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21/09/2013

Terreal change de main

De nouveaux actionnaires pour Terreal. ING, Park Square et Goldman Sachs. Une bouffée d'oxygène pour la direction. Des inquiétudes pour les syndicats.
L'usine de Roumazières tourne à nouveau à plein régime. Mais pas question de parler de reprise alors que les départs à la retraite ne seront pas remplacés.
Une page se tourne chez Terreal. Le spécialiste de la tuile et de la brique, présent à Roumazières (450 salariés) et Chasseneuil (30 salariés) vient de changer de main. Exit LBO France, l'actionnaire majoritaire. Place à la banque ING et aux fonds Park Square Capital et Goldman Sachs qui emmènent dans leur sillage une vingtaine de créanciers. Une "restructuration financière, explique le groupe, qui permet de ramener la dette de 486 millions d'euros à 300 millions."
"Cette recapitalisation va nous permettre de maintenir l'activité alors que nous sommes confrontés à la baisse des constructions. Il n'y aura pas de conséquences sur l'emploi en Charente" commente Bruno Hocdé, directeur du site de Roumazières, en rappelant les derniers investissements sur l'une des quatre lignes de production. "Plus d'un million d'euros". Pour une nouvelle presse et la rénovation d'un four.
Des départs à la retraite non remplacés
L'usine tourne à nouveau "à plein régime depuis quelques jours" même si l'année a été difficile. Les dix jours d'arrêt en mars, ajoutés aux quatorze jours d'août restent gravés dans les mémoires.
De nouveaux arrêts sont prévus en fin d'année. Sous quelle forme ? Congés de formation ou simples vacances ? "Il est trop tôt pour le dire" estime le responsable, rassuré par l'activité des trois derniers mois. La météo, le retour du soleil et les conséquences des orages de juillet qui ont décoiffé les maisons, ont dopé les chantiers.
Les tuiliers ont dû aussi répondre aux demandes des nouveaux propriétaires qui ont anticipé leurs achats de matériaux fin 2012 pour ne pas subir la nouvelle réglementation thermique. "Il y a eu du mieux mais on ne peut pas parler de reprise" nuance Bruno Hocdé. Chez Terreal, la tendance est toujours au non-remplacement des départs à la retraite.
Côté syndicats, la vigilance est de mise. "Aujourd'hui, les nouveaux actionnaires rachètent la dette mais d'ici deux ou trois ans ils risquent de retirer leurs billes. C'est une histoire financière. La direction générale fait tout pour éviter les licenciements mais elle peut éjecter du personnel du jour au lendemain" redoute Laurent Delias, délégué CGT, échaudé par les turbulences passées.
Depuis le rachat de TBF par Saint-Gobain en 1996, les groupes industriels et financiers se sont succédés. La tuilerie, rebaptisée Terreal en 2000, est passée entre les mains des fonds d'investissements américains Carlyle et Eurazeo en 2003, avant d'échouer à LBO France en 2005. "On était 630 il y a dix ans, on est 450 actuellement et on aura de gros départs à la retraite dans l'année" anticipe le délégué syndical.
Source La Charente Libre par par Sylviane CARIN

20/09/2013

VM Matériaux améliore sa rentabilité et diminue son endettement

Au premier semestre de l'année, le groupe de négoce VM Matériaux a amélioré sa rentabilité, malgré un chiffre d'affaires en baisse. Le résultat, selon l'entreprise, du plan d'adaptation lancé à la fin de 2012 visant à réduire les charges et l'endettement.

"Le groupe VM Matériaux fait preuve de résistance dans un contexte concurrentiel et dans un marché de la construction de logements toujours faible", explique un communiqué de l'entreprise de négoce. Car les résultats du premier semestre de 2013 font ressortir l'amélioration de la rentabilité alors même que l'activité est en recul. En effet, le chiffre d'affaires de l'entité a baissé de -2,9 % par rapport à la même période de 2012, passant de 348,5 à 338,3 M€. Cependant, dans le même temps, la rentabilité opérationnelle s'est améliorée, de 1,3 % du CA en 2012, à 2,3 % cette année, faisant apparaître des résultats en progression. Le résultat opérationnel courant (7,7 M€ ; +70,3 %), le résultat net (6 M€ ; +166,5 %), et le résultat net part du groupe (5,4 M€ ; + 181,9 %) sont tous en forte progression par rapport à leur niveau de l'an passé.
Plan de réduction des charges et de désendettement
Selon VM Matériaux, cette bonne tenue serait le résultat du "plan d'adaptation annoncé fin 2012. L'ensemble des mesures de réduction de charges a permis de réaliser 8,2 M€ d'économies sur le semestre avec une diminution de 6,3 % des charges externes (assurances, loyers, transports), une réduction de 5,8 % des charges de personnel et un coût du risque divisé par deux". Le groupe serait ainsi en ligne avec son objectif d'amélioration de la rentabilité opérationnelle. L'endettement a, quant à lui, été réduit par des opérations de cessions qui ont généré une trésorerie de presque 10 M€. Les investissements internes ont également été fortement diminués, passant de 9,6 M€ mi-2012 à 2,8 M€ fin juin 2013. La dette a donc été ramenée à 135,7 M€ contre 156,6 M€ un an auparavant.
"Le groupe reste confiant dans ses fondamentaux et poursuit son travail d'adaptation ainsi que son programme de cessions d'actifs non stratégiques", précise le communiqué. D'un point de vue organisationnel, VM Matériaux a nommé un nouveau directeur général de l'activité Négoce au mois de juillet, tandis que l'assemblée générale du mois de mai avait entériné le renouvellement des membres du conseil de surveillance avec le remplacement d'Hubert Robin par sa fille, Marie-Laure Robin-Raveneau, et celui d'Armand Fournier par Guylène Ardouin au poste de représentant des salariés actionnaires. Jérôme Caillaud a été nommé président de ce conseil de surveillance, avec Olivier Robin pour vice-président.

Source Batiactu

19/09/2013

Tuilerie Imerys de Blajan : audience reportée

Jeudi dernier, l’audience du tribunal de grande instance de Toulouse devait examiner le recours déposé par les délégués des salariés de la tuilerie contre la direction d’Imerys, par rapport à l’insuffisance du plan social et au non-respect de la procédure. L’audience a été reportée, à la demande de la direction. Elle aura lieu le 26 septembre.
À la fin du mois d’août, chaque salarié a reçu un courrier précisant la fin de production de tuiles à Blajan, avec des propositions de reclassement sur le groupe, accompagnées bien sûr des mutations géographiques. Deux postes seraient maintenus sur le site de la carrière de terre. Les employés doivent se positionner avant le 1er octobre. Aujourd’hui, ils ne produisent plus. Deux postes sont encore actifs : celui du secrétariat et celui de cariste pour charger les camions qui continuent à venir à l’usine.
Source La Dépêche du Midi

18/09/2013

Ils défendent l'intérêt de se transformer en Scop

Les salariés sont souvent les mieux placés pour la reprise de leur entreprise. C'est ce qu'a expliqué Alain Durand, le président de l'union régionale des Scop de l'Ouest, la semaine dernière à Cholet.
À quel moment créer une Scop ?
La Scop (Société coopérative et participative) est adaptée à la création ex-nihilo (littéralement, « à partir de rien »), à la reprise ou retransmission d'entreprises saines, à la reprise d'entreprise en difficulté, à la transformation de société ou d'association. Mais « 80 % des Scop sont créées par intérêt », et seuls « 20 % dans le cadre d'une procédure judiciaire », explique Alain Durand, président de l'union régionale des Scop de l'Ouest, PDG de l'entreprise Mateloc au Cormier (matériel de location). L'image de l'entreprise en difficulté, adossée à la Scop, ne reflète donc pas la réalité. Alain Durand prend l'exemple de la briqueterie Bouyer-Leroux à La Séguinière, qui comptait 50 salariés lors de sa transformation en Scop, et qui est aujourd'hui devenue, avec le rachat d'Imerys Structure, le numéro 1 de la brique en terre.
Quels sont les atouts de la Scop ?
Le premier atout d'une Scop est d'assurer la pérennité de l'entreprise. En cas de difficultés, ou quand l'entreprise est cédée, le rachat par un plus gros concurrent équivaut à « la transformer en atelier de production ». Il n'y a plus de bureau recherches et développement, plus de service comptable, pas de commercial, pas de dirigeant..., détaille Alain Durand. « L'entrepreneur a raison, il fait des économies d'échelle. Sauf que pour le territoire, c'est dommage. On sait bien qu'un atelier qui ne fait que fabriquer un produit, va inexorablement fermer. » C'est « l'exemple-type » de ce qui est arrivé à Waterman, à Nantes, prévient le PDG : « Même si les syndicats veulent reprendre en Scop, le problème, c'est qu'il n'y a rien dans Waterman. C'est une entreprise qui n'est pas reprenable. » S'assurer d'une reprise par les salariés, au contraire, va permettre de « maintenir la matière grise sur place ». « Les salariés sont ceux qui connaissent le mieux leur entreprise, à la différence d'un repreneur extérieur. »
Quels sont les freins ?
Le principal frein, c'est la faible capacité financière des salariés repreneurs. Le cédant doit « parler prix » avec ses salariés, et donne l'impression de « brader » sa société. Il lui est également « difficile d'imaginer que les salariés puissent lui succéder à la tête de l'entreprise ». Pour les salariés, il s'agit d'entrer dans « une démarche de repreneurs ». Il faut « identifier un leader en interne, ou le recruter ». Alain Durand rappelle aussi qu'une Scop, « ce n'est pas un guichet de distribution. L'entreprise peut bien gagner sa vie, mais on ne s'en met pas plein les poches. Le salarié devenu associé se rend mieux compte de la gestion de l'entreprise, des résultats... »
Source Ouest France par Christian MEAS

17/09/2013

Robert Daussun (LBO France) : « Nous avons su défendre nos participations contre les prédateurs »

Le fonds d’investissements LBO France a été touché par la deuxième vague de crise sur certaines de ses participations exposées au secteur de la construction. Une « parenthèse » pour son président.
Plusieurs de vos participations phares sont retombées en difficultés financières. LBO France est t-il à terre ?
Absolument pas. Les problèmes sont cantonnés à certaines de nos participations les plus cycliques du fonds de 2007 investi dans les PME. Le ralentissement économique de 2012 a touché les mêmes sociétés qu’en 2009, et aucune autre. Ce fonds a été construit sur une stratégie dynamique, très internationale, très orientée vers l’équipement industriel, très exposée aussi au cycle immobilier, capable d’absorber sur le long terme des crues annuelles, mais pas centennales. Avec l’ampleur de la crise, il a été pris à revers. Mais nous avons pris ces difficultés à bras le corps. Nous ferons simplement un retour moindre sur ce fonds de crise que sur les fonds antérieurs ou le fonds en cours, tout en retournant plus que la mise en capital initiale.
Pourquoi avoir continué de soutenir Consolis et abandonné Terreal ?
Ce sont deux cas de figure très différents. Consolis est une entreprise internationale avec une large gamme de produits. La première restructuration avait été légère. Si, début 2012, il n’y avait pas eu de nouvelle récession, la société n’aurait pas été de nouveau en difficulté. Au printemps, au vu d’un carnet de commandes regonflé, nous avons fait l’analyse que la société pouvait repartir de l’avant. Terreal n’était pas dans la même configuration, compte tenu de son exposition à des marchés immobiliers tous très perturbés, en France, en Italie et en Espagne. Nous avions fait le pari en 2009 d’un retour à la croissance. Ce pari n’a pas été gagné et, compte tenu du manque de visibilité des marchés sous-jacents, nous ne croyons plus être capables de donner de la valeur au capital dans les deux à trois ans. Nous avons néanmoins recouvré la moitié du capital investi.
Les créanciers aux commandes sont ils davantage capables ?
Certains exemples de marché prouvent plutôt le contraire. Nous avons mis Terreal en vente, mais les créanciers ont refusé plusieurs offres présentées tant par des industriels que par des financiers. Je le regrette dans l’intérêt du groupe.
...Suite sur Les Echos par Anne Drif

Imerys Toiture propose un site 2 en 1

Pour son site imerys-toiture.com, le fabricant mise sur une interface plus visuelle et interactive, afin
d’apporter une véritable source d’inspiration aux particuliers dans leurs projets. Chaque tuile dispose d’une fiche produit détaillée, où les photos de réalisation tiennent une place majeure. Côté professionnel, l’enjeu principal de ce site est de mettre en place des services adaptés au profil et aux besoins des internautes : architecte/bureau d’étude, couvreur/maçon, négoce ou constructeur/promoteur. Via le centre de service regroupant deux fois plus d’informations que la précédente version, chaque professionnel dispose d’outils qui lui sont spécifiquement dédiés. Un module de géolocalisation perfectionné lui permet également d’accéder à des contenus et services adaptés à sa région.

16/09/2013

Romane Réno : la tuile de Terreal pour la rénovation des toits du sud

Inscrite dans le savoir-faire centenaire de Terreal en matière de vieilles tuiles Romane, la Romane Réno
conjuge harmonieusement classicisme par ses formes et modernité par la technicité et l'efficacité de son jeu. Côté performance, elle conserve ses dimensions traditionnelles (27.6 x 42 cm) tout en offrant un nouvel atout : un jeu longitudinal de 1,5 cm lui permettant de s'adapter sur plus de 95 % des toitures de tuiles Romanes. Côté esthétisme, son format galbé à gauche contribue à mettre en avant le patrimoine typique qui caractérise les toitures du Sud de la France. Déclinée en 5 coloris, cette tuile à emboitements recrée toute l'authenticité des toitures ensoleillées des régions PACA, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Aquitaine. Titulaire de la marque NF et certifiée par un avis technique faible pente, la Romane Réno garantit une toiture esthétique et de qualité quel que soit le type de rénovation : changer les tuiles sans reliteauner, effectuer un remaniage de toiture pour une continuité latérale, s'adapter aux charpentes déformées par le temps, etc. Cette tuile se révèle très efficace même confrontée à des situations climatiques difficiles.

15/09/2013

CERIC Technologies / Salon KAZBUILD à Almaty : sur la route de la Terre Cuite

CERIC affirme de nouveau sa présence sur la zone Russie/CEI/Europe de l’Est. En effet, CERIC a participé à la 20 ème édition du salon KAZBUILD qui a eu lieu à Almaty au Kazakhstan du 03 au 06 septembre 2013.
La société CERIC était représentée sur le salon par ses équipes commerciales russes et françaises : Anna Pogonina et Frédéric Leybros. A noter également la présence de l'agent CERIC: SALVENA.
Les équipes CERIC ont ainsi pu rencontrer de nombreux visiteurs de qualité et visiter des usines clients pour discuter de nouveaux projets d’investissement.

Source CERIC Technologies/ Facebook

14/09/2013

ALGERIE/ Matériaux de construction : Facture des importations de 1,64 milliard de dollars au 1er semestre 2013

Le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes indique que la facture des importations algériennes de matériaux de construction s'est établie à 1,64 milliard de dollars au 1er semestre 2013. Comparativement à la même période en 2012, on remarque donc une certaine stabilité avec un taux de (0,6%).
En volume, les quantités importées sont passées de 3,556 millions de tonnes au 1er semestre 2012 à 4,767 millions de tonnes à la même période de 2013. Ainsi on constate une hausse avoisinant le taux de (34%). Et celle-ci est expliquée par les importations de ciments qui ont augmenté de près de 93%.
En 2012, les importations des matériaux de construction ont augmenté de près de 12% totalisant 2,89 milliards de dollars. Cette hausse a été tirée par les importations de ciments qui ont augmenté de 94,67% pour atteindre 244,4 millions de dollars. Pour revenir aux chiffres des douanes concernant le 1er semestre 2013, le Cnis indique également que les importations des principaux matériaux de construction (ciments, bois et acier) ont atteint 1,64 milliard de dollars les six premiers mois de 2013 contre 1,63 milliard de dollars à la même période en 2012.
En effet, les importations de ciment ont connu une hausse durant le 1er semestre 2013 en termes de valeur et de quantité, situation encouragée par le lancement d'importants projets de construction et de la demande interne. Donc la hausse est due notamment au lancement de nouveaux projets et la reprise des travaux dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTPH) depuis le début du printemps, avec le début de la "période sèche", propice pour le lancement des chantiers de construction.
Cette hausse entamée depuis 2012 où les importations ont presque doublé, a été de près de 85,96% en valeur à 211,59 millions de dollars durant le 1er semestre 2013, contre 113,78 millions à la même période de 2012.
Les quantités importées ont connu également une "forte hausse" de près de 93%, passant de 1,240 million de tonnes à 2,393 millions de tonnes durant la même période de référence.
Par ailleurs, les importations de fer et d'acier destinés à la construction se sont chiffrées à 1,05 milliard de dollars pour 1,613 million de tonnes durant le 1er semestre de cette année, contre 1,16 milliard de dollars, soit 1,632 million de tonnes à la même période de l'année précédente. Ce qui montre bien une baisse d'un taux de 9,5%.
Enfin, quant à la valeur des importations de bois, elle enregistre le chiffre de 385,42 millions de dollars (760.869 tonnes), contre 360,11 millions de dollars (683.727 tonnes) à la même période en 2012. En d'autres termes, on remarque bien une hausse en valeur d'un taux avoisinant les 7,02%.

Source Algériesoir

13/09/2013

Auxerre/ Route de Toucy, l’ancienne briqueterie des Cassoirs employait 26 ouvriers



Jean-Louis Poulain, qui a travaillé là 13 ans, évoque l’activité de la briqueterie des Cassoirs, d’où sortait 30 tonnes de briques cuites et 3.000 tuiles par jour.
L'article consacré à la briqueterie des Cassoirs ( L'YR du 29 août) a ravivé bien des souvenirs à Jean-Louis Poulain, qui a débuté sa carrière à la « tuilerie » en 1957, comme rouleur de chariot.
Quelles étaient les activités de la briqueterie ? À cette époque, il fallait sortir 30 tonnes de briques cuites par jour et près de 3.000 tuiles. La fabrication des briques se faisait sur une vieille machine qu'on appelait la galetière. Cette machine, qui nécessitait trois ouvriers, était munie de deux pistons. Elle servait à former les briques. Au bout des pistons, une filière permettait de donner la forme des briques. Elles étaient de différentes tailles et étaient destinées aux planchers, aux cloisons ou aux murs.
La briqueterie avait-elle d'autres activités ? Oui, effectivement. Nous produisions aussi des mitres et des lanternes de cheminées, des frontons de terre cuite, des pots à fleurs sur commande, mais aussi des cheminées de toit destinées au château de Fontainebleau.
« L'ambiance était très familiale »
Combien d'ouvriers travaillaient là ? La briqueterie des Cassoirs employait 26 ouvriers. Trois étaient affectés au terrier, un au malaxeur, un au hangar à terre, et trois à la galetière. Il y avait aussi un rouleur et deux poseurs. Au four, deux enfourneurs et deux défourneurs étaient accompagnés de trois chauffeurs, qui étaient chargés d'alimenter le four en charbon pour faire cuire les briques à près de 1.000°. Un contremaître, un chef de cour, un employé de cour, un maçon et deux mécaniciens complétaient l'équipe.
D'où l'argile provenait-elle ? L'argile rouge était extraite sur le site, dans un terrier à ciel ouvert d'une superficie de trois hectares. Après avoir décapé la terre sur une cinquantaine de centimètres, nous pouvions en sortir environ 60 tonnes par jour.
À quoi étaient destinées les briques loupées ? Les briques sèches cassées étaient broyées et servaient à assainir la terre. Les briques cuites cassées étaient également broyées et servaient à réaliser les cours de tennis.
Où la cheminée se trouvait-elle ? Construite en briques rouges, elle se situait dans la cour de l'usine. A l'origine, elle mesurait 36 mètres de haut et était reliée aux fours par un tunnel. Dans les années 1960, elle a été coupée en deux après cerclage, pour ne mesurer que 18 mètres.
Quand l'usine a-t-elle cessé ses activités ? Je m'en souviens très bien, c'était le 15 janvier 1970. J'ai terminé ma carrière comme chef de parc chargé de la réception des clients, des commandes et du réapprovisionnement en briques et en tuiles. Après 13 années passées à la tuilerie, je peux dire que je n'ai gardé que de bons souvenirs. L'ambiance y était très familiale.
L'Yonne  par André Lekhal

12/09/2013

Une meilleure protection pour l’habitat avec la brique de terre crue

D’une utilisation et fabrication écologique, uniquement composée de produits naturels, la brique en terre crue refait son apparition parmi les matériaux de construction. La société Argio a notamment choisi de développer cette brique pour permettre la réalisation d’habitats d’autant plus performants.
❑ La brique de terre crue, performante et résistante
Le choix de matériaux naturels est de plus en plus privilégié en construction. En prolongement de cette évolution des habitudes, de nouveaux produits apparaissent pour tous les éléments de l'habitat, à commencer par le gros œuvre. C'est le cas avec le développement d'une nouvelle forme de brique : la brique de terre crue. Celle-ci dispose de qualités dans toutes ses phases, de sa conception à sa pose finale. Ainsi, réalisée avec de l'argile, elle affiche un taux d'énergie grise inférieur à la brique de terre cuite du fait de son durcissement à froid.
Cette nouvelle brique créée par la société Argio est adaptée à la mise en œuvre des murs et des cloisons dans tous les habitats, y compris dans les constructions passives. Elle intègre dans sa fabrication des géopolymères qui la rendent parfaitement résistante à l'eau et au gel. Sa performance est aussi accrue concernant la lutte contre l'humidité.
❑ Un logement tempéré avec la brique de terre crue
Ce matériau de construction novateur s'avère aussi être un bon régulateur de la température intérieure du bâti, avec un déphasage entièrement naturel qui lui permet de capter la différence de température entre l'intérieur et l'extérieur. Cette action garantit le confort thermique de l'habitat et participe aux économies d'énergie en réduisant la consommation de chauffage et/ou de climatisation.
La brique de terre crue de nouvelle génération renforce donc la qualité des bâtiments, tout en jouant également un rôle dans l'isolation phonique, proposant une bonne résistance mécanique. Elle peut être employée sur tous les types de constructions tout en entrant dans la catégorie des biens de développement durable aujourd'hui recherchés.
Vous pouvez retrouver toute l'actualité Constructions et BTP rédigée par les spécialiste ETI Construction, Solutions techniques et réglementations du bâtiment. Plus d’information sur : Une nouvelle brique intelligente pour réguler le logement.

Source Batiweb

11/09/2013

MAISONS FRANCE : Des résultats semestriels en forte baisse

Le constructeur de maisons individuelles a vu ses comptes plombés par des frais de restructuration et une activité en berne.
Pour son premier semestre 2013, Maisons France Confort affiche des résultats en baisse substantielle. Avec 6,2 millions d'euros de bénéfice net part du groupe, le constructeur de maisons individuelles accuse une chute de 47 %. Le bénéfice opérationnel s’est aussi effondré de 45,2 %, à 9,7 millions d’euros, entraînant dans son sillage la marge, qui passe de 6 % à 3,6 %. Soit une baisse de 2,4 points en un an.
Aggravée par une activité en berne, cette mauvaise performance tient surtout à des frais de restructuration exceptionnels, comme le précise Maisons France Confort dans un communiqué. La société pointe du doigt le « niveau d’activité faible au premier trimestre 2013 qui n’a pu être compensé par le volume de production du second trimestre et, comme le groupe l’avait annoncé, par une adaptation de ses frais de structure au contexte actuel de marché. » En partie, donc, des éléments non récurrents, qui auront, assure le management, un effet positif sur les comptes en seconde partie d’exercice. D’ailleurs, la direction table sur une amélioration de la rentabilité d’un semestre sur l’autre. Sur l’exercice entier, elle sera « satisfaisante », si l’on en croit les propos du management, mais en baisse. Le chiffre d’affaires suivra la même orientation : il est toujours attendu en recul de 7 à 9 %. A fin juillet, le carnet de commandes de Maisons France Confort était en repli de 11,4 % en volume, ce qui est un peu mieux que le marché de référence, qui accuse une baisse de 16 % sur la même période. En valeur, il diminue de 3,9 %, mais progresse de 18,2 % en juin et de 4,5 % en juillet.

Source Les Echos bourse

10/09/2013

Le secteur du bâtiment toujours morose

D’après la dernière étude mensuelle de l’Insee, les entrepreneurs français du bâtiment estiment que le climat conjoncturel demeure "défavorable" en août dans leur secteur et demeurent "pessimistes sur leur activité dans les prochains mois."
D’après l’enquête de conjoncture du mois d’août de l’Insee dans l’industrie du bâtiment, l'indicateur synthétique du climat des affaires, constitué à partir des soldes d'opinion des chefs d'entreprise du bâtiment, demeure identique à celui des mois de juin et juillet 2013, à 91 points.
Par conséquent, le maintien de cet indicateur en dessous de sa moyenne de long terme, fixée à 100 points, confirme de nouveau que "la conjoncture reste défavorable dans le bâtiment", ajoute l'Insee.
Des carnets de commandes toujours jugés largement inférieurs à la normale Au cours de ce mois d’août, également, les entrepreneurs du BTP sont légèrement plus nombreux qu'en juillet à juger leurs commandes inférieures à la normale. "Le solde d’opinion correspondant se situe aussi à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme", précise la note de conjoncture. De plus, les capacités de production s’avèrent toujours sous-utilisées, avec un taux encore placé sous sa moyenne de long terme, à 86,2% contre une moyenne à 89 % depuis septembre 1993.
Autre point sensible : l'emploi dans le secteur du bâtiment est "mal orienté", rappelle l’étude mensuelle. Les soldes sur l’emploi passé et sur l’emploi prévu s’avèrent aussi inférieurs à leur moyenne de long terme, à -19 (contre une moyenne historique à -2).
"Les soldes, correspondant à l'emploi passé et à l'emploi prévu, restent très en dessous de leur moyenne de long terme", indique-t-elle. Par ailleurs, près d'un entrepreneur sur quatre déclare aussi rencontrer des obstacles à l'accroissement de son activité.
Des prix moins attractifs
Enfin, les chefs d'entreprise sont moins nombreux qu'en juillet à signaler des baisses de prix, selon l'Insee. Le solde d’opinion correspondant reste, en effet, d’après elle nettement inférieur à sa moyenne de longue période. En revanche, ils restent "pessimistes sur leur activité dans les prochains mois", conclut l’Insee.

Source Batiactu

09/09/2013

Actualisation des salaires dans l’industrie des tuiles et briques

Deux avenants conclus le 28 mai 2013, qui sont en cours d’extension, fixent les grilles de salaires minimaux dans les industries des tuiles et briques, sans revaloriser le barème de la prime d’ancienneté.
L’avenant n° 8 à l’accord du 13 février 2004 et l’avenant n° 50 à la CCN des tuiles et briques du 17 février 1982, qui ont été conclus le 28 mai 2013 par la fédération patronale avec la CFDT et la CFE-CGC pour le premier et avec la seule CFDT pour le second, sont en cours d’extension. Selon l’arrêté de représentativité publié au JO du 20 juin 2013, la CFDT « pèse » 38,37 % dans ces négociations. L’avis signalant le lancement de la procédure est publié au JO du 31 août 2013.
Augmentation de 1,5 %
Par rapport aux salaires qui avaient été fixés pour 2012 par les avenants du 26 juin 2012, rendus obligatoires le 7 mai 2013, l’augmentation est de 1,5 % au 1er janvier 2013.
L’avenant n° 8 à l’accord du 13 février 2004, relatif aux RAG (rémunérations annuelles garanties) des ouvriers et Etam, fixe une grille, qui débute, pour les quatre montants du groupe 1, à 18 081 € (soit, en douzième, 1 506,75 €), 18 558 €, 18 924 € et 19 514 €. Les quatre montants du groupe 2, sont portés à 19 538 €, 20 303 €, 21 129 € et 22 187 €. Par ailleurs, comme l’indiquent les signataires, le barème de la prime d’ancienneté est maintenu dans les mêmes termes que les avenants à l’accord du 13 février 2004.
L’avenant 50, qui est relatif aux salaires minimaux des personnels cadres, est également applicable rétroactivement au 1er janvier 2013. La valeur du point, qui est fixée à 6,038 €, fait ainsi démarrer la grille à 1 811,40 € et 1 944,24 € aux coefficients 300 et 322.
Égalité professionnelle
Les signataires rappellent que la branche doit appliquer un accord relatif à l’égalité professionnelle du 29 avril 2002 complété le 15 décembre 2010. Ses signataires se donnent notamment pour objectif d’ouvrir davantage aux femmes les métiers de la profession par des méthodes de recrutement originales mises en place par l’observatoire des métiers de la branche. Des nouveaux indicateurs, notamment d’égalité salariale, ont été créés.
« En outre, si les entreprises constatent une différence sans pouvoir la justifier, des mesures doivent être mises en place pour supprimer ces écarts de rémunération ».
Avenants du 28 mai 2013 relatifs aux salaires dans l’industrie des tuiles et briques www.wk-rh.fr/actualites/upload/tuiles-briques-salaires-2013.pdf

Source WK-RH

08/09/2013

CERIC Technologies: Une offre de Services complète et internationale

Que ce soit pour l’augmentation de capacité d’une installation existante ou sa rénovation, l’innovation et les standards qualité élevés de CERIC sont appréciés partout dans le monde.

 Augmentation de capacité
En Russie, CERIC a augmenté la capacité de production de la briqueterie de Byakovo de 30%. La qualité des produits a elle aussi été améliorée. Ajouts de brûleurs, modification de l’extraction des flux dans le four et allongement du séchoir sont les points forts de ce projet. La mise en service du système de contrôle et de supervision informatique DIAPASON® assure une efficience constante.
En Allemagne, la société GIMA a confié à CERIC l’augmentation de son parc de wagons de four hydro-casing tuiles. Au total, 25 wagons supplémentaires ont été réalisés. Ils intègrent un garnissage innovant en Cerilite L01 qui permet de réduire considérablement les déperditions de chaleur.
Rénovation
En Biélorussie à l’usine de Minsk, le four CASING construit il y a presque 40 ans a subi une cure de jouvence : CERIC a changé tous les panneaux de voûte pour lui donner une efficacité énergétique optimale.
D’autres fours comme les sites de Warnham en Grande Bretagne et de Wolfswaard en Hollande ont fait l’objet d’un programme de rénovation similaire après plusieurs décennies de fonctionnement en continu. Ils présentent aujourd’hui des caractéristiques identiques à celles des fours de dernière génération.

Source Ceric Technologies

07/09/2013

Céret : les tuiles et briques sculptées de Miquel Barcelo

Depuis ses débuts dans les années 1980, les talents de Miquel Barcelo ne font aucun doute. Sa dextérité dans l'emploi pictural des matériaux habituels et inhabituels, son aisance dans la composition de grands formats, la fluidité de son dessin ont été aussitôt reconnus.

L'exposition de ses sculptures récentes au Musée de Céret, "Terra ignis", le fait voir autrement. La terre cuite a commencé à intéresser cet artiste lors de ses séjours en pays Dogon, au Mali, il y a une vingtaine d'années. Désormais, il la pratique dans une tuilerie-briqueterie de Majorque, son île natale. Il s'empare des éléments de construction standardisés qui s'y fabriquent, avec moules et fours : briques cubiques ou parallélépipédiques aux alvéoles rondes ou carrées, tubes droits ou coudés, antéfixes, ornements de toit, urnes de jardin. Barcelo applique ainsi les principes de l'assemblage cubiste et du ready-made à la céramique. Il récupère, détourne, modifie. (Philippe Dagen).
Source Le Monde par Cristina Marino

06/09/2013

Imerys devrait céder quatre sites industriels

Le groupe de minéraux industriels Imerys a annoncé, le 3 septembre, l’ouverture de négociations exclusives avec le suisse Omya pour la cession de quatre sites en Europe et aux Etats-Unis, dont le chiffre d’affaires cumulé atteint 75 millions d’euros. Imerys a reçu récemment une offre d'acquisition de la part de son concurrent sur quatre sites industriels de transformation de carbonate de calcium pour le marché de la papeterie, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Il s'agit de l'usine française de Sainte-Croix de Mareuil (Dordogne), ainsi que celles de Köping (Suède), Massa (Italie) et Kimberly (Etats-Unis). Imerys est entré en "négociations exclusives" pour "examiner la faisabilité et les avantages mutuels de cette opération, assurant notamment la pérennité de l'approvisionnement et la qualité du service apporté aux clients". Il va lancer une consultation des "instances représentatives du personnel d'Imerys concernées par cette opération".
"Selon les conclusions de cette étude, l'opération pourrait être finalisée dans le courant du premier trimestre 2014, a indiqué le groupe. Imerys a cédé ce printemps son activité de briques en terre cuite à la coopérative Bouyer Leroux.

Source Le Moniteur

05/09/2013

Blajan/Tuilerie Imerys : les salariés vont au tribunal le 05 Septembre après-midi

La direction de la tuilerie de Blajan a décidé de la fermeture du site. Au retour de congés, lundi, le personnel est en place, mais ne produit pas.
Les délégués mandatés par les salariés avaient déposé un recours, assignant en justice la direction d’Imerys, par rapport à l’insuffisance du plan social et au non respect de la procédure.
Le dossier sera défendu par l’étude toulousaine de Me Jean-Marc Denjean et Me Christian Etelin, devant le tribunal de grande instance de Toulouse. L’audience a lieu cet après-midi.
Tous les employés de l’usine feront le déplacement au chef lieu du département, manifestant leur détermination comme ils l’ont toujours fait, depuis le début des actions pour la défense de l’emploi et de l’usine.
Source La Dépêche du Midi

Des tuiles et tomettes... made in Rhône

La Tuilerie de Prony, est une fabrique artisanale de carreaux, toitures, tuiles, briques à l'ancienne et tomettes crée en 1875 par la famille Dubet. Installé à Oingt, dans le Rhône, l'activité de cessait de décliner jusqu'à ce qu'un lyonnais décide de relancer les machines...
La tuilerie artisanale est installée à Oingt à une quarantaine de kilomètres de Lyon.
Pour faire des tomettes, des tuiles, des carreaux ou des briques, il faut de la terre, de l’eau du feu et, bien entendu, un savoir faire. La Tuilerie est installée à proximité immédiate d'une carrière, encore en exploitation, d’où l’on extrait une argile rouge. Voilà déjà un bon point pour l'entreprise, car ainsi cela évite la charge de frais de transports coûteux.
Ici, on travaille l’argile rouge avec du gore ou gorrhe (orthographe en vigueur dans le Beaujolais), un sable qui résulte de la décomposition du granit. L'opération se fait dans un malaxeur, avec de l’eau, jusqu’à l'obtention d'une pâte lisse et homogène. Elle sera ensuite compressée par un piston et dirigée vers une filière qui lui donnera sa forme. A un mètre environ de la fin du tapis roulant, une sorte d’archet, dont la corde est un fil d’acier coupe, par un mouvement alternatif, le ruban d’argile à la longueur souhaitée selon qu'il s'agisse de tuile, de brique ou de carreaux. Enfin, place à l'intervention de l'homme qui, avec une fourche en bois, recueille chaque pièce ainsi découpée pour la placer délicatement sur des claies qui seront ensuite déplacées vers l’espace de séchage. Il faut éliminer le maximum d’eau avant cuisson, faute de quoi le produit se fendillerait. La cuisson viendra achever le travail.
Aujourd'hui, Philippe Faure, le nouveau patron, a amené un peu de modernité dans cette fabrique ancestrale mais tient à conserver le savoir faire et l'utilisation des matières premières locales. Il a entre autre, trouvé une astuce ingénieuse pour utiliser les rebus de fabrication... la suite en images
C'est une entreprise vieille de 150 ans. La dernière tuilerie artisanale du Rhône vient d'être reprise par un lyonnais. Il mise tout sur la dernière tendance du marché : la tomette 100% naturelle fabriquée dans le Beaujolais. Le reportage de Philippe Rejany et de Laurent de Bretagne

Source France 3 par Isabelle Gonzalez

04/09/2013

"Origine France Garantie" pour les tuiles Imerys

Imerys Toiture est le premier fabricant français de tuiles à recevoir le label «Origine France Garantie».
Décerné par Bureau Veritas Certification, ce label s’applique à l’ensemble de ses gammes de tuiles et
accessoires depuis le 15 juillet 2013 et concerne 12 de ses sites de production implantés en France.
A travers l’obtention de ce label, Imerys Toiture revendique une production 100% tricolore et promeut ainsi la qualité du produire français.
Pour obtenir la marque Origine France Garantie, un cahier des charges strict doit être rempli. Les tuiles Imerys Toiture labellisées répondent à un double principe : au moins 50% de leur prix de revient unitaire est acquis en France et leurs caractéristiques essentielles prennent leurs origines en France.
Leader des tuiles en terre cuite, Imerys Toiture innove en permanence pour créer une collection de tuiles à l’esthétique parfaite, authentiques et bénéficiant d’une grande richesse de coloris et de styles.
100% naturelles, ces tuiles sont réalisées à partir des meilleures argiles et sont conçues pour refléter l’identité et les caractéristiques architecturales de chaque région française.
Imerys Toiture c’est aussi 100% d’emplois locaux. A travers l’implantation de 13 sites de production sur tout le territoire, l’entreprise se place comme un acteur économique local incontournable de ces régions.
L’obtention du label Origine France Garantie constitue une véritable reconnaissance pour l’industriel français qui place la qualité et la fiabilité de ses produits au cœur de sa démarche.
Source : batirama.com

03/09/2013

La brique écolo guyanaise

La brique fabriquée à froid, avec de la latérite locale, présente de nouvelles pistes d'avenir.

La latérite guyanaise a un potentiel fou. Surtout à l'heure d'un besoin criant de logements en Guyane. La société Briques et Tuiles en Terres de Guyane (B2TG), qui en produit depuis l'an dernier, conçoit son utilisation comme du bon sens. Sa brique locale et écologique est proposée au même prix que le parpaing. B2TG ambitionne modestement d'atteindre dans les trois ans 5% de parts du marché dans les constructions individuelles. La société exploite la latérite de la carrière du Galion, qu'elle travaille avec la technique du bloc de terre comprimé et stabilisé (BTCS). La terre est broyée, dosée, malaxée, pressée et soumise à 28 jours de cure. À terme, le matériau naturel ne contient que 5% de ciment.
L'entreprise est basée chemin Mogès à Matoury, à 8 kilomètres de la carrière Gallion, où elle se fournit (GT)
Compressée à froid et sans cuisson, la brique made in Guyane répond aussi bien aux normes de haute qualité environnementale (HQE) qu'à celles de qualité amazonienne environnementale (QAE). Zéro pollution sur le terrain : tous les débris sont réemployés. B2TG dispose d'une unité de fabrication mobile. Et l'inertie thermique du matériau est quatre à cinq fois plus importante. Pour Guylaine Bourguignon, gérante de la société, il n'est pas question d'éradiquer le béton mais de « mettre le bon matériau là où il faut, intelligemment » .
FILIÈRES DE FORMATION
L'élargissement de la filière n'a aucun doute aux yeux de Gérard Tancogne, directeur technique : « Aujourd'hui, ce qui tue la Guyane, c'est l'importation. Les entreprises et les clients sont les plus mal lotis.
Seuls les commerçants s'engraissent. » Reste, pour ces entrepreneurs, quelques obstacles à surmonter. À commencer par le problème du foncier en Guyane. La société, toujours locataire, a du mal trouver le site idéal où elle pourrait être propriétaire et limiter son impact en énergie carburant. Autre défi, le développement des branches de recherche et de formation. Des discussions sont en cours pour la mise en place de filières sur le lycée de Balata et le centre de formation Équinoxe. Des universitaires guyanais se sont montrés intéressés mais le chemin est long. En attendant, B2TG collabore avec des laboratoires de Toulouse, pour davantage d'affinage technique.
Enfin, l'entreprise souhaite s'élargir sur l'intérieur et l'ouest guyanais. Guylaine Bourguignon insiste, « le but n'est pas de s'accaparer de la technique mais d'étendre son utilisation » . Des transferts technologiques sont envisagés vers les Antilles et le plateau des Guyanes. Ces briques investissent déjà plusieurs chantiers : lycée de Balata, hôpital Jean-Martial et le très attendu éco-quartier de Vidal, à Montjoly.

Source France Guyane

02/09/2013

Gilles Auffret Capitaine de Rhodia

Il y a du Jacques Cartier chez ce polytechnicien. Du Robert Surcouf chez cet énarque. Malouin comme son père - l'un des trois architectes qui remodelèrent le visage de Saint-Malo après la Seconde Guerre mondiale -, Gilles Auffret a conduit sa longue carrière d'industriel comme ces illustres enfants du pays leurs bateaux : avec audace parfois, flair souvent, liberté d'esprit toujours. Et sans trop se soucier des conséquences personnelles de certaines de ses décisions. « Je ne suis pas carriériste pour deux sous », confie, avec le recul de l'âge (soixante-quatre ans), le nouveau directeur général de Rhodia, désormais filiale du belge Solvay.
Paris-Kaboul en 2 CV
Trois anecdotes suffiront à illustrer ce caractère bien trempé. La première nous ramène au début des années 1970. Gilles Auffret, déjà polytechnicien mais pas encore énarque, est administrateur de l'Insee et diplômé de Sciences po. Il s'apprête à bûcher le concours d'entrée à l'ENA quand celle avec qui il vient de se marier décroche l'internat de médecine. Pas encore d'enfants (ils en ont eu quatre depuis) : c'est l'occasion inespérée de faire le tour du monde. Mais l'administration a toujours été un peu tatillonne. Pour obtenir sa mise en disponibilité, cet entêté ira jusqu'à écrire au ministre des Finances qu'il doit suivre sa femme partie finir ses études aux Etats-Unis, tandis que celle-ci fait un mensonge symétrique au ministre de la Santé. Résultat : un mémorable Paris-Kaboul en 2 CV. Succès garanti au « grand o ». La deuxième anecdote remonte à la toute fin des années 1980. Sorti de l'ENA dans la botte, Gilles Auffret est entre-temps devenu magistrat à la Cour des comptes; surtout, il a appris à aimer l'industrie auprès de celui qu'il considère encore aujourd'hui comme son mentor, Jean-Pierre Souviron, dont il fut durant trois ans chargé de mission à la Direction générale à l'industrie. Passé en 1982 chez un Pechiney en passe d'être nationalisé, il a accepté de mettre les mains dans le cambouis à l'usine de Faremoutiers - provoquant quelques grincements de dents du côté de la rue Cambon -avant de se voir confier les rênes d'une activité, celle des boîtes de conserve en aluminium. Jean Gandois, le grand patron, le convoque dans son bureau pour lui faire une offre qui ne se refuse pas, et que Gilles Auffret refuse, car il ne croit pas à la stratégie qu'il devra mettre en oeuvre s'il accepte ce poste d'état-major. Stupéfaction de Gandois, qui par la suite se méfiera toujours un peu de ce lieutenant à la nuque manquant de souplesse. Ce qui ne l'empêchera pas de le promouvoir en 1994 patron de l'aluminium primaire - le coeur de métier de Pechiney, repaire de tous les ingénieurs des Mines de la maison.
Troisième fait d'armes : nous sommes en 1999. Jean-Pierre Rodier, qui a succédé à Jean Gandois à la tête de Pechiney, prend une certaine décision qui déplaît à Gilles Auffret. Ni une ni deux, celui-ci démissionne dans la journée de son poste de directeur général d'Aluminium Pechiney et en avertit son épouse une fois rentré à la maison. A cinquante ans passés, et pour la première fois de sa vie, il se retrouve en situation de chercher du travail.
A la barre
Le chassé devient vite chasseur. Un temps pressenti pour la présidence de Faurecia, il s'incline finalement devant Pierre Lévi, mais est retenu pour le poste que celui-ci a laissé vacant chez Rhodia : directeur général délégué, en charge du secteur clef des polyamides. Les acquisitions malheureuses du début des années 2000 (Albright & Wilson, ChiRex) le propulsent vite directeur général des opérations, avec pour mission de sauver ce qui peut l'être. Depuis, il formait un tandem efficace avec Jean-Pierre Clamadieu, mais comme commandant en second. Solvay lui permet aujourd'hui de prendre la barre.

Bardage simple peau de Wienerberger

Le bardage terre cuite Argelite, de Wienerberger, vient d'obtenir l'Avis technique n° 2/12-1514 qui valide de larges zones d'emploi. En effet, une utilisation sur l'ensemble du territoire, y compris en zone sismique est désormais réalisable. Cet Avis technique permet une p
ose sur supports verticaux en maçonnerie enduite ou en béton, ainsi qu'une pose sur ossature bois (Mob limitée à R + 2 et à 9 m au maximum + point de pignon) ou métallique. Pour une esthétique variée, la pose à joints verticaux nuls est à présent possible. Ce produit est teinté dans la masse en seize coloris.

Cleia, une renaissance industrielle

Il était une fois, une entreprise nolaytoise high-tech, condamnée par des financiers mais qui a réussi à s’en sortir. Le tribunal de commerce de Dijon a donné sa chance à ce groupe de salariés qui a repris son avenir en main. C’est ainsi que Cleia est né en avril 2010. Aujourd’hui, preuve est faite qu’ils avaient raison. Bien mieux, cette PME de quatre-vingt-dix employés a réussi récemment à damer le pion en Europe à un concurrent allemand.
Cleia est même devenu le leader mondial sur un marché qui fournit des usines clés en main.
Elle livre des usines
Cleia conçoit, développe, fabrique et installe des usines (briqueteries et tuileries) un peu partout dans le monde et plus spécialement au Maghreb où la terre cuite a toujours été un matériau de construction traditionnel. En Europe, elle a réalisé en partie une usine au Portugal, une autre en Pologne et une usine complète en Allemagne. En Pologne, elle a installé 21 robots dont trois avec des dispositifs de vision. Bien que la brique ou la tuile soient des matériaux employés depuis toujours dans les constructions, elles ont considérablement évolué. Des ingénieurs céramistes Cleia participent à l’évolution de ces produits, développés par leurs clients. L’entreprise dispose d’un bureau d’études important, car aucune usine n’a le même cahier des charges. Il faut aussi s’adapter aux exigences administratives et douanières de chaque pays. Une fois que l’usine est créée à Nolay, chaque boulon est référencé et les lignes de production sont démontées pour être installées et testées sur leur site finale. Il faut en moyenne six à dix mois, entre les premières études et l’installation d’une nouvelle usine. « Notre budget en billets d’avion est élevé », reconnaît en souriant Thierry Allanic, responsable marketing et communication.
Ces voyages incessants et cette connaissance des pays ont incité Cleia à s’implanter durablement au Maghreb en créant sa première filiale en Tunisie, la société Al Baraka Cie. Depuis Sousse, Cleia va ainsi se développer en Tunisie et même en Libye. Cette filiale réalisera des sous-ensembles mécano-soudés, des armoires électriques et des prestations de montage et de câblage.
Deux nouveaux brevets
Cleia a développé et commercialisé, fin 2012, une innovation majeure pour le séchage des briques et des blocs de structure. Il s’agit du séchoir Zéphyr qui combine les avantages des séchoirs rapides et la polyvalence des séchoirs tunnels. Il permet un gain de 15 % de la capacité de production et une diminution de plus de 20 % des consommations énergétiques.
Un deuxième brevet a été déposé en août, soutenu par l’Ademe et Total. Il s’agit du four Deforcet qui vise à réduire de plus de 25 % la consommation énergétique des fours tunnels industriels pour la cuisson des matériaux de construction en terre cuite. Il montre l’investissement considérable en recherche et développement, consacré par Cleia.
Source Le Bien Public par Franck BASSOLEIL

Et maintenant, les patrons Kleenex !

Quand le business devient implacable, l’espérance de vie à la tête des boîtes raccourcit. De plus en plus de dirigeants sont débarqués quelques mois après avoir été nommés. ....
On peut mesurer la profondeur de la crise que connaissent nos entreprises de bien des manières : baisse de leur taux de marge, chute de leurs investissements ou de leur part de marché… Un nouvel indicateur semble émerger : la durée de vie du patron. Car, par les temps qui courent, elle tend à raccourcir dangereusement. Faisant taire l’adage selon lequel on ne change pas de capitaine dans la tempête.

Les exemples ne se limitent pas aux seules entreprises familiales en difficulté : Cacharel  ; Pierre & Vacances, où le fondateur, Gérard Brémond, tarde à passer la main ; Fram, où les dissensions familiales paralysent toute initiative. Sans parler des Laboratoires Pierre Fabre, une entreprise en pleine forme, celle-là. Le fondateur, décédé en juillet à 87 ans, s’était payé le luxe, en 2010, de congédier Jean-Pierre Garnier, ancien directeur général du géant pharmaceutique GlaxoSmithKline.
La nervosité a aussi gagné les fonds d’investissement. Les uns parce qu’ils n’arrivent pas à faire remonter le cours de Bourse : voyez Colony Capital et Eurazeo, actionnaires majoritaires chez l’hôtelier Accor. Les autres parce que la pression de la dette reste très forte, comme chez Vivarte : le fonds Charterhouse avait écarté l’an dernier Antoine Metzger de la direction du groupe de chaussures (La Halle, Minelli, Kookaï), faute de parvenir à vendre cet actif acheté 3,5 milliards d’euros à l’issue d’un LBO. Le risque, dans ce genre de situation, est que les banques créancières prennent les commandes (à l’instar du distributeur d’eau Saur ou du fabricant de tuiles Terreal). Alors mieux vaut ne pas faire d’erreur de casting quand on remplace le P-DG.
Car quelques patrons Kleenex méritent vraiment d’être remerciés. Combien de temps faut-il pour se rendre compte qu’ils ne sont pas à la hauteur ? Certains arrivent sans peine à faire illusion deux ans. Six mois pour s’installer et composer ses équipes, six mois pour élaborer le plan Cap 2020 et six autres mois pour faire mine de le mettre en œuvre. Il est alors grand temps de partir avant d’être démasqué par ses collaborateurs. Ceux qui restent n’ont plus qu’à sortir les mouchoirs.
Source Capital par Christophe David 

01/09/2013

IMERYS France, WIENERBERGER UK et SARANSK en Russie choisissent le savoir-faire et la qualité CERIC

Après des commandes pour des travaux d’été enregistrées auprès de clients historiques en France (IMERYS Wardrecques et Saint Germer), le service thermique de CERIC vient de signer plusieurs commandes significatives chez WIENERBERGER UK dont notamment:
Une commande portant sur l’amélioration du process de cuisson sur un four traditionnel allemand par l’ajout de 2 brassages avant feu, Une autre relative à la modernisation et la mise en conformité d’un équipement de four à Broomfleet 2. En collaboration avec son partenaire russe SALVENA, CERIC a équipé la société SARANSK (République de Mordovie) d’un broyeur à cylindre PELERIN® pour moderniser son unité. Les machines de cette marque sont réputées pour leur qualité de fabrication, leur robustesse, leur fiabilité et leur maintenance aisée et peu coûteuse. De nombreux équipements PELERIN®, du distributeur métallique au groupe d’étirage en passant par tous les types de broyeurs et mouilleurs-mélangeurs sont présents sur la zone Russie / CEI donnant toute satisfaction à leurs utilisateurs.

Source CRIC Technologies

31/08/2013

ALGERIE/ REMCHI - TLEMCEN : Les travailleurs de la briqueterie réclament leurs salaires impayés

La situation des 50 travailleurs de la société de briqueterie (SOBRIT) de Remchi, distante d’une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya de Tlemcen, réclament leurs salaires afférents aux 03 mois qui n’ont pas encore été régularisés.
L’usine a cessé sa production depuis 06 mois environ, selon les informations recueillies, et employait auparavant 130 travailleurs qui faisaient vivre 130 familles avant qu’elle ne fasse l’objet de la procédure de privatisation durant l’année 2004, suivie d’une mesure de compression entrée en vigueur durant l’année 2010. Les installations et les équipements de l’usine, selon les travailleurs protestataires, n’ont pas été renouvelés ou réhabilités pour suivre en bonne et due forme la normalité de la production par les nouveaux gérants. Cette usine est confrontée aux difficultés financières notamment la régularisation des redevances de l’énergie électrique consommée par l’usine envers les services de la Sonelgaz évaluée à 700 millions de centimes de gaz et 400 millions de centimes d’électricité. Ces travailleurs ont saisi à maintes reprises les responsables locaux concernés de la daïra de Remchi, de la wilaya de Tlemcen et ceux de l’inspection du travail sans exclure l’union territoriale, UGTA de Remchi et le bureau de wilaya UGTA de Tlemcen pour intervenir et solutionner leur problème d’une manière définitive. Ces travailleurs ont également procédé à l’obstruction de la circulation routière sur la route reliant la wilaya de Tlemcen à celles d’Ain-Temouchent et d’Oran pour attirer l’attention des autorités locales de la wilaya de Tlemcen sur leur situation, où à chaque fois, les forces de l’ordre interviennent pour dégager la piste et rétablir la circulation routière des automobilistes. Les travailleurs demandent à ce que M. le premier ministre et le ministre de l’industrie prennent des mesures nécessaires tendant à solutionner cette situation déplorable notamment par la réouverture de l’usine qui est leur source de gagne pain. Rappelons que, selon certains travailleurs, durant les années 70 et 80 dorées, cette usine qui est sous l’égide de la gestion étatique employait plus de 400 travailleurs et sa production couvre toutes les wilayas limitrophes de l’Ouest du pays en briques et tuiles de la meilleure qualité.
Source Réflexions.DZ par B.Abdelgheffar

30/08/2013

La tuile a encore de beaux jours à Soulaines-Dhuys

Une méthode artisanale, des matières premières naturelles et des professionnels passionnés font la réussite de la tuilerie Royer à Soulaines-Dhuys
« On se sent parfois comme le dernier des Mohicans » plaisante à demi-mots Édith Royer. Avec son mari, elle perpétue en effet la tradition des métiers de la terre façonnée dans la tuilerie de Soulaines-Dhuys. En un siècle, six générations se sont succédé pour travailler l'argile selon des techniques ancestrales. Avec 110 tuileries au début du XXe siècle, la tuilerie de Soulaines est la dernière en activité. Une survie possible grâce au credo de l'entreprise : « Toujours respecter le fil de la terre ». De la tuile au carreau en passant par les épis de faîtage et autres poteries, le mode de fabrication reste donc entièrement artisanal. Dès le départ, à peine extrait de la carrière familiale située sur la route de Brienne-le-Château, l'argile reste pure. « Rien ne lui est ajouté.
Aucun produit chimique. Et contrairement aux pâtes désaérées des industriels, n
otre terre reste naturelle. » Un respect du cycle de la terre qui a également ses contraintes économiques et de temps puisque cela rend le séchage des objets plus long. « Mais cette technique permet aussi de réaliser des pièces ultra-résistantes et uniques ». Au total, ce sont près de 400 tonnes de terre qui sont extraites chaque année.
Un artisanat encore très actif
Considéré comme un écomusée vivant, la tuilerie de Soulaines a été labellisée EPV (Entreprise du patrimoine vivant) en 2008 et en 2013. Les plus curieux peuvent donc s'aventurer jusqu'aux confins du département pour découvrir cet artisanat local reconnu bien au-delà de l'Aube. La tuilerie de Soulaines a, en effet, apporté sa contribution à de grands chantiers de restauration comme le Musée d'art moderne de Troyes qui a nécessité 1 000 m2 de carreaux ou plus récemment, l'installation d'épis de faîtage sur la nouvelle Maison du tourisme à Troyes ainsi que sur l'abbatiale de Mussy-sur-Seine. Un peu plus loin, « nous avons participé aux chantiers du pavillon des filtres à Versailles, du baptistère Saint-Jean à Poitiers ou encore des douves du château Pierre de Bresse à Chalon-sur-Saône qui ont nécessité 10 ans de fabrication de briques. » Sans oublier près d'une trentaine d'églises de la région. Enfin, l'abbaye de Fontenay commande régulièrement des carreaux médiévaux pour ses bâtiments. Tuilerie Royer. 8, route de Joinville à Soulaines-Dhuys Tél. 03 25 92 75 06 www.latuilerieroyer.fr.

Source L'Est Eclair par Alexandra B.-TRUBAT

29/08/2013

La tuilerie Imerys de Wardrecques changera de directeur à la rentrée, dans la continuité

À Imerys, Jean-Pierre Varrin, qui avait accompagné une importante mutation de la tuilerie, laissera le poste de directeur le 1er septembre à Hervé Jacquin. Une nouvelle étape pour la tuilerie de Wardrecques, qui compte plus d’un siècle d’histoire.
Le 1er septembre, Jean-Pierre Varrin passera le relais à Hervé Jacquin.
Le 1er septembre, Jean-Pierre Varrin quittera la direction de la tuilerie de Wardrecques. Il sera remplacé par Hervé Jacquin. Le premier était arrivé à Wardrecques en octobre 2007, le deuxième est responsable de production depuis 2012. Toulonnais d’origine, l’ingénieur travaille pour le groupe Imerys depuis 2004 et a été responsable de production en 2008 dans l’Oise, avant Wardrecques.
44 000 tonnes de production en 2013
Entre les mains de l’actuel et du futur directeurs, un site centenaire, dont le siège est à Racquinghem, la carrière à Blaringhem et qui a gardé le nom historique de Wardrecques. Une usine qui tourne sans arrêt, d’une capacité de production annuelle de 70 000 tonnes. « Nous sommes à 44 000 tonnes, l’activité est en baisse », décrit Jean-Pierre Varrin. Chaque année, le four est mis à l’arrêt. Jusqu’à dix-sept semaines en 2012.
Imerys a racheté en 1987 la tuilerie créée en 1901. « Le premier investissement date de 1990 pour automatiser la production, rappelle le directeur. En 2009, le site a été transformé à 80 % pour améliorer la qualité et sortir des produits émaillés. »
En 2009, de la cuisson en masse, la tuilerie passe à la cuisson unitaire pour gagner en qualité, éviter les déformations des tuiles empilées et mettre en route une gamme de produits émaillés. « C’était ambitieux de lancer des nouveaux produits et couleurs simultanément », dit-il.
Quarante-huit salariés
De Wardrecques sortent aujourd’hui six formes et douze couleurs. La dernière tuile date du printemps. « Malgré la crise, nous continuons à lancer de nouveaux produits et coloris », observe Hervé Jacquin. Jean-Pierre Varrin a accompagné la mutation du site industriel, son successeur aura pour prochaines missions d’« optimiser la fabrication » de la dernière née et de « lancer trois coloris au deuxième trimestre ».
Imerys compte quarante-huit salariés. « On a investi 18 millions d’euros en pleine crise pour maintenir l’emploi », rappelle le directeur. Avec 350 employés en 1987, le site produisait, outre des tuiles, planchers bétons, poutrelles, ourdis, accessoires… Il se recentre sur son cœur de métier et descend à 110 personnes. En 2000, une partie de la production d’accessoires quitte l’Audomarois car « l’outil était vieillissant ». L’effectif se réduit encore (76 personnes). Et encore, au fil des départs en retraite non remplacés et avec la fin des accessoires en 2011.
Des clients jusqu’en Chine
Une fois par an, 100 000 tonnes de terre sont extraites de la carrière. L’extraction 2013 vient juste d’être réalisée. L’argile deviendra galette, pressée en forme de tuile. Séchée vingt-quatre heures, elle sera recouverte d’émail, avant d’être enfournée, par wagon entier, jusqu’à trente-six heures. À la sortie, elle sera contrôlée par une caméra électronique, nouveauté de 2013, et un employé. Enfin, chargée sur une palette, elle sera immergée avant d’être stockée et de finir sur un toit.
De l’extraction de la matière première à la vente, c’est donc du made in Audomarois qui dessert le marché local, et s’exporte en Belgique, Angleterre et Hollande… et jusqu’en Chine : des tuiles viennent d’équiper une maison témoin de luxe dans la banlieue de Pékin. « Le groupe croit dans ce site et continue à y investir. Depuis 2007, 21 millions d’euros ont été dépensés », indique Jean-Pierre Varrin. La carrière qui alimente le site et la tuilerie de Phalempin ont encore cinquante-trois ans de réserve. L’aventure centenaire du site n’est pas terminée.
Source La Voix du Nord Par MARIE JANSANA

Tuiles transparentes pour toits à efficacité énergétique

Tuiles transparentes pour toits à efficacité énergétiqueLe SolTech System est un produit révolutionnaire permettant d'intégrer l'énergie solaire dans un bâtiment. Cette solution est la consécration de plusieurs années de recherche au KTH finalisées par l'entreprise suédoise SolTech Energy. Le système est conçu pour une intégration à l'installation existante en énergie du bâtiment, quelle que soit la source de chaleur.

Le SolTech Power system a été développé pour générer de l'électricité à l'aide de cellules solaires photovoltaïques. Cette solution peut être facilement installée en parallèle avec les systèmes Sigma ou Alfa, deux autres solutions de l'entreprise suédoise.
Le système est conçu pour une intégration à l'installation existante en énergie du bâtiment, quelle que soit la source de chaleur. La solution la plus répandue explique l'industriel est de connecter des systèmes thermiques à un ballon d'eau chaude, via un accumulateur jusqu'à un inverseur qui génère 230V AC.
Intégrer à l'existant
Dans les pays nordiques comme la Scandinavie, la part la plus importante d'énergie est naturellement générée pendant l'été. Mais l'automne et le printemps produisent aussi leur lot d'énergie. Un avantage majeur de ce système est qu'il ne nécessite pas une lumière solaire intense pour fonctionner. Ce qui signifie qu'il génère également de l'énergie les jours où le ciel est couvert. La meilleure efficacité est obtenue lorsque le toit est orienté au sud. Mais le sud-ouest et le sud-est conviennent aussi, avec de faibles pertes.
La pente idéale en Europe du Nord est de 45 degrés, mais on obtient déjà de bons résultats à 22°. En dessous de cet angle, la solution murale de SolTech est recommandée.
Si vous n'avez pas besoin de remplacer votre toiture, il est possible de facilement intégrer la solution au toit existant. Vous aurez une transition discrète entre le toit traditionnel et le toit à efficacité énergétique.

Source Batiweb