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06/09/2012

Petit guide pour liquider un concurrent

Baisse des ventes, tension sur les prix, ne laissez pas le marché décider de l’avenir de votre entreprise !

Il ne suffit pas que vos concurrents soient en situation délicate pour que vos affaires s’améliorent. En effet toute organisation peut se montrer résiliente, inventive, combative et en particulier face aux difficultés. Alors si vous ne voulez pas voir ressortir vos compétiteurs plus fort de la crise il vous faut anticiper et prendre le contrôle de leur destin.

 Vous trouverez ci-dessous une démarche éprouvée  d’intelligence économique pour prendre quelques longueurs d’avance dans la compétition :

Phase 1 : le contact
A tord, on a souvent tendance à ignorer les salariés de son adversaire. Il faut au contraire privilégier l’établissement d’un réseau au sein de ses concurrents. L’idéal étant de pouvoir « être en communication » avec plus de 10% des effectifs de son concurrent. Pour cela il faut constituer une petite équipe fiable et leur demander d’approcher et de cultiver une relation de confiance avec au moins 3 acteurs influents dans le camps d’en face. Cela peut être un contact entre commerciaux sur le terrain, au sein des organisations de branche, lors de salons ou lors d’actions de promotion par des fournisseurs commun. Le mot d’ordre : On approche et on garde le contact. 
Cible à privilégier les leaders d’opinion et les représentants du personnel de son compétiteur.

Phase 2 : développer l’influence sur son réseau
L’influence dans le camps d’en face passe par ce réseau de « noyautage ». A intervalle régulier envoyer de l’information privilégiée formatée (nouveau produit, changement d’organisation, rachat de société,…): cela met en confiance ses contacts chez son concurrent.
Cela peut également passer par du « cadeautage » ciblé pour service rendu.
N’oubliez pas non plus qu’une promesse d’emploi n’engage en rien… "tout flatteur, vit aux dépens de celui qui l'écoute".

Phase 3 : le temps venu semer le désordre chez l’ennemi
Maintenant que le réseau d’influence est en ordre de marche, il faut mener la bataille de destruction par l’intérieur.
Une entrée en matière classique consiste à utiliser le ver que vous venez d’installer dans la pomme pour :
  • A installer un climat de pessimisme (le marché est sans avenir - tout le monde va mal dans notre secteur- nous sommes sur une voie sans issu- …)
  • B instaurer la division (la direction a fait de graves erreurs stratégiques – nous sommes mal organisés -on aurait pas dû - X nous a fait beaucoup de mal …)

Cette phase est particulièrement féconde en cas de crise, au moment où les organisations doivent être réactives pour prendre les bonnes orientations. Si vous avez pris de l’influence chez votre concurrent celui-ci va devoir s’occuper de ses tensions internes plus que de vos clients communs. La partie est presque gagnée !

Phase 4 : le coup de grâce 
Là rien n'est écrit mais si le ver a bien mangé l’intérieur de la pomme il ne vous reste plus qu’à secouer la branche…Si la bête remue encore, faites une offre de rachat et laissez pourrir quelques mois.


Ceci dit avant de lancer une telle démarche entourez vous d’un avocat efficace pour ne pas franchir la ligne rouge du droit du commerce et bien contrôler vos bras droits pour qu'ils restent tout le temps du bon coté du border line.


05/09/2012

Limoux Tuilerie Monier : du chômage partiel en vue


Après une interruption de la chaîne de production cet été, la tuilerie Monier pourrait connaître une période de chômage partiel d'ici à la fin de l'année. Si la décision n'est pas encore entérinée, la conjoncture actuelle du marché de la construction ne prête guère à l'optimisme.

Dans un éditorial daté de juillet, le président du groupe, Benoît Hennaut, évoquait déjà "un marché de la construction neuve en très net recul". Deux mois plus tard, la situation ne s'est pas améliorée et du côté de l'usine de la route de Saint-Polycarpe, on étudie toutes les possibilités pour répondre à cette baisse d'activité.

"Chaque mois, on surveille le volume des ventes, mais il reste à un niveau très bas. Pour le moment et pour l'année à venir, nous ne voyons pas d'indicateurs économiques qui nous permettent d'espérer une augmentation de l'activité", explique Francis Sauner, le directeur de l'usine.

Parmi ces indicateurs, le nombre de permis de construire est, ces derniers temps, au plus bas. Selon l'entreprise, fin 2011 "les ventes de maisons individuelles neuves ont enregistré une baisse de 14 % par rapport à la même période en 2010", et cette tendance "s'est malheureusement accélérée début 2012 pour atteindre moins 30 % à la fin mars". Qui plus est, si le nombre de permis de construire venait à augmenter, l'entreprise n'en tirerait profit que plusieurs mois après puisqu'en général, "on monte les tuiles un an après le permis de construire", comme l'explique Francis Sauner.

Face à cette conjoncture négative, le groupe envisage de recourir au chômage partiel, y compris sur le site de Limoux où cette hypothèse est devenue "quasi certaine", selon le directeur.

Cette semaine, le personnel et la direction doivent se rencontrer pour définir la durée, ainsi que les modalités de rémunération de ce chômage partiel. "Dans le courant du mois de septembre, on devrait en savoir plus", ajoute Francis Sauner.

En attendant, au siège du groupe, le président se veut optimiste. "Nous restons offensifs en développant de nouveaux produits, ainsi que de nouveaux coloris. Ils seront disponibles dans les prochains mois pour conquérir de nouveaux marchés", explique-t-il dans une lettre adressée aux salariés.

Nouvelle unité de production de coffres de volets roulants pour Bouyer-Leroux



Le fabricant français de briques, Bouyer-Leroux vient d’investir 1,3 million d’euros dans une nouvelle unité de fabrication de coffres de volets roulants sur son site de la Séguinière (49).
« Les coffres manuportables et les linteaux de grandes longueurs connaissent un franc succès, explique Roland Besnard, PDG de Bouyer-Leroux, car, dans le cadre de la nouvelle réglementation thermique, ils répondent aux attentes des acteurs de la construction pour une enveloppe toujours plus isolante ».
Avant la création de cette nouvelle unité de production de coffres de volets roulants, une unité pilote a validé la faisabilité du process tant au niveau de la spécificité des produits qu’au niveau de la qualité des argiles. Le fabricant a ensuite con­çu cette unité de production qui a permis l’embauche de neuf personnes à la Séguinière. Aujourd’hui, ce site compte 95 personnes (hors administratif).
La surface de cette nouvelle unité représente environ 2000 m² supplémentaires soit 750 m² d’atelier de fabrication et 1300 m² d’unité d’assemblage pour un investissement d’un montant de 1,3 million d’euros.
« La demande en constante augmentation des éléments de grandes longueurs offre une belle perspective de développement pour Bouyer-Leroux, poursuit Roland Besnard. Nous ambitionnons d’équiper 50 % des maisons individuelles livrées en briques Bouyer-Leroux ».
Un marché de 3,5 millions d’unités par an

Il faut noter que le marché du volet roulant est très important en France puisqu’il est estimé à 3,5 millions d’unités par an, pour partie en rénovation et pour partie dans le neuf. Sur ce dernier segment de marché, la quasi-totalité des logements collectifs et plus de la moitié des maisons individuelles sont équipés de volets roulants.
En maisons individuelles, les volets roulants sont traditionnellement intégrés dans des coffres tunnels. Le renforcement des exigences thermiques a conduit les industriels à développer une offre plus isolante que ce standard : les menuiseries monoblocs avec volets roulants intégrés déportés vers l’extérieur sont devenues une solution très performante.
Ce système coffre/menuiserie monobloc supprime les ponts thermiques habituellement localisés au droit des volets roulants. Sur une maison standard de 100 m², il permet de réduire la consommation énergétique de 3 à 4 %. Cette gamme permet évidemment de renforcer l’isolation du bâti mais aussi de proposer une enveloppe homogène, toute en terre cuite. Elle est conçue pour être mise en œuvre sans moyens de levage.
Cet investissement dans la production d’éléments monolithiques de grandes longueurs est également accompagné d’un accroissement des capacités de production en briques de structure, au travers d’un autre investissement de sept millions d’euros dans l’usine que Bouyer- Leroux exploite à Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée).
Croissance du chiffre d’affaires et prudence

Rappelons qu’à l’horizon 2015, l’entreprise envisage une nouvelle implantation en Normandie pour couvrir non seulement l’arc A­tlan­­tique mais aussi les marchés de l’Ile-de-France, du Nord, une partie de l’Est et le centre de la France. L’entreprise a, en effet, acquis des terrains à Hodeng-Hodenger (Seine-Maritime), dans le but d’y implanter une nouvelle usine d’une capacité de 150000 à 200000 tonnes, représentant un investissement de 35 millions d’euros (lire également ICV n°1040, page 09).
Le groupe Bouyer Leroux a réalisé un chiffre d’affaires de 88 millions d’euros lors de son exercice 2010-2011, clos en septembre dernier, contre près de 72 millions en 2009-2010, soit une hausse de plus de 22 %. Les six premiers mois de l’exercice 2011/2012 sont plutôt bien orientés. Pour le second semestre de cette année, l’entreprise reste prudente car la visibilité est plus incertaine.

SACMI Imola S.C. : Sacmi Heavy Clay now stronger in South America


Productivity and process automation: new order for Canteras Cerro Negro

A key player in Argentina's ceramics industry and already an established producer of roof, floor and wall tiles. This, then, is Canteras Cerro Negro, which has extended its product range thanks to Sacmi Heavy Clay.

Part of the Crh Group, the company will dedicate one of the two existing lines at the Olavarria plant to wall brick production. The line - fully renewed thanks to Sacmi - will have an annual output capacity of 150,000 tons and will become operative by the end of 2012.

Automated plant solutions have, thanks to Sacmi-Gaiotto, ensured perfectly smooth integration of the new production line into the existing facility, giving outstanding flexibility, thanks also to the aid of robots that handle both wet and dried products and complete the fired product pallets. A new plant, then, that offers one of the industry's best examples of high-grade process automation - and clear confirmation of the strong presence of Sacmi Heavy Clay in South America.
Source 4 traders

04/09/2012

Isolation Thermique Extérieure (ITE) en terre cuite


A l'occasion du projet de réhabilitation des immeubles du quartier des Polognes à Valenton (94), Terreal a mis en oeuvre son procédé de vêture à parement de terre cuite, Thermoreal-Gebrick. Cette solution d'isolation par l'extérieur, bénéficiant d'un AT du CSTB et retenue par le cabinet Archétude, couvre 12 000 m2 sous forme de panneaux préassemblés, constitués d'un parement en terre cuite intégré à un panneau isolant en polyuréthane et fixé mécaniquement sur le mur support. Ce choix d'un matériau écologique et ne nécessitant aucun entretien assure qualité et pérennité aux façades, outre le renforcement de l'enveloppe et de son isolation par un procédé mis en place par l'extérieur. La mise en oeuvre a débuté par la fixation d'un profilé de base en aluminium ayant permis à la fois d'obtenir un repère d'alignement et de protéger la sous-face du premier rang de panneaux. Ces derniers, de 1 350 x 675 mm de type joints croisés ont ensuite été chevillés et vissés sur le support. Le quartier a obtenu l'étiquette C signifiant que sa consommation d'énergie primaire est inférieure à 150 kWh/m2.
Source Batijournal

Enquête sociale, tu perds ton sang froid!

Qu’elle ne fût pas la surprise de 3 collègues et amis dans la vie qui, au détour d’une conversation, comparèrent les enveloppes d’un questionnaire réputé anonyme que venait de leur envoyer leur employeur.

Chacun de leur courrier respectif portait un code indéchiffrable différent qui sans nul doute permettrait de relier les réponses au fichier des ressources humaines.
Les trois compères s’enquirent de rassembler auprès d’autres collègues une vingtaine de courriers tous différenciés ! Les courriers étaient donc complètement « timbrés ».
Bien entendu tous se sentirent floués par ce "fliquage" dissimulé de leur état d’âme vis à vis de leur boîte.
En effet l’objectif avoué de ce questionnaire était de mesurer les éléments de motivation , d’attachement, les rapports entre collègues ou avec la hiérarchie. On comprend bien que la sincérité des réponses nécessitait que chacun se sente à l’abri  d’une analyse individuelle !
Affaire à suivre...

Pouilly-en-Auxois : un siècle au fil des tuiles


Avec les orages d’été et les inquiétudes qu’ils suscitent sur la pérennité des toitures, retour sur les antiques tuileries de Pouilly-en-Auxois.

Avec le concours de Jean-François Bligny, président de la Société des sciences historiques et naturelles de Semur, l’occasion est offerte de se pencher sur les tuileries de Pouilly et, ainsi, de parcourir l’Histoire.

Jusqu’au milieu du XIX e siècle, l’habitat rural en Auxois n’utilisait pas la tuile. La couverture traditionnelle était la lave, le chaume ou bien encore l’association des deux. Le seul usage de la céramique de bâtiment était alors les carrelages de sol réservés aux greniers pour les céréales.

Sous l’Ancien Régime, les tuileries ne pouvaient appartenir qu’à la noblesse ou au ­clergé. Les beaux carreaux vernissés du château de ­Châteauneuf sont issus apparemment d’une tuilerie près de Cîteaux. « De petites ­tuileries (Dilhan, Grignard) existaient à Pouilly mais l’expansion de la tuile est avant tout dû à l’apparition concomitante en Auxois de deux nouveautés : le canal de Bourgogne (1833) et la tuile mécanique inventée par ­Gilardoni en 1840 », explique Jean-François Bligny.
Premier site industriel pollien

La grande tuilerie de Pouilly a été construite en 1856. Vingt ans plus tard, M. Drouhin, son propriétaire, demande l’autorisation d’installer une ligne de chemin de fer industrielle entre son usine et ses carrières, le long du chemin Regnard, cette petite route à sens unique qui va de la route de Semur à l’extrémité du port. « La terre, argile marneuse peu calcaire, ­convenant parfaitement comme matière première pour les tuiles et briques, était à l’origine extraite à l’emplacement de la salle de sports, ce qui explique le niveau du parking de celle-ci », souligne le spécialiste.

L’usine était proche du port à la fois pour recevoir le charbon et expédier les produits. La couche de terre de qualité n’excédant pas dix mètres, la carrière doit se déplacer le long de la route de Bellenot. Les chemins de l’époque n’étant ni goudronnés ni même empierrés correctement, les étroites roues de fer des chariots y creusaient rapidement des ornières et des fondrières ; la circulation devenait impossible en hiver.

Une petite voie de chemin de fer permettait de faire rouler des wagonnets sans cahot par tous les temps. Des rails légers sur des traverses métalliques, à l’écartement de 60 cm formaient ce qu’on appelait de la voie Decauville, du nom de son constructeur.

« À Pouilly, les rails et les wagons provenaient des usines Pétolat de Dijon. Quand la ligne Épinac-Les Laumes et la gare de Pouilly sont ­construites, en 1890, on aménage un croisement sommaire sur le passage à niveau côté Bellenot. Au-delà, la ligne de la tuilerie se divisait en deux branches, l’une revenant à la carrière “salle de sport” et l’autre, longeant le grand chemin de fer, montait à la carrière de Bellenot », précise Jean-François Bligny.

Quelques années après, seule cette dernière direction subsiste. Plusieurs fois par jour, une jument tirait quelques wagonnets. Ceci fonctionne jusque dans les ­années 1950, quand la tuilerie achète un camion tout- terrain de l’armée américaine. La carrière passe alors de l’autre côté de la route. La voie disparaît, suivie de peu par la tuilerie.
Un labeur harassant

Le travail aux fours était très dur. Le dénommé Rabian (père d’Émile de Créancey) était enfourneur, emploi délicat pour bien disposer les tuiles et briques. Il se souvenait avoir travaillé 490 jours consécutifs en 1946. « Rythmant la vie de Pouilly, une sirène retentissait aux changements de poste, et lorsque l’on l’entendait distinctement, la tuilerie, à l’ouest du bourg, c’était signe de pluie », ­conclut le président de la société des sciences historiques et naturelles de Semur.
Source Le Bien Public

Etex entend solliciter le marché obligataire


Aujourd’hui se tiendra la présentation du nouvel emprunt d'Etex. Ce dernier a en effet annoncé avoir mandaté plusieurs banques belges pour « encadrer une émission publique d'obligations ».

Les obligations seront utilisées pour le remboursement complet ou partiel d'un crédit pont conclu dans le cadre de la reprise de la division européenne de plaques de plâtre de Lafarge, ainsi que pour le financement d'investissements supplémentaires. Le calendrier et les conditions seront déterminés en fonction des conditions de marché. Un Roadshow est prévu le 4 septembre prochain, les détails de l’opération pourraient être dévoilés dans la foulée.

== > Entreprise familiale centenaire, Etex produit et commercialise des matériaux de construction. Il est principalement actif dans quatre segments: revêtements de façade et plaques de construction en fibres-ciment et plâtre, recouvrement de toiture, protection incendie et isolation de haute performance et dalles céramiques et carrelage mural.

En Belgique, en plus de son siège, Etex dispose de trois sites de production et de deux centres de Recherche & Développement. Le groupe emploie plus de 17.000 collaborateurs sur 121 sites de production dans 44 pays.

L'année dernière, Etex a enregistré un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d'euros, en hausse de plus de 17% sur un an. Le bénéfice net a reculé pour sa part à 80 millions contre 114 millions en 2010, impacté notamment par une provision de 28,7 millions en rapport avec le procès sur l'amiante à Turin. Notons encore que la dette financière nette du groupe avoisine 1,06 milliard d'euros.

Peu connu du grand public, Etex s'est notamment fait un nom en rachetant fin 2011 la division plâtre de Lafarge pour 850 millions d'euros. « Il s’agit d’une étape stratégique importante dans notre développement », avait alors souligné Fons Peeters, CEO d’Etex, « puisqu’elle positionne d’emblée le groupe comme un des trois leaders du marché des plaques de plâtre en Europe (avec Saint-Gobain et Knauf) et comme un acteur de premier plan dans le secteur très prometteur de la construction dite sèche ». Cette acquisition était avec le rachat de Rhodia par Solvay, l’une des opérations majeures réalisées par un groupe belge en 2011.

Dans une interview accordée au journal l'Echo, le CEO d'Etex a annoncé que l'une des priorités pour l'avenir consisterait à réduire le niveau d'endettement du groupe. Fons Peeters a par ailleurs ajouté qu’Etex comptait investir annuellement entre 150 et 200 millions d'euros à travers le monde. Etex compte en outre miser sur les marchés émergents, comme c'est déjà le cas en Colombie par exemple, mais également en Pologne.

03/09/2012

Les Royer donnent dans la tuile nouvelle « à l'ancienne » …


« On fait du neuf qui fait vieux », s'esclaffe Édith Royer. Avec son mari, à la tête de l'emblématique tuilerie de Soulaines-Dhuys, ils s'emploient à façonner, créer, couper, tailler et cuire tuiles, carreaux et briques. À la mode d'autrefois. Autrefois, quand la tuilerie fonctionnait déjà à plein régime. À l'époque, il y a un siècle, la région ne comptait pas moins de 110 tuileries. Aujourd'hui, les Royer se partagent le marché avec la poterie Drouilly d'Armance. Pour les Royer, propriétaires et exploitants de la tuilerie depuis cinq générations, le marché couvre un large panel de clients. Du particulier à l'architecte en passant par le couvreur et les Monuments historiques. Parce que faire du neuf qui fait vieux, ça peut rapporter gros. En termes de notoriété plus qu'en termes d'espèces sonnantes et trébuchantes.

Cuisson à 1 000 °C

Leur palmarès compte déjà, entre autres, les antéfixes gallo-romaines du baptistère Saint-Joseph de Poitiers, les pots creux du pavillon des filtres à Versailles, les carreaux médiévaux vendus à l'abbaye de Fontenay et bientôt la faîtière de la future Maison du tourisme à Troyes.
Véritables garants de la méthode traditionnelle de fabrication, les Royer exposent ainsi les derniers vestiges d'un art bientôt perdu. S'ils possèdent l'un des derniers fours à bois encore en activité, ils ne l'utilisent que tous les deux mois. Et pour cause : d'une capacité de 80 t, soit 100 m3 de tuiles, carreaux, briques et autres poteries, le four nécessite plusieurs jours de remplissage.
Une fois les deux ouvertures scellées, avec des briques, un feu est allumé quotidiennement, pendant quatre jours, pour commencer la cuisson et finir le séchage des produits. Au bout des quatre jours, un autre feu prend le relais, celui-ci veillé nuit et jour pendant cinq jours. Une fois la température de 1 000 °C atteinte, la terre devient solide et les produits prennent une couleur rouge, due à l'oxyde de fer.
Mais avant la cuisson, c'est lors de la fabrication que les méthodes ancestrales sont également employées. Après l'extraction des 400 t d'argile de leur propre carrière, non loin de Soulaines-Dhuys, la terre est placée dans l'entonnoir de la mouleuse et donc moulée à la forme désirée.
Les machines, tout comme les ateliers, semblent tout droit sortis du début du siècle dernier. Le séchoir donne la même impression : pénombre et poussière au milieu desquelles s'entassent, face contre face, afin que les sels minéraux ne remontent pas à la surface, des milliers de tuiles. Plates, kanales, faîtières : toutes les tuiles passent ensuite à la presse ou sont rebattues à la main. Débute alors le long cycle du séchage. « Pour respecter le cycle naturel de la terre », s'émeut l'épouse Royer.
Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant depuis le 21 mars 2008, la tuilerie-poterie Royer n'exclut pas de se montrer sous un nouveau jour et d'élargir sa gamme le temps d'une collaboration originale. Contactés par des jeunes designers, c'est naturellement attirés par le challenge et l'opportunité d'offrir une tribune et une vitrine à de jeunes artistes que les époux Royer ont accepté leur proposition.
Objectif : détourner des poteries et en faire des objets du quotidien. Résultat : une brique transformée en pot à crayons ou encore un mur transformé en graff géant avec la caricature de Jean-Louis Royer ! Tous les coups sont permis !
Bio : S'ils se sont rencontrés sur les bancs de l'école de céramique, les Royer se sont séparés (géographiquement) momentanément le temps pour Jean-Louis de revenir travailler avec son père. Quelques mois plus tard, sa femme le rejoint, ils reprennent l'activité, la pérennisent et aménagent une salle d'exposition et un atelier poterie en 1999. De stages pour particuliers en centres aérés, les visiteurs peuvent ainsi découvrir les tenants et les aboutissants de l'art de la poterie.

Pratique
Tuilerie-poterie Royer
8 route de Joinville, Soulaines-Dhuys
Tél. 03 25 92 75 06/ 06 88 71 92 94
Source L’Est Eclair

01/09/2012

Bientôt le camouflage des panneaux solaires


Une société française est engagée, depuis quatre ans, dans le développement de modules photovoltaïques de 3e génération, dits « organiques » à base de matières plastiques. Le procédé de fabrication utilise des méthodes d’impression jet d’encre qui permettent de réaliser des panneaux solaires qui se fondent dans leur environnement. Zoom.

Les panneaux photovoltaïques disgracieux, sombres et rigides, ne seront peut-être bientôt plus qu’un lointain souvenir. La PME limougeaude DisaSolar travaille depuis 2008 au développement et à l’industrialisation de modules photovoltaïques de 3e génération, à base de composants « organiques » (matières plastiques) et d’impression jet d’encre. Un procédé qui permet la réalisation de modules « sur mesure ». La société française vient notamment de signer un contrat de R&D avec la DGA (Direction générale de l’armement) pour le développement de panneaux solaires camouflés souples, épousant la forme et la couleur des équipements sur lesquels ils sont intégrés, afin de leur assurer une plus grande autonomie énergétique.

On peut donc imaginer dès à présent une utilisation plus pacifique de ces capteurs solaires mimétiques ondulant sur des toitures de tuiles canal ou des installations discrètes sur des bâtiments classés. L’intégration de ces panneaux photovoltaïques souples pourrait également intervenir là où les capteurs classiques poseraient problème : toitures courbes ou incapables de supporter des charges excessives. D’autres utilisations possibles incluent des intégrations sur du mobilier urbain (abribus, lampadaires, signalétique), dans des sites techniquement isolés (phares, balises, télécom), ou sur des toits de véhicules.

Stéphane Poughon, président de DisaSolar explique : « La mise au point du photovoltaïque organique mimétique est un programme ambitieux, dont les applications trouveront des débouchés dans les domaines civil et militaire ». Selon lui, tout l'intérêt des panneaux organiques résiderait dans leur bon fonctionnement en lumière indirecte et lumière artificielle. « On peut imaginer des papiers peints disposés à l'intérieur des bureaux qui participeraient à la fourniture d'énergie et diminueraient la consommation des bâtiments ». Les panneaux solaires pourraient mesurer quelques mètres carrés, les sous-modules faisant 50 cm de côté. « Pour le rendement, nous avons pour objectif d'atteindre les 6 % à l'horizon 2015, ce qui est équivalent à 9 % avec des panneaux silicium. Quant au coût, le coût de production est faible puisqu'il suffit d'investir dans des imprimantes», conclut le responsable.

DisaSolar emploie actuellement 150 personnes en France, y compris dans des laboratoires partenaires afin de développer le photovoltaïque organique. La société appartient pour moitié au groupe Disa/Megamark, spécialisé dans l’impression.

Retour sur trois générations de capteurs photovoltaïques :
Le photovoltaïque de 1re génération, à base de silicium cristallin sous forme de fine tranche (« wafer »), a été développé depuis le milieu des années 1950. C’est une technologie mature qui présente un certain nombre d’inconvénients dont la nécessité d’une grande quantité d’énergie pour produire les plaquettes, et la fragilité des wafers de silicium qui impose l’utilisation de supports en verre, lourds et onéreux. Afin de simplifier la fabrication et abaisser les coûts, une technologie sur couche mince (2e génération) a été développée à partir de 1976. Les composants y sont directement déposés sur des substrats flexibles et beaucoup plus légers. La technologie « Organic PV » (3e génération) remonte au début des années 2000 avec l’attribution du prix Nobel à Alan Heeger pour ses travaux sur la faisabilité de composants organiques pour la réalisation de semi-conducteurs.

Matériaux de Construction : pas facile au premier semestre pour le roi de la brique


Malgré une croissance de 5% de ses revenus semestriels à 1,04 milliard d'euros, le groupe de matériaux de construction Wienerberger a vu son EBITDA se contracter de -16% à 104 millions d'euros, à cause d'une moindre utilisation des capacités, tandis que l'EBIT a fondu à 4,1 millions d'euros. Le bénéfice avant impôts ressort cependant à 24,1 millions d'euros, grâce à un résultat financier positif exceptionnel, mais baise malgré tout de 36%.

La société attend une hausse de ses résultats aux Etats-Unis, en Russie et en Inde. Le management évoque cependant un environnement macroéconomique qui s'est "considérablement dégradé" ces derniers mois, notamment en Europe. Le manque de visibilité rend extrêmement complexes les prévisions annuelles, ajoute-t-il. Wienerberger prévoit de réduire de 30 millions d'euros ses dépenses d'équipement d'ici la fin de l'année, et de réduire de 40 millions d'euros ses coûts d'ici fin 2013.
Source Challenges

31/08/2012

More flexible setting plants thanks to new “modular” programming method


The requirements and tasks plant and production managers in modern brickworks face today ­include the necessity to ­respond to their customers’ manifold product ideas and variations in terms of highly diversified project-assigned order quantities. Not only process-engineering factors, such as the selection of the drying and firing programmes, but also the definition of the setting pattern on the tunnel kiln car is a decisive aspect of their work, as the following example ­illustrates.

As part of a machine upgrade the new Keller HCW software for sequence planning of a setting pattern with graphic support was implemented in cooperation with Vandersanden BV in its plant in Hedikhuizen. New and of vital importance for the implementation of this project were two important factors:

› A planning tool that works with full graphic support and shows a true-to-scale image of the tunnel kiln setting and that supports all brick sizes existing for the setting plant

› No substantial performance loss in the sequence control at the supply and grouping installations for the setting plant

The benefits of this new software are also obvious for plant manager Theo Haartmans of Vandersanden BV: “We now have the opportunity to react with flexibility to the requests of our customers and of architects, to optimize our production process, and to widen our product range enormously.”

Working with the new software in practice has ­already proven successful ­after a short time. As the programme was easy to handle, it did not take much time to adapt all existing brick sizes to work in modular mode. The individual module types can be selected from a list of settable modules and can be placed anywhere on the corresponding layer. The ­defined gap to the neighbouring module is already taken into consideration.

True-to-scale representation and the preset maximum layer width and pack height always make sure that the operator gets an overview of the complete setting. The individual layers set up with these modules can then easily be duplicated using “copy & paste”. Thus, a new complete setting pattern is created in no time. It can either be stored on the local hard disk or can be transferred via LAN or Wi-Fi to the control system of the setting plant.

Unlike traditional visualization systems, the “licence fees” charged by the manufacturers of these systems do not apply. The programme is licence-free software and can be installed on any Microsoft Windows operating system. A network interface is necessary for data transfer to the control system.

30/08/2012

Les crédits immobiliers dégringolent au premier semestre 2012


Une véritable dégringolade ! Le montant des crédits accordés par les banques a chuté sur le premier semestre 2012 de 33,1% par rapport à la même période de 2011, révèle une étude publiée mardi par l’Observatoire Crédit Logement/CSA. La fin du prêt à taux zéro (PTZ) ainsi que les conditions d'attribution des banques plus sévères auraient contribué à ce repli très marqué.

Les taux des crédits immobiliers accordés par les banques au premier semestre 2012 ne cessent de freiner : de 3,95 % en février, ils sont revenus à 3,59 % en juin (3,61 % dans le neuf, 3,57 % dans l'ancien), selon les données publiées, mardi 24 juillet, par l'Observatoire Crédit Logement et l’Institut CSA. En effet, les taux d'intérêt reculent depuis mars et ne sont plus très loin de leur plus bas niveau historique depuis 1945 (3,25 % en moyenne) atteint en novembre 2010.

En juin, le total des prêts accordés est aussi en recul : – 21,4 %, en rythme annuel (année glissante), contre + 24,7 % en juin 2011. Et ces prêts sont de moins en moins longs (207 mois). Globalement, le montant des crédits immobiliers a enregistré un très fort recul au premier semestre, avec une baisse de 33,1 % par rapport au premier semestre 2011. « L'année 2012 n'a pas bien commencé. Et, dans un contexte économique morose, le contrecoup du mouvement d'anticipation de la fin 2011 a pesé dès janvier 2012 », souligne l’analyste financier des marchés résidentiels du Crédit Logement.

Et de poursuivre : « La baisse du principal taux de refinancement de la BCE à 0.50 % prévue pour l’automne devrait permettre au taux des crédits immobiliers aux particuliers de se stabiliser à bas niveau d’ici la fin de l’année. Et le taux moyen devrait ainsi s’établir à 3,60 % d’ici la fin 2012 : plus ou moins vite, du fait de la déformation de la production selon la duration des crédits à l’origine. »

Les ménages modestes en première ligne
Trois phénomènes de conjoncture prennent de l’ampleur au second semestre 2012, nous explique Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université Paris-Ouest et auteur de l'étude: « La demande a fortement chuté, les aides publiques à l’image du prêt à taux zéro dans l’ancien, le recul de l’accession des ménages modestes sur tous les marchés, et l'offre de crédit s'est réduite en raison des problèmes de refinancement des banques, en vue de l'entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire dit de Bâle III.»

Par conséquent, les primo-accédants ont de plus en plus de difficultés à obtenir les financements nécessaires à l'acquisition de leur bien. Pourquoi ? Les prix de l'immobilier restent élevés et les banques ont tendance à sélectionner les profils des emprunteurs. Autre évolution ? La renégociation des prêts existants. Nombreux sont ceux qui cherchent à bénéficier de la baisse des taux d'intérêt.

Pour le seul deuxième trimestre, la dégringolade est encore plus marquée avec une « accélération » de la baisse de 39,2 % par rapport au trimestre correspondant de 2011. « Toutefois, le mois de juin marque une très légère amélioration, avec un total des prêts accordés en baisse de 21,4 % par rapport à juin 2011 », observe l’économiste. Cependant, la différence est conséquente avec le mois de juin de l'an dernier, qui enregistrait un bond des prêts de 24,7 % comparé à juin 2010. Le chiffre à retenir ? Sur cette année, les établissements financiers anticipent, en effet, un recul d'environ 25% des crédits accordés…

L'ancien souffre plus que le neuf
Une chute des transactions de logements anciens de 25 % sur l'ensemble de l'année est à prévoir, confirme également l’Observatoire Crédit Logement et l'Institut CSA.

En conséquence, le nombre de transactions immobilières en pâtit : le marché du neuf, -21% au premier semestre, surtout dans la région francilienne est par ailleurs moins impacté que l'ancien (-43%). « C’est un gros choc pour le marché de l’ancien, commente le spécialiste. Nous sommes revenus à trois années en arrière car le nombre de transactions est ainsi tombé à son plus bas niveau depuis 2009, durant la crise financière. » Michel Mouillart prédit, par la même occasion, une chute des transactions de logements anciens de 25 % sur l'ensemble de l'année 2012, retombant à 550.000 (hors lots de parkings et caves), soit le niveau de 2009, année du point bas de la précédente crise.

Les professionnels naviguent à vue
Avec également un effondrement des ventes de logements neufs par les promoteurs immobiliers, le temps orageux ne devrait pas se dégager d’ici à 2013, reconnait l’expert. En effet, Kaufman and Broad, pourtant l'un des moins touchés parmi les promoteurs, a annoncé la semaine dernière une baisse des ventes de 24,2 % sur les cinq premiers mois de l'année.

Cette situation fragile amène les professionnels du secteur du BTP à l’image de la Fédération française du bâtiment (FFB) - qui prévoit la perte de 35.000 emplois en 2012 - à redoubler de prudence.
Source Batiactu

Monier Malaysia: School gets free cool roof


THE pupils of SJK (C) Kong Min Pusat in Jalan Air Itam, here, will be able to study in a more comfortable environment with their school's new Monier CoolRoof.
Georg Harrasser explaining the advantages of the Monier CoolRoof to Yao Ping Yoon and the school’s pupils.

The roof which was provided by Monier Sdn Bhd is an energy-efficient roofing system that helps to limit heat transfer, thus lowering the temperature of a building.

"I am happy to say that this school is the third school to receive this CoolRoof under our Monier CoolSchool programme since its launch last year," said Monier chief executive officer Georg Harrasser.

"We believe our programme should be focused on schools and improving on students' learning environment as they are the country's future."

The roof was in dire need of replacement but, due to the lack of funds, the school authorities were not able to act on it sooner. Principal Yao Ping Yoon said the contribution had really helped the school.

"Pupils were always distracted by the rain as it was leaking and it would get very hot when it didn't rain. It was also harbouring bats.

"With the new roof, the heat from the sun is much more bearable and we are able to reduce the electricity used to cool down the classrooms," Yao said.

The two other schools which have received the CoolRoof are SMK Sultan Abdul Samad, Petaling Jaya, and SK (P) Methodist, Kuantan.

Harrasser also launched a Monier CoolSchool contest for primary and secondary schools in Perak, Kedah and Perlis.

They have to submit creative stories about why they deserve a free Monier CoolRoof. The winning school in each state will have its roof replaced. The contest runs until Sept 24.

For details, visit www.facebook.com/MonierMalaysia or http://www.monier.com.my/.

Read more: School gets free cool roof - Northern - New Straits Times http://www.nst.com.my/streets/northern/school-gets-free-cool-roof-1.116269#ixzz22GihngLJ
Source NST by NOR FARAH ANIS KAMARUZAMAN

29/08/2012

Wienerberger: running into a brick wall


Wienerberger, the world’s largest brickmaker with extensive operations in eastern Europe, saw its share plunge by over 5 per cent on Tuesday after it warned of  hard times ahead, and abandoned earlier forecasts of strong sales and profits growth for 2012.
The group’s gloomy prediction confirms that the economic malaise is spreading from weaker economies such as Romania to stronger markets, including Poland and western Europe.

Announcing results for the first half of 2012, Weinerberger pointed the finger directly at the eurozone crisis:

The crisis of confidence surrounding the European currency has intensified in recent months due to the high sovereign debt in a number of countries and the resulting discussions over possible austerity programs. This, in turn, led to in part significant weakness on the new residential construction and renovation markets in the Group’s European core markets. In contrast, performance was sound in the USA, Russia and India.

In CEE, the picture was of growing gloom except in Russia:

The effects of the euro and sovereign debt crises on the real economy were felt increasingly by nearly all East European markets during the second quarter of 2012, and led to reduced construction activity throughout the region. In addition to Hungary, Bulgaria, Romania and Slovakia, this downturn also affected previously more stable markets like Poland and the Czech Republic. The only dynamic development in new residential construction was noted in Russia.

Earnings before interest, tax, depreciation and amortisation [Ebitda] fell 16 per cent in the six months to €104.1m, despite improvements in the second quarter, on a 5 per cent increase in revenues to €1.036bn.

Analysts polled by Reuters before the results had on average expected Ebitda for the full year to rise 15 per cent to €298m. But announcement is triggering downward revisions. The company said: “The lack of market visibility makes it extremely difficult to provide guidance on results for the full 2012 financial year.”

However, ceo  Heimo Scheuch told reporters that a drop into the red was not on the cards: “I absolutely assume that Wienerberger will make a profit in 2012.”
Source Financial Times

Des micro-algues pour des bâtiments plus verts


Et si les algues migraient des fonds marins vers le milieu urbain ? L'idée a germé chez Ennesys, start up française, qui a imaginé un procédé visant à recouvrir des immeubles de photo-bioréacteurs afin d'améliorer leurs performances énergétiques.

Les pratiques de construction évoluent et les savoir-faire en matière de récupération d'énergie aussi. L'objectif est de minimiser l'empreinte écologique des bâtiments. Selon la RT2020, tous les bâtiments publics construits en France après 2020 devront se conformer à de nouvelles normes d’efficacité énergétique. Afin de répondre à ce défi environnemental, Ennesys, une start-up francilienne, a développé une technologie qui permet à la fois de traiter des eaux usées tout en produisant de l’hydrogène et de la biomasse, tout ceci directement sur des bâtiments. Comment ? En utilisant du phytoplancton (algues microscopiques, voir illustration) dans des photo-bioréacteurs installés sur la façade des immeubles. Une solution qui présente de nombreux avantages.

Le photo-bioréacteur est un réseau en circuit fermé où sont mélangées eaux sales et micro-algues. Ces dernières croissent et se multiplient grâce à la photosynthèse tout en dégradant les déchets contenus dans le liquide. Les panneaux, de 4 centimètres d’épaisseur, agiraient en outre comme de véritables boucliers thermiques en façade ou en toiture, la chaleur solaire étant récupérée en un point précis du circuit. Et l’eau recueillie, séparée des algues, « serait d’une qualité équivalente à celle d’une eau de pluie, la composition étant toutefois différente », explique Jean-Louis Kindler, directeur scientifique d’Ennesys. Elle pourrait donc servir à alimenter les chasses d’eau ou les réservoirs pour le lavage des sols et l’arrosage des espaces verts, réduisant des 4/5es la consommation d’un bâtiment tertiaire. « La mise en place d’un réseau spécifique pour cette eau récupérée sera nécessaire mais comme nous nous adressons à des promoteurs qui construisent des bâtiments neufs, il est possible d’intégrer cette spécificité au moment de la conception ».

Un démonstrateur en septembre
Mais ce n’est pas tout. Les algues présentent une valeur énergétique comparable à celle du charbon. En fixant du CO2, les micro-organismes fournissent une fraction lipidique et une fraction sèche : 10.000 m² de panneaux permettraient la production de 150 tonnes d’algues par an, soit 70 tonnes de biocarburant – utilisable dans un générateur – et des résidus secs qui pourront à leur tour être brûlés afin de fournir de la chaleur ou de l’électricité. Selon un modèle théorique d’Ennesys, un bâtiment de 84.000 m² (un grand complexe ou 600 logements) équipé du système pourrait générer 200 kWh/m²/an, une source d’énergie loin d’être négligeable.

Afin de faire la démonstration de l’efficacité de sa technologie, Ennesys devrait installer un système sur les murs de ses propres locaux, à Nanterre, d’ici à septembre. « Nous avons été activement soutenus par l’Epadesa ! », souligne Jean-Louis Kindler. Les machines permettant de séparer eau clarifiée et algues ont d’ailleurs été livrées par son partenaire et équipementier américain, OriginOil, qui développe les composants dédiés à la culture et la récolte des micro-algues. La société française, qui se positionne en développeur de systèmes complets, aurait quatre contrats en vue, dont un avec « un grand promoteur » pour un gros bâtiment tertiaire dans les Hauts-de-Seine : un marché potentiel de 3 millions d’euros. Une levée de fonds de 5 M€ auprès d’investisseurs serait également espérée d'ici à 2013, afin de passer à un stade industriel et de développer la société à l’international. Avec la technologie de photo-bioréacteurs en façade, l’expression « bâtiments verts » prendra alors tout son sens.

28/08/2012

Verrerie de la Rochère : L’électricité sous verre


Plus vieille verrerie de France, La Rochère (70) sait aussi s’entourer pour être à la pointe. Et mettre les panneaux photovoltaïques sous verre.

On parle depuis quelques jours du renchérissement du tarif de l’électricité. Plus 50 % à l’horizon 2020 nous promet-on. À Passavant-la-Rochère, en Haute-Saône, on met depuis cette année les panneaux photovoltaïques sous verre. « Les panneaux sont en général garantis 25 ans. Avec notre tuile de verre, comme le matériau est inaltérable, on peut considérer que le panneau est à l’abri de l’usure », explique Eric Zannoni, le directeur commercial Bâtiment de l’entreprise familiale.

Seul fabricant européen de tuiles de verre, l’entreprise de Passavant voyait ses ventes s’effriter dans ce domaine. « Comme on isole de plus en plus, il ne restait que les applications extérieures de ces tuiles. Pergola, terrasse, véranda ». Dommage, lorsque l’on sait que 85 % des tuiles du marché peuvent être reproduites en biscuit de verre dans les ateliers haut-saônois.

Il y a eu alors une rencontre entre trois ingénieurs d’Aix-les-Bains et l’entreprise. « On leur a dit allez-y les yeux fermés. Nous, on vend la tuile de verre et ça redynamise notre marché, eux développent leur société », poursuit le directeur commercial. Surtout, La Rochère, grâce à son poids et son antériorité, a pu faire développer directement par 3M un silicone spécifique pour garantir adhérence entre panneau et tuile sans affecter les propriétés de l’un et de l’autre.
Simple à installer

In situ, soit sur les toits, l’application très pratique de ce procédé permet de remplacer une tuile de terre par un élément de verre d’un geste simple. Pas besoin d’être électricien, « on redonne du travail aux couvreurs », comme avec les 25 toitures déjà équipées de ces tuiles high-tech. « Elles sont juste reliées entre elles par un câble, montées en série ». Simplissime. Lumineux également, si un des éléments des 30 m² qu’il faut compter pour habiller un toit (20.000 € environ pour une installation complète) est défectueux, les autres ne sont pas shuntés. La tuile défaillante est indiquée sur un boîtier électronique ». Il suffit alors de la changer.

Reste désormais à la jeune société Luxol à développer une application pour rendre les maisons équipées en tuiles La Rochère autonomes en énergie. « L’avenir », comme on dit dans cette start-up.
Séduire les architectes

Comme une nouveauté chasse l’autre, la verrerie nichée au pied des Vosges est déjà au développement d’une autre application de ses compétences : une brique de verre thermique. Pavé disponible pour réaliser le mur extérieur d’une construction avec un coefficient de déperdition énergétique acceptable. « On savait faire déjà une brique de verre extérieure qui n’avait qu’un coefficient de 3. Là, on passe à 1,49 de coefficient K, celui de la perte d’énergie par m² ». Presque l’équivalent d’un double vitrage.

Pour parvenir à cette propriété, la brique de verre est composée de quatre feuilles et trois cavités. Deux en air raréfié à 0,6 bar pour les extérieurs et une gonflée d’argon, au centre, plus isolante que l’air. « On arrive à la réglementation thermique RT 2012 même si le pavé de verre n’y est pas décrit ». Mais en faisant cet effort, Eric Zannoni espère bien séduire les architectes présents en octobre au salon Archi@works. Après Jean Nouvel qui a construit en pavés de verre une maison de retraite pour artistes à Rueil-Malmaison, c’est ce public plus large, prescripteur de matériaux, qui est visé par La Rochère. Qui poursuit les applications de son savoir verre.
Source Vosges Matin par Walérian KOSCINSKI

CRH Unable To Build On Solid Foundations


Operating profit flat despite increased sales.
CRH (LSE: CRH) (NYSE: CRH.US) revealed in its interim results a headline profit before tax of €117 million, an increase of 23% on the previous year.

The building materials company saw its sales revenue increase by 5% to €8.6 billion but could not flow this through to operating profit, which was stable at €184 million. The encouraging sales figures were boosted by the performance in the Americas, which increased sales by 20% to €4 billion and EBITDA by 26% to €216m. In Europe, sales were down 5% to €4.6 billion and EBITDA reduced 13% to €352 million.

The pre-tax profit was aided by profits on the disposals of Secil and the German access control business totalling €196m. Overall, the profit before tax, excluding impairment charges and disposals, was down 45% to €52 million. The company has made progress in improving their bottom line with cumulative annualised savings of €2.1 billion from cost savings initiatives implemented since 2007, but will be hoping that they can keep a tighter control of their cost base going forward.

However, the dividend per share was maintained at 18.5 cents. The market reaction this morning showed a 4.43% drop of 54p to 1,165p.

Myles Lee, chief executive, said today:

"Problems in the Eurozone, which have intensified over the past six months, continue to erode consumer and business confidence in the wider European economy. In the Americas, current trends suggest that the benign early weather in the United States has resulted in some pull-forward of construction demand, while after good early momentum, the pace of economic growth has tempered over recent months. Against this backdrop, we expect that EBITDA for the year as a whole will be similar to last year's level.

"Across the Group, we are advancing further our cost and efficiency programmes, adjusting our cost base in response to evolving market demand. In addition, in the face of ongoing margin pressures, sharpening our commercial focus remains a key priority. We continue to optimise our cash generation capacity through close attention to working capital management and capital expenditure, while also maintaining our strong and flexible balance sheet."

Going forward, CRH completed a total development spend of €256 million, up from €163 million in 2011, on 18 acquisitions and investments. These are expected to contribute annualised sales of €260 million, of which €81 million has already been reflected in the interim 2012 results.

The eurozone remains the challenge for CRH with consumer and business confidence still unstable. A chink of light coming from the Americas may be the saving factor this year.

Conflicting fortunes for CRH make it difficult to judge the buildings materials market. Is this sector right for you or could there be better options? Find out what sectors we like in our special report "Three Top Sectors For 2012". It's absolutely free and will be in your inbox right away.
Source The Motley Fool

27/08/2012

WIENERBERGER lance un plan d'économies de 40 millions d'euros


L'autrichien Wienerberger, leader mondial de la fabrication de briques, a révélé un bénéfice net de 24,1 millions d'euros au premier semestre 2012 en chute de 36% impacté par une forte baisse des volumes en Europe. L'Ebit du groupe a fortement chuté de 93% à 4,1 millions d'euros. L'Ebitda d'exploitation a diminué de 16% à 104,1 millions d'euros. Le chiffre d'affaires a gagné 5% au premier semestre à 1,036 milliard d'euros. Wienerberger a annoncé un plan d'économies de 40 millions d'euros d'ici la fin 2013.

Fortement impacté par la crise de la zone euro, le groupe reste prudent pour le reste de l'année et ne fournit de ce fait, aucune prévision chiffrée. Toutefois, le groupe dit attendre un nouvel affaiblissement de la demande en matériaux.

La plupart des analystes financiers sont prudents sur le secteur et estiment que 2012 devrait être une année difficile. Si les volumes du marché mondial (hors Chine) devraient croître de 3,5%, les augmentations de prix sont jugées insuffisantes pour compenser la hausse des coûts de production. En revanche, malgré les difficultés anticipées de la construction en Europe du fait d'un climat économique morose, Fitch considère que les perspectives de crédit sont stables pour le secteur des matériaux de construction. Les entreprises bénéficient de bilans assainis, avec des niveaux de trésorerie élevés et un risque de refinancement limité. L'agence anticipe que cette année, les difficultés devraient être semblables à celles de 2011, avec une faible croissance de la demande et des marges en retrait. Les volumes ne devraient que faiblement croître sur les marchés matures. Ils pourraient même régresser dans certaines régions. La demande sera plus dynamique sur les marchés émergents, mais certains marchés (comme l'Inde) pâtiront de surcapacités et d'une hausse des coûts.
Source Capital.fr

26/08/2012

Brésil 41° Encontro Nacional da Indústria de Cerâmica Vermelha: KELLER de nouveau très satisfait


Pour la troisième fois consécutive après 2010 et 2011, les sociétés de KELLER ont participé avec un propre stand à la foire Encontro Nacional. Cet évènement bien organisé par l’association des sociétés de l’industrie de la terre cuite Anicer avait eu lieu du 15 au 18 août à Campo Grande dans l’état fédéral de Mato Grosso do Sul et a attiré beaucoup de visiteurs du métier non seulement en provenance de Brésil mais aussi des pays voisins. Pour cette raison le directeur régional du service ventes de KELLER HCW M. Martin Peters était très content après quatre jours de foire éprouvant: «Toutes les discussions conduites ont été d’un niveau très élevé, même pendant les jours dans lesquels il était très calme chez des concurrents, toujours des visiteurs intéressés et compétents ont été présent sur le stand.»

Également selon le directeur régional du service ventes M. Giorgio Bigi la foire était un grand succès: «Pendant que les journaux économiques européen parlent de plus en plus d’une crise, au Brésil l’économie est au départ.» Les sociétés de l’industrie de la terre cuite en Amérique Latine ont dorénavant un grand intérêt à nos machines et installations modernes. Je suis très optimiste en vue des discussions que nous avons eu lors de la foire.»

Pour le directeur sénior des ventes M. David Martin qui a été présent dès le début aux foires Encontro Nacional, il est déjà maintenant sûr que KELLER participera aussi à cette foire qui aura lieu à Recife dans l’état fédéral de Pernambuco dans l’année prochaine. «Ces dernières années nous avons réussi d’augmenter continuellement notre notoriété en Amérique du Sud. Grâce aux excellentes références l’intérêt à nos machines et installations est énorm. En participant à la foire dans l’année prochaine, nous pensons de pouvoir renforcer et développer encore plus notre position sur le marché latino-américain.»

25/08/2012

Wienerberger : pas facile au premier semestre pour le roi de la brique


Malgré une croissance de 5% de ses revenus semestriels à 1,04 milliard d'euros, le groupe de matériaux de construction Wienerberger a vu son EBITDA se contracter de -16% à 104 millions d'euros, à cause d'une moindre utilisation des capacités, tandis que l'EBIT a fondu à 4,1 millions d'euros. Le bénéfice avant impôts ressort cependant à 24,1 millions d'euros, grâce à un résultat financier positif exceptionnel, mais baise malgré tout de 36%.

La société attend une hausse de ses résultats aux Etats-Unis, en Russie et en Inde. Le management évoque cependant un environnement macroéconomique qui s'est "considérablement dégradé" ces derniers mois, notamment en Europe. Le manque de visibilité rend extrêmement complexes les prévisions annuelles, ajoute-t-il. Wienerberger prévoit de réduire de 30 millions d'euros ses dépenses d'équipement d'ici la fin de l'année, et de réduire de 40 millions d'euros ses coûts d'ici fin 2013.
Source Boursier.com

La manufacture de briques de Terrebonne (Quebec)


Durant la seconde moitié du 19e siècle, la région de Terrebonne connaît un essor manufacturier. On constate les débuts de la manufacture de machineries agricoles de Matthew Moody et on assiste à une réorganisation de la production des moulins de la seigneuresse Masson. Il existe cependant des activités un peu plus marginales qui méritent une certaine attention, c'est le cas de la manufacture de briques de Terrebonne qui s'établit ici dans le dernier quart du 19e siècle.

Le journal «Les Laurentides» (Saint-Lin) du 12 février 1875 annonce sous la rubrique «Nouvelles locales» «qu'il vient de se former à Terrebonne une compagnie pour manufacturer la brique et les poteries. Les travaux sont déjà commencés paraît-il».

Localisation et historique des lieux

La nouvelle compagnie s'est installée sur ce site le 16 novembre 1874 avec en main un bail de dix ans. Elle est située sur la montée Pincourt (aujourd'hui, boulevard Moody) au pied du coteau. L'emplacement est loué par Matthew Moody à la Manufacture de briques de Terrebonne le 15 mai 1875. Le site comprend les débris «de l'ancienne remise ou hangar, des étendoirs ou abris et des contrevents, etc., qui ont servi autrefois pour cuire, sécher et abriter la brique». Ainsi, la fabrication de briques s'effectuait déjà à cet endroit, mais le site était abandonné depuis un certain temps! En plus du site, la manufacture loue une maison et deux tombereaux à patins pour transporter la glaise, le tout pour une somme de 100 $ par an.

Les actionnaires

Les divers extraits du livre des délibérations de la compagnie nous renseignent sur ses actionnaires et administrateurs. Ainsi, en 1875, les directeurs fondateurs sont : Louis-Rodrigue Masson, avocat et député fédéral, Adolphe Chauvin, meunier et gérant des moulins Masson, Joseph Lauzon et A. W. Joubert, marchands, et John Moody, machiniste et gérant de la manufacture de M. Moody. Toutefois, en 1877, la direction est grandement modifiée : L.R. Masson est toujours président, mais il est assisté de Matthew Moody, machiniste, Théodore Roussil, menuisier et marchand, Joseph Lauzon et Thomas Lapointe, aussi marchands. Qu'est-ce qui explique ce changement? Il semble bien qu'il y avait d'autres actionnaires, notamment William Moody, décédé en 1876. Il y aurait donc eu des démissions ou des élections de nouveaux dirigeants.

La production

L'entreprise fabrique des briques, des tuiles et des poteries. Outre les deux tombereaux à patins, elle utilisait une presse à doubles chevaux, des brouettes, des pelles et des piques. Les fours (deux) fonctionnaient au bois, puisqu'à l'hiver 1875, la compagnie achète deux cents cordes d'épinette, sapin et bouleau à G. Désormier dit Cusson de Saint-François-de-Sales, pour la somme de 500 $. À l'hiver 1876, un amas de glaise (matière première) se trouve sur le site.

On retrouve un contrat daté du 14 mai 1877 où John Moody, cautionné par son père, Matthew, s'engage à fabriquer 800 000 briques de première qualité «et dont les deux-tiers au moins devront être de briques dures et de bonne couleur». Le contrat nous apprend également que la manufacture dispose de trois séchoirs neufs à ajouter aux anciens ainsi qu'aux deux fourneaux. L'équipement ainsi décrit révèle une certaine ampleur de la production tout en étant encore à un stade de production artisanale.

Qu'est-ce que justifie la commande d'une telle quantité de briques? Produit-on sur commande ou pour un «marché anonyme»? Néanmoins, il s'agit ici d'une commande sûrement alléchante pour justifier un déboursé de 2000 $ pour ces 800 000 briques.

Les conditions de travail

Une facette souvent négligée de la recherche en histoire sociale est les conditions de vie et de travail des «petites gens». Un contrat du 19 mai 1875 nous apprend que la compagnie procéda à l'engagement de Félix Beauchamp, de Montréal, analphabète sans occupation déclarée, lequel loue ses services à la manufacture. Il est tenu à la surveillance et à la conduite des hommes, à la surveillance et à la garde des chevaux et des instruments. Pour bien remplir ses obligations, il doit demeurer sur les prémisses avec sa famille dans une petite maison louée par la compagnie. Enfin, Félix Beauchamp doit «prendre les intérêts de la compagnie comme un bon père de famille et un bon serviteur», faute de quoi il pourra être remercié de ses services. Il y a dans cette phrase, qui fait cliché, toute une évolution des relations personnelles entre l'employé et ses patrons. Félix Beauchamp est lié moralement à la compagnie et doit être soumis comme un serviteur.

Le prix d'une telle soumission : 3 $ par jour ouvrable, y compris les jours de fête d'obligation (mais non les dimanches), soit la somme de 18 $ par semaine payable le samedi au bureau de la compagnie. Il s'agit pour l'époque d'un excellent salaire de contremaître; un poste très enviable!

Cet engagement a-t-il été rentable pour la compagnie? Cependant, en 1877, le marché entre John Moody et la compagnie ressemble étrangement à un contrat forfaitaire : 800 000 briques pour 2 000 $. La compagnie fournit les matériaux et les outils tandis que John Moody fournit le reste, soit probablement la main-d'œuvre. Il faut donc en croire que les premières années d'exploitation de la Manufacture de briques de Terrebonne furent très prospères. Qu'est-il advenu de cette fabrique de briques? Nous n'en savons rien. Il ne semble plus figurer dans les documents du début du 20e siècle.
La revue de cœur et d’action par Claude Martel

The new Dumoulin plant – designed for a wide range of products


In 2010, the Belgian company Dumoulin contracted ­Sabo S.A. with the construction of a new plant. The plant was equipped with the latest technology and designed to produce 550 t hollow clay blocks and bricks per day. The plant was completed by the Sabo team, who met all the standards and requirements.
1 Introduction
The project entailed many special requirements regarding the design and construction as the plant was intended to produce a wide range of products: from facing bricks with chamfering to backing bricks with small, medium and large dimensions.


2 Wet side and dryer car loading
On account of the variety of products to be produced and the need to comply with high quality standards, two cutters were installed: one for the production of medium- and large-size wall blocks, and one used to produce small wall blocks with brick facing and chamfering. All equipment intended for the transport...