Sélectionner un matériau performant pour l’enveloppe du bâtiment
Un bâtiment bien conçu et bien isolé permet de limiter les consommations d’énergie. Pour éviter d’augmenter l’épaisseur de l’isolant et perdre en surface habitable, il est possible d’augmenter la résistance thermique de l’enveloppe du logement (murs de structure). Les produits terre cuite, naturellement isolants, permettent d’intégrer cette performance thermique dans les 20 cm de mur.
C'est l’objectif du Pack logement collectif qui associe la brique à des accessoires thermiques :
- Gamme de briques de murs alvéolées d’une résistance thermique allant de 1,00 à 1,50 m².K/W
- Planelles en terre cuite pour réduire les déperditions d'énergie en about de plancher.
- Les coffres de volet roulant et les briques à bancher-acrotère viennent compléter le Pack pour garantir une façade homogène 100 % terre cuite.
- La brique bgv’costo th+ (R = 1,50 m².K/W) associée à la planelle isolée supeRmax (R = 1,70 m².K/W) permet une excellente correction du pont thermique en about de plancher :
- Ψ L9 = 0,26 W/m².K en plancher béton ép. 20 cm
Par rapport à une solution en béton banché, le système constructif bio’bric est avantageux car :
Naturellement isolant : la brique en terre cuite permet de réduire l’épaisseur de l’isolant de 4 à 6 cm. Le gain de surface habitable, jusqu’à 1 % en plus, signifie plus de m² vendus pour le promoteur.
La correction du pont thermique en about de plancher, réalisée avec la gamme de planelles isolées, évite de recourir à des rupteurs thermiques d’about de plancher onéreux.
Pour l’occupant, le traitement efficace des ponts thermiques permet de limiter les dépenses liées au chauffage et/ou à la climatisation, ainsi que leurs émissions de gaz à effet de serre.
Choisir un matériau à faible impact carbone aujourd’hui et encore plus demain
Au-delà des économies d’énergie réalisées, le pack collectif limite l’impact environnemental du bâtiment.
L’argile utilisée pour la fabrication des briques bio’bric est une matière première géosourcée renouvelable, extraite dans un rayon moyen de 5 km autour des 7 sites de production en France. Sa cuisson permet d’obtenir les propriétés naturellement isolantes de la brique en terre cuite.
C’est sur la phase de production que bio’bric se distingue par l’utilisation massive d’énergie décarbonée pour réduire les émissions de CO2 de ses solutions : 45 % aujourd’hui et 90 % à horizon 2027.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, Bouyer Leroux déploie sur ses sites de production différents projets dont deux font l’objet d’un financement France Relance « Décarbonation de l’industrie ». Ainsi, pour fournir la chaleur nécessaire au séchage des briques, l’air chaud en sortie de four est récupéré et des foyers biomasse sont utilisés. Pour assurer la précuisson des briques, de la biomasse est intégrée au mélange argileux. Grâce à son auto-combustion, la biomasse (coques de tournesol, sciure de bois) participe à la cuisson des briques tout en permettant aux produits d’être plus légers et isolants. Pour la phase de cuisson, Bouyer Leroux a de plus en plus recours à la sciure de bois qui, une fois injectée dans le four, s’auto-enflamme au contact de l’air chaud et produit de l’énergie.
Des investissements sont également faits pour compenser 100 % des besoins électriques des sites par de l’électricité verte (panneaux photovoltaïques sur les toitures ou sur d’anciens gisements d’argile).
Ces bons résultats environnementaux, qui vont continuer à s’améliorer, sont consignés dans les FDES (Fiches de déclaration environnementale et sanitaire) individuelles mises à disposition dans la base Inies.
Le choix de matériaux vertueux, performants thermiquement et 100 % français, ayant un faible impact carbone, permet aux acteurs du bâtiment de penser le système constructif dans une démarche durable et de lutte contre le réchauffement climatique. Bouyer Leroux, avec ses solutions constructives bio‘bric, s’engage pour un habitat sain, durable et économe en énergie, jusqu’à la fin de vie du bâtiment.
* Source étude UVED