Pages

30/04/2012

Découvrez la tuile Mediane Plus d’Imerys Terre Cuite


IMERYS Terre Cuite met tout en œuvre pour faire plaisir à sa clientèle. L’expert en tuiles en terre cuite vient, dans ce cadre, de lancer son nouveau modèle MEDIANE PLUS. L’enseigne démontre son savoir-faire et propose un haut niveau de performance et de maîtrise.

Pratique et performance

La tuile MEDIANE PLUS est une véritable révolution dans le domaine de la construction. Pouvant être utilisé, tant dans le cadre d’une rénovation que pour une construction, cet accessoire vous offre une technicité et une souplesse optimales pour faciliter la réalisation de vos travaux. Le produit permet notamment un ajustement maximal et sa pose se fait sans difficulté en toutes circonstances. Une meilleure flexibilité permet de réduire les découpes. La tuile MEDIANE PLUS est, par ailleurs, équipée d’une chicane d’emboîtement qui lui donne la capacité de prendre plus naturellement sa place. Une nouvelle barrette permet aussi une pose bloquée, pour une meilleure sécurité. La durée des travaux est alors minimisée, ce qui implique encore plus de performance au rendez-vous.

Qualité garantie

Leader des tuiles en terre cuite, IMERYS Terre Cuite vous garantit une performance optimisée et une qualité maximale de ses produits. Des études minutieuses ont précédé la conception de la nouvelle tuile MEDIANE PLUS, ayant permis de mieux répartir les charges lors des virées sur le toit. Celle-ci possède une résistance mécanique optimale et vous assure un niveau de sécurité optimal. Sachez aussi que le produit est naturel et sans silicone. IMERYS Terre Cuite vous offre une garantie de 30 ans sur l’article. La tuile MEDIANE PLUS est, en outre, conçue en conformité avec les normes ISO 14001 et ISO 9001. Il respecte également les règles imposées par l’organisation Qualité/Environnement.

Design au rendez-vous

En dehors du côté pratique, la tuile MEDIANE PLUS constitue un accessoire parfait pour donner de l’allure à votre construction. L’authenticité des tuiles Gélis et l’esprit du sud se reflètent à travers cet article d’exception, dont la finition confirme sa qualité. Le côté esthétique est impeccable et se caractérise par un style et une sobriété de premier ordre. La tuile est idéal pour associer design et efficacité. Vous serez satisfait, tant durant la réalisation qu’une fois les travaux achevés. La MEDIANE PLUS met à votre disposition un large choix en termes de coloris, et est disponible en Emporda. A savoir aussi que les accessoires de ce nouveau modèle s’adaptent parfaitement avec le modèle MEDIANE Gélis.
 .5 .2 . 0. 0502 1.6€00 6526.70 06080 000 €

Un joli toit avec des tuiles comme autrefois

Avec la tuile mécanique, nos toitures ont fini par devenir plates comme des limandes. Mais l'offre s'élargit et la tuile irrégulière, nuancée, écornée est dans l'air du temps.
A droite) Proposée en trois formats et quatre nuances, la tuile "Patrimoine" (Aléonard) donne du caractère à toutes les toitures, y compris les plus récentes.

Inventée en 1841, la tuile mécanique a été une véritable révolution. En assurant l'étanchéité non par recouvrement d'une tuile sur l'autre, comme font les traditionnelles plates et canal, mais grâce à un jeu de chicanes emboîtées, elle a permis de réduire la quantité nécessaire pour recouvrir une toiture. En outre, moins coûteuse car fabriquée mécaniquement, elle a rapidement conquis le marché et couvert, dès la fin du XIXe siècle, les écoles, gares et pavillons ouvriers des faubourgs de Paris.
Désormais inscrite dans notre patrimoine, la tuile mécanique a d'ailleurs réintégré les catalogues des fabricants. À losange ou à côte, elle présentait à l'origine des dimensions raisonnables mais, petit à petit, elle s'est agrandie, aplanie, et les toitures sont devenues lisses comme des tablettes de chocolat et aussi esthétiques que de banales tôles ondulées. Triste pour nos belles maisons anciennes !
Envie d'authenticité
Forcément, la lassitude a fini par gagner, et avec elle le désir de préserver le cachet des maisons de pays (c'est obligatoire dans le périmètre d'un bâtiment classé). Pourtant, il y a encore peu, rénover une toiture ancienne à l'identique n'était pas chose aisée : il fallait se mettre en quête de tuiles de récupération, rares et coûteuses (et pas toutes de bonne qualité), ou d'un fabricant de tuiles artisanales, tout aussi rare, mais - il faut le noter - souvent moins cher que prévu. Aujourd'hui, on peut compter avec les industriels qui, répondant à la demande, proposent non pas des tuiles artisanales, mais "à l'ancienne". À présent, celles-ci représentent 20 à 25 % des ventes.
Deux familles de tuiles à l'ancienne
Même neuves, les couvertures en tuiles canal offrent (presque) toujours un beau rendu, y compris avec certaines tuiles mécaniques. Le caractère authentique est plus difficile à obtenir avec des tuiles plates. Deux familles sont proposées : les tuiles "monuments historiques" et les modèles "à l'ancienne". Les premières offrent une variété de nuances, de formats... ce qui permet de produire des toitures aussi belles qu'avant la rénovation. Mais leur épaisseur (au moins 15 mm) les réserve aux charpentes capables d'en supporter le poids. Les tuiles "à l'ancienne", marquées, nuancées, écornées, salies... offrent un joli cachet et présentent des épaisseurs de 10 à 12 mm adaptées aux charpentes modernes. Elles sont vendues par des industriels comme Aléonard, Imérys, Koramic, Monier, Terreal, mais aussi par des fabriques artisanales.
Pour autant, ne cherchez pas de tuiles artisanales chez les revendeurs traditionnels. Les tuileries vendent en direct. Perpétuant un savoir-faire à la fois familial et régional, elles utilisent des argiles locales, garantes d'une couverture intégrée dans sa région. Il resterait à peu près 150 fabriques artisanales en France (tuileries Aupeix, de Prony, de Puycheny, Lambert, Laurent...). Comment les trouver ? Sur Internet ou en interrogeant les Architectes des bâtiments de France (Services départementaux de l'architecture et du patrimoine, Sdap).
A savoir
- La tuile canal alterne une tuile de courant formant gouttière et une tuile de couvert, qui la recouvre. Elle n'est pas fixée et a tendance à glisser: elle convient aux toits faiblement pentus.
- La tuile plate est un rectangle muni ou non d'une ergot et de trous pour une fixation par clouage, ce qui autorise une pose sur des toits pentus (40° à 60°).
- En rénovation, ce n'est pas la tuile qui pèse sur le budget, mais la main d'oeuvre, l'échafaudage...Le surcoût d'une tuile" à l'ancienne " est faible.
À étudier donc.
Source Coté Maison par Marianne Tournier - Paru dans Maison Magazine de Mars-Avril 2012

29/04/2012

Nouvelle usine pour la briqueterie El Amel

Ceric a finalisé en janvier dernier le montage de l’usine d’El Amel, située à Berrahal-Annaba, ville de la côte méditerranéenne située à environ 600km à l’est d’Alger. Le contrat avait pour objet la fourniture des équipements requis pour la réalisation d’une briqueterie de 140 000 tonnes par an, ainsi que la supervision du montage et la mise en service de l’usine.
El Amel, c’est donc un four casing, un séchoir Anjou, des manutentions wagons et produits, un ensemble préparation et fabrication de la gamme Pelerin, muni d’un système de dépoussiérage, le tout entièrement automatisé. Les produits fabriqués sont des briques 8 et 12 trous. Un accord a été conclu pour la fourniture des pièces de rechange.
Une cadence actuelle proche de 28 wagons par jour

Ceric assure actuellement la mise en route de cette unité, qui fait suite à la phase de montage qui s’est déroulée de manière satisfaisante. La cadence actuelle est proche des 28 wagons par jour et est en constante progression. Il convient de souligner que la totalité des produits s’est avérée vendable dès le premier wagon sorti du four.
« J’ai choisi Ceric pour le professionnalisme de ses équipes et la grande réactivité de tous les services opérationnels, explique le client, M. Bousbia. J’ai trouvé en Ceric un allié professionnel capable de m’accompagner, de me conseiller et de m’assurer une productivité optimale. Ceric a toujours été présent et très réactif pour répondre à nos besoins et urgences, » explique M. Bousbia.
Objectif Algérie pour Ceric

« Ceric déploie une activité très soutenue sur tout le territoire algérien, explique Laurent Tiffreau, responsable services extérieurs, avec de nombreux contrats en cours, en phase de montage ou de mise en route, ce dans des régions très diverses du pays : Oran, Azzaba, Berrahal, Fesdis ou encore Zouk-Ahras. À tous les stades des projets, le personnel Ceric mobilisé sur l’Algérie, que ce soit au niveau commercial, administratif ou réalisation puis mise en route, met tout en oeuvre pour être à l’écoute des clients afin de les satisfaire en leur apportant le meilleur service possible par le biais d’actions appropriées et réactives, jusqu’à amener chaque usine à dépasser ses objectifs de production, poursuitil. L’activité en Algérie : construction d’usines neuves, rénovation ou encore fourniture de pièces de rechange pour lesquelles il existe une forte demande (plus de 70 bases installées en Algérie), demeure un objectif essentiel pour Ceric, qui continue à affirmer sa présence par une forte représentation tout au long de l’année, sans oublier sa participation non interrompue à Batimatec, le plus important salon professionnel de la région, évènement majeur qu’elle ne saurait manquer » conclut Laurent Tiffreau.
Source Industrie Céramique et Verrière

BOUYER LEROUX : NOUVELLE IDENTITE VISUELLE


Modernisé, le nouveau logo Bouyer Leroux reflète l’époque actuelle, en pleine mutation, où les innovations sont les gages du succès de demain…
Les activités mur et cloison de Bouyer Leroux sont désormais réunies sous une seule marque bio’bric. Ce rapprochement est légitime à l’heure où l’intérêt des acteurs de la construction porte sur la qualité sanitaire et les performances globales de l’enveloppe. Il a donné naissance au mur bio’bric, l’alliance d’un mur porteur en briques et d’une cloison de doublage en terre cuite.
La marque bio’bric traduit l’engagement de Bouyer Leroux dans le développement durable, qui passe par : une gestion responsable des carrières, un processus de fabrication soucieux de son impact sur l’environnement, une conception éco-performante des solutions mises sur le marché et un fort engagement social au sein de la SCOP.
Le choix du nom « bio’bric » parait enfin opportun car il facilite la communication auprès du grand public. A travers cette marque, les produits sont clairement identifiés et associés à l’engagement de Bouyer Leroux dans le développement durable.
Le lancement de cette marque s’accompagne d’une refonte totale des outils de communication Bouyer Leroux : stands pour salons professionnels et grand public, documentations, site Internet.
L’objectif du nouveau « Guide des solutions et produits bio’bric » et du nouveau « Guide de pose mur » est de rendre l’information plus lisible afin que les professionnels puissent aisément trouver des solutions à leurs problématiques de chantier. Des livrets marchés (maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments non résidentiels) vont également être mis à la disposition des prescripteurs.
Le nouveau site Internet a lui aussi été repensé pour faciliter l’accès à l’information. Avec plusieurs types d’accès à l’information, le site s’adresse à un public élargi : du particulier au prescripteur en passant par les négociants et les poseurs.
Source Batipresse

28/04/2012

Plans sociaux : les TP en berne

953 plans sociaux ont été enregistrés en France en 2011. En Midi-Pyrénées, le premier secteur à souffrir reste celui de l'industrie. Les cas de Molex et Freescale restent dans la mémoire de ces dernières années. La crise n'a fait que souligner la fragilité d'entreprises représentant notamment le secteur de l'automobile et de ses équipementiers. Les pertes d'emploi sont surtout le cas du tissu de PME régional. Reste le cas du bâtiment et des travaux publics. Selon une enquête conduite par la Fédération régionale des travaux publics, l'activité TP est en berne depuis 2007 avec un chiffre d'affaires en diminution de 6 %. Près de 90 % des entreprises ont un carnet de commandes inférieur à six mois et deux mille emplois sur les cinq dernières années ont été perdus en Midi-Pyrénées.

Mais aussi la tuile


Autre secteur très symbolique, lié également au bâtiment : les tuileries. L'argile inépuisable dans la région n'est plus là pour garantir l'emploi, surtout dans les zones rurales où l'activité disparaît. Le village de Blajan dans le Comminges en fait les frais. Le groupe Imerys a décidé la fermeture son site jugé non rentable. La direction a annoncé la suppression de 32 emplois. Une situation d'autant plus paradoxale qu'en juin 2011, Imerys a investi dans l'achat d'une carrière d'argile à Blajan même. La terre sera transportée par camion jusqu'à un autre site situé dans les Landes… Le rachat des Talcs de Luzenac (09) par le même groupe Imeris laissait craindre, là encore, des suppressions d'emploi. Mais aucun plan social n'est prévu par la direction.
Source La Dépèche

Blajan. Tuilerie : le personnel obtient un calendrier de négociations


Le ton s'est durci hier, à Blajan, où le groupe Imerys a annoncé depuis le 26 janvier dernier, son projet de fermeture du site de la tuilerie.

Réunis en Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire à Lyon, les représentants du personnel d'Imérys TC se sont confrontés au cours de la semaine, à une position de non-recevoir de la part de la direction.
Négociations tendues

Depuis mercredi, de suspension de séance en suspension de séance, la direction n'a pas répondu à leurs attentes.

Les négociations ont repris hier sur le site de la tuilerie, d'abord avec les représentants du personnel. Elles se sont poursuivies en présence des salariés qui ont quitté leur poste pour soutenir leurs collègues. Le ton est alors monté. La raison l'emportant, les discussions un moment interrompues ont continué avec les délégués, le directeur industriel Christian Raveaud, le DRH François Ducasse et le directeur de l'usine.

L'après-midi, au terme d'une heure et demie de débats, les délégués sont venus annoncer des avancées significatives. Elles portent sur l'ouverture d'un calendrier de négociations dès le 14 mai sur la partie technique. Le plan social sera, lui, examiné à partir du 22 mai . Quant à l'avenir de l'usine, aucun élément n'a été donné.
Éviter le blocage

M. Raveaud nous a confié ne pas avoir de mandat de la direction pour s'exprimer. Il a dit cependant « être venu sur le site pour discuter, trouver des solutions afin d'éviter le blocage après le désaccord sur le calendrier, à la fin du Comité central d'entreprise»

27/04/2012

Imerys: bénéfice trimestriel en hausse de 7%.

Imerys a terminé le 1er trimestre de son exercice 2012 sur un résultat net part du groupe amélioré de 7% à 76 millions d'euros (1,05 euro par action, + 10,2%).
Le groupe se montre prudent quant à ses perspectives. Sur la période, le spécialiste des minéraux industriels, dont le Groupe Bruxelles-Lambert (GBL) contrôle le capital via le holding Belgian Securities, a réalisé un chiffre d'affaires de 974,4 millions d'euros (+10,4%). “
Les disparités géographiques sont cependant désormais marquées : en Europe, la croissance continue de ralentir ; en Amérique du Nord, l'activité économique s'est améliorée ; les zones émergentes ont poursuivi leur expansion, à un rythme toutefois moins soutenu”, indique Imerys. Le résultat opérationnel courant n'ayant progressé que de 8,9% à 126,8 millions, la marge correspondante se tasse donc de 13,2 à 13%.
Commentant ces chiffres, le PDG du groupe Gilles Michel a déclaré qu'“au 1er trimestre 2012, les performances opérationnelles d'Imerys ont été solides dans un environnement macro-économique désormais plus contrasté : ralentissement de la zone européenne, amélioration en Amérique du Nord et croissance moins forte dans les pays émergents. Dans ce contexte, la rigueur de gestion d'Imerys et l'élargissement du Groupe aux métiers du Talc nous permettent d'afficher des résultats en croissance'”. Du côté du bilan, le rapport de la dette nette sur les fonds propres n'a pas évolué 'de façon significative' depuis fin décembre 2011 à 47%. Concernant la marche actuelle des affaires, “le début du deuxième trimestre 2012 ne montre pas de changement de tendance significatif par rapport au premier trimestre. L'environnement macro-économique du groupe reste contrasté, avec des disparités géographiques marquées et la visibilité demeure donc limitée”, indique Imerys. “L'élargissement du groupe aux métiers du Talc constitue un vecteur de développement complémentaire pour 2012, de même que la nouvelle unité de proppants, qui monte progressivement en charge”, indique le groupe.
 Source Le Figaro

Wienerberger: une obligation à taux fixe puis à taux variable

L’obligation perpétuelle Wienerberger AG, disponible par coupure(s) de 1.000 euros, se négocie aux alentours de 85% du nominal sur le marché secondaire ce jeudi. L’investisseur bénéficie dès lors d’un rendement annuel de 7,64%. Le rendement jusqu'au 1er « Call », le 9 février 2017, s'élève quant à lui à 10,6%. Le prospectus relatif à l’émission obligataire stipule en effet que - sauf conditions très spécifiques expliquées dans ledit document - Wienerberger AG dispose de la faculté de racheter son emprunt pour la première fois dix ans après son placement. Rappelons que le fabricant de briques et de tuiles en terre cuite avait placé celui-ci en 2007 à un prix de 99,476% du nominal. Le groupe autrichien avait alors levé 500 millions d’euros, rémunérés avec un coupon de 6,50%. Si l’émetteur n’exerce pas cette option à la date du premier call (9/02/2017), le coupon de l’emprunt devient alors variable. Ce dernier sera alors égal au taux euribor à 3 mois augmenté d’une prime de 3,5%. Partant, le rythme de paiement du coupon change et est versé tous les trois mois, soit le 9 mai, le 9 août, le 9 novembre et le 9 février de chaque année. En parallèle, l’émetteur dispose de la faculté de rappeler son emprunt à chacune de ces échéances.
L’opération avait permis à l’entreprise de refinancer des emprunts existants et de renforcer son assise financière, ce qui explique d’ailleurs le statut de « titre subordonné » de l’emprunt sous revue. Dans le bilan, l’obligation est en effet « coincée » entre les actions et la dette senior. En d’autres termes, si l’obligation perpétuelle bénéficie d’un rang de priorité supérieur aux actions en cas de faillite de l’émetteur, elle reste subordonnée en regard des autres dettes. Ce statut et le risque sous-jacent qu’il implique explique notamment le rendement de l’obligation. Il se reflète également dans le rating des titres. Ceux-ci sont notés « Ba3 » chez Moody’s « B » chez Standard & Poor's. Wienerberger AG est coté « Ba1 » (perspective négative) chez Moody’s et « BB » chez Standard & Poor’s (perspective stable). Il s’agit à chaque fois de la catégorie « High Yield ». Actif dans le secteur de la construction, Wienerberger AG est présent en Belgique via les marques Porotherm et Terca. Si l’entreprise a renoué avec les bénéfices en 2011, la prudence reste de mise pour l’exercice en cours, comme indiqué lors de la publication de ses résultats annuels. Sur le plan de l’endettement, le fabricant de tuiles et blocs en terre cuite table sur un ratio dette nette/Ebitda opérationnel « clairement » en dessous de 2,5x à la fin de l’année 2012.
 Source Oblis

26/04/2012

Une esthétique singulière pour une haute qualité énergétique

Dans le cadre de la construction du lycée Germaine-Tillion à Sain-Bel (69), les architectes de l'Atelier Arche ont choisi Terreal, spécialiste de l'enveloppe globale du bâtiment, afin de mettre en oeuvre son bardeau Piterak et son brise-soleil Autan. Ce chantier a permis de répondre à l'engagement de la région Rhône-Alpes en faveur du développement durable tout en conférant un aspect atypique à ce bâtiment.
Considéré comme une oeuvre d'art architecturale, la structure principale du lycée, de couleurs ébène et rouge orangé, est constituée de deux barrettes en terre cuite ouvertes sur une prairie de plus de un hectare. Construit sur la partie plane d'un vallon des monts du Lyonnais, à l'endroit où se trouvait autrefois une mare, ce bâtiment principal est entouré de douves aquatiques alimentées par une bâche de récupération des eaux de pluie. Cette technique associée aux toitures végétalisées a permis de minimiser l'impact de la construction sur la nature en reconstituant la faune et la flore existantes auparavant.
En contrebas, se positionnent un ensemble de logements de fonction. Ce groupement de petits volumes contraste avec le reste du paysage par les couleurs de la terre cuite.
Cette démarche écologique inscrite dans la volonté de rapprocher l'homme de la nature a également conduit à la mise en place d'un programme pédagogique. Après la création et la distribution aux utilisateurs d'un abécédaire sur cette thématique, le corps enseignant a également sensibilisé les élèves à travers un sujet d'étude.
En plus de l'esthétique inhabituelle accentuée par les arrêtes nettes et horizontales du bardeau Piterak et la forme carrée du brise-soleil Autan, la façade de ce bâtiment allie économie d'énergie et confort.
Grâce à sa double-peau de 4 cm, résistante au gel et participant à l'isolation extérieure, le bardeau Piterak garantit l'inertie thermique. Ce phénomène est également renforcé par le brise-soleil Autan, résistant au vent et dont la capacité à diminuer la réémission de l'énergie solaire absorbée assure une température agréable, été comme hiver. Cette performance énergétique a d'ailleurs été mesurée lors d'une évaluation continue au cours des deux années qui ont suivi la fin de la construction.
Ainsi, grâce à l'ensemble des actions menées en faveur des économies d'énergie et de réduction des coûts, le lycée Germaine-Tillion a obtenu la certification Haute Qualité Environnementale (HQE).
www.terreal.fr
Source Batijournal

LBO France reporte sa levée de fonds de 1,5 Md€ pour le mid-cap


Le GP explique avoir décalé à l'été prochain le fund raising de White Knight IX, qui devait débuter au premier trimestre. Selon lui, cette décision ne saurait être liée à deux départs de poids dans son équipe.

Ce n'est un secret pour personne : lever un fonds peut ressembler à un parcours du combattant, actuellement. Les GPs voient parfois leurs projets contrecarrés dans ce domaine. A l'instar de Duke Street, qui a préféré suspendre la collecte d'un fonds de 850 M€, pour se lancer dans un schéma de deal-by-deal. De même, plusieurs sources font état des difficultés rencontrées par LBO France, dans la levée de son nouveau véhicule mid-cap, White Knight IX.
Selon elles, l'investisseur aurait suspendu sa collecte, parce que les LPs jugeraient d'un mauvais œil les écueils rencontrés dans son portefeuille, depuis 2009. L'une de ses participations, Eryma, a fait l'objet d'une liquidation judiciaire en 2010. Et d'autres – Consolis, Terreal et Wheelabrator – ont été contraintes de restructurer de leur dette.

« Nous pensions initialement débuter la levée de ce fonds de 1,5 Md€ lors du premier trimestre, précise Robert Daussun, président de LBO France. Nous étions en phase de pré-marketing lors des derniers mois de 2011. Mais, en novembre, nous avons annoncé aux LPs que nous avions déjà rencontrés que le fund raising serait reporté de quelques mois, pour démarrer idéalement en juin ou en septembre prochain. »

Départs de Pierre Gallix et de Bruno Crémel

L'investisseur explique ce décalage par la difficulté de séduire les souscripteurs américains avec un véhicule dont les engagements sont libellés en euro, en pleine aggravation de la crise des dettes souveraines d'Europe du Sud.

Pour le GP, cette décision de reporter le processus ne saurait être liée aux départs en cours d'associés seniors, en l'occurrence Pierre Gallix, chargé des levées de fonds, et Bruno Crémel, qui a notamment piloté le buy-out sur Karavel-Promovacances, l'an dernier. « Des arrivées dans la société de gestion seront bientôt annoncées », précise Robert Daussun.

De même, LBO France insiste sur la bonne santé des sociétés de son portefeuille. « Terreal, Wheelabrator et Consolis respectent leurs ratios d'endettement et honorent leurs échéances de remboursement », ajoute-t-il.

Dette décotée : un nouveau véhicule de 200 M€

Pour mémoire, LBO France a procédé au closing de son précédent véhicule mid-cap le 31 décembre 2008. Doté de 900 M€, ce dernier est aujourd'hui investi à 80 %.

S'il a jugé opportun de décaler la levée de White Knight IX, l'investisseur n'est pas pour autant resté inactif auprès des LPs, dernièrement. Au terme d'un fund raising de neuf mois, il a enregistré le closing de son deuxième véhicule dédié à la dette décotée, à 200 M€, au début du mois de mars. Le prédécesseur de ce fonds avait collecté 50 M€, en 2009.
Source Capital Finance Les Echos par Xavier Demarle

25/04/2012

Croissance et retour dans le vert pour Wienerberger

Le leader mondial de briques et le numéro un de la tuile en terre cuite en Europe Wienerberger AG, vient de publier ses résultats pour l’année 2011. Après un redressement au deuxième trimestre 2010, l’entreprise est revenue dans la zone de profit au cours de l’exercice écoulé. Dans un contexte économique toujours difficile, le chiffre d’affaires a augmenté de 16 % et l’EBITDA d’exploitation de 23 % par rapport à 2010.
Augmentation des ventes de produits “haut de gamme”

Wienerberger a commencé l’année 2011 avec une augmentation des volumes due aux conditions météorologiques clémentes. Malgré un ralentissement du marché au deuxième semestre, Wienerberger a enregistré des volumes plus élevés dans tous les groupes de produits sur l’année complète, en faisant mieux que le marché dans de nombreux pays grâce à ses produits haut de gamme. Dans le même temps, l’inflation des coûts a pu être compensée par des ajustements de prix, en raison notamment d’une augmentation progressive de la part des produits haut de gamme dans le mix des produits. Wienerberger a réalisé en 2011 un bénéfice après impôts de 41 millions d’euros, faisant suite à une perte de 35 millions d’euros l’année précédente.
Réorientation de l’entreprise après la crise

Heimo Scheuch, président du directoire de Wienerberger AG, se montre satisfait des chiffres présentés : « Ces résultats prouvent que nous sommes sur la bonne voie. Après la phase de restructuration, nous avons repositionné l’entreprise et mis l’accent sur nos solutions de produits et systèmes haut de gamme pour une construction économe en énergie afin d’utiliser la forte base opérationnelle de Wienerberger pour reprendre le chemin de la croissance. Cela nous a réussi en 2011 : nous avons gagné des parts de marché dans de nombreux pays, bien qu’ayant en même temps dû adapter nos prix pour couvrir l’inflation des coûts. Comme vous le savez, il n’y a pas eu de réels signes de reprise sur la plupart de nos marchés en 2011. La tendance positive dans la construction de logements neufs en Allemagne, Belgique, France et Russie a été contrariée par un développement à peu près stable de l’activité de construction aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, Suisse, Pologne et République tchèque ainsi que par une baisse aux États-Unis, en Hongrie, Slovaquie, Bulgarie, Roumanie et Europe du Sud. Mais grâce aux excellentes performances de notre force de vente et à notre portefeuille de produits de haute qualité, nous avons réussi à gagner du terrain même sur des marchés difficiles, d’où les bons résultats obtenus en 2011. »
Chiffre d’affaires de 2,024 milliards d’euros

Dans le détail, les résultats de 2011 se présentent comme suit :
le chiffre d’affaires du groupe a augmenté de 16 % à 2 024 millions d’euros. Ces résultats d’exploitation ne tiennent pas compte des effets positifs non récurrents d’un montant d’environ 33 millions d’euros de l’échange de participations dans le domaine du toit. Au printemps 2011, Wienerberger a cédé à son ex-partenaire de joint-venture Monier sa participation de 50 % dans le fabricant de tuiles en béton Bramac et reçu en échange une participation supplémentaire de 25 % dans Tondach Gleinstätten ainsi qu’une compensation financière (lire également : Wienerberger obtient le feu vert pour l’acquisition de Tondach ). Wienerberger détient désormais 50 % de Tondach, un producteur de tuiles en terre cuite qui dispose de fortes positions en Europe orientale.
Après déduction du résultat financier d’environ 30 millions d’euros et des impôts d’environ 9 millions d’euros, le bénéfice après impôts ressort à 41 millions d’euros.
Évolution du résultat au quatrième trimestre 2011

L’activité au quatrième trimestre 2011 a été favorisée par des conditions météorologiques clémentes, avec un mois de décembre particulièrement positif en comparaison annuelle. Une augmentation des volumes dans tous les groupes de produits apermis une croissance de 17 % du chiffre d’affaires sur les trois derniers mois de 2011 par rapport à la même période en 2010.
En Europe centrale orientale, les ventes de briques creuses ont légèrement reculé tandis qu’elles ont augmenté dans les autres groupes de produits. Ce segment a enregistré une croissance du chiffre d’affaires de 4% à 129 millions d’euros et du résultat de 5% à 20 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2010, grâce aussi à des prix moyens plus élevés.
En Europe centrale occidentale, une hausse des volumes et des prix a entraîné dans tous les groupes de produits une croissance du chiffre d’affaires de 14 % à 100 millions d’euros. En Europe du Nord-Ouest, les ventes ont augmenté dans tous les groupes de produits, conduisant à une croissance du chiffre d’affaires de 17 % à 194 millions d’euros. En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires a également augmenté de 8 % à 34 millions d’euros à la faveur de l’hiver doux et de prix moyens plus élevés.
Dans le segment Participations et autres, le chiffre d’affaires a sensiblement augmenté à 12 millions d’euros du fait de la première consolidation de Steinzeug-Keramo, tandis que l’EBITDA d’exploitation a légèrement diminué en comparaison annuelle en raison des coûts d’intégration liés à la prise de contrôle d’EuroCeramic.
Perspectives et stratégie, optimisme pour la France

Wienerberger n’est pas encore en mesure de faire des prévisions concrètes pour 2012 car la visibilité est limitée dans deux régions très importantes – l’Europe orientale et les États-Unis. En Allemagne, l’arriéré de permis de construire de l’année précédente laisse espérer une poursuite de la tendance positive au moins pendant le premier semestre 2012.
En France, dans un contexte de construction de logements neufs stable, l’entreprise s’attend à une poursuite de la croissance par des gains de parts de marché dans les briques creuses ainsi que par une hausse de la demande de tuiles en raison d’une activité soutenue sur le marché de la rénovation. Un affaiblissement est attendu en Belgique en raison de la suppression de certaines subventions et d’une baisse de la confiance des consommateurs.
En Pologne, seul pays de la région Europe centrale orientale où une forte demande intérieure et la stabilité politico-économique permettent de faire une prévision, on prévoit une demande stable de matériaux de construction.
Dans les autres pays de la région, la visibilité est encore trop faible pour risquer des prévisions sur l’évolution du marché. Cependant, l’activité de construction est déjà tombée à un niveau si bas dans beaucoup de pays d’Europe centrale orientale que de nouvelles baisses importantes semblent peu probables. Pour les États-Unis, la NAHB (National Association of Home Builders) prévoit une augmentation de plus de 15 % des mises en chantier à partir d’un faible niveau. Heimo Scheuch reste toutefois réservé : « Je serais heureux qu’ils aient raison cette fois-ci, mais j’ai des doutes à cause du fort taux de chômage et de l’incertitude qui règne parmi les consommateurs aux États-Unis. La situation s’est certes légèrement améliorée ces derniers mois, mais cela est sans doute dû aussi à la clémence du climat. Je serais heureux en tout cas de voir un développement positif, même faible, dans la construction de logements neufs en 2012. »
Heimo Scheuch envisage donc l’avenir avec optimisme: «Malgré les incertitudes, je suis confiant pour 2012. Nous garderons résolument notre cap et utiliserons notre solide base opérationnelle pour poursuivre notre croissance organique et surperformer encore une fois le marché. Nous lancerons cette année de nouveaux produits et solutions systèmes sur les différents marchés pour réaliser de la croissance avec des initiatives ciblées de marketing et de vente, » conclut-il.
Source L'industrie Céramique et Verrière

24/04/2012

Les apprentis maçons se forment au développement durable

Le Campus des métiers, fidèle à sa mission de bien former les professionnels de demain, a accueilli jeudi dernier Christian Arnaud, démonstrateur dans la société Bouyer-Leroux de Cholet dans le Maine-et-Loire.

Les vingt apprentis de la section «maçonnerie» encadrés par Pascal Perrocheau, enseignant sur les campus des métiers de la Charente, ont eu l'opportunité de se familiariser avec un produit «qui présente l'intérêt d'être cinq fois supérieur aux normes d'isolation d'un matériau comme l'agglo» a expliqué dans un premier temps Christian Arnaud (Photo CL).

Après une présentation théorique, les jeunes maçons sont passés à la pratique, procédant à la construction d'un mur avec ces briques «bio, fabriquées sur les sites de Cholet et de Saint-Martin-Les-Fontaines en Vendée. Très impliquée dans une démarche de développement durable, notre société en coopérative ouvrière depuis 1981, se veut aussi à l'écoute des centres de formation» a continué le démonstrateur, tandis que les apprentis s'appliquaient à monter une cloison, avec un matériau nouveau pour certains, tandis que d'autres avaient déjà eu l'opportunité de l'utiliser en entreprise.

Pour Pascal Perrocheau, leur professeur, cette opération «est un plus essentiel pour les professionnels de demain, et une action pédagogique importante».
Source La Charente Libre

23/04/2012

Les tuiles en terre cuite Koramic embellissent aussi les façades

Les tuiles KORAMIC en façade, garantie d'une performance maximum de l'isolation par l'extérieur assurant ainsi une réponse aux exigences du Grenelle de l'environnement pour le bâti ancien et les constructions neuves (25% des déperditions de chaleur se fait par la façade).


Autrefois, le choix du bardage en terre cuite se pratiquait pour des raisons purement techniques comme lors de la protection des façades en attente de finition. Aujourd'hui, matériau de très haute qualité, la terre cuite séduit par sa capacité à répondre aux exigences de l'habitat d'aujourd'hui : naturel, durable et singulier. Les tuiles terre cuite Koramic se déclinent en une large gamme chromatique variant des teintes naturelles aux émaillées.

Isoler thermiquement est une nécessité économique et écologique. Une fois mises en œuvre, les tuiles formant le bardage constituent une véritable barrière séparant le mur de l'habitation ou de l'immeuble par une lame d'air ventilée. Ce type d'application offre une isolation thermique supplémentaire engendrant des économies d'énergie non négligeables.

Les immeubles ou maisons individuelles en rénovation sans système d'isolation récents mais recouverts d'un bardage en tuiles terre cuite avec un isolant, bénéficient, par l'extérieur, d'un manteau calorifuge performant, en évitant, notamment, les ponts thermiques. De la même façon, ce système offre d'autres avantages :

- Une bonne protection de la façade et du gros œuvre,
- Suppression des chocs thermiques et des risques de fissurations du gros œuvre,
- Amélioration du confort d'été (inertie plus importante, température moins élevée),
- Renforcement de l'étanchéité de la façade (la lame d'air freine le passage de l'eau, le bâtiment est sain car toujours ventilé),
- Suppression des phénomènes de condensation,
- Amélioration de l'acoustique de la façade,
- En réhabilitation, évacuation non obligatoire des locaux.

La maîtrise du budget constitue aussi un des atouts des bardages en tuiles terre cuite, le rapport qualité/prix inégalé offre au maître d'ouvrage une grande liberté de création. L'utilisation du même matériau pour la toiture et pour les parois extérieures limite la multiplicité des engins de travaux et des intervenants sur un chantier. Autant d'avantages qui confortent Koramic Tuiles dans sa position d'acteur incontournable du secteur, toujours à l'écoute des professionnels comme des particuliers.
Source Batiactu

Renforcer l'efficacité de la normalisation française à l'international

AFNOR et les centres techniques industriels de la construction durable, regroupés dans le consortium CTI MECD, ont signé le 13 avril une importante convention visant à renforcer l'expertise française dans l'élaboration des normes du domaine de la construction.

Les normes constituent un enjeu majeur pour les entreprises. Elles contribuent à leur compétitivité en permettant une rationalisation de leur production ou de leurs activités, et participent positivement à la croissance de l'économie et ceci à hauteur de 0,81 %, soit 25 % de la croissance du PIB[1]. Conscients de ces enjeux, AFNOR et les centres techniques industriels (CTI) des matériaux et équipements pour la construction durable (MECD)- le CERIB, le CTICM, le CTMNC, le FCBA, et le CETIAT[2] regroupés dans le consortium CTI MECD s'engagent à agir ensemble. Objectifs de la convention signée le 13 avril : renforcer la cohérence et l'efficacité de la normalisation dans la construction, asseoir l'influence française en Europe et à l'international et permettre de mieux valoriser l'expertise et les compétences des CTI du domaine de la construction dont certains hébergent des Bureaux de Normalisation Sectoriels.

Cette convention réaffirme notamment la volonté de partager une vision prospective sur les programmes de travail ou de recherche visant à assurer un transfert entre l'innovation/la R&D et la normalisation. Les acteurs s'engagent également à identifier les initiatives susceptibles d'être menées en matière de formation autour de la normalisation, et à promouvoir les candidatures issues des CTI de la construction pour des postes de responsabilités dans les structures d'élaboration des normes au CEN et à l'ISO. Les parties s'engagent par ailleurs à la valorisation réciproque de l'expertise et des compétences des CTI de la construction et d'AFNOR pour améliorer la gestion des commissions françaises.

[1] Résultats de l'étude "Impact économique de la normalisation"... http://www.afnor.org/liste-des-actualites/actualites/2009/juillet-2009/premiere-etude-impact-economique-de-la-normalisation-en-France

2 CERIB centre d'études et de recherches de l'industrie du béton - CTICM centre technique industriel de la construction métallique - CTMNC centre technique de matériaux naturels de la construction - FCBA institut technologique forêt cellulose bois-construction ameublement - CETIAT centre technique des industries aéraulique et thermiques
Source Batijournal

22/04/2012

CERIC Technologies participera au salon BATIMATEC 2012




Le prochain salon BATIMATEC se tiendra du 6 au 10 Mai 2012 au Palais des Expositions d'Alger.

CERIC TECHNOLOGIES se fera un plaisir de vous accueillir sur son stand.

Source CERIC TECHNOLOGIES

21/04/2012

Redland PV fixings designed to meet MCS012 standard

DECC has published the long-awaited Microgeneration Certification Scheme (MCS) 012 standard for the fixing of solar panels on roofs in the UK just days before Redland launched its new MCS 012 compliant fixing hook for Solar PV panels.

Redland’s new hook is designed so that fewer are needed for an installation compared with rival manufacturers. Because less hooks are required both costs and time onsite can be reduced.

The dramatic increase in the number of solar (particularly on-top Solar PV) systems since the introduction of the Feed In Tariff in 2010 has led to an increase in the number of leaking roofs - as highlighted in an NHBC Foundation report in mid 2011.

The problem was clearly associated with the fixings being used: in many cases these were proving inadequate to the challenges posed by the weather patterns of the UK.

MCS 012, published on 16 March 2012, adds additional requirements for MCS-certified solar PV (and solar thermal) systems, in particular their mounting kits. The additional requirements relate specifically to weatherproofing and security against wind uplift as well as external fire resistance.

The publication coincides with the launch of the new Redland fixing hook for on-top Solar PV panels. Monier Redland developed this hook specifically for the UK market and with the requirements of MCS 012 as a priority. The hook is therefore exceptionally strong and has been exhaustively tested in the company’s state of the art laboratory to make sure it will withstand all the pressure that the highest winds in European can produce.

With the technical expertise of the global leader in pitched roofing technology behind the new hook, contractors can be assured that using this fixing will not compromise the stability or weather-tightness of the roof.

The Redland Solar PV hook was launched on the Redland stand at Ecobuild 2012.
Source TCI The Construction Index

20/04/2012

Blajan: 500 manifestants pour la Tuilerie

Entre 500 et 600 salariés, élus ou sympathisants ont manifesté Samedi 14 Avril dans le petit village de Blajan, pour protester contre la fermeture annoncée d'une tuilerie du groupe Imerys qu'ils jugent rentable.

Le 26 janvier, la direction a annoncé la fermeture du site et la suppression de 32 emplois dans le village de 520 habitants, situé à 90 km de Toulouse et à quelques kilomètres du Gers.

"L'usine de Blajan est le symbole de la résistance dans ce territoire qui souffre au niveau de l'emploi", a déclaré le maire de la commune Jean-Bernard Casteix, qui a participé à la mobilisation. "On ne veut pas accepter que pour les bénéfices du groupe, l'usine devienne une ruine industrielle. Le site n'est pas déficitaire, Blajan peut être rentable", affirme Pascal Millet, élu CFDT.

Un autre syndicaliste CFDT, Patrick Loubens, dénonce une stratégie économique au profit des actionnaires. "On reste déterminés à empêcher la fermeture. Aujourd'hui l'espoir renaît, dit-il, on ne s'attendait pas à voir autant de monde". L'incompréhension est d'autant plus grande qu'en juin 2011, Imerys avait investi dans l'achat d'une carrière d'argile sur la commune de Blajan. La terre sera transportée par camions jusqu'au site de Saint-Geours d'Auribat, dans les Landes, s'étonnent les salariés.

"Qu'on vienne nous piquer l'argile pour aller la travailler ailleurs, on ne peut pas l'entendre", s'offusque le maire de Blajan. La direction a expliqué la fermeture de ce site spécialisé dans la "tuile canal" par la forte concurrence du marché espagnol. Le mois dernier, le président du Sénat Jean-Pierre Bel, élu de l'Ariège, a rencontré les représentants du personnel et a adressé une lettre au Premier ministre pour sensibiliser les pouvoirs publics. D'après son site internet, le groupe de minéraux industriels Imerys dispose d'une dizaine d'autres unités de production de tuiles en France.
Source France 3

Les Briqueteries du Nord : petites briques devenues centenaires

D'un côté, André Coisne, gérant de l'Union des briqueteries de Lille. De l'autre, Henri Bernard, à la tête des Briqueteries haubourdinoises. Nous sommes en 1912 et les deux hommes décident de s'associer avec Ducoin et Philippe pour créer Les Briqueteries du Nord (BdN). Chaque année, six à huit millions de briques sortent des trois fours de l'entreprise centenaire. Mais pas seulement.

« On serait moins vaillants si on n'avait que trois briqueteries », lâche Gilles Bernard, président directeur général et arrière-petit-fils d'Henri Bernard. Car la force des Briqueteries du Nord, hormis la qualité des briques, a été la diversification. D'abord, dès 1920, avec des activités de négoce, alors que l'entreprise regroupe pas moins de dix fours à briques à Lomme (au Marais, à la Croix-de-Pierre et au pavé de Pérenchies), à Ronchin, à Lille (au pavé de l'Arbrisseau, à Saint-Maurice et au Faubourg-des-Postes), à Hellemmes, à Croix et à Loos.

En 1929, BdN construit le site de Leers, le dernier, à ce jour, qui fonctionne au charbon. « Depuis l'arrêt - qu'on avait anticipé - de la houillère de Lorraine en 2002, où on se servait, on s'approvisionne en Amérique du Sud. » Le site de Leers consomme mille tonnes de charbon par an. Lomme et Templeuve cuisent quant à eux l'argile au gaz. Ces trois sites constituent aujour-d'hui l'activité brique des BdN : brique pleine, brique perforée, plaquette... À cela s'ajoutent l'extraction d'argile et de sable de remblais, le négoce d'agrégats et de produits de gros oeuvre, l'enfouissement d'inerte et le recyclage de déchets inertes du BTP. Le tout représentait un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros en 2011. Avant la modernisation progressive de l'entreprise, dans les années soixante, « le chiffre d'affaires était consommé aux trois quarts par la masse salariale, souligne Gilles Bernard. Les hommes cuiseurs sont passés de l'âge de pierre à l'informatique et du concret à l'abstrait ».

La mécanisation s'est fortement accélérée au début des années 2000, quand l'entreprise a fait appel à des sous-traitants pour l'extraction de l'argile. La cuisson a également été automatisée et l'empilage des briques, dans les wagons qui prennent la direction du four, a lui aussi été robotisé. C'est cette mécanisation que suit, entre autres, Gilles Bernard, depuis son arrivée dans l'entreprise le 1er septembre 1994. D'abord ingénieur de construction navale au Havre, il a ensuite travaillé dans l'industrie chimique avant de reprendre le flambeau des BdN, tenu par son père et son oncle, Marc et Yves. « Je suis venu faire chez les miens ce que je faisais chez les autres », expédie-t-il.

À ses côtés, Xavier d'Albissin, qui représente la quatrième génération de la famille Coisne. Ils dirigent, en binôme, les Briqueteries du Nord, dont le siège social est basé au port de Lille. « En 1912, nous étions au square Jussieu, puis nous avons déménagé rue Anatole-France, avant d'arriver au port de Lille en 1987 pour rejoindre notre négoce de matériaux », raconte Gilles Bernard. Les BdN comptent aujourd'hui cent salariés, répartis sur quatre sites dans la métropole. En cent ans, l'entreprise familiale a vécu la mécanisation, mais aussi la guerre, prouvant alors « qu'il faut payer de sa personne pour défendre son outil de travail ».

« Au début des années quarante, la région est occupée par les Allemands. Et, entre autres, ils occupent la briqueterie de Ronchin. Mon oncle m'a raconté qu'ils démontaient tout pour se faire des tranchées avec les briques. Mon grand-père, Léon, a donc appelé la Kommandantur pour dire : " C'est mon matériel, mon outil de travail, vous n'avez pas le droit de tout détruire." Rien n'y a fait, il a été emprisonné à Loos. Il courait même le risque d'aller en Allemagne. Avec sept enfants à charge... Finalement, il a été libéré au bout de quinze jours et, de retour à la maison, un de ses fils lui a dit qu'il ressemblait à un clochard, ils ne l'ont pas reconnu », rapporte Gilles Bernard, soulignant la « fierté » de son père d'être « l'héritier de cette histoire ».

En 2012, les briqueteries continuent de vivre avec leur temps, au point d'avoir installé, dans la cour de l'usine de Leers, un prototype de brique industrialisée, 100 % naturelle, économique, écologique avec des propriétés isolantes et hydro-régulatrices, permettant de mettre en avant les atouts techniques et environnementaux de la brique crue. Et Gilles Bernard de résumer : « On est passé de livreur de briques à fournisseur de systèmes constructifs normés à performance garantie. » Sans perdre de vue d'autres axes de diversification, notamment dans l'immobilier (la société BdN s'étale sur 150 hectares), car les carrières d'argile ne sont pas inépuisables.

Les Briqueteries du Nord en quelques dates.

1912 Création de l'entreprise par Henri Bernard et André Coisne. Suivront quatre générations.

1920 L'entreprise lance l'activité de négoce, quai de l'Ouest, au port de Lille.

1929 Construction du site de Leers.

1957 Début de la modernisation, qui s'est accélérée au début des années 2000 avec la mécanisation de nombreux procédés.

2012 Centenaire des BdN.

Source La Voix du Nord PAR ANNE-SOPHIE PUJOL

19/04/2012

Grève pour les salaires à la tuilerie Monier

SIGNY-L'ABBAYE (Ardennes) Un mouvement de grève - le premier dans cette tuilerie de Signy-l'Abbaye - a été déclenché hier à l'appel de la CGT au sein de l'usine Monier.
De minuit à 14 heures, deux équipes de production ont interrompu leur travail pour protester contre le non-alignement des salaires dans les différentes tuileries du groupe. Mouloud Lounis, le délégué syndical CGT, a jugé « inadmissible » la réaction du directeur de l'usine de Signy qui aurait répondu, selon le délégué, que « les conditions de vie d'employés de la région marseillaise ne pouvaient être comparées à celles d'un « village paumé » comme Signy-l'Abbaye » (*).
Les grévistes n'ont pas empêché les autres salariés (notamment les syndiqués de FO) d'entrer dans l'usine, ni les intérimaires, et ont entamé des négociations à 9 heures avec la direction, entrevue qui était suivie d'une réunion prévue du comité d'entreprise.


L'imminence d'un débrayage semblait connue de tous et anticipée puisqu'une délégation de la direction parisienne du groupe était présente une heure après l'arrivée du directeur de la tuilerie de Signy.
Aucun camion de terre n'est arrivé à l'usine dans la matinée alors qu'une dizaine de chargements arrivent quotidiennement, ont remarqué les grévistes.
Le groupe de grévistes que nous avons rencontré à l'entrée du site semblait déterminé à poursuivre l'action dans les jours à venir si les négociations salariales devaient être interrompues.
Leader mondial des solutions de toitures respectueuses de l'environnement, le groupe Monier possède 151 sites de production dans 42 pays. Dont celui de Signy-l'Abbaye, lancé en 2006 et qui emploie aujourd'hui quelque 90 salariés.
Ce site a la particularité d'héberger le plus grand four d'Europe. Long de 200 mètres, celui-ci est capable de recevoir jusqu'à 31 wagons, soit l'équivalent de 120.000 tuiles. C'est dans la carrière de Signy-l'Abbaye, située à côté de l'usine, que Monier extrait une argile aux qualités plastiques exceptionnelles (les 100 hectares de terrain offrent à Monier une exploitation sur plusieurs dizaines d'années), cet approvisionnement local étant toutefois complété par l'apport de terres issues d'autres carrières, afin d'obtenir un mélange le plus performant possible.
(*) Nous avons en vain sollicité une réaction de la direction hier après-midi
Source L'Union

Coût de la construction : croissance record à 6.85% sur un an

L’indice du coût de la construction vient de battre son record historique atteint au troisième trimestre 2011. A 1.638 points au dernier trimestre 2011, il enregistre une hausse de 6.85% sur un an, indique l’Insee.

L’indice qui mesure l’évolution du prix de construction des bâtiments neufs à usage principal d’habitation en France s’envole. Crédité de 1.638 points au 4e trimestre 2011, il se place au-dessus du niveau record qu’il avait atteint un trimestre plus tôt.

En glissement annuel, l’ICC bondit de 6.85% après une hausse de 6.84% au 3e trimestre, 5.01% au 2e trimestre et 3.05% au 1er trimestre 2011.
Fondé sur l’observation des marchés de construction conclus entre les maîtres d’ouvrage et les entreprises assurant les travaux de bâtiment, l’ICC est un indice trimestriel, référence 100 au 4e trimestre 1953, date de sa création. Depuis la loi du 26 juillet 2005 sur les services à la personne, l’ICC ne sert plus de référence à la révision des loyers en cours de bail dans le parc locatif privé.
Source Batiactu

Décideurs. Face au mur de la dette, faut- il s'attendre à une vague de restructurations de la dette des sociétés sous LBO ?

Les banques pourront-elles assumer ce besoin de refinancement ? Une question posée à Hélène Bourbouloux, administrateur judiciaire FHB

H. B. Après un premier semestre 2011 marquant clairement la reprise, la tendance s’est brutalement renversée au cours de l’été 2011 et depuis la fin de l’année, et davantage encore depuis le début de l’année 2012. Il s’avère en effet que de nombreux groupes sous LBO vont engager ou rouvrir les discussions avec leurs créanciers. Force est de constater que le marché du crédit s’est resserré, les rémunérations attendues renchéries, et qu’il sera difficile de mener les discussions en particulier lorsque les parties auront déjà réaménagé la dette mais insuffisamment. Un certain nombre d’avenants aux contrats de financement ont simplement consisté à reporter les maturités de deux ans et cela s’avère aujourd’hui très insuffisant, le marché ne pouvant absorber les plus gros refinancements. Les banques et prêteurs financiers sont revenus dans des standards plus équilibrés entre dettes et fonds propres ; lorsque les actionnaires pourront renforcer les fonds propres et corriger ce qui est devenu déséquilibré par l’évolution du marché, les prêteurs consentiront des aménagements.

Lorsqu’en revanche les actionnaires ne pourront se réengager, le cas échéant, parce qu’ils ont déjà réinvesti lors de négociations entre 2008 et 2010, les discussions seront plus tendues. Les banques auront-elles pour autant les moyens de prendre le contrôle et d’assumer le rôle d’actionnaire ? Il est à craindre que dans un contexte économique très incertain pouvant supposer un pilotage attentif et parfois risqué des sociétés, les banques seront peu enclines à la prise de contrôle. Cela pourrait d’ailleurs amener les investisseurs en situation distressed à jouer un rôle déterminant. Dans le même temps, on assiste au développement d’offres de services innovantes où des acteurs proposent des services de portage. Ils deviendront actionnaires mais investiront peu dans l’entreprise ; Les banques conservant la dette éventuellement aménagé dans des instruments de quasi-fonds propres comme les ORA, se verront alors attribuer l’essentiel de la valeur à l’exit. Ces schémas pourront fonctionner si les prêteurs sont confiants dans les compétences de ces acteurs, et s’il n’y a pas ou peu de new money à injecter.

Enfin les banques, sensibles aux conditions actuelles de marché qu’elles doivent elles-mêmes assumer au regard des règles prudentielles de Bâle III seront sensibles au désendettement et si ce n’est par apport de fonds propres, elles seront sensibles aux cessions d’actifs ou d’activités dont les prix de cession diminueront le montant total de la dette. Ainsi se profile une attention plus forte au volume de la dette globale de l’entreprise qu’à la contribution au résultat de ces actifs ou activités. Les acteurs ont tous en tête que certains groupes sous LBO ont atteint une taille telle, que le marché peut difficilement en assurer le refinancement, alors même que leur introduction en bourse ne serait pas davantage réaliste.
Source Magazine Décideurs

18/04/2012

La Fédération Française des Tuiles et Briques lance son nouveau site internet dédié à la brique de parement

Un nouveau site internet : www.briquedeparement.com
Plus convivial et plus pratique, ce nouveau site a été conçu pour faciliter dès la page d’accueil l’accès à un contenu concret, simple et pédagogique. La volonté affichée d’emblée est de mettre en lumière les différentes utilisations de la brique de parement et ses multiples qualités associant le confort et l’esthétisme. C’est aussi démontrer la capacité de ce matériau à s’adapter aux tendances architecturales du moment, en construction neuve ou en rénovation.
« Aujourd’hui, l’industrie de la brique de parement crée de nouveaux produits et offre une gamme très étendue de couleurs, d’épidermes et de format, commente Gilles Bernard, Président de la Commission Brique de Parement à la FFTB ; La brique de parement constitue une réponse pertinente aux attentes de beauté, de solidité et de bien-être et donne durablement satisfaction aux bâtisseurs de plus en plus sensibles aux exigences du développement durable. »
Le nouveau site www.briquedeparement.com est structuré en six rubriques :

Trois espaces concernent les particularités du produit et des informations sur les industriels fabricants : LA BRIQUE : ses qualités d’esthétisme, de performances et ses différents types d’emploi avec notamment le système ITE - Isolation Thermique par l’Extérieur ; L’ENVIRONNEMENT les avancées en termes de développement durable et LA FILIERE terre cuite

Trois autres espaces extrêmement concrets : LA BIBLIOTHEQUE, LA FICHE D’INFORMATION, LA GALERIE PHOTOS. Autre fait considérable : www.briquedeparement.com recense plus de 100 photos de réalisations, dont les futurs acquéreurs, les professionnels vont pouvoir s’inspirer.
Source Briquedeparemenent.com

Une retraite bien méritée

En 2010, le couvreur Christian Desvignes a décidé de vendre son entreprise après 51 ans de métier.

Couvreurs de père en fils, Christian Desvignes a appris le métier dès l’âge de 14 ans aux côtés de son père. En 1985, il a repris l’entreprise familiale avec son épouse. Tout comme son père avant lui, l’artisan s’est spécialisé dans la rénovation de toitures anciennes. D’origine autunoise, il a donc mis tout son savoir-faire au profit du patrimoine et a beaucoup travaillé sur des toitures de châteaux et des clochers d’église. « C’est un travail minutieux, presque de l’art. Le travail est considérable, chaque tuile est taillée de manière à respecter la toiture d’origine », explique-t-il.
Un prix récompense son travail

Odile Desvignes a suivi son mari dans cette aventure. Anciennement coiffeuse, elle a suivi une formation à l’université de Bourgogne afin de s’occuper pleinement de la gestion de la société. C’est à la fin de l’année 2010 que le couple d’artisans a décidé de vendre son entreprise à Segond. Ces passionnés de leur travail ont dû attendre le concours terroirs de l’entreprise Terreal pour voir leur travail récompensé. Ils ont gagné fin 2011 le prix historique pour la rénovation de la toiture d’une maison du XX e siècle dans la vieille ville haute d’Autun.
Source Le Journal de Saône et Loire

17/04/2012

Blajan. Albert Daunes, toute une vie au service de la tuilerie

Albert Daunes fêtera ses 80 ans cette année, la tuilerie n'a pas de secret pour lui, il y est entré au lendemain de la guerre en 1946 et l'a quittée en 1990, pour prendre sa retraite. Nous avons recueilli son témoignage.

Que représente la tuilerie pour vous ?

C'est un peu toute ma vie, j'y suis entré à 14 ans et j'ai travaillé pendant 44 ans à la fabrication, au four, comme chef d'équipe puis chef d'usine pour terminer. A l'époque, il y avait au moins une personne qui y travaillait dans chaque famille, parfois des couples ; une vingtaine de femmes était employée à la presse, à l'ébarbage ou à la pose des tuiles sur les séchoirs. Tout était manuel, à la carrière on travaillait à la pioche, la terre était chargée à la pelle dans les wagonnets. Pour nous, l'usine c'était le moyen de gagner de l'argent sur place, certains cultivaient en même temps une petite propriété.

Comment le travail était-il organisé ?

On travaillait du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures, puis de 13 h 30 à 18 heures, on arrêtait le week-end, l'organisation changeait souvent, il n'avait pas d'équipe sauf aux fours. D'ailleurs, ces postes-là étaient très durs, la cuisson des tuiles dans l'ancien four Hoffmann était surveillée « à l'œil », la couleur des tuiles déterminait leur degré de cuisson. Avec l'arrivée des fours circulaires, c'était plus perfectionné. Au début on les chauffait au charbon, puis au fuel et enfin au gaz. L'ambiance entre nous était formidable, mais petit à petit, les mentalités ont changé, les gens sont devenus plus personnels, c'était devenu détestable quand je suis parti.

Quelle a été l'évolution de la production ?

Du temps de Monsieur Barnier, on faisait toutes sortes de briques, des « murettes », des briques de 10, de 5, des filées, des tuiles plates, des canals et tous les accessoires. Les entrepreneurs trouvaient à la tuilerie tout ce dont ils avaient besoin pour bâtir une maison. Avec Monsieur Gélis, on a arrêté la production de la tuile méridionale et on s'est mis à fabriquer de la canal dont il avait besoin pour fournir son usine de Léguevin. Nos produits ont fait connaître Blajan dans toute la région, d'ailleurs ils étaient tous marqués et les tuiles étaient même garanties à vie.
Source La Dépêche

Quand la passion s'en mêle, crue ou cuite, tout est bon dans la brique

Sur le site leersois des Briqueteries du Nord, 25 ans de réserve sont à la disposition des producteurs. Sur le site leersois des Briqueteries du Nord, 25 ans de réserve sont à la disposition des producteurs.

Van Gogh, Matisse, Degas... On ne parle pas ici d'artistes, mais bien de briques produites pas les Briqueteries du Nord. Plus de 40 personnes ont été accueillies à Leers, récemment, par son président directeur général Gilles Bernard, pour une petite visite de l'entreprise. Ce dernier a brossé un bref historique de la briqueterie, fondée en 1919, et a insisté sur le caractère familial et artisanal de l'entreprise.

Abdel Mohaddab, responsable qualité, a ensuite pris la relève pour la suite des portes ouvertes, en commençant par la carrière. La terre extraite sur le site est directement stockée dans un hangar avant d'être utilisée. La briqueterie consomme environ 2000 m² par an sur une profondeur légale de 8 mètres.

Mais comme le précise Gilles Bernard, « nous avons 25 ans de réserve sur le site de la briqueterie et 80 ans sur des terrains avoisinants ». La terre est alors malaxée et introduite dans la production. La carrière est ensuite rebouchée par des matériaux de voirie inertes. Ces derniers sont soit laissés sur place, soit concassés pour être à nouveau utilisés dans le terrassement. La carrière rebouchée pourra être revendue en terrain constructible après une vingtaine d'années.
Une semaine au four

La terre sortie du malaxeur est ensuite compactée et découpée en briques crues, de 3 kg chacune. Ces dernières sont placées sur des chariots au moyen d'un robot perfectionné (c'est le seul moment automatisé de la production), pour être enfournées dans les tunnels de séchage pour une semaine. Les briques sèches, de 2,3 à 2,4 kg, sont ensuite conduites manuellement au niveau du four de type Hoffmann au charbon, à cuisson continue. Les briques sont déposées d'une façon régulière et très particulière pour permettre une cuisson uniforme à 1 080° durant une semaine. Le feu avance de 6 mètres par jour dans deux tunnels de cuisson en « léchant » les briques. Cette technique donnera à la brique de Leers des nuances et des reflets naturels uniques et fort appréciés. D'où parfois les noms évocateurs de peintres bien connus.

Après une semaine de refroidissement, elles seront prêtes à la vente et auront perdu 200 grammes. Les trois quarts de la production sont manuels et réalisés par des passionnés avant tout et ceci depuis presque un siècle. Mais comme conclut Gilles Bernard, « rien de durable ne se fait sans passion ».
Source La Voix du Nord

Wienerberger Plans to Lower Takeover Treshold to 20%

Wienerberger AG (WIE), the world’s biggest brickmaker, is asking for shareholder approval to lower the control barrier that requires an investor to make a mandatory takeover to 20 percent from 30 percent, according to the invitation for its annual general meeting on May 11.

“All of the company’s shares represent free float,” the company said in explanatory remarks posted on its website today. “If an investor holds 20 percent of voting rights, it would be possible to attain a relative voting majority in the annual general meeting; this could create a situation where an investor can exercise control over the company.”

The 30 percent threshold defined by Austrian law “therefore appears to be too high to protect the justifiable interests of the company’s shareholders,” the Vienna-based company said.
Source Bloomberg par Zoe Schneeweiss

CLEIA réalise la mise en service de la briqueterie TCM au Maroc

CLEIA vient d’achever avec succès la mise en service de la briqueterie TCM située à Marrakech. La briqueterie d’une capacité de production de 500 tonnes / jour a été mise en route par les équipes techniques et process de CLEIA en ce début d’année 2012. La production nominale de la briqueterie à été atteinte rapidement et la conduite de l’installation par le logiciel de supervision informatique PCCER donne entière satisfaction au client, qui envisage prochainement d’augmenter la production de son installation.
 Source Categorynet

16/04/2012

Bouyer-Leroux anticipe la croissance de son activité brique

L’unité de production de coffre de volets roulants créée à La Séguinière vise un marché estimé à 3,5 millions d’unités par an.

Réunis sous une marque unique depuis le début de l’année, les produits murs et cloisons sont au cœur du projet de développement de la société. Une usine pourrait être créée d’ici 2015 en Normandie pour développer les ventes dans le Nord-Est de la France.

Dernière née de l’usine Bouyer-Leroux de La Séguinière (49), l’unité de production de coffres de volets roulants permet à la société (350 salariés, 88 M€ de CA) de compléter son offre globale sur le BBC en fabricant l’ensemble des éléments (briques, planelles et coffres) vendus sous l’appellation «thermo’pack».

«Aujourd’hui, la quasi-totalité des logements collectifs et la moitié des maisons individuelles sont équipées de volets roulants : nous nous donnons les moyens d’accompagner le développement de ce marché, déjà estimé à 3,5 millions d’unités par an, tout en proposant une enveloppe homogène toute en terre cuite», explique le PDG de la société, Roland Besnard.

L’investissement de 1,3 millions d’euros s’inscrit dans une stratégie de développement des marchés planifiée pour les prochaines années. Sur l’autre usine de Bouyer-Leroux, à Saint-Martin-des-Fontaines (85), 7 millions d’euros viennent d’être alloués pour transformer une unité de production de briques plâtrières en ligne polyvalente, capable de répondre à des pics de demande en rectifiées.

Le principal investissement, chiffré à 35 M€ devrait être décidé d’ici la fin de l’année 2013: la société envisage d’ouvrir un troisième site de production en Normandie, près de Forges-les-Eaux (76). Des terrains ont déjà été acquis pour extraire l’argile dont auraient besoin cette unité de 50 à 60 personnes, pouvant produire 150 000 à 200 000 tonnes de briques, soit un tiers de capacité supplémentaire. «Cette usine permettrait de toucher plus facilement certains marchés à la limite de notre zone de couverture, la Normandie, l’Île-de-France, la Bourgogne, l’Alsace... Nous confirmerons cet investissement si le marché du neuf reste suffisamment porteur», précise Roland Besnard.

Après une très belle année 2011 (+22% de CA), Bouyer-Leroux a développé de nouveaux outils de communication pour affirmer sa place de N°3 français du secteur. Le site Internet vient d’être modernisé avec une approche par projets et par type de clientèle. Et au plan commercial, une marque commune a été créée pour fédérer toute l’offre briques de la société, murs et cloisons : l’appellation «bio’bric» vise à valoriser la performance thermique et les qualités environnementales du produit, tout en étant plus identifiable par le grand public. «Cette marque traduit l’engagement de Bouyer-Leroux dans le développement durable, de la gestion responsable des carrières à notre fort positionnement social grâce au statut de SCOP», résume le PDG Roland Besnard.
Source Le Moniteur

Monier modernise ses usines de Petershagen/Allemagne et Przysucha /Pologne

Le Groupe Monier, un des fournisseurs mondiaux les plus importants pour matériaux de construction pour toits à pente, a confié les travaux de modernisation dans ses usines Petershagen/Allemagne et Przysucha /Pologne à LINGL.
Dans l’usine de Monier Braas à Przysucha les machines de déchargement des chariots de séchoir et des claies sont reliées aux machines de chargement des chariots de séchoir et des claies de sorte que des arrêts dans cette zone occasionnent inévitablement des pertes de production. Jusqu’ici, les espaces limités n’ont pas permis l’installation des dispositifs de stockage temporaire des claies pour minimiser les pertes de production. LINGL a élaboré néanmoins une solution en vue d’ajouter ultérieurement des dispositifs tampon pour le stockage des claies en amont et en aval de la presse de tuiles. Maintenant, Monier a chargé LINGL de réaliser cette solution. A partir de mai 2012, l’usine pourra jouir des fruits de modification effectuée par LINGL.

L’usine de Monier Braas à Petershagen destinée à la production des accessoires fut déjà conçue en vue d’une possible augmentation de la production dans la future. Pendant les années passées un petit nombre de tuiles était séché dans un le séchoir continu LINGL existant conçu pour le séchage des carreaux étirés séparables et ensuite cuit dans un grand four tunnel pour accessoires. Monier a chargé LINGL de la construction d’un nouveau séchoir continu à haut rendement avec tous les équipements de chargement et de déchargement nécessaires y compris les convoyeurs. Monier a aussi décidé de restructurer le secteur de presses et a confié à LINGL le nouveau positionnement des machines, la livraison des nouveaux équipements comme par exemple des convoyeurs et une nouvelle alimentation des galettes ainsi que l’installation d’une nouvelle commande pour la zone entière. Le volume de livraisons comprend aussi les dispositifs de transport de tuiles avec cadres porteurs spéciaux dans le circuit de produits secs et un nouveau chargement des cassettes moyennant un robot. La réalisation des travaux sera effectuée de sorte que la production puisse être continuée sur la ligne existante et les modifications seront terminées avant la fin de l’année 2012.
Source Lingl

15/04/2012

Logement et écologie, priorités de Jean-Luc Mélenchon

Certains en rêvaient, Jean-Luc Mélenchon l’a fait. Dimanche 18 mars, le Front de Gauche a pris la Bastille pour le premier meeting politique en plein air de la campagne 2012. Sur un air « d’insurrection civique » et de VIe République, le candidat a réitéré ses principes d’un partage des richesses ou de planification écologique, fers de lance de son programme « L’Humain d’abord ».

Crédité ces dernières heures de 11% des intentions de vote, Jean-Luc Mélenchon peut désormais se targuer de jouer dans la cour des grands. Et sa « prise de la Bastille », ce dimanche, confirme la montée en puissance de ce candidat atypique. Ses prises de position parfois radicales, son franc-parler et sa gouaille en ont fait un des personnages clés de cette campagne présidentielle.

Né en 1951 à Tanger (Maroc), d’un père télégraphiste et d’une mère institutrice, Jean-Luc Mélenchon a suivi des études de philosophie, avant de devenir tour à tour typographe, professeur, journaliste. C’est en mai 1968 que sa carrière politique s’affirme : dirigeant de l’Organisation communiste internationale à Besançon de 1972 à 1975 ; il rejoint le PS en 1977 ; Sénateur de l’Essonne en 1986 et ministre délégué à l’Enseignement professionnel dans le gouvernement de Lionel Jospin de 2000 à 2002. C’est en 2008 qu’il prend définitivement ses distances avec le Parti socialiste et fonde le Parti de Gauche un an plus tard.

Jean-Luc Mélenchon propose sa candidature à l'élection présidentielle le 21 janvier 2011 et obtient successivement le soutien du Parti de gauche, de Gauche unitaire et de la Fédération pour une alternative sociale et écologique. Lors d'une consultation interne qui se tient du 16 et18 juin 2011, les militants communistes se prononcent majoritairement en faveur de sa candidature (59,12 %). Il devient ainsi le candidat officiel du Front de gauche pour l'élection présidentielle de 2012.

Jean-Luc Mélenchon et Habitat/logement

Détails de ses propositions en faveur du logement, des énergies, du travail et des transports.
C’est un véritable « Plan d’urgence pour le logement et contre la spéculation immobilière » que propose Jean-Luc Mélenchon. Au programme, la construction de 200.000 logements publics sociaux par an pendant 5 ans, la réquisition des logements vacants ou encore la création d’un service public national et décentralisé du logement, de l’habitat et de la ville.

- Le logement social seul logement universel accessible à tous : le Front de Gauche entend « faire de nouveau du logement un droit et une priorité nationale ». Résultat, il souhaite abroger la loi Boutin et toutes les aides fiscales au logement spéculatif privé. Sera ainsi engagé « un plan d’urgence national pluriannuel de construction de 200.000 logements publics sociaux par an pendant cinq ans, comprenant un volet spécifique de logements étudiants et pour les jeunes ». Jean-Luc Mélenchon annonce un budget logement porté à 2% du PIB en crédits de paiement, ainsi « qu’une aide à la pierre à hauteur de 40% du coût des opérations avec des prêts publics bonifiés et de longue durée de remboursement. »

- Garantir le droit au maintien dans son logement par la mise en œuvre d’une sécurité locative mutualisée : les expulsions locatives de toute personne et famille en difficulté économique et sociale seront interdites. Une tarification sociale garantira « le droit et l’accès de toutes et tous à l’eau et à l’énergie ».
Advertisement

- Suppression de la caution pour favoriser l’accès au logement dans le parc privé.

- Blocage, dans un premier temps, des loyers dans le public et encadrement de leur évolution dans le privé par le plafonnement des prix à la vente et à la location selon la tension dans les territoires. Garantir, dans un second temps, que la proportion du loyer et des charges dans le budget des familles n’excède pas 20% de leurs revenus.

- Loi de réquisition des logements vacants et plan de mobilisation des logements vides.

- Taxe sur les bureaux vides.

- Création d’un service public national et décentralisé du logement, de l’habitat et de la ville, décomposé en 4 volets :
*Pôle public financier, adossé à la CDC, pour financer le logement social
*Pôle public de la construction qui cassera le monopole des majors du BTP et permettra l’abaissement des loyers et des charges
*Agence nationale foncière et décentralisée au niveau des régions pour lutter contre la spéculation du sol par une maîtrise publique des sols via des baux emphytéotiques, et pour inciter à la construction de logements sociaux dans toutes les communes
*Outils publics ou à vocation publique pour la mise en œuvre localement du droit au logement

- Application résolue de la loi SRU élargie en remontant le seuil minimal de logements sociaux à 30% en zones tendues et à 25% sur le reste du territoire. « Dans les communes ne respectant pas la loi SRU, tout programme de construction de plus de 10 logements devra respecter le quota de 50% de logements sociaux. En cas de refus, le préfet pourra prendre d’autorité les dispositions nécessaires ».

- Pour l’ensemble du parc d’habitation public et privé, adoption de normes environnementales dans le but de réduire les factures énergétiques et les émissions de CO2, et favoriser l’émergence d’une filière de l’éco-construction.

Energie selon Jean-Luc Mélenchon
« La planification écologique » est l’axe adopté par le Front de gauche pour redéfinir les modes de production, de consommation et d’échange. Objectif : enclencher une transition écologique et promouvoir un développement humain durable créateur d’emplois et facteur d’égalité sociale. Explications.

- Création d’un pôle 100% public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total renationalisé. Les citoyens seraient associés à ce pôle.

- Abrogation de la loi NOME, qui contrait EDF à revendre à ses concurrents privés une partie de la production d’électricité des centrales nucléaires : cette « rente nucléaire » bénéficie au privé au nom de la concurrence, s’insurge le Front de Gauche.

- Tenue d’un grand débat national sur la politique énergétique en France : remise à plat des choix énergétiques et du nucléaire, préparer le remplacement des énergies fossiles. Sans attendre, la réinternalisation de toutes les opérations de maintenance et de sûreté nucléaire sera engagée.

- Tarif social et progressif pour assurer l’accès à l’énergie de toutes et tous.

- Abrogation des lois de libéralisation de l’énergie.

- Lancement d’un réseau de géothermie profonde.

- Efforts en faveur de la recherche, des filières technologiques et industrielles, des investissements et de la formation pour le développement des énergies renouvelables et leur utilisation publique ainsi que pour le traitement des déchets issus de la filière nucléaire

- Création pour les particuliers d’une allocation sur condition de ressources pour financer la rénovation thermique des logements.

Jean-Luc Mélenchon et Economie-Entreprises

Solliciter les hauts revenus en taxant les revenus du capital comme ceux du travail. Tel est le leitmotiv du Front de Gauche qui entend « reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers ». Tour d’horizon des propositions en faveur de l’emploi et des entreprises.

- Création d’un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Oseo, CDC, Crédit Foncier, Banque postale), des banques et des assurances mutualistes. La gouvernance de ce pôle reposera sur des nouveaux pouvoirs exercés par les représentants de la nation, des salariés et leurs usagers. Cela devrait permettre de développer des missions spécifiques d’intérêt général en faveur du financement des PME, du logement et des collectivités territoriales.

- Mise en place d’une politique industrielle favorisant l’éco-développement, la réduction du temps de travail avec création d’emplois correspondants.
Advertisement

- Révision du mandat des Safer (Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) qui permettent à tout porteur de projet viable - qu'il soit agricole, artisanal, de service, résidentiel ou environnemental - de s'installer en milieu rural).

- Révision du Code des marchés publics.

- Soutien à l’économie sociale et solidaire (ESS) et notamment aux coopératives : une aide financière sera accordée aux salariés qui reprennent ou créent leur entreprise sous forme de coopérative. Les Sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) – qui permettent d’associer salariés, usagers et collectivités territoriales dans des projets de développement local – seront également aidées.

- Reconstruire un tissu industriel diversifié.

- Abolir les pôles de compétitivité au profit de la constitution de pôles de coopération permettant de mieux lier recherche, emploi, formation et production.

- Relocaliser les activités et les circuits courts de distribution.

- Renforcer le soutien de l’Etat et des pouvoirs publics aux PME-PMI, « lesquelles sont aujourd’hui les plus créatrices d’emplois. »

- « Le CDI à plein temps sera réaffirmé comme norme du contrat de travail, le recours aux intérimaires et contrats à durée déterminée strictement encadré ». Ainsi, Le Front de gauche prévoit un quota maximal d’intérimaires et de CDD égal à 5% des effectifs dans les grandes entreprises et 10% dans les PME, sauf dérogation justifiée.

Infrastructures-transports d'après Jean-Luc Mélenchon

Le volet lié aux transports s’inscrit dans la politique environnementale que souhaite mettre en place le Front de Gauche. Détails.

- Lutte massive conte les émissions de gaz à effet de serre : toutes les politiques publiques devront concourir à cet objectif.

- Création d’un pôle national des transports publics favorisant le développement des transports collectifs et leur accès par toutes et tous.

- Abrogation des lois de libéralisation du rail.

- Fin des mesures de défiscalisation et exonération favorisant le transport aérien par les entreprises low-cost.

- Développement des transports ferroviaire, fluvial et maritime côtier : le ferroutage est la priorité. « Objectif : que tous les camions traversant notre pays entre la frontière belge et la frontière espagnole passent sur des trains.

- Le « versement transport » payé par les entreprises sera doublé, généralisé et modulé.
Source Batiactu