Les premières nouvelles briques de Wanlin sortent de la chaine de production
La briqueterie de Wanlin a relancé sa production après un an et demi d'arrêt. C'est la renaissance d'un fleuron de la Région de Dinant (Houyet). Des briques réputées pour leur solidité. Une entreprise familiale Namuroise a repris la société. Ils ne fabriquent plus les briques de la même manière qu'avant mais une dizaine de personnes (la moitié du personnel) a pu être réengagée.
Un an et demi que les ouvriers attendaient ça. Ils ont retrouvé leur travail. Ils sont des spécialistes de la brique de Wanlin, alors quand l'entreprise Nonet à décidé de reprendre l'activité, ils ont immédiatement été rappelés. "Je travaillais ici depuis 26 ans. Et aujourd'hui j'ai repris le boulot, ça fait du bien! C'est un soulagement parce qu'un an et demi à ne rien faire... je suis vraiment soulagé."
Un nouveau produit
Neuf des vingt ouvriers ont été réengagés par la nouvelle direction. Il ont retrouvé leur poste mais ont du s'adapter. L'argile de Wanlin est toujours la même, mais la brique a changé. Désormais ils produisent des briques en argile crue. Elles ne sont plus cuites au four mais séchées avec des ventilateurs. Ainsi le matériau reste vivant et garde toutes ses propriétés (alors que le chaleur du four tuait l'argile). Emmanuel Nonet, le nouveau responsable de la briqueterie, est passionné par cette technique. C'est notamment pour cela qu'il a décidé de se lancer dans l'aventure et de relancer l'usine: "L'argile crue c'est magique dans une maison! Ca a toute une séries de qualité. La principale, c'est la régulation thermique et hydrométrique. Votre maison garde une température et un taux d'humidité constants. Plus de problème de buée dans la salle de bain par exemple. Et puis ça empêche la moisissure, ça isole bien du bruit, ça absorbe les odeurs. C'est vraiment agréable de vivre dans une maison en briques d'argile!"
Ambitions pour l'avenir
Pour le moment l'usine fonctionne avec une pause (huit heures par jour) et neuf ouvriers (plus un commercial). Elle produit 110 tonnes quotidiennement, "mais on est capable de faire bien plus assure Emmanuel Nonet, mon rêve c'est de travailler en trois pauses, tripler la production et le personnel". La nouvelle entreprise a, en tout cas, déjà décidé d'investir presque 500 000€ dans les trois prochaines années.
Source RTBF par Simon Bourgeois
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