Aujourd’hui se tiendra la présentation du nouvel emprunt
d'Etex. Ce dernier a en effet annoncé avoir mandaté plusieurs banques belges
pour « encadrer une émission publique d'obligations ».
Les obligations seront utilisées pour le remboursement
complet ou partiel d'un crédit pont conclu dans le cadre de la reprise de la
division européenne de plaques de plâtre de Lafarge, ainsi que pour le
financement d'investissements supplémentaires. Le calendrier et les conditions
seront déterminés en fonction des conditions de marché. Un Roadshow est prévu
le 4 septembre prochain, les détails de l’opération pourraient être dévoilés
dans la foulée.
== > Entreprise familiale centenaire, Etex produit et
commercialise des matériaux de construction. Il est principalement actif dans
quatre segments: revêtements de façade et plaques de construction en
fibres-ciment et plâtre, recouvrement de toiture, protection incendie et
isolation de haute performance et dalles céramiques et carrelage mural.
En Belgique, en plus de son siège, Etex dispose de trois
sites de production et de deux centres de Recherche & Développement. Le
groupe emploie plus de 17.000 collaborateurs sur 121 sites de production dans
44 pays.
L'année dernière, Etex a enregistré un chiffre d’affaires de
2,3 milliards d'euros, en hausse de plus de 17% sur un an. Le bénéfice net a
reculé pour sa part à 80 millions contre 114 millions en 2010, impacté notamment
par une provision de 28,7 millions en rapport avec le procès sur l'amiante à
Turin. Notons encore que la dette financière nette du groupe avoisine 1,06
milliard d'euros.
Peu connu du grand public, Etex s'est notamment fait un nom
en rachetant fin 2011 la division plâtre de Lafarge pour 850 millions d'euros.
« Il s’agit d’une étape stratégique importante dans notre développement »,
avait alors souligné Fons Peeters, CEO d’Etex, « puisqu’elle positionne
d’emblée le groupe comme un des trois leaders du marché des plaques de plâtre
en Europe (avec Saint-Gobain et Knauf) et comme un acteur de premier plan dans
le secteur très prometteur de la construction dite sèche ». Cette acquisition
était avec le rachat de Rhodia par Solvay, l’une des opérations majeures
réalisées par un groupe belge en 2011.
Dans une interview accordée au journal l'Echo, le CEO d'Etex
a annoncé que l'une des priorités pour l'avenir consisterait à réduire le
niveau d'endettement du groupe. Fons Peeters a par ailleurs ajouté qu’Etex
comptait investir annuellement entre 150 et 200 millions d'euros à travers le
monde. Etex compte en outre miser sur les marchés émergents, comme c'est déjà
le cas en Colombie par exemple, mais également en Pologne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire