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26/11/2024

Dans le Morbihan, Construction Dorso bâtit des maisons responsables grâce à la brique en terre cuite

Spécialiste de la construction, de l’extension et de la rénovation de maisons dans le Morbihan, Construction Dorso utilise, depuis plusieurs années déjà, un matériau biosourcé pour ses chantiers : la brique en terre cuite bio’bric.

Engagé dans une démarche de construction durable et responsable, Construction Dorso construit des maisons en brique en terre cuite, un matériau respectueux de l’environnement et composé d’argile 100 % française, une matière première géosourcée et renouvelable. Pour obtenir ce matériau de construction responsable, Construction Dorso s’approvisionne auprès de Bouyer Leroux, fabricant de briques en terre cuite, qui extrait les sédiments argileux dans un rayon d’environ 5 km autour de ses 7 sites de production en France, afin de limiter les émissions de CO2 liées au transport. L'utilisation massive d’énergie décarbonée pendant la production de la brique permet aujourd'hui de réduire les émissions de CO2 de 45 %, et jusqu’à 90 % à l’horizon 2027.

Une fois cuite, l’argile confère à la brique bio’bric des propriétés naturellement isolantes (en moyenne quatre fois plus isolante qu’une maçonnerie traditionnelle) qui améliorent le confort thermique de l’habitation. Les fortes inertie et performances des solutions mur bio’bric permettent de réduire considérablement les besoins en chauffage et en climatisation. La bio’bric est ensuite appliquée par les maçons salariés de Construction Dorso pour l’enveloppe de la maison, participant ainsi à la construction d’un habitat sain, durable et économe en énergie dans le Morbihan. Les responsables de projet Construction Dorso sont disponibles sur rendez-vous pour échanger avec les particuliers sur leur projet, présenter leur solution et offrir un aperçu des chantiers en cours.

Source Ouest France par Additi Medi

25/11/2024

« 101 mots des tuiles et briques à l’usage de tous »: livre co-produit par les adhérents de la FFTB et le CTMNC

"Les 101 mots des tuiles et briques à l'usage de tous" est un livre co-produit par les adhérents de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques et par le CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction dans la collection éditée par BOOKSTORMING - ARCHISTORM ; il est disponible dans toutes les bonnes librairies (et sur les plate-forme de vente en ligne) !

Réuni-es pour le plaisir d'être ensemble et de partager, une soirée chaleureuse et conviviale pour les passionné-es de tuiles et briques qui se sont retrouvé-es au "55" l'espace dédicace de la Librairie Eyrolles / Eyrolles.com jeudi 7 novembre à Paris.

Des mots pour construire, des mots qui font rêver, des mots pour rire, des jeux de mots, des mots qui rapprochent, des mots d'esprit, des mots aimables, des mots qui fusent, des mots qui rassurent, des mots qui racontent, des mots pour transmettre, aucun mot vain et pas un mot de trop ! ce jeudi soir et comme pour ce livre ... merci est un joli mot !

Frédéric DIDIER, Président de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques, a chaleureusement remercié les contributeurs et accueilli les invités au nom de toute la profession. « Ce livre est le reflet de 101 personnalités qui nous invitent à découvrir leur mot, leur évocation et souvent leur émotion ; elles mettent en lumière la richesse de notre matière qu’elle soit crue ou cuite, brute ou transformée. Il illustre la diversité des produits et des ouvrages auxquels notre matériau donne vie ; il écrit notre histoire et dessine notre avenir sous le double signe de la passion et de la transmission ».

Un beau cadeau à l’approche des fêtes de fin d’année... ! 

Source LinkedIn


24/11/2024

Budget de l'Ademe réduit : un coup de massue pour la transition énergétique

Alors que le ministère de la Transition écologique prévoit une réduction de 300 millions d'euros pour le fonds chaleur en 2024, les acteurs du secteur alertent sur l'impact de cette décision sur des centaines de projets énergétiques.

Le ministère de la Transition écologique a annoncé une réduction de 35 % du budget d’intervention de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe), passant ainsi de 1,37 milliard à 900 millions d’euros.

Cette décision se traduira mécaniquement par une baisse du fonds chaleur, qui soutient la production renouvelable de chaleur, d’environ 300 millions d’euros. 

Une série de coupes budgétaires

La ministre Agnès Pannier-Runacher a confirmé que le fonds chaleur, déjà doté de 820 millions d’euros pour 2024 sera réduit, un fait qu’elle a qualifié de « retours sur des trajectoires antérieures ».

Lors d’une conférence de presse, elle a précisé que cette mesure fait partie d’une série de coupes budgétaires touchant divers domaines de la transition écologique. 

Malgré cette réduction, le ministère reste attaché au fonds chaleur, le considérant comme un dispositif efficace en termes de coût par tonne de CO2 abattue. Le fonds continuera ainsi de soutenir la production de chaleur renouvelable et de récupération dans les territoires, se concentrant sur les projets les plus efficients, notamment dans le secteur de l’habitat collectif, du tertiaire et de l’industrie.

Cependant, la réduction du budget a soulevé quelques préoccupations concernant la viabilité des projets de chaleur d’origine renouvelable. Les acteurs du secteur ont exprimé leur crainte, indiquant qu’environ 500 millions d’euros manquaient déjà en 2024 pour la réalisation de projets.

Pascal Guillaume, président de la Fédération professionnelle des entreprises de services pour l’énergie et l’environnement (Fedene), a averti que « si cette dynamique de financement était brisée, des centaines de projets portés par des maires et des industriels ne verraient pas le jour ».

De plus, pour 2025, l’Ademe a identifié un milliard d’euros nécessaire pour de nouveaux projets. Un montant qui pourrait ne pas etre atteint dans le cadre de ce budget raboté.

Source Batiweb par Marie Gérald (Avec AFP)

23/11/2024

Saint-Jean-Pla-de-Corts : la briqueterie fascine toujours autant

Devant le four, le public écoute attentivement les explications de Franck Denaclarra.

Julie Schlumberger, médiatrice du patrimoine et guide conférencière du Pays d’art et d’histoire transfrontalier, Les vallées catalanes, accompagnait un groupe de 34 visiteurs dans la découverte de la briqueterie Sainte-Marcelle. 

Prévue la semaine précédente, mais déplacée à ce jour, car la briqueterie était alors en pleine cuisson de ses produits, la visite était déjà complète. C’est que cette institution dont le savoir-faire existe depuis le XVIIIe siècle et a été reconnu en 2018 dans l’inventaire national du Patrimoine culturel immatériel, est la dernière entreprise du département à produire des cayroux, cette brique spécifique de terre cuite non vernissée typique de la région. 

Et puis les explications du gérant Franck Denaclara sur les différentes opérations de la fabrication sont aussi fascinantes que les étapes du parcours dans les 3 000 m² du bâtiment. Telle est la recette de ce succès.

Source L'Indépendant

22/11/2024

La production de matériaux de construction continue de baisser au deuxième trimestre 2024

D'un mois à l'autre, l'index Matériaux a augmenté de +1 % en juin, puis de +2,3 % en juillet, atteignant 84,1 (base 100 en 2021). 

Depuis le début de l'année, l'indicateur enregistre un recul de -9,4 % sur un an, confirmant ainsi une modération dans le rythme de baisse (-11 % au premier trimestre). 

Les tuiles et briques, le ciment, le béton prêt à l’emploi (BPE) et les produits en béton demeurent les matériaux les plus touchés.

Source Le moniteur

21/11/2024

Allemagne: la briqueterie Schmid à Bönnigheim arrête définitivement sa production

La briqueterie Schmid après 400 années d'existence appartenait jusqu'à récemment à Hörl et Hartmann

Les sociétés Hörl et Hartmann Ziegelwerke de Dachau mettent fin à leur production à Bönnigheim après quatre siècles. La crise de la construction, qui dure depuis 2023, a un impact sur le site.

Il y a trois ans, Hörl et Hartmann Ziegelwerke, basés à Dachau, ont repris la briqueterie Schmid à Bönnigheim. Comme l'a confirmé vendredi l'associé directeur Matthias Hörl au BZ, la production sera arrêtée. Les huit employés ont reçu leur préavis de licenciement le 30 novembre, mais sont déjà libérés. «Nous étions déterminés à continuer d'exploiter le site de Bönnigheim en 2021», a déclaré Hörl, et ils ont investi environ un million d'euros dans la briqueterie. En raison de l'effondrement du secteur de la construction depuis 2023, les ventes ont diminué de moitié, ce qui a désormais un impact considérable sur le plus petit site de Bönnigheim.

Il y a trois ans, le plus grand fabricant familial de briques d'Allemagne a élargi sa surface de vente dans le Bade-Wurtemberg et dans la région métropolitaine de Stuttgart avec le rachat. Aux sites de Dachau, Gersthofen, Klosterbeuren, Deisendorf et Hainburg ont été ajoutées les briqueteries de Bönnigheim. «La briqueterie nous convient parfaitement», a déclaré Michael Hörl, associé-gérant, en 2021. Ils ont une philosophie de produit similaire, ont des marques fortes et sont bien positionnés au niveau régional. Selon son évaluation de l'époque, la reprise ouvrait un énorme potentiel d'avenir.

Chômage partiel sur tous les sites

Le secteur de la construction est en déclin depuis l'année dernière, ce qui a eu un impact considérable sur les ventes du fabricant de briques Hörl et Hartmann, dont le siège est à Dachau. « Nous avons dû réduire la capacité de nos six sites de 50 pour cent », explique Hörl. En 2023, la production à Bönnigheim n'a duré que peu de temps, et cette année elle n'a duré que deux mois. Selon Hörl, cela a entraîné une perte à sept chiffres en 2023 et une perte d’environ un million cette année. «Comme les perspectives dans le secteur de la construction ne s'améliorent pas, nous avons décidé de ne pas rallumer le four en 2025», déclare le directeur général.

Les huit collaborateurs de Bönnigheim se sont vu proposer comme alternative un emploi à Gersthofen, « le seul endroit de l'entreprise où nous pouvons proposer du travail », explique Hörl. Il était conscient que c'était encore loin et c'est pourquoi les employés se sont vu proposer une indemnité de départ, « pour que ce soit socialement acceptable ». Hörl : « Je pense que les employés ont suffisamment de marge de manœuvre pour chercher un autre emploi. »

L'aire de stockage de la briqueterie de Bönnigheim est actuellement pleine. Les ventes continueront à fonctionner à partir de là dans les deux prochaines années. «Nous sommes en discussions avec le maire Dautel concernant une utilisation à long terme afin de développer des concepts», explique le directeur général.

Source Bietigheimer Zeitung par Jürgen Kunz



20/11/2024

Wienerberger AG annonce ses résultats pour le troisième trimestre et les neuf mois se terminant le 30 septembre 2024

Wienerberger AG a publié ses résultats pour le troisième trimestre et les neuf mois se terminant le 30 septembre 2024. Pour le troisième trimestre, la société a déclaré un chiffre d'affaires de 1 178,5 millions d'euros, contre 1 083,28 millions d'euros l'année précédente. Le bénéfice net s'est élevé à 47,32 millions d'euros, contre 89,38 millions d'euros l'année précédente. Le résultat de base par action des activités poursuivies est de 0,43 euro, contre 0,85 euro l'année précédente.

Pour les neuf mois, le chiffre d'affaires s'est élevé à 3 391,75 millions d'euros, contre 3 285,79 millions d'euros l'année précédente. Le résultat net s'élève à 46,08 millions d'euros contre 312,53 millions d'euros l'année précédente. Le résultat de base par action des activités poursuivies est de 0,42 euro, contre 2,96 euros l'année précédente.

Source ZoneBourse

19/11/2024

A Bordeaux, la mairie annexe de Caudéran concilie préservation du patrimoine et énergies renouvelables grâce aux ARDOISES SOLAIRES MAX d’EDILIANS

Pour réussir la transition énergétique et répondre à l’urgence climatique, développer les énergies renouvelables, parmi lesquelles le solaire, est l’une des priorités. Avec 2.100 heures d’ensoleillement par an, la Ville de Bordeaux l’a bien compris et donne l’exemple, avec pour objectif d’installer 60.000 m2 de panneaux photovoltaïques sur les sites municipaux d’ici 2026. Cette ambition, portée par le maire écologiste Pierre Hurmic, vise à atteindre 41% d’autonomie énergétique d’ici 2026. Parmi les derniers bâtiments équipés, la mairie du quartier de Caudéran dont la réfection totale de la toiture en ardoise a permis la mise en œuvre d’ARDOISES SOLAIRES MAX d'EDILIANS.

Ancienne banlieue résidentielle de Bordeaux, Caudéran se situe à l’ouest de la commune, côté extra-muros des boulevards. Rattachée à la capitale girondine en 1965, elle constitue le plus vaste et peuplé des quartiers bordelais avec une identité architecturale très marquée.

Emblématique du centre bourg depuis le XIXème Siècle, la bâtisse de la mairie du quartier de Caudéran subissait régulièrement des infiltrations d’eau importantes détériorant ainsi les plafonds des locaux et les archives stockées dans les combles. Face à l’urgence, Bordeaux Métropole réalise alors un diagnostic complet de la toiture pour vérifier si tout ou partie de la couverture doit être rénovée. Le constat est sans appel, l’intégralité du toit est concernée y compris zingueries et noues.

La Ville de Bordeaux étant déjà très engagée dans le développement de l’énergie solaire sur son territoire, le service Maîtrise d’Ouvrage de Bordeaux Métropole décide de procéder, en parallèle, à une étude de faisabilité pour profiter de la réfection complète afin d’installer des panneaux photovoltaïques. Une vérification d’autant plus nécessaire que la mairie de Caudéran est située à proximité de l’église paroissiale de Saint-Amand, monument historique. Une fois cette option validée, il ne restait plus qu’à trouver le produit qui s’adapterait et s’intégrerait parfaitement à l’ensemble en ardoise.

Recommandée par EDILIANS, l’entreprise de charpente couverture médocaine SECB est retenue pour ce projet grâce à son savoir-faire reconnu dans la rénovation du patrimoine ancien et d’ouvrage d’art. Prescripteur fidèle des solutions solaires en intégration d’EDILIANS dont elle maîtrise parfaitement la mise en œuvre, celle-ci a proposé les ARDOISES SOLAIRES MAX qui répondaient en tous points au cahier des charges.

Ce sont ainsi 332 ARDOISES SOLAIRES MAX qui ont été installées sur plus de 70% de la toiture, d’une surface de 637 m2, sur 7 pans bénéficiant de la meilleure orientation. D’une puissance unitaire de 75Wc, soit une puissance totale de 24.900 Wc, cela permet à l’édifice de couvrir ses besoins en électricité avant de progressivement l
a partager avec l’école attenante, en autoconsommation collective.

La pose ainsi que le traitement des ornements de façade et de l’ensemble de la zinguerie ont été réalisés sur place, par SECB, en site occupé. Même si l’entreprise intégrait pour la première fois des ARDOISES SOLAIRES MAX sur de l’ardoise « cela a été assez simple pour les Compagnons, d’autant qu’ils avaient suivi, au préalable, la formation d’EDILIANS » explique Emmanuel Keller, PDG de SECB qui a également bénéficié du support et de l’appui technique d’EDILIANS tout au long du projet. Et d’ajouter « Ce mariage d’une innovation du XXIème Siècle avec la tradition du XIXème sur une toiture en ardoise est plutôt réussi ».

Un résultat satisfaisant confirmé par Anne- Marie Pimpin, Responsable du Service Maîtrise d’Ouvrage de la direction de l’immobilier de Bordeaux Métropole : « Au niveau de la planéité et du recouvrement dans la continuité des ardoises, c’est une très belle intégration, très esthétique ».

Nul doute que cette nouvelle référence, livrée en mai 2024, devrait interpeller les nombreux acteurs territoriaux qui se rendront sur le Salon des Maires et des Collectivités Locales du 19 au 21 Novembre à Paris Porte de Versailles. EDILIANS y présentera sur son stand (Hall 4 – Stand C87) ses solutions performantes et esthétiques nées des synergies entre la tuile terre cuite et tous les composants de la toiture (solaire, isolation, ventilation, étanchéité...).

L’occasion également pour l’acteur de la rénovation énergétique globale d’animer une conférence ayant pour thème « Rénovation énergétique des toitures et solaire photovoltaïque : un collectif lumineux » le 19 novembre à 12h30 (Pavillon 3 – Atmosphère Aménagement / Rénovation & Habitat).

Source André Sudrie

18/11/2024

Nouvelle Aquitaine: Face à l’urgence climatique, une région se réinvente.

Le documentaire Néo Terra invite chaque spectateur à réfléchir et à agir face aux défis écologiques, sociaux et économiques d’aujourd’hui, en s’inspirant de solutions concrètes et reproductibles, portées par des acteurs de terrain. 

D’un maraîcher bio aux alentours de Limoges au producteur de chanvre en économie circulaire en Pays Mellois, des zones humides du plateau de Millevaches jusqu’à la technique innovante du biomimétisme pour dépolluer dans le Pays basque, des éoliennes écocitoyennes du Marais Poitevin aux économies d’énergie d’une tuilerie en Charente… Chaque étape est une plongée au cœur de solutions locales et collectives pour préserver les ressources naturelles de la Nouvelle-Aquitaine.

Un film pensé comme un appel à l’action collective, un pas de plus vers une société plus résiliente, sur le territoire de l’une des régions les plus dynamiques de France en matière de transition écologique.

Source Néoterra

17/11/2024

Grille des salaires des OETAM de l’industrie des tuiles et briques en 2024

En application de l’avenant n° 18 du 26 juin 2024 (en attente de publication au Journal officiel), ci-dessous la nouvelle grille des salaires (REMAG) des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM) et de la prime d’ancienneté au 1ᵉʳ janvier 2024 de la convention collective nationale de l’industrie des tuiles et briques du 17 février 1982 (IDCC 1170 – Brochure JO N° 3086).

Il a été décidé une augmentation de 2,5% sur l’ensemble de la grille des salaires au 1ᵉʳ janvier 2024.

Nous vous rappelons que les salaires 2024 doivent obligatoirement être supérieurs aux dernières valeurs du SMIC (novembre 2024) et aux rémunérations minimums conventionnelles.

La grille conventionnelle des salaires 2024 permet de répondre aux questions suivantes :

  • Combien gagne un ouvrier ou un agent de maîtrise ?
  • Quelle est l’échelle des salaires de l’industrie des tuiles et briques en 2024 ?
  • Combien peut gagner un employé selon sa formation et son expérience ?
  • Quel est le salaire moyen dans l’industrie des tuiles et briques ?

Il s’agit des minimums garantis de salaire brut pour une durée du travail de 35 heures (en euros) ou 151,57 heures par mois en fonction de votre niveau et de votre groupe.

Rémunérations minimales des OETAM de l'industrie des tuiles et briques en 2024

Salaires 2024 des OETAM de l’industrie des tuiles et briques

Pour les connaitre, référez-vous à votre bulletin de paye ou à votre contrat de travail, ces informations doivent en principe y être indiquées. A défaut, contactez le service des ressources humaines ou de la paye de votre entreprise ; ils sont à même de vous renseigner.

Barème et salaire minimum des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM) de l’industrie des tuiles et briques en 2024



Prime d’ancienneté des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM) de l’industrie des tuiles et briques en 2024

Le barème de la prime d’ancienneté est resté inchangé :



Date et durée d’application de l’avenant

L’avenant est applicable à compter du 1er janvier 2024 pour une durée indéterminée.

Avenant n° 18 du 26 juin 2024 des salaires 2024 des OETAM de l’industrie des tuiles et briques

Source Juristique

16/11/2024

À partir de fin novembre, Wienerberger Autriche livrera des briques qui génèrent 90 % d'émissions en moins qu'auparavant.

Le 28 novembre, les bouchons sauteront à Uttendorf, en Haute-Autriche. Ce jour-là, le fabricant de briques Wienerberger y sortira de sa chaîne de montage la première brique (presque) climatiquement neutre au monde. «Tous les fabricants de briques du monde entier se tournent vers nous», déclare Johann Marchner, directeur autrichien de Wienerberger. « Ce que nous faisons était impensable il y a quelques années à peine. » Pour réduire de 90 pour cent les émissions de CO2 liées à la production de briques, il suffisait de quelques panneaux solaires sur le toit de l’usine. Outre l’énergie propre, il fallait également une nouvelle recette pour la brique et un « chef-d’œuvre technique ». En collaboration avec l'Institut autrichien de technologie (AIT) et le partenaire de développement germano-sud-coréen Onejoon, Wienerberger a développé le premier four électrique au monde adapté à la cuisson de briques.

La brique respectueuse du climat n’est qu’un exemple de la manière dont les entreprises autrichiennes font progresser la décarbonation de leurs processus. La Linzer Voest investit plusieurs millions afin de pouvoir fournir de l'acier vert dans un avenir proche, le cimentier Holcim produit le ciment le plus respectueux du climat de ce pays. Même si ces pionniers se plaignent également de la diversité des réglementations environnementales en Europe, ils s’efforcent honnêtement de dire adieu au charbon, au pétrole et au gaz. Mais qu’en est-il du reste des entreprises manufacturières du pays ? Dans quelle mesure l’industrie nationale est-elle écologique par rapport à ses concurrents dans le reste du monde ?

Les entreprises industrielles autrichiennes sont déjà plus respectueuses du climat que leur réputation. Le déplacement de la production à l’étranger entraîne presque toujours davantage d’émissions. C'est pourquoi la plupart des entreprises ne se soucient pas de la décarbonisation. Pour une bonne raison.

Source DiePresse par Matthias Auer


15/11/2024

Espagne: Certega fournit des supports de cuisson pour les tuiles en terre cuite

Certega développe des supports pour four à rouleaux permettant la cuisson de tuiles e terre cuite en 2h30.


Une gamme complète de supports en Us et en Hs pour les tuiles




Source Certega

14/11/2024

EDILIANS : nouveaux modèles de tuiles terre cuite pour embellir les toits du Nord et du bassin parisien

Leader historique de la toiture en terre cuite en France, EDILIANS enrichit sa gamme avec deux nouvelles tuiles spécialement conçues pour les toits du Nord et du bassin parisien : la DOUBLE TENORD Huguenot et la PLATE 17x27 ARTIS Phalempin.

Des tuiles innovantes adaptées aux grandes tendances architecturales

EDILIANS s'efforce de proposer des produits en phase avec les tendances architecturales actuelles. Chaque modèle de tuile est conçu pour répondre aux attentes en termes de forme, couleurs et finishes. Les deux nouvelles tuiles renforcent l’offre de l’entreprise et apportent des solutions pour des toitures robustes, esthétiques et écologiques.

DOUBLE TENORD Huguenot : Tuile grand format pour les faibles pentes

La DOUBLE TENORD Huguenot est une tuile grand moule avec un faible galbe, idéale pour les toits à faible pente du Nord de la France. Fabriquée selon une démarche bas carbone, cette tuile remplace la célèbre ARTOISE Huguenot, tout en restant disponible pour les projets de rénovation.

→ Avantages techniques et esthétiques :

  • Adaptée aux pentes faibles grâce à son pureau variable, facilitant la pose en rénovation.
  • Gain de temps lors de l’installation grâce à son format double, qui réduit le poids unitaire et simplifie la mise en œuvre.
  • Disponible en plusieurs teintes : Flammé Rustique, Rouge, Terre d’Amarante, Anthracite.
  • Réduction de l’empreinte carbone par m², alignée avec les engagements environnementaux d’EDILIANS.

PLATE 17x27 ARTIS Phalempin : Tradition et robustesse pour les toits plats

La nouvelle tuile PLATE 17x27 ARTIS Phalempin incarne la robustesse et l’élégance des toitures plates traditionnelles du Nord et de l’Ile-de-France. Elle se distingue par une amélioration significative de sa résistance mécanique, obtenue grâce à un mélange d’argiles optimisé.

→ Points forts :

  • Esthétique haut de gamme avec un léger galbe et un nez fin.
  • Nouveaux coloris inédits : Rouge d’Antan (Nord et Ile-de-France) et Marengo Rustique (Normandie et Ouest du bassin parisien).
  • Conçue selon les savoir-faire traditionnels d’EDILIANS, elle renoue avec l’histoire industrielle du bassin lillois.

Engagement environnemental et innovation

EDILIANS s’engage activement dans la décarbonation de sa production. Les deux nouveaux modèles sont fabriqués en France avec des procédés limitant leur empreinte carbone, sans compromis sur la qualité ni l’esthétique. Ces innovations reflètent la volonté d’EDILIANS de combiner tradition et modernité dans ses solutions pour la toiture.

Source Batiweb

13/11/2024

wienerberger unifie son portefeuille de marques pour une expansion stratégique

Le 30 octobre 2024, wienerberger a annoncé le regroupement de ses marques de solutions sous une même enseigne. Cette opération vise à renforcer la position de wienerberger en tant qu'entreprise innovante, tournée vers l'avenir et durable. Depuis plus de deux siècles, l'entreprise est passée du statut de fabricant de briques à celui de fournisseur mondial de solutions écologiques pour le bâtiment et les infrastructures.

La stratégie de transformation de wienerberger met l’accent sur une croissance durable et des acquisitions stratégiques. L’acquisition récente de Terreal le confirme, positionnant wienerberger comme un acteur incontournable de la rénovation de bâtiments en Europe.

Heimo Scheuch, PDG de wienerberger, a souligné l'importance de ce changement de marque, qui met en avant l'engagement de l'entreprise en faveur de l'innovation et du développement durable. La marque unifiée, qui comprend des noms tels que Pipelife et Terreal, renforce l'image de wienerberger en tant que fournisseur leader de solutions écologiques.

Source Webdisclosure

12/11/2024

Portrait du mois : CLEIA

Dans cette interview, nous avons le plaisir de rencontrer Jérôme Degueurce, Président de CLEIA. Il nous présente l'entreprise, spécialisée dans la conception, la réalisation et l'installation d'équipements industriels sur-mesure et clé en mains.

Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Je suis Jérôme Degueurce, Ingénieur en mécanique de formation, j'ai débuté ma carrière dans le secteur aéronautique avant de rapidement rejoindre CERIC, groupe d'ingénierie spécialisé dans la conception et la réalisation d'usines clé en mains pour la production de matériaux de construction en terre cuite. Pendant près de 10 ans, j’y ai occupé plusieurs postes techniques et de gestion de projets. 

En 2009, suite à la crise des subprimes, CERIC a traversé une période difficile. C’est alors qu’avec plusieurs salariés, nous avons décidé de créer CLEIA en reprenant une filiale de CERIC basée à Nolay (21). J'ai pris la direction des services opérationnels tout en assumant le mandat de Directeur Général et depuis juillet 2024, j’ai l’honneur d’occuper le poste de Président de CLEIA.

Pouvez-vous nous parler de CLEIA : son histoire, ses valeurs ?

CLEIA est une société d'ingénierie multi-sectorielle spécialisée dans la conception, la réalisation et l'installation d'équipements industriels, sur-mesure et clé en mains, dans de nombreux domaines. 

L’histoire de CLEIA remonte aux années 1960 sur le site industriel de Nolay, que nous occupons encore aujourd’hui. L'activité de l’entreprise était centrée sur la réalisation de machines spéciales, automatisées et robotisées, destinées à l'industrie céramique. CLEIA a ensuite vu le jour en 2009 avec le développement dans de nouveaux secteurs d’activité. 

C’est sur la base de son riche passé que CLEIA a construit ses valeurs fondamentales qui guident notre action au quotidien : 

  • L'engagement est au cœur de notre démarche : nous nous investissons pleinement dans chaque projet et assurons un suivi rigoureux à chaque étape. 
  • La détermination, née des défis que nous avons su relever, nous pousse à innover et à nous dépasser. 
  • La proximité avec nos clients est essentielle : nous tissons des relations de confiance et de collaboration étroites pour répondre précisément à leurs besoins et anticiper leurs attentes. 

Ces valeurs, profondément ancrées dans notre ADN, sont les piliers de notre succès et de notre croissance internationale.

Dans quels secteurs d'activité évoluez-vous ?

Notre expertise nous permet d'intervenir dans plusieurs secteurs industriels et nous avons structuré nos activités autour de cinq pôles principaux :

  • « Ceramics » : secteur historique de CLEIA, il représente toujours une part significative de nos projets et de notre clientèle composée à la fois de grands groupes industriels producteurs de matériaux de construction et d’investisseurs indépendants à travers le monde.
  • « Thermics » : nous proposons une gamme complète de fours et d’équipements de chauffe, principalement destinée à la métallurgie et aux fabricants de matériaux nécessitant des procédés spécifiques.
  • « EV Battery » : CLEIA met son expertise au service du secteur des batteries électriques, en se spécialisant dans l'activation des matériaux cathodiques, élément clé des performances de ces produits.
  • « Environment » : ce pôle est dédié aux professionnels de la valorisation des déchets ainsi qu'aux industries cherchant à optimiser la récupération d’énergie dans leurs processus thermiques.
  • « Intralogistics » : cette activité couvre un large éventail de secteurs grâce à une offre très étendue de solutions et d’équipements spécialisés pour l’automatisation des lignes de production ainsi que pour les solutions de manutention et de stockage.

Plus spécifiquement, quelles sont vos activités pour le secteur du nucléaire ?

CLEIA intervient dans les secteurs du nucléaire et de la défense en s'appuyant sur deux compétences clés : 

  • La conception et la réalisation de fours industriels : nous développons des fours et des équipements thermiques spécialisés tels que des fours de forge et de trempe, adaptés aux exigences spécifiques du secteur.
  • La réalisation d’équipements spéciaux de manutention : nous concevons et intégrons des solutions de manutention automatisées et robotisées pour la manipulation et le stockage de pièces complexes dans des environnements contraignants.

Quelles sont les principales technologies, produits ou services que vous proposez ? 

Le savoir-faire de CLEIA réside dans sa capacité à concevoir des équipements et lignes de production sur-mesure adaptés aux besoins de ses clients, principalement :

  • Fours et séchoirs industriels (y-compris équipements de chauffe et de ventilation)
  • Manutentions automatisées et robotisées
  • Lignes de production avec intégration d’équipements spéciaux
  • Equipements de traitement de valorisation des déchets et rejets
  • Logiciel de pilotage, d’orchestration, et d’aide à l’exploitation et à la maintenance des équipements automatisés.

CLEIA et ses filiales disposent en interne, grâce à ses 230 collaborateurs, de l’ensemble des compétences (ingénierie, mécanique, électricité, automatisme, informatique, thermique, etc.) pour réaliser ses projets et s’appuient également sur un réseau de partenaires professionnels.

J'ai vu que vous accompagnez les entreprises dans leur projet de A à Z, comment cela se déroule-t-il ?

Nous prenons en compte les spécificités de chaque projet et de son environnement afin de proposer des solutions parfaitement adaptées aux enjeux et attentes de nos clients. C’est pourquoi nous les accompagnons à chaque étape : de l’identification des besoins à l’assistance et la maintenance lors de l’exploitation.

Ainsi, CLEIA intervient à chaque phase du cycle de vie des projets qui lui sont confiés :

  • Gestion de projets et maitrise d’œuvre.
  • Définition des besoins et rédaction de cahiers des charges.
  • Conception des équipements (mécanique, électricité, automatisme, robotique, Informatique, thermique).
  • Validation des solutions via des outils de simulation et de calcul numérique.
  • Réalisation des équipements (sourcing local et/ou international, contrôle qualité, assemblage et tests dans nos ateliers de plus de 7000 m²).
  • Livraison, montage et mise en service sur le site client.
  • Assistance à l’exploitation et la maintenance.

Vous travaillez à l'export, quelles sont vos zones d'actions ? Et y a-t-il des contraintes (organisationnelles, techniques, etc.) ?

Nous réalisons 70 % de notre chiffre d’affaires à l’international, avec une capacité à réaliser des projets sur les cinq continents. Bien que nos zones d’intervention évoluent, elles se divisent globalement en deux grandes catégories : Les pays industrialisés (Europe et Amérique du Nord) et les pays émergents (Afrique du Nord, Moyen-Orient et Amérique du Sud).

Pour mieux répondre aux besoins des marchés émergents, nous avons créé, en 2013, une filiale en Tunisie, renforçant ainsi notre proximité avec ces clients spécifiques. Notre forte présence internationale nous a permis de développer une grande capacité d’adaptation, tant sur le plan culturel que technique. Comprendre les spécificités propres à chaque région et à chaque client est essentiel à la réussite de nos projets à l’échelle mondiale et constitue un facteur clé de notre succès.

Pouvez-vous parler de l’éco-conception et des actions que CLEIA met en place pour réduire l'impact de son usine ?

Les enjeux sociétaux liés à l’impact environnemental de nos opérations et de nos équipements sont au cœur de nos préoccupations et se traduisent par trois axes majeurs :

  • Projets de R&D dédiés à l'innovation durable : nous développons des projets spécifiquement axés sur la réduction de l'impact environnemental, afin de proposer des solutions toujours plus respectueuses de l'environnement (voir l'actualité ci-dessous).
  • Éco-conception des équipements : nos équipements sont conçus pour maximiser leur durée de vie tout en facilitant le recyclage des matériaux. Nous sélectionnons et privilégions des matériaux et composants à faible empreinte carbone, prenant en compte l'optimisation de leurs procédés de fabrication et leur localisation pour minimiser les impacts liés au transport et à la chaîne d’approvisionnement.
  • Réduction de l'empreinte carbone de notre site de production : un plan pluriannuel est en œuvre. Il comprend, entre autres : l’installation de bornes de recharge électrique, l’amélioration de l’isolation des bâtiments et l’installation de panneaux photovoltaïques pour favoriser notre autonomie énergétique.

Quelles sont les actualités récentes de votre entreprise ?

Chez CLEIA, deux projets de R&D sont actuellement en développement :

  • Études de solutions innovantes pour la substitution des énergies fossiles dans les équipements de chauffe : nous explorons des technologies alternatives telles que l'hybridation, l'électrification et l'utilisation de l'hydrogène afin de réduire la dépendance aux énergies fossiles dans le secteur thermique.
  • Développement du logiciel cleiaOS, véritable plateforme de pilotage et d’orchestration conçue pour centraliser, piloter et optimiser les opérations dans les usines automatisées. Il combine l'orchestration intelligente et le pilotage des tâches pour optimiser les ressources de production et d’énergie, garantissant ainsi des performances optimales, un suivi qualité en temps réel et une réduction de l'empreinte environnementale. L’approche maintenance centralisée permet de rationaliser les opérations tout en offrant une assistance proactive pour la maintenance des équipements. Son interopérabilité facilite son intégration dans l’infrastructure IT existante, permettant une continuité des données du système d’information de l'entreprise.

➡️Retrouver plus d'information sur le site internet de CLEIA

Source NuclearValley

11/11/2024

19ème édition des Trophées Aléonard

La 19ème édition des Trophées Aléonard s’est déroulée le 17 octobre 2024 au Palais Bénédictine de Fécamp (Seine-Maritime). Cet événement annuel, organisé par la tuilerie Aléonard, Entreprise du Patrimoine Vivant, récompense l’excellence des maîtres-artisans couvreurs dans la réalisation de projets utilisant les tuiles plates en terre cuite Aléonard. 51 dossiers de candidature ont été examinés par un jury d’experts dans les catégories suivantes : Premier chantier, Demeure Aléonard, Edifice & Patrimoine et Monument Historique. Un Prix spécial du Jury a également été décerné.

Premier chantier

Cette catégorie récompense les entreprises réalisant pour la première fois une couverture en tuiles Aléonard. La couverture d’une bâtisse située dans le Cher (18), a été primée pour le premier chantier en tuile Aléonard réalisé par l’entreprise Benard Couverture (18). La toiture de 225 m² se compose entièrement de tuiles « Saint-Vincent » 16×27 rectangulaires coloris Ambre Clair. Le faîtage, comme les arêtiers, a été scellé à la chaux en garde grise et arbore des embarrures et des crêtes pointues parfaitement alignées. A la demande de l’architecte, les déformations initiales de la charpente, ainsi que sur les coyaux ont été maintenues. L’utilisation des tuiles Aléonard permet en effet de rénover les bâtiments anciens tout en soulignant le passage des années et en conservant l’empreinte du temps sur la toiture. L’aspect vieilli est par ailleurs renforcé par les chanlates en châtaignier en partie basse et les chevrons de rive en chêne brut. De plus, les jouées de la lucarne arborent des bardeaux de châtaigner tandis que l’abergement de la cheminée a été réalisé avec une zinguerie cachée.

Demeure Aléonard

Cette catégorie récompense la réalisation d’une toiture Aléonard sur maison individuelle, maisons en bande, ou bâtiment d’habitation, neuf ou ancien. Dans cette catégorie, le lauréat est l’entreprise Léonardis Couverture (78), pour la réalisation d’une toiture de 1000 m² sur un grand domaine composé de plusieurs bâtiments reliés entre eux, dans les Yvelines (78). Le jury a souligné la qualité technique de la réalisation des nombreux points singuliers ainsi que l’importance donnée à tous les détails esthétiques que l’on retrouve sur les coyaux, les lucarnes, le faîtage et les rives scellés, les arêtiers corniers encastrés ainsi que les noues fermées. De plus, le panachage des tuiles « Pontigny » 16×27 rectangulaires coloris Vieillis naturel et des tuiles « Esprit patrimoine » 16×27 rectangulaires coloris Vert de lichen, Rouge de mars et Ocré lichen a été parfaitement réalisé, du coyau à la pointe du toit. En effet, on retrouve ce soin porté au mélange des coloris jusque sur les accessoires, avec un panachage visible sur le faîtage, les arêtiers encastrés ainsi que les tuiles de noues Aléonard utilisés.

Edifice & Patrimoine

Cette catégorie récompense la réalisation en tuiles Aléonard d’un chantier de rénovation ou d’un bâtiment neuf, participant au Patrimoine régional ou national. Le travail de l’entreprise Barbaud (21) a été primé pour la réalisation de la toiture de 165 m² du châtelet d’entrée du château d’Epoisses situé en Côte-d’Or (21). A nouveau, un travail remarquable de panachage de 2 modèles de tuiles, 2 formats et 5 coloris a été réalisé, offrant un rendu visuel parfaitement homogène sur les rampants. (Tuiles « Pontigny » 16×27 rectangulaires coloris Rouge flammé et Rouge naturel ; Tuiles « Esprit Patrimoine » 15×26 rectangulaires coloris Ocré lichen et Tuiles « Esprit Patrimoine » 16×27 rectangulaires coloris Ocré lichen, Rouge de mars et Vert de lichen). Côté technique, le faîtage arbore des crêtes de coq et embarrures et les arêtiers « oreille de cochon » sont scellés et parfaitement alignés. Le jury a également souligné le mariage harmonieux des matériaux qui composent l’ensemble de cette toiture : les tuiles en terre cuite, les zingueries en cuivre et en plomb du clocheton ainsi que la flèche à 8 faces habillées en plomb et bardeaux de châtaigner.

Monument historique

Cette catégorie récompense les entreprises qui réalisent un chantier remarquable en tuiles Aléonard dans la catégorie des bâtiments inscrits ou classés ou non-inscrits et supervisés par un Architecte du Patrimoine ou Monument Historique. Le lauréat dans cette catégorie est l’entreprise SFC Toiture (14) associée à l’Architecte Jean-François Bodin (75) pour la rénovation de la maison du Bois des Moutiers (76). Ce projet de rénovation a été réalisé dans le respect du style architectural de l’architecte britannique Edwin Lutyens, à l’origine de ce manoir en 1898. A nouveau, la qualité et l’harmonie du panachage des tuiles est à souligner, avec l’utilisation de tuiles de différents modèles, aux couleurs et dimensions variées (Tuiles « Pontigny » 14×24 rectangulaires Vieilli naturel ; Tuiles « Esprit Patrimoine » 15×26 rectangulaires Ocre lichen, Rouge de mars et Vert de Lichen ; Tuiles « Esprit Patrimoine » 16×27 rectangulaires Noir de Vigne, Rouge de Mars, Vert de Lichen et Ocre Lichen) La maîtrise technique de points singuliers en tenant compte des nombreuses courbes architecturales présentes a également attiré l’œil du jury, avec un faîtage angulaire scellé, des arêtiers encastrés en pagode et coyalure, tous deux bien visibles sur les lucarnes. A noter également, un souci du détail que l’on retrouve jusqu’aux gouttières en cuivre habillées de forgets en laiton.

Prix spécial du jury

Cette année, le jury a également décidé de compléter ce palmarès en décernant un prix spécial pour la rénovation de la toiture de cette maison individuelle située dans l’Allier (03), par l’entreprise Barnichon (03). En effet, le jury a souhaité saluer l’audace du couvreur qui a fait le pari de passer de la tuile à emboitement à la tuile plate Aléonard, offrant à cette maison une apparence architecturale complètement différente. Le projet comporte une noue et des arêtiers fermés parfaitement réalisés. La toiture est surplombée d’un faîtage à crêtes rondes dites « pigeon », typiques du bourbonnais, dont la couleur très claire contraste élégamment avec la couleur de la tuile Aléonard. De même, l’ardoise utilisée pour l’habillage des rives fait particulièrement ressortir les lignes de rives, soulignant encore la qualité d’exécution.

Source Atrium

10/11/2024

Permis de construire et mises en chantier de nouveaux logements : on touche le fond ?

Selon les données publiées par le ministère de la Transition écologique, les permis de construire et les mises en chantier de nouveaux logements ont à nouveau reculé en septembre et touché un nouveau plus bas.

Selon les données provisoires publiées mardi par le ministère de la Transition écologique, les permis de construire et les mises en chantier de nouveaux logements ont à nouveau reculé en septembre et ont touché un nouveau plus bas en pleine crise de l'immobilier neuf.

En septembre, la dégringolade reprend

En septembre, le nombre de permis de construire délivrés pour des logements a baissé de 2,1 % par rapport à août, pour s'établir à seulement 26 000, ce qui porte le nombre de permis accordés entre octobre 2023 et septembre 2024 à 337 100. Ce chiffre est en baisse de 9,4 % par rapport aux douze mois précédents et est au plus bas depuis au moins 2015.

Quant aux démarrages de chantiers de logements, ils se situent à leur plus faible niveau depuis 2000, à 18 900 en septembre, en repli de 9,8 % sur un mois. Le ministère prévient que les chiffres sur les mises en chantier sont susceptibles d'être révisées.

Les permis de construire accordés pour des maisons individuelles ont rebondi de 3,1 % en septembre sur un mois, à 9 800 autorisations en septembre, tandis que ceux délivrés pour des logements collectifs ont reculé de 5 % en septembre.

Il existe, comme toujours, des disparité géographiques. Ainsi, la Bretagne est la seule région à connaître une légère hausse des permis accordés entre octobre 2023 et septembre 2024 pour des logements (+ 1,5 % par rapport aux douze mois précédents), quand les autorisations de logements s'écroulent de 19 % en Guadeloupe et en Martinique sur ces mêmes périodes et séffondrent littéralement en Guyane, où la chute est de 63 % ... !

Crise de la construction : touche t-on enfin le fond (avant la remontée) ?

La construction neuve est toujours prise dans une grave crise multisectorielle :

– tout d'abord, les coûts de construction ont sensiblement augmenté du fait de matériaux plus chers et de normes environnementales plus strictes ;

– Ensuite, les acquéreurs ont pâti de la remontée des taux d'emprunt comme de la réduction de dispositifs publics de soutien à l'immobilier neuf.

Entre juin 2023 et juin 2024, ce sont 30 500 emplois qui ont été supprimés, selon la FFB (Fédération Française du Bâtiment). Pour tenter d'apporter un peu d'air au secteur, les parlementaires examinent la généralisation du PTZ sur tout le territoire, pour les logements neufs et anciens, qu'ils soient collectifs ou individuels.

Source : batirama.com par aure Pophillat


09/11/2024

À Lantenne-Vertière, une tuilerie séculaire tournée vers l’avenir

Fondée en 1663, la tuilerie de Lantenne-Vertière, à l’ouest de Besançon, est l’un des fleurons du groupe mondial Wienerberger. Elle fabrique 30 millions de pièces par an, avec la terre de la même carrière exploitée depuis 361 ans.

Avec 155 employés, la tuilerie du Doubs fabrique 12 modèles de tuiles différentes, à travers une dizaine de coloris, et une centaine de types d’accessoires de toiture.  

« Une âme ! » L’âme de la terre, des hommes qui la façonnent et des savoir-faire qu’ils se transmettent et peaufinent depuis près de quatre siècles. Issu de la plasturgie, Jérôme Chassigneux dit avoir été conquis dès sa première visite par la tuilerie de Lantenne-Vertière, dans le Doubs. Il la dirige maintenant depuis trois ans et demi avec enthousiasme.

« Faire voyager de la terre n’a pas de sens »

La tuilerie Migeon pour la plupart des habitants alentour, du nom des industriels qui l’ont fait prospérer pendant plus d’un siècle, un temps passée sous label Koramic, appartient depuis 2008 au groupe Wienerberger.           

Source L'Est Républicain par Fred Jimenez 

07/11/2024

La première journée des investisseurs de Wienerberger met en avant une croissance durable

Wienerberger AG a organisé sa première journée des investisseurs le 17 octobre à Sittingbourne, au Royaume-Uni, axée sur la croissance durable dans le secteur de la tuyauterie et de la toiture. L'événement a mis en lumière les innovations stratégiques dans la gestion de l'eau et de l'énergie et a présenté les avancées de l'usine de tuyauterie FloPlast.

L'entreprise souhaite stimuler sa croissance en s'étendant sur des marchés où la demande est en hausse. Cela inclut les secteurs touchés par la transition énergétique et le changement climatique, qui nécessitent des infrastructures résilientes et économes en ressources. La marque Pipelife de Wienerberger propose des solutions pour gérer les ressources en eau rares et atténuer les risques d'inondation.

Le secteur de la toiture présente également des opportunités, car les bâtiments anciens contribuent de manière significative au gaspillage d'énergie. Pour y remédier, Wienerberger a acquis Terreal en 2024, enrichissant ainsi son portefeuille avec des produits solaires et de rénovation de toiture. L'entreprise est ainsi en mesure de répondre à la demande croissante de solutions de toiture économes en énergie.

Le PDG Heimo Scheuch a réaffirmé son engagement en faveur du développement durable, en visant la neutralité climatique d'ici 2050, tout en poursuivant les acquisitions créatrices de valeur pour garantir un avenir durable.

Source Webdisclosure

06/11/2024

UK: Le fonds américain BlackRock a augmenté sa participation dans le fabricant de briques Ibstock à plus de 10 %

BlackRock détient désormais 12 % des parts d'Ibstock

Dans un dossier déposé la semaine dernière, Ibstock a déclaré que la participation de l'entreprise dans le fabricant de briques vieux de 125 ans était désormais d'un peu plus de 12 %.

Cela intervient après que le nouveau gouvernement travailliste a déclaré qu'il souhaitait construire davantage de logements grâce à des mesures telles que des objectifs obligatoires, la construction sur des sites industriels et la refonte du système de planification.

En août, l'entreprise, qui a fermé deux usines de briques dans le cadre d'une restructuration, a déclaré que son bénéfice avant impôts avait chuté de 60 % à 12 millions de livres sterling au cours des six mois précédant juin, sur un chiffre d'affaires en baisse de 20 % à 178 millions de livres sterling.

Dans sa dernière série de résultats annuels, l'entreprise a vu son bénéfice avant impôts chuter de 71 % à 30 millions de livres sterling en 2023, sur un revenu en baisse de 21 % à 406 millions de livres sterling.

Source BuildingCo par Dave Rogers

05/11/2024

Briqueteries du Nord accueille l'équipe de Cerame-Unie

Joyeux anniversaire Cerame-Unie ! 

Né en 1962, et aujourd’hui âgé de 62 ans !

Y a-t-il une meilleure façon de célébrer cela que de visiter une briqueterie , une carrière d’argile et d’en apprendre davantage sur l'économie circulaire et le recyclage croissant des matériaux de construction, et enfin de visiter la ville de Lille avec la merveilleuse équipe de Cerame-Unie ?!!! 

Un grand merci à Gilles BERNARD et Briqueteries du Nord d’avoir accueilli l’équipe de Cerame-Unie aujourd’hui !

Source LinkedIn

Durtal: les salariés de Wienerberger inquiets pour leur avenir

Ce lundi matin, une vingtaine de salariés du site Wienerberger à Durtal ont manifesté leur inquiétude quand à l'avenir de leur usine. Ils regrettent un manque de communication de leur employeur.

Une vingtaine de salariés s'est rassemblé devant les grilles de la briquetterie

L'usine Wiernerberger à Durtal, sera t-elle encore ouverte dans deux ans ? Ce matin, une vingtaine de salariés du site, spécialisé dans la fabrication de briques de structures pour le bâtiment, se sont rassemblés devant les grilles. À l'appel de la CFDT, ils ont apporté leur soutien à leurs collègues du Nord de la France dont la briqueterie du même groupe, installée à Flines-lez-Râches, doit fermer et laisser 35 salariés sur le carreau. Les employés durtalois craignent que leur site soit le prochain à baisser le rideau. 

Une activité partielle jusqu'en 2025

Dans la ZAC Les Portes d'Anjou, il y avait une anomalie ce matin devant les portes de l'usine Wienerberger. Camionnette garée, tables installées et drapeaux orange déployés, les salariés, vêtus de gilets aux couleurs de la CFDT, ont décidé de protester. Eric Lazare, opérateur de fabrication, est inquiet. "On ne sait pas comment on va être mangé". Depuis 2023, l'entreprise autrichienne, leader mondial de la terre cuite, a activé le dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) pour le site de Durtal. En clair, l'usine tourne au ralenti, les salariés sont payés, en partie, par l'Etat. "On est à 60 % de notre activité depuis le début de l'année. Et là, en septembre, on était en arrêt technique pour de l'entretien, mais le four était à l'arrêt", confirme le directeur du site Michael Saby qui comprend et partage l'inquiétude. 

Alors même si le siège du groupe tente de rassurer, les voyants sont à l'orange foncé. "Aujourd'hui, les chiffres qui nous sont présentés, ne sont pas forcément révélateurs sur la situation de l'usine de Durtal. On se dit que si Flines-lez-Râches ferme, qu'est-ce qu'il va advenir de nous en 2026 quand on ne sera plus protégé par l'APLD ?", s'interroge Eric Péglion, délégué CFDT de l'usine et salarié depuis l'installation en 2008. Et ce qui agace le plus les salariés, c'est le discours contradictoire de la direction. "Il y a eu une expertise d'un cabinet au sein du groupe, qui dit que Durtal est en déficit. Et la direction dit en Comité sociale économique que ce n'est pas le cas. Il faudrait peut-être savoir qui ment", affirme Jean-François Conan, secrétaire générale de la CFDT Construction-Bois.

Plusieurs salariés ont même été surpris de découvrir la situation de leur entreprise. "On nous communique souvent que notre usine est dans le top de la production du groupe. Et au final, on se rend qu'on compte qu'on est avant-dernier en termes de coût de revient. Enfaîte, c'est flou, on ne sait pas. Quand on nous a annoncé le rachat de Terreal (ndlr : concurrent de la société), on nous a vendu monts et merveilles que ça allait nous faire avancer, et au final, on recule", ajoute l'un d'eux. 

 Victime de la crise de l'immobilier

Pour le moment, l'entreprise n'a pas communiqué sur l'après APLD. Le syndicat CFDT craint des vagues de licenciements, une fermeture d'usine ou un arrêt d'activité. Un salarié s'interroge sur la suite. "Nous, notre usine, on s'y donne. Puis en fait, du jour au lendemain, on nous dit que ça peut être terminé. Là, ça fait mal. Après, il y a des personnes qui sont seules. Eux vont se retrouver du jour au lendemain arrêtés ou alors des gens à trois ans de la retraite arrêtés. Pour retrouver un boulot derrière, c'est plus compliqué". C'est le cas d'Eric Lazare qui a déjà connu une fermeture d'usine du groupe dans le Nord. "J'avais demandé ma mutation pour finir mes années sereinement, mais là, je vois que ce n'est pas serein du tout. Je veux cotiser normalement pour avoir une retraite normale". "Ils devraient donner des réponses tout de suite. On est grand, on est capable de comprendre les choses", souffle Eric Péglion. 

La CFDT regrette le manque de communication

D'après les salariés, l'usine a souffert de la crise de l'immobilier neuf. "On n'a pas pris les parts de marché qu'on devait prendre", explique le délégué syndical. Michael Seby, directeur du site depuis 5 ans, confirme : "pour notre secteur, c'est moins 50 % dans la construction de l'immobilier neuf. On attend des mesures concrètes de l'Etat pour la relance". Sur place, il a confirmé que le dispositif d'activité partielle allait être réutilisé dans les prochains jours pour protéger les 46 salariés avant d'annoncer une reprise totale de l'activité à partir de février 2025, en attendant de savoir de quoi sera fait l'avenir de l'usine Wienerberger de Durtal. 

Source OxygèneRadio par Alexis Vellayoudom

04/11/2024

Marseille, des artisans transforment la terre crue en briques écologiques

À l’Est de Marseille, quatre artisans passionnés de construction durable ont fondé l’association Raz-de-terre. Ils transforment la terre crue issue de chantiers en briques écologiques destinées aux professionnels du bâtiment.

La terre crue, utilisée depuis onze millénaires, demeure à ce jour le matériau de construction le plus répandu à travers le monde. Un tiers de l’humanité vit dans un habitat en terre, soit plus de deux milliards de personnes. En France, celle-ci représente environ 15% du bâti, mais elle n’est que très peu intégrée dans les projets d’aménagement contemporains où le béton domine.

L’association Raz-de-Terre s’est donnée pour mission de rendre ses lettres de noblesse à cet élément ancestral, aux nombreux atouts. Léa Bouillot, Vincent Morossini, Romain Kowalczyk et Yannis Moncelon se sont rencontrés lors d’une formation en éco-construction, avant de lancer la première briqueterie artisanale marseillaise en janvier dernier.

Les quatre jeunes artisans, tous en reconversion professionnelle, ont voulu apporter leur pierre à l’édifice pour développer la construction et la rénovation durable en utilisant, comme support, cette « ressource précieuse, aussi abordable qu’accessible. Elle est littéralement partout sous nos pieds », fait valoir Vincent.

Une « recette » différente pour chaque terre

À partir de terre excavée sur les chantiers de terrassement, le collectif produit des briques (ou « adobes »), du mortier et de l’enduit thermique, destinés aux professionnels du bâtiment. « On cherche une terre solide, qui ne se fissure pas et ne s’effrite pas trop sur le long terme », ajoute Léa, qui a quitté son bureau d’architecte d’intérieur pour « mettre les mains dans le concret ».

Après la collecte, place à une série de tests pour élaborer la « recette » la mieux adaptée, car « chaque prélèvement est unique et réagit différemment ». L’équipe y ajoute donc des dosages différents d’eau, de paille hachée et, parfois, de sable.

Ce mélange est ensuite foulé aux pieds sur des bâches ou, pour de plus grandes quantités, remué dans une cuve à l’aide d’un malaxeur, le seul outil électrique utilisé par l’association. Une fois moulées, les briques sèchent pendant trois semaines, à l’aide du soleil et du vent, avant de pouvoir être utilisées en construction.

Une ressource traitée comme un déchet

Les monticules stockés sur le tiers-lieu du Grain de la vallée (11e), où est installée l’association, témoignent par leurs différents tons ocres de la diversité des terres que l’on peut trouver dans la région. « Le bassin aubagnais regorge de veines d’argile, ce qui offre une très bonne cohésion », note Romain.

Cette matière graveleuse est pourtant traitée comme un déchet à éliminer après des travaux. Pour Léa, « c’est un non-sens de voir toute cette terre partir en décharge ».

Les terres extraites du sol et du sous-sol représentent en volume le premier déchet produit en France, avec plus de 100 millions de tonnes déplacées chaque année. Pour s’économiser les frais de déchèterie, « certains terrassiers la revendent en tant que terre végétale ou de remblais ». L’association rachète le surplus directement aux entreprises, qui fixent leur propre prix.

Un savoir-faire artisanal au service de la construction durable

Les membres de Raz-de-terre estiment avoir déjà prélevé et valorisé environ 75 m3 de terre crue autour de Marseille, soit l’équivalent de 150 m2 de briques. Ils sont en capacité de produire 200 briques par jour, disponibles en plusieurs formats : pour murs porteurs, d’isolation, de cloisonnement…

« Pour l’instant, nous travaillons principalement avec des artisans et des architectes locaux intéressés par l’éco-construction », souligne Léa. Le restaurant de cuisine solaire Le Présage (13e), par exemple, a utilisé des adobes pour créer un muret thermique à base de terre excavée sur place.

Raz-de-terre travaille sans machines, à l’exception d’un crible fabriqué par les membres l’association.

Avec des propriétés d’isolation thermique, régulatrice d’humidité et réemployable à l’infini, la terre crue connaît en ce moment un regain d’intérêt pour ses qualités et son empreinte carbone quasi nulle, en-dehors du transport. Ce qui en fait une alternative écologique au béton ou même à la chaux, qui nécessite de broyer puis de chauffer du calcaire.

Cependant, sa mise en œuvre s’avère coûteuse et délicate par manque de main d’œuvre qualifiée. Son imprévisibilité « est un avantage pour nous, mais un inconvénient pour les industriels, remarque Romain. Ils ne peuvent pas normer ce produit et le produire en grandes quantités ». « Les personnes qui l’industrialisent essayent d’y ajouter du ciment, mais on perd alors tout un tas de propriétés intéressantes », renchérit Léa.

Des ateliers pour démocratiser la terre crue

De plus, ce matériau naturel fait encore l’objet de nombreux préjugés tenaces. Il est perçu comme fragile, obsolète ou pas assez fiable par les constructeurs et professionnels du bâtiment, l’un des secteurs les plus polluants mondialement avec près de 40 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre.

C’est pourquoi Raz-de-terre tient avant tout à sensibiliser pour « faire évoluer les mentalités et démocratiser l’usage de la terre crue ». Le collectif d’artisans se déplace dans les écoles d’architecture et de maçonnerie de la région. À travers des ateliers d’initiation mensuels, ils invitent aussi le grand public à découvrir cette ressource en participant à la fabrication de briques ou de mortier.

« Tout le monde redevient un peu un enfant au contact de la terre. On met les mains et les pieds dans la matière, il n’y a rien de dangereux ou de nocif », note Léa. « C’est un peu comme de la pâte à modeler », plaisante Romain.

Samedi 26 octobre de 9h à 17h, le collectif animera un grand chantier participatif, avec lequel l’association espère pouvoir terminer son abri à matériaux à temps pour la saison hivernale. Mais c’est aussi l’occasion pour les curieux de mettre la main (et les pieds) à la pâte. Et de s’informer sur les enjeux de cette ressource d’avenir.

Source Made In Marseille par Olivia Chaber


03/11/2024

wienerberger Durtal: « On a peur de ne jamais redémarrer » : cette briqueterie de l’Anjou est dans une mauvaise passe

Lundi 4 novembre 2024, à 10 h, les salariés de la briqueterie Wienerberger, située à Durtal (Maine-et-Loire), se rassembleront. Dans un contexte économique tendu, ils craignent des licenciements d’ici quelques années.

« On sent qu’on est les suivants sur la liste. » Les 46 salariés de l’usine de briques Wienerberger de Durtal (Maine-et-Loire) ont peur pour leur avenir. Le leader mondial du secteur vient d’annoncer la fermeture d’une de ses briqueteries à Flines-lez-Raches (Nord). Ceux du site de Maine-et-Loire redoutent d’être les prochains. Pour exprimer leur inquiétude et soutenir leurs collègues, ils manifesteront devant l’usine de Durtal ce lundi 4 novembre 2024, à 10 h.

La production à l’arrêt

Le site, inauguré en 2010, tourne actuellement en activité partielle de longue durée. Et ce jusqu’en février 2025. La production au sein de l’entreprise est à l’arrêt et seule la livraison du stock existant se poursuit. Les salariés ont demandé de prolonger ce dispositif jusqu’à fin 2025. « On a peur de ne jamais redémarrer » , alerte Éric Peglion, délégué syndical CFDT construction bois.

La direction et le marché mis en cause

Il pointe du doigt le discours de la direction : « D’un côté, on nous affirme que l’on est le deuxième site le plus rentable et d’un autre, il y a des enquêtes extérieures révélant les mauvais résultats de l’usine. »

Face à cette situation, le directeur de l’usine Wienerberger de Durtal, Michael Saby, se veut apaisant : « On comprend et on partage les inquiétudes mais nous sommes dépendants du marché. Actuellement, il y a une crise sans précédent pour la construction du neuf. » Lundi 4 novembre, le temps sera au dialogue pour tenter de rassurer les salariés quant à l’avenir incertain du site.

Source Ouest-France par Jade Lefieur