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19/04/2018

Imerys s’interroge sur l’avenir de sa division « Toiture »

Dans un communiqué publié mardi soir, le groupe de minéraux industriels et de matériaux avancés Imerys indique avoir engagé une « réflexion stratégique » sur l’avenir de sa division Toiture. Leader en France, cette division a réalisé un chiffre de 300 millions d’euros en 2017. Mais si l’activité est encore rentable, le groupe précise qu’elle ne s’inscrit plus forcément dans la stratégie mondiale du groupe.

La décision n'a pas encore été prise mais Imerys pourrait bien céder sa division toiture !

Dans un communiqué publié ce mardi, le groupe rappelle revoir « régulièrement ses options d’allocations de ressources au sein de son portefeuille d’activité de manière à assurer l’optimisation de son profils de métiers et de croissance ».

Dérnière révision en date, l'activité « toiture » qui a réalisé en 2017 un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros, soit 6,5% du total du groupe. Bien que rentable, elle ne s'inscrit plus forcément dans la stratégie mondiale du groupe, révèle un porte-parole d'Imerys.

D'une façon générale, le rythme de croissance de l'activité est inférieur à celui du groupe. En outre, le marché de la tuile en terre cuite en France était orienté à la baisse ces cinq dernières années.

Plusieurs scénarios sont envisageables. Outre la cession, le groupe mentionne l’éventualité d’un partenariat avec un autre industriel, ou encore le maintien de l’activité au sein du groupe qui compte 14 unités de production dans toute la France.

« Si cette réflexion devait se traduire en options concrètes, celles-ci donneraient lieu à un examen par les organes de gouvernance du Groupe », précise un communiqué.

Cette annonce a été suivie d'une forte progression de l'action Imerys à la Bourse de Paris: vers 10h37, le titre montait de 4,27% à 79,35 euros, dans un marché en hausse de 0,46%.

Une vente déjà lancée ? 

L’agence Reuters rapporte qu’Imerys aurait lancé la vente de son pôle toiture et engagé JPMorgan et Rothschild pour superviser la cession de cet actif. Les fonds Cinven, Lone Star et Carlyle seraient sur les rangs. Leurs propositions définitives sont attendues dans trois semaines à peu près, ont déclaré des sources, qui s’attendent à ce que cet actif soit valorisé autour du milliard d’euros. Les banques et les postulants se sont refusés à tout commentaire.

Source Batiweb

Derrière cette nouvelle façade se cachent deux vieux bâtiments

Une façade en bardage terre cuite

L'école du Rizomm se démarque tout d'abord par sa façade étonnante. "Cette enveloppe est née de la volonté d'en faire un bâtiment performant" mais pas seulement. L'utilisation de la terre cuite pour le bardage a été choisie pour évoquer l'histoire des briques de la région mais aussi la tradition des lieux. L'architecte Thomas Druon nous en dit plus : "Tout l'ilot est construit en terre cuite. Nous tenions à respecter l'histoire des lieux tout en créant un rapport entre l'architecture ancienne et contemporaine". Nous sommes aussi très attachés à préserver l'environnement. La terre cuite était donc un bon compromis. Ce n'est pas un matériau trop clinquant mais il accroche tout de même la lumière. Nous avons aussi été sensible à sa pérennité".

Quant à la couleur, l'architecte raconte avoir travaillé avec un architecte des Bâtiments de France. "L'idée était de jouer sur un camaïeu. Au début nous avions proposé un nuancé de gris mais suite à nos échanges, nous avons choisi de réaliser une composition dans les tons ocre, brun, gris et blanc". Alors que tous les bardeaux sont mats, les blancs sont en tuiles émaillées. Ainsi, lorsque le soleil se reflète dans la façade, ces lames produites par le spécialiste Wienerberger ressortent et donnent l'impression d'être métalliques.


Une façade à l'effet aléatoire

Pour donner une nouvelle identité à la façade, la maîtrise d'œuvre a choisi de créer un effet aléatoire sur celle-ci. Une réalisation permise grâce aux bardeaux de terre cuite. Pour Thomas Druon, "ce côté aléatoire gomme les différentes époques".

La conception et la réalisation de ce bardage n'ont pas été simples, les éléments du bardage étant de taille et de couleurs différentes.

Et les chiffres présentés par l'entreprise Ecolopo qui a réalisé et posé l'entreprise sont impressionnants. Cette façade représente 3.900 heures de production. Au total 6 kilomètres de barreaux ont été produits. L'effet aléatoire est produit par 6 couleurs de teintes différentes, 3 hauteurs de barreaux.

Avis technique sur les brises-soleil

Cyril Ternoy, attaché de prescription chez Wienerberger, apporte des précisions sur les brises-soleil réalisés en terre-cuite. De chaque coté des barreaux se trouve un tube métallique permettant de les fixer sur l'ossature.Ossature qui est elle-même fixée sur le support. Il indique également que le brise-soleil a obtenu un avis technique.

Une entrée clairement identifiée

Les architectes ont profité de cette nouvelle enveloppe pour créer une entrée facilement identifiable depuis la rue. Elle se trouve désormais à la jonction des deux immeubles et est remarquable par de larges ouvertures carrées qui se détachent du rythme aléatoire de la façade. Cette nouvelle entrée se remarque par des grandes ouvertures carrées, qui "coupent la séquence horizontale du bardage", explique Thomas Druon.


Jusque-là, chaque site disposait de son entrée. Le cabinet d'architecture a donc créé une entrée commune. Et c'est tout logiquement à la jonction des deux immeubles qu'elle a été réalisée. C'était l'endroit idéal d'autant plus que cela permettra désormais d'accéder aux différents étages des deux bâtiments qui ne sont pas situés au même niveau (le premier bâtiment ayant des hauteurs de plafond plus important que le second). Cette nouvelle entrée a permis de créer un grand ascenseur desservant tous les niveaux des bâtiments.

Une toiture réalisée entièrement avec des panneaux photovoltaïques

Souhaitant développer au maximum les sources d'énergies pour les besoins du bâtiment, il a été décidé recouvrir entièrement la toiture de panneaux photovoltaïques. Les chiffres sont impressionnants.
Au total, 557 panneaux ont été posés, représentant 138,4 MWH/ an.
L'idée de la maîtrise d'ouvrage est d'ailleurs de développer cela sur d'autres de ses bâtiments et d'attendre les 800 MWh/an pour les 2.000 panneaux solaires prévus.

L'efficacité énergétique du bâtiment

L'amélioration de la performance énergétique de l'école du Rizomm passe par plusieurs mises en œuvre : une isolation par l'extérieur et une meilleure étanchéité à l'air, une ventilation mécanique avec récupérateur d'énergie et des ventilateurs basse consommation ainsi que l'étanchéité et l'isolation des réseaux. Les menuiseries ont toutes été changées par d'autres plus efficace. Des brises soleil et des stores intérieurs motorisés permettent de se protéger des apports du soleil, particulièrement forts sur cette façade exposée plein sud. A l'occasion de la rénovation, les luminaires ont été remplacés par des LED haute efficacité avec détecteur de présence et graduation de la luminosité. Enfin, une GTB (gestion technique du bâtiment) pilote l'ensemble des organes techniques afin d'optimiser leurs utilisations.

Le Bim pour travailler la façade et comprendre le bâtiment

L'agence d'architectes MAES a réalisé la maquette numérique de l'existant pour bien le comprendre et notamment les différences de niveaux entre les deux bâtiments. "Nous avons ensuite procédé à la modélisation de tout le projet en BIM", précise Thomas Druon. "Cela nous a, par exemple, permis de définir la position des bardeaux, leur taille et leur couleur". Au total, 24 modules différents sont posés sur la façade.

Gestion de la lumière naturelle

Malgré la présence des nombreux bardeaux sur la façade, la lumière naturelle continue de pénétrer dans les salles tout en étant apaisé et donc propice à l'enseignement, explique l'un des architectes de l'agence MAES

Un bâtiment démonstrateur

La rénovation de ce bâtiment s'inscrit dans une démarche de transition énergétique du quartier baptisée Live Tree pour (Lille Vauban-Esquermes en Transition Energétique, Ecologique et Economique).

Toutes les données issues du bâtiment et des usagers seront exploitées, annoncent le maître d'ouvrage qui précise que la démarche expérimentale Live Tree a pour ambition de contribuer au changement du monde, une démarche que l'université veut la plus ouverte possible.

Source Batiactu par Stéphanie Odéon

18/04/2018

Quand des fonds vautours mettent à sac des travailleurs en France

Le cas Vivarte 

Vivarte, c’est le premier groupe d’habillement français (La Halle, André, Kookaï, Naf-Naf…) mais c’est aussi l’un des plus grands plans de suppressions d’emplois en France. 2 800 emplois ont déjà été supprimés en deux ans (2014-2016) et 581 de plus, selon l’annonce de son PDG le 5 juillet 2017 [5]. Ces nouveaux licenciements interviennent suite à un accord conclu entre Vivarte et ses créanciers, qui prévoit un allègement de la dette de l’entreprise conditionné à la suppression d’emplois. Quant aux dirigeants et actionnaires de Vivarte, ils continuent de profiter des aides publiques comme le crédit d’impôt compétitivité (14 millions d’euros selon les syndicats) sans que le gouvernement français ne réagisse.

Cette casse sociale est directement liée à la prise de contrôle de Vivarte en 2014 par plusieurs fonds vautours dont le principal se nomme Oaktree (voir plus bas). Pour en prendre le contrôle, ils ont appliqué une de leurs méthodes habituelles : tout d’abord, repérer une entreprise potentiellement rentable mais endettée pour racheter sa dette à bas prix. Ensuite, ils s’invitent à la table des négociations aux côtés des autres créanciers. Leur objectif : convertir leurs créances en capital de l’entreprise (c’est-à-dire abandonner une partie de leurs créances contre des actions de la société), afin d’en prendre le contrôle et réaliser un bénéfice maximal sur le court terme. Pour cela, ils démantèlent l’entreprise et réduisent les coûts - entendez ici : licenciement du personnel. Une fois l’entreprise « restructurée », ces fonds spéculatifs revendent leurs actions au prix fort et refont la même chose avec d’autres entreprises...

Le top dix des investisseurs sur les dettes immobilières impayées en Europe

Au deuxième trimestre 2015, le rapport From Puerto Rico to the Dublin Docklands ; vulture funds and debt in Ireland and the global south établit la liste dans cet ordre : Cerberus, Deutsche Bank / Apollo, Lone Star, JP Morgan, Oaktree Capital, Fortress / Eurocastle, Sankaty, Blackstone, Goldman Sachs et Otto Group. La grande majorité d’entre eux sont présents en Espagne, au Portugal et en Irlande.

Lone Star plane aussi sur le Portugal

En avril 2015, Lone Star rachète à prix bradé l’exploitation du port de plaisance et les actifs immobiliers de Vila Moura (village du sud du Portugal). Conditions de l’affaire : Lone Star doit réaliser des investissements et créer de nouveaux services nécessaires au port. Mais ces conditions n’ont jamais été remplies et les autorités portugaises ne dénoncent pas le contrat...

Deux ans plus tard, en avril 2017, Lone Star rachète la Banco Espirito Santo (BES) après son sauvetage par l’État portugais qui l’a renflouée à hauteur de 6 milliards d’euros. La condition du rachat par Lone Star est la promesse qu’il injectera 1 milliard d’euros. Or, dans les faits pas un centime d’euro n’a été déboursé.

Une fois encore, les bénéfices futurs de la banque seront privatisés et les pertes socialisées. D’une part, la BES doit vendre ses actifs (entreprises et propriétés immobilières) dont la valeur est évaluée entre 2 à 2,5 milliards d’euros. Par conséquent, même si Lone Star tient finalement sa promesse (ce serait une première !) et verse comme convenu 1 milliard d’euros dans la banque, ce montant fait moins de la moitié de ce que ce fonds vautour obtiendra avec la revente des actifs du BES. D’autre part, le contrat de vente conclu avec Lone Star inclut une garantie publique : c’est l’État, et donc les contribuables portugais, qui devra supporter toutes les pertes liées à la situation de la BES avant la vente à Lone Star, augmentant ainsi la dette du Portugal. Les actifs douteux de la BES se chiffraient en juillet 2017 à 7,8 milliards d’euros mais tous les mois de nouvelles pertes sont découvertes...

Source CADTM

La brique terre cuite, une réponse adaptée aux exigences du label E+C-

Bonne nouvelle pour les professionnels de la brique terre cuite ! Ce matériau est en effet considéré par 91% des Bureaux d’études thermiques comme une réponse viable aux exigences du label E+C-, comme le révèle la quatrième édition de l’Observatoire des BET. De quoi confirmer les résultats d’une enquête commandée par la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) l’année dernière.

En 2017, la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) publiait une étude démontrant que la brique en terre cuite est une réponse parfaitement adaptée aux standards du label E+C-. Plus récemment, c’est la quatrième édition de l’Observatoire des Bureaux d’études thermiques (BET) qui s’est intéressée à ce matériau, avec de nouvelles conclusions plutôt prometteuses.

Dans le cadre de cette démarche, l’institut de sondages BatiÉtude est allé à la rencontre de 300 professionnels en décembre dernier afin de recueillir leur perception quant à l’utilisation de la brique terre cuite en rapport avec les exigences du label E+C-. Le verdict est sans appel : 91% des BET estiment que ce matériau est parfaitement en adéquation avec le référentiel.

« Les résultats montrent que la tuile terre cuite apparaît comme un matériau pertinent pour la réalisation de bâtiments conformes aux exigences de ce futur label », se réjouit Céline Ducroquetz, responsable développement de la FFTB.

De nombreux atouts pour des logements respectueux de l’environnement

Parmi les autres constats relevés par l’Observatoire, 88% des professionnels pensent que la brique terre cuite s’inscrit dans le cadre de la RT 2012. Un chiffre salué par Céline Ducroquetz, qui rappelle par ailleurs que l’étude commandée par la FFTB l’année dernière avait déjà mis en lumière la capacité de ce matériau à offrir un gain minimum de +3% de surface habitable.

De plus, 96% des BET sont d’accord pour dire que les accessoires terre cuite sont de véritables atouts pour le respect de la RT 2012. 88% considèrent également que ce matériau est un produit simple à utiliser, alors qu’ils n’étaient que 74% en 2014.

« La brique rectifiée posée à joint mince inventée par la filière terre cuite est devenue le standard de la profession et les évolutions récentes [confirment] la capacité d’innovation de la filière terre cuite qui place le confort de travail des maçons au cœur de ses préoccupations », explique Céline Ducroquetz.

Enfin, les BET sont 86% à prédire une présence renforcée de la brique sur le marché de la construction neuve dans les années à venir. Selon les derniers chiffres de la FFTB, ces prévisions semblent vérifiées, alors que les livraisons de briques ont augmenté de 9% en 2017.

« La maison individuelle reste le marché historique de la brique terre cuite et elle est le premier produit prescrit par les BE interrogés : près d’un projet de maison individuelle sur 2 (49%) et plus d’un sur 2 en maison individuelle groupée (52%). C’est sur le segment du logement collectif que la brique est la plus dynamique avec près d’un projet sur 4 (24%) prescrit en briques en 2017 soit +7 points par rapport au 1er observatoire de 2014 », note Céline Ducroquetz. Autant dire que l’avenir du marché des briques terre cuite s’annonce plutôt dynamique !

Source Batiweb

17/04/2018

Des étudiants planchent sur Bouyer Leroux

Le PDG Roland Besnard a coaché un groupe.

Des étudiants en BTS du lycée Saint-Gabriel ont réfléchi, mercredi, à la stratégie économique de Bouyer Leroux avec ses dirigeants.

On a aujhourd'hui un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros, l'objectif est de le porter à 350 millions dans 7 ou 8 ans », a indiqué le PDG, Roland Besnard.

Face au patron, 106 étudiants du lycée Saint-Gabriel de Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) venus de filières diverses : commerce international, conception des produits industriels, système numérique et métiers de l'ésthétique, cosmétique et parfumerie.

On regrette rarement d’avoir osé, mais toujours de ne pas avoir essayé !

Cette rencontre, assez inhabituelle, a été rendue possible par le réseau Entreprendre pour apprendre (EPA) Pays de la Loire ?

Il n'est pas rare que des jeunes obtiennent des stages grâce à ces rencontres.

Source Le Courrier de l'Ouest France

16/04/2018

Empêcher le dépeçage d'entreprises par des fonds vautours

La crise récente de groupes sous LBO comme Vivarte ou SoLocal renvoie aux sujets du financement des entreprises privées et du manque de régulation d'un marché de dette littéralement sans contrôle.

L'acquisition d'une entreprise par endettement - LBO - n'est pas toujours viable et mieux vaut que l'entreprise opère sur un secteur de forte croissance qui lui permette de rembourser les échéances d'intérêts d'emprunt. Or, les années 2000 furent celles d'une irrationalité irresponsable où les fonds et les actionnaires managers ont adossé aux entreprises des dettes absolument déraisonnables. Comment expliquer, ces années-là, le rachat de sociétés réalisant plusieurs milliards d'euros de chiffre d'affaires mais positionnées sur des secteurs à faible croissance (inférieures à 2 %), ne bénéficiant d'aucune marge de manoeuvre concurrentielle ? Ces années-là furent celles d'acquisitions d'entreprises parfois « baclées ". Ce furent les années de « management fees » exubérants pour les partenaires de fonds et les dirigeants qui réalisaient des plus-values de cession de plusieurs dizaines de millions d'euros à titre personnel sans création de valeur véritable.

L'investissement est le moteur des entreprises a fortiori dans un LBO ! Ce fondamental fut oublié dans de nombreux cas et la course au remboursement de la dette conduisit à privilégier les investissements de court terme, notamment la croissance externe au détriment de la modernisation des outils. Le LBO peut être un véhicule de financement productif dans le cadre des fonds d'investissement de « private equity », mais le sujet est beaucoup plus critiquable quand on a affaire à des fonds vautours. « Mon métier consiste à dégoûter les autres fonds, à racheter leur dette à vil prix, à me refaire en cédant les actifs à la casse » : ainsi me résumait en 2014 le responsable américain d'un fonds de « distress debt ». Dans certains dossiers récents (Partouche, Belvédère, SGD, Arc...), ces fonds dits « vautours » ont usé de véritables méthodes de déstabilisation et de raid pour prendre le contrôle de l'entreprise en « montant au capital de dette ». Rien n'est négligé pour affaiblir la cible : campagne d'influence, communiqué de presse bidon, manipulations de pages Web Wikipédia, Google, rumeurs auprès des opérateurs bancaires, d'assurance ou de crédit, fournisseurs, chasse de têtes pour remplacer les dirigeants...

Quels sont les recours du dirigeant face à ces méthodes ? Soit plier et se compromettre dans une fuite en avant vouée à l'échec, avec la bénédiction de conseils d'administration dont la docilité est proportionnelle au montant des jetons de présence souvent plus généreux que ceux du CAC 40, soit s'opposer au prix de sa carrière et de sa réputation. Qu'il s'agisse de placer l'entreprise sous mandat ad hoc sous l'égide du tribunal de commerce ou dans tout autre procédure amiable ou collective ou bien d'entamer une longue renégociation d'un abandon de dettes par les fonds, le dirigeant se met ipso facto en rupture avec les fonds actionnaires.

Pour en finir avec ces situations, il faut déjà en finir avec l'absence d'autorité de régulation des marchés de dettes. Si les marchés boursiers sont régulés par l'AMF en France et la SEC aux Etats-Unis, le marché de la dette est un marché sans régulateur, alors même qu'il cote la valeur de la dette d'une entreprise quotidiennement. Combien de fois faudra-t-il voir des entreprises qui devraient aller en redressement judiciaire ou voir leur holding financier liquidé, s'engager dans des procédures « par le haut » (mandat ad hoc, conciliation) ou dans des « amend to extend » pour éviter aux fonds d'affronter la réalité en face ?

Alors, est-il possible de sortir d'un LBO « en détresse » ? C'est très difficile. Cela se traduit le plus souvent par une longue agonie faite de plans sociaux, du limogeage de PDG, puis de cessions d'actifs « on fire sell ». Le principe même du « lenders led " est insoutenable, puisque ce sont les mêmes acteurs à tous les étages : prêteurs, actionnaires et administrateurs ! Ceci a un nom en droit : la gestion de fait, à moins que nous ne soyons déjà dans ces cas précis dans la gestion de droit... Il serait temps que les pouvoirs publics se saisissent enfin de ce sujet et fassent preuve de volonté.

Source Les Echos par Marc Lelandais
Marc Lelandais est un ancien président de Vivarte.



Standard Industries annonce des changements à la tête du groupe BMI

Georg Harrasser, président, et Tom Anderson, directeur des opérations, dirigeront le groupe BMI

Standard Industries, société industrielle internationale spécialisée dans les matériaux de construction, les granulats et les activités d'investissement liées aux actions publiques et à l'immobilier, et société mère de BMI Group, a annoncé le 09 Avril 2018 que Tony Robson prendra du recul par rapport à son rôle de président exécutif de la société. À compter du 10 Avril, Georg Harrasser, président, et Tom Anderson, directeur des opérations, dirigeront les activités quotidiennes de l'entreprise. Robson se joindra au conseil consultatif de BMI.

La nouvelle structure de direction permettra à BMI de mieux positionner sa prochaine étape de croissance en tant que premier fabricant de toitures et d'imperméabilisations en Europe.

David S. Winter, co-PDG de Standard Industries, a déclaré: «Nous tenons à remercier Tony Robson pour le travail qu'il a accompli, à la fois chez BMI au cours des 10 derniers mois et en tant que président exécutif chez Icopal avant cela.

David J. Millstone, co-PDG de Standard Industries, a déclaré: «En tant que dirigeants expérimentés, Georg et Tom ont une connaissance approfondie de notre stratégie et des marchés que nous desservons, ce qui les positionne en bonne position pour mener BMI au niveau supérieur de performances."

Harrasser et Anderson reporteront directement à MM. Winter et Millstone et conserveront leurs rapports directs actuels.

À propos des Standard Industries

Standard Industries est une société holding privée, diversifiée et mondiale qui détient des participations dans les matériaux de construction, les granulats et les activités d'investissement connexes dans les actions publiques et l'immobilier. Avec plus de 15 000 employés et des opérations dans plus de 80 pays, les activités de Standard Indsutries incluent: GAF, le principal fabricant de toitures et d'imperméabilisation en Amérique du Nord; BMI Group, premier fabricant et fournisseur de systèmes de toitures plates et inclinées pour les marchés résidentiels et non résidentiels en Europe, en Asie et en Afrique du Sud; Siplast, leader dans le développement et la fabrication des systèmes de toiture et d'imperméabilisation les plus avancés au monde; SGI, chef de file nord-américain des granulats et des sociétés minières; 40 North, un fonds d'investissement fondamentalement axé sur les actions publiques et les placements alternatifs gérés par des tiers; et Winter Properties, une entreprise de gestion et de développement de placements immobiliers intégrée verticalement. En savoir plus sur www.standardindustries.com.

À propos du Groupe BMI

BMI Group, une combinaison de Braas Monier et d'Icopal, est le plus grand fabricant de solutions de toiture et d'imperméabilisation plates et inclinées dans toute l'Europe. Avec 152 sites de production et d'exploitation en Europe, dans des régions d'Asie et d'Afrique du Sud, la société réunit plus de 165 années d'expérience. Plus de 11 000 employés donnent à des marques établies comme Braas, Monier, Icopal, Bramac, Cobert, Coverland, Klöber, Masterflex, Redland, Schiedel, Siplast, Vedag, Villas, Wierer et Wolfin un visage pour le client. Le Groupe BMI a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards d'euros en 2016. Le siège du Groupe est à Londres.

Source MarketsInsider

15/04/2018

Ainsi font, font, font les fonds d'investissement

Une fois leur deal bouclé, les fonds anglo-saxons entament la phase la plus complexe de leur mission : générer du cash sur leur cible. Le directeur du fonds britannique Cinven, Hugh Langmuir, annonce toujours la couleur lorsqu'il débarque dans une entreprise " sous gestion " : " En règle générale, nous recherchons un retour sur investissement de 20 % net. " " On va vite, c'est notre philosophie ", renchérit Franck Falézan, le patron de Carlyle en France. Quitte à bousculer des managers qui avaient une autre vision de l'entreprise. 

Le plus souvent, le code de valeurs des nouveaux propriétaires ne tarde pas à remplacer les habitudes maison : conference calls hebdomadaires, reporting. " Ils apportent une vraie culture de la trésorerie et de la rentabilité ", explique Olivier Dousset, directeur associé de Close Brothers. Pour y parvenir, les gestionnaires des fonds passent tous les postes au peigne fin. " Le suivi de trésorerie faisait l'objet d'un point quotidien du temps de Carlyle ", témoigne Hervé Gastinel, président de Terreal, le fabricant historique de tuiles de Saint-Gobain, cédé début août 2005 par l'investisseur américain au fonds LBO France. A Oxbow, le fonds CVC Capital Partners a décidé de vendre le siège social, mais aussi les voitures et le mobilier, pour tout louer. Même les bureaux et les corbeilles à papier ! L'autre grand classique pour faire remonter l'argent dans les caisses consiste à réduire les délais de paiement des clients. A Terreal, les commerciaux s'assurent désormais eux-mêmes du circuit de la facture, et n'hésitent pas à relancer leurs clients.

La pression s'exerce également sur les managers. D'ailleurs, on ne compte plus les patrons débarqués pour non-respect des objectifs. En 1997, tout juste arrivé au capital de la Générale de santé, Cinven a changé le président, et promu le n° 2, flanqué d'un directeur financier. De même, quand CVC Capital Partners rachète en 1999 BSN Glass Pack, il congédie les dirigeants en place et impose ses managers. A Londres, 3i cultive une pépinière de managers prêts à partir en mission commandée pour prendre la tête d'une société, en fonction de leur spécialité. " Tout écart par rapport aux objectifs doit se justifier, sinon la relation se dégrade vite ", témoigne Jean-Pierre Rémy, président d'Egencia, spécialiste des voyages d'affaires sur Internet, un temps détenu par Carlyle.

Les gérants de fonds se défendent, toutefois, d'être des coupeurs de têtes patronales. " On ne cherche pas le pouvoir. On veut seulement de la création de valeur. Quand l'histoire se passe bien, les managers n'ont pas à le regretter. On les associe souvent au capital. Lorsqu'on sort, une partie de la plus-value leur revient, et cela se compte parfois en millions d'euros ", assure Alexandre Ossola, manager de CVC Capital Partners à Paris. Un patron en convient : " Une pression difficile pendant quatre ans, mais une belle récompense à l'arrivée, lors de l'introduction en Bourse. "

Qu'en est-il de l'outil industriel, du capital intellectuel et social des sociétés tombées dans l'escarcelle des fonds ? Là encore, il faut se méfier des généralisations. L'arrivée d'un investisseur financier ne signifie pas toujours la fin d'un business model. Mais, culture du cash oblige, toute décision budgétaire est prise en fonction d'une simple équation : le rapport entre la dépense et le gain à l'horizon de quelques années. " Si un fonds s'endette à un taux d'environ 6 %, son investissement devra générer un rendement supérieur à ce pourcentage ", raisonne froidement le directeur d'un fonds. La ligne de flottaison ainsi tracée, les financiers n'excluent aucune stratégie. L'expansion : avec Barclays Private Equity, les restaurants Courtepaille sont ainsi passés de 110 à 160 en quatre ans et demi, avec un millier d'emplois créés à la clef. Le recentrage : pilotée par Cinven, la Générale de santé a commencé par faire le ménage dans ses participations, puis s'est remise en quête de nouvelles cibles pour accroître son périmètre. Ou le délestage : CVC Capital Partners, un temps aux commandes de BSN Glass Pack, a vendu au bout de cinq ans les actifs de l'entreprise, allégée de deux filiales industrielles. Plus récemment, en juillet dernier, dans les télécoms, Cinven et le câblo-opérateur Altice, tout juste acquéreur de Numéricâble, ont validé un plan social. " Une réduction de 250 emplois et des externalisations d'activités un peu partout. Ils poursuivent une affaire financière, pas un projet industriel ", déplore le délégué central CFTC du groupe, François Allançon. " Ils osent prendre des décisions que le management en place n'a pas su ou voulu prendre pour des raisons souvent affectives ", raconte un patron débarqué par un fonds. 

Source L'Express L'Expansion

Briqueterie de Pont-Long : du nouveau

Le four de la briqueterie de Pont-Long, un jour de neige, cet hiver. 

Depuis bientôt deux ans, ATBS (les Amis des tuileries et briqueteries de Sologne) œuvre pour la sauvegarde de la briqueterie de Pont-Long à Marcilly-en-Villette. L’association a proposé plusieurs animations sur le thème de la terre cuite, notamment en mars 2017 avec une conférence sur l’usage de la brique en Sologne et une ronde des contes en juin dernier. Le projet de restauration a évolué plutôt favorablement ; il s’oriente après achat, vers un centre d’interprétation, la maison de la terre cuite, un lieu d’échange technique, pédagogique et culturel sur ce noble matériau.

Mais le contexte économique ne facilite pas la tâche pour obtenir des fonds et pour mobiliser sur le thème de la sauvegarde d’un patrimoine solognot. Néanmoins, malgré l’investissement financier que représentera la restauration de ce site, ce centre d’interprétation pourrait présenter un atout touristique pour la vie économique du village.

L’association souhaite aussi commencer à collecter toutes informations sur la vie de ce site. Si vous possédez ou connaissez quelqu’un qui posséderait des cartes postales, photographies ou autre documents concernant la briqueterie, faites-le savoir ou de venez rejoindre l’association pour effectuer cette recherche.
Tous ces nouveaux éléments seront présentés lors de la prochaine assemblée générale prévue, lundi 26 mars, à 19 h, à la salle des associations, 113, rue des Relais, à Marcilly-en-Villette.
Adresse électronique : atbs45.marcilly@gmail.com ; site Internet : www.atbsologne.fr

Source La Nouvelle République

14/04/2018

Bernard Lalanne espère trouver des compléments d’informations sur l’histoire des tuiles qu’il a collectées.

Les tuiles ont leurs secrets. Gravés dans l’argile, comme autant de signes laissés sur les toitures anciennes à l’intention des générations futures. Bernard Lalanne, charpentier à la retraite, collectionne ces vestiges de l’histoire locale.

Bernard Lalanne n’a pas attendu la retraite pour comprendre l’importance des rares messages laissés sur les toitures des vieilles demeures. Le charpentier, aujourd’hui à la retraite, avait commencé son apprentissage à 17 ans chez Larquier, à Geüs-d’Arzacq. Avant de tenter l’aventure à Navarrenx en reprenant une entreprise de couverture avec d’anciens collègues. Puis de se mettre à son compte, à partir de 1986, à Boumourt. C’est là que tout a commencé...

Source La république des Pyrénnées

13/04/2018

Nouvelle ligne de préparation d'argile pour Ibstock Brick Ltd.

Ibstock Brick a mis en place une troisième ligne de production à son siège social à Ibstock en Grande-Bretagne. Ibstock Brick est l'un des plus grands fabricants de briques et d'autres produits de façades innovantes en Grande-Bretagne.

Ceratec a construit la ligne complète de préparation d'argile pour cette nouvelle unité de production. La ligne se compose d'une unité de réception d'argile, d'une préparation d'argile, d'une réserve d'argile et d'une ligne de mélange après le stockage. L'unité de réception construite près du stock d'argile est équipée de quatre doseurs d'alimentation et d'un broyeur à meules.

L'argile est ensuite traitée dans la préparation d'argile centrale avant d'être stockée. La préparation d'argile est équipée d'un broyeur humide Händle HMSI 2180c et de deux broyeurs à cylindres Händle WF10150e. Ensuite, l'argile traitée est stockée dans l'un des cinq silos. Une plate-forme d'alimentation distribue l'argile dans les silos. Les argiles préparées sont retirées des silos de stockage avec une pelle de chargement et introduites dans les distributeurs de la ligne de mélange. La ligne de mélange est équipée d'un mélangeur à double arbre ouvert pour mélanger l'argile avec de l'eau et d'autres additifs. L'argile mélangée est conduite à la presse à briques crues.

Avec le nouvel équipement, Ibstock Brick offre des possibilités optimales pour d'autres produits innovants de qualité supérieure.

Souce Ziegelindustrie International

Artisanat. Les Terres cuites d'Aizenay fêtent leurs 150 ans

Jean-Paul et Pascal Gauvrit, descendants de la 6e génération du fondateur de la briqueterie d'Aizenay, Pierre Gauvrit.

En 1868, Pierre Gauvrit a créé une briqueterie à Aizenay. Aujourd'hui, cette entreprise au savoir-faire artisanal reconnu, est dirigée par Jean-Paul et Pascal Gauvrit, ses descendants. Entretien Jean-Paul Gauvrit, dirigeant des Terres cuites d'Aizenay.

Quelle est l'histoire de la briqueterie ?
Notre ancêtre a installé la briqueterie sur la Départementale 5, reliant Noirmoutier à la ville Napoléon (La Roche-sur-Yon). L'axe est donc stratégique pour la voie de circulation mais aussi par la présence d'un bassin d'argile important et de la forêt d'Aizenay, qui alimente en bois et en eau.

Pierre Gauvrit a créé le premier four de cuisson, toujours en activité aujourd'hui. Chaque génération a fait progresser l'entreprise qui compte aujourd'hui trois fours et trois séchoirs et une gamme de produits étendue avec des tuiles, des carreaux de terre, des briques.

Pour la construction, la rénovation, la décoration de maisons mais aussi pour des travaux liés au patrimoine d'ici et d'ailleurs.

Quelle distinction avez-vous reçu ?
En 2009, puis en 2014, nous avons ont reçu le label EPV, Entreprise de patrimoine vivant, décerné par le ministère de l'Industrie, pour une durée de cinq ans. Ce label récompense notre savoir-faire, rare dans le domaine du moulage, et la cuisson traditionnelle au feu de bois.

Quels sont vos projets pour 2018 ?
Deux tonnes et demie de briques seront livrées à Londres pour la création de cheminées à la française pour un appartement de standing. Des briques pilées partiront au fort du Taureau, dans le Finistère, pour être intégrées dans le mortier qui servira à refaire des joints.

Des carreaux seront expédiés pour restaurer des carrelages de 300 salles de bains dans un hôtel aux USA et également les salles de restaurant à Singapour. Nous travaillons aussi pour les Bâtiments de France et les particuliers.

Comment allez-vous fêter les 150 ans ?
Il y aura un rendez-vous d'exception dans le cadre des Journées européennes du patrimoine des métiers d'art, jeudi 5 avril, avec une soirée au coin du four à bois. Ensuite, chacun pourra parler de notre pays, des vieux métiers, des histoires du passé. Quelques spécialités vendéennes seront servies. Samedi 7 avril, une visite guidée des ateliers et des fours sera ouverte au public, de 11 h à 19 h.

Contact :  02 51 94 66 89 ou contact@terrescuitesdaizenay.com

Source Ouest-France.

12/04/2018

Un nouveau concept pour le séchage: la technologie R-O2

  »La technologie« R-O2 »utilise de la vapeur sèche surchauffée comme moyen de chauffage pour remplacer les méthodes traditionnelles de séchage air / oxygène

 Le Groupe CDS est établi depuis plus de trente ans, opérant à partir de sa base à Stoke-on-Trent en Angleterre, et est largement reconnu comme l'un des principaux fabricants et fournisseurs mondiaux de sécheurs de processus et de solutions de traitement thermique pour la céramique. , le traitement des métaux et les industries de la biomasse.
À la pointe des innovations et des développements technologiques thermiques, CDS a développé, breveté et introduit sur le marché un «nouveau» concept de séchage de processus «R-O2 Technology».

Ce système utilise de la vapeur sèche surchauffée comme moyen de chauffage pour remplacer les méthodes de séchage air / oxygène traditionnelles. Cela améliore considérablement l'efficacité du processus de séchage tout en utilisant un gaz sec invisible et sûr à la pression atmosphérique.

Les avantages thermiques R-O2 révolutionnent l'industrie du séchage des procédés, réalisant des économies d'énergie validées par rapport aux systèmes conventionnels, des pertes de séchage en pourcentage minimes du produit et des avantages considérables en termes de temps de séchage et d'efficacité.

Source Ziegelindustrie International

La tuile terre cuite s’invite dans les projets d’architecture contemporaine

Matériau traditionnel s’il en est, la tuile terre cuite n’est pourtant pas cantonnée à des projets patrimoniaux.


Parfaitement adaptée aux ouvrages contemporains, elle se joue de la tradition et la voilà qui habille les toits comme les façades.
Focus sur les résultats du concours La tuile terre cuite Architendance, créé et organisé par la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) pour exposer la modernité de la tuile. L’édition 2016 a récompensé sept projets à retrouver dans ces pages.

« La contemporanéité de la tuile terre cuite s’exprime dans la mise en œuvre. »

Interview de Dominique Tessier, architecte, président du Réseau des maisons de l’architecture, président du jury du concours La tuile terre cuite Architendance 2016

En quoi la tuile terre cuite est-elle contemporaine ?

Dominique Tessier : En architecture, la question ne se pose pas de cette façon. Ce n’est pas le matériau qui exprime la modernité, c’est la manière dont il est utilisé. Les tuiles terre cuite évoluent, elles intègrent de nouvelles performances, les industriels en proposent des modèles inédits, la mettent en valeur avec des produits revisités comme les tuiles vernissées… Mais la contemporanéité est ailleurs. Elle s’exprime dans la mise en œuvre. À ce titre, le Grand Prix du Jury, la maison de santé de Vézelay, de Bernard Quirot, est exemplaire. Ici, la tuile retenue est une tuile plate traditionnelle. On pourrait dire qu’elle n’a rien de contemporain. Et pourtant, elle participe à l’insertion de ce bâtiment contemporain dans son environnement.

Y a-t-il d’autres raisons d’utiliser la tuile terre cuite ?

La possibilité d’utiliser le maté­riau en rampants et de créer des continuités en façade, à la verticale, est particulièrement intéressante. C’est un matériau léger et modulaire, qui permet de réaliser quantité de compositions (dessins, calepinages…). Il y a une vraie richesse d’aspect lorsqu’il est employé en finition d’isolation par l’extérieur, en brise-soleil, comme sur le projet de Patrick Mauger, la réhabilitation et extension de l’université de Pau et Pays de l’Adour.

Plus globalement, qu’avez-vous pensé des projets des lauréats ?

On ne peut pas en placer un devant l’autre. Ce qui est fascinant, c’est la multiplicité d’usages de la tuile dans ces projets architecturaux. Nous avons primé des projets d’une grande variété. Il n’y a pas de figure de style imposée, chacun se sert de la tuile à sa manière.
Ce qui montre qu’elle s’adapte à des configurations très diverses.

Source : Bati-journal propos recueillis par Stéphane Miget

11/04/2018

Tesla commence à déployer des installations de tuiles solaires en Californie

Plusieurs rapports de clients sur Twitter montrent que les installations de Tesla Solar Roof commencent à sortir dans la nature, avec des employés non-Tesla et même des clients hors Tesla qui obtiennent maintenant des toits équipés de Solar Roof Tiles de Tesla.

Les installations sont intéresssantes à voir, car elles montrent que le produit est réel et que Tesla teste ses nouveaux produits en petits volumes avec des clients près de son usine à Fremont, en Californie. De plus,  nous avons notre premier aperçu du processus d'installation et du produit final lui-même.

LEGOs solaires
Tout d'abord, nous pouvons voir à partir d'une photo de l'utilisateur de Twitter @Toblerhaus que les tuiles de couverture elles-mêmes viennent en blocs de quelques tuiles. En efttet cela aide à rationaliser l'installation physique et le câblage tout en réduisant les points de défaillance possibles du point de vue du câblage ou de la fuite de toiture.

La photo ci-dessous montre une photo aérienne d'une installation moyenne de Tesla Solar Roof. Les tuiles solaires sont livrées en blocs de 1 mètre (3 pieds). Sur le toit, le câblage est rentré dans les supports sous les tuiles pour la protection contre l'eau et le soleil.

Twitterer @triduchuynh a édité des photos du démontage initial par l'équipe de toiture avec des photos trois semaines plus tard de l'installation terminée. Il a mentionné que sa maison a été sélectionnée par Tesla en raison de sa proximité de l'usine de Tesla et de sa configuration de toit simple, rendant l'installation moins difficile.

Tout comme avec le lancement du modèle 3, Tesla sélectionne et choisit clairement des configurations plus simples pour les installations antérieures de ses tuiles solaires afin de permettre aux équipes de se mettre au point. Ayant créé un tout nouveau produit qui est un hybride entre la toiture et de l'énergie solaire, il est excitant de voir Tesla livrer l'un de ses nombreux bébés technologiques dans le monde réel pour la première fois. Au delà de cela, c'est fantastique de voir les gens s'enthousiasmer pour l'énergie solaire. Merci pour cela, Tesla.

Construit sur une base solide
Les legos solaires de Tesla s'accompagnent d'une garantie à vie qui garantit leur intégrité physique pour la vie de la maison ou l'infini, selon la première éventualité (à la manière typique de Tesla). À cette fin, les premières installations révèlent la sous-couche que Tesla monte sous les panneaux, ce qui lui donne l'assurance que le toit résistera à des décennies, voire des siècles, d'usure.

Les nouvelles photos d'installation révèlent que les installateurs de Tesla ont posé une fondation de barrière contre l'eau pour empêcher l'eau d'être surmontée d'une nouvelle structure en bois qui retient la barrière d'eau tout en permettant de fixer les blocs de construction. La sous-couche en titane PSU 30 est assortie d'une garantie à vie limitée et, selon le fabricant, fournit une barrière en asphalte caoutchouté robuste contre l'intrusion d'eau.

Livré avec Powerwall
Toutes les installations que nous avons trouvées ont regroupé les tuiles solaires de toit avec le produit de stockage d'énergie résidentiel Powerwall de Tesla, avec une maison comportant 3 des 14 unités massives de kWh. Cela suffit pour que la maison américaine moyenne s'échappe du réseau pendant trois jours et demi sans changer d'habitudes ni même utiliser l'énergie produite par les panneaux solaires.

Un client a également commenté que les installateurs Tesla étaient «géniaux» et que les tuiles solaires étaient disponibles plus rapidement que le modèle 3. Ce n'est pas une surprise étant donné qu'il est beaucoup plus difficile d'installer une usine d'assemblage de batteries entièrement neuve. Chaîne, lignes de fabrication de véhicules, etc. par rapport à l'essai d'un nouveau style de capteur solaire à un petit nombre d'installations (ce qui est arrivé à inclure cette maison). Cela dit, les tuiles solaires de Tesla semblent offrir une valeur significative au client avec seulement une empreinte visuelle minimale. Certains pourraient même dire que les tuiles solaires de toit sont une amélioration esthétique comparée aux produits de toiture traditionnels - je sais que je les aime mieux!

Source Cleantechnica

RETROUVEZ MONIER AU SALON NORDBAT 2018

Retrouvez les équipes Monier lors de l’édition 2018 du salon NORDBAT, du 11 au 13 avril à Lille Grand Palais.

Stand Monier : L64

Télécharger le plan du salon

Informations pratiques :

RDV sur le site internet du salon NORDBAT pour organiser au mieux votre visite

Source Monier

10/04/2018

L’Industrie Magnifique : Wienerberger : « Participer à l'événement, c’est fédérer un projet d’entreprise »

Wienerberger, fabricant autrichien de tuiles et de briques dont le siège France est situé à Achenheim dans le Bas-Rhin, participe à l'opération L'Industrie magnifique, une rencontre entre l'art et l'industrie avec des expositions d'oeuvres dans les rues de Strasbourg. Son oeuvre, dont la réalisation a été à confiée à l'artiste David Hurstel, sera exposée sur les terrasses du Palais Rohan.

L'entreprise Wienerberger a confié la réalisation d'une oeuvre à l'artiste alsacien David Hurstel. Celui-ci est venu présenter son travail aux salariés de l'entreprise. Certains ont collaboré à la réalisation de l'oeuvre produite sur le site de production d'Achenheim.

Aux côtés d'autres industriels alsaciens comme Hager, Croisieurope ou Würth, la filiale française de l'entreprise autrichienne Wienerberger, basée à Achenheim (Bas-Rhin), s'est prêté au jeu de l'événement "L’Industrie magnifique" (LIM), qui associera, en mai, industriels, artistes et collectivités territoriales avec l'exposition d'oeuvres d'art sur les places publiques strasbourgeoises.

Notoriété auprès du grand public
« Notre marché est B to B et l'activité industrielle de notre entreprise n'est pas connue. Participer à L'Industrie magnifique est un souhait de notre direction afin de fédérer un projet d'entreprise, de valoriser l'industrie localement, de faire connaître notre activité et l'implication de nos salariés auprès du grand public, explique-t-on chez le fabricant de tuiles et briques en terre cuite. Ce projet entre certes dans un dispositif de mécénat, mais la motivation n'est pas la rentabilité financière. Wienerberger s'est engagé dans ce projet sur une dimension d'entreprise différente. Nous recherchons davantage une notoriété auprès du grand public et une démarche de valorisation du patrimoine industriel local. Le budget global engagé est de l'ordre de 100 000 euros répartis entre la participation à l'association organisatrice Industrie & Territoires, la rétribution de l'artiste David Hurstel et la communication et l'événementiel que nous organiserons autour de cette œuvre, notamment à destination des collaborateurs. L'œuvre, intitulée Mur-murs, fabriquée sur place sur notre site à partir d'éléments produits par nos usines alsaciennes, est composée de trois cylindres équipés d’une installation sonore représentant nos trois sites de production alsaciens, Achenheim, Bedschdorf et Seltz. L’installation sera exposée sur les terrasses du Palais Rohan. En 2019, le groupe Wienerberger fêtera ses 200 ans. L'œuvre produite sera exposée à Achenheim au siège France, il s'agit également de disposer d'une œuvre qui relaie la notoriété et la visibilité de la marque et de rassembler nos collaborateurs, qui pour certains ont été impliqués dans le processus de création. Leurs témoignages ont été enregistrés pour l’installation sonore, des portraits photos ont également été ajoutés. D’autres encore ont apporté un soutien technique et logistique à l’artiste présent sur le site », explique Gabrielle Roy de Saint Roman, responsable communication chez Wienerberger France.

En 2016, Wienerberger a investi 5 millions d'euros pour la rénovation d'un four sur le site d'Achenheim. Cette année, le groupe s'apprête à investir (montant non communiqué) dans une nouvelle ligne de production innovante sur le site de Bedschdorf. En France, le groupe (CA 2017 : 187 M€) emploie 770 collaborateurs, dont 300 en Alsace sur trois sites.

Source Le Journal des Entreprises par Lucie Dupin, 

TERREAL mécène des 45e Olympiades des Métiers

Les Olympiades des Métiers représentent la plus grande compétition internationale de la jeunesse et de la formation professionnelle. C’est une opportunité pour les jeunes de montrer leur talent et l’excellence de leur savoir-faire. Lors de cette compétition, ils défendent leur métier grâce à une démonstration technique de haut niveau.

Pour la finale régionale en Nouvelle-Aquitaine, qui a eu lieu les 23 et 24 mars derniers, TERREAL a fait don de 3020 briques perforées et 1384 briques pleines pour l’épreuve de maçonnerie. Cette épreuve a été remportée par Tanguy JEDELE qui défendra sa région lors de la finale nationale qui aura lieu à Caen du 28 novembre au 1er décembre prochain. Cette finale réunira 650 jeunes venus des 15 régions de France et d’Outre-Mer. Les candidats qui remporteront cette finale intégreront l’une des deux équipes de France des métiers afin de participer à la compétition internationale WorldSkills Competition Kazan 2019 (Russie) ou à la compétition européenne WorldSkills Graz 2020 (Autriche).

Source Terreal

09/04/2018

Matériaux de construction: Atterrissage graduel dans le bâtiment

Même si le mois de février a été marqué par un léger rebond des permis, la dynamique globale de construction de logements neufs tend à se modérer. En glissement annuel sur les trois derniers mois à fin février, la hausse des mises en chantier ralentit à + 6,3 % contre + 5% pour les autorisations.

Pour autant, en cumul sur douze mois, on comptabilise encore 504 800 permis à fin février 2018 et 427 300 logements commencés, soit des progressions respectives de + 8 % et + 12,5 %.

Cet “essoufflement” des permis constaté ces derniers mois, lié pour partie à une certaine maturation du cycle, relève sans doute aussi d’un environnement institutionnel moins incitatif.
En effet, dans un contexte où les prix immobiliers restent tendus et où les taux d’intérêt, certes à bas niveau, ont cessé de baisser (1,62 % en janvier 2018 selon la Banque de France), le recentrage des mesures de soutien sur des cibles plus restreintes contribue à dégrader la solvabilité des ménages.
L’indicateur de solvabilité calculé par l’Observatoire du Crédit Logement confirme ce diagnostic, baissant de - 2,4 % entre le deuxième semestre 2016 et le deuxième semestre 2017 sur le marché du neuf et le coût moyen relatif d’une acquisition immobilière est à ses niveaux les plus élevés avec près de 5 années de revenus nécessaires pour l’achat d’un logement.

Pour autant, le moral des entrepreneurs du bâtiment reste bien orienté. En mars, après avoir été impacté par les intempéries, le climat conjoncturel s’est de nouveau légèrement amélioré et les professionnels sont plus optimistes pour les prochains mois. Même s’ils sont jugés un peu moins bien garnis, les carnets de commandes demeurent bien au-dessus de leur moyenne de longue période (avec 7,4 mois de travail en stock contre 5,5 mois en moyenne).

Si l’activité semodère un peu dans le logement, il est vrai qu’elle reste vigoureuse du côté du bâtiment non résidentiel dont les permis et les mises en chantier progressent encore respectivement de + 10,7 % et de + 11,6 % en glissement annuel les trois derniers mois à fin février, ce qui alimente les perspectives d'activité des professionnels.

Source:  Lettre de conjoncture UNICEM Mars 2018

CERAMITEC 2018 - hot spot pour l'industrie de la céramique

Le salon CERAMITEC bénéficie d'une excellente popularité parmi les exposants.

Pendant quatre jours, quelque 600 exposants du monde entier présenteront leur gamme complète de produits et services: usines, machines, équipements, procédés et matières premières. Tous les segments seront représentés, allant de la céramique classique à la céramique industrielle en passant par la céramique technique et la métallurgie des poudres. En tant que salon pour les fournisseurs d'équipements, Ceramitec est le point de rencontre des principaux fabricants, utilisateurs et scientifiques. Ici, ils se rencontrent, échangeant des points de vue et des informations. Cela crée des synergies et rend plus largement connues les nouvelles technologies et applications de l'industrie, de la recherche et du développement.

Quatre halls pour la céramique
En 2018, ceramitec aura lieu dans les halls A5, A6, B5 et B6 et pourra être atteint via l'entrée Est.
Les matières premières et les additifs, la poudre, les matériaux de production et les accessoires seront exposés dans le Hall A6.
Le hall A5 accueillera les matériaux réfractaires, les supports de cuisson, les fours et l'équipement pour les fours et la recherche.
Dans le hall B6, les visiteurs trouveront les fabricants d'usines, de machines et d'équipements pour les céramiques blanches et réfractaires, la céramique technique et la métallurgie des poudres,
et enfin, dans le hall B5, les fabricants d'usines, de machines et d'équipements pour la terre cuite.

Plus de 15 000 participants de plus de 90 pays sont attendus à l'événement avec environ 20 000 m² d'exposition répartis sur quatre salles.

La forte proportion de participants étrangers de Ceramitec démontre de manière impressionnante l'importance internationale du salon. En 2015, l'événement comptait plus de 373 exposants internationaux. Plus de 60% des participants venaient de l'étranger.

Programme de conférences de haut niveau
Tout comme les éditions précédentes, ceramitec 2018 sera accompagné d'un programme de conférences de haut niveau. Le forum Ceramitec du Hall A5 constitue la plate-forme de transfert de connaissances et de savoir-faire, de recherche et de développement. La participation aux conférences spécialisées et aux tables rondes est gratuite. Toutes les conférences sont offertes avec une traduction simultanée en allemand et en anglais.

En outre, la réunion annuelle de la Société allemande de céramique (Deutsche Keramische Gesellschaft - DKG) se tiendra parallèlement au salon pour la première fois. Dans les salles de conférence au-dessus des salles d'exposition, des conférences sur des sujets tels que la céramique dans la technologie de l'énergie ou l'industrie 4.0 sont prévues. Grâce au programme de conférences DKG, il sera possible d'établir un pont entre l'industrie et la science, également pour le bénéfice des visiteurs.

Source Ziegelindustrie International

08/04/2018

ECTS crée un nouveau groupe hors terre cuite

Miquel Moix, président de l'ECTS

À partir de cette année, l'ECTS étendra ses activités et élargira le nombre de membres du groupe de travail pour y inclure des entreprises de l'industrie de la céramique hors terre cuite.

"Notre objectif est de nous rendre plus forts et plus visibles dans l'industrie européenne des machines céramiques", explique le président du groupe Miquel Moix, directeur des ventes chez Beralmar Tecnologic SA "Comme nos 24 membres ECTS proviennent principalement du secteur des équipements pour l'industrie de la terre cuite, étendre nos activités aux entreprises de l'industrie des machines pour la céramique blanche et de la céramique technique. »Elles formeront un nouveau groupe au sein de l'ECTS. Le coup d'envoi aura lieu le 9 avril 2018 à Munich. Des entreprises non membres qualifiées dans l'industrie des machines céramiques seront invitées à la réunion. "Mais bien sûr, tout le monde qui est intéressé et sera à ceramitec est invité à y assister", dit Moix.

Le salon ECTS / VDMA situé à côté du forum ceramitec dans le hall A5 servira de point de rencontre et d'information pour la communauté ECTS.

Bonne conjoncture prévue pour 2018
Dans une étude récemment réalisée au sein du groupe, la plupart des entreprises ont déclaré que 2018 allait être une bonne année puisque la production était déjà complète jusqu'à la mi-2018. Un gros point d'interrogation est attendu pour 2019 car aucun projet d'usine ou de nouvelles lignes ne sont à l'horizon jusqu'à présent. Les activités sont actuellement principalement orientées vers les pièces de rechange et les services aux usines plus anciennes. De nouvelles usines sont nécessaires en 2019. Les membres de l'ECTS considèrent l'Amérique latine comme un marché potentiel. Après avoir organisé avec succès des symposiums au Pérou et en Colombie l'année dernière, l'ECTS organisera un symposium au Mexique à l'automne 2018, juste avant le forum américain Clemson Brick.

Source Ziegelindustrie International

Matériaux de construction : l’activité du BPE chute de 5,5% en février

Le grand froid et la neige ont fortement perturbé l’activité des producteurs de matériaux de construction représentés par l’Unicem. Selon les premières estimations, les livraisons de BPE (Béton Prêt à l’Emploi) du mois de février ont reculé de 5,5% par rapport au mois de janvier.

« Un début d’année très perturbé ». Une succession d’épisodes climatiques difficiles – inondations, crues, neige, verglas – ont fortement affecté le trafic routier mais aussi les chantiers du BTP et, par voie de conséquence, le marché des matériaux, révèle l’Unicem (Union Nationale des Industries de Carrières et de Matériaux de Construction) dans sa dernière note conjoncturelle.

En février, les livraisons de BPE (Béton Prêt à l’Emploi) ont chuté de 5,5% par rapport au mois de janvier. Un recul encore plus marqué lorsque l’on compare la même période un an auparavant (-15%). Sur les trois derniers mois (décembre-janvier-février), l’activité régresse de 3,8% au regard du trimestre précédent.

Les intempéries du mois dernier ont toutefois moins touché les industriels des granulats : l’activité a progressé de 6,5% par rapport au mois de janvier mais elle affiche un repli de 6% en comparaison du mois de février 2017. Sur les trois derniers mois, les livraisons ont chuté de 3,1%. Avec de début d’année « très chahuté », l’analyse économique de l’Unicem reste prudente. « L’impact final des intempéries sur les volumes annuels étant difficile à estimer, il apparaît prématuré, à ce stade, de revoir nos prévisions ». Pour 2018, l’organisation professionnelle table sur un fléchissement de la croissance du BPE (+ 4% contre + 6,7% en 2017) et une accélération dans les granulats (+3,5% contre 2,3% en 2017).

Source LE MONITEUR.FR

Val-d’Oise et Grand Paris : une histoire qui dure

Les briqueteries de Domont (vers 1900), Sarcelles, Saint-Brice, Montmorency ou Belloy-en-France ont permis de fournir des briques nécessaires à la construction des immeubles parisiens. Un exemple des liens entre le Val-d’Oise et Paris. Collection particulière/ARPE-CDVO

Les archives départementales accueillent jusqu’au 16 mai une exposition sur l’histoire partagée du Val-d’Oise et du Grand Paris.
Qu’ils soient positifs ou conflictuels, le Val-d’Oise et la capitale ont tissé des liens depuis des siècles. Une histoire commune résumée par une exposition intitulée « Le Val-d’Oise et le Grand Paris, une histoire partagée », et présentée aux archives départementales jusqu’au 16 mai.

Montée par l’Atelier de restitution du patrimoine et de l’ethnologie (ARPE) du conseil départemental, celle-ci revient sur les relations entre le département et la capitale. « L’objectif est de démontrer que les relations entre Paris et la grande couronne existent depuis très longtemps, souffle Béatrice Cabedoce, chargée d’études à l’ARPE. Chacun est dépendant de l’autre. »

Le train a permis aux Parisiens de venir en villégiature dans l’actuel département. Faisant naître des idées comme la station d’été du Val-d’Oise, construite à Parmain entre 1931 et 1936 et composée de pavillons anglo-normands organisés autour d’un hôtel-restaurant. Un projet ici vanté dans une carte publicitaire de 1930. Il s’agit vraisemblablement de la première utilisation du terme Val-d’Oise./Collection ARPE-CDVO
Photographies, cartes postales, documents et témoignages permettent de définir la place historique du Val-d’Oise (et avant lui de la seine et Oise) dans le Grand Paris. Une notion qui n’est pas nouvelle, puisque la commission d’extension de la capitale utilise le terme dès 1913.

De grands projets vite oubliés
L’exposition revient notamment sur le rôle de la grande couronne pour nourrir le « ventre de Paris », fournir de l’artisanat ou des matières premières pour les constructions, mais également recueillir les usines et les eaux usées, acheminer des marchandises, accueillir des parisiens pour se soigner ou profiter du grand air. Sans oublier les constructions destinées à lutter contre la crise du logement de la capitale et de sa petite couronne.

A noter, également, des pastilles sur « le grand paris des utopies », qui reviennent sur de grands projets oubliés comme un canal « Paris port de mer » reliant la capitale à la manche, un cimetière pour les parisiens de 500 ha à Méry-sur-Oise, ou encore l’aérotrain reliant Cergy à La Défense.

Jusqu’au 16 mai, aux archives départementales, 3, avenue de la Palette, Pontoise. Renseignements au 01.34.25.38.00. Gratuit.

Source Le Parisien

07/04/2018

Une tuile ! et même plusieurs pour la Fondation « Poteries de Bonfol »

« Parle-moi de toits » revient sur l’histoire mouvementée de la tuile

La tuile a aussi une histoire et la Fondation « Poterie de Bonfol » vous la révèle. Le musée inaugure sa nouvelle exposition temporaire dimanche intitulée « Parle-moi de toits ». A travers différentes thématiques, le visiteur pourra découvrir l’histoire de la tuile, sa fabrication, l’implantation des tuileries en Ajoie ou encore quelques spécimens qui date de la période romaine jusqu’au début de 20e siècle.

L’exposition se base sur les travaux de recherche de Ursule Babey, archéologue et membre de la Fondation. La dernière tuilera ajoulote a fermé ses portes à Bonfol en 1919 à la suite d’un incendie. Auparavant cet artisanat était très répandu à travers la région, puisqu’une douzaine de tuileries étaient répertoriées au milieu du 19e siècle.

Pourtant l’utilisation de la tuile a donné du fil à retordre aux autorités. Trop lourde et trop coûteuse, la population préférait les toits en bardeau, jusqu’au jour où d’importants incendies ont frappé plusieurs villages. De nombreuses maisons de Chevenez ont par exemple été détruites par les flammes en 1764. Le Prince Évêque ont alors imposé la tuile pour reconstruire les bâtiments. Une tuilerie sera d’ailleurs implantée dans le village.

Une borne pour en savoir encore plus

En parallèle, les visiteurs pourront découvrir la nouvelle borne informatique installée à l’extérieur du musée par l’association de promotion du village, Escale Bonfol. Cet écran tactile retrace l’histoire de la poterie dans la commune. /ncp

Source RFJ

06/04/2018

Cauchy-à-la-Tour: vers une extension de la carrière?

L’entreprise qui gère la carrière voudrait renouveler l’autorisation de l’exploitation de la carrière d’argile, une enquête publique est en cours

La carrière se trouve en bord de la chaussée Brunehaut.

Cauchy-à-la-Tour Une enquête publique est en cours sur la commune de Cauchy-à-la-Tour pour mesurer l’impact environnemental du renouvellement d’exploitation d’une carrière d’argile par la société Wienerberger.

Le dernier jour de consultation de l’enquête publique se déroulera vendredi 6 avril de 14h à 17h en mairie de Cauchy-à-la-Tour.

Source L'Avenir de L'Artois

La stratégie nationale de mobilisation de la biomasse entre en vigueur

Améliorer la mobilisation de la biomasse. Tel est l'objectif de la stratégie nationale qui est entrée en vigueur le 17 mars. Elle révèle la nécessité de mobiliser de nouvelles ressources pour satisfaire la trajectoire haute de la PPE.

"Préciser les objectifs nationaux de mobilisation de biomasse, au plan qualitatif comme quantitatif". Tel est l'objectif principal de la stratégie nationale de mobilisation de la biomasse (SNMB) publiée ce vendredi 16 mars par arrêté interministériel.

Prévue par la loi de transition énergétique de 2015 et précisée par le décret du 19 août 2016, cette stratégie vise à satisfaire l'approvisionnement des filières de production d'énergie à partir de biomasse et les filières chimie et matériaux (construction bois, chimie verte, fibres et dérivés). Pour cela, elle doit prévenir et, le cas échéant, gérer les conflits d'usage entre utilisateurs concurrents. La stratégie a également pour ambition de prévenir les impacts potentiellement négatifs de cette mobilisation en termes économique, social mais aussi environnemental.

Pas de portée juridique particulière

"C'est une stratégie de mobilisation de la biomasse et donc centrée sur l'amont", précise le document. Ce qui signifie que la valorisation de la biomasse n'est pas traitée en tant que telle. "La stratégie - ni la réglementation d'ailleurs - ne prescrit pas qu'il faut utiliser telle ressource pour tel usage au sens concret et immédiat", ajoutent ses auteurs. La SNMB n'est d'ailleurs pas prescriptive et n'a donc pas de portée juridique particulière, rappelle son préambule.

Pour être efficace sur son objectif de mobilisation, la stratégie doit permettre de surmonter les rigidités de l'offre de biomasse "en bonne synergie aves les politiques déjà en place dans les domaines de la forêt, de l'agriculture, des déchets". Comme le soulignait l'Autorité environnementale, qui a rendu un avis sur le projet en mars 2017, la SNMB prend place dans "un ensemble complexe constitué d'une quinzaine de documents et d'orientations stratégiques". Parmi ceux-ci, figurent en premier lieu la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), mais aussi la stratégie nationale bas carbone (SNBC), le programme national de la forêt et du bois (PNFB) ou encore le plan national de prévention et de gestion des déchets. Pour la ressource forestière par exemple, la stratégie reprend l'objectif du PNFB de mobilisation de 12 millions de mètres cubes supplémentaires en dix ans.

Mais, la production de biomasse étant en premier lieu l'affaire des territoires dont est issue cette biomasse, les plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) sont censés intégrer des projets concrets, indique le document. Les schémas régionaux biomasse (SRB), que les régions auraient dû élaborer avant le 18 février 2017, doivent aussi prendre en compte la stratégie nationale. Exercice difficile puisque celle-ci paraît plus d'un an après cette échéance. Dans le sens inverse, les objectifs quantitatifs de mobilisation définis en régions doivent permettre d'affiner les objectifs nationaux lors des révisions ultérieures de la SNMB. Une révision qui doit intervenir un an au plus tard après celle de la PPE, précise le décret. Cette dernière devant aboutir avant le 1er janvier 2019, la révision de la SNMB devra intervenir dans moins de deux ans.

La trajectoire basse de la PPE globalement satisfaite par l'offre domestique

La SNMB fixe des objectifs de mobilisation de la biomasse en métropole et en Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte). Les objectifs nationaux et de chaque région métropolitaine, déclinés par filière, sont détaillés dans son annexe 10. Les chapitres opérationnels de la stratégie se concentrent sur certaines ressources prioritaires : biomasse forestière, biomasse agricole (résidus de culture, Cive, cultures pérennes), effluents d'élevage, déchets (y compris déchets verts et ligneux urbains, biodéchets, déchets de produits du bois, boues d'épuration). Cette première version de la SNMB a en revanche laissé de côté les productions agricoles de type alimentaire, utilisés pour les biocarburants conventionnels ou pour la méthanisation, ainsi que les combustibles solides de récupération (CSR).

D'après la confrontation offre-demande portant sur la métropole, l'"offre domestique peut globalement satisfaire la trajectoire basse de la PPE à l'horizon 2023, au travers d'une mobilisation dynamique de la biomasse existante", relève le document stratégique.

En revanche, satisfaire la trajectoire haute nécessiterait de produire et mobiliser de nouvelles ressources (Cive, cultures énergétiques pérennes...), de lever les freins à la mobilisation des ressources existantes (gestion sylvicole durable des propriétaires forestiers, redressement de la mise en marché de bois d'oeuvre, développement de l'économie des matériaux bio-sourcés, accroissement de la surface en haies, atteinte des objectifs de collecte de déchets) ou de faire appel aux importations. Cette dernière option est toutefois rejetée, tout du moins de manière structurelle. "Contenir les importations nettes, à moyen et long terme, permettra de maximiser les bénéfices macro-économiques de la bio-économie", justifie le document.

A long terme, le besoin de rechercher et de de développer de nouvelles ressources est manifeste, souligne la stratégie, qui propose plusieurs pistes : conforter la valorisation matériau des feuillus, valoriser des opportunités de production de biomasse sur des espaces délaissés par l'agriculture, développer de nouvelles ressources comme les algues, ou encore massifier l'économie circulaire.

Source Actu Environnement