En 100 ans, la tuilerie de Commenailles a changé. Aujourd’hui, elle emploie une soixantaine de personnes et produit neuf sortes de tuiles.
Aujourd’hui, Commenailles peut sortir 90 000 tonnes de tuiles par an », lance Jean Louis, le directeur d’exploitation de la tuilerie de Commenailles.
On est loin des 600 tonnes de production par mois des années 30. À l’époque, l’extraction de la terre se faisait à la pelle et à la pioche et la cuisson durait six jours. L’entreprise employait 50 ouvriers.
Modernisation
En 100 ans, l’entreprise a changé de visage. Petit à petit, les bâtiments en briques ont été remplacés par de grands hangars.
En 1960, l’entreprise parvient à doubler sa production grâce à l’édification d’un deuxième four, la mise en place de nouvelles machines et d’un nouveau séchoir.
Dix ans plus tard, une deuxième presse est installée. Les fours à charbon sont remplacés par des fours à gaz qui permettent de gagner 50 heures de cuisson et de doubler à nouveau la production.
Meilleure qualité
Petit à petit, la chaîne de production s’automatise : « Avant, les ouvriers formaient les tuiles sur leurs cuisses. Aujourd’hui, c’est fabriqué dans des moules, en série », raconte Jean Louis.
Des innovations qui ont permis d’améliorer la qualité des tuiles : « Aujourd’hui, vous sortez une tuile d’une série, c’est du premier choix », assure le directeur d’exploitation.
En 1987, la tuilerie Jacob est rachetée par le groupe IRB, mais le nom de l’entreprise ne changera qu’en 1999 pour devenir Imerys Toiture.
Aujourd’hui, la société possède trois carrières où elle extrait l’argile, située dans un rayon de huit kilomètres autour de la tuilerie.
Elle emploie 60 personnes qui travaillent au 3x8 pour que la tuilerie tourne en continu. Un rythme nécessaire pour maintenir la chaleur des fours.
Elle revend ensuite ses tuiles à des négociants de matériaux, principalement dans l’Est de la France, la région Rhône-Alpes, en Franche-Comté et en Bourgogne. Seul 1,4 % des tuiles part à l’exportation.
Portes ouvertes de la tuilerie ce samedi 13 octobre à partir de 9 h 30. Dernière visite à 16 heures. Inscriptions à l’arrivée sur le site. Contact 03.84.44.14.33.
Le Journal de Saône et Loire par Aurélie Bidaut
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