Le marché des matériaux de construction a globalement progressé l'an passé, avec des livraisons en hausse de 4,8%. Cette bonne progression fait suite à une année 2016 marquée par une hausse très limitée (+0,8%). A l'exception des tuiles (- 0,9%), tous les créneaux sont en croissance : les livraisons de briques ont bondi de 8,3%, la production de granulats (sables et graviers) s'est accrue de 3,1% en 2017, pour la première fois depuis 2013. L'année a été difficile dans le secteur des travaux publics, qui constitue les deux tiers des débouchés alors que l'activité des travaux routiers est demeurée dynamique. Les livraisons de béton prêt à l'emploi ont progressé de 6,5% et la production de béton pour le bâtiment de 6,1%. L'activité a été tirée par la hausse des mises en chantier de 15,7% sur les logements et de 5,8% sur les locaux non résidentiels. D'après l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) ces bonnes tendances devraient se confirmer sur l'année 2018.
Les ventes de logements neufs en repli
La dernière enquête menée en mai par l’INSEE auprès des chefs d’entreprises du bâtiment traduit une certaine stabilité du climat des affaires. Certes, les soldes d’opinion concernant l’activité passée et l’activité future marquent un certain tassement mais ils n’en demeurent pas moins encore très supérieurs à leur niveau moyen de long terme. En outre, les entrepreneurs jugent toujours leurs carnets de commandes bien garnis, ces derniers leur assurant 7,4 mois de travail compte tenu de leurs effectifs actuels, soit, là aussi,un niveau bien au-dessus de la moyenne sur longue période. Du côté des promoteurs,en dépit de l’amélioration de l’enquête d’avril, traduisant un regain de confiance quant à la demande de logements neufs, les résultats de l’enquête commercialisation du premier trimestre 2018 marquent, quant à eux, un repli des ventes. En effet, les réservations affichent une baisse de - 5,1 % par rapport au premier trimestre 2017 (avec 30 100 logements vendus), le mouvement étant plus prononcé dans le segment de l’individuel (- 11,7 %) que dans celui du collectif (- 4,5%).Dans ce dernier, il est d’ailleurs intéressant de noter que la baisse
des ventes est surtout imputable aux petites surfaces, les ventes de studios chutant de 11,6 % contre une hausse de + 3,3 % pour les appartements de 4 pièces ou plus.En revanche, en liaison avec l’amélioration de leurs perspectives, l’offre des promoteurs reste dynamique au premier trimestre avec des mises en vente en progression de + 2 % par rapport à la même période de l’an passé. C’est dans l’individuel cette fois que le mouvement est le plus marqué avec une hausse de + 17,3 % contre une quasi-stabilisation pour les appartements (+ 0,7 %). Dans ce contexte d’une hausse des mises en ventes couplée d’un repli des ventes, les encours affichent une légère progression au premier trimestre (+3,6%sur un an). Toutefois,avec un stock d’environ 108 500 logements, composé à 91 % d’appartements,la part des logements vraiment disponibles,c’est-à-dire achevés ou en cours d’achèvement, diminue de 6,6 points. Si le freinage du marché du neuf est sans doute en partie imputable au recentrage des mesures fiscales, moins incitatives dans le cadre de l’investissement locatif (Pinel) mais aussi pour les primo-accédants (PTZ), il tient globalement à une certaine détérioration de la solvabilité des ménages. Bien que le niveau des taux d’intérêt demeure attractif, (1,51 % pour l’accession dans le neuf en moyenne en avril 2018, selon les données de l’Observatoire du Crédit Logement), l’allongement de la durée des prêts (+ 15 mois depuis le début 2014 à 238 mois dans le neuf) ne parvient pas à compenser la hausse des prix de l’immobilier. Ainsi, sur la période, le prix moyen d’une maison a augmenté de plus de 7 % (à 265 000 euros début 2018) et de près de 6 % pour les appartements (à 4070 euros le m2 ). De fait, l’indicateur de solvabilité de la demande pour le marché du neuf (calculé parl’Observatoire) chute depuis un an,renouant avec les niveaux de 2014 quand les taux d’intérêt étaient deux fois plus élevés…
Source Zonebourse
Les ventes de logements neufs en repli
La dernière enquête menée en mai par l’INSEE auprès des chefs d’entreprises du bâtiment traduit une certaine stabilité du climat des affaires. Certes, les soldes d’opinion concernant l’activité passée et l’activité future marquent un certain tassement mais ils n’en demeurent pas moins encore très supérieurs à leur niveau moyen de long terme. En outre, les entrepreneurs jugent toujours leurs carnets de commandes bien garnis, ces derniers leur assurant 7,4 mois de travail compte tenu de leurs effectifs actuels, soit, là aussi,un niveau bien au-dessus de la moyenne sur longue période. Du côté des promoteurs,en dépit de l’amélioration de l’enquête d’avril, traduisant un regain de confiance quant à la demande de logements neufs, les résultats de l’enquête commercialisation du premier trimestre 2018 marquent, quant à eux, un repli des ventes. En effet, les réservations affichent une baisse de - 5,1 % par rapport au premier trimestre 2017 (avec 30 100 logements vendus), le mouvement étant plus prononcé dans le segment de l’individuel (- 11,7 %) que dans celui du collectif (- 4,5%).Dans ce dernier, il est d’ailleurs intéressant de noter que la baisse
des ventes est surtout imputable aux petites surfaces, les ventes de studios chutant de 11,6 % contre une hausse de + 3,3 % pour les appartements de 4 pièces ou plus.En revanche, en liaison avec l’amélioration de leurs perspectives, l’offre des promoteurs reste dynamique au premier trimestre avec des mises en vente en progression de + 2 % par rapport à la même période de l’an passé. C’est dans l’individuel cette fois que le mouvement est le plus marqué avec une hausse de + 17,3 % contre une quasi-stabilisation pour les appartements (+ 0,7 %). Dans ce contexte d’une hausse des mises en ventes couplée d’un repli des ventes, les encours affichent une légère progression au premier trimestre (+3,6%sur un an). Toutefois,avec un stock d’environ 108 500 logements, composé à 91 % d’appartements,la part des logements vraiment disponibles,c’est-à-dire achevés ou en cours d’achèvement, diminue de 6,6 points. Si le freinage du marché du neuf est sans doute en partie imputable au recentrage des mesures fiscales, moins incitatives dans le cadre de l’investissement locatif (Pinel) mais aussi pour les primo-accédants (PTZ), il tient globalement à une certaine détérioration de la solvabilité des ménages. Bien que le niveau des taux d’intérêt demeure attractif, (1,51 % pour l’accession dans le neuf en moyenne en avril 2018, selon les données de l’Observatoire du Crédit Logement), l’allongement de la durée des prêts (+ 15 mois depuis le début 2014 à 238 mois dans le neuf) ne parvient pas à compenser la hausse des prix de l’immobilier. Ainsi, sur la période, le prix moyen d’une maison a augmenté de plus de 7 % (à 265 000 euros début 2018) et de près de 6 % pour les appartements (à 4070 euros le m2 ). De fait, l’indicateur de solvabilité de la demande pour le marché du neuf (calculé parl’Observatoire) chute depuis un an,renouant avec les niveaux de 2014 quand les taux d’intérêt étaient deux fois plus élevés…
Source Zonebourse
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