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05/07/2018

SAFETY CONNECT DAY IMERYS TOITURE : TOUS MOBILISÉS AUTOUR DE LA PRÉVENTION DES ACCIDENTS DE LA MAIN

Le 22 Juin dernier, IMERYS Toiture a organisé pour la 2ème année consécutive son Safety Connect Day sur l’ensemble de ses 14 sites de production en France. L’occasion de mobiliser toutes ses équipes autour de l’une des valeurs essentielles du leader français de la tuile terre cuite : la sécurité au travail mais aussi lors des trajets domicile-usine.

Coordonnée par Eric Perrier, Directeur Qualité et Sécurité de l’ensemble des sites de production IMERYS Toiture, cette nouvelle édition du Safety Connect Day a mis l’accent sur la prévention des accidents de la main. Compte tenu que 50% des accidents graves sont liés à cette partie du corps, l’objectif était d’inciter managers et collaborateurs à réfléchir à de nouvelles façons de réaliser certaines actions ou interventions de leur quotidien en exposant moins leurs mains. Cette réflexion se poursuivra dans les trois prochains mois puisque chaque salarié s’est engagé à proposer une solution afin de continuer à progresser en matière de sécurité et à réduire ainsi le risque de blessures.

L’ensemble des sites Imerys Toiture se sont donc mobilisés tout au long de cette journée, placée sous le signe de la convivialité, en organisant au minimum 6 ateliers dont certains faisaient appel à des intervenants extérieurs. Citons par exemple :

• un atelier de manipulation d’objets avec simulacre de membres amputés qui a été illustré par le touchant témoignage d’un salarié grièvement blessé à la main lors de travaux de bricolage à son domicile,

• une chasse aux risques qui a mis en évidence les tâches durant lesquelles les mains des collaborateurs d’IMERYS Toiture sont exposées à des dangers afin de trouver des solutions ou des outils alternatifs,

• une activité protection des mains pour sensibiliser les salariés à l’importance de bien choisir son gant lors de manipulation de produits chimiques, abrasifs ou coupants…

Première cause d’accident mortel au travail, le risque routier a également été mis en avant au travers d’une prévention sur la sécurité routière avec notamment :

• une sensibilisation aux temps de réaction,

• un test d’hypovigilance mettant en exergue les effets de l’alcool et des stupéfiants au volant.

Et comme la sécurité au travail va de pair avec le bien-être, certains sites ont proposé en parallèle des animations tels que étirements et relaxation, échauffements, alimentation ou judo. L’occasion de réaliser aussi un exercice de rappel sur les « Serious 7 » d’IMERYS Toiture, les règles vitales en matière de travail en hauteur, extraction en carrière, consignation…

Véritable succès, la 2ème édition du Safety Connect Day a mobilisé près de 800 personnes de l’entreprise mais aussi les enfants de tous les collaborateurs qui ont participé en amont à une campagne de sensibilisation sous la forme d’un concours de dessins. Preuve s’il en était besoin que pour IMERYS Toiture, la sécurité est une priorité et l’affaire de tous, que ce soit sur le lieu de travail ou dans la sphère privée.

Source Batipresse

04/07/2018

Terreal : un rucher à la carrière de Saint-Papoul

L'idée est venue, il y a un an, d'un salarié de la carrière de Terreal. Elle a fait son chemin chez les cadres et responsables – dont Didier Serres — et voici que, désormais, la carrière de Saint-Papoul héberge vingt-cinq ruchers. Parce que l'idée a séduit également Jean-Louis Serres, passionné d'abeilles. Sur les 25 ruches, 23 sont colonisées. Exposés plein sud, ce qu'il faut afin de ne pas être trop à l'humidité, l'hiver, et près d'un point d'eau pour se désaltérer… «Je n'y ai mis qu'une seule colonie de l'an dernier. Les autres sont des essaims nouveaux. J'élève mes propres reines», explique le spécialiste, déplorant le mauvais temps de ce printemps. «S'ils se sont développés rapidement, c'est parce que nous avons mis beaucoup de sucre». Et d'espérer une première récolte de miel de tournesol, pour la fin du mois d'août.


«Terreal, ce sont 25 sites, dont 17 en France ; beaucoup sont dans le Sud, autour d e Castelnaudary. Et c'est la carrière de Saint-Papoul qui fournit la terre pour de nombreux sites», présente Lionel Nathan, directeur des carrières sud, soulignant les efforts du groupe en matière de maîtrise de ses impacts environnementaux. C'est notamment la préservation des ressources en matière premières, en minorant la quantité des déchets, ou encore en limitant les impacts des transports. «Une carrière est une parenthèse dans la vie du sol. Quand une carrière se crée, le but est de générer, voire d'enrichir la biodiversité. Nous faisons des efforts pour produire plus avec moins», poursuit-il, évoquant les palettes recyclées, un poids des emballages en diminution. «Nous comptons réduire de 10 % notre émission de gaz carbonique», abonde un responsable.

Hier, les élus étaient invités à se rendre compte sur place, en présence de l'apiculteur. En attendant peut-être de goûter à ce miel qui sera réservé aux salariés du site.

Source La Dépêche du Midi

03/07/2018

Une 1re maison individuelle labellisée E3-C1 avec la bgv'rt 1.2 de bio'bric

Agena Constructions a livré sa première maison individuelle labellisée E3-C1 (à Énergie positive et Réduction Carbone) en mai 2018. Grâce aux choix des équipements et des matériaux à haute performance qui composent la maison, à l’orientation et à l’architecture, cette maison s’inscrit dans le projet d’expérimentation de la future règlementation environnementale. C’est la quatrième maison labellisée au niveau national.

Pour la performance énergétique, le constructeur a atteint le niveau E3 (sur une échelle croissante de E1 à E4). Concernant la réduction carbone (échelle de C1 à C2), il a été éévalué au niveau C1.
La maison se composera de 3 chambres, 1 bureau, 2 salles de bains dont une dans la chambre parentale avec un dressing, 1 cellier et 1 garage de 60 m2.

Descriptif du projet :

  • Maison sur terre plain
  • Élévation des murs extérieurs en briques rectifiées de la marque bio'bric, modèle bgv'rt 1.2 (R = 1,20 m².K/W), montées au mortier-colle à joints minces.
  • ½ coffre de volet roulant (CVR) 27 de la marque bio'bric pour réduire les déperditions d'énergie au droit des ouvertures
  • Charpente fermettes avec combles perdus
  • Couverture en tuiles terre cuite d'Imerys HP17
  • 37 m² de panneaux photovoltaïques : l'énergie produite sera directement consommée et le surplus revendu à EDF
  • Menuiseries Alu et PVC avec volets roulants électriques
  • Au plafond, laine de verre soufflée R = 9 m².K/W (415 mm d'épaisseur)
  • Un doublage périphérique de 120 mm en laine de verre GR30 Isover
  • Système de chauffage air/air T-ONE avec ECS d'Aldes (modèle Aqu'Air)
  • VMC double flux Dee Fly d'Aldes

Des solutions éco-responsables pour répondre aux exigences du label E+C-. Avec les 37 m² de panneaux photovoltaïques en toiture, les énergies renouvelables permettent d'atteindre le seuil E3, le niveau énergie 4 étant techniquement inaccessible au vu des surfaces de panneaux photovoltaïques nécessaires sur ce projet. Cette maison a donc atteint le niveau « énergie » maximal possible.

La brique bgv'rt 1.2 a été choisie pour sa très haute performance thermique, permettant ainsi des économies de chauffage et réduisant par la même occasion les émissions de gaz à effet de serre. L'étude « carbone » s'est, entre autres, appuyée sur une FDES spécifique qui traduit bien les émissions de CO2 propres à la fabrication de la brique et à son utilisation. 34 % de l'énergie utilisée pour fabriquer la bgv'rt 1.2 est issue d'énergies renouvelables (biogaz et sciure).

Le test d'infiltrométrie indique un excellent résultat de 0.10 (m3/h)/m2 dû en partie au demi-coffre de volet roulant bio'bric.

  • Le réseau VMC est aussi testé pour atteindre la classe A.
  • Lieu : Beuste (64)
  • Surface : 133 m²
  • Maitre d'œuvre : AGENA Constructions / Maître d'ouvrage : M. Tomasi et Mme Laffaire
  • Date de livraison : mai 2018
  • Coût de la construction : 206 000 € TTC

02/07/2018

Tuiles Nueva de Koramic, source d'inspiration

La marque du groupe Wienerberger lance une collection design dédiée aux toits contemporains et composée de deux nouvelles tuiles :
Ultima TFP (à très faible pente) et Nueva (à aspect plat).

Cette dernière, en particulier, retient notre attention par ses lignes élégantes et raffinées. Son aspect ultra plat et son nez fin soulignent toute la modernité des tendances actuelles.

À pureau variable de 2,5 cm, la tuile Nueva s'aligne facilement grâce aux traits de centrage. Elle se fixe tout aussi aisément par ses deux trous de clouage.

Ses emboîtements profonds, issus des moules plâtres, sont le gage d'une étanchéité optimale.

Confortable à poser, elle est associée à une large gamme d'accessoires, qui permettent de réaliser une toiture aux finitions parfaites.

Source Journal du BTP

01/07/2018

Beaucoup de monde pour les journées portes ouvertes pour les 20 ans de briques et de pots au coeur de le briqueterie DEWULF à Allonne


Source L'observateur de Beauvais

Les potiers et céramistes se rassemblent ce week-end à Allonne

La manifestation «De Briques et de Pots» est le rendez-vous des amateurs de céramique, de grès et de faïence.La manifestation « De Briques et de Pots » est le rendez-vous des amateurs de céramique, de grès et de faïence.
 
C’est un rendez-vous incontournable des amateurs de céramique, de grès et de faïence. L’association des potiers et céramistes de l’Oise organise ce week-end la 10e édition de la manifestation « De Briques et de Pots ». Un rendez-vous qui se déroule au sein de la briqueterie DeWulf, à Allonne, qui ouvre exceptionnellement ses portes à chaque édition de cette biennale.

Créé en 2000, cet événement attire en moyenne 4 000 à 5 000 visiteurs tous les ans. Pour cette édition 2018, tout est rassemblé pour faire au moins aussi bien : «  Nous avons augmenté le nombre d’exposants à 45 cette année, explique Patrice Deschamps, le président de l’association. Une quinzaine vient de l’Oise, mais nous en avons de toute la France et même d’Espagne. Nous renouvelons environ un tiers des exposants d’une édition à l’autre pour proposer des nouveautés aux visiteurs. De plus, nous les sélectionnons sur dossier pour offrir le plus de diversité possible  ».

Bijoux, décorations, et objets en tout genre sont donc à découvrir. De nombreuses animations sont également au programme pour les petits et grands, avec entre autres, la possibilité de découvrir le Raku, qui donne la possibilité d’émailler soi-même un bol.

Source Le Courrier Picard 

30/06/2018

Le challenge Térreal Sud

Les comités d'entreprises des usines : Colomiers (31), Lasbordes, Le Ségala, Castelnaudary, Saint-Papoul et Rieuxssquel ont organisé un concours de pétanque «Challenge Térreal Sud», qui a connu un succès.

Ce moment convivial traduit la volonté des dirigeants du Comité d'entreprise d'œuvrer pour le bien-être des salariés. La première particularité, c'est la première manifestation qu'organise le CE, la deuxième particularité c'est que le personnel de toutes les usines a été invité et plus de 50 personnes ont répondu présent, avec 16 équipes de 3 joueurs.

Ce premier rendez-vous du comité d'entreprise a été réalisé grâce au soutien financier des directeurs : Messieurs Ledour et De La Casa qui ont offert les coupes et trophées et Monsieur Spanghero et Monsieur Lezay qui ont offert les lots. La journée s'est terminée autour d'un verre de l'amitié.


Source La Dépêche du Midi

29/06/2018

Constructions. Une journée spéciale « terre »

L’association À Fleur de terre invite le public le samedi 30 juin, à Saint-Juvat. Au programme de cette journée : un rendez-vous à 10 h, à la salle des fêtes pour une conférence sur le thème « Construire en terre aujourd’hui », par les Terreux armoricains et le Réseau breton du bâtiment durable ; à 11 h, la lecture d’un bâti à la Hautière, par Bernard Bellogey. Une pause déjeuner sera proposée avec une formule galettes-saucisses, du far breton, du cidre ou du jus de pomme.

L’après-midi sera consacré aux ateliers terre, pour petits et grands en mode participatif. Ils seront encadrés par les artisans locaux aux services techniques, rue de l’Épine, pour la réalisation de la voûte en bauge du four à pain de la maison du Contoir, puis la réalisation d’enduits en terre au Contoir et la fabrication de briques de terre cuite pour les enfants. La soirée se poursuivra dans la convivialité et les échanges autour d’un apéro-concert.

Source Le Telegramme

28/06/2018

Creaton AG: ouverture des procédures d'attribution

Dans le cadre de l'exclusion des actionnaires minoritaires de Creaton AG, une procédure d'appel pour examiner le caractère adéquat de l'indemnisation en espèces est en cours devant le tribunal de grande instance de Munich I. Le tribunal a nommé un représentant commun.

Le tribunal de district de Munich I est en attente d'examen de l'adéquation de la compensation en espèces pour les anciens actionnaires de Creaton AG. Le défendeur est la société Etex Holding GmbH.

Le co-représentant des anciens actionnaires qui n'étaient pas eux-mêmes impliqués dans la procédure (§ 6 alinéa 1 SpruchG) a été condamné à: (...)

Entreprise cible: Creaton AG (code ISIN: DE0005483036 / WKN: 54830)

Source Spruchverfahren

27/06/2018

Logement neuf : les signes de fragilité se confirment

Après une fin d’année 2017 au ralenti, le nombre de constructions commencées a de nouveau reculé, selon le ministère de la Cohésion des territoires. Une mauvaise nouvelle à la veille de l’examen du projet de loi logement à l’Assemblée.

À la veille du début de l’examen du projet de loi logement par les députés, ces statistiques devraient conforter le gouvernement dans sa stratégie de «libérer la construction». Les mises en chantier, autrement dit le nombre de constructions commencées, ont reculé de 6% entre février et avril, comparé aux trois mêmes mois de 2017, selon le ministère de la Cohésion des territoires. Idem concernant les permis de construire, c’est-à-dire le nombre de chantiers autorisés, qui ont baissé de 1,9% sur la même période. Logique alors que les professionnels de l’immobilier ont moins le moral en ce moment. Surtout, ces chiffres confirment le ralentissement enregistré à la fin de l’année dernière.

Après deux ans et demi d’incessantes hausses, le marché du logement neuf connaît en effet un coup d’arrêt depuis octobre 2017, comme l’avait annoncé dans ses récentes prévisions la Fédération française du bâtiment. «Le premier trimestre marque une pause. Nous espérons que la loi logement permettra de libérer l’offre de logements», affirme Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers qui a fait état d’un recul de plus de 10% des ventes de logement neuf au premier trimestre.

Les professionnels du secteur pointent du doigt la réduction des aides publiques pour faciliter l’accession à la propriété décidée par le gouvernement. C’est le cas notamment des constructeurs de maisons individuelles qui déplorent une baisse de 17% des ventes au premier trimestre. «Une tendance lourde se dessine avec des candidats à l’accession, surtout les plus modestes, touchés de plein fouet par les mesures de réduction du PTZ en zones B2 et C (zones les moins tendues, NDLR) et plus encore par la suppression totale et brutale de l’APL Accession», affirme Patrick Vandromme, président de LCA-FFB.

Le deuxième trimestre, qui correspond d’ordinaire à une période favorable à l’acquisition de logements, constituera un test décisif pour savoir si ce ralentissement n’est qu’un feu de paille. «Si cette chute à deux chiffres se confirmait, le secteur de la construction de maisons entrerait en récession durable», lâche Patrick Vandromme. Quant au secteur de la construction de manière générale, les professionnels restent prudents. «Le choc d’offre promis par Emmanuel Macron va dans le bon sens mais les effets ne se feront sentir que dans 3,4 ou 5 ans. Notre marché reste fragile», conclut Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment.

Source Le Figaro par Guillaume Errard

26/06/2018

Impliquer les forces de vente dans l'élaboration de la convention commerciale

En sollicitant les commerciaux en amont de l'événement et en les invitant à participer à sa préparation, le management s'assure d'une mobilisation plus active. Le point sur une pratique qui s'impose dans les organisations.

Rien ne sert de convoquer les équipes pour un grand rendez-vous annuel si c'est pour laisser les commerciaux dormir ou ricaner au fond de l'amphithéâtre! La convention commerciale fait partie des événements les plus importants de l'année pour l'entreprise parce qu'elle offre à la direction l'occasion de fédérer ses troupes, mais aussi de passer ses messages stratégiques et de partager ses objectifs. Impliquer les forces de vente dans sa préparation permet de les mobiliser. Voyons quelles idées mettre en oeuvre pour y parvenir.

Inviter les managers intermédiaires à fixer le programme
Demander aux responsables régionaux qui managent les commerciaux sur le terrain quelles sont leurs préoccupations et quelles thématiques ils aimeraient voir abordées lors de la convention est un premier pas vers une convention plus collaborative. Chez Soprofen, concepteur gammiste de volets et portes de garage, Laurent Darous, directeur commercial, estime "qu'inviter le responsable des ventes et le responsable marketing à fixer ensemble une partie du programme, permet de gagner en efficacité".

Diminuer le temps de la plénière au profit des ateliers
La tendance semble s'installer durablement, la durée de la plénière se réduit alors que le temps dédié aux ateliers participatifs augmente. Ce n'est pas un hasard car ce format favorise les interactions et l'intégration de nouveaux sujets, absents des conventions traditionnelles. La convention nationale de vente du groupe Rector, fabricant d'éléments de plancher et façade en béton (225 commerciaux), dure deux jours. Le premier est dédié à la présentation des résultats, des grands projets marketing et de la stratégie, le second à la synthèse des plans d'actions commerciales. Cette séquence est découpée en deux temps, une présentation par les managers commerciaux, puis des séances de travail organisées par régions. "Les équipes préparent leur exposé en amont, mais nous sélectionnons les meilleurs orateurs car ils doivent s'exprimer devant les autres départements de l'entreprise, notamment les RH", précise Fabien Pregaldiny, directeur commercial. Les travaux en sous-commissions régionales permettent aux équipes d'échanger sur les problématiques qui leur sont propres. Chaque région se voit attribuer une salle, dans laquelle la direction passe pour échanger.

Inscrire la restitution des résultats à l'ordre du jour
Lors de sa convention, Imerys Toiture, fabricant de tuiles en terre cuite, réunit sa force de vente - 60 commerciaux, répartis sur le territoire, six directeurs régionaux des ventes et un directeur export - et les métiers périphériques (marketing, SAV, ADV), soit environ 155 collaborateurs. Si le porte-parole du comité de direction présente le bilan de l'année écoulée et son plan d'actions, les "régions " sont conviées à restituer leurs travaux. "Chaque direction régionale prépare son intervention, et tous les commerciaux sont impliqués dans cette préparation", glisse Éric Lebeau, directeur commercial. Avant de se réunir, la direction commerciale de Picard Serrures demande à ses collaborateurs de mener l'enquête. "Chaque commercial doit collecter l'information dans son propre secteur (état de la concurrence, chantiers, dossiers en cours) afin de pouvoir aborder ces sujets concrets durant la rencontre", témoigne Thierry de Premilhat, directeur commercial de Picard Serrures. Les commerciaux s'expriment devant le marketing, les représentants de la production et du bureau d'études. "L'implication est forte", se félicite le manager.

Faire de la présentation un moment fort pour les commerciaux
La convention commerciale peut être l'occasion de donner la parole aux commerciaux du terrain. En abordant des sujets classiques, comme les résultats. "L'exercice - lorsque les résultats sont bons - est extrêmement motivant pour les collaborateurs et valorisant s'ils sont appelés à monter sur scène", explique Hubert Jaoui, président fondateur du cabinet Gimca, spécialiste de la créativité appliquée au management. Ou des sujets plus originaux comme le plus beau succès de l'année, les échecs, les besoins d'un secteur, les projets que mènerait le commercial s'il était directeur commercial, etc. "Il est alors important de leur soumettre les questions auxquelles ils auront à répondre en avance, afin qu'ils se préparent et répètent", recommande Hubert Jaoui.

Favoriser l'interactivité

En 2018, sous l'impulsion d'Olivier Lafore, directeur marketing et communication, Imerys Toiture innove. "Nous conservons la présentation de la synthèse par le comité de direction, ainsi que la restitution des résultats, mais nous mettons en place des groupes de travail. Chaque table - une quinzaine - sera dédiée à une thématique (technologie, prospective, environnement, organisation commerciale, etc.) et les collaborateurs participeront à trois réflexions chacun", explique Olivier Lafore. L'idée étant de faire monter les débats d'un cran. "Notre objectif est d'inciter les commerciaux à s'exprimer tout en fédérant les équipes et en entretenant la convivialité", résume Éric Lebeau. Charge à chacun de bosser les sujets "tendances" du moment afin de profiter pleinement de cette séance...

Organiser une enquête de satisfaction
À l'issue de la journée, une enquête de satisfaction peut être proposée aux participants afin de recueillir les avis et améliorer la convention suivante. Les commerciaux y répondent volontiers. "Nous en tirons des pistes que nous mettons en oeuvre dans la mesure du possible?: par exemple, c'est grâce aux résultats collectés que nous avons réduit le format de la plénière et réintroduit une ambiance musicale que nos collaborateurs apprécient", témoigne Laurent Darous. Le succès de l'événement tenant au niveau d'interaction créé, Hubert Jaoui conseille de privilégier une enquête à chaud, avec seulement quelques questions-clés, utiles et pertinentes.

Philippe Lecerf, directeur commercial de Telus International Europe
"En conventions, les interventions des commerciaux les valorisent!"

Une fois par an, Telus International, opérateur de centres de contacts, organise une convention commerciale dans les locaux de l'un de ses centres de production en Europe. L'événement se déroule en deux temps: la plénière et des séances de travail en équipe. "L'organisation de la convention reste un exercice complexe, car il s'agit de conjuguer le bilan de l'activité, avec les réussites et les échecs, avec un moment de détente, récréatif, permettant de décompresser", estime Philippe Lecerf. À chaque édition, quelques commerciaux montent sur scène pour présenter leurs résultats. "Ils sont obligés de préparer leur présentation, l'exercice peut être extrêmement valorisant, surtout lorsqu'il doit être réalisé en anglais", souligne le directeur commercial. Est-il pour autant apprécié? "Cela dépend des personnalités, pour certains il s'agit d'un exercice fort motivant, pour d'autres d'un passage obligé", confie-t-il.

Les sujets abordés au cours des ateliers sont décidés en amont, en concertation avec les équipes. "Il faut absolument qu'ils s'approprient la convention, c'est pourquoi nous les interrogeons sur leurs préoccupations; dans 70 % des cas, les réponses concernent de vrais sujets, que nous inscrivons au programme", ajoute-t-il.

Source ActionCo par Véronique Meot 

25/06/2018

La filière terre cuite nomme Laurent Musy à sa tête

La Fédération française des tuiles et briques (FFTB) a élu, lors de son conseil d'administration du 14 juin dernier, Laurent Musy à sa présidence. Ce dernier, directeur général de Terreal, succède ainsi à Pierre Jonnard, président d'Imerys Terre Cuite.
Lors de son conseil d'administration du 14 juin dernier, la FFTB a donc élu son nouveau président, en la personne de Laurent Musy, directeur général de Terreal. Celui-ci prend ainsi la tête de l'organisation professionnelle regroupant 85 fabricants de la filière terre cuite en France, qui représentent 5.000 salariés. Laurent Musy succède à Pierre Jonnard, président d'Imerys Terre Cuite. Âgé de 51 ans, le directeur général de Terreal est ingénieur de formation, diplômé de l'Ecole des Mines de Paris et titulaire d'un MBA (Master of Business Administration, ndlr) de l'Insead (Institut européen d'administration des affaires, ndlr). Avant de rejoindre Terreal, Laurent Musy a travaillé dans l'industrie de l'aluminium, ainsi que chez Saint Gobain et McKinsey ; il a également été président de la division aéronautique et transport, et membre exécutif, de Constellium.


A l'occasion de son élection à la tête de la FFTB, Laurent Musy a déclaré : "La Fédération française des tuiles et briques poursuivra l'action portée par mes prédécesseurs au service d'une filière inventive et active pour la construction durable. Je tiens particulièrement à souligner l'engagement quotidien de nos entreprises, petites et grandes, qui rendent possible cette action collective. La filière terre cuite a donc un rôle essentiel à jouer dans le débat public, et en particulier sur la construction, et la FFTB continuera à promouvoir les atouts de notre matériau et de notre industrie, tant au niveau français qu'européen."

Source Batiactu

24/06/2018

Festival Bavent Terre d’Argile, une 4e édition qui a enchanté petits et grands

Ce week-end a eu lieu le Festival Bavent Terre d’Argile qui avait pour thème la mer. Organisé par la commune de Bavent en partenariat avec TERREAL et la poterie du Mesnil, il a réuni de nombreux visiteurs.

Au programme, visite de notre usine, ateliers tournages et modelage, découverte de la poterie du Mesnil, et divers concerts.

Parmi les autres animations, 20 exposants potiers et céramistes venus de toute la France présentaient des créations originales et variées (plats décoratifs, fleurs en faïence pour décors de jardins, bougeoirs, bols ou encore sculptures) et 10 artistes potiers concouraient à la plus belle sculpture sur le thème de la mer. Le jury de ce concours était présidé par Blandine Brière, créatrice de l’œuvre « DESSOUS » exposée sur notre site de Bavent, et de l’artiste contemporain Baptiste Vanweydeveldt.

Source Terreal

23/06/2018

Visite de la Tuilerie des Granges, au coeur de l’Auxois (Grignon) Les tuileries de l’auxois – Musée de la tuilerie Grignon

Grignon Visite de la Tuilerie des Granges, au coeur de l’Auxois (Grignon), 15 septembre 2018-17 septembre 2018, Les tuileries de l’auxois – Musée de la tuilerie Grignon .Du samedi 15 septembre au dimanche 16 septembre à Les tuileries de l’auxois – Musée de la tuilerie Visite

Nous serons heureux de vous faire partager notre passion familiale autour de la tuile au fil des temps. Située le long du canal de Bourgogne, cette ancienne tuilerie conserve encore toute l’âme du travail effectué par des hommes amoureux de la terre cuite.

Cette tuilerie familiale est située sur un filon d’argile, facilitant ainsi la production, la proximité du canal de Bourgogne permettant l’acheminement des tuiles et des briques.
En 1972, La Tuilerie des Granges cessa son activité. Aujourd’hui, les bâtiments restants permettent à l’association de présenter le musée aux visiteurs, qui peuvent ainsi découvrir ce passé industriel. François Laurent aura le plaisir de vous faire découvrir ce lieu rempli de souvenirs et d’histoires. Pour plus d’informations : [https://sites.google.com/site/tuilesauxois/home]

Les tuileries de l’auxois – Musée de la tuilerie 5 chemin de la tuilerie, Les Granges-sous-21150 Grignon, 21150 Grignon Grignon Adulte : 4€. Enfant (- de 12 ans) : 2€. Gratuit pour les moins de 5 ans.

Source Unidivers

22/06/2018

Industrie du futur. 235 millions sur 5 ans en Pays de la Loire pour la French Fab

Le label French fab veut promouvoir les entreprises industrielles. Les Pays de la Loire ont été les premiers à se saisir de cette démarche, en mode collectif. 235 millions sur 5 ans viennent accompagner le fameux coq bleu.

Il y avait la French tech et la French touch, il y a désormais la French fab. Derrière ce nouvel étendard de l'industrie française, les entrepreneurs des Pays de la Loire se sont mis en ordre de marche. Le label au coq bleu, porté en particulier par Bpifrance, a déjà séduit des industriels des cinq départements, avec des clubs en Mayenne, Sarthe et Maine-et-Loire, et en cours de création en Loire-Atlantique et en Vendée.
« Cette marque a remis tout le monde en mode projet », a rappelé Erwan Coatanea, dirigeant de Sodistra, à l'origine du premier club en Mayenne, devant deux cents industriels réunis, lundi soir, à l'initiative de la Région.

La French fab serait-elle le nouveau catalyseur d'une industrie régionale qui affiche de belles couleurs (1) et une deuxième place sur le podium des régions françaises ? « Je bois du petit-lait quand j'entends parler d'industrie. Sans elle, il n'y a pas de services », assure Yann Jaubert, dirigeant d'Alfi Technologies, installé dans les Mauges.

Jouer collectif
La Sarthoise Céline Bourdin, qui dirige CGMP Nap (serviettes et nappes jetables), savoure : « On nous a beaucoup parlé des start-up alors que nous, nous étions oubliés. Pourtant, on est fiers d'être des industriels qui produisent en France et on doit parler de ce qu'on fait pour donner envie aux jeunes de nous rejoindre. »

Cette volonté de jouer collectif et d'aller de l'avant, c'est ce que retient aussi Nicolas Masson, de RBL Plastiques à Châteaubriant. « La marque French fab transcende les filières, les mouvements patronaux et les catégories. Ce n'est pas facile de produire en France mais ça nous donne envie d'être optimistes », affirme-t-il. Le fabricant de meubles vendéen Gautier, par la voix de Julien Gauducheau, le rappelle : « French fab, c'est ce qu'on est déjà, pas seulement un blason sur nos vestes, et on doit le faire savoir. »

La présidente de Région, Christelle Morançais, en a profité pour annoncer que les 24 Heures du Mans 2019 accueilleraient un événement « French fab » et a réaffirmé sa volonté d'être aux côtés des entreprises. Elle a rappelé les dispositifs clés du plan régional pour l'industrie du futur, une enveloppe de 235 millions sur cinq ans, insistant sur le soutien aux actions collectives, à l'innovation et à la modernisation des PME, grâce à des dispositifs simples.

Source Ouest-France par Édith Geslin.

21/06/2018

Ce système de montage solaire de SunModo s'ancre entièrement au-dessus des tuiles

Les installateurs solaires professionnels n'ont plus besoin de grimacer lorsqu'ils envisagent d'installer une installation photovoltaïque solaire à risque sur les toits de tuiles. Référencé dans notre dernier numéro du Guide de montage, le système TopTile Mount de SunModo fixe efficacement les panneaux solaires au-dessus des tuiles, ce qui évite à l'installateur de déplacer les tuiles, d'endommager les sous-couches ou de laisser des trous ou des attaches.

Le système de montage TopTile comporte trois options de montage qui fixent les panneaux de 4 à 7 pouces au-dessus de la surface des tuiles, en utilisant des chevilles avec des rondelles d'étanchéité à l'épreuve de l'eau et un solin moulable. Les installateurs peuvent choisir le système de montage entre chevrons breveté de SunModo lors de l'ancrage dans les ponts ou d'un système de montage sur chevrons. Le système peut également être monté sur une surface de béton plane. Le système fonctionne sur les toitures en béton, en terre cuite, en pierre, en fibre de verre ou en caoutchouc, conformément aux codes du bâtiment du CIC.

«Notre système TopTile facilite la tâche des installateurs pour les toits de tuiles parce qu'ils n'ont plus à supporter le coût et le risque d'endommager les toitures», a déclaré Stella Sun, directrice marketing de SunModo Corp. «Cette solution innovante est destinée à devenir une norme de l'industrie avec l'application sur plus de 90 pour cent des environnements de toit de tuiles. "

Les systèmes SunModo TopTile Mount font partie d'une gamme complète d'options de montage disponibles auprès des principaux distributeurs ou directement auprès de la société sur www.sunmodo.com. Des échantillons sont disponibles et seront exposés dans les principaux show room solaires.

SunModo est une société privée américaine dont le siège social se trouve à Vancouver, dans l'État de Washington, et qui se concentre sur des solutions novatrices de montage  pour les installateurs professionnels de l'industrie solaire en pleine croissance. Animés par la volonté de rendre l'installation solaire plus facile, plus fiable et plus abordable, ses solutions de rayonnages solaires sont à l'œuvre dans 15 pays, et d'Hawaï au Connecticut.

Source Solarbuilders par PAR CHRIS CROWELL

20/06/2018

Analyse sectorielle Matériaux de construction briques -0.2% tuiles -2.8%

Le marché des matériaux de construction a globalement progressé l'an passé, avec des livraisons en hausse de 4,8%. Cette bonne progression fait suite à une année 2016 marquée par une hausse très limitée (+0,8%). A l'exception des tuiles (- 0,9%), tous les créneaux sont en croissance : les livraisons de briques ont bondi de 8,3%, la production de granulats (sables et graviers) s'est accrue de 3,1% en 2017, pour la première fois depuis 2013. L'année a été difficile dans le secteur des travaux publics, qui constitue les deux tiers des débouchés alors que l'activité des travaux routiers est demeurée dynamique. Les livraisons de béton prêt à l'emploi ont progressé de 6,5% et la production de béton pour le bâtiment de 6,1%. L'activité a été tirée par la hausse des mises en chantier de 15,7% sur les logements et de 5,8% sur les locaux non résidentiels. D'après l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) ces bonnes tendances devraient se confirmer sur l'année 2018.

Les ventes de logements neufs en repli
La dernière enquête menée en mai par l’INSEE auprès des chefs d’entreprises du bâtiment traduit une certaine stabilité du climat des affaires. Certes, les soldes d’opinion concernant l’activité passée et l’activité future marquent un certain tassement mais ils n’en demeurent pas moins encore très supérieurs à leur niveau moyen de long terme. En outre, les entrepreneurs jugent toujours leurs carnets de commandes bien garnis, ces derniers leur assurant 7,4 mois de travail compte tenu de leurs effectifs actuels, soit, là aussi,un niveau bien au-dessus de la moyenne sur longue période. Du côté des promoteurs,en dépit de l’amélioration de l’enquête d’avril, traduisant un regain de confiance quant à la demande de logements neufs, les résultats de l’enquête commercialisation du premier trimestre 2018 marquent, quant à eux, un repli des ventes. En effet, les réservations affichent une baisse de - 5,1 % par rapport au premier trimestre 2017 (avec 30 100 logements vendus), le mouvement étant plus prononcé dans le segment de l’individuel (- 11,7 %) que dans celui du collectif (- 4,5%).Dans ce dernier, il est d’ailleurs intéressant de noter que la baisse
des ventes est surtout imputable aux petites surfaces, les ventes de studios chutant de 11,6 % contre une hausse de + 3,3 % pour les appartements de 4 pièces ou plus.En revanche, en liaison avec l’amélioration de leurs perspectives, l’offre des promoteurs reste dynamique au premier trimestre avec des mises en vente en progression de + 2 % par rapport à la même période de l’an passé. C’est dans l’individuel cette fois que le mouvement est le plus marqué avec une hausse de + 17,3 % contre une quasi-stabilisation pour les appartements (+ 0,7 %). Dans ce contexte d’une hausse des mises en ventes couplée d’un repli des ventes, les encours affichent une légère progression au premier trimestre (+3,6%sur un an). Toutefois,avec un stock d’environ 108 500 logements, composé à 91 % d’appartements,la part des logements vraiment disponibles,c’est-à-dire achevés ou en cours d’achèvement, diminue de 6,6 points. Si le freinage du marché du neuf est sans doute en partie imputable au recentrage des mesures fiscales, moins incitatives dans le cadre de l’investissement locatif (Pinel) mais aussi pour les primo-accédants (PTZ), il tient globalement à une certaine détérioration de la solvabilité des ménages. Bien que le niveau des taux d’intérêt demeure attractif, (1,51 % pour l’accession dans le neuf en moyenne en avril 2018, selon les données de l’Observatoire du Crédit Logement), l’allongement de la durée des prêts (+ 15 mois depuis le début 2014 à 238 mois dans le neuf) ne parvient pas à compenser la hausse des prix de l’immobilier. Ainsi, sur la période, le prix moyen d’une maison a augmenté de plus de 7 % (à 265 000 euros début 2018) et de près de 6 % pour les appartements (à 4070 euros le m2 ). De fait, l’indicateur de solvabilité de la demande pour le marché du neuf (calculé parl’Observatoire) chute depuis un an,renouant avec les niveaux de 2014 quand les taux d’intérêt étaient deux fois plus élevés…

Source Zonebourse

19/06/2018

Huit bonnes idées pour construire durable

La smart city devra consommer peu de matières, produire son énergie, isoler mieux et durer longtemps. Les matériaux sont au cœur de ces enjeux.

La transition énergétique étend ses exigences dans la construction. Dans le neuf, le label d’État E+C- crée un nouveau standard de bâtiments à énergie positive et bas carbone. Les matériaux de construction allient l’ingéniosité et l’innovation pour rehausser leurs performances thermiques, offrir des solutions de recharge, chauffer les habitations et les bureaux, avec une empreinte écologique réduite dès leur production. Percées dans des façades en matériaux biosourcés ou recyclés, les ouvertures laissent entrer la lumière (mais pas toujours) et la chaleur (mais pas trop). "L’innovation est présente à tous les étages : dans les enduits de façade, les toitures solaires, mais aussi à l’intérieur avec des peintures qui captent et encapsulent les polluants", décrit Romain Bres, ingénieur matériaux et consultant du cabinet Acies, spécialiste du financement de l’innovation.

"Trois défis accompagnent la reprise économique du BTP : la recyclabilité, les écomatériaux et la maison à énergie positive, qui devra être au cœur du BIM, la maquette numérique qui permet d’anticiper la bonne cohésion du projet sur toutes ces questions", ajoute Romain Bres. En jouant du biomimétisme, la R & D des matériaux copie la nature soit pour ses propriétés mécaniques, comme une canopée offrant ombrage et lumière, soit pour ses propriétés physico-chimiques, avec des revêtements aussi multifonctionnels que la peau qui protègent, soutiennent, isolent tout en permettant la circulation d’informations. Du parking au toit, L’Usine Nouvelle a exploré huit familles de matériaux innovants pour des villes durables.

1 - Des murs bas carbone

Ecocem produit du ciment à base de laitier, un coproduit des hauts fourneaux qui remplace le très énergivore clinker. L’entreprise irlandaise inaugure le 14 juin un second site en France, près de l’usine ArcelorMittal de Dunkerque (Nord), portant sa capacité de production à 1,4 million de tonnes. En avril, l’aciériste a porté sa part au capital d’Ecocem de 30 à 49%. Un partenariat vertueux qui intervient entre deux cancres du climat : le ciment est le deuxième émetteur industriel de gaz à effet de serre, derrière la sidérurgie. Les bétons aussi font leur mue, en recourant au chanvre ou au lin pour réduire leur empreinte carbone. Et pour ployer sans rompre, le Superhydrophobic engineered cementitious composite (SECC) – ou béton centenaire – développé à l’Université du Wisconsin, intègre des fibres d’alcool polyvinylique qui facilitent l’évacuation de l’eau et augmentent de 200 fois sa ductilité. Bostik (groupe Arkema) mise sur les finitions. Le groupe a développé une résine pour peinture de toit qui réduit de 15% le coût de climatisation et un enduit de lissage pour les murs intérieurs qui diminue de 15% la déperdition de chaleur.

2 - Des murs dépolluants

Depuis la prise de conscience des effets des composés organiques volatils (COV) – les formaldéhydes et autres – sur la santé, plusieurs produits de finition visant à réduire leur dispersion dans l’air sont apparus. Les vernis et peintures dépolluants recourent à deux techniques différentes : la captation chimique (qui piège et retient les COV par adsorption) et la photocatalyse (qui les détruit). Mais l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur a montré les limites de ces produits. Les matériaux photoactifs (additionnés de dioxyde de titane) se révèlent peu efficaces, voire nocifs lorsqu’ils finissent par se dégrader. Les peintures qui encapsulent les COV, plus récentes, peinent aussi à prouver leur efficacité en conditions réelles, selon l’UFC-Que Choisir. Les professionnels de la construction écologique leur préfèrent les peintures écosourcées, sans solvants ni dérivés pétroliers, dont la résistance aux conditions extérieures reste toutefois limitée.

3 - Une toiture solaire


Tesla a lancé, début 2018, la production de tuiles et ardoises solaires dans son usine de Buffalo (État de New York). Pas en reste, Imerys Toitures (vendu récemment) et Luxol proposent en France des tuiles solaires intégrées dans le châssis, qui ressemblent plus à des mini-panneaux photovoltaïques. L’italien Dyaqua a opté, à l’inverse, pour un modèle imitant des tuiles traditionnelles en terre cuite, destiné aux centres historiques et bâtiments classés. Bien que moins exposés, les murs aussi sont concernés. La britannique Build Solar a conçu des briques de verre équipées de cellules photovoltaïques, pour valoriser la lumière qu’elles laissent passer. D’autres solutions de production et de réduction de la consommation d’énergie sont rassemblées dans le projet Comepos (Conception et construction optimisées de maisons à énergie positive), coordonné par le CEA Liten.

4 - Des routes pleines d’énergie

Dotée d’un échangeur de chaleur, la Power Road d’Eurovia (groupe Vinci) capte la chaleur du soleil pour l’utiliser directement – pour le déneigement de pistes d’aéroports par exemple – ou pour chauffer ou rafraîchir les bâtiments environnants. En ville, le captage de chaleur en surface permet de refroidir les chaussées en été et peut ainsi contribuer à résorber l’effet îlot de chaleur. L’équivalent de deux places de parking, soit 25 m² équipés, suffit à chauffer un logement de 70 m. De quoi concurrencer Colas (groupe Bouygues) et sa route solaire Wattway, déjà testée sur une vingtaine de sites en France et à l’international et qui pourrait être commercialisée courant 2019.

5 - Un recyclage in situ


Le BTP produit les trois quarts des déchets annuels en France. Pour les recycler à 70 % d’ici à 2020, comme l’exige une directive européenne, les solutions de recyclage in situ de ces déchets massifs se multiplient, et exigent d’innover sur la formulation des matériaux recyclés. C’est avec cet objectif qu’Eurovia s’apprête à présenter fin juin une route 100 % recyclée in situ. Des mini-usines au plus près des chantiers, c’est aussi le credo d’Etnisi. Cette start-up de Marcq-en-Barœul, près de Lille (Nord), recycle dans du carrelage des déchets ultimes. Son fondateur, Espérance Fenzy, a testé des matériaux inattendus – rebuts de démolition, de décharge, mais aussi marc de café, balles de tennis ou coques de moules de la braderie de Lille.

6 - Des matières autocicatrisantes

De multiples laboratoires développent des matériaux autoréparables. Dans le béton, c’est un champignon qui sécrète des minéraux qui comblent les fissures. Dans le verre, des chercheurs japonais ont observé la reconstitution à température ambiante d’un polymère vitreux utilisé dans les smartphones. Et chargé de nanoparticules d’oxydes de fer, le bitume peut être réparé au passage d’un véhicule de chantier capable de lui appliquer un champ électromagnétique. Presque tous en restent au stade de la recherche. Arkema, dont l’intérêt pour les matériaux innovants s’est renforcé avec le rachat de Bostik (adhésifs et mastics) en 2015, a dû revoir la formulation de ses élastomères autocicatrisants lancés sous la marque Reverlink.

7 - Un bilan carbone négatif


La mission des isolants modernes est d’économiser plus de carbone qu’ils n’en émettent sur la totalité de leur cycle de vie. Dans cette famille, on retrouve plusieurs structures sandwich contenant des aérogels, certains trois fois plus efficaces que la laine de verre. Spin-off du groupe chimique PCAS, Enersens est l’un des leaders mondiaux des superisolants. La pépite de Bourgoin-Jallieu (Isère) produit un aérogel de silice parmi les isolants les plus efficaces du marché, que Parex Group intègre dans ses mortiers. L’enjeu est énorme : au cours des quarante prochaines années, nous devrions construire dans le monde quelque 230 milliards de mètres carrés, soit l’équivalent de la vile de Paris chaque semaine. Or les émissions carbone du secteur ont augmenté de presque 1 % par an entre 2010 et 2016.

8 - Du verre hyperactif

Saint-Gobain et Riou Glass se sont spécialisés dans les verres aux multiples propriétés : isolants, chauffants, ultrarésistants ou anti-éblouissement. Le siège de l’Inpi à Courbevoie, le Café Kube à Paris, le Lambeth civic centre à Londres… Ces bâtiments qui collectionnent les certifications environnementales ont choisi le verre SageGlass de Saint-Gobain. Ce vitrage électrochrome se teinte ou s’éclaircit automatiquement ou à la demande grâce à une impulsion électrique, pour optimiser la quantité de lumière et de chaleur tout en préservant la vue. Outre le gain sur le chauffage, la climatisation et l’éclairage, sans store ni volet, "de nombreuses études démontrent qu’une vue sur l’extérieur et une exposition aux variations de la lumière naturelle amélioraient la productivité et la santé", rappelle Armand Ajdari, le directeur R & D et innovation chez Saint-Gobain, et ce, en préservant le cycle circadien des élèves d’une école, des malades d’un hôpital ou des employés d’un bureau. Le groupe innove encore, avec des verres contenant des couches transparentes permettant de laisser entrer plus ou moins la chaleur. Des recherches qui devraient aussi servir l’autonomie des véhicules électriques, en réduisant les besoins de climatisation et de chauffage.

Source L'Usine Nouvelle

18/06/2018

A Saint-Germer-de-Fly, mobilisation autour de l’augmentation des salaires à l’entreprise Imerys

En pleine négociation sur l'augmentation des salaires, syndicats et direction n'ont pas encore trouver d'accord. Ce vendredi 15 juin 2018, les salariés ont débrayé de 12 h à 14 h.

Le débrayage du vendredi 15 juin a réuni un grand nombre de salariés.

Comme chaque année, est revenue sur la table des négociations l’augmentation annuelle et obligatoire des salaires. Mais malgré deux premières réunions entre syndicats et direction, aucun accord n’a été trouvé.

La direction nous propose + 1 % pour l’augmentation générale, celle qui concernera l’ensemble des salariés, et + 0,4 % pour l’augmentation individuelle dont on ne connaît pas vraiment les critères pour l’obtenir. Nous, nous avons demandé une augmentation de 6 % dans un premier temps, puis avons fait un effort en ne demandant que 3 % dans un second temps pour l’augmentation générale

Jointe par téléphone, la direction nous a assuré que la négociation n’était pas terminée, sans plus de commentaires.

« Mettre la main à la poche »
N’ayant pas obtenu satisfaction, les deux syndicats ont appelé à un débrayage ce vendredi 15 juin entre 12 h à 14 h. Les explications de Cédric Lebled :

Cela ne fait perdre qu’une heure aux équipes du matin et d’après-midi, et seulement une demi-heure à l’équipe de journée.

Ainsi, ils étaient nombreux à manifester devant l’entreprise pour cette première journée d’action qui pourrait en appeler d’autres. Lors de ce mouivement, on pouvait entendre :

La holding a été rachetée par un groupe américain pour environ un milliard d’euros. Ils peuvent quand même mettre la main à la poche.

En effet, le groupe Imerys a annoncé ces derniers jours être entré en négociations exclusives avec la société de capital-investissement Lone Star Funds en vue de la vente de sa division Imerys Toiture.

Une nouvelle qui vient un peu plus mobiliser les syndicats de l’entreprise brayonne qui estiment qu’un effort peut être fait.

Eddie Randoulet, délégué CGT, est satisfait de cette (première) action :

Pour cette première mobilisation, nous avons réussi à toucher tous les ateliers. Nous avons environ 20 % de salariés syndiqués sur le site, mais aujourd’hui presque 80 % des employés présents sont venus nous rejoindre. Ça va forcément faire réfléchir notre direction

« Une entreprise qui marche bien »
Aujourd’hui l’entreprise Imerys de Saint-Germer-de-Fly, compte 158 salariés, cadres compris. Plus globalement, le groupe Imerys est à la tête de 10 000 salariés et est le leader français des tuiles en terre cuite.

Un salarié, pourtant fier de savoir que les tuiles réalisées allaient dans le monde entier, résumait :

Nous sommes une entreprise qui marche bien. Les actionnaires ont vu leurs actions augmenter de 11,23 % en 2017. Notre demande n’est donc pas impossible, d’autant que la direction nous propose une augmentation en dessous de l’indice INSEE.

Source L'Éclaireur - La Dépêche par Sébastien Aliome

Tuilerie Blache en quête de gisements

Mathieu Maillet explique la fabrication de tuiles plates
Créée en 1740 à Loire-sur-Rhône, la tuilerie Blache est spécialisée dans la fabrication de tuile vernissée en terre cuite. Elle a à son registre de nombreuses réalisations de renom.

Quel est le lien entre le château de Fantasia à Disneyland, l'Hôtel Dieu à Lyon, les Hospices de Beaune ou le château d'Ampuis ? Leurs tuiles fabriquées sur demande par l'entreprise Blache

L'entreprise familiale a été transmise de père en fils, puis de père en fille et c'est aujourd'hui la 9e génération qui aux commandes depuis 2016. Mathieu Maillet, 36 a
ns, et sa sœur Fanny perpétue la recette ancestrale de fabrication de tuiles plate, canal ou empreinte (tuile vieillie), tuiles normales ou vernissées multicouleurs . « Nous avons remporté de nombreux appel d'offres pour la restauration d'édifices classés. Les architectes de France nous donne un exemplaire de la tuile que nous reproduisons à l'identique, explique Mathieu Maillet, président de la tuilerie Blache. Nous sommes leaders dans la tuile vernissée (environ 15 % du CA), et pour les autres produits, un peu les moutons à 5 pattes de la tuilerie industrielle. » L'entreprise se dit « complémentaire » aux fabricants industriels à qui elle propose ses prestations mais également aux entreprises de pose de tuiles à qui elle fournit les tuiles.

En quête de gisements... y compris humains !
L'entreprise qui a réalisé un chiffre d'affaires d'1,7 M€ en 2017 rencontre toutefois des difficultés à se développer et à répondre à certains marchés. En termes de recrutement, « nous recherchons des personnes courageuses, volontaires et dynamiques quel que soit le profil et les diplômes puisque le métier s'apprend sur le tas, souligne Mathieu Maillet. Nous employons 13 personnes et avons besoin de deux personnes supplémentaires à l'atelier. » Mais également en termes de matière première : « nous consommons 2 500 t de terre par an et notre carrière située sur les hauteurs de Givors est en train de s'épuiser. Nous sommes à la recherche de nouveau gisements notamment un terrain d'une superficie d'1,5 ha sur Saint-Romain-en-Gal », annonce le chef d'entreprise qui espère que les élus intégreront rapidement sa demande d'extraction dans leur Plan local d'urbanisme.

Reconnue pour son savoir-faire ancestral, l'entreprise a obtenu le label « Entreprise du patrimoine vivant » en 2015.

Source L'Essor 38 par Sévim Sonmez

Bavent. Terreal, leader mondial de la tuile plate, est inquiet

L’argile extrait de la carrière, en contrebas, est stockée puis envoyée directement à l’usine.

Le marché de Terreal, leader mondial de la tuile plate dont l’une des 17 usines est installée à Bavent, près de Caen, souffre de la concurrence d’autres pays européens.

L’usine Terreal de Bavent, c’est un monstre qui avale la terre 11 mois par an, la cuit en quasi continu, et la recrache prête à poser sur les maisons. A deux pas de Caen, ce site de 49 000 m², qui comprend deux carrières d’argile, produit 70 000 t de tuiles par an, l’équivalent de 25 toits par jour. Tout y a l’air démesuré, en premier lieu les fours, de 25 m de long.

Ardoises synthétiques en ligne de mire
« Nous sommes les leaders mondiaux de la tuile plate, explique Jean-Luc Régnier, directeur de l’usine. C’est un marché haut de gamme, certes, mais nos tuiles sont garanties 30 ans, avec une durée de vie qui peut dépasser 100 ans. Nos tuiles plates, c’est un investissement dans la durée. » Mais Terreal est un colosse aux pieds d’argile. La concurrence, surtout celle d’autres pays d’Europe, inquiète. « Le marché de la tuile plate souffre énormément. Les ardoises synthétiques venues d’Autriche nous font du tort. Elles coûtent moins cher, mais elles sont garanties 10 ans seulement, sont friables, et blanchissent très rapidement. »

 Les extractions de terre se font environ deux fois par an, pendant la saison sèche.

Pour ces experts, il suffit de lever le nez pour voir le paysage de toitures changer à vitesse grand V. « La tuile plate en terre cuite fait partie de notre patrimoine. Dans tous les nouveaux lotissements, on voit apparaître de l’ardoise synthétique ou des toits en fibrociment. Vous imaginez un village typique, comme Beuvron-en-Auge, avec des toits différents ? Ce ne serait plus la même chose. »

 Il faut environ 48h pour passer de l’argile à la tuile.

Si dans l’usine, les machines font le gros du travail de broyage, façonnage, cuisson et séchage, 90 personnes sont employées sur le site. « Ça fait de la peine à ceux qui travaillent ici - parfois depuis plusieurs générations - et transmettent un savoir-faire ancestral, de voir ces toits dénaturés. On arrive parfois à avoir gain de cause, avec des élus qui luttent pour les matières nobles. »

 A côté des bâtiments, les clients peuvent découvrir les différents types de tuiles.

Car sur ce site, on travaille la terre depuis 1842. « Nos couleurs et nos procédés sont uniques. Nous proposons 67 modèles différents. Environ 55 % de nos produits sont livrés en Normandie ou en région parisienne, 25 % partent à l’export. Notre volonté, c’est de préserver le patrimoine, car chaque département a une identité très marquée. »

Source Ouest-France par Daphné CAGNARD-BUDIMAN.

17/06/2018

Belgique: Deux fermetures en cinq ans pour la briqueterie de Wanlin: Argibat en faillite, six emplois perdus

Mauvaise nouvelle pour les travailleurs de la briqueterie de Wanlin.

Argibat, la société qui avait repris la briqueterie de Wanlin, a été déclarée en faillite fin mai. Six personnes y travaillaient. Les ventes de brique en terre crue n’ont jamais décollé.

Mauvaise nouvelle du côté de la briqueterie de Wanlin. La société Argibat, qui avait repris et investi la briqueterie en 2014, a été déclarée en faillite le 31 mai 2018.

La briqueterie va donc subir sa deuxième fermeture, cinq ans après la première, qui avait laissé une vingtaine de personnes sans travail.

Argibat, société du groupe Nonet, misait sur la production d’une brique d’argile crue, dont la production est moins énergivore et plus écologique.

Malheureusement, le succès n’a pas été au rendez-vous.

«Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour sortir la société de ses difficultés, nous explique Claire Nonet. Mais les ventes n’ont jamais réellement décollé. Nous n’avions plus d’autre choix que de fermer».

Cinq ouvriers et un employé vont donc perdre leur emploi. Une situation que regrette le groupe Nonet. «L’opportunité sera donnée à ces personnes, si elles le désirent, de postuler à un autre poste dans le groupe», déclare d’ailleurs Claire Nonet à ce sujet.

L’espace sera prochainement réaffecté à d’autres activités, même si l’on ignore encore lesquelles. Le centre de recyclage Recybat, installée sur le même site et spécialisée dans la vente de matériaux de chantier recyclés, continue, lui, de fonctionner normalement.

Source L'Avenir par  Philippe BERGER

16/06/2018

Une maison individuelle obtient le label E+C- en Loire-Atlantique pour la première fois

La « Maison Naturelle » E+C- au gaz naturel construite par Depreux Construction, première maison individuelle de Loire-Atlantique à obtenir le label E+C-, bénéficie de notre système photovoltaïque Solterre et de notre système de stockage d’électricité Storelio.

L’installation photovoltaïque Solterre produira environ 2000 kWh/an grâce à 9 panneaux photovoltaïques. L’énergie solaire ainsi produite sera autoconsommée et l’excédent stockée dans le Storelio, distribué par Terreal. Storelio se connecte simplement entre les panneaux photovoltaïques et le tableau électrique de la maison, sans modification de l’installation électrique.

Ces systèmes permettent à la maison d’atteindre des performances énergétiques et environnementales à des niveaux compatibles avec les plus hautes exigences du label E+C-.

Terreal accompagne ses clients, en vrai partenaire, pour se préparer à la nouvelle règlementation environnementale 2018 et expérimenter le label E+C-. Et ce depuis les premières règlementations thermiques.

Nous développons une offre et des services pour améliorer l’efficacité énergétique et la production d’énergie renouvelable des bâtiments tout en maîtrisant l’impact carbone de nos produits.

Source Terreal

15/06/2018

Alfi Technologies développe l’usine du futur

Réalité virtuelle, cloud, maquettes 3D, maintenance prédictive…, le groupe Alfi Technologies utilise les dernières innovations du numérique pour aider de grands groupes à mieux concevoir leurs sites de production. 

Construire les usines de demain, telle est la mission que se donne chaque jour Alfi Technologies. La PME de 200 personnes, spécialisée dans l’installation de lignes de production et de manutention, a appris à maîtriser des technologies innovantes pour bâtir son succès. « Nos clients ont d’abord cherché des lignes de production qui ne coûtaient pas cher et ils se sont rendu compte que c’était une erreur. Aujourd’hui, leur objectif est de sécuriser leur décision d’investissement, d’avoir des lignes avec un bon rendement, plus efficaces et plus flexibles », détaille Yann Jaubert, P-DG d’Alfi Technologies.

Pour répondre à cette demande, Alfi Technologies propose depuis cinq ans des usines numériques. L’entreprise permet à ses clients de « se promener » à travers une maquette 3D de leur futur site de production. Elle propose aussi de les accompagner dans la conception du site grâce à la réalité virtuelle.

Du virtuel au physique


Passages entre les lignes de production, ergonomie des postes, accessibilité des moteurs… : les clients entrent dans le détail de la ligne de production qu’ils peuvent tester virtuellement. Les paramètres, comme la programmation des automates, sont validés sur les lignes virtuelles, avant d’être intégrés sur la ligne physique. Sorte de double de l’usine, le clone numérique démarre au moment de la conception de l’usine et se poursuit tout au long de sa vie. Il évolue comme elle. « L’usine numérique est la colonne vertébrale de toutes nos solutions. Elle sert aussi à récolter les données nécessaires à la maintenance prédictive. En remontant ces informations et en développant des algorithmes d’intelligence prédictive, nous sommes en mesure de "faire parler" nos machines. C’est un service en plus, très innovant, que nous ajoutons à notre palette de solutions », commente Yann Jaubert.

Alfi Technologies réalise environ 30 millions d’euros de chiffres d’affaires. Pour mener à bien tous ses projets de digitalisation, l’entreprise consacre chaque année 5 à 7 % de son chiffre d’affaires à la R&D. Aussi, pour soutenir son innovation, Alfi Technologie fait appel à Bpifrance.

Valoriser le « Made in France »


C’est en 2016 que Bpifrance devient un partenaire clé d’Alfi Technologies. L’organisme lui propose d’abord de rejoindre le programme « Accélérateur PME ». « Pendant deux ans, nous avons été en contact avec des PME d’activités différentes, mais avec un dénominateur en commun : ce sont toutes des entreprises en forte croissance. Cela crée une dynamique, une ébullition particulière entre les entreprises. Le programme "Accélérateur PME" favorise l’émergence de nouvelles idées. Il nous fait nous challenger », partage Yann Jaubert. Pour le chef d’entreprise, l’acmé de cette collaboration a été de rejoindre le mouvement de la French Fab, un label géré par Bpifrance qui vise à mettre en valeur les savoir-faire industriels français. Dans le cadre de la French Fab, Yann Jaubert réalise plusieurs déplacements à l’étranger pour découvrir l’industrie du futur, ailleurs. « Cette mission d’étude nous a permis de voir qu’en France, nous avons de très belles pépites et une grande agilité. Nous sommes plus innovants que les Allemands, par exemple, assure Yann Jaubert. C’est une véritable opportunité pour les entreprises tricolores. » Aux côtés de Bpifrance, Yann Jaubert rappelle ces leitmotivs : accompagner la digitalisation, rendre l’industrie plus attractive aux yeux des jeunes, favoriser les échanges entre entreprises, les aider à partir à l’international. Une dynamique déployée pour les entrepreneurs par les entrepreneurs.

Yann Jaubert, P-DG d’Alfi Technologies 

Source L'Usine Nouvelle

14/06/2018

Vietnam: Les briques vertes ne parviennent pas à décoller

La production de briques non cuites était d'environ 6,8 milliards de mètres cubes, soit environ 26% de la production totale de matériaux de construction.
Le Việt Nam s'est concentré sur le développement de la brique d'adobe non cuite pour remplacer progressivement les briques de terre cuite pour la construction. Cependant, après presque dix ans d'efforts, les briques de terre cuite restent dominantes.

Le ministère de la Construction a déclaré que les briques non cuites contribuent à minimiser la pollution de l'environnement, à utiliser les déchets industriels disponibles et à raccourcir les délais de construction.

En raison de ces avantages, des politiques ont été émises pour encourager la production et l'utilisation des briques écologiques.

Depuis 2008, le gouvernement et le ministère de la Construction ont publié des documents juridiques sur la recherche, la production et l'utilisation de matériaux de construction non cuites. Tous les projets produisant des matériaux non-cuits pouvaient bénéficier d'un soutien entre 2009 et 2015.

En 2014, le gouvernement a approuvé un plan directeur pour le développement des matériaux de construction d'ici 2020. Un programme d'amélioration de la production et de l'utilisation de briques non cuites au Việt Nam par le ministère des Sciences et de la Technologie et le ministère de la plan.

Le programme vise à accroître la part de marché des briques non cuites de 20 à 25 pour cent d'ici 2015 et de 30 à 40 pour cent d'ici à 2020.

Cependant, il n'a pas atteint les objectifs souhaités.

Les chiffres du ministère de la Construction ont montré qu'il y avait 41 entreprises de recherche, de conception, de fabrication et de fourniture d'équipements sur les matériaux de construction non-cuite à l'échelle nationale.

La production de briques non cuites était d'environ 6,8 milliards de cubes, soit environ 26% de la production totale de matériaux de construction.

La production de briques d'argile cuites était de 18 milliards de cubes.

Nguyễn Đình Hậu, chef du département des sciences et de la technologie du ministère, a déclaré que les briques non cuitess étaient impopulaires au Việt Nam, en particulier dans les zones rurales où peu d'entre elles étaient informées.

Phạm Văn Bắc, chef du département des matériaux de construction du ministère, a déclaré que la demande de matériaux de construction non cuits était assez importante, mais que sa croissance n'était pas conforme aux attentes.

De nombreux consommateurs et investisseurs préféraient les briques traditionnelles car elles étaient moins chères.

Selon les experts, la source d'argile pour la production de briques en  terre cuite au Việt Nam était bon marché et disponible, ce qui rend difficile la concurrence entre les briques non cuites.

Par conséquent, seules de grandes briques non cuites avec des trous pourraient être largement consommées.

De plus, l'utilisation de briques non cuites nécessite des exigences techniques strictes. La plupart des constructeurs sont familiers avec les briques d'argile en terre cuite avec des outils simples, tandis que les autres nécessitent des outils de construction spécialisés.

Đào Danh Tùng du Département des matériaux de construction a déclaré que les politiques étaient suffisantes mais pas efficaces en raison d'une pénurie de politiques de relance et d'incitations à l'investissement pour la recherche et le développement de briques crues. Les politiques sur les taxes et les frais n'ont pas été suffisamment encouragées pour inciter les entreprises à investir dans ce domaine.

Le domaine manque également de ressources humaines hautement qualifiées.

De plus, la coopération entre les instituts, les universités et les entreprises reste lâche.

Actuellement, il n'y a pas de système de critères nationaux sur les matériaux crus, a-t-il dit.

Pour stimuler le développement des briques non cuites, les experts ont suggéré que des politiques plus favorables soient utilisées pour encourager les investisseurs à utiliser des produits non cuits et à soutenir la consommation des produits. - 

Source VNS vietnamnews.vn

13/06/2018

Premier regard sur les tuiles solaires de Tesla

Tesla accélère progressivement l'installation de ses tuiles solaires et nous avons pu voir quelques produits finaux sur des installations des clients au cours des derniers mois, mais nous n'avons jamais regardé de près les tuiles et leur système de connexion - jusqu'à maintenant.

Après avoir dévoilé les tuiles solaires, le PDG Elon Musk a déclaré que la robustesse des connecteurs impliquait «une quantité de technologie surprenante»:

"C'est un connecteur qui doit durer plus de 30 ans. Il doit être résistant aux intempéries, à la pluie abondante, à la neige, à la neige fondue, au sel, à l'eau qui fuit - c'est comme un enfer du connecteur.

Le directeur technique de Tesla, JB Straubels a ensuite ajouté que le constructeur automobile a réussi à tirer parti de son expérience de fabrication de connecteurs pour les véhicules électriques:

«Un grand nombre de défis ont été mis à profit par l'équipe de Tesla pour valider les connecteurs automobiles et les processus de production en volume. Tesla construit elle même toutes ses tuiles- nous ne les externalisons pas. Nous avons été en mesure de résoudre les problèmes de conception les plus complexes et d'atteindre les prix que vous observez. "

Nous n'avons jamais regardé ces connecteurs ou le dos des dalles en général, mais un installateur de Tesla Energy a partagé des vues des tuiles sur Instagram (un conseil à Broke3):



Il ressemble aux tuiles solaires «texturés» de Tesla et, fait intéressant, nous pourrions être en mesure de voir la différence entre les tuiles solaires et non-solaires de Tesla.

Le premier module ne semble pas comporter de cellule solaire ni de connecteur, ce qui me porte à croire que c'est l'une des tuiles non solaires de Tesla.

Mais nous arrivons à voir le genre de système de montage pour verrouiller les tuiles ensemble:

Comme pour l'autre tuile sous la première, on voit le connecteur, qui semble relier les cellules solaires entre les tuiles:

Comme nous l'avons déjà signalé, Tesla dit que le «propriétaire typique peut s'attendre à payer 21,85 $ par pied carré pour un toit solaire, soit environ 200 € /M²» avec un mélange de tuiles ordinaires et solaires.

C'est un produit assez cher, mais il bénéficie d'une garantie à vie de la maison et d'une production d'électricité de 30 ans. Après la production d'électricité, Tesla estime que son toit solaire sera moins cher qu'un toit de tuiles non-solaires de style similaire ou se rentabilisera par des économies d'électricité.

Tesla affirme qu'ils peuvent garantir le produit en raison d'un nouveau verre qu'ils ont développé pour les tuiles qui serait beaucoup plus durable que n'importe quel produit de toiture à ce jour.

De la petite information et des images que nous avons jusqu'ici, cela ressemble à un produit assez bien construit, mais je suis curieux de voir les avis des propriétaires dans les prochaines années.

Les produits de toiture solaire Tesla sont intéressants pour les propriétaires qui veulent produire de l'énergie solaire et qui ont besoin d'un nouveau toit relativement rapidement , mais une installation normale de panneaux solaires demeure une bonne solution pour les personnes qui n'ont pas besoin d'un nouveau toit. Les prix du stockage solaire et énergétique dépendent fortement de votre marché (coût de l'électricité, incitations gouvernementales, etc.) et de votre propriété. Nous vous suggérons d'obtenir des devis de plusieurs installateurs pour vous assurer d'obtenir la meilleure solution énergétique pour votre habitation. UnderstandSolar est un excellent service gratuit pour vous connecter aux meilleurs installateurs solaires de votre région pour des estimations solaires personnalisées gratuitement.

Source par Electrek Fred Lambert