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02/07/2023

Les matériaux de construction confrontés à des turbulences persistantes

Contraction de la production de béton prêt à l'emploi et de granulats, chute importante des ventes de maisons individuelles et des permis de construire, croissance timide des travaux publics... L' Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) fait état d'une conjoncture difficile, alors que le secteur dénonce l'absence de mesures incitatives qui compromet une véritable relance de l'activité constructive.

Depuis plus d'un an, le secteur de la construction, en particulier celui du logement, traverse une période tumultueuse qui continue d'avoir « un impact durable sur l'activité des matériaux de construction », indique l'Unicem dans sa nouvelle note de conjoncture.

Selon les dernières données, de janvier à avril, la production de béton prêt à l'emploi (BPE) a connu une contraction de 6 % par rapport à l'année précédente, tandis que la production de granulats a diminué d'environ 10 %. Ces chiffres s'inscrivent dans un contexte où le secteur du bâtiment, bien que ralenti, est encore soutenu par les stocks de carnets de commandes, « qui s'épuisent progressivement ».

En cumulant sur douze mois, la production de béton prêt à l'emploi a reculé de 5 %, tandis que celle de granulats a chuté de 7 %. De plus, les ventes de maisons individuelles ont enregistré une chute de 34 % et les permis de construire ont diminué de 30 %.

Après un premier trimestre en contraction de 9,8 %, la tendance sur les quatre premiers mois de l’année reste très négative (-8,8 %), « même si elle se modère un peu, et aucun des matériaux du panier n’échappe à la morosité conjoncturelle », commente l’Unicem.

Travaux publics : une croissance timide 

Du côté des travaux publics, les travaux réalisés connaissent une croissance timide, avec un léger recul par rapport au mois de mars, mais une progression modeste sur un an (+1,8 %). Cependant, les facturations, qui dépendent fortement de l'évolution des coûts et des prix des devis, témoignent d'une activité « sans véritable élan », note l’Unicem, soulignant l’approche de la prochaine période des élections municipales, qui aurait pu entrainer « une reprise plus vigoureuse de l'activité ».

Par ailleurs, l’évolution des prises de commandes (+4 %) ne reflète toujours pas un véritable renforcement des marchés conclus.

Des défis persistants

En d'autres termes, la demande de matériaux de construction est appelée à diminuer davantage dans les mois à venir.

Cette conjoncture difficile a de multiples répercussions sur l'ensemble de la chaîne de valeur de la construction. Les fabricants de matériaux de construction sont confrontés à des défis croissants en raison de la baisse de la demande et de la pression maintenue sur les prix. Les entreprises de construction sont contraintes de revoir leurs plans de développement et de faire face à des marges plus étroites. Quant aux ménages, l'accession à la propriété devient de plus en plus difficile en raison de la hausse des prix immobiliers et des contraintes financières.

L’Unicem dénonce également « l’absence de mesures incitatives à destination des maires » pour délivrer des permis ou encore des particuliers investisseurs, avec la fin du dispositif Pinel, ainsi que le rabotage de certaines mesures existantes, « ne permettra pas d’espérer une vraie relance de la dynamique constructive », conclut l'union.

Source BatiWeb par Marie Gérald


01/07/2023

Terreal- Vitrac: Le hameau ne veut plus faire carrière

Les membres de l’association « Non à la Terréalité » attendent l’audience du tribunal administratif.

Une carrière Terreal bientôt en exploitation à Vitrac-Saint-Vincent provoque la fronde d’habitants. L’association « Non à la Terréalité » attaque l’autorisation d’exploiter en justice.

L’association « Non à la Terréalité », regroupant une quinzaine d’habitants du hameau du Breuil et de lieux-dits voisins à Vitrac-Saint-Vincent et de « nombreux sympathisants », a déposé un recours devant le tribunal administratif de Poitiers contre l’autorisation d’exploiter accordée par la préfecture de la Charente le 10 janvier 2021 à Terreal, leader européen de la tuile en terre cuite.

L’argile extraite de cette carrière de 15 hectares doit alimenter l’usine de Roumazières-Loubert.

L’audience du tribunal administratif n’est pas encore programmée. Cette procédure n’étant pas suspensive de l’arrêté préfectoral, Terreal poursuit ses travaux. 

Ce n’est plus un projet, c’est une carrière. Nous avons reçu une autorisation d’exploiter définitive. Nous avons mené les fouilles archéologiques et certains travaux de clôture et plantations. On devrait lancer l’exploitation bientôt », souligne Bruno Hocdé, le directeur de l’usine de Roumazières qui explique que Terreal « a pris en compte » les demandes des riverains .<

L’opposition à la carrière des habitants de ce hameau d’une douzaine de maisons et une quarantaine d’habitants date de l’enquête publique (mars à mai 2021). « On a découvert le projet de carrière à ce moment-là. Nous n’avions pas été informés », indique Betty Dagnas, membre de l’association. La maison qu’elle occupe avec son mari, Michel, trésorier de l’association, est la plus éloignée du projet : « À 200 mètres du futur trou. Certaines maisons sont bien plus proches. »

« Risques sur la nappe phréatique »

L’association qui avait réuni plus de 400 signatures d’une pétition avait introduit un premier recours en référé (procédure d’urgence), rejeté par le tribunal, a choisi le cabinet de l’avocate Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement (1995-1997). 

« Un géologue est venu sur place pour réaliser des constatations. Nous allons réfuter l’expertise de Terreal » indique Vanessa Viseux, la présidente de « Non à la Terréalité ». L’association ne veut pas avancer tous ses atouts mais pointe notamment les risques sur la nappe phréatique, des mouvements d’argile qui pourraient fragiliser les maisons » , en plus des inconvénients liés à l’exploitation : « Des poussières, le va-et-vient des camions (NDLR, entre 18 et 36 rotations de camions par jour), le bruit… »

L’exploitation de la carrière pourrait durer 30 ans et le trou atteindre 22 m de profondeur. « Terreal va aménager un merlon de plusieurs mètres de haut pour cacher la carrière, une sorte de remblais qui va modifier le paysage et surtout bloquer la vue », avance Vanessa Viseux qui s’étonne de la « stratégie » de Terreal :  « Ils ont acheté la maison la plus proche de la carrière, sans doute pour être plus tranquilles, mais ils vont empoisonner la vie des autres habitants. Terreal n’a pas proposé de racheter les autres maisons ni de payer des compensations. » 

Les membres de « Non à la Terréalité » avancent un dernier argument : « Terreal a exploité une carrière à Etamenat à 400 mètres d’ici pendant quinze ans, on n’a rien dit. Puis ils ont exploité entre 2020 et 2022 une autre carrière à La Faurie, un peu plus loin qui a été abandonnée parce que la qualité n’était pas au rendez-vous. Notre secteur a assez donné. »

Terreal a « Toutes les autorisations »

Pour Terreal, la carrière de Breuil n’est plus un projet. « Nous avons obtenu toutes les autorisations et toutes les réponses techniques sont dans le dossier. Nous avons également tenu compte des demandes et inquiétudes des riverains en acceptant de reculer les limites de la carrière à 50 mètres des habitations, un geste fort. Et ce n’est pas parce que nous avons acheté une maison proche de la carrière que nous allons changer ça » , détaille Bruno Hocdé, directeur de l’usine de Roumazières qui annonce la poursuite des travaux cette semaine : « Les engins arrivent pour mettre en place les merlons périphériques et finir les accès. Le début de l’extraction se fera dans la foulée. » Terreal est propriétaire du site depuis plusieurs années. Bruno Hocdé dit « l’importance » de ce gisement : « Pour fabriquer nos tuiles, nous mélangeons des argiles. Ce que nous allons extraire au Breuil est une ressource très importante. Nous avons réalisé des forages et des sondages électriques pour nous assurer de la présence de l’argile. »  Le directeur ajoute l’enjeu à moyen terme :  « Nous avons trois autres carrières d’argile, deux à Roumazières et une à Abzac. La ressource est primordiale et nous poursuivons nos prospections ailleurs. »

Source La Charente Libre apr Frédéric Berg

30/06/2023

Sunshine Bricks, la nouvelle briqueterie de Beralmar Tecnologic S.A. au Bangladesh!

Beralmar Tecnologic S.A. a fourni la première briqueterie européenne au Bangladesh, marquant une étape importante dans sa trajectoire. 

Sunshine Bricks a une capacité de production de 400 tonnes par jour de briques et de blocs de céramique. 

L’usine comprend une gamme complète de mécanismes, le coupeur, le chargement et le déchargement au four, l’empilage et le dépilage des wagons, ainsi que l’emballage. 

De plus, Beralmar a installé un séchoir semi-continu et un four tunnel. 

La principale source de combustible utilisée est le gaz naturel. Beralmar est très fière d’être la première entreprise européenne à apporter une technologie de pointe au Bangladesh, et tient  à exprime sa sincère gratitude à Mirpur Ceramics & Khadim Ceramics pour avoir placé leur plus grande confiance dans Beralmar.

Source LinkedIn

29/06/2023

Le conseil municipal dit non à l’implantation d’une centrale photovoltaïque à Neuilly-la-Forêt

La société Terreal, propriétaire de l’ancienne carrière de Neuilly-la-Forêt (Calvados), a confié à TotalEnergies le projet d’implanter une centrale photovoltaïque. Motivé par la volonté de ne pas impacter les terres agricoles, le conseil municipal a donné un avis défavorable lundi 19 juin 2023.

Actuellement utilisé pour extraire de l’argile, le site de l’ancienne carrière de Neuilly-la-Forêt est pressenti pour accueillir une centrale photovoltaïque.

La société TotalEnergies a présenté un projet de centrale photovoltaïque sur un terrain de 21,753 ha, situé sur l’ancienne carrière d’argile de Neuilly-la-Forêt (Calvados), commune déléguée d’Isigny-sur-Mer.

La société Terreal, propriétaire du site, a lancé un appel à projet pour produire de l’énergie décarbonée. Le projet porte sur des panneaux photovoltaïques au sol, 2,50 m au plus haut. Actuellement, 15 ha sont cultivés. Le site doit être remis en prairie dans le cadre de la remise en état obligatoire après exploitation de la carrière. 

Source Ouest-France

28/06/2023

Traitez les ponts thermiques à prix optimisés avec une façade 100 % terre cuite

Avec la RE2020, les constructions se doivent d’être encore plus performantes thermiquement, tout en limitant les impacts carbone et financier. Réduire les ponts thermiques, qui représentent 18 % des déperditions d’énergie en collectif*, est donc un enjeu essentiel que la brique en terre cuite relève grâce à une offre d’accessoires isolants.

Sélectionner un matériau performant pour l’enveloppe du bâtiment

Un bâtiment bien conçu et bien isolé permet de limiter les consommations d’énergie. Pour éviter d’augmenter l’épaisseur de l’isolant et perdre en surface habitable, il est possible d’augmenter la résistance thermique de l’enveloppe du logement (murs de structure). Les produits terre cuite, naturellement isolants, permettent d’intégrer cette performance thermique dans les 20 cm de mur.

C'est l’objectif du Pack logement collectif qui associe la brique à des accessoires thermiques :

  • Gamme de briques de murs alvéolées d’une résistance thermique allant de 1,00 à 1,50 m².K/W
  • Planelles en terre cuite pour réduire les déperditions d'énergie en about de plancher.
  • Les coffres de volet roulant et les briques à bancher-acrotère viennent compléter le Pack pour garantir une façade homogène 100 % terre cuite.
  • La brique bgv’costo th+ (R = 1,50 m².K/W) associée à la planelle isolée supeRmax (R = 1,70 m².K/W) permet une excellente correction du pont thermique en about de plancher :
  • Ψ L9 = 0,26 W/m².K en plancher béton ép. 20 cm

Aller jusqu’à 40 % d’économies sur la partie élévation des murs

Par rapport à une solution en béton banché, le système constructif bio’bric est avantageux car :

Naturellement isolant : la brique en terre cuite permet de réduire l’épaisseur de l’isolant de 4 à 6 cm. Le gain de surface habitable, jusqu’à 1 % en plus, signifie plus de m² vendus pour le promoteur.

La correction du pont thermique en about de plancher, réalisée avec la gamme de planelles isolées, évite de recourir à des rupteurs thermiques d’about de plancher onéreux.

Pour l’occupant, le traitement efficace des ponts thermiques permet de limiter les dépenses liées au chauffage et/ou à la climatisation, ainsi que leurs émissions de gaz à effet de serre.

Choisir un matériau à faible impact carbone aujourd’hui et encore plus demain

Au-delà des économies d’énergie réalisées, le pack collectif limite l’impact environnemental du bâtiment.

L’argile utilisée pour la fabrication des briques bio’bric est une matière première géosourcée renouvelable, extraite dans un rayon moyen de 5 km autour des 7 sites de production en France. Sa cuisson permet d’obtenir les propriétés naturellement isolantes de la brique en terre cuite.

C’est sur la phase de production que bio’bric se distingue par l’utilisation massive d’énergie décarbonée pour réduire les émissions de CO2 de ses solutions : 45 % aujourd’hui et 90 % à horizon 2027.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, Bouyer Leroux déploie sur ses sites de production différents projets dont deux font l’objet d’un financement France Relance « Décarbonation de l’industrie ». Ainsi, pour fournir la chaleur nécessaire au séchage des briques, l’air chaud en sortie de four est récupéré et des foyers biomasse sont utilisés. Pour assurer la précuisson des briques, de la biomasse est intégrée au mélange argileux. Grâce à son auto-combustion, la biomasse (coques de tournesol, sciure de bois) participe à la cuisson des briques tout en permettant aux produits d’être plus légers et isolants. Pour la phase de cuisson, Bouyer Leroux a de plus en plus recours à la sciure de bois qui, une fois injectée dans le four, s’auto-enflamme au contact de l’air chaud et produit de l’énergie.

Des investissements sont également faits pour compenser 100 % des besoins électriques des sites par de l’électricité verte (panneaux photovoltaïques sur les toitures ou sur d’anciens gisements d’argile).

Ces bons résultats environnementaux, qui vont continuer à s’améliorer, sont consignés dans les FDES (Fiches de déclaration environnementale et sanitaire) individuelles mises à disposition dans la base Inies.

Le choix de matériaux vertueux, performants thermiquement et 100 % français, ayant un faible impact carbone, permet aux acteurs du bâtiment de penser le système constructif dans une démarche durable et de lutte contre le réchauffement climatique. Bouyer Leroux, avec ses solutions constructives bio‘bric, s’engage pour un habitat sain, durable et économe en énergie, jusqu’à la fin de vie du bâtiment.

* Source étude UVED

Source : batirama.com

Espagne: La Paloma Cerámicas renforce sa position sur le marché avec l’acquisition de Cerámica Malpesa

​Depuis sa naissance en 1979, La Paloma Cerámicas  continue à élargir son horizon et à franchir une nouvelle étape dans la stratégie de croissance et d’expansion internationale avec l’acquisition de la prestigieuse Cerámica Malpesa. 

Il s’agit sans aucun doute d’un mouvement clé et stratégique sur le marché de la terre cuite qui permettra à La Paloma d’élargir sa gamme de produits et d’offrir le portefeuille le plus complet du marché, y compris les briques de parement, les briques pressées, les pavés en terre cuite et les systèmes de construction tels que Termoklinker, Iris ou Maps. 

A l'avant garde du marché de la brique

Après plus de 40 ans d’expérience, La Paloma Cerámicas opère 9 usines de production en Espagne et au Portugal, et ses produits sont présents dans plus de 50 pays. 

Avec cette acquisition et la somme de l’expérience, des connaissances, de la capacité de production et du réseau de distribution de La Paloma Cerámicas et Cerámica Malpesa, de nouvelles voies sont ouvertes pour continuer à parier sur l’innovation technologique et étendre la présencedu groupe sur le marché mondial de la brique.

Source LinkedIn

26/06/2023

Reprise de Terreal par Wienerberger : feu vert de l'Autorité de la concurrence

L’autorité de la concurrence a donné son feu vert au groupe autrichien pour reprendre "sans conditions" les activités de Terreal.

C’est fait. L’Autorité de la concurrence vient d’accepter l’acquisition « sans conditions » des activités de Terreal par Wienerberger. D’après le régulateur, l’opération « n’est pas de nature à porter atteinte à la concurrence. » Pour rappel, fin décembre 2022, le groupe autrichien, leader dans la fourniture de tuile et briques en terre cuites, avait formulé une offre visant à prendre le contrôle exclusif des activités de son rival en France mais aussi en Allemagne, en Italie, en Espagne et aux Etats-Unis.

Constats identiques sur les deux marchés

Dans le détail et après une analyse concurrentielle, l’Autorité considère que sur le marché de la tuile en terre cuite, « la nouvelle entité restera concurrencée (...) par des opérateurs nationaux d’envergure tels que BMI Monier et Edilians. » Elle note « une situation similaire sur les marchés de la construction de matériaux de construction de murs porteurs, dès lors que sur ce marché les entités sont concurrencées non-seulement par le briquetier Bouyer-Leroux mais également par des fabricants de murs porteurs d’autres matériaux (en particulier, les bétonniers). »

Par ailleurs, « l’Autorité souligne qu’outre la pression concurrentielle exercée par ces autres acteurs, les clients de l’entité nouvellement créée (généralement des négociants d’envergure nationale) continueraient de disposer, à l’issue de l’opération, d’un contre-pouvoir leur assurant un rapport de force équilibré dans les négociations commerciales. »

29 sites et 740 M€ de plus

Avec cette opération, Wienerberger qui a réalisé un chiffre d'affaires de 4 Md€ en 2021, renforcerait sa position de numéro un des solutions de couverture sur les marchés porteurs de la rénovation et de la réparation en France et en Allemagne avec 29 sites de plus et un chiffre d'affaires annuel supplémentaire d'environ 740 M€ en 2022.

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele

25/06/2023

Belgique: quelles sont les tendances de cette année pour les briques en Wallonie ?

En Wallonie, le choix de la couleur de votre brique doit dépendre des prescriptions imposées par la Région wallonne. Voici les tendances de 2023.

Se lancer dans la construction d’une nouvelle maison est un projet qui demande énormément d’énergie, d’ambition et de patience. Avant d’obtenir la maison de vos rêves, il faudra vous frotter à des prescriptions urbanistiques rigoureuses et de plus en plus complexes, définies par la Région wallonne et les administrations communales, qui vous demanderont de respecter un revêtement bien précis. Par exemple, contrairement aux Flamands, les Wallons ne sont pas libres de choisir la couleur de brique qu’ils souhaitent. «En Wallonie, la tendance générale est une brique rouge-brun non nuancé avec des ajustements pour certaines régions comme la Gaume ou le Condroz», nous explique Renate Nelis, responsable marketing de la briqueterie Nelissen qui compte plusieurs points de vente en Belgique, dont un à Marche-en-Famenne.

En Wallonie, la tendance est une brique rouge-brun non nuancé

Grandement reconnue sur le marché belge, Nelissen dispose d’une large gamme de briques de parement formées à la main qui s’adaptent à tous les styles: maisons classiques, modernes, pastorales ou contemporaines. Et ce, dans plus de 100 couleurs et en huit tailles différentes. Mais quelles sont les couleurs les plus populaires? Si les briques rouges ont le vent en poupe, elles présentent désormais différentes nuances. «La brique Anderlecht, qui évolue du rose-saumon au beige-jaune avec des nuances de rose, demeure la plus prisée, année après année. Les briques Kesselt, qui présente des variations gris-rouge et jaune-blanc, La Marchoise de couleur rouge-saumon, et Aubergine avec des variations de couleurs qui vont du rouge-vin au rouge-pourpre, rencontrent également un joli succès», assure Renate Nelis.

Pour ce qui est du format, on opte généralement pour une brique standard faisant 21cm x 6,5cm. «On essaie également de prôner un format éco. Il s’agit d’une brique plus étroite qui fait 24cm x 4cm. Comme on a besoin de moins d’énergie pour la produire, elle coûte un peu moins cher. Cela dit, la façon de poser la brique est différente. En format classique, on travaille avec une maçonnerie traditionnelle, à savoir une pose avec un joint de 12mm. En revanche, pour un format éco, on recommande une maçonnerie collée pour plus de stabilité. Quand on a 7cm d’épaisseur, il y a moins de place pour mettre de la matière isolante qu’une brique classique qui fait 10 cm d’épaisseur», nous explique Béatrice, employée chez Nelissen, avant de conclure: «Pour rappel, une brique n’a aucun pouvoir isolant. Elle sert juste uniquement d’habillage et n’apporte aucune performance supplémentaire au bâtiment».

En détail

  • Nelissen
  • All. du Monument 5, 6900 Marche-en-Famenne
  • Tél: 084/ 31 30 00
  • https://www.nelissen.be/fr

24/06/2023

Visite guidée de la briqueterie Rairies Montrieux Rairies Montrieux 15 -17 septembre

Découvrez le savoir-faire ancestral grâce à une visite complète des ateliers. La briqueterie a été fondée en 1910, elle fabrique des produits en terre cuite pour sols, façades et intérieurs. Encore aujourd’hui, des fours traditionnels avec une cuisson au feu de bois sont utilisés pour la transformation de nos produits.

Rairies Montrieux 1 Rue des Fourneaux 49430 Les Rairies Les Rairies 49430 Maine-et-Loire Pays de la Loire

Dates et horaires de début et de fin (année – mois – jour – heure) :

  • 2023-09-15T09:00:00+02:00 – 2023-09-15T12:00:00+02:00
  • 2023-09-17T14:00:00+02:00 – 2023-09-17T17:00:00+02:00

Source UniDivers

23/06/2023

Wienerberger, une entreprise qui cohabite avec la biodiversité à Durtal

À l'occasion de la « Journée de la Terre », le groupe Wienerberger a présenté ses actions en faveur de l'environnement sur son site de Durtal (Maine-et-Loire). 

Yves-Alain Brossaud, responsable d’exploitation des carrières de Durtal. 

Mardi 6 juin 2023, l’entreprise Wienerberger, située à Durtal (Maine-et-Loire) a organisé une deuxième édition de la « Journée de la Terre ».

Un temps de réflexion s’est déroulé sur les 10 sites opérationnels du groupe qui se présente comme le premier producteur mondial de briques et le numéro 1 européen des tuiles en terre cuite. 

Du miel à partager entre salariés 

Sensibiliser les salariés grâce à des ateliers découverte était le fil rouge de ce rendez-vous privilégié avec la nature et la biodiversité.

Le programme de cette journée, à Durtal, était divisé en deux temps. La visite de ruches ouvrait les hostilités. Cet atelier était animé par Pierre-Marc Milon, technicien apicole et technicien sanitaire bovin en Mayenne.

Passionné par les abeilles, il a mis à contribution ses connaissances et compétences sur les différents fonctionnements de ruches, de cycle de vie des abeilles et de production du miel.

Son message a aussi pour but d’attirer l’attention sur la fragilité de l’écosystème, souvent « mis à rude épreuve par divers éléments naturels, humains et chimiques ».

Pour Michaël Saby, directeur du site de Durtal, l’installation de ruches permet de « préserver le  processus de reproduction ». 

La mise en place de « ruches pédagogiques » est nécessaire à l’équilibre de la vie des abeilles. Grâce à ces différentes installations, celles-ci produisent environ 70 kg de miel par an. Cette quantité est répartie entre les 80 salariés de l’usine.

A la découverte des carrières

La seconde partie était réservée à la visite d’une des carrières exploitées par Wienerberger, à Durtal. Celle-ci s’est déroulée sous l’œil attentif de Yves-Alain Brossaud, responsable exploitation carrière.

Sa formation de géologue lui a permis de présenter aux salariés les différentes couches de sédiments qui composent la carrière d’argile.

Faire découvrir les carrières est nécessaire pour comprendre d’où vient la matière première.

Privilégier les circuits courts est primordial pour réduire les empreintes carbone. La carrière visitée est ouverte depuis 2014. L’extraction permet, chaque année, de dégager en moyenne 30 000 mètres cubes d’argile.

« Préserver le fauchage tardif, réhabiliter des espaces et inventorier la biodiversité », sont des préoccupations chères à Michaël Saby et au reste du groupe.

Wienerberger, « acteur engagé dans la préservation de l’environnement » s’appuie sur trois grands piliers : décarbonation, économie circulaire et biodiversité. Des piliers « en perpétuelle construction pour les temps actuels et les générations futures ».

L’ambition de Wienerberger, expert et leader en solutions de terre cuite est « d’atteindre la neutralité carbone, préserver la biodiversité, réduire et réutiliser les déchets ».

Depuis septembre 2021, une stratégie environnementale avec des objectifs multiples a été lancée.

« Atteindre la neutralité carbone » 

« Le projet est la réduction des émissions de CO2 de 40% d’ici 2030. La neutralité carbone est prévue pour 2050 »,  souligne le communiqué de presse distribué pour l’occasion de la « Journée de la Terre ».

Conforté dans son ambition de respect de l’environnement, le groupe Wienerberger s’est associé avec le CEN (Conservatoire d’espaces naturels), la LPO (Ligue de protection des oiseaux), l’association Bufo (dédiée à l’étude des amphibiens et reptiles d’alsace) et l’ONF (Office national des forêts) pour la préservation et la protection de la biodiversité sur site.

Source Actu par Aurélien Breau

22/06/2023

TERCA: ITE pour une façade parée de briques

Pour ses nouveaux bureaux parisiens, le groupe d’architecture Patriarche a choisi de s’implanter à Ivry-sur-Seine, et plus précisément dans la ZAC Ivry Confluences située dans un ancien quartier industriel. 

Ce passé, la ville d’Ivry a choisi de le valoriser en encourageant l’utilisation en parement de la brique caractéristique des usines et entrepôts construits à la fin du 19e siècle. Baptisé « Yuri », le bâtiment conçu par les architectes de Patriarche, avec le soutien d’autres entités du groupe dont la filiale Bart dédiée à la promotion, s’inscrit donc dans une histoire et une esthétique. 

Il présente dans le même temps des performances énergétiques à la pointe des standards contemporains, avec l’obtention des certifications HQE Bâtiment Durable et BBC Effinergie. 

Pour concilier ces enjeux d’esthétique de sobriété, le traitement de la façade via une isolation thermique par l’extérieur (ITE) a été décisif. Le système StoTherm Brick a permis l’utilisation en parement de plaquettes de terre cuite moulées-main (modèle Terca de Wienerberger), dont le procédé de fabrication crée des imperfections volontaires sur les arêtes et les teintes. 

Résultat, un rendu esthétique plus proche des briques traditionnelles que des plaquettes de terre cuite couramment utilisées en construction neuve, et avec des joints de fractionnement plus discrets. L’utilisation de plaquettes de terre cuite collées a aussi contribué à optimiser les surfaces de plancher du bâtiment. Chargée des travaux en façade, l’entreprise Stark a là aussi associé un savoir-faire traditionnel sur le jointoiement des briques, et une approche plus contemporaine. « Nous avons dessiné chaque élément en 3D pour valider son positionnement par rapport aux menuiseries et aux embrasures, indique Guillaume Nunes, gérant de Stark. Dans le respect du DTU 52.2, nous avons aussi pu jouer sur la largeur des joints pour préciser le calepinage et les coupes. » 

Une fois réalisé ce minutieux travail préparatoire, la mise en œuvre a suivi les étapes prévues pour le système StoTherm Brick : collage des blocs isolants en PSE, chevillage du sous-enduit mince à base de liant hydraulique armé d’un treillis de fibre de verre, et enfin pose des plaquettes de terre cuite avec les mortiers hydrauliques de collage et de jointoiement de la gamme StoColl.

  • Maître d’ouvrage : Bart (groupe Patriarche)
  • Maître d’œuvre : Patriarche
  • Entreprise applicatrice : Stark

Belgique: Chez Vandersanden, la brique subit une cure d’amaigrissement

Le fabricant belge de briques veut atteindre la neutralité carbone sur tous ses sites de production et d’exploitation d’ici 2050. 

Une des nombreuses actions mises en place pour y arriver : réduire l’épaisseur des briques.

Le site de production de Vandersanden à Spouwen, dans le Limbourg. Plus de 575 millions de briques sortent chaque année de l’ensemble des sites.

La hausse des prix de l’énergie pose d’énormes problèmes au secteur de la construction. Le prix de certains matériaux a flambé. C’est le cas, surtout, des briques, dont la fabrication nécessite l’utilisation de fours à très hautes températures. Chez Vandersanden, entreprise familiale de fabrication de briques dont le siège se trouve à Bilzen (Limbourg), on a décidé de prendre le taureau par les cornes. L’heure n’est plus à la tergiversation. D’autant que d’après un sondage réalisé par iVox à quelques semaines de Batibouw, 53 % des Belges considèrent que la période actuelle n’est propice ni à la construction ni à la rénovation. 

Source LeSoir par Paolo Leonardi

19/06/2023

Feu vert à la prise de contrôle exclusif de Terreal par le groupe Wienerberger

Production de tuiles et de briques en terre cuite : L’Autorité autorise, sans conditions, la prise de contrôle exclusif de Terreal par le groupe Wienerberger

Le 11 mai 2023, le groupe Wienerberger, spécialisé dans la production de matériaux en terre cuite (tuiles, briques, éléments de grande longueur), a notifié à l’Autorité de la concurrence son projet d’acquérir le contrôle exclusif de son concurrent Terreal.

Après avoir examiné les effets potentiels de l’opération sur les marchés de la fabrication de tuiles en terre cuite et sur les marchés de la construction de matériaux de construction de murs porteurs, l’Autorité relève que l’opération n’est pas de nature à porter atteinte à la concurrence et autorise l’opération, sans conditions.

Les parties à l’opération

Wienerberger est un groupe mondial autrichien de production de matériaux de couverture et de structure notamment actif, en France, dans le secteur de la fabrication et de la commercialisation de tuiles et de briques de terre cuite. La présence de Wienerberger AG en France est essentiellement concentrée dans le Nord et dans l’Est du territoire où il dispose de trois sites de production de tuiles[1] et de quatre sites de production de briques en terre cuite[2].

Terreal, la cible, est principalement active dans la production de tuiles et de briques en terre cuite, en particulier dans le Sud-Ouest de la France. Elle dispose de neuf sites de production de tuiles en terre cuite[3], et de trois sites de production de matériaux de construction de murs porteurs[4].

En outre, ces deux acteurs sont simultanément actifs sur d’autres marchés voisins du secteur du bâtiment (commercialisation d’éléments de grande longueur[5], production d’éléments de façade…) où leurs parts de marchés cumulées sont toutefois plus limitées.

L'opération envisagée n'est pas de nature à porter atteinte à la concurrence

L’Autorité de la concurrence a mené une analyse concurrentielle principalement focalisée sur les marchés nationaux et locaux de la fabrication de tuiles en terre cuite et sur les marchés nationaux et locaux de la construction de matériaux de construction de murs porteurs.

Concernant les marchés de la fabrication de tuiles en terre cuite, l’Autorité constate que la nouvelle entité restera concurrencée, à l’issue de l’opération, par des opérateurs nationaux d’envergure tels que BMI Monier et Edilians. L’Autorité observe une situation similaire sur les marchés de la construction de matériaux de construction de murs porteurs, dès lors que sur ce marché les entités sont concurrencées non-seulement par le briquetier Bouyer-Leroux mais également par des fabricants de murs porteurs d’autres matériaux (en particulier, les bétonniers).

Par ailleurs, l’Autorité souligne qu’outre la pression concurrentielle exercée par ces autres acteurs, les clients de l’entité nouvellement créée (généralement des négociants d’envergure nationale) continueraient de disposer, à l’issue de l’opération, d’un contre-pouvoir leur assurant un rapport de force équilibré dans les négociations commerciales.

Pour finir, l’Autorité a relevé que l’opération n’était pas de nature à générer des potentiels effets congloméraux, dès lors qu’elle ne conduit pas à un enrichissement du portefeuille de la nouvelle entité.

L'Autorité de la concurrence a donc autorisé l'opération sans conditions.

  • [1] Seltz (67), Pontigny (89), Lantenne-Vertière (25).
  • [2] Durtal (49), Pont-de-Vaux (01), Betschdorf (67), Achenheim (67).
  • [3] Bavent (14), Les Mureaux (78), Chagny (1 et 2) (71), Roumazières (16), Montpon (24), Le Ségala (11), Castelnaudary (11) et Saint-Martin (11).
  • [4] Chasseneuil (16), Colomiers (31), Lasbordes (11).
  • [5] Coffres de volets roulants, linteaux, planelles de rives, piliers monolithes et appuis de fenêtres.

Source AutoritéDeLaConcurrence

Carrière de Cahaignes, cette affaire qui pèse sur la mairie : « Terreal doit prendre ses responsabilités »

Jérôme Richard, adjoint en charge de l'urbanisme à Vexin-sur-Epte (Eure) soulève les zones d'ombres qui planent encore sur le projet d'exploitation de carrière à Cahaignes.

Alors qu’une deuxième enquête publique devrait s’ouvrir en septembre, le projet de carrière à Cahaignes continue de mettre dans l’embarras la mairie de Vexin-sur-Epte (Eure). Pointés du doigt par les opposants au projet depuis mai 2022, Thomas Durand, le maire, et son équipe, tentent tant bien que mal d’apaiser les tensions. 

Lors de la dernière réunion publique, en mai, ce dernier a annoncé son retrait du projet en raison d’une situation de conflits d’intérêts. Une nouvelle qu’ont eu du mal à digérer les anti-carrières.

Pour rappel, Terreal a racheté le projet d’exploitation d’une carrière à la société Laviosa qui devait justement utiliser un terrain de la famille Durand à Tourny. 

Étant désormais « partie prenante dans ce dossier », le maire a donc décidé de passer la main à son adjoint en charge de l’urbanisme, Jérôme Richard.

« Le fait que Terreal exploite un terrain déjà utilisé à Tourny pourrait permettre d’éviter l’extension de la carrière de Cahaignes dans les prochaines années. »

C’est en tout cas ce qu’espère l’adjoint mais dans les faits, l’exploitant reste encore très flou sur ses intentions :

« Actuellement, Terreal a besoin de nouvelles ressources pour continuer son activité. Sans ça, l’usine risque de fermer. Toutefois, nous demandons à Terreal de rechercher, dès maintenant, d’autres alternatives pour assurer son approvisionnement. »

Jérôme Richard, adjoint à Vexin-sur-Epte

15 ans d’exploitation

En effet, la durée d’exploitation est estimée à 15 ans. « Nous aimerions moins », avoue l’adjoint.

Par ailleurs, entre le moment où le projet est présenté et le début de l’exploitation du terrain, il peut s’écouler 5 à 10 ans. D’où l’intérêt de prévoir l’avenir dès maintenant.

« Terreal doit prendre ses responsabilités et ne pas nous mettre devant le fait accompli en réclamant une extension de la carrière de Cahaignes, ce qui nous rapprocherait du projet initial (une carrière à 50 mètres des habitations ndlr). C’est le scénario redouté et je le trouve inacceptable. Nous avons besoin de garanties de la part de Terreal. »

Tiraillée entre la colère des habitants et une marge de manœuvre étroite (la décision finale revenant au préfet), l’équipe municipale assure tout faire pour limiter les nuisances.

« Les habitants ont complètement raison de défendre leur territoire et je les félicite pour ça. Nous aussi, nous agissons dans ce sens. On attend de nous une opposition radicale mais ça desservirait l’intérêt de tous car sans discussion avec les différents acteurs, le projet passerait tel quel, y compris la première version, plus brutale. »

En effet, le premier projet, qui devait s’installer à 50 mètres des habitations, était déjà conforme au Code de l’environnement, Code sur lequel se base le préfet pour autoriser un projet comme celui-ci.

« Nous ne sommes pas les défenseurs de la carrière mais nous devons rester lucides. Si nous ne sommes pas dans le dialogue, ça se jouera au tribunal et nous perdrons puisque le projet est légal », appuie l’adjoint. 

Le ton est donné. Ce projet, ce n’est pas celui de Vexin-sur-Epte, il n’a d’ailleurs aucun intérêt pour la commune. Ce serait peut-être même une épine en moins dans le pied si le projet se faisait retoquer par le préfet. Pourtant, ce scénario semble peu probable. Alors, les élus locaux misent sur les voies légales pour limiter l’impact de cette carrière en s’appuyant sur les différents acteurs du territoire.

Par ailleurs, il rappelle que le commissaire enquêteur, lors de la première enquête publique, avait donné un avis favorable au projet tout en apportant des prescriptions à Terreal.

Des données encore vagues

Alors que la société devrait déposer dans les prochains jours un dossier de recevabilité à la préfecture, Jérôme Richard appelle déjà les habitants à exposer leurs inquiétudes lors de la seconde enquête publique, qui devrait durer un mois.

« Il y aura forcément des prescriptions techniques du préfet. Est-ce qu’elles seront satisfaisantes? Je fais confiance pour cela aux services de l’État. »

Pour le moment, l’adjoint estime que Terreal reste trop vague sur certaines données primordiales : le trafic routier, le flux de camions et le devenir de la carrière. Au sujet de ce dernier point, Jérôme Richard imagine déjà un scénario :

« Notre levier, c’est la partie remblai. Si on enlève cela, on divise par deux le flux de camions. Nous aurions donc à disposition un sol argileux et donc étanche. Nous pourrions en faire un point d’eau notamment pour l’agriculture. »

L’adjoint insiste aussi sur la nécessité de reboiser cette zone, propice à la biodiversité et qui permettrait aussi de faire barrage à l’extension de la carrière. « Pour cela, je compte sur l’exploitant agricole et sur Terreal », souligne-t-il. 

Source Actu par Arielle Bossuyt

18/06/2023

Lancement d’ISOBric, la dernière solution d'isolation de Wienerberger

Commercialisée dès ce mois de juin sous la marque Porotherm, ISObric tend à compléter les solutions d’isolation mur déjà existantes du groupe Wienerberger. Remplie de laine de roche, la brique de 20 a été conçue de manière à être plus légère, tout en étant performante. Présentation avec Gérald Merlin, responsable marketing et développement de Wienerberger.

Depuis ce mois de juin, les négoces de matériaux de construction de France peuvent compter dans leur rayon la dernière innovation du groupe Wienerberger, spécialiste de la terre cuite : ISObric. Il s’agit d’une brique de 20 cm avec isolation intégrée, vendue sous la marque Porotherm. 

Adressée à la construction en résidentiel individuel comme en bâtiment collectif (maîtres d’ouvrages publics/privés, bureaux d’études, Cmistes, entreprises et artisans, négoces, particuliers à projet...), ISObric complète une solution déjà existante. « ISObric est le fruit du développement de la solution Climamur, qui est une brique monomur, remplie de laine de roche, de fortes sections, avec des épaisseurs de murs de 30, 36 et 42 cm [pour une résistance thermique allant jusqu’à 5,41 m2.K/W, NDLR] », nous décrit Gérald Merlin, responsable marketing et développement de Wienerberger. 

Une performance thermique dépassant celle des briques de 20

La solution ISObric adapte cette formule de brique à isolation intégrée au marché des briques de 20. Avec ses trois rangées d’alvéoles remplies d’isolant en laine de roche (3 x 40 mm) - hydrophobe et provenant de différents fournisseurs - ISObric affiche une résistance thermique de 2, un record par rapport aux briques de maçonnerie de 20. « Dans la brique de 20, on s’arrêtait à une performance thermique entre 1,45 et 1,50, qui est la limite de la brique non remplie », compare Gérald Merlin. Elle assure ainsi à elle seule 30 à 45 % de la performance de la paroi.

La résistance thermique du mur fini peut dépasser les 5, avec un doublage 10 +100 Th32. L’idée étant également d’optimiser les gains des surface habitable durant les opérations d’isolation par l’intérieur, par une réduction du doublage intérieur de 4 à 6 cm par rapport à une maçonnerie ordinaire. Selon le calcul bioclimatique (Bbio), la brique assure un gain de 2,4 points en maison individuelle de plein pied et de 5 points en maison individuelle R+1, face à une brique R = 1 à isolation équivalente. 

De quoi répondre aux exigences de la RE2020. Une FDES est d’ailleurs en cours de conception pour une sortie au premier trimestre 2024. 

En plus de ses performances thermiques, la laine de roche emprisonnée et tenue par des ergots (REI 30 à 150 kN/m avec doublage PSE 10+120), affiche une très bonne résistance au feu (incombustible A1). ISObric résiste aussi aux insectes, aux rongeurs et à l’humidité. 

Vers plus de confort dans le travail des maçons

Autre type de gain visé par Wienerbeger via sa solution ISObric : le poids. Produite à l’usine de Betschdorf (Alsace), la brique pèse moins de 18,5 kg, diminuant son impact carbone, de sa fabrication à son transport. Une légèreté déjà appréciée par des ouvriers maçons, qui ont eu l’occasion de donner des retours d’expérience sur ISObric. 

« Les maçons ont particulièrement apprécié la brique et ses accessoires. On propose un poteau rempli et également les calepins de chantier, qui nous permettent de façon didactique et pédagogique d’expliquer comment bien découper la brique, comment bien accessoriser les différentes briques entre elles, de façon à traiter les parties courantes mais aussi les points singuliers du bâtiment », nous développe le responsable marketing et développement de Wienerberger.

D’autant que par son format standard format standard (500 x 200 x 299), ISObric est compatible avec des accessoires actuels de Wienerberger mais également avec la pose au Dryfix ou en Maçonnerie Roulée. 

Une innovation judicieuse face aux tensions de la construction ?

Reste à savoir si la solution ISObric trouvera sa clientèle, alors que les tensions dans la construction neuve restent prégnantes.

« D’un point de vue marché, effectivement on a une baisse d’activité sur la part construction neuve en logement, aussi bien chez les constructeurs de maisons individuelles que chez les promoteurs. On note un certain ralentissement au niveau de la prise de commandes sur notre activité brique de structure », reconnait Gérald Merlin. 

Cela n’empêche pas Wienerberger de toujours « répondre aux attentes de [ses] clients, quelque soit la situation actuelle, de façon à avoir une solution lorsque la situation repartira de façon plus dynamique », plaide son responsable marketing et développement.


Source Batiweb par Virginie Kroun

17/06/2023

Espagne: Les tuiles ingénieuses qui remplaceront des panneaux solaires : faciles à installer et autonettoyantes

ML System crée des tuiles solaires solides et durables qui conservent la même taille, la même couleur et la même méthode d'installation que les tuiles en terre cuite.

Les tuiles photovoltaïques sont une option de plus en plus populaire dans le domaine de l'énergie solaire en Espagne. où sont fabriqués certains composants capables de réduire la facture jusqu'à 60%, et dans d'autres parties du monde, comme la Suisse, qui possède des modèles plus puissants et plus légers, ou la ville italienne de Pompéi, où ils ont été utilisés pour protéger le patrimoine historique bâtiments. Contrairement aux panneaux solaires conventionnels, cette technologie se distingue par sa capacité à être directement intégrée à la structure du toit, lui permettant de fonctionner comme des tuiles ordinaires tout en générant de l'électricité.

La dernière grande innovation dans ce secteur vient directement de Pologne par l'entreprise technologique ML System, qui propose des tuiles terre cuite innovantes qui produisent de l'électricité à partir du rayonnement solaire et sont "autonettoyantes", faciles à installer et, en même temps, elles remplissent leur fonction principale. fonction de couverture des bâtiments. Un projet qui est en phase de développement, mais que l'entreprise a déjà enregistré auprès de l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO).

Comme l'a rapporté la société dans un communiqué, l'EUIPO a enregistré les nouveaux modèles industriels de ses tuiles terre cuite photovoltaïques, en particulier sa forme et son système de fixation, ainsi que le système de drainage. Un dessin industriel fait référence à l'apparence de tout ou partie d'un produit, y compris la forme, les contours, les lignes, les couleurs, la texture, les matériaux et l'ornementation. Avec cette procédure, ML System protège la conception de sa technologie pendant cinq ans à compter de la date de dépôt, renouvelable jusqu'à 25 ans au total.

Faciles à installer

Les tuiles photovoltaïques sont constituées de cellules solaires qui convertissent la lumière du soleil en électricité, et celles-ci sont généralement constituées de silicium cristallin ou de matériaux semi-conducteurs à couches minces. Comme les panneaux photovoltaïques, ces tuiles génèrent de l'électricité directement à partir du rayonnement solaire et les kilowatts produits peuvent être utilisés directement par le bâtiment.

Tandis que le surplus de production peut être stocké au moyen d'un système de batterie ou directement réinjecté dans le réseau. Dans le cas de la solution de la firme polonaise, ces tuiles photovoltaïques innovantes disposent d'un onduleur et d'un dispositif de protection électrique. De plus, ils sont constitués de nanoparticules métalliques et d'un revêtement céramique qui protège leur surface du rayonnement infrarouge, responsable d'une éventuelle surchauffe.

"Grâce à sa structure, la tuile en céramique photovoltaïque s'adapte géométriquement aux solutions classiques existantes sur le marché, il est donc possible d'utiliser aussi bien notre tuile que des tuiles de fabricants populaires sur le toit. La méthode même de montage à l'aide de clous ou de vis est connue dans le cas de carreaux de céramique classiques ; et grâce à une forme spéciale du point de fixation et à la réalisation de trous, cette technique sera également possible dans notre technologie », a déclaré Dawid Cycoń, PDG de ML System, dans le communiqué.

Par conséquent, l'installation de ces tuiles photovoltaïques est simple, car elles sont placées exactement de la même manière qu'une tuile céramique plate traditionnelle, et les mesures ainsi que les distances et l'espace entre les lattes sont conservés. Une technologie qui est donc compatible avec un grand nombre de bâtiments, aussi bien nouvellement construits que ceux qui rénovent le toit. De même, grâce à sa forme, il peut être adapté aux carreaux classiques du marché et maintenir son efficacité énergétique à un niveau élevé pendant de nombreuses années.

Le grand avantage des tuiles photovoltaïques par rapport aux panneaux solaires est qu'elles combinent la fonctionnalité d'un toit conventionnel avec la production d'électricité, ce qui les rend plus esthétiques et moins visibles que les panneaux solaires traditionnels. De plus, cette technologie, encore en développement, peut être installée sur tout le toit ou seulement à des endroits précis, selon les besoins.

Source ElEspanol par Nacho Castañon


16/06/2023

UK: Les bénéfices augmentent chez Ibstock mais les actionnaires n'apprécient toujours pas ses perspectives

 À ce stade, certains actionnaires peuvent remettre en question leur investissement dans Ibstock plc (LON: IBST), puisque les cinq dernières années ont vu le cours de l'action chuter de 44 %. Et le cours de l'action a continué de baisser au cours de la semaine dernière, cédant quelque 6,2 %.

Alors que le cours de l'action a baissé sur cinq ans, Ibstock a en fait réussi à augmenter le BPA de 6,7 % en moyenne par an. Il ne semble donc pas que EPS soit un excellent guide pour comprendre comment le marché valorise l'action. Alternativement, les attentes de croissance peuvent avoir été déraisonnables dans le passé.

En raison de l'absence de corrélation entre la croissance du BPA et la baisse du cours de l'action, il vaut la peine d'examiner d'autres mesures pour essayer de comprendre le mouvement du cours de l'action.

Nous notons que le dividende a baissé au cours des cinq dernières années, ce qui peut avoir contribué à la baisse du cours de l'action.

Qu'en est-il des dividendes ?

En plus de mesurer le rendement du cours de l'action, les investisseurs doivent également tenir compte du rendement total pour l'actionnaire (TSR). Le TSR intègre la valeur de toute scission ou augmentation de capital actualisée, ainsi que tout dividende, en supposant que les dividendes sont réinvestis. On peut dire que le TSR donne une image plus complète du rendement généré par une action. Dans le cas d'Ibstock, il affiche un TSR de -32% sur les 5 dernières années. Cela dépasse le rendement du cours de son action que nous avons mentionné précédemment. C'est en grande partie le résultat de ses versements de dividendes !

Une perspective différente

Les investisseurs d'Ibstock ont ​​connu une année difficile, avec une perte totale de 3,4% (y compris les dividendes), contre un gain de marché d'environ 2,4%. Cependant, gardez à l'esprit que même les meilleures actions sous-performeront parfois le marché sur une période de douze mois. Malheureusement, les actionnaires à plus long terme souffrent davantage, compte tenu de la perte de 6 % distribuée au cours des cinq dernières années. Nous avons identifié 2 signes avant-coureurs avec Ibstock (au moins 1 qui est un peu désagréable), et les comprendre devrait faire partie de votre processus d'investissement.

15/06/2023

Pont-de-Vaux. L’entreprise Wienerberger renouvelle son opération Journée de la Terre

Pour la seconde année consécutive, l’entreprise Wienerberger, leader mondial de la terre cuite, a mis en place au lendemain de la journée mondiale en faveur de la planète, à l’intention de ses collaborateurs, une journée dédiée à l’environnement sur l’ensemble de ses sites de production.

Ce mardi 6 juin, diverses actions ont été menées comme des chantiers de ramassage de déchets.

Les archéologues au service de l’extension du site.

Source Le Progrès

14/06/2023

Lasbordes. Le projet photovoltaïque de Terreal présenté aux élus

Lors du conseil municipal du 1er juin, les responsables de Totalénergies sont venus présenter aux élus le projet de photovoltaïque destiné à fournir en énergie l’usine Terreal. 

En préambule, le directeur de cette société, Alexandre Devaux, a fait part de sa volonté de réduction de l’empreinte carbone et son ambition de compenser à 100 % la consommation d’électricité d’ici 2030. 

Thomas Lopez et Maxence Fallait, respectivement chef de projet photovoltaïque et chef de projet assistant, sont ensuite entrés dans le détail, précisant que l’opération envisagée a largement tenu compte des volontés de la commune, tout d’abord en se conformant aux règles du PLU, et en limitant la perception de l’installation, avec par exemple la plantation de haies. 

La population sera régulièrement tenue informée de l’avancement des travaux, dès la rentrée de septembre avec, entre autres, la nomination d’un commissaire enquêteur.

Source La Dépêche du Midi

Edilians lance SOS Toiture

Ce nouveau service du fabricant français doit permettre aux victimes d'intempéries de bénéficier de manière prioritaire d'une livraison de tuiles en terre cuite.

L'année 2022 a été marquée par de nombreux orages de grêle, impactant plus de 300 000 foyers. C'est dans ce contexte qu'Edilians a décidé d'accompagner "ses partenaires couvreurs et leurs clients particuliers touchés par ces catastrophes naturelles." Pour cela, le fabricant de tuile en terre cuite vient de lancer un service inédit de livraison d’éléments de couverture pour les maisons sinistrées, baptisé SOS Toiture. Totalement gratuit, il consiste à leur garantir une livraison prioritaire des tuiles (sous réserve de disponibilités des produits) pour remplacer celles endommagées par les intempéries. Après avoir testé le dispositif dans les départements les plus touchés l'année dernière, l'industriel a décidé de l'étendre à l'ensemble du territoire.

Un parcours logistique optimisé

Pour en bénéficier, le particulier de remplir un formulaire disponible en ligne sur sostoiture.edilians.com et de joindre toutes les pièces justificatives (déclaration de sinistre et attestation de prise en charge de l’assurance) en indiquant ses coordonnées, le modèle de tuile concerné (accompagné d’une photo recto/verso) et d'une estimation de la surface de toiture. Une fois le dossier complet, Edilians lui fournit un numéro FastPass et "met alors en place un parcours logistique optimisé pour assurer un acheminement express, en fonction des stocks, des tuiles et accessoires en terre cuite associés à son toit, et ainsi permettre au couvreur, à qui il aura communiqué au préalable son numéro prioritaire pour faciliter la commande de matériaux auprès du négoce, d’intervenir rapidement sur ces chantiers."

Relais dans les négoces

Pour relayer cette opération inédite, Edilians va déployer un vaste dispositif de communication (flyer, emailing, campagne SMS…) auprès de toutes les entreprises de couvertures et tous les points de vente.

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele


12/06/2023

L’Assemblée Générale de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques s’est tenue ce 8 juin 2023 au MEDEF.

Elle a commencé par des échanges riches et directs avec Geoffroy Roux de Bezieux Président du Mouvement des Entreprises de France sur les grands enjeux politiques, réglementaires, environnementaux, économiques et sociaux pour l’industrie et la construction.

BMI Monier France;  Bouyer Leroux; Briqueteries du nord; Briqueterie Chimot Briqueterie Dewulf; Briqueterie Lagrive ;  Briqueterie Lamour; La Française des tuiles et briques; Rairies Montrieux; Terreal;  Terre cuite du Saget; Terres cuites de Bourgoge; Terres Cuites de Courboissy; Terre cuiyes d'Occitanie; Terre cuites du Saves; Tuilerie Blache;  Tuilerie de Niderviller;  Tuilerie Joyat;  Wienerberger France; Cerame-Unie; CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction

Source LinkedIn

Wienerberger annonce un bon départ pour le premier trimestre 2023

Points forts

  • Un environnement macroéconomique difficile, la hausse des taux hypothécaires et une inflation élevée entraînent un affaiblissement des marchés finaux
  • Développement des ventes conforme aux attentes
  • Chiffre d'affaires stable au T1 2023 au niveau du Groupe à 1 052 millions d'euros (T1 2022 : 1 157 millions d'euros)
  • EBITDA solide de 206 millions d'euros au premier trimestre (T1 2022 : 228 millions d'euros) compte tenu de la baisse du marché

Perspectives pour 2023

  • Développement du marché conforme aux attentes
  • Wienerberger confirme un EBITDA > 800 millions d'euros (hors résultat généré par le projet d'acquisition de Terreal)

Le premier trimestre a été caractérisé par des conditions macroéconomiques difficiles. Avec des baisses en partie fortes sur les marchés finaux, Wienerberger a réalisé des revenus stables au premier trimestre au niveau du Groupe de 1 052 millions d'euros (T1 2022 : 1 157 millions d'euros) et a généré un solide EBITDA de 206,3 millions d'euros (T1 2022 : 228,3 millions d'euros). L'entreprise a une fois de plus réussi à croître malgré des marchés finaux en déclin grâce à l'évolution positive et à la surperformance de ses marchés finaux. La capacité de Wienerberger à maîtriser de tels défis économiques est attribuable à sa transformation en un fournisseur de solutions système innovantes et durables pour la construction neuve et la rénovation écologiques ainsi que la gestion de l'eau. La société est déterminée à rester constamment concentrée sur ces domaines et à surpasser à nouveau ses marchés finaux à l'avenir.

"Au premier trimestre 2023, nous avons réussi de manière impressionnante à croître de manière organique face à nos marchés finaux en déclin. Grâce à la combinaison d'une excellente maîtrise des coûts et d'une politique d'achat efficace et tournée vers l'avenir, nous avons réussi à couvrir l'inflation croissante des coûts et réussi à maintenir une rentabilité à un niveau élevé malgré l'affaiblissement de la demande. Cela montre que le groupe Wienerberger est bien capable de s'adapter aux conditions changeantes du marché et confirme la résilience de notre modèle d'entreprise », déclare Heimo Scheuch, président du conseil d'administration de Wienerberger.

À la recherche d'une optimisation continue, le groupe Wienerberger a décidé d'adapter sa structure opérationnelle en Europe à partir de 2023, passant d'une structure centrée sur les produits - avec Wienerberger Building Solutions et Wienerberger Piping Solutions - à une structure régionale basée sur l'Europe de l'Ouest et de l'Est. Ainsi, les régions européennes du Groupe proposent également des solutions pour l'ensemble de l'enveloppe du bâtiment ainsi que pour la gestion de l'eau et de l'énergie. Commentant cette décision, Heimo Scheuch note : « Compte tenu de notre concentration accrue sur les solutions système, la réorientation de la gestion opérationnelle vers trois régions constituait la prochaine étape logique. La nouvelle structure contribuera à tirer parti des synergies entre les différentes unités commerciales au sein des pays et des régions.

Performance des Régions

La hausse des taux hypothécaires a entraîné une baisse de l'activité dans les secteurs de la construction neuve, de la rénovation et des infrastructures. Cette évolution se reflète dans les résultats des régions.

La Région Europe Ouest a enregistré une légère baisse de ses revenus externes de 7 % à 556,0 millions d'euros (T1 2022 : 600,2 millions d'euros). L'EBITDA opérationnel a augmenté de 4 % pour atteindre 102,3 millions d'euros (T1 2022 : 98,2 millions d'euros).

Le ralentissement de la construction résidentielle neuve a été particulièrement prononcé en Allemagne et au Royaume-Uni, tandis que l'activité en France, en Belgique et aux Pays-Bas a relativement bien performé. La demande dans le segment de la rénovation, en particulier pour nos solutions de toiture, est restée élevée dans toutes les régions. Grâce à l'acquisition de FloPlast et de Cork Plastics en Grande-Bretagne et en Irlande en 2021 et grâce à la transformation de l'entreprise en un fournisseur de solutions complètes dans le segment de la toiture, Wienerberger a pu tirer parti d'importantes synergies et augmenter sa part sur le marché attractif de la rénovation.

Dans notre activité de conduites en plastique, les volumes de ventes du premier trimestre ont diminué par rapport aux résultats record de 2022. En Europe du Nord, les rigueurs de l'hiver ont retardé la mise en œuvre des projets d'infrastructure et le segment interne a été affecté par la tendance à la baisse des nouvelles constructions. En revanche, notre activité de conduites en plastique dans la partie occidentale de la Région Europe Ouest, qui est fortement stimulée par les solutions internes, a bénéficié de la croissance du portefeuille de solutions et a réalisé une performance satisfaisante.

Au cours des trois premiers mois de 2023, la Région Europe Est a enregistré une baisse de ses revenus externes de 14 % à 300,9 millions d'euros (T1 2022 : 348,6 millions d'euros) en raison d'une forte hausse à deux chiffres des taux hypothécaires et d'un affaiblissement significatif de la économie. L'EBITDA opérationnel a chuté de 30 % et s'est établi à 59,0 millions d'euros au premier trimestre 2023 (T1 2022 : 84,8 millions d'euros).

Les niveaux élevés d'inflation et de taux d'intérêt ont entraîné une forte baisse des activités de construction neuve. Un affaiblissement de la demande a également été observé dans le segment de la rénovation. En ce qui concerne la production de conduites, la hausse des coûts de financement a eu un impact négatif sur les investissements dans les infrastructures. Cependant, en prenant des mesures immédiates telles que des capacités d'usine ajustées, Wienerberger a pu réduire rapidement les coûts et contrer ces développements.

La Région Amérique du Nord a enregistré des revenus externes de 195,2 millions d'euros (T1 2022 : 207,5 millions d'euros). En revanche, l'EBITDA opérationnel a augmenté de 11 %, passant de 42,5 millions d'euros à 47,4 millions d'euros.

La hausse des taux hypothécaires due au niveau élevé de l'inflation s'est poursuivie au premier trimestre 2023 et a eu un effet modérateur sur l'activité de construction neuve aux États-Unis et au Canada. Dans l'ouest des États-Unis, en particulier au Texas, la construction de logements neufs s'est effondrée après plusieurs années très vigoureuses. En comparaison, le maintien de taux de migration élevés dans le sud-est des États-Unis a entraîné une augmentation de la demande. L'entreprise a également enregistré une demande stable au Canada. Grâce à une excellente gestion, l'intégration de Meridian Brick s'est déroulée rapidement et les effets de synergie obtenus ont dépassé les attentes de Wienerberger. Dans l'ensemble, Meridian Brick a contribué de manière significative à la forte croissance des bénéfices dans le secteur des façades en Amérique du Nord.

Dans le secteur des conduites en plastique, la baisse de la demande constatée au quatrième trimestre 2022 s'est poursuivie comme prévu au cours de la période de référence. Le prix des granulés plastiques a affiché une tendance à la baisse au cours du quatrième trimestre 2022 après avoir culminé pendant les mois d'été et s'est stabilisé au premier trimestre 2023. Grâce à une discipline de prix globalement élevée et à une gestion proactive des marges, le groupe Wienerberger a réussi à maintenir un prix élevé. niveau de rentabilité et a généré une très forte contribution au résultat.

Perspectives pour 2023

Au début de l'exercice, nous avons communiqué notre évaluation des développements attendus sur nos marchés finaux dans la construction neuve, la rénovation et les infrastructures en tant que scénario pour 2023. Les développements au premier trimestre ont été inférieurs à ces attentes. Cependant, nous supposons que les marchés s'amélioreront légèrement au cours des prochains trimestres de 2023 et continuons d'anticiper les évolutions suivantes pour l'exercice 2023 :

                                            Europe                 Amérique du Nord

  • Nouvelle construction -15%                  -20%
  • Rénovation                   -3%                   -3%
  • Infrastructures              -5%                   -5%

Pour 2023, Wienerberger s'attend à voir des taux d'inflation élevés et persistants dans l'ensemble du Groupe et une poursuite de la tendance à la hausse des coûts de financement de l'année précédente. Les hypothèques devenant de plus en plus chères, Wienerberger s'attend à une nouvelle baisse du nombre de nouveaux permis de construire délivrés. Les prix élevés de l'énergie conduiront à nouveau à se concentrer de plus en plus sur la rénovation des bâtiments, en particulier le renouvellement des toits. Cette tendance sera soutenue par des programmes publics incitatifs (EU Green Deal et initiatives nationales), ainsi que par des réglementations plus strictes visant à améliorer l'efficacité énergétique. Wienerberger s'attend donc à la poursuite d'une activité dynamique dans le segment de la rénovation et à un développement du marché généralement stable. Dans le segment des infrastructures, une demande modérée et des changements dans l'activité de projet sont prévisibles en raison de la hausse des coûts de financement.

La stratégie éprouvée d'achat à terme d'énergie sera poursuivie dans l'ensemble du Groupe. Pour l'exercice en cours, 93 % des volumes de gaz nécessaires sont déjà sécurisés. Le programme d'auto-assistance en cours de Wienerberger visant à augmenter les bénéfices et l'efficacité devrait apporter une contribution aux bénéfices de 45 millions d'euros en 2023. Malgré l'assouplissement des marchés et une concurrence accrue, l'inflation des coûts < 9% prévue pour l'année en cours doit être couverte par une gestion rigoureuse et proactive des coûts et des marges.

En décembre 2022, le groupe Wienerberger a annoncé son intention de reprendre des parties importantes du groupe Terreal, un fournisseur européen prospère de solutions de toiture et solaires innovantes. Comme prévu, la transaction doit être finalisée au second semestre 2023 et est soumise à l'approbation des autorités de la concurrence et au respect des mesures correctives généralement imposées à une transaction de cette nature.

Pour l'exercice 2023, la société s'attend à une belle performance et confirme son objectif de générer > 800 millions d'euros d'EBITDA. Les prévisions de bénéfices ne tiennent pas compte des résultats générés par l'acquisition prévue de Terreal.

Groupe Wienerberger

Le groupe Wienerberger est l'un des principaux fournisseurs internationaux de solutions intelligentes pour l'ensemble de l'enveloppe du bâtiment et pour l'infrastructure. Wienerberger est le plus grand producteur mondial de briques (Porotherm, Terca) et le leader du marché des tuiles en terre cuite (Koramic, Tondach) en Europe ainsi que des pavés en béton (Semmelrock) en Europe de l'Est. Dans les systèmes de canalisations (tubes en céramique Steinzeug-Keramo et tubes en plastique Pipelife), l'entreprise est l'un des principaux fournisseurs en Europe. En acquérant Meridian Brick, Wienerberger a encore renforcé sa position de fournisseur leader de produits de façade en Amérique du Nord. Avec ses plus de 200 sites de production, le groupe Wienerberger a réalisé un chiffre d'affaires d'env. 5,0 milliards d'euros et un EBITDA de 1 milliard d'euros en 2022.

Source FinancialTimes

11/06/2023

COSMEC en Hongrie avec WIENERBERGER

Une nouvelle ligne automatique pour le chargement/déchargement automatique de tuiles en Us sera bientôt installée dans l’une des usines hongroises du géant autrichien.

Cosmec est sur le point d’installer une nouvelle ligne automatique pour le chargement/déchargement automatique de gazettes en U dans l’une des usines hongroises du géant autrichien. Le nouvel équipement sera utilisé pour la sélection, le chargement et le déchargement de grappes de tuiles plates et d’accessoires connexes, jusqu’à la ligne de palettisation.

L’usine, équipée de 7 robots Fanuc 6 axes, sera en mesure de produire des tuiles avec des économies de personnel considérables et une plus grande capacité de production, ainsi que d’améliorer considérablement la qualité des produits qui ne sont plus manipulés manuellement mais par des préhenseurs mécaniques de conception moderne, conçus pour éviter les plus petits dommages.

En effet, Cosmec a maintenant abandonné le système pneumatique d’ouverture, de fermeture et d’espacement, le remplaçant par une solution technologiquement avancée composée de moteurs brushless. Cette technologie, en plus d’assurer une amélioration des performances et une plus grande précision, a comme effet secondaire une réduction drastique de la maintenance et par conséquent des temps d’arrêt de l’usine, pour les fabricants parmi les coûts les plus lourds après ceux de l’énergie et de la main-d’œuvre.

La tâche des constructeurs de machines est donc de penser à des installations de moins en moins complexes et faciles à gérer de ce point de vue.

Source LinkedIn

10/06/2023

EDILIANS: Cette semaine, direction laGironde (33) pour découvrir une rénovation haute en couleur!

Sur la route des vacances, vous aurez peut-être l’occasion de vous arrêter sur l’Aire des Terres de l’Estuaire à Sauguon et découvrir sa nouvelle toiture made in EDILIANS.

Pour ce projet audacieux, nos clients ont choisi la tuile HP 10 Huguenot en coloris « flammé rustique » accompagné d’une sélection de 3 coloris de tuiles HP 10 Huguenot émaillées.

Avec sa gamme de tuiles émaillées, EDILIANS ouvre le champ des possibles ! Laissez place à votre créativité en jouant avec la lumière, les couleurs et les finitions : résultat unique garanti.

Source LinkedIn

09/06/2023

Allemagne: chute de la construction de près de 40%

L'industrie de la construction est dans un marasme prolongé, tandis que la tendance à la baisse de la construction de logements se poursuit sans relâche depuis plus d'un an. Afin de contenir la crise, les associations appellent au soutien.

La crise de la construction résidentielle se reflète de plus en plus dans la situation des commandes : les nouvelles commandes dans la construction résidentielle ont chuté de près de 40 % en mars par rapport à l'année précédente, comme l'a rapporté le Bureau fédéral. Office statistique 

Depuis avril 2022, les entrées de commandes réelles dans la construction résidentielle ont toujours chuté à deux chiffres par rapport au même mois de l'année dernière. Les commandes entrantes non corrigées des prix étaient inférieures d'environ 8 % au niveau de l'année précédente malgré des prix de construction nettement plus élevés avec un volume de 9,8 milliards d'euros. 

La construction résidentielle en particulier souffre de la réticence des investisseurs privés et commerciaux.Après l'annulation quasi totale de la subvention à la construction neuve l'année dernière, l'association ressent de plus en plus les conséquences négatives de cette décision. Il faut maintenant un important soutien des taux d'intérêt, par exemple par le biais de prêts de la KfW et d'une "suspension temporaire des besoins énergétiques excessifs". Sinon, la crise sur le marché du logement va s'aggraver.

L'industrie de la construction met en garde contre un point de basculement

Si les politiciens ne prennent pas de contre-mesures, il y a un danger pour la société. 

Avertissement sur la sous-utilisation, le chômage partiel et les suppressions d'emplois L'Association centrale de l'industrie allemande de la construction a expliqué : "Nous puisons dans le carnet de commandes depuis six mois, maintenant il n'y a plus de commandes d'encours" Les politiciens ont publié l'objectif de 400 000 nouveaux appartements par an. Dans ce contexte, les entrepreneurs du bâtiment auraient créé de nouveaux emplois. La sous-utilisation, le chômage partiel et « dans le pire des cas, les suppressions d'emplois » sont désormais menacés. L'association de l'industrie de la construction a également déclaré: "Il n'y a pas d'amélioration en vue." Ce n'est que mardi que l'Office fédéral de la statistique a estimé le nombre d'appartements achevés en 2022 à 295 300, ce qui a clairement manqué l'objectif du gouvernement de 400 000 nouveaux appartements. L'ensemble du secteur, qui comprend également la construction de biens immobiliers commerciaux, a dû faire face à des pertes importantes par rapport à l'année précédente. Par rapport au mois de mars de l'année précédente, les entrées de commandes ont chuté de 20,1% en termes réels, mais ont de nouveau augmenté de 0,9% par rapport au mois précédent. La principale association de l'industrie allemande de la construction a expliqué que la forte baisse d'une année sur l'autre est en partie due à un effet de base statistique : en mars 2022, il y avait encore une augmentation réelle des commandes de 16,8 %.

Les prix élevés et les coûts de financement freinent la construction

L'industrie allemande de la construction craint une baisse des ventes de 5% en termes réels pour l'année en cours en raison de l'effondrement de la construction résidentielle. "Même le secteur de la rénovation ne peut pas compenser la perte de ventes", a déclaré le président de l'Association fédérale de l'industrie de la construction, Marcus Nachbauer, à Berlin aujourd'hui. L'Association fédérale de l'industrie de la construction regroupe les principaux métiers et entreprises du bâtiment dits en expansion tels que les peintres, les charpentiers et les couvreurs.Nominalement, les revenus devraient augmenter de 2% à 435 milliards d'euros. Ajusté pour des augmentations de prix d'environ sept pour cent, cela signifie finalement un moins. La baisse du seul secteur principal de la construction est due à la chute de la demande de constructions résidentielles neuves. "Compte tenu du fait que les coûts de financement ont presque quadruplé, les budgets d'investissement des constructeurs de maisons et des investisseurs ne sont pas suffisants", a souligné Nachbauer.

Source TagesSchau