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22/09/2024

PaXoS dévoile une tuile solaire en terre cuite conçue pour les bâtiments anciens et historiques

Le fabricant allemand PaXoS propose des tuiles solaires pensée pour les bâtiments historiques. Les Solar Beaver Tail Tiles sont disponibles en noir et en terre cuite.

Les tuiles solaires PaXos ont une faible réflectivité ce qui permet de régler des soucis esthétiques sur des bâtiments anciens. Les tuiles solaires PaXos ont une faible réflectivité ce qui permet de régler des soucis esthétiques sur des bâtiments anciens. Crédit photo : PaXos Solar

Le photovoltaïque intégré au bâtiment (BIPV) est un concept qui tend à devenir de plus en plus populaire alors que le monde ambitionne d’atteindre la neutralité carbone d’ici environ deux décennies. L’idée consiste à intégrer des panneaux solaires dans la structure ou la toiture d’une maison afin d’économiser sur les matériaux de construction tout en ayant une source d’énergie verte. En Europe, le fabricant allemand PaXos est l’une des références en la matière. Lors du salon Intersolar 2022, il a levé le voile sur les Solar Beaver Tail Tiles. Il s’agit de tuiles en forme de queue de castor équipées de cellules solaires.

Développée en collaboration avec un institut de renom

Avec cette solution prometteuse, PaXos veut résoudre le problème d’incompatibilité des modules solaires conventionnels avec certains types de bâtiments tels que les édifices historiques et les maisons anciennes. Force est effectivement de constater que les aspects esthétiques figurent parmi les raisons qui empêchent l’adoption de l’énergie solaire. Dans de nombreux pays européens, la demande en matière de BIPV augmente à un rythme effréné, favorisant ainsi l’exploitation de cette forme d’énergie qui est à la fois propre et renouvelable. Les Solar Beaver Tail Tiles ont été développées en partenariat avec l’institut Fraunhofer pour les systèmes énergétiques solaires (ISE).

Une résistance mécanique élevée

Cette collaboration a permis à PaXos de réduire la réflectivité des tuiles. Fait intéressant, les modules en forme de queue de castor peuvent être retirés et remplacés, en fonction des besoins. Ils bénéficient d’un système de montage qui assure une installation rapide et facile. Par ailleurs, le fabricant affirme avoir mis l’accent sur l’aspect mécanique. Résultat, les Solar Beaver Tail Tiles promettent une grande résistance à la grêle et à l’aspiration des tempêtes. Il faut savoir que les tuiles intégrées au bâtiment ne permettent pas seulement de produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire. Elles génèrent également de la chaleur qui peut être utilisée sur les pompes à chaleur.

Autant dire que ces modules photovoltaïques de toiture du fabricant allemand constituent une option pour diminuer la consommation énergétique des pompes à chaleur. Il s’agit ainsi de solutions idéales pour les consommateurs en quête de technologies pour réduire leur facture énergétique, mais aussi leur empreinte carbone. PaXos promet en outre une efficacité inégalée ainsi qu’une durée de vie prolongée. Les Solar Beaver Tail Tiles se déclinent en trois versions avec une puissance allant de 11,8 W à 14,8 W. Chaque module mesure 230 × 480 × 14 mm, ce qui signifie que pour couvrir une surface de toit de 1 m², il faut 11 tuiles. Concernant la masse surfacique, elle est de 27 kg/m². Plus d’infos : paxos.solar. Avez-vous rencontré des difficultés pour une installation photovoltaïque, car vous habitez à proximité d’un bâtiment historique ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Source NeoZone par Marc Odilon   


21/09/2024

Flines-lez-Râches : la briqueterie wienerberger cesse sa production, trente-quatre emplois supprimés

La nouvelle est tombée comme un couperet avant les grandes vacances. 

Le groupe Wienerberger, propriétaire de l’ancienne briqueterie Bar depuis 2007, a décidé de mettre un terme à la production de l’usine en raison de « difficultés économiques et industrielles ». 

Un plan social a été lancé. 

Trente-quatre emplois supprimés.

Source La Voix du Nord


20/09/2024

Edilians cherche énergie propre désespérément

Le spécialiste de la tuile en terre cuite vient de moderniser son site industriel de Saint-Germer-de-Fly afin de réduire l'impact carbone de ses installations.

Mais le passage à l'électrique de ses fours demeure pour l'heure contrarié par les spécificités propres à la cuisson de la matière première qu'est l'argile.

Le site industriel d'Edilians à Saint-Germer de-Fly dans l'Oise a bénéficié d'un investissement de 10 millions d'euros pour optimiser les procédés de cuisson des tuiles en terre cuite. 

Source Baitactu par Steve Carpentier


Sur son site de production de Saint-Germer-de-Fly, EDILIANS Group signe une avancée technologique majeure pour une industrie durable et décarbonée

 EDILIANS GROUP est aujourd’hui un acteur de référence reconnu autant pour son expertise sur les toitures en terre cuite que le solaire photovoltaïque et la rénovation énergétique. Comptant 14 sites de production en France, 2 en Espagne et 1 au Portugal, celui de Saint- Germer-de-Fly dans l’Oise figure parmi les plus importants. Il produit depuis plus de 40 ans les tuiles terre cuite à l’appellation terroir Huguenot, caractéristiques des toitures des régions du centre, du nord et de l’est de la France.

Dans le cadre de son plan de décarbonation lancé en 2021 visant à diminuer de 30 % ses émissions directes de C02 de tuiles d’ici 2030 en France sur l’ensemble de ses activités industrielles, EDILIANS GROUP a entrepris un plan d’investissements majeur de près de 100 millions d’euros. Après 15 ans de R&D, c’est dans l’usine de Saint-Germer-de-Fly qu’ont été mises en œuvre les innovations technologiques brevetées du fabricant de fours industriels français CERITHERM qui a intégré EDILIANS GROUP en 2023. Associés au savoir-faire des équipes d’EDILIANS et grâce à un investissement de près de 10 millions d’euros, ces brevets ont été industrialisés, mis en œuvre et démontrent aujourd’hui toute leur efficacité.

Une décarbonation accélérée grâce à l’union de deux savoir-faire

En 2023, EDILIANS GROUP a acquis l’entreprise Ceritherm, fabricant de fours industriels français et expert en équipements thermiques innovants brevetés depuis plus de 15 ans, basé en Haute Vienne. Avec d’ambitieux programmes de recherche et développement, cette société d’ingénierie française d’une vingtaine de personnes est venue renforcer le savoir-faire technique et la capacité d’innovation d’EDILIANS GROUP en matière de décarbonation de son outil industriel.

« Nos échanges avec les sociétés d’ingénierie pour explorer des solutions nouvelles, avec des potentiels de réduction de l’ordre de 30% des émissions de CO2, nous ont convaincus que la société CERITHERM avait développé les concepts les plus aboutis » déclare Pascal Casanova, Président Exécutif d’EDILIANS GROUP.

En renfort de ses équipes techniques et de son savoir-faire accumulé depuis près de deux siècles, EDILIANS GROUP a décidé de mettre en œuvre en 2024 une innovation majeure dans l’une de ses principales usines françaises, celle de Saint-Germer-de-Fly, afin d’en valider le potentiel à l’échelle industrielle avant de la déployer à travers le groupe.

Un plan d’actions de décarbonation ambitieux

Aujourd’hui, près de 90 % des émissions de CO2 d’EDILIANS sont issues des opérations de séchage et de cuisson de l’argile lors de la fabrication des tuiles terre cuite. Pour atteindre son objectif, EDILIANS GROUP a déployé un plan d’actions de décarbonation reposant sur 4 piliers :

-  le premier se concentre sur l’optimisation des procédés de fabrication et leur efficience énergétique sur ses sites industriels. Cela passe à la fois par le pilotage des fours et des séchoirs, grâce à ses ingénieurs céramistes, par l’analyse de ses consommations et enfin par l’ajustement et l’amélioration continue de ses procédés de production,

-  le deuxième vise à améliorer et adapter son outil industriel avec la mise en œuvre de solutions techniques éprouvées, pour faire baisser ses consommations énergétiques sur l’ensemble de ses usines grâce, par exemple, à la récupération de la chaleur fatale des épurateurs, la valorisation de la chaleur récupérée du four pour sécher les tuiles et l’amélioration des mélanges argileux,

-  le troisième concerne l’innovation, grâce au savoir-faire de la société d’ingénierie Ceritherm, mais aussi d’autres partenaires d’EDILIANS GROUP , pour imaginer et mettre en œuvre de nouvelles solutions techniques. Ces actions sont nécessaires pour atteindre ses objectifs de décarbonation tout en garantissant une qualité et des propriétés inchangées pour ses tuiles,

- le quatrième porte sur la recherche de nouvelles énergies décarbonées telles que l’électricité, le biogaz, le biométhane, la biomasse ou l’hydrogène qui permettront de remplacer le gaz naturel jusqu’ici utilisé pour la cuisson des tuiles.

Pierre angulaire de son engagement, ce plan d’actions reposant notamment sur l’innovation et la rupture technologique doit permettre à EDILIANS GROUP d’obtenir des résultats significatifs et ainsi d’accélérer la décarbonation de ses 17 sites de production. « A terme, ce sont environ 100 millions d’euros sur 10 ans qui sont investis sur l’ensemble de nos usines pour réussir ce challenge majeur et développer une tuile bas carbone » explique Maxime Coutouly, Directeur Général EDILIANS France.

Une avancée majeure sur le site de Saint-Germer-de-Fly profitable à l’ensemble de la filière

Reposant sur les 15 années de Recherche & Développement des ingénieurs de Ceritherm et sur le savoir-faire des équipes industrielles d’EDILIANS GROUP, l’équipe projet a travaillé 2 ans sur l’optimisation d’une ligne de production de Saint-Germer-de-Fly. Trois mois de travaux ont été nécessaires pour installer de nouveaux équipements visant à réduire l’impact carbone de la ligne de production en combinant judicieusement la gestion de la chaleur dans le four et la masse des équipements qui le traversent.

Ces avancées technologiques reposent sur trois brevets ayant nécessité un investissement de près de 10 M€, en partie financées dans le cadre du plan France 2030 opéré par l’ADEME à hauteur de 3,3 M€ pour EDILIANS et de 0,34 M€ pour CERITHERM.

Après plusieurs mois d’utilisation, EDILIANS GROUP constate une réduction des consommations de gaz sur son four de 33%, soit 1500 tonnes de CO2 non émises par an.

« Nous sommes très fiers que la mise en commun du savoir-faire industriel d’EDILIANS et de l’expertise de Ceritherm permette une innovation technologique majeure dans le monde de la terre cuite pour contribuer à atteindre nos objectifs vers une industrie durable et décarbonée », déclare Maxime Coutouly.

« Nous sommes heureux d’avoir pu prouver à l’échelle industrielle que nos innovations technologiques donnent des résultats au-delà des attentes pour réduire l’empreinte carbone de production », complète Giovanni Zamparo, Directeur Général de Ceritherm.

« En tant qu’acteur majeur des transitions énergétiques et environnementales et grâce à cette avancée technologique, nous souhaitons inspirer un nouveau modèle pour l’ensemble de notre industrie », conclut Pascal Casanova.

Source André Sudrie

19/09/2024

Crise du logement neuf : " Nous craignons une année 2025 très compliquée" affirme le patron de l’immobilier toulousain

Trois questions à Mickaël Merz, président de l’Observer de l’immobilier toulousain

La production de logements neufs continue de dégringoler, le marché a-t-il atteint son point bas en 2024 ?

Malheureusement non. Actuellement nous sous-produisons par rapport aux besoins en logements neufs de l’aire urbaine toulousaine. Je rappelle que l’objectif est de produire 7 500 logements par an ; or nous sommes tombés à un peu moins de 1 500 depuis le début de l’année ! La production est donc famélique et les ventes très basses, 1 174 ce 1e semestre. Elles ont dégringolé de 60 % depuis deux ans. C’est du jamais vu. Actuellement l’ensemble de la profession fait le dos rond. Nous produisons moins car nous ne vendons pas et même si le marché repartait demain, nous ne serions pas.

La fin du dispositif fiscal Pinel annoncée pour la fin de l'année, crée-t-elle des opportunités pour les investisseurs?

En effet nous avons constaté un petit effet d'aubaine parmi les investisseurs mais cet engouement ne profite pas à l'aire urbaine. À Toulouse les ventes à investisseurs ont progressé de 22% par rapport à l'année dernière et elles représentent 56% des ventes réalisées ce semestre. Grâce à cela, le nombre de ventes a progressé de 8% intra muros ce semestre, mais nous sommes bien loin d'une reprise car elles avaient été divisées par deux l'année dernière.

Du côté des acheteurs, la stabilité des taux d'emprunt facilite-t-elle les achats?

Pas encore mais nous espérons que cela sera le cas dans les semaines et mois à venir. Au premier semestre 2024, au contraire les désistements d'acheteurs ont encore augmenté pour atteindre 29%, contre 25% en 2023 et 19% en 2022. La raison est toujours la même: les refus de financement.

 Source La Dépêche par Béatrice Girard

18/09/2024

Biostructure mise sur les panneaux de construction en béton et chanvre

Portée par plusieurs acteurs du bâtiment, l'entreprise lance à Châtel-Guyon, dans le Puy-de-Dôme, la construction d'une usine pour produire plus de 50.000 panneaux de chanvre à ossature bois.

Le projet repose sur l'utilisation de ressources locales pour fournir un marché de proximité. (Biostructure)

Face à l'engouement pour les matériaux de construction écologiques , Biostructure tente sa chance sur le marché des panneaux préfabriqués en bois et chanvre. Créée par les dirigeants des holdings Phèdre Investissement (installé à Nargis, dans le Loiret) et Groupe Ré (basé à Saint-Beauzire, dans le Puy-de-Dôme), qui regroupent huit entreprises du bâtiment réalisant 28 millions d'euros de chiffre d'affaires, la société lance la construction d'une usine de 3.500 mètres carrés à Châtel-Guyon, dans le Puy-de-Dôme.

Un investissement de 6,2 millions d'euros pour un outil de production paramétré pour produire 50.000 panneaux par an. « Nous avons des réserves foncières et nous pourrons monter à 100.000 panneaux », précise Eric Perrot, directeur du développement de Biostructure. Dans un premier temps, l'entreprise devrait employer une dizaine de personnes avant de monter à une cinquantaine à horizon 2030, date à laquelle elle table sur un chiffre d'affaires de quelque 14 millions d'euros.

Source Les Echos par Françoise Sigot


17/09/2024

Espagne: Beralmar signe un contrat important en Inde

BERALMAR TECNOLOGIC S.A., par l’intermédiaire de sa filiale BERALMAR INDIA PVT, a obtenu une commande importante pour l’installation d’un séchoir à chambres dédié à la production de tuiles en terre cuite au Kerala, en Inde.

Ce nouveau projet met en évidence la capacité de l'entreprise à intégrer l’ingénierie européenne de pointe de BERALMAR avec l’efficacité de la fabrication locale en Inde. 

Cette combinaison lui permet de développer des solutions hautement compétitives et adaptées aux besoins spécifiques du marché indien, garantissant à la fois le succès et la satisfaction de ses clients.

Source LinkeIn

16/09/2024

Briqueterie : pourquoi Bouyer Leroux investit dans sa vénérable usine de Gironde sur Dropt ?

Vestige rare d’un passé industriel, l’usine girondine du spécialiste de la brique Bouyer Leroux va faire l’objet d’une profonde transformation. 

Où se mêlent économies d’énergie, inclusion de bio-matériaux et robots ultra fiables. Explications avec Laurent Monjot, directeur du site depuis 2015.

Source Placéco


15/09/2024

Allemagne: quelles alternatives à la cuisson au gaz naturel des matériaux de construction en terre cuite?

 À propos de la production de chaleur sans gaz naturel et sans matériaux de construction non cuits - réunion de printemps du conseil consultatif de l'association de recherche de l'industrie de la brique et de la tuile e. V. 2024

Le 15 mai 2024, le conseil consultatif de l'association de recherche de l'industrie de la brique et de la tuile (FGZ) s'est réuni pour sa réunion de printemps. Le lieu était l'hôtel am Steinplatz à Berlin-Charlottenburg. Les principaux sujets à l'ordre du jour étaient l'approvisionnement en chaleur sans gaz naturel et en briques d'argile.

Barbara Fischer, directrice générale de l'association des gestionnaires de réseaux de transport de gaz, a évoqué l'état actuel du réseau central allemand d'hydrogène. 9 700 kilomètres de canalisations sont prévus. 60 % doivent être créés par la conversion de canalisations de gaz naturel existantes et 40 % par de nouvelles constructions. La planification du réseau central ne prévoit pas d'approvisionnement par zone ; les sous-réseaux devraient être fournis par des institutions locales. Les principaux clients étant les producteurs d'acier, le réseau central ne transportera que de l'hydrogène sans mélange. L'industrie de la brique ne fait pas partie de la planification du réseau central, car elle est prévue dans une perspective électrique. Une solution spéciale pour la participation au réseau central n'est toutefois pas exclue.

Hybit, un projet de production d'hydrogène vert pour la production d'acier à Brême, était au centre de la deuxième présentation. Frerk Lüschen, Key Account Manager Hydrogen Marketing de Bremer Wasserstoff GmbH, une joint-venture entre Stadtwerke Bremen et le groupe énergétique du nord-ouest de l'Allemagne EWE AG, a présenté le projet. Une installation d'électrolyse de dix mégawatts doit être construite sur le site de la centrale électrique de Mittelsbüren à Brême pour produire de l'hydrogène et alimenter la production d'acier d'ArcelorMittal Bremen. La construction et l'exploitation de l'électrolyseur posent des défis. Non seulement les critères d'approvisionnement en électricité pour l'hydrogène vert doivent être respectés. De l'eau ultra pure est également nécessaire pour l'électrolyse. Les projets d'hydrogène d'EWE comprennent également des tests sur le stockage d'hydrogène dans des cavernes.

Richard Lemke, directeur général d'August Lücking GmbH & Ck. KG, a rendu compte de la production et de l'utilisation du gaz de bois dans la briqueterie comme alternative neutre en CO2 et économiquement comparable au gaz naturel. (Vous trouverez plus d'informations à ce sujet, notamment sur son fonctionnement et sa rentabilité, dans le rapport du prochain ZI 5/24).

Le quatrième thème du programme était celui des matériaux de construction en terre cuite. Dr Anne Tretau, de l'Institut de recherche et d'essai des matériaux de Weimar (MFPA), a expliqué l'état actuel et les défis. Les méthodes de construction en terre cuite ont une longue et fructueuse tradition, par exemple au Yémen, il existe des maisons en terre cuite à plusieurs étages. Après un aperçu des normes pertinentes, elle a abordé en détail la norme DIN 18945. Elle a présenté les types de briques en terre cuite répertoriés dans cette norme - briques en terre cuite moulées, moulées-pressées et extrudées - ainsi que les matières premières, les classes d'application et les exigences relatives à la proportion de trous et d'âmes, la densité de la brique et la résistance à la compression, la résistance à l'humidité et au gel. Elle a également abordé le mortier de maçonnerie en terre cuite selon la norme DIN 18946 et les règles d'application selon la norme DIN 18940, en particulier la protection contre les intempéries.

La présentation a été suivie d'une discussion animée. Le président de la FGZ, Rainer Berentelg, a fait part de ses propres expériences dans la production de briques en terre cuite. Le problème de l'argile en tant que matériau de construction réside uniquement dans l'application. Richard Lemke a appuyé cette position et a appelé l'industrie de la brique à utiliser son propre savoir-faire existant dans la manipulation de l'argile pour développer des matériaux de construction appropriés. La construction en terre cuite ne doit pas être laissée aux producteurs de matériaux de construction concurrents.

Quatre projets en cours ont été présentés sous le point de l'ordre du jour suivant « comités d'accompagnement de projets ».

Dr Ralf Wagner, MFPA, a présenté le projet « Cuisson assistée par micro-ondes de produits de maçonnerie (01IF23193N), qui a débuté le 1er mars 2024. Le projet a trois objectifs : (1) développer un procédé de cuisson assistée par micro-ondes de produits de brique ; (2) répondre à la question de savoir comment un profil de température équilibré peut être obtenu dans la plage de températures de cuisson (850 °C à 1100 °C) ; (3) développer des concepts de mise en œuvre possibles et une future technologie de four pour l'industrie de la brique et de la tuile. Les lots de travail prévus comprennent des dispositifs de mesure améliorés pour déterminer les propriétés des matériaux en fonction de la température jusqu'à 1200 °C. Pour une cuisson réussie avec des micro-ondes, les gradients de température et l'emballement thermique doivent être contrôlés.

Le Dr Wagner a également présenté le projet « Conception de surfaces de briques fonctionnelles pour influencer le microclimat urbain et les besoins énergétiques des bâtiments (22226 BG) » (voir ZI 4/23, p. 38f.). Le lot de travail 4 « Augmentation de la réflexion IR grâce à des structures définies » est actuellement terminé. Il a été démontré que les structures définies ont une influence sur la réflexion de la lumière infrarouge. Cependant, cet effet n'est que faible sous une forme bidimensionnelle. Pour le dernier lot de travail « Étude métrologique des effets des surfaces modifiées sur les propriétés physiques des produits de tuiles », Wagner a demandé et obtenu le soutien du comité de soutien du projet. Cela impliquait la livraison de tuiles pour les mesures correspondantes dans le démonstrateur.

Le troisième projet présenté, « Automated hyperspectral imaging and image analysis for sorting (22068 BG) », a duré jusqu'au 31 mai 2024 et a été présenté par Jurij Walz au nom du Dr Elske Linß (MFPA) (voir ZI 4/2023, p. 39). Walz a ensuite présenté les grandes lignes d'un projet de suivi : « Optimisation du tri optique des briques et estimation de l'activité pouzzolanique des gravats de maçonnerie pour améliorer le processus de recyclage à l'aide de paramètres multispectraux et d'analyse d'images ». Le projet est prévu pour durer 24 mois. L'objectif est de mieux comprendre et d'optimiser le processus de tri. L'objectif de développement est un système modulaire de tri et de test hyperspectral pour la différenciation fiable des types de briques et l'estimation de l'activité pouzzolanique.

Dr Anne Tretau a présenté le dernier projet, qui a débuté le 1er mai 2024 : « Influence du contrôle des processus sur la demande énergétique des sécheurs à micro-ondes (01IF23309N) ». L’objectif est d’acquérir une compréhension plus approfondie des interactions complexes qui contrôlent les processus entre les processus électrodynamiques (apport d’énergie) et thermodynamiques (transport de chaleur et d’eau) ainsi que les propriétés mécaniques (résistance en fonction de la température et de l’humidité). Ces interactions posent à la direction du processus le défi de sécher de manière à préserver le produit tout en exploitant au maximum la production d’énergie. Tretau a décrit les lots de travail. Elle a conclu en soulignant que l’électrification nécessiterait une réorganisation complète de l’agencement des machines de l’usine et a évoqué les défis économiques et techniques.

La réunion d’automne du conseil consultatif de la FGZ aura lieu le 13.11.2024 à Berlin.

14/09/2024

CLEIA Ceramics vous donne rendez-vous sur le salon TECNA à Rimini du 24 au 27.09.2024

CLEIA Ceramics ne part pas danser le calypso ni boire du Campari en Italie (comme le chantait Lilicub)… Ce qui nous attend est bien mieux : l’incontournable salon TECNA à Rimini !

  • Du 24 au 27.09.2024
  • Rimini Expo Center - Italie
  • Stand : Hall D5 emplacement N°105

Venez rencontrer l'équipe d’experts de CLEIA Ceramics au Salon TECNA : l’événement mondial de la céramique et de la brique. 

TECNA trie sur le volet les meilleurs professionnels en termes de technologies, de process, d’équipements, d’esthétique et de conception de cette industrie.

TECNA constitue un point de référence pour toutes les principales chaînes d'approvisionnement liées aux matériaux de construction, d'architecture et de design.

Source LinkedIn

13/09/2024

Sevran : fermée faute de liquidités, la fabrique de briques en terre crue a-t-elle encore un avenir ?

La fabrique de Cycle Terre, basée à Sevran et qui réutilisait des déblais extraits de chantiers environnants pour construire des briques en terre crue pour le BTP, a fermé ses portes en avril, par manque de financements. Depuis, la société coopérative est en négociations avec de nouveaux investisseurs pour relancer l’activité.

La fabrique a été victime, selon ses dirigeants et la ville, du coup d'arrêt subi par le BTP et de délais de réalisation des projets trop longs pour sa trésorerie. 

Le projet était alléchant. Mais, malgré les soutiens politiques et les subventions, il a pris fin à peine trois ans après sa création. « On a tous été déçus », assure Paul-Emmanuel Loiret, ancien président de Cycle Terre. Cette société coopérative, spécialisée dans la construction en terre crue et adossée à des promoteurs immobiliers, des architectes et des collectivités, a mis la clé sous la porte prématurément. Le tribunal de commerce de Bobigny a prononcé, le 10 avril, la liquidation judiciaire de l’usine inaugurée en 2021 à Sevran.

La fabrique s’était donné pour mission de développer la filière de la terre crue en France avec le groupe immobilier privé Quartus ou encore l’agence d’architecture Joly & Loiret. 

Source Le Parisien par Par Yanis Soul 

12/09/2024

Wienerberger acquiert l'entreprise américaine Summitville Tiles

Cette acquisition permettra à Wienerberger d'élargir sa gamme de solutions d'enveloppe de bâtiment innovantes et respectueuses de l'environnement, destinées spécifiquement au segment de la rénovation des bâtiments.

Wienerberger continue de développer ses activités en Amérique du Nord et franchit une nouvelle étape importante dans sa stratégie de croissance mondiale créatrice de valeur. Le groupe belge a acquis le fabricant de briques et de tuiles Summitville Tiles, basé dans l'Ohio, une entreprise américaine établie de longue date fondée en 1912 et spécialisée dans la production de plaquettes de brique pour les systèmes de façades préfabriqués destinés à la rénovation résidentielle et commerciale. Il s'agit d'une acquisition particulièrement importante pour Wienerberger, car le groupe s'attend à ce que le marché connaisse une croissance annuelle d'environ 10 % au cours des cinq prochaines années. Le portefeuille de produits de Summitville Tiles reflète l'évolution vers une durabilité toujours plus grande dans le secteur de la construction.

« Les solutions de revêtement de façade en briques préfabriquées joueront un rôle de plus en plus important dans la résistance au changement climatique des bâtiments existants, car la couche supplémentaire offre également une protection durable contre les événements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents », déclare Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger AG.

L'acquisition permettra à Wienerberger d'élargir sa gamme de solutions d'enveloppe de bâtiment innovantes et respectueuses de l'environnement, destinées spécifiquement au segment de la rénovation des bâtiments.

Source CeramicWorldWeb

11/09/2024

EDILIANS vous donne rendez-vous au salon BATIMAT 2024 !

En septembre prochain, EDILIANS sera présent au salon BATIMAT 2024 pour présenter ses dernières nouveautés en terre cuite, rénovation énergétique et solaire photovoltaïque. Venez rencontrer ses experts et découvrir ses produits de haute qualité, conçus pour répondre aux besoins les plus exigeants.

EDILIANS vous donne rendez-vous au salon BATIMAT 2024, le grand rendez-vous international du bâtiment et de l’architecture, qui se tiendra du 30 septembre au 3 octobre à Paris Expo Porte de Versailles. Venez découvrir ses dernières innovations et échanger avec ses experts sur le stand P066, Hall 1. 

Depuis plus de 200 ans, EDILIANS s'engage à fournir des solutions de couverture et d'accessoires de façade alliant performance, durabilité et esthétisme. Cette année, EDILIANS est fière de présenter des nouveautés dans sa gamme de tuiles, et notamment la DOUBLE TENORD Huguenot, une tuile grand format aux accents du Nord. Adaptée aux faibles pentes, cette nouvelle tuile grand moule faiblement galbée succède à l’actuelle tuile ARTOISE Huguenot, qui reste toutefois disponible en rénovation. Avec son esthétique épurée, elle s’intègrera parfaitement dans la tradition architecturale de cette région.

Mais il y aura  aussi la PLEIN SUD RÉABILIS Gélis, un modèle d’exception qui marie esthétique haut de gamme et grande souplesse de pose, en neuf comme en rénovation. Elle permet de retrouver le caractère authentique des toitures traditionnelles du bassin méditerranéen. De plus, une troisième tuile de la famille des tuiles plates, portant l’appellation de terroir Phalempin, sera dévoilée lors du salon.

Et n’oublions pas le solaire avec la  large gamme de solutions photovoltaïques adaptées à toutes les toitures, telles que la Tuile SOLAIRE MAX (photo à la une), best-seller EDILIANS depuis plus de 20 ans, les tuiles terre cuite solaires ou encore le système de fixation ventilé EASY ROOF INTÉGRATION.

L'équipe d’experts sera présente pour répondre à vos questions et vous conseiller sur les meilleures solutions pour vos projets de construction et de rénovation. Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir les produits de haute qualité et de bénéficier de l'expertise des spécialistes.

Source Batiweb


 



10/09/2024

Canicules à répétition : et si la terre crue était la solution miracle ?

Face à l'urgence climatique et à l'intensification des vagues de chaleur, la construction en terre crue s'impose comme une alternative écologique et durable dans le secteur du bâtiment. Traditionnelle et pourtant innovante, cette technique ancestrale, longtemps reléguée à l'arrière-plan, connaît aujourd'hui un regain d'intérêt en raison de ses nombreux avantages environnementaux et thermiques.

Face au réchauffement climatique, certains architectes et maçons reviennent en France depuis plusieurs années vers les techniques ancestrales du bâti en terre crue, qui présentent l'avantage de protéger des fortes chaleurs.

La construction en terre crue, solution bas carbone face aux chaleurs extrêmes

La terre crue, utilisée depuis des millénaires dans des régions du monde entier, est un matériau de construction composé de terre argileuse, de sable et parfois de fibres naturelles comme la paille. Contrairement aux matériaux modernes tels que le béton ou l'acier, la production de la terre crue nécessite peu d'énergie, ce qui en fait une solution à faible empreinte carbone. De plus, elle est disponible localement, réduisant ainsi les coûts et les impacts liés au transport.

L'un des principaux atouts de la terre crue réside dans sa capacité à réguler naturellement la température et l'humidité à l'intérieur des bâtiments. Grâce à sa masse thermique élevée, elle emmagasine la chaleur pendant la journée et la restitue lentement pendant la nuit, ce qui permet de maintenir une température intérieure stable et agréable, même lors de vagues de chaleur extrême. En été, les murs en terre crue gardent la fraîcheur, réduisant ainsi le besoin de climatisation, une pratique énergivore et coûteuse.

Un retour en force face aux défis climatiques

Alors que les épisodes de canicule se multiplient et que les préoccupations liées au réchauffement climatique augmentent, la construction en terre crue s'impose comme une réponse adaptée aux défis environnementaux actuels. En plus de ses performances thermiques, la terre crue possède des qualités isolantes qui contribuent à l'efficacité énergétique des bâtiments. Elle peut être utilisée pour la construction de murs porteurs, mais aussi sous forme de briques, de blocs de terre comprimée ou de pisé.

De plus en plus d'architectes et de constructeurs intègrent la terre crue dans leurs projets, allant des habitations individuelles aux bâtiments publics. En France, par exemple, plusieurs initiatives locales promeuvent la réintroduction de ce matériau dans les constructions modernes. Des projets novateurs émergent également dans d'autres régions du monde, où la terre crue est reconnue pour son potentiel à combiner tradition et modernité tout en réduisant l'empreinte écologique.

Malgré ses nombreux avantages, la construction en terre crue fait face à des obstacles qui freinent sa généralisation. Parmi eux, les normes de construction, souvent orientées vers des matériaux industriels, ne prennent pas toujours en compte les spécificités de la terre crue. De plus, le manque de formation et de savoir-faire dans ce domaine limite encore l'essor de cette technique.

Source ParisMatch

09/09/2024

Allemagne: 27e Eurosymposium - Manifestation spécialisée sur la recherche pratique dans l'industrie céramique

« Les produits céramiques façonnent notre avenir » : c'est le titre du 27e Eurosymposium organisé par le Keramik-Institut les 11 et 12 septembre 2024 à Meissen.

L'Eurosymposium Céramique est un événement spécialisé sur la recherche pratique dans l'industrie céramique. Il a lieu une fois par an à Radebeul ou Meissen depuis 1996. Des représentants de tous les secteurs de l'industrie céramique de toute l'Europe se réunissent ici pour écouter des exposés spécialisés et échanger leurs expériences. Chaque année, l'Eurosymposium a un thème différent.

  • Quand : 11 septembre – 12 septembre 2024
  • Où : Romantik Hotel Burgkeller, Domplatz 11, 01662 Meißen
  • Titre : « Les produits céramiques façonnent notre avenir »
  • Début : le 11 septembre 2024 vers 13 heures
  • Fin : le 12 septembre 2024 avec un déjeuner commun

Vous trouverez de plus amples informations, le programme et les modalités d’inscription sur https://www.keramikinstitut.com/news-reader/27-eurosymposium-6.html

Source Ziegelindustrie International

08/09/2024

Airtorch® électrique de Micropyretics Heaters International jusqu'à 1200 ° et 45MW

Solutions de chauffage de l'air et du gaz de process pour répondre aux objectifs stricts du secteur industriel en matière d'émissions de carbone nulles pour une décarbonisation profonde avec une efficacité énergétique élevée. 

Contactez MHI pour les réchauffeurs de gaz de process électriques les plus compacts de 10 KW à 45 MW ou plus.

Les systèmes Airtorch avec entrées et sorties haute température doivent être utilisés pour les meilleures efficacités et la plus grande productivité dans les applications de gaz de process chauds de KWe à MWe. Ils sont très fiables et économes en énergie jusqu'à 1200 °C.

L'Airtorch® électrique offre une solution moderne, efficace et respectueuse de l'environnement pour divers besoins de chauffage industriel. Sa conception robuste, son rendement élevé et sa polyvalence en font un excellent choix pour les industries qui cherchent à améliorer leur efficacité énergétique et à réduire leur impact environnemental.

Source MHI

Réchauffeur d'air haute température Leister pour des températures allant jusqu'à 900 ºC.

Réchauffeur d'air haute température pour processus industriel Leister LE 10000 HT 400 V 15 kW 110.568

Le LE 10000 HT n'a pas d'électronique de puissance intégrée, mais la température de l'air peut être contrôlée en continu en ajoutant un contrôleur triphasé Leister (DSE). En plus d'un DSE, la température de l'air peut être régulée avec précision avec un contrôleur numérique Leister KSR. Débit d'air min. 800 Nl/min

Réchauffeur d'air haute température pour processus industriel Leister LE 10000 HT 110.568

Source Welwyn


07/09/2024

US- Calectra : des briques électrifiées pour une industrie verte

La décarbonisation de l’industrie lourde constitue l’un des plus grands défis de la lutte contre le changement climatique. Un quart de la consommation mondiale d’énergie provient de processus industriels, qui nécessitent souvent des températures extrêmement élevées et sont traditionnellement alimentés par des combustibles fossiles. La startup de technologies propres Calectra veut changer cela et a développé une solution innovante : des briques électriquement conductrices qui peuvent stocker la chaleur et la restituer aux processus industriels en cas de besoin.

La technologie

La technologie de stockage de chaleur propre de Calectra repose sur la conversion de l'électricité en chaleur à haute température à l'aide de briques spéciales. Ces briques peuvent atteindre des températures allant jusqu’à 1 600 degrés Celsius et transmettre la chaleur aux systèmes industriels via des tuyaux.

Le système permet d’utiliser l’excédent d’électricité provenant de sources renouvelables telles que l’énergie éolienne et solaire, contribuant ainsi à stabiliser le réseau électrique et à réduire les coûts énergétiques.

Financement et développement

L'entreprise américaine de technologies propres a récemment levé 2 millions de dollars de financement, dont 1,6 million de dollars provenant d'un cycle de pré-amorçage mené par Lifeline Ventures et 400 000 dollars de subventions du ministère américain de l'Énergie et de l'Autorité de recherche et de développement énergétique de l'État de New York. L'entreprise prévoit d'utiliser ces fonds pour élargir son équipe et développer un prototype plus grand de son système.

Défis et opportunités

La décarbonisation des processus thermiques industriels est une tâche complexe. Bien que des alternatives plus propres telles que les pompes à chaleur et les chaudières électriques soient déjà disponibles pour les processus à basse température, les solutions pour les applications à haute température sont encore rares. L’hydrogène vert est une option possible, mais sa production reste actuellement coûteuse et prend du temps.

Calectra considère sa technologie comme une solution prometteuse à ce problème. Les briques électriquement conductrices offrent un moyen efficace et rentable de convertir et de stocker l’énergie renouvelable en chaleur à haute température. L’entreprise travaille actuellement au développement de la technologie et à sa commercialisation.

Une chaleur à haute température est nécessaire pour produire des matériaux importants tels que le ciment, l'acier et le verre. Développer des solutions de décarbonation pour la chaleur à haute température a été difficile car les options actuelles se limitent à l’hydrogène vert ou à l’électrification directe, deux solutions dont le coût est prohibitif pour que les industries manufacturières à faible marge puissent les adopter à grande échelle.

Depuis 2019, un ETES (Electrical Thermal Energy Storage) de Siemens Gamesa fonctionne à Hambourg. En outre, Energynest s'occupe de la décarbonisation de l'industrie avec une installation de stockage en béton - avec un succès croissant.

La solution innovante des États-Unis pourrait apporter une contribution importante à la décarbonisation de l’industrie lourde. La combinaison d’énergies renouvelables, de stockage de chaleur et de briques conductrices d’électricité offre la possibilité de remplacer les combustibles fossiles dans les applications à haute température, réduisant ainsi considérablement les émissions de CO2.

Source CleanThinking par Martin Jendrischik



06/09/2024

UK: Une étude de la MPA révèle que les déchets d'argile et de briques pourraient réduire le carbone incorporé du ciment de 30 %

L'utilisation de déchets d'argile et de briques dans le processus de production de ciment pourrait réduire le carbone incorporé du produit final jusqu'à 30 %, selon un rapport récent.

Dirigée par la Mineral Products Association (MPA) avec un financement d'Innovate UK, l'étude de deux ans a révélé que les argiles récupérées et la poudre de brique finement broyée peuvent être utilisées dans la fabrication de ciment et de béton pour réduire les émissions associées par rapport au ciment CEM I, leader du marché.

Le rapport a également révélé que si les argiles calcinées utilisant ces matériaux étaient adoptées par l'industrie de la construction britannique, jusqu'à 1,4 Mt de matériaux pourraient être détournés des flux de déchets.

Au Royaume-Uni, l’argile est un matériau abondant et peut offrir une alternative aux sous-produits industriels tels que les scories de haut fourneau granulées moulues (GGBS) et les cendres volantes, qui sont couramment utilisés pour réduire la teneur en carbone incorporé du ciment. La disponibilité des deux types de scories et des cendres volantes a diminué ces dernières années à mesure que les industries de l’énergie et de l’acier se décarbonent.

Ailleurs dans le monde, l’utilisation d’argiles calcinées comme matériau cimentaire secondaire (SCM) est de plus en plus courante, mais jusqu’à présent, elles n’ont pas été officiellement testées au Royaume-Uni.

L’étude a testé deux méthodes de chauffage pour préparer l’argile à être utilisée comme SCM : un four rotatif traditionnel et un « chauffage instantané ». Les deux méthodes se sont avérées produire des argiles calcinées de haute qualité, et aucune différence significative n’a été constatée entre les deux méthodes.

Le projet a reçu le soutien de Heidelberg Materials UK, Tarmac, Imerys Minerals Ltd, Forterra, University College London et l’Université de Dundee.

La directrice exécutive de MPA pour l’énergie et le changement climatique, Dr Diana Casey, a déclaré : « L’utilisation de déchets de briques et d’argiles récupérées permettra non seulement de réduire les émissions de carbone et les déchets, mais elle a également le potentiel de créer un tout nouveau marché si ces argiles sont largement utilisées dans le secteur de la construction, contribuant ainsi à conserver la valeur économique au Royaume-Uni, à sécuriser les emplois et à attirer les investissements. »

Le développement de ciments et de bétons à faible émission de carbone est l’un des sept leviers clés de la « Feuille de route pour aller au-delà du zéro net » de MPA UK Concrete. La feuille de route définit les propres engagements de l’industrie du béton et du ciment du pays pour atteindre le zéro net et s’appuie sur la décarbonisation de l’industrie de 53 % depuis 1990.

Source CemNet par ICR Newsroom


05/09/2024

𝐅𝐈𝐑𝐄 𝟐𝟎𝟐𝟒: rendez vous dédié à la chaleur industrielle décarbonée - le 19 septembre à Lyon

FIRE2024 est une journée technique coorganisée entre ALLICE, le CETIAT, et le soutien de l'ADEME sur la chaleur industrielle décarbonée. 

Toute l'équipe ALLICE est de retour pour cette rentrée 2024, et sur le pont, aux côtés des équipes du CETIAT, pour finaliser l'organisation de FIRE qui se tiendra dans moins d'un mois !

✔️ Et si vous profitiez de cette rentrée pour vous inscrire à LA rencontre dédiée à la chaleur industrielle décarbonée ? ✔️

Voici 3 bonnes raisons de nous rejoindre le 19 septembre prochain : 

  1. Des conférences techniques au plus près de vos enjeux quotidiens en lien avec la chaleur industrielle décarbonée : production décarbonée, usage maîtrisé, récupération et revalorisation, récupération et valorisation ➡️ Tous les aspects seront abordés !
  2. Des retours d'expérience inspirants et pragmatiques : Parmi les intervenants de nombreux industriels viendront partager leurs retours d'expérience avec des technologies matures et déjà déployées ! Parmi eux, John Deere, TERREAL, Eurosérum (Coopérative Sodiaal), Fysol SAS, WEPA et bien d'autres !
  3. Des échanges informels entre participants favorisés grâce à nos temps de pause qui rythmeront la journée. Venez échanger avec les acteurs de la filière et nouer des relations autour d'un café ou de notre pause déjeuner !

Pour vous inscrire : https://lnkd.in/g9bDh4-R

📅 Le 19 septembre 2024

📍 En présentiel uniquement, à Lyon

Source LinkedIn

04/09/2024

Crédit immobilier : jusqu'où les taux vont-ils descendre en 2024 ?

Après avoir atteint un pic en 2023, les taux de crédit immobilier ont amorcé leur descente. Les courtiers estiment que les prêts pourraient tomber sous la barre des 4% en moyenne cet été. 

Et même au-delà d’ici la fin de l’année. Après avoir atteint un pic en 2023, les taux de crédit immobilier ont amorcé leur descente. Les courtiers estiment que les prêts pourraient tomber sous la barre des 4% en moyenne cet été. Et même au-delà d’ici la fin de l’année.

La baisse est bien enclenchée. Deux ans après le début de l’explosion des taux de crédit immobilier - passés de 1,06% en moyenne en novembre 2021 à 4,22% en novembre 2023 , «Nous avons débuté un vrai mouvement de baisse, se réjouit Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux. 

En janvier, on constate des baisses de taux atteignant 30 ou 40 points (de base, soit 0,3 ou 0,4 point, NDLR), dans les banques nationales comme mutualistes.» Les taux s’établissent désormais à 4,05% sur 20 ans et 4,20% sur 25 ans en moyenne, poursuit l’experte, contre respectivement 4,35% et  4,50% en novembre.

Si les banques se montrent enclines à diminuer leur taux, elles ne le font cependant pas de manière inconsidérée, tempère Cécile Roquelaure, directrice des études du courtier Empruntis : «Ce sont des diminutions prudentes car les établissements ne savent pas quel sera le contexte macro-économique dans quelques mois. La preuve, en janvier, si la moitié des banques affiche des taux en baisse, l’autre moitié a décidé de les geler.»  

Tous les professionnels du secteur interrogés s’accordent ainsi à dire qu’en 2024, les banques devraient alterner les phases de stagnation et de baisse de taux. Ce qu’elles appellent du «stop and go» («arrêter et repartir»).

«La concurrence est revenue sur le marché du crédit»

Généralement, c’est bien une baisse de taux à laquelle les établissements vont devoir se résoudre. Car ils n’ont pas le choix.

"La concurrence est revenue sur le marché du crédit", résume Caroline Arnould, directrice générale du courtier Cafpi. Les banques qui ne seraient pas compétitives perdraient des parts de marché cette année.» Or le crédit immobilier est un produit d’appel pour une banque, moyen le plus efficace de conquérir des clients. «Un établissement qui n’octroie pas de crédit est un établissement qui ne fait que perdre des clients», résume Maël Bernier.

Et au petit jeu des prédictions, les courtiers partagent le même optimisme : des taux moyens, toutes durées confondues, sous la barre des 4% d’ici cet été. «On peut imaginer un premier trimestre entre deux eaux, avant que le printemps immobilier (la période allant de mars à juin),pousse les banques à offrir les meilleurs taux possibles», imagine Cécile Roquelaure. D’ici la fin de l’année, les taux moyens pourraient même redescendre à 3,75%, estime Maël Bernier.

Source Capital


03/09/2024

Le groupe autrichien Wienerberger a vendu ses actifs russes

Le fabricant autrichien de briques Wienerberger Group a décidé de vendre ses entreprises russes en raison de la situation géopolitique du conflit russo-ukrainien. Cela a été rapporté dans un communiqué de presse de Wienerberger.

Depuis plusieurs semaines, Wienerberger recherche intensivement une solution à long terme qui préserverait les emplois et garantirait la sécurité et la stabilité des entreprises russes.

À l'issue des négociations, il a été décidé de transférer la gestion des actifs à la direction locale dans le cadre d'un rachat d'actions. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été divulgués.

L'accord comprend la vente de deux usines de production de briques dans la région de Vladimir et au Tatarstan (Wienerberger Kurkachi et Wienerberger Brick) à la société russe Stroymix.

Wienerberger prévoyait de quitter le marché russe en 2022, mais la structuration de l'accord en tenant compte de l'évolution constante de la législation s'est avérée être un processus complexe, qui s'est achevé en août 2024.

La société Stroymiks appartient à l'homme d'affaires russe Alexey Filin, qui contrôle également l'usine de silicate de Briansk et l'usine de silicate de Klintsovsky, situées respectivement à Briansk et dans la région de Briansk. Les entreprises produisent des blocs de silicate, des briques silico-calcaires, de la chaux et du sable de construction. En outre, Business Invest, propriété de Filin, a acquis la cimenterie Atakaycement dans la région de Krasnodar et l'usine de matériaux de construction de Voronej.

Wienerberger est le plus grand fabricant mondial de matériaux de construction en céramique. L'entreprise autrichienne exploite 200 sites de production qui produisent des céramiques de construction (briques, blocs, pavés et tuiles) sous les marques Terca, Penter et Koramic. Le chiffre d'affaires de Wienerberger en 2023 s'est élevé à 4,2 milliards d'euros. Le siège social est situé à Vienne (Autriche) avec des bureaux de représentation dans 28 pays.

Wienerberger est présent sur le marché russe depuis 2003. L'entreprise possédait 3 lignes de production dans la région de Vladimir et au Tatarstan, d'une capacité totale pouvant atteindre 450 millions par an.

02/09/2024

Bouyer Leroux lance le projet de sobriété énergétique "GIRAVENIR" de la briqueterie de Gironde sur Dropt

Démarrage du projet de 𝐬𝐨𝐛𝐫𝐢𝐞́𝐭𝐞́ 𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 sur le site de Gironde-sur-Dropt (33):

AOÛT 2024 / Bouyer Leroux lance son projet "Giravenir" pour la modernisation des lignes de fabrication de briques en terre cuite.

En passant de 2 lignes de production à 1 seule optimisée, le site girondin :

  • Gagnera en efficacité énergétique : 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗺𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘁𝗼𝘁𝗮𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗶𝗺𝗶𝗻𝘂𝗲𝗿𝗮 𝗱𝗲 𝟭𝟱 %
  • Améliorera son 𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗮𝗿𝗯𝗼𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹'𝗲́𝗻𝗲𝗿𝗴𝗶𝗲 dans son processus de fabrication ; pour atteindre 85 % après travaux.

Gironde-sur-Dropt ; site précurseur en terme de décarbonation avec des solutions bien ancrées :

▪ Foyer bois pour assurer le séchage des briques

▪ Cuisson à la sciure

▪ Intégration de biocombustibles dans les briques (comme des graines de tournesol) 

Mise en service prévue au 1er trimestre 2025

Source LinkedIn


01/09/2024

Italie: la communauté européenne expérimente les tuiles anti-chaleur en région Emilie Romagne

En raison du changement climatique ces dernières années, la plaine émilienne, y compris Reggio, a été particulièrement touchée par des vagues de chaleur dont l'intensité et la fréquence semblent en constante augmentation. Les îlots de chaleur urbains sont un phénomène microclimatique qui se produit en été avec une augmentation significative de la température dans les zones urbaines par rapport aux zones périphériques et rurales environnantes, avec des répercussions importantes tant en termes de consommation d'énergie que d'émissions qui contribuent au climat et risques pour la santé publique.

Pour tenter de lutter contre ce phénomène et maintenir le bien-être de vie dans les bâtiments résidentiels publics, la municipalité de Reggio Emilia et Acer ont lancé une expérience sur les toits de deux bâtiments entièrement publics - via Maramotti, aux numéros 23 et 25 - qui implique l'installation d'une tuile innovante, HEROTILE, qui permet d'améliorer la ventilation, de réduire les flux de chaleur provoqués par le rayonnement solaire et, par conséquent, d'atténuer considérablement la température des combles.

Les partenaires du projet européen visitent les chantiers de via Maramotti

L'expérience, financée par la Communauté européenne, est menée en partenariat entre l'Université Polytechnique des Marches, Confindustria Ceramica et Centro Ceramico, ACER Reggio Emilia, des industries italiennes, espagnoles et françaises du secteur de la brique et prévoit le remplacement des couvertures de toits plats par des qui, grâce à son système constructif et à ses matériaux naturels (briques), neutralise le phénomène de surchauffe estivale dans les combles habités.

Peu avant les vacances d'été, le chantier de via Maramotti a fait l'objet d'une visite des partenaires du projet européen dans le but d'échanger sur l'avancement des travaux et les étapes ultérieures. Les premiers résultats de l'expérimentation sont en effet flatteurs : les toitures sur lesquelles sont installées les tuiles ventilées HEROTILES sont non seulement durables et peu coûteuses, car elles utilisent des tuiles en terre cuite et des systèmes d'assemblage spécifiques, mais démontrent que si elles étaient répandues à grande échelle, elles contribuer à limiter le phénomène des îlots de chaleur dans les villes.

Inspection des toits des immeubles de via Maramotti

Les deux bâtiments de via Maramotti aux numéros 23 et 25, composés respectivement de 10 et 13 bâtiments publics d'habitation, avaient déjà fait l'objet d'interventions de requalification énergétique, d'entretien extraordinaire et d'amélioration sismique pour environ 2 millions d'euros (pour un montant total de travaux de 771 milliers d'euros au numéro 23 et 1 152 milliers d'euros au numéro 25) financés par Superbonus à 110%, avec cofinancement de la municipalité de Reggio Emilia et d'Acer. Les travaux ont été achevés en décembre 2023.

Source ReggioReport

31/08/2024

Le fabricant de lignes de production Alfi Technologies souhaite accélérer sur le marché américain

Basé au Pin-en-Mauges (Maine-et-Loire), le groupe Alfi Technologies, spécialisé dans la conception et la fabrication de chaînes logistiques et de lignes de production, achève son plan stratégique 2020-2024. L’entreprise de 200 salariés en lance aujourd’hui un nouveau, avec un objectif ambitieux de croissance d’ici 2028. Ce qui passera par une augmentation de l’activité à l’export, en particulier aux États-Unis.

Alfi Technologies part à la conquête de l’Ouest. Le groupe du Pin-en-Mauges (Maine-et-Loire) a en effet pointé les États-Unis sur la carte du monde pour augmenter son activité à l’export, tout en poursuivant sa croissance en France et chez ses voisins européens. Employant 200 collaborateurs, le concepteur et fabricant de chaînes logistiques et de lignes de production ambitionne une forte croissance d’ici 2028, avec en ligne de mire un développement important à l’international.

S’installer durablement en Amérique

Le président d’Alfi Technologies, Yann Jaubert, est un fervent défenseur de la relocalisation et de l’industrie française : engagé depuis le début dans le mouvement de la French Fab, dont il est l’ambassadeur en Maine-et-Loire, il sait aussi que l’avenir de l’industrie hexagonale se joue tout autant à l’étranger. Et que pour être fort en France, le secteur doit être capable de rivaliser avec ses concurrents d’autres pays et développer une assise à l’international.

C’est pourquoi le groupe angevin se lance à l’assaut des États-Unis. "C’est un pays qui investit beaucoup, témoigne Yann Jaubert, il n’est pas facile d’y pénétrer mais le marché est très important. Nous avons déjà livré des unités là-bas et nous y sommes présents avec un bureau à New York et un autre à Denver, dans le Colorado. L’objectif est désormais de s’y renforcer pour s’y installer durablement, avec une équipe commerciale et un service après-vente."

Des investissements en machines dans l’Hexagone

Pour cela, le groupe angevin, qui réalise déjà 25 % de son chiffre d’affaires de 40 millions d’euros à l’international, a intégré un programme de Bpifrance qui soutient le développement des sociétés françaises à l’étranger. Il est aussi accompagné par Altios, spécialiste nantais de l’accompagnement à l’export. Alfi Technologies a également beaucoup investi ces dernières années : plus de deux millions d’euros en machines, dont les deux tiers au Pin-en-Mauges, où sont conçues et fabriquées des lignes destinées aux centres logistiques et de messageries, des solutions de stockage automatisé et de manutention lourde.

"Nous proposons sur le marché des machines plus chères que nos concurrents. Mais qui permettent une meilleure productivité et consomment moins d’énergie. Ce qui est un très bon compromis entre le prix et la valeur ajoutée que nous apportons."

L’autre tiers de l’enveloppe a été dédié à son usine de Crève-Cœur-le Grand (Oise), qui fabrique des solutions de production pour les matériaux de construction, comme la terre cuite, le béton ou les isolants, de plus en plus biosourcés. Chacune de ces deux usines compte pour moitié dans les solutions fabriquées par le groupe.

Trois piliers d’innovation

À côté des deux millions d’euros destinés à son parc de machines, Alfi Technologies a surtout investi dans la matière grise, avec environ 5 millions d’euros orientés ces dernières années vers la R & D.

Basé au Pin-en-Mauges, le groupe Alfi Technologies conçoit et fabrique des chaines logistiques et des lignes de production. — Photo : Alfi Technologies

"Notre métier est de fabriquer des usines en fournissant des machines de fin de ligne et la réindustrialisation est notre ADN appuie Yann Jaubert. Nous avons donc développé des solutions innovantes en travaillant sur trois piliers, des usines connectées, respectueuses de l’environnement et qui mettent l’homme au centre, avec un travail important sur les conditions de travail, la sécurité ou encore l’ergonomie. Nous installons l’intelligence artificielle dans toutes nos machines. Dans un secteur très concurrentiel, il faut trouver les facteurs différenciants." Le groupe compte une quarantaine d’ingénieurs, qui travaillent sur des solutions innovantes et l’industrie de demain.

Des clients comme Amazon, Michelin ou La Poste

La concurrence est en effet française, européenne voire plus lointaine, pour le groupe angevin qui travaille à la fois pour des PME, des ETI et de grands comptes. Pour exemple, Alfi Technologies fournit le géant Amazon en Europe, et compte entre autres clients le groupe La Poste, Safran, Lafarge, Michelin ou Isover. Pour des projets longs, allant de 24 à 36 mois entre leur lancement et leur livraison. "Nous proposons sur le marché des machines plus chères que nos concurrents, confie Yann Jaubert, mais qui permettent une meilleure productivité et consomment moins d’énergie. Ce qui est un très bon compromis entre le prix et la valeur ajoutée que nous apportons." Et permet à Alfi Technologies de tirer son épingle du jeu.

Réalité virtuelle

Outre son usine du Pin-en-Mauges et celle de Crèvecœur-le-Grand, dans l'Oise, le groupe Alfi Technologies compte aussi une unité de chaudronnerie industrielle à Marigny-Saint-Marcel, en Haute-Savoie, et une autre spécialisée dans la conception de logiciels, à Persan, dans le Val-d'Oise. Travaillant sur des projets d'usines 4.0 et connectées, il propose aussi à ses clients l'utilisation de jumeaux numériques : cette technique permet la création d'une usine virtuelle ou d'une ligne industrielle, ce qui permet d'anticiper virtuellement les changements ou les modifications avant de les appliquer physiquement. Pour aller plus loin, le groupe a créé une start-up de quatre personnes, spécialisée dans la réalité virtuelle, qui propose des formations dans différents domaines comme la sécurité incendie, la prévention des risques industriels ou l'habilitation électrique.

Marche en avant

Pendant la crise du Covid, le groupe des Mauges avait marqué un coup d’arrêt : auparavant, Alfi Technologies réalisait à l’international 50 % de son chiffre d’affaires, qui tournait autour de 30 millions d’euros. En 2020, il a vu ce chiffre d’affaires baisser de moitié. Et entrepris alors un nouveau plan stratégique de quatre ans, qui lui a permis de reprendre sa marche en avant et de retrouver de la croissance. Elle se poursuit aujourd’hui avec une demande toujours présente de la clientèle. C’est donc désormais un nouveau plan que lance Alfi Technologies, qui devrait, tout en restant discret sur l’objectif chiffré qu’il se fixe, le conduire encore plus haut en 2028.

Source Le journal des entreprises par Olivier Hamard

30/08/2024

UK: Une génération de briques à faible teneur en carbone qui exploite de manière variée les déchets recyclés, les liants sans ciment et le durcissement sans four peut-elle réduire l'impact du secteur ?

Selon Kenoteq, le K-Briqs est particulièrement adapté aux bâtiments à la conception exemplaire et à la durabilité, mais avec de plus grandes économies d'échelle, le logement de masse sera possible à l'avenir.

Kenoteq affirme que le K-Briqs est particulièrement adapté aux bâtiments à la conception exemplaire et à la durabilité, mais avec de plus grandes économies d'échelle, le logement de masse sera possible à l'avenir. Crédit : Kenoteq

La brique est l'un des plus anciens matériaux synthétiques connus et reste la forme de construction la plus répandue au Royaume-Uni, avec quelque 2,6 milliards d'unités produites rien qu'en 2019.

Mais notre soif de ce produit durable, tactile et souvent beau consomme d’énormes quantités d’énergie, libérant des gaz à effet de serre et d’autres polluants nocifs dans l’atmosphère.

La cuisson de briques d’argile à plus de 1000 °C dans des fours alimentés aux combustibles fossiles est énergivore. Ressource naturelle limitée, l’argile doit être extraite et expédiée dans le monde entier et génère des émissions de processus difficiles à réduire.

L’industrie de la fabrication de briques prend des mesures pour réduire son impact sur l’environnement. Une feuille de route pour la décarbonisation et l’efficacité énergétique a financé des projets conçus pour réduire la consommation d’énergie et les émissions, et les plans futurs incluent un investissement dans l’efficacité et les énergies renouvelables. Par exemple, la nouvelle usine de Forterra à Desford utilise des combustibles à faible teneur en carbone comme l’hydrogène (comme le fait Michelmersh avec son HyBrick) et la cuisson électrique. En 2022, la Brick Development Association a signalé une réduction de 8 kg CO2e/m2 ​​depuis 2015, la moyenne de l'industrie pour les briques en terre cuite étant de 26 kg CO2e/m2, contre 27,3 kg CO2e/m2 ​​pour la brique traditionnelle en terre cuite (EPD 2019-2024 Brick Development Association).

Cependant, la forte demande de briques augmentant la dépendance du Royaume-Uni aux importations en provenance d'Europe et d'ailleurs et le gouvernement visant à construire 300 000 logements par an d'ici 2025, une série de mesures ambitieuses seront nécessaires pour maintenir les objectifs nationaux de zéro émission nette de carbone pour 2050 à portée de main.

Pour relever le défi, les fabricants de briques et les chercheurs sont les fers de lance de solutions de briques à faible émission de carbone qui exploitent des approches circulaires et à faible consommation d'énergie telles que la réutilisation des déchets de démolition, le durcissement sans four et les liants alternatifs sans ciment, avec de nouvelles usines en cours de déploiement et des projets de construction de bancs d'essai en cours.

Les briques K-Briq sont prêtes à passer à la production commerciale complète en attendant la certification finale en septembre et à commencer à approvisionner les premiers projets d'adoption en 2024.

Les briques K-Briq sont prêtes à passer à la production commerciale complète en attendant la certification finale en septembre et à commencer à approvisionner les premiers projets d'adoption en 2024. Crédit : Kenoteq

K-Briq par Kenoteq

Carbone incorporé :estimé à 1,006 kg CO2e/m2 ​​(A1-A3)

Délai de mise sur le marché : Certification BBA finale pour le Royaume-Uni prévue en septembre 2023

Avec moins de 5 % de carbone incorporé par rapport à une brique traditionnelle cuite en argile, la brique K-Briq est en tête du peloton en termes d'impact énergétique réduit et avec 90 % du produit composé de déchets de construction et de démolition, elle est également considérée comme ayant le contenu recyclé le plus élevé de toutes les briques du marché.

Les briques K-Briq peuvent remplacer les briques traditionnelles en argile ou en béton pour la plupart des applications de briques extérieures/de parement, avec une résistance comparable et les avantages supplémentaires d'une masse thermique plus élevée, d'un poids réduit et proposées en 13 couleurs de stock.

Le produit n'est pas cuit et le manque relatif d'eau dans le mélange, combiné à l'utilisation d'un liant exclusif sans ciment, lui permet de durcir en moins de 24 heures. Le statut de « fin de déchet » de l'Agence de l'environnement prouve qu'il est exempt de toute toxine et 100 % recyclable.

L'entreprise travaille actuellement avec deux entrepreneurs de déchets de construction et de démolition. Lucy Black, responsable du développement commercial chez Kenoteq, déclare : « Il est essentiel que nous travaillions avec des partenaires certifiés en matière de gestion des déchets qui fournissent des flux de déchets de qualité et de densité granulaire adéquates, conformément à la réglementation. »

L'usine de Kenoteq en Écosse a une capacité de production de 5 millions de briques par an, et les premiers projets d'adoption en 2024 comprendront une rénovation à zéro émission nette très performante pour une association de logement, un grand projet civique pour une autorité locale et un centre d'accueil pour un promoteur clé, ainsi que des projets d'extension et d'aménagement intérieur de moindre envergure.

En exploitant une approche localisée de l'approvisionnement en déchets et de la distribution des produits, Kenoteq prévoit d'étendre sa production à différentes régions et pays.

« Nous allons agir très rapidement pour établir des accords de franchise de licence avec d'autres entrepreneurs en déchets et, à terme, des distributeurs », explique Black. « Nous aurons probablement six à huit usines au Royaume-Uni au cours des cinq à six prochaines années et nous avons des brevets accordés aux États-Unis et en Europe et un en attente au Canada, donc ces pays constitueront initialement le centre de nos opérations internationales. »

Source Ribaj par Stephen Cousins

29/08/2024

Allemagne: La tuile « Karat RS » d'Erlus a reçu la plus haute distinction Red Dot : "Best of the Best" lors du Red Dot Design Award 2024.

La « Karat RS » d'Erlus est désormais exposé au Red Dot Design Museum d'Essen, en Allemagne, comme l'un des meilleurs produits de 2024. La "Karat RS" est une tuile en terre cuite pour toits plats et particulièrement résistante à la pluie. Le modèle original « Karat » a été modernisé en termes de technologie et de design après plus de 50 ans de présence réussie sur le marché. Dans toutes les phases de développement, l'équipe du laboratoire technique d'Erlus AG a collaboré avec le « studio de design spécial » externe pour penser ensemble forme et fonction.

Refonte complète de la technique et du  design

Le processus de modernisation des tuiles en terre cuite Karat a duré environ trois ans. Étant donné que de nombreux composants devaient rester inchangés au cours du processus de fabrication, une grande créativité a été requise de la part des concepteurs et des techniciens. "La nouvelle Karat devrait avoir de meilleures propriétés de produit et en même temps être encore plus claire dans son langage de conception. La tâche technique principale était d'améliorer la protection contre la pénétration de la pluie, suivie par la résistance à l'aspiration du vent, la protection contre le gel et la charge de rupture", explique Dieter. Tröger, directeur du laboratoire central de tuiles chez Erlus AG. Jens Pohlmann de « Design Studio Special » ajoute : « Pour un développement de produit aussi exigeant, vous avez besoin d'excellents techniciens et, en tant que designer, vous devez également approfondir le sujet. »

Compte tenu des conditions météorologiques extrêmes attendues à l'avenir, trois avantages du nouveau « Karat RS » sont à souligner :

  • Le verrouillage profond à triple anneau éloigne la pluie battante du sous-toit, même avec une inclinaison minimale du toit de 7 degrés.
  • Le coin amélioré à 4 carreaux augmente la résistance à l'aspiration du vent.
  • Les nouvelles nervures sur la face inférieure augmentent la protection contre la grêle.

Source Handwerk + Bau