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25/08/2014

Wienerberger, une obligation perpétuelle au rendement de 5,50% par 1.000 euros

Le groupe autrichien Wienerberger table sur un retour au bénéfice cette année, après des résultats semestriels marqués par une progression des principaux indicateurs financiers. L’obligation perpétuelle affiche elle aussi une belle tenue sur le marché secondaire.
Malgré un environnement toujours difficile, le fabricant des briques Porotherm ou Terca a réalisé une belle prestation au cours du premier semestre de l’année. Le chiffre d’affaires a progressé de 7% en rythme annuel pour s’établir à 1,35 milliard d’euros ; le résultat brut d’exploitation (Ebitda) s’est renforcé de 27% à 135 millions d’euros, toujours en rythme annuel, tandis que les volumes affichent une croissance organique dans tous les domaines d’activité de l’entreprise.
De quoi ravir le CEO de Wienerberger, Heimo Scheuch : « Nous avons été confrontés à un environnement très concurrentiel durant les six premiers mois de cette année dans certains des pays où nous sommes actifs. Les résultats montrent clairement que nous avons été capables de surperformer dans certains de nos marchés clés comme les Pays-Bas, la France, l’Italie, la République tchèque et la Hongrie.
Aidée également par la cession d’actifs non stratégiques, l’entreprise autrichienne a sensiblement réduit sa perte à -1,7 million d’euros (-31 millions d’euros en 2013). La dette nette a baissé à 693 millions d’euros à la fin juin. Elle était de 800 millions d’euros un an avant.
Même si l’on tient compte de la charge de 46 millions d’euros inhérente au paiement du dividende et du coupon de l’emprunt obligataire perpétuel, Wienerberger affiche également une amélioration de sa position de trésorerie. Le cash-flow net s’établit à -147 millions d’euros à la fin juin contre -188 millions d’euros douze mois avant.
Un rendement de 5,50% jusqu'au call
Disponible par coupures de 1.000 euros, l’emprunt obligataire perpétuel en question a été émis en 2007, avec un coupon de 6,50%. Les derniers prix s’affichent au-dessus du pair à 102,20% du nominal, équivalent à un rendement annuel de 5,52%. Il s’agit toutefois d’une rémunération jusqu’au call fixé en février 2017. A cette date, l’émetteur dispose en effet de la faculté de racheter par anticipation son emprunt à 100% du nominal. S'il ne le fait pas, le coupon de l'obligation deviendra variable.

Source OBLIS

Les fonds et créanciers de LBO, en difficulté, enterrent la hache de guerre

Vivarte a bouclé début Août une restructuration record plutôt pacifique. Un tournant dans les restructurations.
Fin des règlements de comptes dans les LBO en difficulté
Vivarte a détrôné vendredi le record du montant de dette abandonnée dans une entreprise en difficulté sous LBO (acquise par effet de levier de la dette) de façon éclair et au final plutôt pacifique. Ses 116 créanciers ont accepté d’en effacer plus des deux tiers, soit 2 milliards d’euros, moyennant sa prise de contrôle.
Le scénario exactement inverse de la restructuration de la dette de Monier, le précédent record du début de la crise, qui a donné le ton à toute la vague de restructuration des LBO. Les négociations au couteau entre son actionnaire PAI et les banques menées par BNP Paribas avaient débouché sur une crise au sommet du fonds d’investissement aveec l’éviction de ses patrons… et dans la foulée la prise de commandes au forceps des créanciers. Signe de retour à meilleure fortune, cet emblème de la crise des LBO s’apprête à s’introduire en Bourse.
En cette fin de vague de LBO en difficulté, les restructurations se font ainsi plus apaisées : les banques ne cherchent plus à défendre bec et ongles leurs créances ou à négocier de lourdes contreparties contre un report d’échéance. Elles préfèrent sauver ce qui reste de leur mise en quittant le navire aux premiers mauvais signes et vendre la dette aux fonds d’arbitrage encore capables de leur en faire un prix. Là aussi Vivarte a marqué une rupture. Alors que les indicateurs du groupe d’habillement venaient de passer à l’orange, ses banques se sont pressées de sortir. Une stratégie opposée au bras de fer de la Saur où jusqu’au bout BNP Paribas, RBS et Natixis ont refusé de lâcher prise sur l’exploitant d’eau. Mais le vent a tourné dans ce dossier aussi. On les dit prêtes à céder leurs titres.
Les fonds actionnaires ne profitent pas pour autant de la situation. Comme les créanciers, ils lâchent du lest. Arrivés en fin de période d’investissement de millésimes payés au pic de la bulle LBO en 2007, ils veulent pouvoir montrer à leurs investisseurs qu’ils ont tourné la page des excès et sont prêts à laisser les clefs. Les actionnaires de Vivarte ont refusé de réinjecter du capital et abandonné le contrôle de Vivarte aux créanciers menés par Oaktree… et perdu leurs 800 millions d’euros investis. Avant eux, Cinven avait ouvert la voie. Le principal détenteur de Frans Bonhomme en a rapidement abandonné le contrôle aux « hedge funds » Centerbridge et Angelo Gordon. Comme LBO France qui enclenchait la seconde restructuration de Terreal.
Excès de liquidités
Ce retour à un climat pacifié ne tient pas qu’à l’arrivée à l’âge de raison des acteurs de la crise. Il s’explique surtout par l’excès de liquidités des fonds de dette qui cherchent à s’investir. Preqin recense plus de 200 milliards de dollars depuis 2006, Oaktree en tête. « Les situations “distress” dans le monde sont à un plus bas historique avec la reprise. Les fonds qui ont levé des masses d’argent avec la crise se dirigent vers l’Europe et la ­concurrence est devenue très forte, rapporte un acteur. Ce qui explique que nous soyons prêts à payer des prix élevés. » Dans ces ­conditions, les banques traditionnelles ne rechignent plus à abandonner la dette. Avis aux prochaines cibles.
Source Les Echos par Anne Drif

24/08/2014

Briqueteries de grande capacité : La briqueterie Branis, un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite

Depuis début mars la briqueterie Branis à Biskra livrée par CERIC Technologies a atteint son nominal en moins de 3 mois. Au-delà d’être probablement la plus productive d’Algérie, elle est sans aucun doute celle qui a fait l’objet de la plus grande audace technologique. CERIC Technologies et la famille Hoggui ont conjointement choisi de se lancer dans l’innovation.

Ainsi, Branis inaugure le nouveau séchoir rapide CERIC APR (à pas réduits) : pour une longueur hors tout de 111 m seulement et une largeur de claies de 6,5 m, il dispose de 78 balancelles totalisant pas moins de 468 claies. Ce nouveau séchoir grande capacité offre les avantages d’un encombrement réduit, d’une grande fiabilité du fait de sa simplicité de conception et de fonctionnement, ainsi qu’un séchage optimisé, les systèmes de ventilations et d’apports énergétiques ayant été redésignés. Avec ses 44 928 produits de capacité, le temps de séchage reste à 3 heures par produit, la qualité des produits est excellente. Une performance qui est le fruit des investissements de CERIC en recherche et développement : pas moins de 3% du chiffre d’affaire annuel.
La briqueterie Branis est équipée du nouveau groupe d’étirage Demeter 730. Entièrement repensé, ce nouveau groupe d’étirage PELERIN® est une nouvelle machine à part entière. La nouvelle conception concerne les variateurs de vitesses, les réducteurs, les arbres et hélices, les ensembles tournants, les grilles et la position de la chambre à vide. Tout a été mis en œuvre pour atteindre une capacité de plus de 80 t/h Une filière de huit sorties en briques de 10x20x30 permet d’atteindre dans l’usine de Branis plus de 14 000 briques /heure à la cadence nominale.
La briqueterie Branis est l’usine de tous les superlatifs avec une fosse à terres d’une capacité de 9 000 m3, un excavateur translatant sur deux poutres de 17 m de portée manutentionnant plus de 100 t/h d’argile, un four de 164 m de long pour 8,2 m de largeur intérieure canal, deux lignes d’empilage, trois lignes de paquettisation…
CERIC Technologies réussi dans l’innovation tout en s’engageant contractuellement sur les performances. C’est cet engagement dans l’esprit « CERIC » toujours orienté exploitant qui a permis cette réalisation hors normes. CERIC Technologies, comme à son habitude depuis plus de 50 ans, montre qu’elle reste la locomotive technologique de la profession.
Branis, marquera un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite.

Source CERIC FACEBOOK

23/08/2014

VM Matériaux souffre d'un marché de la construction "dégradé" au 2e trimestre

Le groupe de négoce de matériaux du BTP a annoncé mardi une chute de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre de 7,1%, pénalisé notamment par "une forte contraction du marché de la construction de logements individuels".

Les ventes du groupe ont reculé à 160,7 millions d'euros lors d'un second trimestre "marqué par un environnement de la construction toujours dégradé", a expliqué le groupe dans un communiqué. A périmètre retraité, le recul atteint 6,4%. Sur l'ensemble du semestre, les ventes ont chuté de 6,9% à 306,8 millions d'euros.
"Ce recul plus marqué au second trimestre s'explique par une forte contraction du marché de la construction de logements individuels", a expliqué la société qui communiquera ses résultats le 16 septembre prochain.
Le groupe assure avoir été pénalisé "sur la période par un sévère ralentissement des mises en chantier et des conditions climatiques défavorables sur la façade ouest en début d'année", qui ont impacté son activité positionnée sur le gros-oeuvre.
Le secteur béton, qui représente les deux tiers de l'activité, a reculé de 5,9% à 205,4 millions d'euros sur le trimestre, reflétant "des résultats contrastés avec une baisse des volumes des centrales à béton mais une meilleure résistance des productions industrielles". Le secteur "négoce de matériaux" a chuté plus lourdement de 9,6% à 42,5 millions d'euros. La menuiserie industrielle, plus orientée sur le marché de la rénovation, a mieux résisté avec une hausse de 0,3% à 11,1 millions d'euros.
Face à la "mutation" et les "incertitudes que connaît le marché du bâtiment", le groupe a "l'ambition de soutenir et renforcer l'efficacité et l'agilité de chacune de ses branches qui interviennent essentiellement auprès d'une clientèle de professionnels et d'autoconstructeurs".

Source Batiactu

22/08/2014

Tunisie : Poulina commence à surmonter les effets de l’instabilité sociale post-révolution

«Malgré tous les problèmes, notre société se porte bien. Nous pouvons considérer, depuis deux semaines, que nous avons surmonté toutes les difficultés». Un peu ému et certainement très content, Abdelwaheb Ben Ayed a annoncé la bonne nouvelle aux actionnaires de Poulina Group Holding (PGH) en ouverture de l’Assemblée générale ordinaire au titre de l’année 2013.
Les chiffres confirment l’embelli plus de trois ans après la révolution du 14 janvier 2011 qui a mis à mal le groupe à l’instar de l’ensemble du tissu économique national.
En effet, PGH a enregistré en 2013 un revenu consolidé de 1.495 millions de dinars, en progression de 11% par rapport à 2012. Par contre, le résultat net n’a atteint que 67,244 millions de dinars en 2013, en baisse de 17,6% par rapport à l’année précédente (81,574 millions de dinars) en raison des «répercussions négatives de la révolution et notamment les mouvements sociaux qui persistent», de «l’instabilité en Libye qui n’a pas permis une reprise complète, dans des conditions optimales, des activités des différents sites», des «problèmes administratifs rencontrés en Algérie», et de la hausse des charges salariales (de 8% en 2013), des cours des principales matières premières –ce qui a contribué à rogner les marges du groupe- et des charges financières nettes –de 51,5%- en raison de «l’importance hausse du TMM et des marges bancaires».
En raison de l’importante augmentation des revenus mais également du ratio marge brute/revenus (qui s’est situé à 30,8% en 2013, contre 30,7% en 2012, soit une progression de 0,1%), la marge brute a augmenté de 11,4% durant l’année écoulée. Idem pour le résultat brut d’exploitation qui progresse à peu près dans les mêmes proportions (11,5%). Les deux phénomènes combinés ont entraîné une augmentation de 12,3% du résultat d’exploitation.
PGH doit l’amélioration de ses résultats au bon comportement de tous les secteurs sans exclusion, même si les performances sont inégales. Les meilleures réalisations sont à l’actif des produits de grande consommation (+20%), des matériaux de construction (+20%), de l’intégration avicole (+14%), et des bois et biens d’équipement (+10%); suivis de loin par le commerce et services (+3%) et la transformation de l’acier (+2%).
Les perspectives pour 2014 s’annoncent au moins aussi bonnes. Globalement PGH a enregistré durant le 1er trimestre 2014 une augmentation de 8% de ses revenus par rapport à 2013, et ce en raison de l’amélioration des ventes à l’export de +21% (la progression atteint 31% pour les produits de grande consommation et 21% pour l’emballage).
Mais les résultats devraient également être bons durant le deuxième trimestre. «Si cela continue de cette manière, l’année 2014 devrait être bonne», observe Abdelwaheb Ben Ayed. «Sauf s’il y a un imprévu», au niveau de la situation politique et sécuritaire du pays.
Source Web Manager Center par Moncef Mahroug

21/08/2014

République Démocratique du Congo : " des travaux scolaires... aux travaux forcés dans les briqueteries"

Des directeurs d’écoles de Bukama, ville du sud de la République démocratique du Congo, ont trouvé une méthode peu orthodoxe pour rénover gratuitement leurs écoles : sous couvert de "travaux manuels" ce sont les élèves, parfois très jeunes, qui fabriquent eux même des briques dans les carrières d’argile au lieu d’étudier.
Le travail des enfants est officiellement interdit depuis un arrêté du ministre congolais des Affaires sociales de 2008. Pourtant, à Bukama, une ville d’un peu plus de 40 000 habitants située dans le Katanga, les travaux manuels des élèves ont pris des allures de travaux forcés. Les enfants d’une dizaine d’écoles primaires de la ville se rendent quotidiennement dans des carrières d’argile pour y confectionner des briques. Derance Onimba, Observateur à Bukama, a pris des photos d’enfants travaillant sur un chantier, certains ayant "moins de huit ans" explique-t-il.
Les élèves vont d'abord chercher de l'argile dans des carrières pour les ramener le chantier.
Les pierres sont assemblées pendant les journées d'école par des élèves un peu plus âgés. Certains en produisent "jusqu'à 400 par jour" selon des parents d'élèves.
"Certains enfants travaillent entre six et huit heures par jour"
Derance Onimba habite à Bukama. Il a relayé l’information de ce travail des enfants à Radio Okapi, une des principales radios de la République démocratique du Congo.

Tous les jours de la semaine, dès 7h30 du matin, des enfants se rendent dans les carrières d’argile par groupe de 8 ou 10. Ils mettent ensuite l’argile dans des moules pour confectionner des briques. Pendant ce temps, d’autres vont couper du bois dans le maquis qui va permettre de confectionner ces moules, et d’autres encore transportent les briques jusqu’à l’école. Les enfants se relaient dans chacune de ces taches. Et dans une journée, ils passent parfois plus de temps à travailler que sur les bancs de l’école.
Ceux qui sont considérés comme "les plus robustes" travaillent entre six et huit heures par jour. Mais j’ai déjà constaté que de très petits enfants, de moins de dix ans, pouvaient passer quatre heures à faire ce genre de travaux. Parfois, ils ne sont même pas accompagnés par leurs enseignants qui les laissent travailler seuls. C’est pour ça que j’ai pu prendre ces photos.
Officiellement, on dit aux parents que ces activités rentrent dans le cadre des "travaux manuels quotidiens". [Les travaux manuels, à hauteur d’une heure par jour, sont conseillés par un texte datant de 1954]. Mais depuis deux mois, beaucoup commencent à se plaindre, parce que leurs enfants rentrent très fatigués, avec des problèmes de dos et aux articulations. Beaucoup travaillent au-delà de leurs capacités physiques. J’ai compté qu’un enfant de dix ans fabriquait une centaine de briques par jour, et ceux de seize ans en font jusqu’à 400.
Les enfants les plus jeunes sont réquisitionnés pour porter les briques et les assembler sur des chantiers mis en place par les écoles. Photo de notre Observateur.
"Les parents n’ont aucune solution, car s’ils s’opposent, leurs enfants sont menacés d’être renvoyés"
Kenga Kadi Lufu est inspecteur de la prévoyance sociale pour le ministère du Travail.
Il y a un mois, nous avons organisé des réunions de sensibilisation avec les directeurs d’école pour appeler à ne pas abuser de ces ‘travaux manuels’. Officiellement, chacun s’engage à ne pas utiliser les enfants, mais dès la fin des réunions, le ton change, et les enseignants et directeurs me répondent que "Je ne suis pas leur chef et qu’ils s’en fichent complètement".
Le problème principal, c’est qu’il existe un accord sur le sujet entre un comité de parents d’élèves et les directeurs des écoles de Bukama. Comme la majorité des parents ne voulaient pas financer la rénovation des écoles, ils ont décidé, sans consulter tous les parents, de faire travailler les enfants dans les carrières. Les parents qui ne sont pas d’accord sont coincés : s’ils s’opposent à ces travaux forcés, ils subissent des pressions et leurs enfants sont menacés d’être renvoyés.
Quelques rares écoles ont bien arrêté ces activités, mais elles n’ont plus la capacité d’accueillir les enfants des parents protestataires. Nous avons identifié une dizaine d’établissements à Bukama qui utilisent ces pratiques et environ 1000 élèves sont concernés. Mais il y en a sûrement davantage dans les zones rurales qui échappent à notre contrôle.
Cosmas Mugimba le responsable de l’enseignement de la région, basé à Kamina, à 140 kilomètres de la ville de Bukama, explique que ces "travaux manuels" sont nécessaires à la rénovation des écoles :
Nous vivons dans un contexte de grande pauvreté, et le gouvernement n’a pas encore réalisé l’ampleur des besoins pour rénover les écoles. Les directeurs font tout pour réhabiliter les bâtiments, souvent en très mauvais état, et avaient demandé la participation des parents d’élèves. Mais beaucoup se sont dérobés, et n’ont pas payé ce qui était prévu [3000 francs (environ 5 euros) comprenant les frais d’inscription et de rénovation selon nos informations NDLR]. Il a donc été décidé que ce serait les enfants qui participeraient à la rénovation de leurs écoles.
Je suis disposé à ouvrir une enquête et à évaluer les responsabilités s’il est vrai que des enfants travaillent au-delà de leurs capacités et que cela engendre des conséquences physiques. Les chiffres annoncés [jusqu’à 400 briques par jour pour certains enfants NDLR] sont exagérés à mon sens car aucun parent n’est venu directement se plaindre.

Source France 24

20/08/2014

ROUMAZIERES : Le foot et le Brésil ont inspiré Artgila

Roumazières a accueilli fin Mai 23 sculpteurs qui ont travaillé pendant trois jours sous les yeux du public. Le thème de la Coupe du monde de football au Brésil les a particulièrement motivés.
La Tuile d’or a été remportée par les deux sculpteurs espagnols Paul Jurado et Jordi Tenistangioglus (3e et 6e à gauche).
Entre éclaircies et averses, le 11e festival Artgila de Roumazières a tenu ses promesses. Les 23 sculpteurs, français et espagnols, ont travaillé vendredi, samedi, et dimanche après-midi sur le thème choisi par les organisateurs, la Coupe du monde de football au Brésil. Le thème a inspiré les artistes et séduit le public. De l’avis de tous, visiteurs et professionnels, la qualité des oeuvres s’améliore de festival en festival. Et il a fallu beaucoup de perspicacité et d’observation au jury pour déterminer les meilleures pièces.
La Tuile d’or est revenue aux deux sculpteurs espagnols Pau Jurado et Jordi Tenistangioglus pour leur sculpture "Mujer en pelotas". "La manifestation nous plaît bien et le thème nous a séduits, confiaient les deux jeunes Espagnols venus avec leur fan-club. L’ambiance est conviviale et nous avons été bien reçus. Nous reviendrons sans problème si nous sommes encore invités."
Au fil de ces trois journées dédiées à la terre et au travail de l’argile, les animations ont été nombreuses. Parmi les plus regardées, les expositions d’objets en terre réalisées par des artisans locaux, les démonstrations de tournage, la présentation des éléments de toitures spécifiques aux maisons traditionnelles de Roumazières et les stands de bijoux, objets en bois. Les autres animations, le stand du club de foot local EAJC avec les maillots aux couleurs du club et du Brésil, les démonstrations de fabrication de pots en terre au tour, de sculpture sur pierre ont également attiré les visiteurs ainsi que la reconstitution d’un terrain de football et ses joueurs en terre, travail de deux classes de l’école Jean$-Everhard de Roumazières.
Plus ludique, l’animation de la banda Lou Brandalous de Confolens et de la danseuse brésilienne de la compagnie "O’Kazoo" a permis de clore le festival avec une note exotique.
"Etoffer l’équipe de bénévoles"
Le repas brésilien animé par Jean Guy, organisé samedi soir à la salle des fêtes, a réuni 190 convives. Les mets à base de morue, pomelos, ananas miel et rhum, concoctés par Jacques Marsac et l’équipe de bénévoles de l’association Artgila ont été appréciés de tous.
Le nouveau président d’Artgila, Manuel Da Costa, ne cachait pas sa satisfaction dimanche en fin d’après-midi. "La météo n’a pas trop gâché la manifestation et le concours de sculptures a été une réussite tant au niveau des participants que du public venu admirer les oeuvres. Pour la prochaine édition dans deux ans, il faudra mettre le paquet sur les animations annexes et étoffer l’équipe de bénévoles en place, car le travail d’organisation est colossal, en amont et pendant le festival."
Le palmarès: Tuile d’or Paul Jurado et Jordi Tenistangioglus (Mujer en pelotas); Tuile d’argent Alex Salmeron (Copa); Tuile de bronze Christophe Klotz (Jesus Supporter); prix du public Lionel Videau (Le Supporter).
Source La Charente Libre par Marie-Françoise CORMIER

19/08/2014

Brique multicouche et son procédé de fabrication

L‘invention concerne une brique multicouches ainsi que son procédé de fabrication. Cette brique multicouches sert à ériger un mur à deux enveloppes, et plus particulièrement une paroi de séparation d‘habitation, présentant un mur porteur ainsi qu‘un pré-mur tous deux constitués de briques creuses et reliés de façon flexible entre eux. Selon l‘invention, il est prévu que dans chaque brique multicouches (10) se trouve une enveloppe porteuse (12) ainsi qu‘une pré-enveloppe (14) constituées toutes les deux d‘éléments de briques creuses (16, 18), et qui sont découplées d‘un point de vue acoustique grâce à un agent de raccordement légèrement élastique. Cet élément de brique creuse (18) de la pré-enveloppe (14) présente une masse surfacique inférieure à celle de l‘élément de brique creuse (16) de l‘enveloppe porteuse (12), et l‘agent de raccordement présente un E-module dynamique compris entre 0,1 et 6 N / mm2.

  • Signet EP 2728082 (A1) - Brique multicouche et son procédé de fabrication
  • Date de pub : 2014-05-07
  • Inventeur(s) : GRAUL DENISE +
  • Demandeur(s) : GRAUL DENISE [] +
  • Classification : - internationale: E04B1/84; E04C1/41
  • N° de demande : EP20130190451 20131028
  • N°(s) de priorité : DE201210110369 20121030

18/08/2014

ALGERIE - Salon Batimatec 2014 : CERIC confirme sa position de leader

La société CERIC était le partenaire officiel du pavillon France lors de la 17ème édition du salon Batimatec qui a eu lieu du 04 au 08 mai 2014 à Alger.

CERIC s’est nettement démarquée en termes d’innovations sur le salon :
CERIC a exposé sa dernière génération de mouilleur mélangeur et présenté le modèle MM 12-35 ERN PELERIN® d’une capacité pouvant aller jusqu’à 120 tonnes par heure. Les nouveaux développements sur cet équipement permettent d’optimiser le process, simplifient les opérations de maintenance et répondent ainsi mieux encore aux besoins des exploitants.
Les visiteurs ont pu assister à des démonstrations du nouveau logiciel Diapason Essentiel, un puissant outil de supervision informatique pour usine avec une interface conviviale d’aide à la décision.
En partenariat avec la société TECAUMA, un robot de manutention des tuiles avait été mis en démonstration, celui–ci a suscité l’intérêt du plus grand nombre, d'autant qu'il s’agissait du seul robot en fonctionnement sur le salon.
Des journées techniques étaient également organisées en marge de l’exposition. Patrick Hébrard, Président de CERIC Technologies y a fait une présentation sur le thème «Maîtrise de l’énergie dans le processus de fabrication des matériaux de Terre Cuite. Solutions pour réduire la consommation d’énergie rapportée au m2 de mur ».
A noter qu’une large communication a été faite sur le salon à propos de la filiale CERIC Technologies El Djazaïr dont les représentants Jacques RONCORONI et Houria ABADA étaient présents. Les experts et commerciaux de la filiale ont présenté la palette très complète de services en Algérie, tous facturables en DA :

  • Vente de pièces détachées et de pièces d’usures,
  • Maintenance préventive et maintenance curative,
  • Réparation et remplacement de matériels,
  • Fourniture de wagons fours, balancelles de séchoir, structure métallique, gaines,
  • Audit technique et diagnostic d’installations,
  • Conseils : extension de capacité, augmentation de la performance, amélioration de la qualité, économies d’énergie, sécurité des biens et des personnes, protection de l’environnement, etc,
  • Aide à l’exploitation et assistance à la continuité de service,
  • Mise en conformité sécurité,
  • Formation et développement des compétences.

Les visiteurs ont pu repartir avec la documentation de la filiale, disponible en français, arabe ou berbère.

Source CERIC Facebook

17/08/2014

Demain, une simple couche d’enduit en guise d’ITE ?

Simplifier la mise en oeuvre de l'ITE: le parement développé par ParexGroup s'applique directement sur le support, avant la pose d'une trame basée, puis la finition décorative.

ParexGroup lance un projet de recherche collaborative autour d’un parement extérieur à base d’aérogel de silice, qui permettrait d’isoler par l’extérieur sans risques de ponts thermiques, et avec une mise en oeuvre facilitée.
Ce n’est encore qu’une expérimentation, mais le projet de recherche Parex.It pourrait créer une nouvelle approche pour l’isolation des bâtiments par l’extérieur. La solution envisagée par les équipes R&D de ParexGroup et leurs partenaires (1) consiste en un parement extérieur isolant, projeté directement sur l’enveloppe du bâtiment puis renforcé par une base tramée avant finition. Elle permettrait de créer une alternative aux systèmes traditionnels d’ITE sous enduit, en évitant la pose de panneaux de laine minérale ou de polystyrène expansé et les problèmes liés (découpe, gestion des points singuliers etc.). « L’objectif est d’aller vers plus de simplicité dans la mise en oeuvre de l’ITE, résume Evelyne Prat, directeur de l’innovation de la société à l’origine du projet, ParexGroup. L’application du parement par projection continue peut se faire avec les équipements traditionnels des spécialistes de la façade, et a l’avantage de s’adapter à toutes les configurations de construction et d’éviter les ponts thermiques. »
Une excellente conductivité thermique
Pour rendre le projet pertinent, il a fallu concevoir un parement à la fois stable, léger et performant au plan thermique. Les recherches menées depuis 2004 par ParexGroup, et depuis 2010 dans le cadre du projet Parex.It, s’appuient sur l’aérogel de silice. Connu dès les années 30, ce produit a été utilisé à partir des années 60 dans l’aérospatiale, où il est utilisé dans les combinaisons des astronautes ou comme bouclier isolant… L’inclusion de l’aérogel dans le parement aboutit à une conductivité thermique très intéressante, à 0,027 W/(m.K), supérieure donc à la plupart des laines minérales ou au PSE. Cette solution permet aussi de rester sur une composition 100% minérale, avec des avantages en termes de résistance au feu, d’absence de COV et de poussières, et de respiration de l’enveloppe.
ParexGroup indique qu’aucune limite théorique n’existe en termes d’épaisseur du parement, et a déjà testé des applications jusqu’à 9 cm, permettant d’obtenir un R = 3. Mais l’industriel préconise pour l’instant une utilisation en complément d’isolation: dans le test mené depuis le 27 juin sur une maison expérimentale au Bourget du Lac (73), le parement est appliqué sur une brique monomur, avec une épaisseur de 4,8 cm permettant d’obtenir un R = 1,4. Une évaluation des performances thermiques de la solution et des économiques d’énergie est prévue dans un an. La solution est a priori compatible avec tous les modes constructifs, en neuf comme en rénovation.
Créer une filière industrielle pour baisser les coûts
Confiant dans la pertinence technique de son parement, ParexGroup reconnaît que le coût de l’aérogel de silice est encore un frein. « Le défi est de structurer une filière industrielle, ce qui demandera encore 12 à 24 mois de travail », indique Evelyne Prat. La société Enersens-PCAS est en train de lever des fonds pour monter une usine dédiée, et il faudra ensuite définir des process industriels adaptés au sein des usines Parex, l’aérogel de silice étant un produit très sensible. Bref, l’arrivée du parement isolant dans les négoces n’est pas encore pour demain… « Nous sommes dans une vision de long terme, axée sur l’innovation », indique Eric Bergé, directeur général de ParexGroup en France. La société a d’ailleurs prévu l’ouverture d’un nouveau centre R&D au premier semestre 2015, sur son site de Saint-Quentin Fallavier (38).
(1) Parmi les industriels et les organismes associés au projet Parex.It: Enersens-PCAS pour la conception de l’aérogel de silice, Wienerberger pour la partie briques isolantes, le CEA pour la modélisation et la recherche sur les EnR, le Centre de recherche Persée Mines ParisTech – Armines spécialisé dans les matériaux et procédés pour l’énergie, le laboratoire Locie de l’université de Chambéry sur la dimension mécanique du matériau, et enfin le CSTB.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

16/08/2014

Indre/ tuilerie de La Lorne: Les scolaires découvrent le patrimoine de Brenne

Des élèves de l’école primaire de la Ville Haute participent à un projet pédagogique arhitecture-patrimoine. Ils viennent de visiter la tuilerie de La Lorne.
Les élèves de la classe de CM2 de l'école primaire de la Ville Haute sont allés visiter la Tuilerie de la Lorne, à Ruffec-le-Château, dans le cadre de l'animation Classe-patrimoine-architecture. Ce projet pédagogique – réalisé en collaboration avec l'inspection départementale de l'Éducation nationale, la CDC Brenne Val de Creuse, le Parc naturel régional de la Brenne et l'Écomusée de la Brenne – propose de faire découvrir aux élèves la richesse de leur patrimoine proche.
Une visite très détaillée
L'opération les conduit à s'interroger, comprendre et s'approprier les éléments de l'architecture du bâti local et les modes de vie d'hier et d'aujourd'hui. Cette action pédagogique se déroule sur plusieurs séances, tout au long de l'année scolaire : en classe, trois, conduites par Benoît Huygue, l'animateur de l'Écomusée, et trois autres par l'enseignant de la classe. Elle se concrétise par une sortie sur le terrain, lors de la visite d'un site de production de matériaux, et d'une dernière au Château-Naillac.
C'est dans ce cadre que les élèves sont allés visiter la tuilerie, où ils ont été accueillis par Pascal Robin, son directeur. « Nous sommes allés voir le lieu d'extraction de l'argile », écrit Flavie, puis les différents moules pour les carreaux, les tuiles, les tomettes et pavés. J'ai adoré toucher l'argile. Nous avons découvert aussi l'ancien four, toutes les étapes de fabrication d'une tuile, avec de l'argile blanche qui vient de Pouligny, et celle un peu orangée qu'ils avaient extraite dans la carrière de la Lorne où l'on a vu trois tortues. » Un autre aperçu du patrimoine local.
Source La Nouvelle République par Laurence Duc

15/08/2014

Madagascar / Université d’Antananarivo – Les chercheurs sortent de leurs tanières

Les chercheurs-enseignants et les enseignants-chercheurs ont exposé leurs travaux. Leurs recherches n’attendent plus ainsi que d’être mises en valeur.

Il est 11h30 à l’esplanade de l’université d’Antananarivo. Fanja Razafison, enseignante chercheuse à l’Institut supérieur de technologie d’Antana­narivo, s’active pour faire la promotion des résultats de recherche, effectuée par elle et son époux. Elle donne ainsi, tout son temps durant le salon de la Recherche, au service du secteur économique et de l’Emploi. « Lovatiana Deve­loppement Madagascar a été crée, afin de concrétiser nos recherches. Il n’y avait aucun moyen pour moi et mon mari, qui est enseignant chercheur à l’École supérieure de Poly­techniques d’Antananarivo (ESPA), de valoriser nos travaux, sans cette entreprise familiale », indique-t-elle. Elle est ainsi fière de présenter différents équipements, comme la coupe surtension instantanée, le variateur de lumière pour réduire la consommation d’énergie en variant la luminosité d’une lampe, et le variateur de tension continue made in Madagascar.
À quelques mètres de son stand, le professeur Benjamin Randrianoelina et ses équipes du département de Génie chimique de l’ESPA, dévoilent aussi les trésors cachés des déchets comme les morceaux de savon, et de liquide vaisselle produits à partir de reste d’huile de friture.
Banque de données
Ce département a également conçu des briques, cloisons, tuiles et pavés à partir des déchets de carton et de plastiques. « Ces produits dérivés du plastique ont une durée de vie d’un siècle », a souligné le professeur Benjamin Randrianoelina. Les fruits de recherche de ces sciences « dures » semblaient ainsi infinis.
Face à tous ces produits de la technologie, Lucie Rabaovololona, directeur du département interdisciplinaire de formation professionnelle (DIFP), de la faculté des Lettres et Sciences humaines, ne se laisse pas intimider. « Nos chercheurs ont inventé beaucoup de produits, comme le panneau solaire. Mais ils n’arrivent pas toujours, à convaincre le secteur privé et les consommateurs. C’est ainsi que, nous avons créé une banque de données pour communiquer, et faire valoir les fruits de leurs recherches », explique t-elle. Josette Rapiera Randria­narivelo, directeur du département de Philosophie, insiste aussi, sur l’importance des Sciences humaines.
« La Philosophie s’intéresse à la question de principe et de valeur. Le principal problème de développement est actuellement, l’inexistence de référence de valeur », a-t-elle ajouté. Ramanantsoa Randriamifi­dimanana, président du groupement du Patronat malgache, n’ a fait qu’un seul commentaire, devant ces quelques deux cent résultats de recherches. « En cette période de relance économique, les chercheurs ont été oubliés », conclut-il.
Source L'Express de Madagascar par Vonjy Radasimalala

14/08/2014

MANCHON DE RACCORDEMENT entre un conduit de raccordement et une tuile à douille

Manchon de raccordement destiné à raccorder un conduit de ventilation et une tuile à douille 5 disposée sur une toiture 1 en pente recouverte de tuiles 3 asymétriques, le manchon 14 comprenant une partie supérieure 15 de révolution destinée à être raccordée à la tuile à douille 5, une partie inférieure 19 de révolution destinée à être raccordée au conduit de ventilation, une partie intermédiaire 17 disposée entre les parties supérieure 15 et inférieure 19, caractérisé en ce que la partie intermédiaire 17 présente sensiblement une forme oblongue dont le grand axe est dans un plan vertical comprenant une ligne de pente P de la toiture.

  • Signet FR 2997712 (A1) - MANCHON DE RACCORDEMENT
  • Date de pub : 2014-05-09
  • Inventeur(s) : FRANT STEPHANE; LEMERCIER HERVE; MAMAN KHALID +
  • Demandeur(s) : TERREAL [] +
  • Classification : - internationale: E04D13/143; E04D13/147
  • N° de demande : FR20120060517 20121106
  • N°(s) de priorité : FR20120060517 20121106
  • Également publié en tant que : EP 2728084 (A2)

13/08/2014

ALGERIE: 30 millions de tonnes de produits rouges en 2015

L’Algérie compte 136 briqueteries et tuileries en 2013
En dépit de la mise à l’arrêt de 41 briqueteries, la capacité nationale de production des produits rouges a atteint en 2013 près de 20 millions de tonnes, révèle une étude récente publiée à l'occasion du 17e salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics « Batimatec 2014 ».
Selon cette étude réalisée dans le cadre du programme d'appui aux PME/PMI et à la maîtrise des technologies de l'information et de la communication (PME II), l’Algérie compte 136 briqueteries et tuileries en 2013 dotées d’une capacité de production de 19.678.500 tonnes/an, et ce, en dépit de la fermeture de 41 unités d’une capacité globale de 1.326.000 tonnes/an.
L’étude prévoit, par ailleurs, une hausse aussi bien en termes du nombre d’unités (+45) qu’en termes de capacités effectives de production qui devront passer de 13.700.000 tonnes/an actuellement à 21.000.000 tonnes/an en 2015 et 25.000.000 tonnes/an en 2017. Il en est de même pour les capacités installées qui devront atteindre 25 millions de tonnes/an en 2014 et 30 millions en 2015.
Cette augmentation s’explique par la hausse du nombre d'unités qui devrait atteindre les 180 briqueteries dans les deux à trois ans qui viennent et par les multiples projets d’extensions en cours d’installation. Leur concrétisation pourrait correspondre à un accroissement des capacités installées de 3.520.000 tonnes/an.
S’agissant des perspectives de la filière des produits rouges, l'étude a conclu que ce secteur d'activité « souffrira dans les années qui viennent d'une conjoncture qui risque de devenir moins favorable pour son développement ».
« Le marché n'est pas à l'abri d'un renversement de tendance qui placera les entreprises non préparées dans une situation de surproduction », d'après cette étude qui précise que les opportunités à saisir sont, tout de même, « nombreuses » et nécessitent des efforts afin de s'insérer dans une démarche d'une productivité supérieure avec une meilleure qualité.

Source L'EchoNews

12/08/2014

BRIQUE DE CONSTRUCTION INTEGRANT UNE COUCHE ISOLANTE INTERNE

Brique de construction de forme générale parallélépipédique comprenant : - au moins une structure alvéolaire 1 comprenant une matière poreuse silicocalcaire 2, - deux faces primaires 3 sur lesquelles débouchent les alvéoles de la structure alvéolaire, et - quatre faces secondaires 4 en terre cuite ou ciment avec au moins une face secondaire couverte par une couche 5 de ladite matière poreuse silico-calcaire 2.

  • Signet FR 2995925 (A1) - BRIQUE DE CONSTRUCTION INTEGRANT UNE COUCHE ISOLANTE INTERNE
  • Date de pub : 2014-03-28
  • Inventeur(s) : DEL-GALLO PASCAL; GOUDALLE SEBASTIEN; RICHET NICOLAS +
  • Demandeur(s) : RGO [] +
  • Classification : - internationale: E04B2/02; E04C1/40
  • N° de demande : FR20120058892 20120921
  • N°(s) de priorité : FR20120058892 20120921

11/08/2014

Afrique : Lafarge s’implique dans la construction

Lafarge, le cimentier français s’implique de plus en plus dans la construction en Afrique via des initiatives de microfinance et un nouveau liant permettant de réduire le coût du logement de 25 %.

Lafarge organisait du 8 au 10 juillet 2014 une Université pour la microfinance logement en Partenariat avec l’International Finance Corporation (IFC) à Nairobi au Kenya. Le cimentier a présenté aux différents acteurs rassemblés pour cet événement ses solutions pour des maisons abordables et adaptées aux besoins du continent africain. Lafarge a en outre exposé un nouveau liant mis au point par son centre de recherche, le Durabric, qui se mélange à la terre pour fabriquer des blocs sans phase de cuisson.
Ce nouveau processus de fabrication d’habitat permettrait de réduire la facture de la construction de 25 % selon Lafarge. Utilisé depuis décembre 2013 au Malawi, le Durabric est actuellement en cours de duplication dans 7 autres pays africains : le Cameroun, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.

Source Cayola Construction

10/08/2014

Solumix conçoit une poudre isolante multi-usage

Fondée sur un brevet d’Air liquide, la poudre isolante multi-usage de Solumix a été mise au point dans les usines de l’industriel, en partenariat avec le laboratoire SPCTS de Limoges (Haute-Vienne). Sa formulation et son process, qui s’apparentent à la synthèse hydrothermale, phénomène observé lors de la cristallisation naturelle des minéraux, sont à l’origine de sa structure isolante autoporteuse, de sa forte adhérence à la brique et de sa résistance à la compression. "Solumix est léger, ininflammable et respirant.
Solumix répond à la réglementation thermique RT 2012. Ne dégageant ni fumée ni gaz toxique, il résiste au feu, en accord avec les normes Euroclasses 2013.
Des débouchés sont possibles dans de multiples applications, notamment pour de nouvelles solutions de construction tout en un comme élément porteur isolant et de décoration", précise le cogérant Richard Gaignon.
Après deux ans de développement, il a créé en novembre 2013 avec Christophe Chaput, ingénieur céramiste comme lui, son entreprise au Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne). Ils ont recruté en janvier un jeune diplômé de l’École nationale supérieure de céramique industrielle, chargé de la R&D, puis un ingénieur confirmé.
Une levée de fonds de 600 000 euros doit permettre d’installer une ligne pilote en mai. Sont entrés au capital Aliad, un fonds d’investissement d’Air liquide, Grand Sud Ouest, filiale du Crédit agricole, Céric Technologies et le holding Orion Industrie des deux associés, qui détiennent 20% du capital. "Nous allons fabriquer des produits de démonstration en utilisant le bois, le métal et la brique. Une fois les certifications obtenues, nous vendrons la poudre aux fabricants de matériaux de construction qui l’intégreront à leur ligne de production, et nous fabriquerons aussi des produits façonnés avec des formes spéciales." L’ambition de Solumix dans cinq ans : 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et un effectif de 15 à 20 salariés.
Source L'Usine Nouvelle par Corinne Mérigaud

09/08/2014

Jacquin Gay crée des épis de faîtage

En 2007, Jacquin Gay et son père, Thierry, s'installent dans La Poterie de Granou à Loubressac. Depuis maintenant deux ans, Jacquin exploite seul l'entreprise artisanale. Spécialisé dans l'art de la céramique, il fabrique plats, vases et objets usuels ou décoratifs en terre cuite. Puis, la demande devenant importante, il s'est aussi spécialisé dans la fabrication d'épis de faîtage et autres éléments architecturaux intérieurs et extérieurs. Un savoir-faire rare.
Pourquoi cette spécialisation nouvelle ?
A mon grand étonnement, et contrairement à d'autres régions ou j'ai exercé, il semble que les Lotois ou ceux qui y habitent, aient un lien très fort avec tout ce qui a trait au patrimoine architectural. Posé sur le faîte du toit, l'épi de faîtage, confère une silhouette élégante aux maisons. C'est un élément architectural qui marque le caractère régional et la personnalité du propriétaire du lieu où il se trouve. Les épis sont décorés de motifs les plus divers : fleurs, animaux, masques ou autres, selon le désir du propriétaire.
Techniquement, cela se passe comment ?
L'épi est réalisé en terre cuite, émaillée ou non. Trois éléments le constituent : la tuile faîtière à la base, l'élément central et le couronnement ou tête d'épis qui s'emboîtent les uns dans les autres le long d'une tige en fer fixée dans la toiture. Le procédé est classique. Je crée les pièces ou les réalise à la demande, par moulage et tournage. Ensuite, j'applique un mélange liquide d'argiles afin que l'émail tienne sur la pièce. Après un premier séchage, je cuis dans un four qui monte progressivement en température durant 48 heures. Ensuite la pièce est émaillée.
Comment en êtes-vous arrivé là ?
Ayant la chance d'avoir des parents tous deux potiers, la voie et goût du métier se sont immiscés en moi. Après des études générales, je me suis soudainement réveillé potier, quittant le cadre scolaire du jour au lendemain. Dès lors, je me suis engagé avec le centre de formation des métiers des arts céramiques de Saint-Quentin-la-Poterie pour deux ans. J'en suis sorti avec un CAP de tournage céramique ainsi qu'une médaille d'or.
Source La Dépêche du Midi propos recueillis par notre correspondant J.-M. Thanry

08/08/2014

Les Cerqueux-sous-Passavant: La communauté de communes achète des parcelles à Bouyer Leroux

L'entreprise Bouyer-Leroux souhaite céder des parcelles jouxtant la zone d'activité Actiparc, qui servent actuellement au stockage d'argile. Ces terrains, d'une superficie totale d'un peu plus de deux hectares, seront cédés au prix de 1,50 € le m2 auquel s'ajoutent les frais notariés et les frais d'intervention de la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer), ce qui porte le coût à 1,78 € du m2. C'est le prix moyen des acquisitions de la Sodemel (société anonyme d'économie mixte).
La communauté de communes s'est portée acquéreur de ces parcelles.

Source Ouest France

07/08/2014

USA/Immobilier-Dépenses de construction en baisse de 1,8%

Les principaux indicateurs du marché immobilier américain publiés depuis le début du mois :
Les dépenses de construction ont diminué en juin, contrairement aux attentes du marché, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Commerce.
Ces dépenses ont baissé de 1,8% au montant annualisé de 950,2 milliards de dollars, alors que les économistes avaient anticipé une hausse de 0,5%.
Les chiffres de mai ont cependant été révisés à la hausse. Après une première estimation d'une progression de 0,1%, les dépenses de construction de mai sont finalement en hausse de 0,8%.
Les dépenses dans le secteur privé ont diminué de 1,0% en juin alors que les dépenses publiques ont chuté de 4,0%, leur plus forte baisse depuis le mois de mars 2002.

Source Reuters

06/08/2014

Pays de Bray : le Smad lance un appel à Projet de construction d'une briqueterie

Infrastructures. Le Syndicat mixte d’aménagement et de développement du pays de Bray a défini les objectifs du développement du territoire.
Xavier Lefrançois, président, et Julie Frère, directrice, ont présenté les objectifs du syndicat mixte
Le Syndicat mixte d’aménagement et de développement (Smad) du pays de Bray a un nouveau président avec Xavier Lefrançois, maire de Neufchâtel, et a tenu sa première réunion dans la Maison des services neufchâteloise après les élections municipales, intégrant de la sorte de nouveaux membres. Si, pour le commun des mortels, ce syndicat est assez flou, il est pourtant très important pour l’aménagement du territoire brayon et regroupe sept communautés de communes. Le syndicat emploie sept personnes et il est dirigé par Julie Frère.
Au cours de cette réunion, les différents groupes de travail ont été définis en sachant que tout sera finalisé lors de la prochaine qui aura lieu en septembre. Le travail se fait en parallèle avec le contrat de plan 2014-2020, lancé jeudi dernier à Neufchâtel-en-Bray (lire notre édition de samedi).
L’EXEMPLE DE LA BRIQUETERIE
« Le Smad doit intervenir pour la mise en place du schéma de cohérence territorial (Scot), mais aussi la mise en place du projet Leader 2014-2020 qui autorise des subventions européennes. Pour le projet leader 2006-2013, 1,7 M€ a été attribué. C’est pour cela que je lance un appel à tous les élus décideurs pour proposer des projets d’aménagements du territoire. »
Daniel Buquet, conseiller général et maire de Croisy-sur-Andelle, a exposé comme exemple le projet de briqueterie dans la région d’Argueil et Roncherolles-en-Bray. « C’est un projet que je défends depuis juin 2008. Des études géologiques ont défini des veines argileuses très intéressantes pour fabriquer des briques réfractaires légères et isothermes. C’est un projet écologique qui pourrait apporter une centaine d’emplois. Il n’existe que très peu de sites comme celui-ci dans le Nord de la France. Nous devons nous retourner vers des fabriques installées dans la région de Cholet ou en Allemagne. »
Les études ont été largement entamées. « Nous sommes pourtant confrontés à de nombreuses contraintes d’urbanisme qui freinent le projet. Nous avons également pris en compte les inquiétudes des riverains et il est certain que toutes les extractions d’argile se feraient loin des habitations. » Le Smad a délibéré, reconnaissant l’intérêt économique de ce projet pour le territoire brayon.
Le syndicat a établi un état des lieux montrant forces et faiblesses du pays de Bray et une stagiaire a été embauchée pour une mission de six mois. Elle travaille sur une étude bibliographique et méthodologique, ainsi que sur la mise en place d’une cartographie.
Un état des lieux va également être fait sur les friches d’activités afin d’échafauder les possibilités de financement pour la mise en place d’un projet. Rappelons également que le Smad est animateur du site Natura 2000, pays de Bray humide, axé sur l’environnement.
Dans sa compétence tourisme, un guide touristique 2014-2015 est en cours de réalisation réactualisant la carte touristique. La boucle randonnée dans le pays de Bray Sud est quasiment terminée.
Source Paris Normandie

05/08/2014

Dunkerque/ Nieurlet : la réunion sur le projet d'extraction d'argile Astradec en discussion

Le sous-préfet Henri Jean a défendu le projet d’Astradec lundi soir face à une centaine de Nieurletois peu convaincus.

Lundi 21 Juillet 2014 à la cantine municipale, plus d’une centaine d’habitants du village et des alentours, étaient réunis pour une réunion publique. En discussion : le projet d’extraction d’argile et d’enfouissement de déchets inertes créé au cœur du village d’ici septembre. Porté une filiale de l’entreprise Astradec, il est loin de faire l’unanimité.
« Les premières pierres ne sont pas encore posées que nous sommes déjà devant un mur », chuchotait un Nieurletois, en début de réunion. Pour tenter de défendre son projet, le patron d’Astradec Vincent Joosten est venu accompagné du sous-préfet Henri Jean et d’un représentant de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), organisme d’État. Ils ont répondu aux sceptiques, point par point, en faisant attention aux mots employés.
Pas de déchets, mais de la « biomasse », pas de décharge mais une « carrière ». Le trou béant de 118000 m2 sera rempli par des matériaux inertes, supposés non polluants, et composés de brique, de sable, de terre, de cailloux et de granulats. Ces produits seront analysés par un laboratoire sous contrôle de la DREAL tous les deux ans, puis traités à Arques, où se situe le siège d’Astradec, avant d’être acheminés à Nieurlet.
Reprise de la carrière et impact sur l’environnement : Astradec s’engage à pomper l’eau accumulée dans la carrière. « Mais elle sera rejetée dans le marais classé par l’UNESCO ! », s’offusque un habitant. À cela, le sous-préfet répond que ce point du projet est légal, et qu’un contrôle des eaux aura lieu chaque année. Quant à la circulation, huit à dix camions par jour devraient traverser le village en période d’activité. Les horaires seront modulables selon les heures d’école, pour garantir la sécurité des enfants.
Les engagements d’Astradec : l’entreprise s’engage à dépolluer le site de l’ancienne tuilerie Woestelandt, à remettre la parcelle en l’état. Des logements seront créés une fois le trou remblayé, « si cela est possible », a précisé Vincent Joosten, directeur général d’Astradec.
Des habitants toujours en colère
En arrivant à Nieurlet, le sous-préfet Henri Jean s’est avoué surpris de voir des dizaines de banderoles, un peu partout dans le village, exprimant l’opposition des Nieurlétois au projet d’Astradec. Pour apaiser les tensions, le sous-préfet a décidé de faire appel à un médiateur et expert indépendant, membre du réseau Nord-Pas-de-Calais développement durable. Celui-ci a d’ores et déjà prévu de nouvelles réunions publiques les 12 et 20 août, et les 3 et 10 septembre dans la commune.
Visiblement, cela n’a pas suffi aux 66 membres de l’association Nieurlet patrimoine nature (NPN) et à sa porte-parole, Sylviane Wignacourt, qui a conclu la réunion par un discours ponctué de « J’ai fait un rêve » à la Martin Luther King. « J’ai rêvé d’un développement économique différent, d’une économie créatrice d’emploi, d’écotourisme. J’ai rêvé d’une vie meilleure pour nos aînés, nos enfants et nos petits enfants. Nous voulons écrire une nouvelle page sans nuisance industrielle ».
Source La Voix du Nord par Clément Martinet

04/08/2014

Construction : les mises en chantier poursuivent leur chute

Construction : les mises en chantier poursuivent leur chute Selon les statistiques du Ministère du Logement, publiées ce mardi, le recul du nombre de logements neufs mis en chantier se poursuit en juin, avec une baisse de 19,3 % par rapport au deuxième trimestre 2013. Sur l'ensemble du territoire français, seulement 69 500 logements ont été mis en chantier au cours de ce second trimestre.
Rien ne semble pouvoir arrêter la baisse continue du nombre de logements mis en chantier en 2014. Les dernières données du Ministère du Logement publiée ce mardi confirme la tendance. Au cours du deuxième trimestre 2014, 69 500 logements ont été mis en chantier sur l'ensemble du territoire français, soit une baisse de 19,3 % par rapport au deuxième trimestre 2013.
Tous les secteurs de la construction sont orientés à la baisse, à l'exception des logements en résidence qui font un bond spectaculaire pour la période (+ 20,9 %), à 6 193 unités. Pour le reste, les mises en chantier de logements individuels sont en repli de 29,4 %.
La baisse des logements individuels purs (- 31,2 %) est plus prononcée que celle des logements individuels groupés (- 24,2 %). Les mises en chantier de logements collectifs diminuent de 13,7 %. Sur les douze derniers mois, de juillet 2013 à juin 2014, le nombre de logements mis en chantier s'élève à 305 700 unités, soit une baisse de 10,7 % par rapport aux douze mois précédents.
Un moindre repli des permis de construire
Et rien ne permet d'entrevoir un mieux pour les trimestres à venir. Au deuxième trimestre 2014, le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs baisse de 0,5 % par rapport au premier trimestre 2014, pour s'établir à 88 900 logements autorisés. Par rapport à l'année dernière, la diminution représente 12,5 %.
Tous les secteurs de la construction sont orientés à la baisse. Les autorisations à construire des logements individuels baissent de 13,0 % (parmi ceux-ci, les individuels purs stagnent, les individuels groupés sont en repli de 34,1 %). Les autorisations à construire des logements collectifs et des logements en résidence diminuent respectivement de 10,5 % et 22,1 %.
Sur les douze derniers mois, de juillet 2013 à juin 2014, la construction de 387 700 logements a été autorisée, soit une baisse de 20,2 % par rapport aux douze mois précédents. Pour sa part, la construction neuve qui représente un peu plus de 87 % de l'offre de nou
veaux logements, diminue de 19,2 %.
La baisse est observée dans tous les secteurs du logement : - 28,5 % pour les logements individuels (parmi ces derniers, les logements individuels purs diminuent de 24,8 % et les logements individuels groupés sont en repli de 36,0 %), - 12,5 % pour les logements collectifs et - 14,5 % pour les logements en résidence.
Relance de la construction
Le gouvernement a annoncé une série de mesures pour relancer la construction le 25 juin dernier (prêt à taux zéro, cession du foncier public, simplification des normes etc.), dont certaines applicables dès septembre. D'autres viendront les compléter à la rentrée.
Ce qui est sûr, c'est que les effets de ces mesures ne seront pas visibles avant plusieurs mois. L'année 2014 ne sera donc probablement pas l'année de la réussite de l'objectif de 500 000 logements fixé par le gouvernement. En 2013, seulement 331 867 logements neufs ont été construits.

Source Batiweb

03/08/2014

Partenariat CERIC Technologies et TECAUMA : la qualité de service avant tout !

Fortes d’une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite, les sociétés CERIC Technologies et TECAUMA agissent en partenariat pour garantir la meilleure qualité de service à leurs clients.
Cette collaboration s’illustre particulièrement bien sur les projets de briqueteries clefs en main telles quelles sont régulièrement installées par CERIC Technologies notamment au Maghreb.
Située a 100 km au sud-est d’Annaba (Algérie),la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras dispose d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Cette briqueterie a été équipée, en 2013, d’un séchoir rapide bien adapté aux procédés de séchage et d’un four CASING garantissant une qualité de cuisson parfaite.
Cette unité dispose également d’une nouvelle génération de paquettiseur TECAUMA permettant de réaliser des paquets carrés cerclés horizontalement et verticalement avec des trous au centre pour le passage des fourches de chariot élévateur. La dimension de ces paquets permet d’optimiser les chargements sur les camions.

Source CERIC TECHNOLOGIES

02/08/2014

GROUPE SAMSE : CHIFFRE D’AFFAIRES DU PREMIER SEMESTRE 2014

L'activité du Groupe au premier semestre 2014 affiche une progression de 5,34%.
A périmètre comparable, l'augmentation est de 2,41%, et résulte d'une bonne présence commerciale des enseignes du Groupe ainsi que de conditions climatiques favorables sur le début de l'année 2014.
Le chiffre d'affaires de l'activité Négoce atteint 489,3 M€, enregistrant ainsi une croissance de 4,69%. A périmètre comparable (retraitement de l'impact des croissances externes du début du mois de février 2013 et de l'acquisition de la société CO-DI-PLAST le 2 avril 2014), l'activité Négoce affiche une hausse de 3,62%.
Le chiffre d'affaires de l'activité Bricolage s'établit à 107,3 M€, en augmentation de 8,42%.
Cette hausse s'explique par l'ouverture d'un nouveau magasin Entrepôt Du Bricolage à Aubenas (07) le 13 février 2014, et la prise de contrôle du sous-groupe DEDB (5 magasins créés en partenariat avec Mr Bricolage) le 14 mars 2014, antérieurement comptabilisé selon la méthode de la mise en équivalence.
Le Groupe maintient sa volonté de développer le maillage de son réseau. Ainsi, le 23 juin 2014, le Groupe a acquis huit agences de négoce de matériaux de construction situées sur la façade Atlantique (de Biscarrosse à Bayonne).
Le Groupe utilise la notion de "comparable" pour mesurer la croissance organique de ses activités. Cette notion consiste à retraiter le chiffre d'affaires des effets liés aux variations de périmètre significatives intervenues sur les années 2013 et 2014.
*: les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et IFRS 11. Seul le chiffre d'affaires Négoce est impacté, le montant retraité s'élevant à – 1 852 milliers d'euros.

Source Zonebourse

01/08/2014

Algérie:les sites d’implantation de 379 projets d’investissement dans la wilaya d'Ouargla localisés

Les sites d’implantation de 379 projets d’investissement ont été localisés, durant le premier semestre de 2014, à travers la wilaya d’Ouargla, a-t-on appris dimanche du directeur de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement de la wilaya.
Répartis sur la plupart des 21 communes que compte la wilaya, ces projets couvrent une superficie globale de 566 hectares et devront générer, une fois en service, quelque 29.000 emplois, a indiqué M.Abdelaziz Harrouz.
Cumulant un volume d’investissement de 156 milliards DA, ces projets sont proposés notamment dans les segments de l’Industrie et de la fabrication des matériaux de construction, l’industrie alimentaire, l’hydraulique et les services, et, à un degré moindre, dans ceux du tourisme, de la santé et du commerce, a-t-il ajouté.
Le secteur a examiné, depuis mars 2011, pas moins de 1.271 dossiers d’investissement, dont 68 ont été rejeté en raison de l’intention de leur promoteur de les implanter dans la zone de Hassi-Messaoud classée à risques majeurs, et 240 autres ont été ajournés pour motif d’absence de leur promoteurs aux sessions du comité d’assistance à la localisation et la promotion de l’investissement et de la régulation foncière (Calpiref).
Sur les 945 autres dossiers approuvés par le Calpiref d’Ouargla durant cette période, 658 projets ont été localisés sur une superficie globale de plus de 1.000 hectares et généré plus de 46.000 emplois, pour un investissement global de plus de 255 milliards DA, selon la même source.

Source Maghrebemergent

31/07/2014

D’hier à aujourd’hui, la tuilerie d’Honnechy: de la fabrication de tuiles à la galvanisation

La tuilerie, encore appelée pannerie, fut créée en 1925, sur une surface de près de 8 ha. Un terrain vendu l’année précédente à une société de Saint-Quentin, Seuret et Cie, par Marc Eugène Poirson, riche Parisien qui habitait le château d’Honnechy.
Ledit château est actuellement propriété de M. et Mme Lutun, il se trouve à droite lorsqu’on quitte la place d’Honnechy pour se rendre à Maurois. Le premier directeur de cette tuilerie, M. Bailly, habita en 1925 ce château.
La terre pour la fabrication des tuiles était extraite des champs voisins. Les tuiles fabriquées étaient creuses ; on en trouve encore sur certains toits du village. Elles étaient fabriquées selon le même procédé que la poterie, terre moulée puis cuite. Beaucoup de gens du village y travaillaient ainsi que des émigrés.
En 1936, un incendie a détruit la tuilerie qui fut remplacée par la galvanisation.
La galvanisation
La galvanisation connut son apogée dans les années 70. La France se lançant dans le nucléaire, il fallut installer des centaines de milliers de pylônes électriques qui, afin d’éviter l’érosion et la rouille, furent galvanisés à Honnechy.
La société embaucha jusqu’à 200 salariés avant de connaître un déclin dans les années 80, où elle fut restructurée et reprise par diverses sociétés. Spécialisée dans le traitement et le revêtement des métaux, la galvanisation du Cambrésis fait maintenant partie des 10 sites du groupe France galva, premier groupe français de galvanisation à chaud, qui exporte en Europe occidentale, Europe de l’Est et En Europe centrale. Elle peut traiter des pièces atteignant jusqu’à 24 mètres de long. La galvanisation à chaud est la réponse idéale dans le domaine de la lutte anti-corrosion de l’acier.
En 2013, 48 personnes étaient employées à Honnechy.
La cheminée, seul reste de la tuilerie, domine toujours le paysage à 60 mètres de hauteur. Classée depuis fin 2012, elle est entretenue régulièrement et reste un témoignage du passé.
La Voix du Nord

30/07/2014

Limoux : 130 000 tuiles fabriquées journellement par Monier

Dans un contexte économique difficile, la tuilerie limouxine Monier tire son épingle du jeu.
L'unité de production de l'entreprise Monier fait partie du groupe Allemand Braas-Monier leader mondial de fabrication de toiture.
World Class Award
Dernièrement, Peryn Dinondt, le PDG hollandais du groupe qui compte 131 usines, est venu remettre au directeur de l'usine locale ainsi que tout son personnel, le trophée 'World Class Award '. Cette distinction récompense le site de Limoux pour sa compétitivité, la rapidité et la qualité du produit fabriqué. Répondant avec excellence à tous ces critères l'entreprise Monier fait figure de leader en la matière.
Un travail d'équipe
Le directeur, Stéphane Dautria explique "nous produisons journellement plus 130 000 tuiles de qualité internationalement reconnue, pour se faire, nous devons nous appuyer sur une technologie de pointe mais aussi et surtout sur une équipe soudée de plus de 90 employés". Le bâtiment va mal, c'est une évidence, mais dans ce contexte difficile la tuile Limouxine fait figure de proue.
Les membres allemands du groupe Brass Monier ont accompagné Peyrn Dimondt afin de saluer la performance de l'entreprise. Des parts de marché ont été récemment conquises grâce à la qualité des tuiles limouxines. Dans une période économique plus que délicate, l'usine de la route de Saint-Polycarpe a su prendre un virage salvateur il y a quelques années mais elle reste bien isolée dans un univers économique local en souffrance.

Source L'Indépendant

29/07/2014

Matériaux de construction: conjoncture mitigée en juin

Après un mois de mai particulièrement morose, les ventes de granulats ont enregistré un rebond assez sensible en juin. Du côté du béton prêt à l’emploi, la production a accusé un léger repli. Plus globalement, le marché des matériaux de construction reflètent le manque de visibilité du secteur.

Après un mois de mai particulièrement morose, les ventes de granulats ont enregistré un rebond assez sensible en juin, les livraisons affichant une hausse de + 9,4 % par rapport au mois précédent et de + 2,2 % comparé au mois de juin 2013 (données cvs-cjo). Pour autant, le deuxième trimestre affiche un repli de 3,6 % par rapport aux trois premiers mois de l’année, qui avaient été assez dynamiques, et s’inscrit sur une tendance plus faible de -1,2 % par rapport à la même période de 2013. Au total, sur les six premiers mois de 2014, l’activité des granulats enregistrerait une progression de 3 % sur un an, une variation haussière sans doute appelée à se minorer au cours du second semestre.
Du côté du BPE, la production a accusé un léger repli en juin (- 0,9 %) par rapport à un mois de mai stable. En revanche, cette baisse est plus marquée comparée au mois de juin 2013 (- 6,2 %). Au deuxième trimestre, le mouvement de freinage est donc assez sensible, les livraisons reculant de 4,5 % par rapport au premier trimestre et de – 5,1 % comparées à celles de la même période un an plus tôt. En cumul sur les six premiers mois de l’année, l’activité du BPE est en stagnation par rapport à 2013, gommant ainsi le bénéfice du rebond enregistré en début d’année. Ce constat vaut aussi pour l’ensemble des matériaux. Notre indicateur matériaux est en effet revenu sur une tendance provisoire proche de + 1 % à la fin du premier semestre 2014 contre + 7 % au premier trimestre.
Des mesures pour le logement attendues dès la rentrée
Les derniers indicateurs conjoncturels disponibles corroborent ce diagnostic. L’enquête menée par l’INSEE en juin chez les professionnels du bâtiment traduisait une certaine dégradation du climat des affaires, ce dernier atteignant même son plus bas niveau depuis mi-2009. L’activité passée se serait tassée, notamment dans le segment de l’entretien-amélioration et du logement, et les perspectives pour les mois à venir ne sont guère optimistes même si le segment du nonrésidentiel apparaît un peu moins affecté. Bien que marquant une légère inflexion, la tendance baissière des mises en chantier et des autorisations de logements se confirme. À fin mai, et sur les trois derniers mois connus, les constructions résidentielles étaient encore en recul de 2,2 % par rapport au trimestre précédent, ce qui porte la baisse en cumul sur douze mois à – 8,5 % (312 066 unités mises en chantier contre 341 198 un an plus tôt). C’est 110 000 logements construits en moins par rapport à l’année 2011 !
Quant aux permis, leur niveau reste figé à bas niveau. Sur le dernier trimestre connu (février-mai), ils affichaient une baisse de 16 % par rapport à la même période de 2013. En cumul sur douze mois, on dénombrait 389 444 autorisations, soit un recul de 20,7 % sur un an et un niveau proche de ses plus bas de 2010. Face à un tel constat, en complet décalage avec les objectifs initiaux du gouvernement de construire un demi-million de logements par an, la ministre du logement a engagé un plan de relance pour la rentrée axé sur quatre priorités. La première consiste à favoriser l’accès à la propriété des ménages par un prolongement et un recentrage du PTZ dès octobre 2014. Si seulement 44 000 prêts de ce type ont été distribués en 2013, la réforme devrait permettre à 80 000 ménages d’en bénéficier en 2015. Le deuxième axe consiste à alléger les normes pour faire baisser les coûts de la construction. Ces dernières sont en effet responsables d’un tiers de la dérive des prix des logements constatée sur la période 1997-2012 (+ 103 % pour les appartements neufs). Le troisième axe porte sur la relance de l’investissement locatif (objectif de 60 000 logements intermédiaires par an) et le soutien du logement social par une mobilisation des acteurs et une modification du dispositif incitatif “Duflot”. Enfin, la dernière priorité du plan sera de renforcer la mobilisation du foncier public, jusque-là trop timide, en levant notamment la garantie financière jusqu’ici demandée par les établissements publics fonciers aux collectivités pour les emprunts finançant leurs projets.
TP: décrochage en mai
Ce plan de relance est favorablement accueilli par les professionnels tant l’urgence est de mise. Avec une conjoncture en berne dans le bâtiment et une activité durablement au ralenti dans les travaux publics, les menaces qui pèsent sur l’emploi de l’ensemble de la filière construction sont grandes. En effet, du côté des travaux publics, la conjoncture s’est assombrie en mai. Dans un contexte de renouvellement des équipes municipales, les travaux réalisés ont baissé de 5,7 % (cvs-cjo) par rapport à mai 2013, tutoyant ainsi des bas niveaux historiques. Bien qu’en légère hausse par rapport à mai 2013 (+ 2,6 %), les prises de commandes stagnent en cumul sur les cinq premiers mois de l’année au regard de la même période de l’an passé, ce qui n’augure pas de rebond de l’activité à court et moyen terme.
Le manque de visibilité dans le financement des investissements de construction et d’entretien des infrastructures (dotations de l’Etat en baisse, chute des recettes attendues de la nouvelle écotaxe…) devrait continuer de peser sur les commandes et donc sur l’activité de tout le secteur.

Source Le Moniteur

28/07/2014

La brique confirme son implantation sur le segment du collectif

Un logement collectif sur cinq est aujourd'hui construit en brique, une proportion qui a doublé en 2010 et 2013.
La Fédération française des tuiles et briques (FFTB) a rendu publique une étude sur les parts de marché de la brique dans le logement. Réalisée par Bati Etudes, l’enquête met en avant la progression de ce matériau sur le segment de la maison individuelle: la PdM de la brique est passée de 36% en 2010 à 40,2% en 2013. La prise de parts de marché est encore plus nette sur le segment du collectif, passant de 9% en 2010 à 20,6% en 2013. Ces progressions en parts de marché n’empêchent pas un recul en termes de volume, du fait du recul généralisé du neuf: 1720 millions de tonnes de briques ont été utilisées en 2013, contre 1850 millions de tonnes en 2012 (-7%).
« Au total, en 2013, 1 logement sur 3 est en brique terre cuite, alors qu’en 2010, il y en avait seulement 1 sur 4, soit une progression de 30% », souligne la FFTB dans un communiqué de presse. « Grâce notamment à ses performances thermiques, la brique permet à l’ensemble des acteurs de répondre aux exigences croissantes en matière de construction », souligne Hervé Pétard, responsable du développement brique au sein de la fédération.

Source Le Moniteur