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17/07/2014

TERREAL - Les premiers enseignements d'un cas concret d'habitat social Bepos

Dans l’écoquartier des Vallons du Griffoul de Castelnaudary (Aude), deux maisons d'habitat social nouvelle génération sont implantées et testées. Labellisées Effinergie + et Bepos Effinergie 2013 depuis juin 2014, ces deux maisons seront étudiées pendant une période de 3 années en présence des locataires, afin de mieux comprendre les critères pour réussir l’habitat positif de demain. Terreal, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, a dévoilé les premiers résultats après 6 mois d'exploitation.
C'est une initiative en faveur du logement social de demain qui se déroule actuellement dans l’écoquartier de la ZAC des Vallons du Griffoul à Castelnaudary. L'industriel Terreal, fabricant de matériaux de construction en terre cuite, la Commune de Castelnaudary et le bailleur social Habitat Audois se sont associés pour construire deux maisons, un T3 et un T4, qui consomment moins d’énergie qu’elles n’en produisent : des maisons à énergie positive (Bepos).
Ce projet, baptisé HSP, pour Habitat Social Positif, souhaite faire la démonstration que la sobriété énergétique est compatible avec le choix de solutions constructives disponibles dès aujourd’hui et applicables dans le contexte économique maîtrisé du logement social. Ces maisons intègrent la ZAC des Vallons du Griffoul conçue sur le modèle d’un écoquartier. « C'est la plus belle expérience qu'il m’ait été donnée de vivre en tant que maire de Castelnaudary » confie Patrick Maugard, maire de Castelnaudary.
Dans la maison de type T3, l’eau chaude sanitaire est produite par un chauffe-eau thermodynamique couplé à un système Terreal innovant de récupération des calories circulant naturellement sous les tuiles, augmentant significativement le coefficient de performance du chauffe-eau. Appelé LaheRoof, ce système unique permet d’améliorer le rendement moyen des pompes à chaleur des ballons d’eau chaude thermodynamiques « en préchauffant l’air entrant dans la pompe à chaleur grâce à la récupération des calories de la lame d’air située sous les tuiles de terre cuite » précise Eric Weiland, Directeur Recherche & Développement de Terreal. Dans la maison de type T4, l’eau chaude sanitaire est produite par 4m² de panneaux solaires thermiques couplés à un ballon d’accumulation.
Système de récupération de calories Lahe-Roof de Terreal
Concernant la structure, la maison T3 est montée en maçonnerie de terre cuite de 20cm d'épaisseur collée à joints minces, de fermettes et de tuiles de terre cuite. D'une surface de 75,15 m² habitable, la maison est équipée d'un poêle à granulés, d'un sèche-serviettes électrique, d'un ECS thermodynamique (COP 3,07) couplé au système Lahe-Roof Terreal et d'une VMC hygro B simple flux. Des cloisons en terre crue de 400mm de longueur x 250mm de hauteur x 50 d’épaisseur séparent les pièces à l'étage.
Le mode constructif de la maison T4 est lui plus inhabituel puisqu'elle est montée en briques monolithes isolées (BMI) de hauteur d’étage (2.60 m ou 2.80 m). « Les murs à inertie lourde de la brique monolithe isolé amènent une régulation thermique naturelle et optimisent l'étanchéité grâce au système d’emboîtement » certifie Eric Weiland. La BMI est une brique monolithe isolée de 30 cm d’épaisseur. Elle est asymétrique de manière à concentrer l’essentiel de sa masse coté intérieur de la maison, conférant à celle-ci une bonne inertie donc un meilleur confort d’été. Des brises-soleil et pergolas assurent les protections solaires pour le confort d’été.

« La mise en œuvre des systèmes constructifs est la clé de la performance finale des maisons. Le soin qui est apporté au traitement des points singuliers est primordial notamment vis-à-vis de la performance d’étanchéité à l’air des maisons » rapporte le constructeur Les Provinciales. Au cours de la phase de construction, un stage de 6 mois d’un étudiant en sociologie a déjà permis de dresser une cartographie des acteurs de la construction et de la manière dont les informations s’échangent entre les corps de métier, en particulier les informations indispensables à garantir la performance finale du bâti. L'habitant au coeur du projet
Pour comprendre la part de consommation liée aux usages électroménagers, les habitants ont été placés au coeur du projet. Les résultats révèlent qu'après 6 mois d'occupation, un hiver et un printemps, les deux maisons sont réellement à énergie positive pour tous les usages, y compris pour les usages électrodomestiques. La consommation d’eau chaude sanitaire est conforme aux attentes, puisque la facture énergétique relevée est comprise entre 3 et 6 €/mois.
En hiver, les habitants ont choisi un confort à 22°C, un peu plus élevé que celui de la RT2012 à 19°C. Les températures sont homogènes dans tout le logement grâce à l’inertie du bâti et la facture de chauffage (bois inclus) est restée inférieure à 2 €/jour. Le confort d’été a été éprouvé avec un épisode de forte chaleur mi juin, démontrant l’efficacité de l’inertie du bâti et l’efficacité des protections solaires, dans l’amortissement et le déphasage des pics de chaleur.
Pour améliorer encore les résultats « les premières actions d’accompagnement des habitants s’orientent vers une meilleure maîtrise du logement sans sacrifier au confort d’été et au confort d’hiver » comme mieux gérer la ventilation nocturne pour bénéficier de la fraîcheur en été ou améliorer la régulation du poêle à bois pour éviter les variations de température dans le séjour. L'opération est pour le moment un succès assure le bailleur social Habitat Audois, puisqu'aux performances énergétiques s'ajoute un coût maitrisé : hors coût du foncier et de la production d’énergie photovoltaïque, le coût affiché est de 1170 €/m² pour le T3 et de 1330 €/m² pour le T4.
Ce projet expérimental ambitieux est un « projet pionnier de la future réglementation thermique RT 2020 qui fixera des règles de confort et de performance pour des habitations neuves à énergie positive » assure Térreal. Ainsi, ce qui sera appris et compris du Projet HSP fera l’objet d’une reproduction dans d’autres opérations et éventuellement sur d’autres territoires pour les fondateurs du projet.
Fiche technique

  • Lieu : Castelnaudary (Aude)
  • Bailleur social : Habitat Audois
  • Constructeur : Les Provinciales
  • Architecte : Alvaro-Escourrou Architectes Associés de Carcassonne
  • Bureau d’Etudes : Cité-Vergé de Carcassonne
  • Bureau de contrôle Socotec de Carcassonne
  • Zone de la RT : H3
  • Altitude : 70 m
  • Délai de réalisation du chantier : 2 avril - 29 novembre 2013

Fiche technique maison T3

  • Surface totale hors œuvre : 89,70 m²
  • Surface habitable totale : 75,15 m²
  • Mode constructif : maçonnerie de terre cuite de 20 collée à joints minces, fermettes, tuiles de terre cuite
  • Produits d’enveloppe : Calibric TH Evolution TERREAL + accessoires monolithes TERREAL + tuiles et accessoires DCL TERREAL coloris Vieux Midi et Châteauneuf, Ecrans de sous toiture Esterre 60 HPV plus TERREAL, Sorties de toit et conduits Lahe-Safe de TERREAL.
  • Equipements techniques : Poêle à granulés + sèche-serviettes électrique + ECS thermodynamique (COP 3,07) couplé au système Lahe-Roof TERREAL + VMC hygro B simple flux
  • Performances énergétiques hors PV : TH BCE 2012
  • Production des panneaux solaires PV : 123,1 kWh/m²/an

Fiche technique maison T4

  • Surface totale hors œuvre : 99,89 m²
  • Surface habitable totale : 85,88 m²
  • Mode constructif : maçonnerie en briques de hauteur d’étage en terre cuite TERREAL, fermettes, tuiles de terre cuite TERREA
  • L Produits d’enveloppe : BMI 30 TERREAL + accessoires + tuiles et accessoires DCL TERREAL coloris Vieux Midi et Châteauneuf, Ecrans de sous toiture Esterre 60 HPV plus TERREAL, Sorties de toit et conduits Lahe-Safe de TERREAL
  • Equipements techniques : Poêle à granulés + sèche-serviette électrique + ECS solaire individuelle Solterre TH2 de Terreal 4 m² à appoint électrique + VMC hygro B simple flux
  • Performances énergétiques hors PV : TH BCE 2012
  • Production des panneaux solaires PV : 129 kWh/m²/an

Source Batiweb  par Bruno Poulard

Autorité de la concurrence : bilan 2013 flatteur pour le BTP

Un cartel sanctionné, une décision innovante en matière de contrôle des concentrations, le secteur du BTP se fait de plus en plus discret dans l’activité de l’Autorité de la concurrence. Celle-ci présentait son rapport annuel à la presse ce 10 juillet.
« L’Autorité de la concurrence est, de loin, la plus active parmi les autorités nationales membres du Réseau européen de concurrence ! » Bruno Lasserre, son président, s’est félicité lors de la présentation du rapport annuel 2013, du rythme soutenu suivi par ses membres, qui a permis, cette année, encore de réduire le stock d’affaires en instance. Un enthousiasme teinté cependant d’inquiétude, dans la mesure où « les moyens de l’Autorité sont objectivement faibles, alors que ses missions sont de plus en plus lourdes et exigeantes », a expliqué le président. Le gendarme de la concurrence ne disposait en effet que d’un budget de 20,6 millions d’euros et de 181 équivalents temps plein pour 2013, les autres autorités administratives indépendantes (AAI) compétentes en matière économique jouissant en moyenne d’un budget de 74,6 millions d’euros pour 420 agents.
Un contrôle des concentrations pragmatiques
L’Autorité a rendu 261 décisions et avis en 2013, dont la majeure part (201) concernait le contrôle des concentrations, dont elle est chargée depuis 2009. « L’activité de fusion-acquisition redémarre, a souligné Bruno Lasserre. Nous avons déjà rendu 96 décisions en 2014. Et, contrairement aux clichés parfois véhiculés, nous ne bloquons pas les opérations ! » Dans 96 % des cas en effet, l’Autorité donne un feu vert inconditionnel. Et dans la moitié des affaires cela prend la forme d’une décision simplifiée rendue en moyenne en quinze jours. « Dans seulement 4 % des cas, nous autorisons la concentration sous conditions ». Ce fut le cas dans le dossier « Bouyer-Leroux / Imerys TC », très intéressante selon le président en ce qu’elle montre que « les traditions sont vivaces, les matériaux de construction utilisés d’une région à l’autre ne sont pas les mêmes . Nous en avons tenu compte et enjoint un remède innovant. La cession de sites n’aurait pas été la voie la plus appropriée ; nous avons préféré demander à l’opérateur de prendre un engagement de fourniture de gros (25 000 tonnes par an de briques de mur) au prix de revient pour prévenir un risque de hausse de prix sur le marché aquitain ».
En matière de contrôle des concentrations toujours, Bruno Lasserre a indiqué que la Commission européenne renvoyait de plus en plus de dossiers à l’autorité française pour qu’elle les traite directement. En cours de négociation avec Bruxelles notamment, l’opération de rachat de Mr. Bricolage par Kingfisher (propriétaire de Castorama et de Brico Dépôt) « qui pourrait bien être finalement examiné par l’Autorité de la concurrence ».
Le retour des abus de position dominante
S’agissant de l’activité antitrust, les tendances sont stables. Dix sanctions ont été prononcées en 2013 pour un montant total de 160,5 millions d’euros, dont l’une seulement concernait le secteur de la construction (affaire dite des « Miradors de Perpignan », 965 000 euros d’amendes, lire notre article ici). Aujourd’hui les secteurs les plus visés par des décisions ou des enquêtes en cours sont ceux de la santé, des produits de grande consommation, du e-commerce ou encore des télécoms et medias. « Depuis 18 mois, a noté le président de l’Autorité, nous observons en outre le retour des affaires d’abus de position dominante. Nous attachons beaucoup d’importance à lutter contre ces abus, notamment dans le domaine des transports et de l’énergie ».
Source LE MONITEUR.FR par Sophie d’Auzon

16/07/2014

Wienerberger grimpe au capital de Tondach Gleinstätten

Wienerberger vient d'acquérir 32 % des parts du capital de Tondach Gleinstätten, entreprise autrichienne des tuiles en terre cuite en Europe centrale et orientale. Il atteint ainsi 82 % du capital de cette société.

"Cette acquisition constitue la conséquence logique et une nouvelle étape dans notre transformation en un fournisseur global de solutions de matériaux de construction orientées application. Avec l’acquisition de Tondach, non seulement nous élargissons notre offre sur le marché est-européen de la toiture, mais nous franchissons aussi une nouvelle étape de développement de création de valeur qui ouvrira des perspectives de croissance supérieure à la moyenne sur le moyen et le long terme", c'est en ces termes qu'Heimo Scheuch, CEO du Groupe Wienerberger, parle de la montée de son groupe au capital de Tondach Gleinstätten, acteur du marché de la tuile en Europe de l’Est.
En effet, en acquérant 32 % de parts au capital de Tondach Gleinstätten, Winerberger dispose désormais 82 % de cette société (les 18 % restants étant détenus par des banques).
A noter que le groupe Wienerberger affiche une présence dans 30 pays, 214 sites industriels avec plus de 13.800 collaborateurs.

Source Batiactu

Flines-lez-Râches: plus contemporaine ou plus technique,la brique se réinvente chez Terca

La brique, dans la région, on connaît plutôt bien. La traditionnelle en tout cas, rectangulaire et bien rouge. Mais à la briqueterie Terca, à Flines, on sait depuis belle lurette que rien ne ressemble moins à une brique qu’une autre brique. La marque en propose donc une très large gamme, appelée à encore s’élargir, après de très gros investissements.
De toutes les tailles, formes, et couleurs, environ 40 000 tonnes de briques sortent chaque année des fours de la briqueterie Terca, à Flines. Et plus encore devraient bientôt y être produites, puisque le groupe Wienerberger, propriétaire du site depuis 2007, s’apprête à y investir environ 1,5 million d’euros. De quoi agrandir l’usine, et préparer le lancement de nouveaux produits. D’ici peu, le site devrait donc être en capacité de produire de A à Z l’ensemble du catalogue existant – actuellement, les finitions de certains types de briques doivent être réalisées ailleurs, faute de place. En parallèle, les effectifs de l’usine, qui emploie 53 personnes, seront augmentés : entre six et huit embauches sont annoncées pour encadrer les nouvelles lignes.
L’effort est donc conséquent, à la hauteur des enjeux : avec la crise, les constructions neuves sont en baisse constante depuis 2008, avec environ 280 000 logements neufs par an, contre 420 000 avant la crise. Et pour contrebalancer cette baisse, le maître mot, c’est l’innovation. « Il faut donner envie aux architectes, qui ont tendance à délaisser l’aspect traditionnel de la brique. Ils trouvent que ça fait vieux », explique Jean-Marc Claudel, le directeur marketing de Wienerberger en France.
Pour séduire les architectes, donc, la firme entend diversifier encore davantage son catalogue, avec deux nouvelles couleurs « tendance » pour les briques apparentes, un élégant gris perle et un blanc « qui marche très bien en Belgique ». Surtout, le briquetier veut coller à leurs inspirations. La grande fierté de Wienerberger, c’est l’invention de la pose à joint vif, un procédé qui rend les joints entre les briques quasiment invisibles, Une façon, là encore, de rompre avec l’aspect traditionnel des murs en briques. Le fabriquant est également en train de développer des briques plus longues, « à la demande d’architectes qui voulaient donner un aspect plus étiré à leurs façades. »
Mais l’innovation n’est pas seulement esthétique, elle est également technique : la société a ainsi amélioré les performances thermiques de sa gamme de briques de construction, pour qu’elles correspondent aux toutes dernières normes en matière d’isolation et d’économie d’énergie. Comme quoi même dans nos contrées, la brique peut encore surprendre !
Un procédé très précis
À partir de la quinzaine de sortes d’argiles extraites sur place, la briqueterie de Flines produit des briques de toutes les couleurs. C’est la température de cuisson qui détermine la couleur finale, quand l’ajout de mâchefer ou de sable, par exemple, permet d’obtenir des effets flammés ou mouchetés. Les briques sont donc teintées dans la masse, sans ajout de produits chimiques ou de colorant - sauf pour les teintes très foncées, qui nécessitent l’ajout d’un pigment noir. En début de chaîne, les terres sont dosées en fonction du type de brique. Elles sont ensuite malaxées avec les adjuvants, puis l’ensemble broyé et laminé très finement, sur une épaisseur d’un millimètre. Cette pâte est ensuite moulée en un long rectangle, qui est coupé en tranches régulières - les futures briques. Installées sur des claies, les briques sont placées dans d’immenses séchoirs, qui peuvent en accueillir jusqu’à 50 000. Elles y resteront, selon le type, entre 72 et 96 heures. Le temps d’évacuer les 20 % d’eau que contient l’argile crue. Encore quelques manipulations, de sablage notamment pour certains modèles, et les briques sont acheminées vers le four-tunnel. Long de 126 mètres sur une hauteur de 3,20 mètres, il accueille 45 wagons. Toutes les heures et demie, un wagon sort du tunnel, tandis qu’un autre y rentre. La cuisson dure ainsi entre 60 et 72h, à des températures variables : ainsi pour un coloris rouge, l’argile cuit à 985°, contre 1105 pour le jaune. Refroidies, les briques sont ensuite contrôlées avant d’être empaquetées.
Source La Voix du Nord PAR JEANNE MAGNIEN

15/07/2014

La brique terre cuite gagne des parts de marché

Alors que le marché des logements neufs s’effondre, une étude révèle que la brique terre cuite tire son épingle du jeu en maison individuelle mais surtout en résidence collective.
A peine un an après l’application de la RT2012, et dans un contexte national de baisse générale d’activité de la construction, l’étude menée par Bati Etudes pour la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) confirme que la brique terre cuite poursuit sa progression en parts de marchés :

En maison individuelle : la brique terre cuite passe de 36% de parts de marché en 2010 à plus de 40% en 2013 (40,2% exactement) En logement collectif : la brique terre cuite passe de moins de 9% de parts de marché en 2010 (8,6%) à plus de 20% en 2013 (20,6%).
Au total, en 2013, un logement sur 3 est en brique terre cuite, alors qu’en 2010, il y en avait seulement 1 sur 4, soit une progression de 30%. Toutefois, en volume, la brique accuse le coup de la récession de logements construits en France : 1,720 million de tonnes de briques de mur ont été utilisées en 2013 contre 1,850 million de tonnes de briques de mur utilisées en 2012.
« Cette étude nous confirme que la brique terre cuite devient un acteur majeur de la construction, commente Hervé Pétard, responsable du développement brique au sein de la FFTB.
Si les volumes diminuent mécaniquement du fait de la baisse de l’activité de construction, les parts de marché, elles, augmentent, et de manière particulièrement significative dans le collectif. Grâce notamment à ses performances thermiques, elle permet à l’ensemble des acteurs de répondre aux exigences croissantes en matière de construction ».
A propos de la FFTB
La Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) est l’organisation professionnelle qui regroupe depuis près de 70 ans les fabricants de tuiles, de briques et autres produits de terre cuite (grands groupes industriels, entreprises nationales et régionales). Elle représente aujourd’hui 90 sociétés, 140 usines et plus de 5000 salariés.
Source : batirama.com

Tuilerie Imerys Blajan: Le soutien d'«Ici c'est notre Terre»

L'association «Ici c'est notre terre» a été créée le 13 mars 2013. Ses missions : réunir les amis des tuiles et des briques, maintenir l'activité des tuileries et briqueteries dans les territoires, organiser des manifestations de soutien pour la vie dans ces territoires et la défense des droits des salariés de ces entreprises. L'association s'est réunie dans la salle de la mairie de Blajan, le samedi 5 juillet à 10 heures.
Toutes les personnes qui soutiennent l'association, et qui désirent adhérer, ou qui veulent mieux la connaître sont les bienvenues.
Source La Dépêche du Midi

14/07/2014

TERREAL - La tuile de Bavent cherche de nouveaux marchés

Les élus emmenés par le président du conseil général, Jean-Léonce Dupont ont visité l'entreprise.Patrick Destang, directeur des opérations France (à gauche) et Jean-Luc Trégnier, directeur du site de Bavent et des Mureaux.
Avec près de 50 % de maisons neuves construites en moins, les tuiles ont connu une forte chute de leur production. Aujourd'hui, l'argile veut faire entendre ses qualités énergétiques.
« Il faut entre cinq et dix ans quand un gisement d'argile est repéré et son exploitation. » Terreal est le premier producteur de tuiles au monde, et Bavent et le seul site en Basse-Normandie de fabrication. « Quand vous voyez les ardoises sur des toits, elles ne viennent pas d'ici, mais de Chine, d'Espagne ou encore du Canada. Aucune ardoise n'est fabriquée en France », insiste Patrick Destang, directeur des opérations France du groupe Terreal, venu à la rencontre des élus du Calvados à la faveur d'une porte ouverte du site de Bavent, organisée ce week-end dans le cadre du festiv'Argile de la commune.
Un marché récessif
« Entre 2007 et 2013, la construction des maisons neuves a chuté de 30 % et elles sont en général plus petites. Ce sont entre 40 et 50 % de notre chiffre d'affaires que nous avons perdu. » Le site de Bavent pour autant, a conservé à quatre personnes près, sa centaine de salariés. « Ils ont un savoir-faire irremplaçable. »
« Nous avons une capacité de production de 70 000 tuiles par jour. Nous en produisons actuellement 45 000 », confirme Jean-Luc Treignier, le directeur commun des sites de Bavent et Mureaux (Yvelines). Pour enrayer cette chute vertigineuse, l'entreprise innove. Un exemple, elle a créé une tuile « vieillie » pour répondre aux besoins de rénovation des immeubles anciens.
La tuile inconnue
C'est aussi vers l'export que le travail se fait car « la tuile est bien représentée en Normandie, mais 80 % des pays dans le monde ne la connaissent pas ». La production vers la Grande Bretagne est de plus en plus forte. « Nous exportons partout, en Chine, au Japon, en Russie, en Arabie Saoudite. » Pour conquérir ses nouveaux marchés, la fabrication de la tuile mécanique, plus accessible en terme de coûts pour le consommateur, sera développée. « Cela nécessite des investissements. » 600 000 € sont prévus en septembre prochain à Bavent. « Preuve que nous croyons à l'avenir et que nous souhaitons sortir de la crise, mais il faut nous aider. » Sous entendu en achetant Bavent martèle Patrick Destang. Les salariés ont accepté également de nouvelles contraintes horaires de travail, l'usine tourne « 16 heures par jour, sept jours sur sept ».
Produit haut de gamme, la tuile « aux qualités acoustiques et thermiques incomparables » répond aux exigences futures des normes estampillées développement durable. Et aujourd'hui, l'argile n'est plus seulement affaire de toit... mais aussi de murs, de façades. Terreal propose des solutions clés en main en matière de « sarking », isolation par l'extérieur des toits « qui répondront parfaitement aux normes exigées en 2020. Nous voulons prendre ce rebond », s'enthousiasme Jean-Luc Trégnier et revenir au temps où pour obtenir des tuiles, le client était sur liste d'attente...
Pas de souci pour le gisement, l'usine a, devant elle, au moins 25 ans d'exploitation possible.
Source Ouest France par Corinne PRINTEMPS

13/07/2014

Briqueteries de grande capacité : La briqueterie Branis, un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite

Depuis début mars la briqueterie Branis à Biskra livrée par CERIC Technologies a atteint son nominal en moins de 3 mois. Au-delà d’être probablement la plus productive d’Algérie, elle est sans aucun doute celle qui a fait l’objet de la plus grande audace technologique. CERIC Technologies et la famille Hoggui ont conjointement choisi de se lancer dans l’innovation.
Ainsi, Branis inaugure le nouveau séchoir rapide CERIC APR (à pas réduits) : pour une longueur hors tout de 111 m seulement et une largeur de claies de 6,5 m, il dispose de 78 balancelles totalisant pas moins de 468 claies. Ce nouveau séchoir grande capacité offre les avantages d’un encombrement réduit, d’une grande fiabilité du fait de sa simplicité de conception et de fonctionnement, ainsi qu’un séchage optimisé, les systèmes de ventilations et d’apports énergétiques ayant été redésignés. Avec ses 44 928 produits de capacité, le temps de séchage reste à 3 heures par produit, la qualité des produits est excellente. Une performance qui est le fruit des investissements de CERIC en recherche et développement : pas moins de 3% du chiffre d’affaire annuel.
La briqueterie Branis est équipée du nouveau groupe d’étirage Demeter 730. Entièrement repensé, ce nouveau groupe d’étirage PELERIN® est une nouvelle machine à part entière. La nouvelle conception concerne les variateurs de vitesses, les réducteurs, les arbres et hélices, les ensembles tournants, les grilles et la position de la chambre à vide. Tout a été mis en œuvre pour atteindre une capacité de plus de 80 t/h. Une filière de huit sorties en briques de 10x20x30 permet d’atteindre dans l’usine de Branis plus de 14 000 briques /heure à la cadence nominale.
La briqueterie Branis est l’usine de tous les superlatifs avec une fosse à terres d’une capacité de 9 000 m3, un excavateur translatant sur deux poutres de 17 m de portée manutentionnant plus de 100 t/h d’argile, un four de 164 m de long pour 8,2 m de largeur intérieure canal, deux lignes d’empilage, trois lignes de paquettisation…
CERIC Technologies réussi dans l’innovation tout en s’engageant contractuellement sur les performances. C’est cet engagement dans l’esprit « CERIC » toujours orienté exploitant qui a permis cette réalisation hors normes. CERIC Technologies, comme à son habitude depuis plus de 50 ans, montre qu’elle reste la locomotive technologique de la profession.
Branis, marquera un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite.

Source CERIC

12/07/2014

A la briqueterie de la Grève-sur-Mignon, on parle éco-habitat

'Atelier chantier d'insertion et Organisme de formation (ACI OF) de la briqueterie de la Grève-sur-Mignon sensibilise et forme le public intéressé par les techniques de l'éco-habitat.
Cette association, qui salarie 41 personnes (5 permanents et 36 salariés apprenants), propose 4 pôles d'activités et a été labellisée Écocentre du Marais poitevin. Les dernières nées de l'association sont les activités de maraîchage et de « pale igloo » (petite habitation en bois), qui s'effectuent à Marans. « C'est un lieu de ressources et d'accompagnement des auto-constructeurs et un espace à vocation pédagogique et de formation professionnelle. Aujourd'hui, nous recevons des collégiens qui viennent découvrir quatre ateliers », raconte Henri Patois, le directeur.
Théorie et pratique
Des élèves actifs : pour la 1re fois, l'ACI OF a accueilli 40 collégiens de Notre-Dame de Niort. « Nous proposons des activités au plus près de la réalité, en utilisant des outils et des matériaux de professionnels. Les élèves ont mis la main à la pâte en réalisant un mur en paille, des enduits en terre, en utilisant des stucs (enduits qui imitent le marbre) et des badigeons. Ces ateliers sont adaptés à tous les élèves », affirme Henri Patois. Une journée qui a marqué sans aucun doute leur vie de collégien et peut-être leur avenir professionnel.
Cette journée est le prolongement d'un travail réalisé sur l'éco-habitat avec les professeurs de SVT (Sciences de la vie et de la Terre) et de technologie du collège. « C'est un projet pluridisciplinaire qui mêle théorie et pratique. Pendant l'année, les élèves ont été initiés à l'éco-habitat et ont relevé un défi : construire une maquette de maison la plus écologique et la plus économique en matière d'énergie. Cette journée réussie donne un regard très positif sur ces métiers », affirment les professeurs.
Source Sud Ouest par Catherine Letellier

11/07/2014

MAROC/ Matériaux de construction : les prix augmentent malgré la baisse de la demande

2 DH supplémentaires pour le sac de ciment de 50 kg, 1 000 DH de plus pour un chargement de sable, jusqu’à 4 DH la brique contre 2,50 DH en moyenne en 2012... . Les hausses sont le fait des distributeurs mais elles sont également alimentées par des augmentations pratiquées par les producteurs. Nouvelles taxes, renchérissement des combustibles..., plusieurs facteurs expliquent la tendance.
Matériaux de construction
Les prix des matériaux de construction connaissent un sursaut en 2014. C’est ce qu’il est possible de constater auprès des distributeurs de détail entre Casablanca et Rabat. Les augmentations les plus frappantes sont celles du ciment et du sable. Pour le premier produit, le sac de 50 kg se négocie actuellement à Casablanca jusqu’à 67 DH. Et il suffit de s’éloigner de quelques dizaines de kilomètres de la métropole pour voir les tarifs monter jusqu’à 73 DH. En comparaison avec l’année 2013, l’addition s’est alourdie en moyenne de 2 DH/sac ; 3 DH si l’on remonte à 2012. Pour mesurer l’impact de ces augmentations, une villa de 300 m2 par exemple, qui nécessite 40 tonnes de ciments, engloutirait actuellement près de 54000 DH de ce produit alors qu’elle n’en consommait que 51000 DH en 2012. La hausse du coût est plus marquée encore s’agissant du sable. Le prix d’un chargement de sable de carrière totalisant près de 18 tonnes est actuellement compris entre 4 500 et 5 500 DH, selon les professionnels. En 2013 et 2012, le prix pratiqué allait plutôt de 3 500 à 4 500 DH. Dans la lignée de l’augmentation du sable et du ciment, les produits en béton préfabriqué, notamment les hourdis et les poutrelles, ont enregistré des augmentations successives en 2012 et 2013, atteignant 6 DH l’unité pour les premiers et 100 DH pour les seconds. Idem pour les briques qui peuvent aller actuellement jusqu’à 4 DH alors que leur tarif ne dépassait pas en moyenne 2,50 DH en 2012, selon les relevés effectués auprès des distributeurs. A son tour, le rond à béton, dont le prix était compris entre 7 500 et 8 500 DH la tonne début 2013, est facturé en moyenne à présent à 8 800 DH. Et il n’y a pas que les produits destinés aux gros œuvres qui ont connu des hausses. Une majorité de matériaux de finition et relevant des lots techniques (plomberie et électricité) ont vu leur tarif monter en 2014 en comparaison avec les deux dernières années. C’est le cas de la peinture dont les prix démarrent à 300 DH le kilo pour les gammes vinyliques et tournent autour de 950 DH pour les variétés mattes.
Les ventes de ciment sont en baisse depuis 2012
A citer également le plâtre commercialisé au prix de 45 DH le sac de 50 kg. Vient ensuite le marbre dont les variétés locales vont de 250 à 400 DH/m2, tandis que le produit d’import est commercialisé entre 500 et 1 500 DH/m2 ou encore le carrelage commercialisé jusqu’à 100 DH/m2 pour les produits nationaux et dix fois plus quand il s’agit de produits importés.
Spontanément, l’on attribue ces augmentations à la politique de tarification des détaillants qui suit en grande partie la seule loi de l’offre et de la demande. Il peut en effet en résulter, selon les circonstances, un renchérissement notable des prix des matériaux de construction de la sortie usine au client final, quoique la concurrence entre les distributeurs concourt à réguler le marché dans une certaine mesure. A titre d’exemple, dans le cas du ciment les marges des grossistes représentent 10 à 15% du prix de vente sortie usine, ce à quoi s’ajoutent 10 à 15% de marge qu’appliquent les détaillants, selon les spécialistes du secteur. Mais d’après les témoignages concordants des détaillants, les industriels y sont également pour quelque chose. Cela a de quoi étonner, sachant que ces opérateurs se plaignent depuis des mois d’un ralentissement de la demande et de la concurrence agressive des produits d’importation (notamment sur les carreaux en céramique et le rond à béton), des facteurs qui en théorie limitent les possibilités de hausse de prix. Effectivement, les ventes de ciment sont en baisse de près de 4,5% sur les 5 premiers mois de 2014 en comparaison avec la même période de 2013, cette dernière année s’étant elle-même soldée par un recul des ventes de 6,3%. Celles-ci étant fortement corrélées à l’écoulement de la majorité des matériaux de construction, ce n’est pas trop de dire que la méforme de la demande est quasi-généralisée. Cette conjoncture est d’autant plus pesante sur les secteurs en proie à une surcapacité de production structurelle, tel que l’industrie de la brique.
Mais il faut croire que même si le contexte ne s’y prête pas, les industriels ont franchi le pas en augmentant leurs prix. Il faut dire qu’ils doivent amortir le choc subi au niveau de leurs facteurs de production, avec en première ligne l’énergie. «Les prix du fioul lourd ont augmenté de 60% sur les 11 derniers mois, ce qui a été particulièrement pénalisant pour les cimentiers», rappelle à ce titre David Toledano, président de la Fédération des industries de matériaux de construction (FMC). «L’électricité devrait à son tour augmenter de 24% sur les trois prochaines années», renchérit le président. Vient ensuite le transport qui coûte plus cher du fait de l’augmentation du prix du carburant. Pour maintenir le niveau de marge dégagé sur chaque chargement, les fournisseurs de sable ont donc revu leurs prix à la hausse. A tout cela s’ajoutent les taxes introduites dans la Loi de finances 2013 sur le sable et le rond à béton que les fournisseurs ont visiblement répercutées sur la clientèle. Il s’agit pour rappel d’un prélèvement spécial de 50 DH le m3 sur le sable et d’une taxe sur le rond à béton de 0,10 DH le kilogramme.
L’auto-construction pénalisée
Avec les hausses de prix des matériaux de construction appliquées en 2012 et 2013, le prix moyen pour la construction d’une villa de finition moyenne gamme passe de 3 000 à 3 500 DH/m2 fini, selon les estimations des professionnels. Les premiers pénalisés par ce renchérissement sont les adeptes de l’auto-construction qui acquièrent leurs intrants au fur et à mesure de l’avancement de la construction, ce qui les expose directement aux fluctuations du marché. Pour leur part, les promoteurs immobiliers ont de plus en plus tendance à engager leurs sous-traitants sur un coût de revient fixé sur la durée, en général pour plus de six mois.
Source La Vie éco par Reda Harmak. 

10/07/2014

Imerys: solution CRM d'Aptean choisie par Imerys Toiture.

Aptean a annoncé qu'Imerys Toiture a sélectionné sa solution de gestion de la relation client (CRM) Pivotal afin de fournir une visibilité complète de ses activités commerciales et marketing.
Imerys Toiture, filiale d'Imerys spécialisée dans les tuiles en terre cuite, dispose de 12 sites de production en France et offre une gamme de 70 modèles de tuiles en terre cuite dans plus de 100 couleurs différentes et 700 modèles d'accessoires.
Aptean explique que la structure souple de Pivotal permettra de mettre en oeuvre la solution en l'intégrant aux processus et workflows métiers actuels d'Imerys Toiture et de proposer une gestion optimisée de la relation client.

Source BFM TV

09/07/2014

Chine : le secteur des matériaux de construction s'affaiblit

Le secteur chinois des matériaux de construction a continué de montrer de la faiblesse en mai avec le refroidissement du marché de l'immobilier, selon les dernières statistiques de la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR).
La production de ciment a augmenté en mai de 3,2% en base annuelle, soit un recul de 5,3 points de pourcentage par rapport à l'expansion enregistrée en mai 2013, a précisé la CNDR sur son site Internet.
La production de verre plat a augmenté de 6,4%, en baisse de 9,1 points de pourcentage par rapport à l'année précédente.
Les prix sont également en recul. Comparés au mois d'avril, les prix de revient du ciment et du verre plat ont respectivement baissé de 0,9% et de 3,4%.
Ces chiffres reflètent la faiblesse du marché de l'immobilier, principal consommateur de ciment et de verre plat. Selon les dernières données officielles, les prix moyens des logements dans 70 villes ont baissé en mai de 0,15% en base mensuelle, soit la première diminution depuis plus d'un an.

Source Frenchpeopledaily

08/07/2014

Isolation répartie : le monomur fait de la résistance

Construction BBC oblige, le monomur subi la contrainte de la résistance thermique. Si elle n’est plus obligatoire avec l’avènement de la RT 2012, il a dû s’y plier pour exister.

Le label BBC n’a pas été bénéfique pour tout le monde. En tous cas, pas pour le monomur terre cuite qui «a souffert de ses exigences. Il a imposé aux parois opaques une résistance thermique R ≥ 4 m2.K/W», rappelle Hervé ­Pétard, responsable du développement brique au sein de la FFTB.
Pourtant, «cette approche n’est valable que pour l’isolation rapportée par l’intérieur», s’insurge Gérard Fouilloux, responsable marketing et développement briques chez Wienerberger. Elle ne concerne pas l’isolation répartie, principe du monomur, alors même qu’il sait répondre de manière réglementaire.
Même avec une brique de 30 cm pour un R de 3 m2.K/W mais en zone H3, la plus chaude, en appliquant les règles de la construction bioclimatique et en étant ­vigilant sur la performance des planchers bas, des combles, de la VMC ou des vitrages. Le monomur est donc RT 2012 compatible. D’autant qu’elle n’impose pas de résistance thermique minimale aux murs.
De l’isolant dans les alvéoles
Mais cette quête du fameux R ≥ 4 m2.K/W, a pénalisé le monomur, grignotant au passage ses quelques 10% de parts de marché. Alors, du côté de la terre cuite, on a réagi en poussant les épaisseurs et donc le R. Les 37,5 cm standard ont grimpé à 42 cm, et parfois plus.

Puis on a opté pour l’isolation intégrée (laine de roche, perlite…) dans les alvéoles du monomur qui ont été grossies. Objectif : dépasser les 5 m2.K/W. «Ce gain en résistance thermique, en conservant l’avantage du traitement du pont thermique du plancher intermédiaire, va nous permettre de reconquérir des parts de marché», assure Gérard Fouilloux.
Pour Hervé Pétard, l’isolation intégrée est en marche. «Cette nouvelle gé­nération de produits plus épais va être très à l’aise d’un point de vue de la RT 2012». Avec, bien sûr, ­l’échéance 2020, dans la ligne de mire.
La RT 2012 plaide en faveur de la résistance mécanique… aussi. Reste que, du côté du béton du cellulaire, on souligne le mauvais ratio prix/performance dans un contexte de la construction neuve déjà en surcoût.
«Cette augmentation d’épaisseur est pénalisante. Si les murs sont plus épais, les planchers vont l’être», souligne Sébastien Caradec, directeur marketing de Xella Thermopierre. Et pour cause, avec 36,5 cm seulement con­tre 37,5 cm pour la terre cuite, le bloc de béton cellulaire qui, lui, est plein, permet de dépasser le fameux R≥4m2.K/W.
Et face à un monomur en pierre ponce, aussi réputé pour sa légèreté mais au R<4m2kW, Didier Vallée, chef de marché Neuf chez Xella, rappelle un autre enjeu en lien direct avec la RT 2012 : celui de la résistance mécanique. «Elle va être incontournable car les maisons RT2012 ont plus de baies vitrées pour répondre à l’exigence des 17% par rapport à la surface habitable». D’où l’importance de calculs structurels et de descentes de charges statiques désormais primordiaux. Mais ces derniers vont plutôt jouer en faveur du béton cellulaire et de la terre cuite. Les seuls à cumuler résistances thermique et mécanique.

Source Batirama

07/07/2014

Tuilerie de Chagny : une fuite de gaz simulée

Mardi 01 Juillet, lors de travaux sur des canalisations de la Rocade des Chaumottes, un engin de chantier a percé une conduite de gaz, provoquant une fuite non enflammée avec dégagement de poussières et d’une forte odeur. L’alerte, donnée à 8 h 26 au 18, est répercutée aux différents services de la chaîne d’intervention, sapeurs-pompiers, gendarmerie, sécurité civile, GrDF et mairie de Chagny.
Pour cet exercice, l’importance des moyens et des personnes engagés démontrent la dangerosité des travaux à proximité d’installations industrielles, dans le cas présent, un poste d’alimentation de GRT gaz et l’usine Terréal 1.
Dans ce type d’intervention, un périmètre de sécurité est établi avec, le cas échéant, évacuation de la population alentour. Les pompiers assurant la sécurité et GrDF se chargeant de la fuite. D’autre part, en cas de montée en puissance du sinistre, le centre opérationnel de la préfecture intervient.
Au cours de cette simulation, les différents acteurs ont tenu à sensibiliser les professionnels des travaux publics ou des collectivités sur les dangers de travaux à proximité du réseau de gaz naturel. Lors du débriefing en mairie, c’est tout le déroulement de l’opération qui a été passé en revue, dans le but de corriger des erreurs éventuelles.

Source Le Journal de Saône et Loire

Promodul portera le Cercle des industriels et des négoces de la rénovation du plan Nouvelle France industrielle

Les copilotes du plan Rénovation énergétique des bâtiments de la Nouvelle France industrielle, Jacques Pestre (Point.P) et Marcel Torrents (Delta Dore), ont été élus respectivement président et vice-président de cette association qui regroupe quelque 90 membres (industriels, négoces, bureaux d’études, banques, et assurances).
Afin d’accélérer le développement de la filière rénovation qui peine particulièrement actuellement, les copilotes du plan Rénovation énergétique des bâtiments de la Nouvelle France industrielle, Jacques Pestre (Point.P) et Marcel Torrents (Delta Dore), s’étaient engagés auprès du Gouvernement à former un Cercle des industriels et des négoces de la rénovation qui puisse les aider, de façon concrète et en associant de nombreux acteurs, à porter les différentes actions de leur plan.
L’assemblée générale de l’association Promodul, qui s’est tenue mardi 25 juin, a validé l’élection d’un nouveau conseil d’administration. Au total, 9 sociétés sont représentées maintenant au sein de la nouvelle gouvernance : Point.P, Delta Dore, Soprema, Atlantic, Velux, Aldes, Saint-Gobain PPC, Schneider Electricet Terreal.
A cette occasion, Jacques Pestre et Marcel Torrents ont été élus respectivement président et vice-président de Promodul pour représenter les quelque 90 membres de l’association(industriels, négoces, bureaux d’études, banques, et assurances). Ils vont s’attacher, d’une part à continuer d’animer et de promouvoir les travaux des différents collèges (formations, BAO, catalogue numérique, INEF4, etc.) et, d’autre part à lancer des groupes transversaux en lien avec la feuille de route Nouvelle France industrielle (passeport du bâtiment, maquette numérique, animation des territoires).
Par ailleurs, l’association continue de s’élargir et accueille de nouveaux membres, Schneider Electric et Terreal notamment, mais aussi la création de deux nouveaux collèges, l’un sur le bois, l’autre sur les énergéticiens.
Plan Rénovation thermique des bâtiments de la Nouvelle France Industrielle
Le plan « Rénovation thermique des bâtiments » validé le 18 juin lors du 4ème comité de pilotage de la Nouvelle France industrielle doit contribuer à l’augmentation du nombre de rénovations de 200 000 par an actuellement à près de 500 000. En supposant le coût unitaire de la rénovation à 18 000 €, ce plan induirait 5,4 milliards de chiffre d’affaires annuel supplémentaire dans le secteur de la construction.
Source: LE MONITEUR.FR

06/07/2014

ALGERIE- Trois nouvelles installations et extensions pour Ceric en 2014 pour production de 780 000 tonnes par an

Ceric semble satisfait du premier trimestre 2014 en Algérie. Selon le dernier communiqué de l’entreprise à la veille du Batimatec, l’année 2014 est celle de tous les challenges pour ce fournisseur des solutions industrielles des produits rouges. En effet, ce début d’année a été marqué par la signature de nouveaux contrats et la mise en chantier de plusieurs unités et lignes de production aussi bien à l’est qu’à l’ouest de l’Algérie.

On notera le montage de l’usine de Sfapromaco d’une capacité de 2 x 80 000 t/an toujours en cours. Cette double ligne de production comporte 2 fours, 2 séchoirs, le doublement de toutes les machines de manutention de produits et des machines de fabrication. La préparation des terres Pelerin® alimentera les deux lignes de production.
Les clients restent fidèles à Ceric pour leur extension ou leur développement, comme l’atteste ledit communiqué.
Plusieurs commandes ont été enregistrées dans la région d’Oran par d’anciens acquéreurs Ceric. L’installation d’une nouvelle briqueterie dans la banlieue de Batna, loin de ses bases, nécessitait une forte relation de confiance entre lui et ce dernier. De ce fait, Ceric était, donc, le partenaire désigné dans la continuité de ces longues années de partenariat industriel pour des raisons liées à la rapidité d’exécution et à l’excellent rapport performance-longévité des machines.

Toujours dans la région de Batna, ProTimgad a de nouveau fait confiance à Ceric pour la construction d’une troisième ligne sur son site de Timgad. D’une capacité de 120 000 t/an, comportant un four, un séchoir et toutes les manutentions associées, cette nouvelle ligne est construite sous un nouveau bâtiment et comportera une ligne de préparation fabrication Pelerin®. Actuellement en fin de montage, elle entrera très prochainement en production. Les premières briques sont attendues avant la fin de l’été.
La briqueterie Taghaste, elle aussi en cours de montage, est en passe de battre des records de rapidité de chantier. Arrivés sur site au mois de septembre 2013, le câblage devrait commencer courant juin. Après avoir vécu une belle histoire sur Taghaste 1, mise en service en 2011, un lien s’est créé. Le choix pour Taghaste 2 est apparu aux yeux de notre client comme une évidence. Cette nouvelle briqueterie de 160 000 t/an sera équipée d’un four, d’un séchoir, de manutentions automatiques éprouvées telles que chargeur, empileur, dépileur, paquettiseur et de machines Pelerin® pour la préparation et la fabrication. Un excavateur latéral encore amélioré, lui aussi de marque Pelerin®, et deux dépoussiéreurs complèteront cette installation totalement automatisée.
La première ligne comportait quelques machines de préparation et fabrication de manufacture italienne, mais sur ce deuxième investissement, avec le recul et l’expérience, notre client a fait le choix de la robustesse et de la fiabilité en intégrant 100% de machines Pelerin®.
Troisième installation à mettre en service en 2014. Et ce n’est pas fini…
En effet, la briqueterie Belhoul, 140 000 t/an, comportant toute la panoplie Ceric — de l’arrivée des terres au paquettiseur — est en phase de mise en route. Ce client a fait confiance à Ceric pour cette première ligne représentant un investissement majeur.
L’autre usine qualifiée par le fournisseur de pharaonique est l’usine de Branis, à Biskra. Un client historique de Ceric a réalisé un investissement majeur en pariant sur l’innovation. En se dotant d’un séchoir APR innovant, une mouleuse Demeter 750 Pelerin® inédite, un excavateur en fosse de grande capacité, le four Casing le plus large jamais construit en Algérie et un site aujourd’hui impressionnant. Mis en service début janvier 2014, c’est aussi le lancement du chantier Cebrik, dans la wilaya d’Oran. Une ligne d’une capacité de 200 000 t/an comportant 100% de matériel Ceric ainsi qu’un excavateur en fosse.
Un client qui a de nouveau fait confiance à Ceric après avoir réalisé deux lignes de production à Arzew, dans la wilaya d’Oran. Dès que la carrière lui permettait de produire la qualité qu’il espérait, en moins de 3 semaines, le contrat était signé et le chantier de génie-civil lancé.
Source BTP.DZ par Kahina B.

05/07/2014

Lafarge rénove la plus grande favela du Brésil

Depuis quatre ans, le cimentier a lancé une quinzaine de programmes de logements abordables à travers le monde. Il cible deux millions de mal-logés. Déjà quatrième cimentier au Brésil derrière trois acteurs locaux, Lafarge s'attaque depuis quelques mois à un marché encore inexistant mais qu'il compte bien créer : la rénovation des logements des favelas. Dans ces zones d'urbanisation sauvage vivent 12 millions de Brésiliens. La Coupe du monde de football, qui débute dans un climat social tendu, met un coup de projecteur sur son premier chantier : Rocinha, la plus grande favela du Brésil, au coeur de Rio de Janeiro. Accompagné de l'université d'architecture de Rio, du consultant Inova Urbis et d'un organisme de microcrédit, Lafarge a choisi 178 logements et proposé à leurs habitants une offre adaptée à leurs besoins (redistribution des pièces - parfois aveugles -, ventilation, étanchéité, etc). « Notre offre est un package incluant travaux de rénovation, formation des gens au BTP pour leur donner une qualification professionnelle et offre de crédit », explique Alexis Langlois, responsable de Lafarge Brésil.
Envolée des prix
Il ne s'agit pas d'humanitaire. Les habitants de Rocinha sont solvables, même s'ils n'ont souvent pas accès au crédit puisqu'ils ne détiennent aucun titre de propriété pour leur logement. Un foyer de Rocinha gagne en moyenne 2.000 reals par mois (650 euros). Une rénovation s'avère pour eux rentable. Les logements des favelas sont en effet souvent « en dur », donc pérennes, et leur prix s'est envolé ces dernières années du fait de leur emplacement, proche des plages huppées de Rio. Les logements de Rocinha valent aujourd'hui de 16.000 à 100.000 euros.
« Je voulais faire des travaux depuis longtemps, mais je ne savais pas comment m'y prendre », témoigne Josefa Rocha Francisco, couturière. Les trois salaires de sa famille représentent 2.500 reals (800 euros) par mois et elle a financé les travaux, d'un coût de 15.000 reals (5.000 euros) à 100 % par microcrédit, remboursé 700 reals par mois sur trois ans, soit 25.000 reals. Ce microcrédit (sous l'égide de PlaNet Finance) ne fait pas non plus dans l'humanitaire. Pour l'opération pilote de Rocinha, son taux d'intérêt annuel est de l'ordre de 36 %, soit 30 % une fois défalquée l'inflation ! Même ainsi, « beaucoup de voisins viennent voir, ils sont intéressés par la formule », assure la couturière. Dans son appartement, en évidence, des sacs de mortier Lafarge. Le cimentier sortira aussi bientôt du béton prêt à l'emploi dans un conditionnement adapté aux particuliers.
Quatre modèles
L'expérience de Rocinha fait partie d'un programme mondial de « logements abordables » lancé depuis 2010. Un responsable a été nommé en mars 2010 au niveau groupe et « nous en sommes à une quinzaine de projets dans le monde, précise le PDG du groupe, Bruno Lafont. « Au Malawi, par exemple, nous vendons un ciment à mélanger à la terre crue, avec une presse manuelle, pour faire une brique crue plus résistante et écologique que la traditionnelle brique de terre cuite dont la cuisson implique du bois de chauffage, donc une déforestation ».
Vente de mortier et de béton prêt à l'emploi pour rénover des favelas, mais aussi vente de béton en seaux pour construire des logements neufs dans les bidonvilles indiens, vente de ciment pour brique de terre crue en Afrique (lancé en 2013), test de nouvelles techniques de construction comme à Bègles (France) par empilement de maisons individuelles sur plusieurs étages... : le programme « logements abordables » de Lafarge a quatre « business models » différents et vise deux millions de clients d'ici à 2020. Chaque patron de filiale pays choisit le plus adapté, tous étant priés de s'y mettre. Le groupe estime qu'ils rapportent déjà une quinzaine de millions d'euros de résultat brut d'exploitation par an. C'est modeste au regard des efforts déployés, mais Lafarge croit à leur montée en puissance.
Deux millions de clients d'ici à 2020
Depuis 2010, Lafarge vise les populations à faible pouvoir d'achat voulant construire ou rénover.
Le groupe invente ainsi un nouveau marché : la vente aux particuliers ou aux artisans de mortier, de ciment et de béton prêt à l'emploi en conditionnement adapté (sacs et seaux). Il teste ainsi à Bombay la vente de béton à prise retardée en sac de 15 litres.
Lancés en 2010, ses programmes concernent notamment un bidonville de Bombay, des marchés d'Afrique, d'Asie, des HLM en France et, plus récemment, la favela de Rocinha à Rio de Janeiro.
Lafarge vise deux millions de clients d'ici à 2020. L'an dernier, ses programmes ont concerné 120.000 personnes dans 15 pays.
Source Les Echos par MYRIAM CHAUVOT

04/07/2014

Algérie: Baisse de plus de 8% des importations des matériaux de construction (Douanes)

La facture des importations des matériaux de construction de l'Algérie a atteint 1,03 milliard de dollars (usd) durant les quatre premiers mois de 2014 contre 1,12 milliard usd à la même période de l'année précédente, en baisse de 8,3%, malgré une hausse des quantités importés, a-t-on appris auprès des Douanes algériennes.
Les quantités importées des principaux matériaux de construction (ciments, bois et aciers) sont passées de 3,07 millions de tonnes les quatre premiers mois de 2013 à 3,17 millions de tonnes durant la même période de cette année, enregistrant ainsi une augmentation de 3,25%, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis).
La valeur des importations de ciment a atteint 163,43 millions usd durant les quatre premiers mois 2014 contre 123,09 millions usd à la même période de l'année dernière, en hausse de 32,77%, précisent les chiffres des Douanes obtenus par l'APS.
Les quantités de ciment importées ont également connu une augmentation de 25,45%, passant de 1,41 million de tonnes à 1,77 million de tonnes durant la même période de référence.
Selon le ministère du Développement industriel et de la promotion de l'investissement, l'Algérie devrait cesser d'importer du ciment d'ici 3 à 4 ans, et ce, grâce au renforcement de ses capacités de production nationale avec le lancement d'une dizaine de projets de réalisation de cimenteries en 2014.
Le déficit de l'Algérie en ciment dépasse actuellement les 5 millions de tonnes/an, alors que la production nationale actuelle est de plus de 18 millions de tonnes/an.
Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes/an à l'horizon 2016 et 29 millions de tonnes en 2018.
Par ailleurs, le Cnis a relevé que les importations de bois ont également connu une augmentation de 5,47%, puisque la valeur des importations est passée de 270,89 millions usd à 285,71 millions usd pour une quantité de 512.645 tonnes.
Par ailleurs, les importations de fer et d'acier destinés à la construction se sont chiffrées à 583.605 millions usd contre 732.015 millions en baisse de 20,27%. Les quantités ont également connu la même tendance baissière passant de 1,11 million de tonnes à 883.436 tonnes.
En 2013, les importations algériennes des matériaux de construction ont reculé de près de 2%, totalisant 2,98 milliards usd, malgré une hausse de plus de 20% des quantités qui ont atteint 8,66 millions de tonnes.
Cette augmentation des quantités a été tirée essentiellement par la hausse des importations de ciment (55%) et de bois (5%), alors que celles de fer et de l'acier ont reculé de 11,4% durant 2013.

Source Maghrebemergent

Tunis : L’investissement industriel déclaré plonge de 25% en mars

Selon les derniers chiffres communiqués par l’agence de promotion de l’Industrie « API », l’investissement déclaré dans le secteur industriel a atteint, durant le mois de mars 2014, le montant de 274.6 MD, contre 368.0 MD, une année auparavant, enregistrant ainsi une baisse de 25.4%. Le nombre de projets déclarés s’est élevé à 398, en mars 2014, contre 399 en mars 2013, soit une légère diminution de 0.3%. Ces projets permettront la création de 5560 postes d’emplois, contre 5750 postes d’emplois, lors du mois de mars 2013, soit un recul de 3.3%.
Toujours selon la même source, durant les trois premiers mois 2014, l’investissement déclaré dans le secteur industriel a atteint le montant de 786.3 MD, contre 878.3 MD, lors des trois premiers mois 2013, enregistrant ainsi une baisse de 10.5%.
Pour les trois premiers mois 2014, le nombre de projets déclarés a atteint 1040, contre 1009 au cours de la période correspondante de 2013, soit une augmentation de 3.1%. Ces projets permettront la création de 15202 postes d’emplois, contre 17282 postes d’emplois durant les trois premiers mois 2013, soit un recul de 12.0%.
Sur un autre volet, l’API relève que le secteur des industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre a enregistré une augmentation de 180.0%, durant le premier trimestre 2014, avec des investissements déclarés de 252.6 MD contre 90.2 MD, lors du premier trimestre 2013, suite à la déclaration de l’extension d’une cimenterie pour un montant de 83.2 MD avec un capital 100% étranger. Ce secteur a enregistré également la déclaration de la création d’une unité de fabrication de blocs et d’ouvrages en béton pour un montant de 23.4 MD.
Le secteur des industries chimiques a affiché un taux d’accroissement de 31.9%, durant le premier trimestre 2014 avec des investissements déclarés de 99.2 MD contre 75.2 MD, lors du premier trimestre 2013 suite à la déclaration de la création d’une unité de fabrication de produits d’entretien pour un montant de 12.0 MD avec un capital mixte, la déclaration de la création d’une unité de fabrication de médicaments pour un montant de 10.0 MD et la déclaration de renouvellement de matériel d’une unité totalement exportatrice de fabrication d’engrais et d’acide pour un montant de 7.9 MD.
Le secteur des industries du cuir et de la chaussure a progressé de 16.7% avec des investissements déclarés de 4.2 MD, durant le premier trimestre 2014, contre 3.6 MD, durant la même période de l’année 2013, essentiellement suite à la déclaration de l’extension d’une maroquinerie totalement exportatrice pour un montant de 1.3 MD avec un capital mixte.
En revanche, les autres secteurs ont enregistré des résultats négatifs, durant le premier trimestre 2014. Il s’agit essentiellement du secteur des industries du textile et de l’habillement dont les investissements ont reculé de 3.8% avec un montant de 37.7 MD contre 39.2 MD, suite à la déclaration lors du premier trimestre 2013 de la création d’une unité intégrée totalement exportatrice pour un montant de 9.4 MD avec un capital 100% étranger et à la déclaration d’une extension d’une unité totalement exportatrice de confection pour un montant de 7.2 MD avec un capital mixte.
De même, les investissements dans le secteur des industries diverses ont diminué de 21.4% avec 96.1 MD contre 122.3 MD, avec cependant la déclaration, lors du premier trimestre 2013 d’une extension d’une unité de fabrication de papier pour un montant de 18.0 MD avec un capital mixte, et la déclaration d’une extension d’une unité totalement exportatrice de fabrication de poches de nutrition pour un montant de 12.0 MD avec un capital 100% étranger.

03/07/2014

Une cloison sèche en terre cuite

La terre cuite s’installe aussi en cloison sèche. Elle permet de bénéficier de la solidité du matériau, tout en présentant les avantages de pose des cloisons de même catégorie. Cette solution constructive a vu d’ailleurs ses qualités reconnues avec une pose autorisée dans les ERP.
Un cloisonnement en terre cuite de dernière génération
Parler de carreau de terre cuite revient à penser, le plus souvent, à la brique. Si leur apparence est assez semblable, la mise en œuvre est en revanche différente. En effet, le carrobric, s’il présente un aspect semblable, appartient bel et bien à la famille des cloisons sèches. Sa pose se fait d’ailleurs au liant colle.
Cette surface est disponible en grandes dimensions avec, pour chaque carreau, l’intégration d’une structure alvéolaire. Cela lui permet d’afficher un poids moindre pour en faciliter la mise en œuvre. Elle est proposée en quatre épaisseurs différentes suivant le niveau de performance souhaité. Cependant, les similitudes avec cette catégorie de matériau s’arrêtent là. Pour le reste, le carrobric dispose de qualités qui se rapprochent davantage de la brique.
Une solidité à toute épreuve pour le carreau de terre cuite
Tandis que les plaques de plâtre, les plus souvent utilisées pour la conception de cloisons dans l’habitat, restent fragiles et sensibles, le carreau de terre cuite est, lui, en revanche, insensible à l’humidité, sans risque de moisissures. De la même façon, sa résistance aux flammes est également importante. Ce nouvel équipement pour l’intérieur propose une surface dure qui ne marque pas au moindre choc. Il peut aussi supporter du poids, par exemple pour suspendre une télévision, des meubles de cuisine. De fait, sa mise en œuvre convient parfaitement à tous les bâtiments, y compris les plus exigeants comme les ERP. Son autre atout est son isolation phonique. Le carrobric Isophon permet ainsi une atténuation des bruits jusqu’à 58 dB.

Source ETI construction

Katanga : 1 000 élèves de Bukama obligés de fabriquer des briques pour leurs écoles


Près d’un milliers d’élèves de la cité de Bukama, province du Katanga, sont obligés de fabriquer des briques en terre cuite pour leurs écoles. Les plus jeunes doivent produire cent vingt briques par jour, et ceux de la sixième année produisent entre trois cent et quatre cents. Le chef de service des affaires sociales de Bukama a estimé, jeudi 12 juin, qu’il s’agit là des travaux forcés imposés aux mineurs tandis que les responsables d’écoles parlent plutot des travaux manuels faisant partie des programmes des cours.
Le chef de service des affaires sociales de Bukama, Nsenga Kadi Lufu a expliqué que la fabrication de ces briques s’effectue entre 8 heures et 18 heures. Et les retardataires quittent parfois le lieu du travail plus tard.
Nsenga Kadi Lufu affirme que la réunion qu’il a tenue avec les responsables des écoles il y a près d’un mois pour leur interdire ces pratiques, a accouché d’une souris. D’après lui, l’arrêté de 2008 du ministre des Affaires sociales interdit l’utilisation des mineurs à des travaux lourds et forcés.
Certains chefs d’écoles de la place déclarent de leur côté qu’il ne s’agit que de réfectionner des murs des écoles. D’autres évoquent l’insuffisance des frais de fonctionnement et reprochent aux parents de la cité de Bukama de ne pas soutenir assez à la réfection des bâtiments. Ce qui explique, selon eux, l’utilisation de ces enfants dans la fabrication de ces briques.
L’administrateur de territoire de Bukama, Henri Mboli Pasiko a annoncé pour sa part une rencontre avec tous les chefs d’établissement de la cité et l’administrateur de territoire avant la fin de la semaine en cours afin de mettre fin à cette exploitation.
Entre temps, le chef de service des affaires sociales appelle les organismes en charge de la surveillance de la vie de l’enfant à remettre de l’ordre dans les écoles de Bukama.

Source Radiookapi

02/07/2014

INDRE/ BTP : " Une chute de 44,50 % des permis de construire "

La famille de la Fédération du bâtiment avait invité plusieurs professionnels pour évoquer les travaux de rénovation thermique.
Les métiers sont en pleine mutation avec la transition énergétique. La Fédération du bâtiment, réunie vendredi, appelle “ à reprendre confiance ”.
Une grande famille ! Gilbert Guignard le revendique. Pour l'assemblée générale de la Fédération du bâtiment (FFB), son président avait réuni la plupart des professionnels de la construction, vendredi soir, à l'espace des Halles, à Châteauroux. Avec ce message : « Pourquoi ce besoin profond de reprendre confiance ? ».
Il délivre la même réponse depuis quelques années : « Parce que le bâtiment va mal et que nos entreprises vont mal. En 2008, nous embauchions, nous formions. Aujourd'hui, c'est 792 emplois perdus depuis cette époque et c'est aussi 44,50 % de permis de construire en moins en 2013. » (Lire « chiffres clés »).
" 57.000 logements à rénover "
La transition énergétique sera-t-elle une alternative à la crise du bâtiment ? Les professionnels l'espèrent. Gilbert Guignard, le premier, se méfie des effets d'annonces. Fait inhabituel, la FFB se félicite du plan présenté par Ségolène Royal, ministre du Développement durable et de l'Énergie, qui prévoit la rénovation de 500.000 logements en France, à l'horizon 2017. « Des grandes intentions, mais il y a des difficultés, constate Jacques Deliancourt, de la direction des Territoires dans l'Indre. D'où un moratoire sur les normes avec des mesures de simplification. » Selon lui, « environ 57.000 logements du département mériteraient des travaux thermiques ».
Le plan de la ministre, avec un crédit d'impôt au taux unique de 30 %, impose une véritable mutation des métiers du bâtiment, notamment avec le label Reconnu garant de l'environnement (RGE). « Soixante professionnels ont déjà sauté le pas pour cette reconnaissance », annonce Gilbert Guignard. Pour le patron de Techni-Murs, « la RGE va dans le sens du client mais c'est compliqué car nous sommes à la fois confrères et concurrents. L'offre globale est la seule solution et nous devons travailler en réseau ».
Le projet chinois avec EuroSity à Ozans ? Gilbert Guignard annonce la couleur : « Nos entreprises sont aussi aptes que d'autres pour ces travaux ». Donc, pas question d'être « à la ramasse » derrière un grand groupe.
chiffres-clés

  • 3.486. C'est le nombre de salariés dans le BTP, fin 2013. L'Indre en comptait 3.940 en 2011.
  • 319. C'est le nombre d'emplois perdus, dont 151 durant le dernier trimestre 2013.
  • 48. C'est le nombre de défaillances d'entreprises de construction, en 2013, selon les données provisoires de la Banque de France.
  • 447. C'est le nombre de permis de construire sur un an, fin mars 2014. Soit une chute de 44,50 % (moyenne régionale : – 20,30 %).
  • 535. C'est le nombre de logements mis en chantier, fin mars 2014. Soit une baisse de 8,70 % (moyenne régionale : – 7,10 %).

Source La Nouvelle République par Jacky Courtin

Une tuile résistante aux intempéries

Pour la première fois en Europe, une tuile en terre cuite vient d’être classée au plus haut niveau concernant la résistance à la grêle. La E 58 Plus de Erlus devient donc une valeur sûre pour des installations dans des zones particulièrement sensibles aux perturbations climatiques.
Quand la couverture se protège de la grêle
Plus que les simples pluies, les couvertures des bâtiments craignent avant tout un autre phénomène climatique, celui de la grêle. Suivant la taille des grêlons, projetés sur la toiture à forte vitesse, les tuiles en terre cuite peuvent en effet céder et casser. Les conséquences sont alors l’infiltration d’eau et des dégâts sur la construction qui peuvent apparaître avec plus ou moins d’importance.
Afin de pallier ces risques, Erlus vient de mettre au point une tuile désormais reconnue pour sa solidité. La E 58 Plus est ainsi la première tuile européenne à obtenir le classement RG 5, c’est-à-dire le plus haut niveau de protection pour chaque construction. Le test a été réalisé par projection de grêlons d’un diamètre allant jusqu’à 5 cm, à une vitesse de 30 m/seconde.
Une tuile destinée aux régions exposées aux tempêtes
Cette tuile Erlus permet donc de protéger les toitures d’éventuels dégâts en affichant une forte résistance aux intempéries. Elle s’adapte ainsi parfaitement aux régions soumises aux phénomènes de tempêtes, assurant une parfaite étanchéité de la surface. Elle est disponible en plusieurs teintes : rouge vieilli, brun cuivré, anthracite, et noir mat. Présentant un grand format, elle est notamment recommandée pour une mise en œuvre sur de grandes surfaces, affichant une pente entre 10 et 20°.

Source ETI construction

Wienerberger increases stake in tilemaker Tondach

Wienerberger, the world's biggest brickmaker, has agreed to increase its stake in Austrian roof tilemaker Tondach Gleinstaetten to 82 percent for 41 million euros ($56 million).
The Austrian brickmaker, which already owned 50 percent of Tondach, said on Wednesday the acquisition would expand its presence in eastern Europe, where it saw substantial pent-up demand for renovation, especially after the crisis years.
Wienerberger is buying the additional shares from two private family trusts, which held the other 50 percent of Tondach. The remaining 18 percent will be owned by banks.
The deal values the company at 7.3 times Tondach's expected 2014 earnings before interest, tax, depreciation and amortisation (EBITDA), Wienerberger said, including debt which is expected to be about 60 million euros at the end of 2014.
It said the banks agreed to swap 26 million euros of Tondach's debt for equity.
Wienerberger will pay 23 million euros of the purchase price in treasury shares and the rest in cash.
It said Tondach's revenues were expected to rise to roughly 160 million euros this year from 154 million in 2013.
The deal is subject to competition authority approval.
Source Reuters

01/07/2014

Braas Monier a perdu 7% lors de sa première séance boursière

L'action Braas Monier a perdu 7% mercredi 25/06 au terme de sa première séance de cotation à Francfort, des débuts difficiles pour la plus importante introduction en Bourse en Allemagne depuis le début de l'année.
L'action du spécialiste des revêtements de toitures a terminé la journée à 22,30 euros, à comparer à un prix d'IPO de 24 euros, qui se situait déjà dans le bas d'une fourchette indicative de 23 à 28 euros.
"Il y a tellement d'IPO ces derniers temps en Europe que les investisseurs deviennent très difficiles", a déclaré un intervenant.
Braas Monier a mis sur le marché pour 470 millions d'euros d'actions, un placement enrichi de 71 millions d'euros supplémentaires provenant d'une option de surallocation.
"Notre entreprise se développant, nous verrons notre action monter", a réagi le président du directoire, Pepyn Dinandt. "Nous anticipons un gearing (ratio de la dette sur le résultat) de moins de deux d'ici la fin de l'année, ce qui nous permettrait de verser un dividende sur les comptes de 2014".
A la suite d'un accord de refinancement passé en avril et après usage de 100 millions d'euros prélevés sur le produit de l'IPO pour honorer des engagements, la dette nette de Braas Monier sera de 462 millions d'euros.
Les analystes pensent que Braas Monier dégagera un excédent brut d'exploitation (EBE, Ebitda) de 200 millions d'euros cette année. Il a enregistré en 2013 une perte nette de 69 millions d'euros, un Ebitda de 84,5 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 1,2 milliard. Le résultat net prenait en compte une charge de restructuration de 72 millions d'euros.
Braas-Monier avait été cédé par le français Lafarge au groupe de capital-investissement PAI pour 2,4 milliards d'euros, une cession qui avait plombé sa dette au point qu'il avait été contraint à une restructuration financière après la crise de 2009. Plusieurs créanciers avaient alors converti leurs créances en actions, prenant ainsi le contrôle de la société.
Source Zone Bourse par Arno Schütze et Alexander Hübner, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Angrand

Tuilerie Imerys de Blajan: Un camion de terre est sorti de l'usine de tuiles

Mardi 24 Juin matin, alors qu'une sorte de statu quo semblait s'être installé après les réunions de la semaine dernière, gelant toute éventuelle action de la part d'Imérys et du comité de défense de la tuilerie, un membre de l'association «Ici c'est notre terre», nouvellement créée, a été fort surpris d'assister à la sortie d'un camion, apparemment rempli de terre provenant de la carrière d'argile avec lequel sont fabriquées les tuiles. Une carrière qui est un enjeu fort dans les négociations entre les deux parties.
Notre homme, accompagné d'un habitant du voisinage de l'usine, était fortuitement porteur de son appareil photo. Il a eu le temps de déclencher plusieurs fois et de fixer le camion au moment où celui-ci sortait de l'enceinte de l'usine pour rejoindre sa destination.
Ces deux personnes, impliquées dans la défense de l'usine de tuiles de Blajan, sont restées clouées sur place, sachant que rien ne devait se produire tant que le ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique Arnaud Montebourg n'avait pas rencontré M. Jaunard, interlocuteur de la société Imérys. Une rencontre qui doit avoir lieu cette semaine.
Source La Dépêche du Midi

30/06/2014

Un nouveau président pour la FFTB

Hervé Gastinel, PDG de Terreal, vient d'être élu président de la Fédération française des tuiles et des briques (FFTB). Il s'est donné trois missions. Découvrez lesquelles.

Hervé Gastinel, PDG de Terreal depuis 2001, prend la tête de la Fédération française des tuiles et des briques (FFTB). Ce n'est pas une première pour lui puisqu'il a déjà occupé cette fonction de juin 2005 à juin 2008. Il est par ailleurs membre du Comité Exécutif de TBE (Fédération Européenne des Tuiles et Briques) et vice-président de l’AIMCC (Association des Industries de Produits de Construction). Il s'est fixé trois objectifs : "Toucher les Français au cœur" ; "Multiplier les projets visibles intégrant de la terre cuite", et "Alerter les pouvoirs publics pour contribuer à la relance de la construction en France". "La filière terre cuite a un rôle essentiel à jouer dans le débat public sur la construction en France. Je souhaite qu’elle fasse davantage entendre sa voix à la fois sur la modernité du matériau et sur sa contribution à la relance de la construction", a indiqué Hervé Gastinel.
Diplômé de l’ENA, lauréat de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Essec, Hervé Gastinel a débuté sa carrière à l’inspection des finances où il a exercé des missions d’audit et de contrôle, puis il a travaillé au cabinet du président du Sénat, en 1997, en qualité de conseiller technique en charge des affaires économiques et financières et des nouvelles technologies.
En 1998, il intègre la Compagnie de Saint-Gobain comme directeur du plan et de la stratégie, tout en assurant le secrétariat du comité exécutif du groupe. En 2000, il devient directeur général de la société Industrielle de Tuiles, devenue Saint-Gobain Terreal, puis Terreal après avoir quitté le giron de Saint-Gobain en 2003.

Source Batiactu