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24/10/2012

Moeding et Erlus, deux entreprises bavaroises à la conquête du marché français de la tuile

Dans la région de la Basse-Bavière, la tradition de la tuile est immuable, parmi les grands industriels figurent Moeding basé à Marklofen et Erlus situé à Neufahrn. Moeding est spécialisé dans la fabrication à la demande de façades en terre cuite, et Erlus dans la réalisation de tuiles en terre cuite et conduits de fumée. Toutes deux ont un point commun, celui de percer le marché français de la tuile.
A une centaine de kilomètres de Munich, Moeding et Erlus deux sociétés spécialisées dans les produits en terre cuite développent leurs savoir-faire et tissent depuis plusieurs années leur réputation sur leur marché respectif. En effet, en Basse-Bavière, la tradition de la tuile est reconnue puisque la région regorge d’une quantité infinie de terrains argileux.
Tout d’abord, Moeding s’affiche comme une pionnière en Allemagne dans le développement des bardages rapportés. «Basée à Marklkofen, cette société filiale du groupe familial Girnghuber Gmbh-GIMA compte 250 collaborateurs, nous explique Jean-Marie Hauswald, directeur commercial France. C’est ici, que Moeding commercialise ses produits dans près de 60 pays et pénètre au fil des années le marché français.» Présent justement en France depuis 2005 avec les gammes Alphaton® et Longoton®, toutes deux certifiées par le CSTB, Moeding s’illustre notamment dans les écoles, bâtiments tertiaires, logements collectifs neufs ou en rénovation.
Sa particularité ? L’entreprise, qui travaille avec des architectes, maîtres d’œuvre et économistes, fabrique essentiellement des façades en terre cuite haut de gamme. «Nous nous adaptons surtout aux exigences architecturales, notamment le développement de formats ou finitions spécifiques», poursuit Jean-Marie Hauswald. Et nous nous appuyons aussi sur un réseau performant d’entreprises qualifiées et formées au produit pour la mise en œuvre des façades». Et d’ajouter : «En France, il y a une forte demande qui se justifie notamment par des besoins d’isolation des bâtiments, un marché de la rénovation en constante recherche de produits design et isolants ou encore par la quête de solutions pour des ouvrages à consommation énergétique quasiment nulle.»
« Nous voyons bien que la terre cuite a su évoluer notamment grâce à la créativité des architectes et au professionnalisme des façadiers qui la mettent en œuvre, conclut Jean-Marie Hauswald.
Erlus, une PME cotée en bourse
Toujours dans l’univers de la terre cuite, son voisin en Basse-Bavière Erlus dont son siège est à Neufahrn, s’étend sur 39 hectares et dispose de 7 gisements dans les environs. « Avec 3 sites de production à Neufahrn, Ergoldsbach et Teistungen ainsi que 4 pôles logistiques répartis dans le pays, Erlus qui emploie 495 salariés est une entreprise allemande spécialisée dans la fabrication de matériaux de couverture et de fumisterie », nous indique Claus Girnhuber, PDG de Erlus. Son chiffre d’affaires en 2011 ? 115,4 millions d'Euros.
Avec une production de 500.000 tuiles par jour, 42 millions par an et également 300.000 conduits de cheminée par an sur le site de Neufahrn, cette PME cotée en bourse s’impose en Allemagne et dans près de  vingt pays. « Nous poursuivons notre politique dédiée à l’export, nous signale Claus Girnhuber. Pour la France, cela progresse. Jusqu’ici les activités de distribution se sont concentrées sur les régions de l’Est de la France en Alsace, Lorraine et Franche-Comté avec un réseau de négociants de matériaux stockistes, strictement sélectionnés. »
Une stratégie commerciale offensive en France Afin de poursuivre sa stratégie commerciale offensive en France, le fabricant de tuiles vient d’annoncer deux nominations au sein de son équipe commerciale : Marc Maio devient délégué commercial de la région Alsace et Dominique Ginez prend la direction commerciale France.
« La demande croissante de matériaux pour toitures et conduits de fumées sur le territoire français représente pour nous un défi particulier. La focalisation claire et sans compromis de l'entreprise sur des produits haut de gamme et exceptionnels en matière de design et de fonctionnalité, est la garantie de gagner des parts de marché en France », nous confirme Dominique Ginez en Bavière sur le site référent de la société Erlus.
Source Batiactu par Sébastien Chabas

ERLUS AG : Nouvelle tuilerie Hi-Tech en Allemagne


Nouveau succès de CLEIA pour les projets de tuileries de hautes technologies : la société Allemande ERLUS AG vient de confier à CLEIA la réalisation d'une ligne de production de tuiles sur son site historique de production de Neufahrn / Niederbayern.
Le savoir faire et la maîtrise technologique de CLEIA pour les technologies de cuisson et de manutentions automatiques, ainsi que la confiance d’ERLUS AG envers les professionnels reconnus de CLEIA ont favorablement motivé la décision des dirigeants d’ERLUS.
La transformation de l’usine 2 répond à une demande du marché Allemand pour des tuiles de grande qualité et en particulier certains modèles de la gamme ERLUS.
Sur la ligne existante les tuiles étaient cuites avec des U dans un four traditionnel. La nouvelle installation conçue par CLEIA permettra de cuire les tuiles et des accessoires sur des supports unitaires de cuisson réfractaire de type H. ERLUS homogénéise ainsi la qualité de production de ses tuiles très appréciées par le marché.
La particularité de cette unité sera de pouvoir produire en même temps des tuiles et des accessoires plats. Après cuisson ces derniers seront reconnus puis prélevés sur le circuit principal et conditionnés sur une ligne spéciale.
Cette nouvelle unité comprendra un four à joint liquide ‘Hydro-Ecofast’ qui permet d’obtenir la meilleure qualité des tuiles, avec une étanchéité de cuisson optimale et sans équivalence.
Le four sera doté d’équipements et de brûleurs gaz CLEIA ultra performants, garantissant ainsi des consommations énergétiques très faibles.
L'ensemble des manutentions automatiques seront également fabriquées et installées par CLEIA, qui propose les solutions techniques les plus modernes et éprouvées.
L’unité de production sera pilotée par le système de supervision informatique Wincer.
La sortie des premières tuiles cuites du nouveau four est prévue dès le début de l’été 2013.
Source Cleia

23/10/2012

Le montage des murs en maçonnerie terre cuite gagne en productivité

Wienerberger lance une solution de collage horizontal rapide spécifiquement destinée à ses briques de structure rectifiées Porortherm.
Cinquante pour cent de gain de productivité sur les chantiers par rapport à une maçonnerie à la truelle, et 30% par rapport à une maçonnerie roulée : c’est la promesse que fait Wienerberger pour sa nouvelle solution de montage Dryfix dédiée aux murs porteurs en terre cuite à base de briques Porotherm. « La rapidité est l’avantage que tout le monde retient de ce procédé de collage, mais c’est le dernier que nous mettons en avant, après la fiabilité, la simplicité, la possibilité de travailler jusqu’à -5°C ou encore l’absence d’émission de COV», énumère Gérard Fouilloux, responsable marketing Briques de Wienerberger. De fait, pour profiter d'autant d'atouts, l’utilisation de ce liant monocomposant en mousse polyuréthanne réclame le respect d’un certain nombre de précautions relatives à la pose (réalisée avec un pistolet spécial) et aux conditions de stockage (debout, toujours à moins de 70°C, pendant une durée limitée et entre 10°C et 25°C la veille de l’utilisation). A tel point d’ailleurs que le liant Dryfix, conditionné en cartouches de 750 g, ne sera distribué qu’auprès des agences signataires d’une charte prévoyant notamment que les entreprises clientes devront avoir été préalablement formées.
Travail possible jusqu'à -5°C
Associé à un Avis Technique du CSTB (N°16/11-624), le procédé s’adresse exclusivement aux blocs de terre cuite rectifiés Porotherm de 15 à 30 cm d’épaisseur, pour les ouvrages en maçonnerie de type R+1 au maximum (hauteur limitée à 2,5 m pour des murs porteurs de 15 cm). Après la pose du premier rang sur une arase de mortier traditionnel, ajustée à l’aide des platines Porotherm, le liant Dryfix supprime tout besoin en eau, sauf humidification éventuelle des surfaces à fins d’accélération de la prise. « En cas de défaut, le produit ne permet aucun rattrapage de niveau : ce premier rang doit donc être parfaitement réalisé », insiste toutefois Gérard Fouilloux. Si en revanche tout est correct, les rangs suivants sont posés sur les briques préalablement dépoussiérées en appliquant au pistolet le ou les cordons de mousse (deux en général) d’environ 3 cm de diamètre et situés à 5 cm des bords. Les briques doivent alors être assemblées dans un délai de 3 minutes. Grâce à un accessoire double sortie à base de canules en plastique à écartement variable, la pose de deux cordons est possible avec un seul mouvement. Une cartouche permet en pratique de réaliser environ 40 m de cordon, ce qui représente 5 m2 de mur en moyenne. A noter également que le nettoyage du pistolet (au moyen d’une cartouche spécifique) n’est pas indispensable en fin de journée.
Source LE MONITEUR.FR par Jean-Charles Guézel

22/10/2012

Tuilerie Monier: Deux licenciements et trois départs volontaires

SIGNY- L'ABBAYE (Ardennes). Lors d'une réunion de comité d'entreprise qui a eu lieu le lundi 15 octobre, le directeur du site de la tuilerie Monier à Signy-l'Abbaye a annoncé aux représentants du personnel qu'un cadre (responsable de production) et un agent de maîtrise (technicien en extraction de terre) avaient été récemment licenciés « pour des raisons internes ».
Par ailleurs, trois autres cadres ou assimilés - un responsable process, un automaticien et un préparateur terre - ont quitté volontairement la société sans être pour autant remplacés. « Ce sont les aléas de la vie d'une entreprise », assure le dirigeant de l'unité ardennaise.
Après la réduction d'une équipe de production par arrêt de contrats intérimaires survenue cet été, Dallah Mekki a, par ailleurs, confirmé qu'en raison d'une baisse importante des volumes dans le secteur de la construction et d'un marché rétréci des ventes de maisons individuelles, une mesure de chômage partiel d'une à deux semaines pourrait être envisagée lors du prochain CE du 8 novembre avec une probable mise en pratique en fin d'année 2012.
Aucune précision supplémentaire n'a été donnée sur la façon dont seraient touchés les 90 salariés de la tuilerie signacienne.
En quête d'économies compte tenu de la mauvaise conjoncture et de l'érosion du marché, les dirigeants de Monier envisagent de stopper l'importation d'argile venant d'Allemagne pour tout concentrer vers la Belgique.
Aucune indication n'a été donnée sur la façon dont seraient touchés les 90 salariés de la tuilerie signacienne.
Ton cassant
Il faut en effet savoir que l'argile extraite à Signy-l'Abbaye est complétée par d'autres terres extérieures. Une pratique usitée sur d'autres sites Monier. Inquiet de la situation conjoncturelle de la tuilerie, le jeune militant socialiste Baptiste Touchon, sans vouloir mettre de l'huile sur le feu, entend malgré tout soumettre à Jean-Paul Bachy, président de l'exécutif régional, au commissaire du redressement productif et au préfet de Région l'idée d'une réunion tripartite rassemblant la direction du groupe, les représentants des salariés et les pouvoirs publics.
On remarquera qu'il n'a pas convié Benoît Huré à cet éventuel tour de table, lequel on s'en souvient n'avait à pas du tout apprécié, cet été, l'attitude et les prises de position de l'ex-candidat du PS aux cantonales de Signy-l'Abbaye dans ce dossier industriel.
D'un ton cassant, le président de l'exécutif départemental avait alors reproché à Baptiste Touchon, surnommé « la mouche du coche », de tenir des propos alarmistes susceptibles de jeter le trouble et le discrédit sur une entreprise qui a pourtant « rempli son contrat vis-à-vis des financeurs publics ».
Source L'UNION par Pascal REMY

La nouvelle tuile Galléane® 10 patinée de Monier

C'est en plein coeur de la cité phocéenne, dans la dernière tuilerie de la région Sud, que Monier fabrique sa nouvelle tuile, Galléane® 10 patinée. La nouveauté avec cette tuile réside dans son tout nouvel aspect qui restitue l'esthétique des toitures Canal d'antan.
Des tuiles esthétiques à la « patine » incomparable dans la pure tradition du Sud-Est de la France
C'est en plein coeur de la cité phocéenne, dans la dernière tuilerie de la région Sud, que MONIER produit sa toute nouvelle tuile, Galleane® 10 Patinée. Chargée d'histoire et de passion, cette tuilerie est le symbole d'une région, et le dernier bastion d'une industrie jadis florissante. Avec les tuiles Canal, Galléane® 10, Abeille, Romane, MONIER perpétue la tradition des toitures authentiques du Sud. Pour chacune d'elles, MONIER intègre ce savoir-faire ancestral, son expertise, et la recherche constante de performance. Depuis toujours acteur incontournable de la région Marseillaise, MONIER réécrit sans cesse l'histoire des toits méridionaux et cultive son héritage dans le respect de la tradition.
Des performances et une faculté de pose unique
La nouveauté de cette tuile réside dans son tout nouvel aspect qui restitue l’esthétique des toitures Canal d’antan. Aucune tuile ne se ressemble. En effet, la structuration est faite à partir de 6 empreintes différentes surmoulées sur d’anciennes tuiles de récupération. Le coloris Authentique apporte quant à lui un éventail de 4 couleurs associé à un poudrage aléatoire de 2 pigments. Cette association donne un rendu qui saura sublimer les plus beaux ouvrages de votre région. Pour parfaire l’esthétique Canal à l’égoût, nous avons développé un système de finition unique grâce à la Canal sablière et la demie-tuile structurées en sous-face.
D’autre part, la Galléane® 10 Patinée profite des performances qui ont fait la renommée de la Galléane® 10. Vous pourrez continuer à apprécier sa résistance. Ensuite, elle bénéficie toujours d’une facilité et d’une rapidité de pose grâce à un jeu longitudinal de 3cm et à un jeu latéral de 1,5cm.
Source DKOmaison

21/10/2012

CERIC TECHNOLOGIES présente son nouveau groupe d’étirage 730 ER MRP 12-25 PELERIN®, le Jeudi 25 Octobre à Soissons

Un savoir-faire de plus 50 ans dans la réalisation d’équipements de production matériaux de construction!
Le jeudi 25 octobre 2012 à 11 heures, CERIC TECHNOLOGIES, basée 1 rue d’Orcamps à Soissons, présentera son groupe d’étirage nouvelle génération, une réalisation représentant 5 400 heures de travail et ayant nécessité l’intervention de plus d’une dizaine de corps de métiers.
Une renaissance industrielle et technologique
CERIC (Centre d’Etudes et de Réalisation Industrielles et Commerciales), créé en 1960 et leader mondial, a été fondé pour la réalisation d’équipements et le développement de technologies dans le domaine des matériaux de construction en terre cuite ainsi que pour la conception de nouvelles unités de production.
En octobre 2009, CERIC et ses filiales sont en cessation de paiement. Après plusieurs mois de procédure, le Tribunal de Commerce de Paris accorde la cession des sociétés CERIC, HALLUMECA et PELERIN (société fondée en 1901 à Soissons) au projet porté par Patrick HEBRARD, Thierry PETRA et Laurent TOQUET. Le site de Soissons, ex-PELERIN, est repris avec 27 collaborateurs.
Rebaptisée CERIC TECHNOLOGIES en 2010, avec un CA s’élevant à 17 M€ en 2011, l’entreprise emploie aujourd’hui plus de 100 personnes dont 40 à Soissons. Elle s’est redéployée avec le soutien des collectivités locales, en particulier la Communauté d’Agglomération du Soissonnais, et a su faire face à d’importants défis industriels. S’appuyant sur une longue tradition d’innovation et de maîtrise technologique, elle a recherché des solutions innovantes, dans le respect du développement durable.
Lorsque prouesse technologique et rayonnement international se retrouvent à Soissons Première étape, le groupe d’étirage 730 ER MRP 12-25. Développé sous la marque PELERIN®, il est destiné à un projet en Algérie. Cette unité, composée d’un malaxeur horizontal et d’une mouleuse, présente de nombreuses innovations. Le diamètre de l’hélice de sortie du malaxeur, dont la dimension a été augmentée à 550 mm,= garantit un débit d’alimentation en argile en adéquation avec les capacités de la mouleuse (débit maxi de 100 t/h). La mouleuse permet une introduction directe et sous pression de l’argile dans la cuve d’entrée qui lui assure une adaptabilité à tous types d’argiles. Le volume de sa chambre à vide est supérieur de 40 % à celui des précédentes générations pour une désaération de la pâte.
Ce groupe d’étirage est pour le moment unique au monde. D’un poids de 40 tonnes, conçu à hauteur d’homme, il fera l’objet d’une présentation aux acteurs locaux et régionaux, ainsi qu’à la presse : le jeudi 25 octobre 2012 à 11 heures dans les locaux de CERIC TECHNOLOGIES, 1 rue d’Orcamps à Soissons
Pour toute confirmation, merci de contacter Magali Vitté au 01 53 05 55 00 ou par mail : info@cerictechnologies.com.


Source Ceric Technologies

Réglementation sismique : les impacts sur les acteurs de la construction 10 octobre 2012

Réglementation sismique : les impacts sur les acteurs de la construction La nouvelle réglementation sismique prendra effet à partir du 1er novembre 2012. Comment l’arrivée de l’Eurocode 8, règles de construction parasismique harmonisées à l’échelle européenne, a été anticipé par les fabricants et constructeurs ? Les bureaux d'étude seront-ils les plus impactés ? Batiweb a rencontré différents acteurs de la construction sur le sujet.
En 2011, la carte du zonage sismique de la France a été modifiée. 50% des communes sont aujourd'hui concernées par le risque sismique avec le nouveau zonage qui comporte 5 zones de sismicité. La zone 5 correspondant au niveau de risque le plus élevé (Les Antilles). L'Eurocode 8 "Conception et dimensionnement des structures pour leur résistance aux séismes" s'impose comme la norme à respecter pour la construction de bâtiment neuf. L'objectif est de construire parasismique dans les zones concernées. Le choix de l'implantation d'un nouveau bâtiment sera déterminant, comme la conception et la mise en œuvre des matériaux. Justement, les matériaux des fabricants sont-ils prêts à répondre à ce nouveau cadre réglementaire ?
Les fabricants peu impactés
« L'eurocode 8 est à 80% celui que l'on utilise en France depuis très longtemps, les 20% restants sont des ajouts qui ne changent pas grand chose » insiste le technicien de BETON 06, fabricant de Matériaux de construction en béton à Nice, ville justement située en zone 4 de la carte du zonage sismique. Même son de cloche du côté du Centre d’Études et de Recherches de l'Industrie du béton (CERIB), « le bloc-béton répond bien aux exigences de l'Eurocode 8, car l'industrie du béton était en avance par rapport à l'exigence de ce texte » précise Ana Grau Gimeno, chargée des normes parasismiques au CERIB. Pour le béton, aucun véritable impact n'est prévu pour les fabricants. Du côté de la terre cuite, Terreal vient de lancer la première gamme de briques de 20 cm conforme aux nouvelles exigences, preuve de l'anticipation des fabricants. Allons voir désormais du côté des constructeurs. Fondée en 1981 en tant qu'Entreprise Générale du Bâtiment, Val de Saône Bâtiment réalise des maisons en brique ou ossature bois. La réglementation sismique a-t-elle changé sa manière de fonctionner ?
« Nous avons consulté nos fournisseurs (aciers, etc...) et sous-traitants (notamment pour les murs ossature bois), et avons intégré leurs préconisations et spécificités produits » indique Mr Arfaoui, dirigeant de Val de Saône Bâtiment. « Notre activité de construction de maisons individuelles se situe essentiellement en zone 2 (autour de Mâcon), mais nous avons de plus en plus de demande par exemple autour de Lyon, en zone 3. Dans ces cas là, nous étudions plus spécifiquement le projet, et nous passons par un Bureau d’Étude Béton Armé » précise ce dernier. Le véritable changement se situerait donc dans la phase de calcul de la structure du bâtiment. « Avec la RT 2012, et la nouvelle norme sismique, le changement sera plus poussé pour les bureaux d'étude et les architectes » confirme le technicien de BETON 06.
De nouvelles surcharges pour les bâtiments
Dimensionner la structure de manière différente, respecter la disposition au niveau des armatures, des épaisseurs de murs... L'Eurocode 8 implique donc un changement dès la phase de conception d'un bâtiment. « C'est une toute nouvelle approche des bâtiments qui remet en cause les acquis des mouvements habituels comme le vent et la neige » confirme Mr Langry, ingénieur structure bois au Bureau d'Etude Oregon à Toulouse. « Nous avons eu une formation en interne sur les logiciels sur lesquels ont travaille habituellement pour adapter la façon d'analyser les bâtiments en fonction du risque sismique » précise l'ingénieur, pour qui le « calcul sismique impose aux bâtiment de nouvelles surcharges ». Selon lui, « il faudra grossir les assemblages, renforcer certaines pièces : au final, il y aura plus de matières pour le même usage ».
Pour la construction neuve, cette nouvelle réglementation risque d'engendrer un surcoût puisque le bureau d'étude passera plus de temps sur la phase de conception. « On va passer plus de temps sur le calcul sismique, donc ce sera plus cher, même si ce sera indolore pour le client final » affirme Mr Langry. Pour les bâtiments existants, la réglementation n’impose pas de travaux. Si des travaux conséquents sont envisagés, un dimensionnement est nécessaire avec une minoration de l’action sismique à 60% de celle du neuf. Heureusement, car renforcer la structure du bâtiment par le biais de l'isolation, comme l'isolation par l'extérieur, « c'est rajouter du poids sur la structure et c'est très complexe » conclut Mr Langry, qui ne voit pas les Bureaux d’Études réaliser de calcul de structure pour les bâtiments en rénovation.

Source Batiweb par Bruno Poulard

20/10/2012

Green Technology: Optimising water usage


MONIER is an industry leader in environmentally friendly roofing systems. Its two most significant innovations — the MONIER CoolRoof and the MONIER SolarRoof Systems — are not only aesthetically pleasing but also conserve energy and cool the interiors of a house.
The MONIER name is synonymous worldwide with energy efficiency, sustainability and ecological consciousness. Staying true to these fundamentals, the very foundation of its business philosophy, the company believes in optimising the full potentials of roofs so as to improve lives and homes.
In pursuing its on-going green agenda, MONIER is now venturing into the third ‘E’ in its energy efficient roofing solutions equation — environment, particularly the care and preservation of it. This is embodied in the latest offering from MONIER — the MONIER EcoRain Rainwater Harvesting System.
Why MONIER EcoRain?: Heavy downpours and floods during the monsoon seasons and convectional rain in the hot, dry months are all-too-familiar, oftentimes unwelcome, rainfall patterns that Malaysians contend with annually.
The MONIER EcoRain Rainwater Harvesting System takes full advantage of this situation by tapping into nature’s free resource when it is available in abundance. Water is collected, filtered and stored, and then recycled for use when it is scarce or occasioned by need. This facility from MONIER conserves water by supplementing piped water supply.
The MONIER EcoRain Rainwater Harvesting System is easy to install and simple to maintain. It provides a hassle-free and effective supply of harvested rainwater that saves water costs whilst helping the environment. Should its storage tank run dry during periods of heavy usage, the MONIER Rainwater Harvesting System automatically switches to the main water supply without any water supply disruption.
The quality of the harvested rainwater, however, is suitable only for non-potable use, for example, washing of vehicles, watering the plants and for flushing of toilets.
Benefits of MONIER EcoRain: The MONIER Rainwater Harvesting System has many benefits to a household:
• It acts as a convenient supplement to the main water supply in catering to household needs.
• It reduces utility bills as homeowners can now make full use of an alternative water source.
• It offers peace of mind to homeowners knowing that they have an independent supply of water during times of water shortage or rationing.
• It helps with the preservation of the environment, a universal campaign where building and homeowners and consumers can play a major role by the judicious use of and conservation of water.
Adding value to properties: Purchasing decisions are highly influenced by buyers’ preference for projects that promote sustainability of the environment. Amongst the in-demand green features that builders incorporate are energy and water efficiency technologies and rainwater harvesting systems in both new and old buildings.
The MONIER perspective: While rainwater harvesting systems can make homes more sustainable and reduce costs, the higher purpose, though, is conservation of the environment. MONIER shares these sentiments as its innovations are not just about energy efficiency and savings on electricity bills but advancing the global cause for sustainability.
The MONIER EcoRain, the latest addition that completes the MONIER family of E³ roofing solutions, reflects the company’s green direction in offering its consumers a comfortable and better living environment.
For more information, email roofing-malaysia@monier.com or visit www.monier.com.my 
Source NST

19/10/2012

Le mur de la dette LBO? Circulez, il n'y a rien à voir...

Alors que Moody's avait tiré en juin la sonnette d'alarme sur la dette des sociétés européennes sous LBO, l'Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) assure que 1% seulement des entreprises françaises détenues par des fonds de LBO n'ont pas résolu les difficultés liées à leur dette. 14% des sociétés sous LBO, en France, ne respectent pas les 14% des sociétés sous LBO, en France, ne respectent pas les "covenants" liés à leur dette, selon l'Afic.
D'emblée, le ton est donné: «Nous voulons démentir certaines contre-vérités émises sur le métier du capital-investissement, et plus particulièrement sur celui du LBO (Leverage Buy-Out: acquisition par endettement)», a asséné mercredi Louis Godron, président de l'Association française des investisseurs pour la croissance (Afic), en préambule de la présentation de la situation financière des entreprises détenues par des fonds de LBO, en France. «On ne peut pas continuer à dire que le mur de la dette va bouleverser les équilibres financiers de la France et de l'Europe», a insisté Louis Godron.
Un mur de dette de 133 milliards d'euros, selon Moody's
Une allusion à peine voilée à Moody's. Fin mai, l'agence de notation financière avait tiré la sonnette d'alarme sur un mur de 133 milliards d'euros de dettes liées à des opérations de LBO, contractées par 254 sociétés européennes, et arrivant à échéance dès 2014 et 2015. Selon Moody's, au moins un quart de ces 254 entreprises risquaient de faire défaut, en raison de la dégradation de la conjoncture économique et de la difficulté à se refinancer auprès des banques et des marchés, crise financière oblige.
L'exemple de PAI pris au piège de Monier 
Un exemple de défaut avait frappé les esprits, en juin 2009. Celui du fonds de LBO PAI, contraint de céder Monier à ses créanciers. Deux ans plus tôt, PAI avait acheté 65% de ce fabricant de tuiles au prix de 2,07 milliards d'euros, profitant de l'euphorie sur les marchés pour financer cette acquisition via 1,8 milliard d'euros de dette. L'idée étant, comme dans toute opération de LBO, de rembourser la dette et de payer les intérêts grâce aux résultats dégagés par le fabricant de tuiles. C'était compter sans la récession économique de 2009, qui a provoqué une chute de l'activité de Monier, plongeant PAI dans l'incapacité de payer les intérêts de la dette d'acquisition.
14% des sociétés sous LBO ne respectent pas leurs «covenants»
La probabilité d'assister à de tels cas d'école, dans les prochains mois, est très faible, à en croire l'Afic, qui a mené une enquête auprès de ses membres. Enquête selon laquelle, au 31 décembre 2011, 14% seulement des sociétés détenues par des fonds de LBO ne respectaient pas leurs «covenants», c'est-à-dire les ratios financiers qui, s'ils sont brisés, rendent la dette immédiatement exigible par les créanciers. En 2010, ce ratio était de 19%, et il s'élevait à 24% en 2009.
Négociations avec les créanciers De plus, sur ces 14% de mauvaises élèves, 1% seulement n'ont pas encore résolu leurs problèmes de «covenants». Les autres ont obtenu de leurs créanciers des dérogations à ces ratios financiers, ou bien ont négocié avec eux un rééchelonnement de leur dette. En mai dernier, la société d'investissement Wendel avait ainsi obtenu un report de la maturité de la dette du chimiste Materis, de 2013-2015 à 2015-2016. Idem pour le groupe de restauration Elior, détenu par le fonds Charterhouse, et dont les créanciers ont accepté de différer de trois ans, à 2017, l'arrivée à échéance de près de la moitié de sa dette.
69 fonds de LBO seulement ont répondu à l'enquête de l'Afic Mais «il faut se garder d'un excès d'optimisme, (...) parce que la situation économique est très rude et peut conduire à de nouvelles difficultés», reconnaît l'Afic. Surtout que, sur les 132 fonds de LBO que l'association a interrogés, 69 seulement ont accepté de lever le voile sur la santé financière de leurs participations.
Source La Tribune par Christine Lejoux

18/10/2012

Le groupe Terreal soutient l’économie locale

Le Groupe Terreal a affirmé, lors d’une réunion organisée par l’association Terre & Communes, sa volonté de trouver des solutions pour préserver l’emploi local. Le spécialiste des matériaux de construction en terre cuite a exposé devant les 16 maires des communes de France où sont situées ses usines, 4 axes d’innovations, visant à assurer la pérennité de l’industrie de la terre cuite. Avec les perspectives négatives des marchés de la construction, Terreal met en place diverses mesures destinées à assurer la flexibilité entre les 5 sites de la région afin d’anticiper pour les 18 mois à venir. Dans ce contexte, la réunion Terre & Communes a porté sur 4 axes d’innovations destinés à soutenir l’industrie de la terre cuite à long terme. L'innovation dans l’urbanisme Hervé Gastinel, également président de Promotoit, une association d’industriels de la toiture, a présenté son livre blanc sur les propositions destinées à libérer la production de logements. L’association préconise par exemple la surélévation des immeubles collectifs et la libération du foncier au sein de zones pavillonnaires existantes. Ce projet d’innovation urbanistique réintroduit aussi le toit en pente et singulièrement le toit en tuiles au sein de l’architecture contemporaine. Il s’oppose ainsi la pensée unique du toit plat, tant sur le plan esthétique que de la performance énergétique et du coût global. L’innovation constructive Corollaire de l’urbanisme, l’innovation constructive s’est tenue au cœur des débats par la présentation du projet BEPOS, lancé à l’initiative du Maire de Castelnaudary Patrick Maugard, d’Habitat Audois et de Terreal. BEPOS, ou Bâtiment à Énergie Positive, est un chantier expérimental portant sur deux maisons individuelles. Ce projet transversal vise à présenter concrètement le savoir-faire de Terreal sur des problématiques de performance et d’innovation, dans le respect des futures exigences thermiques de 2020, pour un habitat social accessible et reproductible. L’innovation industrielle L’innovation industrielle, indispensable à la compétitivité, passe tout d’abord par la maîtrise des coûts énergétiques. Terreal s’est ainsi fixé l’objectif ambitieux de réduire d’un quart sa consommation d’énergies fossiles et ses émissions de CO2 d’ici 2020. Pour cela, l’entreprise compte sur les bioénergies telles que le biométhane et le syngaz, et s’inscrit dès aujourd’hui dans des projets territoriaux de développement durable, aux côtés des collectivités locales. L’innovation produits L’innovation produits est le ferment de la croissance de demain. Terreal a présenté aux élus présents ses prochaines innovations, dont les développements sont articulés autour de 3 axes ; la performance énergétique (briques à haute performance thermique, cloisons en terre crue et tuiles solaires) ; la réduction des coûts de construction (briques dite à hauteur d’étage permettant de diviser par trois les temps de construction) ; l’innovation architecturale : des innovations spéciales pour des projets architecturaux spécifiques, mais également un travail sur les textures, structures et coloris des tuiles et briques de bardage. L’ensemble de ces projets repose sur sa pleine implication dans la vie locale et sur un travail commun pour la formation des jeunes et l’information du grand public. Le succès des Bâtiments à Energie Positive résidentiels pourra mener par la suite à des projets de bâtiment similaire pour le tertiaire.
Source France BTP

17/10/2012

Trophées Aléonard 2012 : le palmarès

Depuis 2004, les trophées Aléonard récompensent, à travers un concours international, les professionnels qui mettent en œuvre ses différents modèles de tuiles à travers le monde, un hommage à ce savoir-faire unique.

Cette année, pas moins de 31 dossiers ont ainsi été examinés avec attention par le jury. La cérémonie de la huitième édition des Trophées Aléonard s'est déroulée jeudi 5 octobre.

Quatre projets se sont distingués dans les catégories : "Rénovation", "Construction neuve", "Premier Chantier" et "International". "Des réalisations hors normes toutes plus impressionnantes par leur esthétique, leur créativité, la maîtrise des techniques et l'exactitude de mise en œuvre, (qui) font de cette édition un véritable concours dans les règles de l'art", se félicite-t-on chez Aléonard, filiale de Wienerberger.

Source LE MONITEUR.FR

16/10/2012

Montagny de Terreal: Une tuile à côte esthétique et économique

Disponible en 5 coloris, la nouvelle tuile Montagny de Terreal s'adapte à tous les systèmes constructifs et aux régions françaises où les tuiles à côtes sont mises en oeuvre. Elle se différencie des tuiles à côtes traditionnelles par ses lignes épurées et sa côte centrale moderne. Ses formes géométriques donnent aux toits un rythme harmonieux et une allure contemporaine. Seule sur le marché à disposer d'un nez fin biseauté et sans ergots, elle permet d'affiner l'écriture de la couverture avec l'esthétique d'un pureau plat. Le pureau longitudinal de 42,5 cm, le plus important du marché, permet une économie jusqu'à 15% en liteaux. Cette tuile, robuste et très résistante grâce à sa géométrie régulière et à ses renforts en sous-face, garantit une pose sans casse. Elle convient à tous les types de toiture en neuf comme en rénovation. Particulièrement étanche, elle peut être posée à faible pente et a été testée avec succès sur des pentes inférieures à 19%. La tuile Montagny est produite à Chagny en Bourgogne, terre de tradition tuilière depuis plus de 100 ans où TERREAL possède deux usines.
Source Batijournal

15/10/2012

Lucibel acquiert Homelights et se place sur le marché BtoC

En redressement judiciaire depuis juillet dernier, Homelights vient de passer sous le giron de la société Lucibel, par décision du tribunal de commerce d’Evry en date du 10 septembre 2012. Ce rachat permet à ce dernier de se positionner désormais sur le marché BtoC grâce au réseau de distribution mis en place par Homelights. Par décision du tribunal de commerce d’Evry, Lucibel vient de racheter les actifs de la société Homelights, dont sa marque, spécialisée dans les sources et luminaires LED. Si l’entreprise a enregistré une forte croissance l’an dernier (CA : 3.6 M€), elle n’a pas pu faire faire au financement de son besoin en fonds de roulement et a donc été placée en redressement judiciaire en juillet 2012. Homelights avait mis en place un réseau de distribution très vaste : ses produits sont référencés dans 2.000 points de vente en Europe, dont 1.400 en France. En grande surface alimentaire (GSA), la société détenait en 2011 23% de parts de marché, et plus de 35% de pdm en incluant les marques de distributeurs fabriquées par ses soins. Lucibel profitera donc de ce réseau BtoC immédiatement opérationnel, qui viendra compléter son réseau BtoB développé depuis 2010 en France et à l’international. Côté ressources humaines, le fondateur d’Homelights, Ludovic Rambert, rejoint le comité exécutif de Lucibel et devient le directeur général de Lucible Retail, filiale du groupe Lucible en charge des activités BtoC.
Source Batiactu

14/10/2012

Un nouveau partenaire pour l’industrie de la terre cuite au Maroc

KELLER HCW GmbH ainsi que l’entreprise morando S.R.L. à Asti font partie de la holding KELLER, une de trois divisions du Groupe Legris Industries. Les activités clés sont la construction de machines et d’équipements pour l’industrie des matériaux de construction. Le nom KELLER HCW est de plus synonyme de solutions intelligentes dans les domaines de l’automatisation, des mesures, de la commande et de la régulation ainsi que dans le domaine des matières plastiques avec des dérouleuses de haute précision pour le PE et PFTE.

KELLER HCW conçoit et construit des machines, installations et usines complètes pour la fabrication de tuiles et briques de tout type. Partenaire compétent de l’industrie des matériaux de construction, KELLER HCW se charge aussi bien de l’ingénierie et du management de projet que de l’exécution, du montage, de la mise en service et du service après-vente.

La société a trouvé en la personne de Zaim Abdelkbir un représentant fiable pour le secteur commercial marocain. Monsieur Abdelkbir était déjà actif pour le groupe KELLER lors de la CERAMITEC en mai 2012. Il sera également présent lors la SIB cette année qui se tiendra du 21 au 25 novembre à Casablanca. Vous nous trouverez au: stand n°123 – DANS LE GRAND PALAIS.

Zaim Abdelkbir avec sa société CENTEC est actif dans l’industrie des matériaux de construction ainsi que dans le secteur de l’automatisation. La société KELLER HCW – morando a trouvé en lui un partenaire compétent pour le secteur de la terre cuite.
Source Keller HCW

13/10/2012

La Tuilerie de Commenailles fête ses 100 ans autour de portes ouvertes ce samedi.

En 100 ans, la tuilerie de Commenailles a changé. Aujourd’hui, elle emploie une soixantaine de personnes et produit neuf sortes de tuiles.
Aujourd’hui, Commenailles peut sortir 90 000 tonnes de tuiles par an », lance Jean Louis, le directeur d’exploitation de la tuilerie de Commenailles.
On est loin des 600 tonnes de production par mois des années 30. À l’époque, l’extraction de la terre se faisait à la pelle et à la pioche et la cuisson durait six jours. L’entreprise employait 50 ouvriers.

Modernisation
En 100 ans, l’entreprise a changé de visage. Petit à petit, les bâtiments en briques ont été remplacés par de grands hangars.
En 1960, l’entreprise parvient à doubler sa production grâce à l’édification d’un deuxième four, la mise en place de nouvelles machines et d’un nouveau séchoir.
Dix ans plus tard, une deuxième presse est installée. Les fours à charbon sont remplacés par des fours à gaz qui permettent de gagner 50 heures de cuisson et de doubler à nouveau la production.

Meilleure qualité 
Petit à petit, la chaîne de production s’automatise : « Avant, les ouvriers formaient les tuiles sur leurs cuisses. Aujourd’hui, c’est fabriqué dans des moules, en série », raconte Jean Louis.
Des innovations qui ont permis d’améliorer la qualité des tuiles : « Aujourd’hui, vous sortez une tuile d’une série, c’est du premier choix », assure le directeur d’exploitation.
En 1987, la tuilerie Jacob est rachetée par le groupe IRB, mais le nom de l’entreprise ne changera qu’en 1999 pour devenir Imerys Toiture.
Aujourd’hui, la société possède trois carrières où elle extrait l’argile, située dans un rayon de huit kilomètres autour de la tuilerie.
Elle emploie 60 personnes qui travaillent au 3x8 pour que la tuilerie tourne en continu. Un rythme nécessaire pour maintenir la chaleur des fours.
Elle revend ensuite ses tuiles à des négociants de matériaux, principalement dans l’Est de la France, la région Rhône-Alpes, en Franche-Comté et en Bourgogne. Seul 1,4 % des tuiles part à l’exportation.

Portes ouvertes de la tuilerie ce samedi 13 octobre à partir de 9 h 30. Dernière visite à 16 heures. Inscriptions à l’arrivée sur le site. Contact 03.84.44.14.33.

Le Journal de Saône et Loire par Aurélie Bidaut

12/10/2012

Tondach Gleinstätten livre 160 000 m2 de tuiles en terre cuite

Le projet olympique « Gornaïa Carrousel » reçoit une solution de toiture haut de gamme de TONDACH Gleinstätten
  • Le produit choisi est la tuile en terre cuite « VENUS RV3 », spécialement développée pour ce projet
  • Une performance convaincante à Sotchi a permis d’obtenir une nouvelle commande pour un hôtel de luxe à Krasnaja Polyana

Le projet « Gornaïa Carrousel » pour les Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi, en Russie, sera couvert par une toiture de TONDACH Gleinstätten, le premier producteur de solutions de toiture en terre cuite en Europe centrale et du Sud-Est. L’an dernier, avec l’attribution de la couverture du Gornaïa Carrousel, TONDACH a décroché l’un des plus gros contrats de son histoire. La première livraison de tuiles et d’accessoires correspondants est à présent arrivée en Russie dans les délais.

160 000 m2 de surfaces de toiture pour le projet olympique
Le projet Gornaïa Carrousel est un complexe sportif et touristique qui abritera aussi le Village des médias des Jeux olympiques. Les bâtiments devront être achevés d’ici 2013 et comprendront environ 160 000 m2 de surfaces de toiture qui seront couvertes de tuiles et d’accessoires divers tels que ventilateurs, faîtages, systèmes de retenue de neige, etc. de TONDACH Gleinstätten. Les surfaces de toiture principales recevront une tuile spécialement développée pour ce projet par TONDACH – la VENUS RV3. Cette tuile a été spécifiquement conçue pour répondre aux exigences des architectes russes, de l’entrepreneur général et des couvreurs locaux.

Ce projet souligne la force et la capacité d’innovation de TONDACH Gleinstätten
« Gagner un appel d’offres international de l’importance de celui de Sotchi souligne la force et la capacité d’innovation de TONDACH Gleinstätten. J’y vois aussi la confirmation de notre décision de l’année dernière d’augmenter à 50 % notre participation dans TONDACH Gleinstätten », s’est réjoui Heimo Scheuch, Président du directoire de Wienerberger AG. « Les projets comme celui de Sotchi sont un excellent exemple de notre stratégie axée sur l’innovation et de notre positionnement en tant que fournisseur de solutions globales qui se retrouvent dans tous les secteurs du groupe Wienerberger », a ajouté M. Scheuch.

Nouveau projet: 6 500 m2 de tuiles pour la rénovation de l’hôtel PEAK
Les travaux de préparation des Jeux olympiques de 2014 comprennent la rénovation des bâtiments existants dans la région de Sotchi et TONDACH Gleinstätten a aussi remporté des succès dans ces projets. Les 6 500 m2 de toiture de l’hôtel de luxe PEAK à Krasnaja Polyana seront ainsi entièrement rénovés et recouverts de tuiles en queue de castor rouges engobées. Sécurité et protection par le double recouvrement ainsi que l’aspect traditionnel ont convaincu le client. « Cela représente pour nous non seulement un nouveau contrat dans la région, mais aussi une solide preuve de confiance et surtout une nouvelle occasion de démontrer notre compétence internationale dans les solutions de toiture », a déclaré Martin Olbrich, directeur général de TONDACH Gleinstätten.

TONDACH Gleinstätten est l’un des premiers fournisseurs de solutions de toiture en terre cuite en Europe centrale et du Sud-Est
TONDACH Gleinstätten AG, dont le siège est à Gleinstätten (Styrie), emploie environ 2 300 personnes dans 11 pays européens. Comptant parmi les premiers producteurs de solutions de toiture en terre cuite, l’entreprise a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires consolidé d’environ 191 millions d’euros. TONDACH Gleinstätten a commencé son expansion vers l’Europe orientale en 1992 et s’est imposée sur ces marchés grâce à ses produits innovants et de haute qualité. Ces dernières années, l’entreprise a fortement investi dans la modernisation et le développement de ses sites de production et dispose aujourd’hui d’un réseau d’usines moderne et efficace.

Wienerberger en position de leader dans les briques, les tuiles, les pavés en béton et les systèmes de canalisations
Wienerberger est le premier producteur mondial de briques (Porotherm, Terca) et le leader du marché des tuiles en terre cuite (Koramic, TONDACH) en Europe ainsi que des pavés en béton (Semmelrock) en Europe centrale orientale. Dans les systèmes de canalisations (tubes en grès de la marque Steinzeug-Keramo et tubes en plastique de la marque Pipelife), l’entreprise compte parmi les premiers fournisseurs en Europe. Avec un réseau de 230 usines, Wienerberger a réalisé un chiffre d’affaires de 2 024 millions d’euros et un EBITDA d’exploitation de 259 millions d’euros en 2011.

Pour toutes questions, contacter :
Barbara Braunöck, Head of Corporate Communications
T +43 1 601 92 - 471 | communication@wienerberger.com
Source Wienerberger

11/10/2012

La construction de logements s'enfonce encore un peu plus

Pas de pause pour la construction qui enchaîne les mauvaises nouvelles.
Selon les derniers chiffres du ministère du Développement durable, les mises en chantier enregistrent un repli de plus de 8% de juin à août 2012 par rapport à la même période de 2011. De son côté, la FFB annonce une perte globale de 11.200 postes au premier semestre. Détails. Imprimer Envoyer A lire aussi Chiffres de la construction Conjoncture toujours défavorable pour le bâtiment (Insee) Construction de logements : la situation se détériore... Le répit n’aura pas eu lieu. Les mauvais chiffres pleuvent en commençant par ceux délivrés par le ministère du Développement durable.
Sur les trois derniers mois, de juin à août 2012, le nombre des mises en chantier de logements s'élève à près de 76.500, soit une baisse de 8,1 % par rapport au chiffre constaté de juin à août 2011. Dans le détail, ce sont 40.400 logements individuels qui ont été mis en chantier, ce qui représente un recul de 9 % par rapport à la période de juin à août 2011. Quant au logement collectif, il affiche 31.200 logements, c’est-à-dire - 10,2 %. «Ces indicateurs confirment la tendance très préoccupante mise en évidence par l’observatoire de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) qui indiquait que la commercialisation au 1er semestre 2012 enregistrait une baisse de 27%», fait remarquer la Fédération. Même constat pour les autorisations qui sur les trois derniers mois diminuent de 0,8 %, à 132.000 logements. Néanmoins, les évolutions sont contrastées selon les différents secteurs : - 8,5 % pour le logement individuel et + 2,7 % pour le logement collectif. Avec 10.800 logements autorisés, le secteur des logements en résidence est à son plus haut niveau (+ 32,1 % par rapport à la période correspondante de l'année précédente). Reste que ce climat inquiétant est également relevé par les chefs d’entreprise qui indiquent dans la dernière note de conjoncture de l’Insee ne pas voir d’amélioration. «Les entrepreneurs estiment que leur activité reste dégradée sur la période récente.
Les entrepreneurs demeurent pessimistes concernant leur activité dans les prochains mois», souligne l’institut de la statistique. L’emploi chute Conséquences de ces performances : la chute de l’emploi. «Le secteur du bâtiment est mal orienté : les soldes correspondant à l’emploi passé et à l’emploi prévu se dégradent et se situent nettement en dessous de leurs moyennes de long terme», commente l’Insee. Chiffres à l'appui, la Fédération française du Bâtiment conforte ce sentiment : «Les chiffres définitifs de l’emploi au premier semestre, y compris intérim, affichent une perte globale de 11.200 postes». Résultat : les annonces faites par le gouvernement seront scrutées avec attention par l’ensemble du secteur de la construction et du logement. «Qu’il s’agisse de la mobilisation des terrains publics, de la réforme de la fiscalité de la cession des terrains à bâtir ou de la maîtrise des coûts de construction, la FPI constate que les orientations fixées par le Gouvernement montrent sa détermination à agir. La FPI espère que l’ampleur des mesures envisagées par le Gouvernement sera à la hauteur de la grave crise du logement qui frappe nos concitoyens», indique l’organisme. Pour la FFB, «plus que jamais, il s’avère indispensable, (…) que le dispositif appelé à remplacer le Scellier à compter du 1er janvier 2013 soit à la hauteur des besoins. Deux questions primordiales restent en suspens celle du zonage et celle du «nichage» (prise en compte ou non dans le plafond à venir de 10.000 euros)». Nul doute que la Fédération sera attentive aux annonces et ajustements du Gouvernement.
Source Batiactu

10/10/2012

Les tuiliers de Bresse fabriquaient également des mortiers

Ces 109 mortiers viennent de collectionneurs ou de familles bressanes. Certains reconnaîtront peut-être la signature de celui qui les a fabriqués. "A fait ce mortier : Clert Laurent tuilier à Chales Merd pour celi qui regardera mon qus". On peut trouver cette drôle d’inscription sous un des 109 mortiers en terre cuite du XIX e siècle, réunis par l’écomusée de la Bresse Bourguignonne pour sa nouvelle exposition qui débute samedi. Cet objet du quotidien, dans lequel on broie ou on écrase des épices ou des aliments grâce à un pilon, a curieusement retenu l’attention de Dominique Rivière, le conservateur du musée. « L’intérêt d’en avoir autant, c’est de pouvoir faire une typologie de ces mortiers », explique-t-il. C’est-à-dire un inventaire précis qui détaille leur forme, leur couleur, les inscriptions qui s’y trouvent, etc. Art populaire La plupart de ces mortiers sont ornés : des estampes faites au stylet, au compas, avec un clou ou encore un morceau de bois sculpté, que l’on enfonce dans la matière pour l’imprimer. On y retrouve des motifs géométriques, d’autres qui rappellent la nature (feuilles, fleurs…), des cœurs, ou encore des symboles religieux. Des motifs simples qui révèlent un art populaire. Fabriqués par les tuiliers « La comparaison de tous ces mortiers nous a permis de faire le lien avec d’autres objets fabriqués en Bresse : les tuiles », confie le conservateur. Comme celui de Laurent Clert, de nombreux mortiers ont été fabriqués par des tuiliers, des ouvriers pendant leur temps libre, ou des patrons qui les offraient à leurs clients qui refaisaient leur toit. On trouve de nombreuses signatures. En Saône-et-Loire, en 1838, on référençait 150 tuileries, dont les deux tiers étaient situés en Bresse. « De ce côté de la Saône, il n’y avait pas de mortier en pierre, matière trop rare en Bresse », explique Dominique Rivière. Ces mortiers en terre cuite servaient à l’usage domestique. « Et comme on ne jetait rien à cette époque, quand ils commençaient à être usés, ils finissaient en abreuvoir pour les poules », raconte Dominique Rivière. Ce n’est peut-être pas un hasard quand on sait que « mortarium » en latin signifie « auge ». Les mortiers de terre bressans, exposition visible du 29 septembre au 1 er avril 2013 à l’écomusée de Pierre-de-Bresse. Entrée : adulte 7 €, gratuit jusqu’à 18 ans.
Source Le Journal de Saône et Loire

09/10/2012

La Capeb et Poujoulat, partenaires dans la performance énergétique

La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) et Poujoulat, spécialiste des cheminées, se sont associés pour développer des actions visant à maîtriser les solutions thermiques à haute efficacité énergétique. Patrick Liébus, président de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (Capeb), via sa filiale Béranger Développement,et Frédéric Coirier, président du directoire de Poujoulat, ont signé un accord. Ce partenariat doit permettre à la marque ECO Artisan®, l’offre Eco Rénovation® ainsi que les modules de formation FEE BAT d’être valorisés auprès des entreprises clientes ou référencées chez Poujoulat. « Grâce à ce partenariat, les artisans du bâtiment répondront aux attentes de leurs clients, avec des produits performants dans le domaine de l’évacuation des fumées, sans générer de déperdition d’énergie. Au lendemain de la Conférence environnementale, cette démarche qui permet d’améliorer la performance énergétique des logements est des plus pertinentes», a déclaré Patrick Liébus, président de la Capeb. Plusieurs actions devraient être développées parmi lesquelles la conception d’un catalogue de solutions adaptées aux besoins des artisans du bâtiment, la mise en place d’offres commerciales en cohérence avec le dispositif de collecte des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et la diffusion d’ouvrages techniques de sensibilisation au sujet.
Source Batiactu

08/10/2012

"Le marché de la façade en terre cuite est tiré par l'ITE"

Yannick Laporte, Directeur du pôle façade de Terreal, nous parle de la nouveauté Thermoreal-Gebrik, une solution de façade terre-cuite avec de nouveaux coloris, notamment "moulés main". Il revient aussi sur le marché de la façade en terre cuite, tirée par l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) et le bardage.

Pouvez vous nous présenter votre offre façade Thermoreal-Gebrik ? Ce sont des panneaux d'un mètre carré constitués de plaquettes de terre cuite serties sur une mousse polyuréthane, chevillées sur un mur support. C'est un produit utile en neuf comme en réhabilitation. La solution est classée Q4 pour la résistance au choc, ce qui permet une utilisation en rez-de-chaussée y compris dans les zones d’accès public. Avec un revêtement brique c'est un produit qui possède une très longue longévité. Le système panneaux + accessoires (chevilles, isolation complémentaire, mortiers de rejointement) permet d'éviter les ponts thermiques et de traiter les points singuliers. Posés à sec, ces panneaux sont mis en œuvre très rapidement.

Vous proposez désormais cette solution dans une gamme Moulée-Main
En effet, de nouvelles finitions sont disponibles avec un aspect de vieilles briques. Cet aspect matière brute plaît aux architectes parce qu’il accroche la lumière et montre la terre cuite dans son aspect le plus traditionnel. Nous proposons des coloris classiques rappelant les briques d’antan mais lançons également dans le même aspect de surface brute des coloris très contemporains (des bruns, des gris, des reflets métallisés). Historiquement la brique moulée main était réellement moulée à la main, à partir d’argile « pâte molle » déposée dans des moules en bois. Une partie de la gamme est encore faite de façon traditionnelle pour de petites séries.

Comment se comporte le marché de la façade en terre-cuite ?
Le marché de la façade en terre cuite est tiré par l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) et le bardage. C'est donc un marché qui se porte plutôt bien, puisque porté par le marché de la rénovation. Matériau noble, la terre cuite est par ailleurs très appréciée par sa grande durabilité dans le temps. Mais on ne peut pas se contenter de vivre sur ses acquis. Il faut sans cesse innover en termes de couleurs, de formats, de performances. C'est pourquoi nous faisons évoluer nos gammes, afin de prendre de l'avance sur les nouvelles réglementations (thermique, feu, sismique). Thermoreal-Gebrik est par exemple un produit livré avec une isolation, et qui permet donc de répondre à la RT 2012 sur les chantiers. Source Batiweb par Laurent Perrin

07/10/2012

Le groupe Erlus renforce son équipe commerciale en France

Erlus, fabricant allemand de tuiles en terre cuite et conduits de fumée en céramique, annonce des nominations au sein de son équipe commerciale. Marc Maio est nommé délégué commercial de la région Alsace. Dominique Ginez, en poste dans l´est de la France depuis 2002, devient directeur commercial France. Une stratégie commerciale axée sur la conquête de nouvelles parts de marché. Ces nominations confirment l'ambition d'Erlus de s'implanter encore davantage sur le marché français. "La demande croissante de matériaux pour toitures et conduits de fumées représente un défi particulier. La focalisation claire et sans compromis de l'entreprise sur des produits haut de gamme et exceptionnels en matière de design et de fonctionnalité, est la garantie de gagner des parts de marché en France", explique Dominique Ginez. Avec 495 employés, Erlus est un fabricant leader dans le domaine des tuiles en terre cuite et des conduits de fumée en Allemagne. L'entreprise, qui a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires global de 115,4 millions d'Euros, est présente sur le marché français depuis plus de dix ans. Riche d'une tradition forte, Erlus développe ses fabrications sur trois sites en Allemagne : Neufahrn et Ergoldsbach (Bavière) et Teistungen (Thuringe). Les produits Erlus sont distribués exclusivement par l´intermédiaire des négoces de matériaux spécialisés et bénéficient de la certification DIN EN ISO 9001. Pour de plus amples informations sur Erlus et ses produits, nous vous invitons à consulter notre site web : www.erlus.com.

A propos de ERLUS :
ERLUS est l'une des entreprises allemandes leaders dans la fabrication de matériaux de couverture et de fumisterie. Elle possède 3 sites de production à Neufahrn, Ergoldsbach et Teistungen ainsi que 4 pôles logistiques répartis en Allemagne. Cette PME s'impose dans le domaine du conduit de fumée grâce à des systèmes innovants fonctionnant avec tous les types de combustibles et adaptés aux contraintes des maisons BBC. Dans la couverture, de nombreux prix et distinctions sont venus étayer une évolution constante dans le domaine du design : le iF Design Award pour les tuiles Linea®, Karat®, Forma® et GF XXL® et le reddot Design Award pour le modèle Karat® XXL. La tuile ERLUS Lotus®, première tuile autonettoyante, a reçu le MATERIALICA Design Award et la gamme d'architecture STUDIOLINIE ARCHI-TECTUM, le iF material Gold Awards en mars 2011. Le système Ergoldsbacher E58 SL a été salué au salon BAU 2009 avec le prix de l'innovation dans la catégorie "Prix pour produit innovant - Rénovation".
Source Espace Datapresse

06/10/2012

2012, une année de tuiles pour la construction de logements neufs

Le secteur immobilier se porte mal. Très mal même. Le ministère du Logement a annoncé, mardi 25 septembre, les chiffres pour la construction de logements neufs. Ils sont mauvais. Certains tombent même sous leur niveau d'il y a vingt ans, au moment de la plus grave crise immobilière. Ces indicateurs économiques tombent au moment où le Premier ministre ouvre, mardi, le congrès annuel des HLM à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Lundi, les députés ont entamé l'examen du projet de loi jugé prioritaire par le gouvernement. Il prévoit la cession à bas prix, et parfois gratuite, de terrains de l'Etat pour le logement social, ainsi que l'augmentation à 25% de la proportion obligatoire de logements sociaux, contre 20% actuellement. Du jamais-vu depuis 1997 "Jamais depuis un quart de siècle et la création de l'outil statistique mensuel un mois d'août n'avait enregistré un aussi petit nombre (7 896) de mises en chantier de logements neufs collectifs", souligne Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université Paris-Ouest et spécialiste du secteur, interrogé par l'AFP. Le total des mises en chantier de logements neufs a baissé de 10,3% pour la période allant de juin à août 2012, comparé à la même période en 2011, selon le ministère du Logement. Depuis 1997, jamais un mois d'août n'avait été aussi mauvais pour le total des mises en chantier. "Entre décembre 2011 et août 2012, le nombre de logements commencés a été divisé par deux et demi. C'est du jamais vu", constate Michel Mouillart. Sur les douze derniers mois (de septembre 2011 à août 2012), avec 341 838 logements commencés, les mises en chantier tombent, pour la première fois depuis longtemps, dans le rouge. La baisse est de 2,6% par rapport aux douze mois précédents.
Mais la situation est très variable selon les régions. De fortes disparités régionales Les raisons de ces mauvais chiffres restent inchangées : montée du chômage, interrogations sur le pouvoir d'achat et baisse des crédits et des aides publiques au secteur. Cependant, ce constat revêt des disparités régionales. Le plongeon pour les constructions (y compris sur bâtiment existant) est très fort dans le Languedoc-Roussillon (-25,2%), en Champagne-Ardenne (-20,9%), en Aquitaine (-18,8%), dans les Pays de la Loire (-18,7%) et dans le Centre (-17,6%). Par contre, certaines régions sont en plein essor : Corse (+64,1%), Ile-de-France (+22,4%) et surtout Provence-Alpes-Côte d'Azur (près de 100% de hausse). Une lueur d'espoir... pour 2014 Sur l'ensemble de l'année 2012, et même en 2013, le nombre de logements commencés devrait être de 310 000, selon Michel Mouillart, soit une chute de 19% par rapport à 2011 (378 600), très loin de l'objectif de 500 000 logements neuf par an, dont 150 000 sociaux, fixé par François Hollande. Le dispositif annoncé récemment par la ministre du Logement, Cécile Duflot, pour remplacer l'an prochain le "Scellier" pour les investisseurs achetant des logements neufs pour les louer devrait, selon le professeur d'économie, permettre la vente de 20 000 à 25 000 logements, contre 30 000 cette année, alors que le gouvernement table sur 40 000. "Les décisions prises aujourd'hui n'auront pas d'effet avant la mi-2014", souligne le professeur d'économie. Seule lueur d'espoir : les permis de construire décrochent doucement, mais ne dévissent pas, avec une baisse de 1,2% pour la période de juin à août. "Cela signifie que la chute est terminée et qu'on a atteint un palier bas", conclut Michel Mouillart.
Source  FTVi avec AFP

05/10/2012

Découverte de la briqueterie Capelle à Grépiac

Trois cents visiteurs émerveillés ont découvert l'art de la brique à la briqueterie Capelle, à l'occasion des Journées du Patrimoine. Fondée il y a cent trente ans par la famille Capelle, elle est restée une entreprise familiale. On y fabrique toujours à l'ancienne des briques pleines ou creuses, linteaux, jambages, seuils de portes, balustres, claustras, et multitude d'éléments de décoration, y compris sur commande, pour les professionnels et les particuliers. La visite est impressionnante : chaque ouvrier, à son poste, montrant le processus qui mène de la glaise à l'objet fini. Le four à charbon, long de 36 mètres (deux tunnels de 18 mètres. Il faut entre 14 et 21 jours à un homme seul pour remplir un tunnel de 18 mètres !), haut et large de 2 mètres, avec des murs épais de 1,5 mètre, cuit 130 m3 en une semaine (précuisson et cuisson). Les deux fours à gaz (10 m3 et 3,5 m3) fournissent 13,5 tonnes de produit fini, environ en 25 heures. Les briques sont cuites à 1 050° et, chaque année, la briqueterie utilise environ 3 500 tonnes de terre (salpêtre, marne, kaolin), stockée deux ans avant son utilisation.
www.briqueteriecapelle.com Contact : briqueterie.capelle@wanadoo.fr
 Source La Dépêche du Midi

04/10/2012

Terre cuite émaillée et acier brûlé-poli à Francfort

Un mur de plaques terre cuite émaillée rouge lumineux a été retenu pour mettre en valeur le "point de mire" du centre commercial «MyZeil» à Francfort imaginé par l'architecte romain Massimiliano Fuksas. La Piazza avec ses zones de restauration et accès aux espaces fonctionnels est illuminée par une façade légèrement voûtée de plaques terre cuite émaillées d'un rouge brillant. La façade est horizontalement mise en valeur par une structure rainurée de panneaux de 202 x 600 mm, spécialement conçus à cet effet par le fabricant, la société MOEDING Keramikfassaden GmbH, Marklkofen (Allemagne). L'horizontalité, une des caractéristiques de ce projet, est soulignée par des lignes lumineuses de lampes néon, librement réparties sur toute la surface céramique. Le volume Est, revêtu d'acier brûlé-poli, reflète de façon diffuse, le rouge focalisé sur ce niveau. Ce jeu de reflets, d'ombres et de lumières entre les parois légèrement galbées et la surface céramique rouge aux lignes lumineuses, se répète et se transforme suivant les angles de vision. MyZeil fait partie intégrante du Palais-Quartier réhabilité au centre ville de Francfort. Conçu par l'architecte italien Massimiliano Fuksas, ce paysage de verre rappelle le concept créateur d'un canyon, s'étendant sur l'ensemble du complexe de bâtiments et créant une atmosphère éclairée par la lumière du jour. D'où des espaces fluides offrant des communications visuelles intéressantes entre les différents niveaux de l'édifice. Source Batiweb

03/10/2012

La société de matériaux de construction Terreal veut préserver les emplois

La société Terreal, qui fabrique et commercialise des matériaux de construction pour le bâtiment, avait invité, hier, dans son usine Chaurienne de production de tuiles, vingt maires implantés dans diverses régions. Si chacun de ces élus connaît bien l'entreprise Terreal, du fait que celle-ci est précisément implantée sur les territoires dont ils ont la charge, l'objectif de cette réunion organisée par l'association "Terre et communes", était "d'échanger autour de la terre cuite".
Outre la présentation des projets de l'entreprise prenant en compte le domaine de l'évolution de l'urbanisme, le groupe Terreal a présenté ses intentions concernant de nouveaux matériaux de construction, une occasion pour les élus de visiter le centre de recherche et de développement du site chaurien. Par ailleurs, la capitale du Lauragais a l'honneur d'accueillir la construction de deux maisons pilotes à énergie positive (lire notre édition du 20 juillet). Concrètement, ces bâtiments devraient produire plus d'énergie qu'ils n'en consomment. "Ce projet d'envergure s'inscrit dans une démarche globale de Terreal, qui se traduit par la création du club Terre et communes, visant à renforcer les relations et actions avec les communes sur lesquelles le groupe est implanté", précise la société ayant mis, hier, en pratique l'objectif annoncé.
Autre information essentielle, le groupe Terreal annonçait que bien que se trouvant "dans une conjoncture très difficile", l'entreprise "essaierait de conserver tous les emplois", l'année prochaine. Sans doute histoire de faire triompher le proverbe, "Quand le bâtiment va, tout va".
Source L’indépendant

La briqueterie Ronde-Oustau au musée de Muret

La briqueterie Ronde-Oustau de l' avenue d'Ox, qui fut une des plus importantes fabriques de la ville, a sa vitrine au musée Clément Ader. Elle s'est garnie avec les dons faits au nom des établissements par Bernard Rondé-Oustau et datés de 1923 : quatre tuiles à crochets système Marseille et trois autres de la briqueterie Dardier, trois briques pleines type Bourgogne, deux briques tubulaires, un about de faîtière losangée. Une plaque de marbre de l'ancien musée : sauvée de la démolition de l'ancien hôtel de ville Saint-Germier, une plaque de marbre portant la mention «Hôtel de ville, musée historique, écoles, police» qui a pris sa place à l'entrée de l'actuel musée et des éléments de pierre du blason qui ornait la façade. Le musée est ouvert le mardi de 14h à 19h ; du mercredi au samedi de 14h à 17h30. Il est fermé le lundi, le dimanche et les jours fériés. Visite de groupe le jeudi sur rendez-vous. Tel : 05 61 51 91 40. Site : www.mairie-muret.fr Source La Dépêche du Midi

Un chiffre d’affaires en baisse pour VM Matériaux

Dans un contexte économique difficile, VM Matériaux enregistre un chiffre d’affaires en baisse de 4,9% au premier semestre 2012. Ainsi, le résultat net se dégrade. Détails. VM Matériaux affiche un chiffre d’affaires de 348,5 millions d’euros au premier semestre 2012, en repli de 4,9% par rapport à la même période de l’exercice 2011 (-7,8% à périmètre constant). Ce recul touche essentiellement trois domaines d’activité : le négoce de matériaux (- 5,7 %), la menuiserie industrielle (-9%) et le béton (-3,7%). Dans ce climat, le résultat net part du groupe se détériore à 1,9 million d’euros contre 6,8 millions d’euros à fin juin 2011. La rentabilité nette représente ainsi 0,6% du chiffre d’affaires. Côté perspectives, «le groupe aborde le second semestre avec prudence». Il étudie, par conséquent, la mise en place d’actions «afin de préserver les fondamentaux économiques et d’assurer sa compétitivité», souligne VM Matériaux dans un communiqué. L’entreprise devrait aussi poursuivre ses efforts de réduction de dépenses opérationnelles et d’investissements tout en travaillant à une baisse de son endettement. Il devrait enfin développer sa position de spécialiste en solutions constructives liées à la performance énergétique ainsi que sa politique d’innovation.
Source Batiactu

02/10/2012

Area Franceram lance sa production de tuiles céramiques photovoltaïques

Le groupe Area Franceram va lancer, à Châteauroux (36) une ligne de production de tuiles céramiques avec panneau solaire pour l’ensemble du groupe. « Une tuile photovoltaïque, explique Francesco Borgomeo, dirigeant du groupe, résulte du laminage d’un module photovoltaïque de technologie cristalline mais de dimension customisée, pour être utilisé avec un support céramique “tuile”, lequel sert de trame. Il s’agit d’un produit unique au monde, breveté par notre groupe, qui marie le “made in France” par sa technologie et sa fonctionnalité et le “made in Italy” par son esthétique et la créativité que le produit exprime. C’est aussi le premier produit qui unit le photovoltaïque avec l’efficacité énergétique que la céramique garantit. Et sans jamais oublier que les choses doivent être belles pour être appréciées ». Une nouvelle aire de production Après avoir investi entre trois et quatre millions d’euros pour la production et la formation des salariés, la prévision du volume de production annuelle est au régime de 50 000 unités par mois avec le système des 3/8. Il s’agit en effet de la première ligne de tuiles photovoltaïques en céramique conçues, industrialisées et commercialisées au monde. « Nous avons formé et reconverti les ouvriers qui, de céramistes, sont devenus assembleurs de panneaux photovoltaïques, poursuit Francesco Borgomeo. Ils travaillent dans une chambre climatisée, revêtus de chemises, gants et bonnets, comme dans un vrai laboratoire électronique. Cela a transformé le site de Châteauroux qui, de simple usine de carreaux, est devenue un complexe produisant des carreaux, des tuiles en céramique et des éléments photovoltaïques. Une nouvelle aire de production, dans laquelle la motivation et les nouvelles compétences des employés deviennent le véritable investissement sur l’avenir fait d’innovation, d’efficacité énergétique et d’une nouvelle culture dans la construction des bâtiments, » conclut-il. Source L'Industrie Céramique et Verrière