Même si le mois de février a été marqué par un léger rebond des permis, la dynamique globale de construction de logements neufs tend à se modérer. En glissement annuel sur les trois derniers mois à fin février, la hausse des mises en chantier ralentit à + 6,3 % contre + 5% pour les autorisations.
Pour autant, en cumul sur douze mois, on comptabilise encore 504 800 permis à fin février 2018 et 427 300 logements commencés, soit des progressions respectives de + 8 % et + 12,5 %.
Cet “essoufflement” des permis constaté ces derniers mois, lié pour partie à une certaine maturation du cycle, relève sans doute aussi d’un environnement institutionnel moins incitatif.
En effet, dans un contexte où les prix immobiliers restent tendus et où les taux d’intérêt, certes à bas niveau, ont cessé de baisser (1,62 % en janvier 2018 selon la Banque de France), le recentrage des mesures de soutien sur des cibles plus restreintes contribue à dégrader la solvabilité des ménages.
L’indicateur de solvabilité calculé par l’Observatoire du Crédit Logement confirme ce diagnostic, baissant de - 2,4 % entre le deuxième semestre 2016 et le deuxième semestre 2017 sur le marché du neuf et le coût moyen relatif d’une acquisition immobilière est à ses niveaux les plus élevés avec près de 5 années de revenus nécessaires pour l’achat d’un logement.
Pour autant, le moral des entrepreneurs du bâtiment reste bien orienté. En mars, après avoir été impacté par les intempéries, le climat conjoncturel s’est de nouveau légèrement amélioré et les professionnels sont plus optimistes pour les prochains mois. Même s’ils sont jugés un peu moins bien garnis, les carnets de commandes demeurent bien au-dessus de leur moyenne de longue période (avec 7,4 mois de travail en stock contre 5,5 mois en moyenne).
Si l’activité semodère un peu dans le logement, il est vrai qu’elle reste vigoureuse du côté du bâtiment non résidentiel dont les permis et les mises en chantier progressent encore respectivement de + 10,7 % et de + 11,6 % en glissement annuel les trois derniers mois à fin février, ce qui alimente les perspectives d'activité des professionnels.
Source: Lettre de conjoncture UNICEM Mars 2018
Pour autant, en cumul sur douze mois, on comptabilise encore 504 800 permis à fin février 2018 et 427 300 logements commencés, soit des progressions respectives de + 8 % et + 12,5 %.
Cet “essoufflement” des permis constaté ces derniers mois, lié pour partie à une certaine maturation du cycle, relève sans doute aussi d’un environnement institutionnel moins incitatif.
En effet, dans un contexte où les prix immobiliers restent tendus et où les taux d’intérêt, certes à bas niveau, ont cessé de baisser (1,62 % en janvier 2018 selon la Banque de France), le recentrage des mesures de soutien sur des cibles plus restreintes contribue à dégrader la solvabilité des ménages.
L’indicateur de solvabilité calculé par l’Observatoire du Crédit Logement confirme ce diagnostic, baissant de - 2,4 % entre le deuxième semestre 2016 et le deuxième semestre 2017 sur le marché du neuf et le coût moyen relatif d’une acquisition immobilière est à ses niveaux les plus élevés avec près de 5 années de revenus nécessaires pour l’achat d’un logement.
Pour autant, le moral des entrepreneurs du bâtiment reste bien orienté. En mars, après avoir été impacté par les intempéries, le climat conjoncturel s’est de nouveau légèrement amélioré et les professionnels sont plus optimistes pour les prochains mois. Même s’ils sont jugés un peu moins bien garnis, les carnets de commandes demeurent bien au-dessus de leur moyenne de longue période (avec 7,4 mois de travail en stock contre 5,5 mois en moyenne).
Si l’activité semodère un peu dans le logement, il est vrai qu’elle reste vigoureuse du côté du bâtiment non résidentiel dont les permis et les mises en chantier progressent encore respectivement de + 10,7 % et de + 11,6 % en glissement annuel les trois derniers mois à fin février, ce qui alimente les perspectives d'activité des professionnels.
Source: Lettre de conjoncture UNICEM Mars 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire