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14/05/2023

Algérie : Pas moins de 900 exposants au Salon Batimatec 2023

La 25ème édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec2023), qui s'est tenu du 7 au 11 mai courant, au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger, a été inaugurée dimanche, avec la participation de plus de 900 exposants, dont 550 exposants nationaux.

Batimatec 2023, événement phare du secteur du bâtiment et des travaux publics, réunit cette année pas moins de 900 exposants, dont 550 exposants nationaux et 350 internationaux, originaires de vingt pays étrangers, précise AL24 News.

Regroupant toutes les branches du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics, l’évènement est le rendez-vous consacré des professionnels nationaux et étrangers qui pourront profiter de cette opportunité pour mettre en avant leur savoir-faire, leurs nouveaux produits et procédés, et nouer de nouvelles relations d’affaires.

Co-organisé par la société « Batimatec-expo » et la Société algérienne des foires et exportations (Safex), le Salon est placé sous l’égide du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville.

Source AfricanManager

13/05/2023

Imerys: un projet de carrière d'argile présenté à Oriolles

Imérys souhaite creuser une nouvelle carrière d’argile sur 15 hectares, exploitable pendant douze ans. L’entreprise a présenté son projet au conseil municipal d’Oriolles."

"Ce mercredi soir, à l’invitation d’Isabelle Lagarde, maire d’Oriolles, le conseil municipal s’est réuni. La séance a commencé par la présentation du projet d’Arlot, une future carrière d’argile sur les communes d’Oriolles et Condéon, dont l’extraction sera assurée par la société Imérys. 

Responsable des opérations depuis 20 ans chez Imérys Artem Yudin présente l’entreprise, leader de la production de chamotte en Europe de l’Ouest. « Cette activité centenaire d’extraction d’argile sur trois carrières actuelles en activité, c’est une centaine d’employés, 250 000 tonnes exploitées par an et 500 clients dans le monde, détaille-t-il. 

Le mélange des argiles des différentes carrières est une nécessité pour l’optimisation de la qualité d’approvisionnement de l’usine. La prospection par sondage est un élément clé pour la recherche de nouveaux gisements. »

Une enquête publique dans un an

Grégoire Bex, responsable foncier et environnement pour Imérys Clérac, localise ensuite le projet à proximité du lieu-dit « Beausoleil », d’une emprise totale de chantier de 15,2 ha dont 12,9 ha d’extraction qui serait exploité sur 12 ans. Un planning prévisionnel prévoit un dépôt du dossier de demande d’autorisation en juin 2023, suivi d’une enquête publique en mai 2024, et si l’arrêté préfectoral d’autorisation est accordé en septembre 2024, le chantier s’ouvrirait en juin 2025. « Ce serait une des rares exploitations sur le secteur à disposer de réserve en argile à haute teneur en alumine répondant au marché des argiles réfractaires. »

Le principe d’exploitation en trois phases avec évacuation des matériaux par le nord, stockage temporaire des argiles des matériaux sur une plateforme en dehors du site, sur Condéon, avant leur acheminement vers l’usine de Clérac, déviation de la VC 6 une fois la partie sud exploitée, a retenu surtout l’attention des élus. Quant au réaménagement à l’issue des 12 ans d’exploitation, il laisse apparaître, en plus de la déviation qui sera conservée, la création d’un plan d’eau stabilisé, le remblaiement à la topographie naturelle avec boisements mixtes mais aussi prairies et terres agricoles.

« Nous mettrons tout en œuvre pour limiter au maximum les nuisances générées par l’exploitation : bruit, poussières, environnement, et nous travaillerons en concertation avec les élus afin de construire au mieux ce projet », assurent les deux responsables. Avant l’enquête publique de mai 2024, le conseil va devoir donner rapidement son avis sur la déviation de la VC6 et sur le principe de réaménagement.",

Source La Charente Libre


12/05/2023

Inde: L'esprit innovant de Prayag Clay Products

Fondée en 1937 dans la ville de Varanasi, dans l'État de l'Uttar Pradesh, Prayag Clay Product (PCP) est l'un des trois principaux fabricants indiens de produits structuraux en argile en termes de volume, de qualité et d'étendue de sa gamme de produits.

L'entreprise a toujours joué un rôle clé dans le développement architectural du pays en fournissant des produits pour la construction de travaux publics, de logements et de rénovation de bâtiments historiques. Grâce à sa capacité à proposer des solutions hautement personnalisées et sur mesure, il jouit également d'une excellente réputation en dehors de l'Inde et exporte 60 % de sa production.

Prayag est fortement axée sur l'investissement et l'innovation et est devenue la première entreprise du nord de l'Inde à introduire des blocs légers emboîtables économes en énergie, un produit innovant qui aidera l'industrie indienne du bâtiment à atteindre ses derniers objectifs en matière de construction durable.

À propos de ce projet, Dishaant Badlani et Petros Avgoustidis, respectivement directeur général et directeur de l'exploitation de Prayag Clay Product, déclarent :

"Le secteur de la construction verte se développe rapidement en Inde car il est considéré comme la seule réponse efficace aux niveaux alarmants de pollution, il est donc important d'offrir au marché des solutions appropriées tout en favorisant un changement de mentalité. Le fait qu'environ 5% seulement de tous les bâtiments en Inde aient actuellement une certification verte donne une idée de l'énorme potentiel de croissance du marché ». mais répond également aux besoins des entreprises de construction en termes de facilité d'installation et de rapidité de construction.

Source CeramicWorldWeb

Flines-lez-Râches : à la briqueterie Wienerberger, l’accent mis sur la sécurité au travail

 Pour la sixième année consécutive, les personnels de la briqueterie Wienerberger, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de briques de parement, ont participé à la journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail.

Source La Voix du Nord


10/05/2023

Un projet titanesque pour atteindre la neutralité carbone sur le site charentais de Terreal

Spécialiste de la fabrication de tuiles, le site Terreal de Roumazières-Loubert (Charente) a inauguré le 27 avril la première phase de Titan Ouest : 6,5 millions d’euros qui ont permis de diviser par plus de trois la consommation énergétique de la gamme de tuiles ZEN.

Le fonctionnement de la ligne de production de tuiles ZEN est assurée par 23 robots sur le sit de Terreal à Roumazières-Loubert.

Les derniers mois ont clairement démontré que la décarbonation et la réduction des consommations d’énergies des usines étaient, certes, un enjeu environnemental mais également économique. Ce chantier, Terreal l’a pris à bras-le-corps comme en témoigne le programme Titan. Le spécialiste des matériaux de construction en terre cuite a fait de son site de Roumazières-Loubert (Charente), le porte-étendard de ce programme qui doit conduire à la neutralité carbone du groupe d’ici 2050.

Cette unité qui emploie plus de 340 personnes, a vu le jour au début du XXe siècle. Elle est, grâce à ses cinq lignes de production qui sortent 120 000 tuiles par an, l’une des plus importantes de ce groupe qui va prochainement passer dans le giron de l’autrichien Wienerberger.

Un investissement de 6,5 millions d’euros, financé à hauteur de 21% par le conseil régional Nouvelle-Aquitaine, a été consenti pour transformer la ligne de production de la gamme des tuiles ZEN. «Nous sommes passés d’une consommation de 2 600 à 700 kWh par tonne», se félicite Olivier Butel, directeur industriel du groupe qui précise que cette baisse énergétique n’a pas pesé sur la production, au contraire : «En 2022, nous avons gagné 11% par rapport à 2018». Il faut dire que le changement de four n’a pas été la seule modification ; la ligne a été entièrement automatisée via l’installation de 23 robots qui assurent toute la chaîne, de la sortie du four à la palettisation, en passant par le contrôle qualité.

Nouvel investissement de 13 millions d’euros

Cette diminution globale de 6,2% de la consommation énergétique du site de 40 hectares permet d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 2 600 tonnes de CO2 par an. Mais, pour Jean-Baptiste Fayer, directeur général de Terreal, il ne s’agit là que d’une première étape pour faire baisser la facture et remplacer les énergies fossiles.

Ainsi, au cours des trois prochaines années, pas moins de 13 millions d’euros seront engagés sur Roumazières-Loubert, dont 10 millions d’euros destinés à remplacer le dernier four à cuisson rapide. Il devient d’ailleurs urgent de procéder au changement de cette ligne dédiée aux tuiles plates du nord de la France. Ces derniers mois, elle a dû être stoppée deux fois, lorsque les prix du gaz étaient à leur niveau le plus haut.

«Nous allons également construire un récupérateur de chaleur fatale des fumées de four. Elles seront ramenées de 140° à 60°C, les 80° récupérés seront revalorisés dans nos séchoirs», complète Olivier Butel qui annonce que cet équipement à 3,2 millions d’euros devrait être opérationnel dans le courant du premier trimestre 2024.

Ces investissements trouvent écho dans les autres unités du groupe en Nouvelle-Aquitaine puisque, par exemple, plus de 1,5 million d’euros a été engagé entre 2018 et 2021 sur le site de Montpon-Ménestérol en Dordogne pour améliorer la récupération énergétique entre le four et le séchoir grâce à l’instrumentation et l’automatisation des process.

Source L'Usine Nouvelle par Jean-Sébastien Thomas

Activité des matériaux de construction : la crise du logement neuf ne présage rien de bon

L’activité des matériaux de construction continue de se dégrader, selon la dernière conjoncture de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem). À fin février 2023, l’activité des granulats aurait baissé de 12,5 % par rapport à un an plus tôt, et celle du béton prêt à l’emploi (BPE) de 4,9 %.

Comme tous les mois, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) publie sa conjoncture mensuelle. À fin février 2023, le syndicat constate une nette baisse de l’activité par rapport à un an plus tôt, avec -12,5 % pour la production de granulats, et -4,9 % pour le béton prêt à l’emploi (BPE).

Sur les deux premiers mois de l’année 2023, l’activité des granulats chute de 12,2 % par rapport à un an plus tôt, et celle du BPE de 5,9 %. L’indicateur matériaux enregistre quant à lui une baisse de 9 %.

Selon l’Unicem, cette tendance à la baisse pourrait notamment s’expliquer par une base de comparaison très haute, avec un début d’année 2022 particulièrement dynamique.

Le syndicat note toutefois une très légère amélioration entre janvier et février 2023, avec +0,7 % pour les granulats, et +1 % pour le BPE. Le mois dernier, l’Unicem déplorait notamment -11,3 % pour les granulats par rapport à janvier 2022, et -7,3 % pour le BPE.

Côté conjoncture, le climat des affaires mené par l’INSEE auprès des industriels du bâtiment se dégrade pour le deuxième mois consécutif, de même que l’opinion des entrepreneurs sur leur activité. Si les carnets de commandes restent encore satisfaisants, une partie d’entre eux pourraient être annulés à cause des difficultés de financement, dans un contexte d’inflation et de baisse du pouvoir d’achat des Français.

Une crise du logement neuf qui inquiète

Par ailleurs, la crise du logement neuf annoncée par les constructeurs et promoteurs ne présage rien de bon pour les prochains mois. À fin février, et en glissement annuel sur trois mois, les permis de construire sont d’ores et déjà en chute de 26,6 %.

Les ventes des constructeurs de maisons individuelles aux particuliers auraient notamment chuté de 40,3 % sur les deux premiers mois de l’année 2023, par rapport à leur moyenne de longue date, selon le Markemétron. Côté promoteurs, elles seraient en baisse de 30,9 % au quatrième trimestre 2022 par rapport à un an plus tôt. Ainsi, selon la dernière conjoncture de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), la baisse d’activité du logement neuf pourrait atteindre -20 % en 2023.

Source Batiweb par Claire Lemonnier

08/05/2023

Wienerberger élargit son portefeuille de solutions de façade en Europe du Nord

Wienerberger continue de se concentrer sur des solutions innovantes et durables qui offrent des avantages à la fois dans la rénovation et dans les nouvelles constructions.

En février, Wienerberger a finalisé deux acquisitions en Europe du Nord : Komproment ApS et Strøjer Group, qui possèdent tous deux des usines au Danemark et se spécialisent dans les solutions de façade durables. Ensemble, ils apporteront environ 50 millions d'euros de chiffre d'affaires et 131 nouveaux collaborateurs à l'activité du groupe.

« Ces deux acquisitions marquent la prochaine étape de la stratégie d'acquisition complémentaire de Wienerberger, renforçant notre position de fournisseur de solutions complètes de façade en Europe du Nord », a expliqué Heimo Scheuch. "Leur portefeuille de produits nous permettra de renforcer notre présence dans le domaine de la construction écologique et durable dans un pays aux agendas ESG ambitieux."

Entreprise familiale très respectée dont les racines remontent aux années 1850, le groupe Strøjer possède une usine de briques de parement à la pointe de la technologie, stratégiquement située dans une zone où la disponibilité d'énergie verte sous forme de biogaz est abondante et croissante. L'usine est déjà l'une des usines de briques de parement les plus économes en énergie et jouera un rôle important dans la stratégie de décarbonisation de son réseau de production dans les pays nordiques. L'entreprise produit également des linteaux préfabriqués et des plaquettes de brique préfabriqués sur mesure pour les marchés scandinaves, qui sont tous deux de plus en plus utilisés, en particulier dans la construction urbaine de grande hauteur.

La transaction avec compliment stimulera les activités du groupe dans le secteur des façades ventilées où il offre un large portefeuille de solutions de façade ainsi que des systèmes de fixation ainsi que toute la documentation, les dessins et les calculs nécessaires. L'entreprise est également pionnière dans des applications telles que le photovoltaïque intégré au bâtiment et les façades vertes, des systèmes très demandés par les architectes et les urbanistes mais qui répondent également aux besoins des entreprises de construction en termes de facilité d'installation et de rapidité de construction.

L'acquisition de Komproment ApS a été finalisée en février 2023, tandis que l'acquisition de Strøjer Group devrait être finalisée au deuxième trimestre 2023.

Source CeramicWorldWeb

Mobilisation contre la réforme des retraites : l'intersyndicale veut "gagner le vote" du 8 juin et rassembler le 6, selon Sophie Binet

La secrétaire générale de la CGT estime que le vote d'une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites serait "un coup de tonnerre".

En attendant de savoir si l'intersyndicale se rendra à Matignon pour y parler du travail, les centrales opposées à la réforme des retraites préparent la suite. Elles ont désormais pour "objectif clair" de "gagner le vote d'abrogation de la réforme des retraites à l'Assemblée nationale le 8 juin", a déclaré mardi 2 mai à l'AFP la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. "Ce n'est pas fait du tout, ce n'est pas gagné, et c'est pour ça qu'on fait une journée d'action le 6 juin. Mais c'est une perspective crédible et on va multiplier les initiatives d'interpellation des députés", a-t-elle dit. Si cette proposition de loi était votée, "ce serait un coup de tonnerre", a estimé la nouvelle secrétaire générale de la CGT.

Une nouvelle journée de mobilisation le 6 juin. L'intersyndicale s'est mise d'accord mardi 2 mai pour se mobiliser une nouvelle fois, à deux jours avant la présentation à l'Assemblée de la proposition de loi visant à abroger le texte. "Nous appelons unitairement nos organisations à aller rencontrer les députés partout pour les appeler à voter cette proposition de loi", explique l'intersyndicale dans un communiqué.

Une proposition de loi pour abroger la réforme sera examinée le 8 juin. A moyen terme, les syndicats mettent davantage d'espoir dans la discussion à l'Assemblée nationale, le 8 juin, d'une proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme. Pour la patronne de la CGT, Sophie Binet, qui rappelle que la motion de censure n'a échoué "qu'à neuf voix près" après l'usage du 49.3, les députés ont "la sortie du conflit entre les mains".

Rebond de la mobilisation pour le 1er-Mai. Entre 782 000 personnes, selon le ministère de l'Intérieur, et 2,3 millions, d'après la CGT, ont défilé dans toute la France, lundi, pour la 13e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Il s'agit d'un rebond par rapport à la précédente journée de mobilisation. Le 13 avril, les cortèges avaient réuni 380 000 participants, selon le ministère de l'Intérieur, et 1,5 million d'après la CGT.

Source FranceInfo


06/05/2023

JO de Paris 2024 : ses briquettes recouvriront les immeubles du village des athlètes

C’est l’argile puisée en Maine-et-Loire qui va isoler et colorer les bâtisses des sportifs. Une entreprise familiale façonne les plaquettes émaillées qui servent de parement sur les façades.

Sébastien Lemoine, employé de Rairies Montrieux, présente au show room de la société, 113, avenue Daumesnil à Paris (XIIe), les briquettes qui parent les façades du village des athlètes des Jeux olympiques de Paris 2024.

« Rendez-vous au bâtiment rose, moi j’habite le bleu ». Ce dialogue fictif entre athlètes des Jeux olympiques Paris 2024 sera bientôt possible grâce à… l’argile du Maine-et-Loire. C’est une petite entreprise du village des Rairies, fief historique de la terre cuite, qui recouvre de ses briquettes de couleurs les 6000 m2 de façades de sept bâtiments du village des sportifs, à Saint-Ouen et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Un marché de 400 000 euros décroché par Rairies Montrieux, entreprise familiale depuis cinq générations. L’aboutissement de deux ans de démarches, des premiers entretiens avec les architectes jusqu’à la fabrication des 150 tonnes.

Source Le Parisien par Olivier Bossut 

05/05/2023

Minéka oeuvre pour le réemploi des matériaux de construction

Minéka est une association de l'économie sociale et solidaire fondée en 2016. Elle s'occupe de collecter et revendre des matériaux issus de chantiers du BTP afin de promouvoir le réemploi des matériaux et l'économie circulaire dans le domaine de la construction.

Minéka est une association de l’économie sociale et solidaire fondée par des architectes, qui a pour but de démocratiser la pratique du réemploi de matériaux dans la construction. Elle collecte des matériaux destinés à être jetés et les redistribue à des prix solidaires pour leur donner une seconde-vie. Cette initiative créée par Joanne Boachon vise à apporter davantage de circularité dans le domaine de la construction, du bricolage et du BTP.

Une initiative intéressante qui répond à un enjeu majeur. En 2020, le secteur du BTP, en France, a produit 213 millions de tonnes de déchets : principalement du béton, de la terre cuite, de la terre de chantiers et des pierres. Des matériaux qui sont très peu réutilisés pour la construction. Les autres types de déchets produits par le BTP, tels que le verre plat, les moquettes, les laines minérales, le plâtre et les plastiques, sont généralement éliminés, avec des taux de recyclage allant de 74% à 99%.

Une sorte de « tiers-lieu » dédié au réemploi des matériaux

Concrètement, l’association Minéka collecte des matériaux auprès des professionnels du bâtiment. En règle générale, ils proviennent de fins de chantiers, d’erreurs de commande où de chantiers de déconstruction de bâtiments. Ces matériaux sont ensuite triés et stockés dans l’entrepôt de l’association, surnommé le « Minestock ». Ils sont ensuite revendus à des prix solidaires directement au grand public où à des professionnels

Pour déposer ou venir chercher des matériaux chez Mineka, il est nécessaire d’adhérer à l’association, selon une grille tarifaire qui est évolutive en fonction de la taille de l’organisme (pour les entreprises) et qui se chiffre à 10€ pour les particuliers.

Plus qu’une simple matériauthèque, Minéka se positionne également comme une sorte de tiers-lieu autour de la construction et du bricolage, où chacun peut venir échanger et trouver des conseils où encore participer à des ateliers autour du réemploi.

Des initiatives qui se développent

Les autorités publiques sont conscientes de l’ampleur de la production de déchets dans le secteur du BTP et du manque de solutions autour de cette problématique. Pour y remédier, la loi AGEC du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, impose la mise en place une filière REP (Responsabilité élargie des producteurs) pour gérer les déchets du secteur de la construction. Une manière d’imposer une meilleure collecte et une meilleure valorisation des déchets de chantiers.

En parallèle, de nombreuses initiatives se montent autour du réemploi et de la valorisation des déchets de chantiers, à l’instar de ce que propose Minéka. C’est par exemple le cas de Terra Innova, une jeune entreprise qui valorise les terres de chantier auprès d’agriculteurs qui souhaitent régénérer leurs champs ou créer des haies bocagères. Dans une logique de conseil, on peut également citer R-Use, un bureau d’études qui aide les professionnels du bâtiment à revaloriser les matériaux issus de la déconstruction. Il existe également des startups comme Les Ripeurs où Hesus, qui proposent des solutions plus globales pour gérer à la fois la logistique, la valorisation et la traçabilité des opérations de gestion des déchets du BTP.

Source LesHorizons par Guillaume Joly


Terreal investit 19 millions pour devenir usine modèle

6 millions d’euros investis. 13 millions bientôt en plus. Le projet Titan déployé dans l’usine de tuiles Terreal de Roumazières, veut montrer la voie d’une industrie décarbonée.

En annonçant une baisse de 30 % de ses émissions de gaz à effets de serre d’ici 2030, et une neutralité carbone en 2050, le groupe Terreal, leader européen de la tuile en terre cuite, s’engage sur une « feuille de bas carbone ambitieuse mais nécessaire ». Ce sont les mots de Jean-Baptiste Fayet, directeur général France Terreal, venu inaugurer ce jeudi 27 avril, la première phase du projet Titan.

Source La Charente Libre par Frédéric Berg

La tuilerie Terréal réduit ses émissions de carbone à Roumazières en Charente

L'usine Terréal, qui fabrique des matériaux de construction et des tuiles à Roumazières - Terres de Haute Charente, est impliquée depuis 2020 dans un plan de décarbonation pour limiter les rejets de CO2. La consommation énergétique du site a déjà baissé de 6,5%. Objectif : moins 30% en 2030

C'est une conséquence indirecte de la hausse du prix de l'énergie : à Roumazières - Terres de Haute Charente, l'usine Terréal, qui fabrique des matériaux de construction et des tuiles en terre cuite, est lancée depuis 2020 dans un plan de limitation de ses rejets de CO2. C'est le projet TITAN, un investissement de 6,4 millions d'euros, pour atteindre une baisse de 30% à l'horizon 2030. Avec 350 salariés sur 40 hectares, le site Terréal en Charente a déjà vu baisser sa consommation énergétique de 6,5%, soit l'équivalent de 3800 logements.

La première phase du projet TITAN a concerné le transfert de la gamme de tuiles ZEN vers une ligne plus performante. Cette nouvelle ligne, baptisée "UT8", a été automatisée pour l'occasion avec l'installation de 23 robots permettant la production des autres produits dans la gamme proposée par la marque. Ce projet, mené en partenariat avec une dizaine de fabricants d'équipements, a permis de diviser par trois la consommation énergétique. En parallèle du projet TITAN de Roumazières, Terréal a investi plus de 1,5 million d'euros entre 2018 et 2021 sur le site de Montpon-Ménestérol en Dordogne, pour améliorer la récupération énergétique entre le four et le séchoir, grâce à l'automatisation des process. Terréal envisage la substitution progressive de la consommation d'énergie fossile par des sources d'énergie renouvelables (biomasse, hydrogène...)

Le groupe Terréal, ce sont 16 usines en France et une en Catalogne. L'investissement du projet TITAN s'élève à 6,4 millions d'euros. L'usine Terréal en Charente pourrait être rachetée prochainement par le leader mondial de la tuile, l'Autrichien Wienerberger. Mais ce serait sans conséquences pour la pérennité du site et les emplois.

Source France Bleu par Pierre Marsat

03/05/2023

Performance énergétique & esthétisme : découvrez la Tuile Solaire Max EDILIANS

Plus esthétique que des panneaux photovoltaïques en surimposition, la Tuile Solaire Max Edilians offre une alternative à la fois performante et intégrée.

Edilians a développé depuis 2002 des solutions photovoltaïques sur-mesure selon la consommation d’énergie, la typologie de logement et le budget de chacun. Elles assurent l’autonomie énergétique des habitants qui peuvent capter leur propre énergie gratuitement grâce au soleil pour la transformer en électricité.

Edilians offre une alternative plus esthétique et performante que les panneaux photovoltaïques en surimposition, en permettant aux particuliers de produire, auto-consommer, stocker et revendre leur propre électricité !

Respectueuses de l’identité des paysages régionaux et de chaque projet architectural, plus discrètes et esthétiques que des panneaux photovoltaïques qui peuvent par ailleurs fragiliser la toiture, les Tuiles Solaires Max s’intègrent parfaitement à toutes les configurations de toiture grâce à une solution sans surépaisseur et garantissent une étanchéité et une isolation parfaites.

Modulable et évolutive, la Tuile Solaire Max rouge Edilians a été spécialement conçue pour allier performance énergétique, évolutivité et facilité de pose : il s’agit de la tuile solaire en intégration la plus sûre du marché avec zéro sinistre depuis sa création en 2002.

Elle jouit par ailleurs d’une durée de vie sans égale en toiture : châssis aluminium imputrescible, résistant à la corrosion, aux UV et aux intempéries, imperméable et recyclable. Universelle, grâce à son châssis unique, elle est compatible avec l'ensemble des produits de couverture du marché (tuile terre cuite, tuile béton et ardoise de tous modèles et tous fabricants).

Elle permet aussi un gain de temps et de rentabilité pour les professionnels de la toiture grâce à une pose rapide et simplifiée en plein carré ou à l'égout, grâce aux raccords électriques simplifiés Plug&Play. La pose directe sur liteaux assure une rapidité de mise en œuvre et une étanchéité parfaite avec le reste de la couverture. Enfin, elle offre un avantage esthétique incomparable : avec une intégration parfaite et discrète grâce au coloris rouge, l'identité architecturale de chaque projet est préservée, en accord avec l’identité de chaque paysage régional.

Source Batirama 

Terreal tourne au maximum de ses capacités et cherche à recruter

Sur les murs des sites de l’usine, une banderole l’indique : « Terreal recrute ». Mais dans un contexte économique difficile, l’annonce questionne.

Les usines Terreal de Chagny se portent bientôt malgré la hausse des prix de l’énergie. Le groupe cherche même à recruter une quinzaine de personnes pour faire face à la demande.  Photo Terreal

« On est en pleine activité. Notre usine tourne au maximum de ses capacités. » Voici le bilan positif et surprenant que dresse Sylvain Gazal, nouveau directeur des usines Terreal de Chagny, spécialisé dans la production de tuiles. Il va même plus loin en affirmant : « Le marché est tendu, on n’arrive pas à répondre entièrement à la demande, d’ailleurs ! Dans ce contexte, on cherche à produire plus, et c’est pour ça qu’on est en recherche de renforts. »

« On a besoin de muscler nos équipes »

Aujourd’hui, une quinzaine de postes sont à pourvoir, essentiellement dans la production et la maintenance. « Il s’agit surtout de postes concernant la conduite de machines automatisées et de techniciens », détaille Sylvain Gazal. Pour l’ensemble des deux usines de Chagny, 200 personnes sont employées.

Source LeJournalDeSaôneEtLoire par Lucas Gandroz- Frernandez 

02/05/2023

Roumazières : un délégué CGT de Terreal porte plainte pour harcèlement syndical

Climat tendu entre la CGT et la direction de Terreal, l’usine de tuiles de Roumazières. Un délégué a porté plainte pour harcèlement. La direction dit son « étonnement » et se réserve le droit de répliquer.

Le 27 avril dernier, l’usine Terreal de Roumazières, l’unité de fabrication la plus importante du groupe leader européen de la tuile en terre cuite, inaugurait la première phase du projet Titan qui vise à « réduire drastiquement » l’empreinte carbone de l’usine qui emploie 350 personnes. 

Ce mardi 2 mai, c’est une réalité sociale bien différente qui s’impose au premier employeur privé de Charente limousine. Dans un communiqué daté du 28 avril mais dévoilé ce mardi 2 mai, la fédération CGT verre et céramique affirme que le groupe Terreal « s’acharne sur les militants CGT de l‘établissement de Roumazières ». Le texte révèle notamment qu’un employé, militant CGT - il est élu au sein du Comité social d’entreprise (CSE) , a porté plainte pour harcèlement contre le directeur de l’usine, Bruno Hocdé : « Le directeur s’en est pris physiquement à un militant de la CGT, ce qui a donné lieu à un dépôt de plainte de notre camarade auprès de la gendarmerie d’Angoulême. »Le communiqué ajoute que « depuis trop longtemps, la direction use et abuse de tous les moyens à sa disposition pour décourager les militants CGT d’exercer leurs mandats. » 

Selon la CGT, cette même direction est « enfermée dans une logique de répression syndicale, d’humiliation et de dévaluation répétée. » Le communiqué fait également état d’un incident qui n’avait pas été rendu public. En 2020, un délégué syndical aurait été empêché d’accéder à l’entreprise, obligeant un « rappel à l’ordre » de l’Inspection du travail. 

Enfin en 2022, le groupe aurait tenté de licencier un élu CGT, une procédure qui serait toujours en cours.

« Jamais eu d’agression » 

La fédération CGT demande dans son communiqué à la direction de « cesser cette procédure absurde et de présenter ses excuses au camarade attaqué physiquement. » Thierry Célérier, délégué syndical CGT de l’usine, précise que l’incident concernant son collègue remonte au 7 avril : « Mon collègue a remonté à son chef d’équipe des choses qui n’allaient pas. La direction a été informée et le directeur (NDLR Bruno Hocdé) est finalement venu en discuter directement avec mon collègue. C’est alors monté dans les tours mais je n’étais pas présent. C’est la goûte d’eau qui a fait déborder le vase. » Le salarié en question qui travaille à la fabrication, est actuellement en congé. « Ce que l’on ressent c’est qu’il est un peu le bouc émissaire de la direction. Et de façon générale, il y a une focalisation sur les élus de la CGT », ajoute Thierry Célérier. 

Au sein du CSE de l’usine de Roumazières, FO est majoritaire, la CFDT ayant également des représentants. Nous avons sollicité FO, sans réponse pour le moment. 

De son côté, Bruno Hocdé a réagi : « Nous sommes très surpris de cette déclaration. Il n’y a jamais eu d’agression de ma part en 32 ans de travail et 14 ans en tant que directeur de l’usine. La présentation des faits est incorrecte et totalement contraire à ma volonté de dialogue. Nous n’avons pas eu encore connaissance des détails de la plainte et on se réserve toutes les options pour y répondre et se défendre. »

Source La Charente Libre par Par Frédéric Berg

Journée mondiale santé et sécurité au travail : l'entreprise Wienerberger mise sur la sensibilisation

Pour limiter les accidents de travail, l'entreprise a organisé pour la sixième année consécutive une journée de sensibilisation "bien-être" et "réduction des risques" à destination de ses employés.

Les salariés de Wienerberger assistent à un atelier de prévention "incendie et brûlures" animé par des pompiers du Haut-Rhin.

David travaille au service maintenance électrique de Wienerberger. C'est la deuxième fois qu'il participe à la journée "santé et sécurité" de son entreprise. "Je viens de faire un atelier de relaxation, je sens que j'en ai besoin, comme tout le monde, avec le stress au travail, l'inflation, la guerre...", confie l'homme de 49 ans. Toute la journée, les salariés vont participer à divers ateliers "bien-être" et "prévention des risques au travail", animés par des professionnels.

Vêtus d'une veste orange et en petits groupes, les salariés présents ont pu apprendre avec des pompiers les gestes de premiers secours en cas de malaise mais aussi à mieux gérer leur respiration avec un sophrologue, par exemple. Ils ont également suivi un petit entraînement sportif avec une coach, composé d'exercices pour éviter les troubles musculosquelettiques (TMS), des douleurs physiques qui apparaissent souvent à cause du travail. Car, notamment dans le secteur de l'industrie, les accidents sont fréquents.

Dans le cadre d'un atelier "être acteur de sa vie", les salariés ont pu échanger avec Jules Ribstein, para-triathlète multimédaillé.

De 70 à 25 accidents par an

C'est la sixième année que cette journée a lieu. C'est une initiative de la direction pour réduire le nombre d'accidents dans l'entreprise de fabrication de briques, car les risques sont nombreux selon Philippe Rueff. "Nous avons des risques principalement liés aux machines, à nos équipements de travail", explique le responsable de la sécurité de Wienerberger, "toutes nos installations comportent des énergies mécaniques, électriques, pneumatiques, hydrauliques, nous travaillons aussi avec du gaz naturel donc il est essentiel que nos salariés prennent en compte tout ces risques-là".

C'est un véritable en jeu pour l'entreprise. En 2014, il y a eu "plus de 70 accidents" sur l'ensemble du groupe, et en 2022, le groupe déplore en encore 25, dont 5 induisant un arrêt de travail, "mais sans gravité majeure", nuance Philippe Rueff, persuadé que la sensibilisation du personnel contribuera à ce qu'il n'y ait plus aucun blessés. "On vise toujours le "zéro accident", on aimerait toujours mieux, malheureusement rien n'est acquis, nous devons continuer le combat, tous les jours".

"C'est un travail du quotidien", renchérit Frédéric Didier, le PDG de l'entreprise, "sur chacun de nos sites nous avons un référent santé et sécurité qui anime cette "culture sécurité", nous tirons des enseignements de ces accidents et partageons nos retours et nos bonnes pratiques avec l'ensemble des sites". La France est le pays européen dans lequel il y a le plus d'accidents du travail.

Source France Bleu de Paola Guzzo

30/04/2023

Mobilisation du 1er mai : La réforme des retraites dans tous les esprits


L’intersyndicale l’avait annoncé, ce 1er mai est une nouvelle journée de mobilisation nationale unitaire pour le retrait de la réforme des retraites.

Un peu plus de deux semaines après la validation de l'essentiel de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel, l’intersyndicale a choisi de faire du traditionnel défilé du 1er mai une nouvelle journée de la contestation populaire.

L’intersyndicale a appelé l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et des retraités à se mobiliser contre la réforme et pour la justice sociale, la revalorisation des salaires et la lutte contre la vie chère.

“Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux”, ont fait savoir les syndicats.

Source Zinfos974

Italie: Nouveaux bâtiments sans revêtement de façade, grâce aux briques Porothem Thermal T

La brique est un matériau de construction ancien, durable et durable, utilisé dans tous les contextes et à toutes les périodes de la vie en raison de sa polyvalence et de sa capacité à interpréter différents styles architecturaux. 

Aujourd'hui, nous pouvons également l'interpréter du point de vue de l'efficacité énergétique, par exemple avec des systèmes de construction monocouche. 

Nous pouvons créer des bâtiments à haute efficacité énergétique et à haut confort de vie, sans recourir au paquet d'isolation par l'extérieur que nous appelons désormais communément un manteau. 

Le marché propose des solutions alternatives, accessibles aux techniciens et aux concepteurs, mais aussi à ceux qui souhaitent explorer les choix pour la construction de leur propre maison, pour trouver à chaque fois la solution la plus appropriée pour atteindre leurs objectifs. 

Les systèmes monocouches dont nous parlons dans cet article vous permettent d'obtenir d'excellents résultats d'isolation thermique et acoustique en créant une maçonnerie en un seul matériau, une couche de brique épaisse et massive développée avec des détails techniques tels que résoudre les anciens problèmes critiques du mur de briques. 

Ainsi est né le Porotherm Complete System de Wienerberger, une entreprise internationale qui a choisi de s'engager dans une voie conforme aux principes de la transition écologique et du développement durable. Au marché de la construction neuve à énergie presque nulle, c'est-à-dire en cas de démolition et de reconstruction, l'entreprise propose le système constructif monocouche obtenu en combinant la brique rectifiée Porotherm Bio Plan avec la pièce spéciale appelée Porotherm Thermal T. 

Du côté de la conception, il offre une alternative à ceux qui préfèrent ne pas isoler les murs avec des produits synthétiques ou en tout cas avec des panneaux à l'extérieur de la façade, vous permettent également de procéder sur place avec un travail rapide et très uniforme. Les blocs, disponibles en différentes tailles, ne sont pas légers, mais c'est précisément leur poids qui permet d'obtenir d'excellentes performances même dans la chaleur estivale. La brique Porotherm Bio Plan associe la technologie de la rectification à celle des joints minces. Les vieilles briques n'étaient pas rectifiées et étaient posées avec de grosses taloches de mortier ; les surfaces planes des nouveaux blocs permettent en revanche de réaliser des joints de mortier de 1 mm seulement, supprimant le pont thermique du mortier d'une assise à l'autre au profit des performances énergétiques. 

La présence simultanée de cloisons minces augmente les rangées de trous et le pourcentage de perçage, donc la présence d'air intérieur, améliorant considérablement les performances d'isolation par rapport à une brique normale. La tuile creuse Porotherm Thermal T a été créée comme l'accessoire idéal pour le bloc rectifié, et se compose d'une tuile creuse demi-brique couplée à un panneau isolant en Eps avec graphite : l'élément isolé résout ainsi le pont thermique au niveau des structures en béton armé. béton. 

Grâce à l'emboîtement des blocs et à l'utilisation du mortier spécial Porotherm, les temps de pose, les déchets de chantier et la consommation de mortier sont considérablement réduits, éléments importants dans la gestion générale du chantier et en termes de durabilité. Le résultat est un mur massif qui, lorsqu'il n'est qu'enduit, permet à l'enveloppe d'atteindre des coefficients de transmission U allant jusqu'à 0,19 W/m2K. La masse surfacique élevée de ces solutions monocouches, qui dépasse 300 kg/m2, permet d'obtenir des décalages d'ondes thermiques sur 24 heures, avec des effets positifs, tant en termes de consommation d'énergie que de confort intérieur, même lors des pics de chaleur estivale. 

Comment sont fabriquées les briques ? 

Les blocs de briques sont fabriqués avec de l'argile extraite dans des carrières spéciales, qui est mélangée à d'autres composants, puis formée et découpée en blocs. Au fil des millénaires les briques séchaient au soleil, on utilise aujourd'hui bien sûr des séchoirs artificiels, alimentés par l'air chaud récupéré du four de cuisson. Une fois le pourcentage d'eau perdu, la dernière étape est la cuisson, au four, à 900/1000°C ; la brique, créée à partir de composants naturels, permet de créer des enveloppes extrêmement durables dans le temps, comme en témoignent les nombreux bâtiments historiques qui parsèment notre territoire.

Source GreenPlanner par Cristina Molteni 

28/04/2023

Inde: KPG Roofings ouvre sa 40e salle d'exposition et la première salle d'exposition de tuiles à Hyderabad

KPG Roofings, la plus grande marque de tuiles en Inde, a ouvert sa première salle d'exposition à Hyderabad et sa 40e salle d'exposition à travers le pays. La salle d'exposition a été inaugurée conjointement par Rajeel KP (directeur de KPG Roofings), M. Sajeev Kumar (MD de Gayatri traders et KPG hyderabad) et Sri. Ashok Reddy Garu ( inspecteur de police du cercle, Ghatkesar ). La grande cérémonie d'ouverture a eu lieu sur l'ugadhi, à Warangal Highway, Ghatkesar, et a réuni plusieurs invités estimés, dont Keesara Circle Inspector Sri. Raghuveera Reddy Garu et le directeur de la banque sud-indienne Sri. Ajith Kumar, branche de Ghatkesar. L'événement a été un grand succès et a marqué le début d'un nouveau chapitre dans les plans d'expansion de KPG Roofings. Rajeel KP a réalisé les premières ventes et lancé officiellement l'entreprise.

Les toitures KPG sont le plus grand réseau de salles d'exposition de tuiles en Inde et les tuiles les plus vendues en Inde. Avec une présence dans tout le sud de l'Inde, KPG Roofings relance maintenant son plan d'expansion pan-indien, qui a été temporairement interrompu au début de 2020 en raison de problèmes d'approvisionnement et de logistique rencontrés sur le marché mondial. La marque a un modèle de franchise réussi qui repose sur des opérations basées sur le retour sur investissement. Cependant, la pandémie a rendu difficile pour KPG Roofings de prédire la rentabilité des nouvelles franchises et d'élaborer pour elles un plan stratégique basé sur le retour sur investissement.

"La pandémie nous a rendu difficile de prédire la rentabilité des nouvelles franchises et d'élaborer pour elles un plan stratégique basé sur le retour sur investissement. Nous ne pouvons pas nourrir les nouveaux arrivants à une époque où nous ne savons pas si nous pourrons ouvrir le salle d'exposition demain ou si l'envoi pour la semaine prochaine arrivera ou non. Nous avons donc décidé de retarder temporairement notre expansion et de commencer une fois que le marché se stabilise », a déclaré M. Thangal, MD de KPG Roofings.

Parmi les solutions de toiture fournies par KPG Roofing figurent les tuiles en céramique et les tuiles en terre cuite blanche, qui ont toutes deux gagné en popularité sur le marché. Les tuiles en céramique sont des solutions de toiture abordables et fiables avec une durée de vie plus longue, une excellente isolation phonique et thermique, une résistance à l'eau, une résistance aux algues, etc. Les tuiles en terre cuite blanche, en revanche, sont des tuiles naturelles fabriquées à partir d'argile blanche extraite et ont un niveau extrême de perfection et d'attrait esthétique. Elles sont plus chères que les tuiles en céramique, mais sont préférées par les architectes et les ingénieurs en raison de leur plus grande capacité de résistance à la chaleur et de leur meilleur attrait esthétique.

L'industrie des tuiles d'argile en Inde a connu une chute en 2010 en raison de la pénurie de bonne argile rouge dans la région du sud de l'Inde, les carreaux de ciment artificiels dominant le marché. Cependant, la réintroduction des tuiles en terre cuite, y compris les tuiles en terre cuite blanche, a relancé l'industrie. Avec des solutions fiables disponibles, les architectes et les propriétaires se tournent désormais vers les maisons de style traditionnel avec des toits en tuiles. Le marché de la toiture du sud de l'Inde est en plein essor, de nombreuses marques se sont établies au cours de la décennie.

Alors que le marché se stabilise maintenant, KPG Roofings est impatient de reprendre ses plans d'expansion et de proposer ses solutions de toiture innovantes à ses clients à travers le pays. La nouvelle salle d'exposition à Hyderabad témoigne de leur engagement à fournir des produits de haute qualité et un service client exceptionnel. La franchise Hyderabad sera dirigée par M. Sajeevkumar, MD des commerçants de Gayathri.

"Nous sommes ravis d'ouvrir notre première salle d'exposition à Hyderabad et notre 40e salle d'exposition à travers l'Inde. Il s'agit d'une étape importante pour nous, et nous sommes reconnaissants du soutien de nos estimés invités et clients", a déclaré Rajeel KP, directeur de KPG Roofings. "Nous sommes impatients de servir les clients à Hyderabad et d'étendre notre portée à d'autres régions du pays dans un proche avenir."

Source DeccanHerald

27/04/2023

Wienerberger: Inquiets pour leur cadre de vie, des habitants de l’Essonne s’opposent à un projet de parc solaire

Une ancienne carrière, à cheval entre le Val-Saint-Germain et Angervilliers, doit être aménagée avec les déblais du Grand Paris pour accueillir le futur parc solaire. Riverains et associations s’inquiètent des nuisances engendrées par le passage des camions durant plusieurs années.

« L’Hurepoix est-il destiné à devenir la poubelle du Grand Paris ? » L’inquiétude grandit parmi les membres des associations de défense de l’environnement autour de cette région naturelle de l’Essonne. Après une première bataille remportée autour du hameau d’Arpenty, à Bruyères-le-Châtel, ils s’apprêtent à repartir au combat contre ECT. Le groupe s’est spécialisé dans « la valorisation des terres de chantiers du BTP ».

Le projet qui sera présenté en réunion publique ce mardi 11 avril* porte sur les anciennes carrières d’exploitation d’argile de l’entreprise Wienerberger. Soit 19 ha, à cheval sur les communes du Val-Saint-Germain et d’Angervilliers.

Les services d’ECT sont déjà intervenus sur place à partir d’août 2021 pour reboucher trois imposants trous d’extraction, dont l’un était devenu au fil des années un lieu de baignade sauvage très prisé pendant l’été. À la place, une centrale photovoltaïque doit voir le jour. Un « aménagement sans coût pour la collectivité », promet ECT qui met en avant le « développement d’une énergie durable et bas carbone. » Le parking de l’ancienne usine devrait être transformé en dépôt pour une compagnie de transports de la vallée de Chevreuse.

100 camions par jour

Si, sur le papier, ce projet écologique peut séduire, les associations, elles, tirent la sonnette d’alarme. « Pour installer ces panneaux, ECT prévoit la création de trois collines, de 10 à 20 m de hauteur, détaille Danielle Albert, la présidente de l’association Vivre au Val. Pour cela, ils comptent sur les terres inertes provenant des travaux du Grand Paris. Autrement dit, des débris de démolition comme des parpaings, des briques ou encore des rochers. Ce projet de ferme solaire, c’est juste pour mieux faire passer la pilule. »

Selon les associations, 100 camions feraient l’aller-retour chaque jour de la semaine durant cinq ans pour apporter 1,3 million de m3 de terre. « Cela correspond à un camion toutes les 3 minutes entre 7 heures et 17 heures qui s’ajouteront au trafic actuel sur cette départementale, chiffre Danielle Albert. Sans oublier le futur parking pour la compagnie de transports qui ajoutera forcément de la circulation. »

ECT rappelle que depuis 2021, ses services ont régulièrement échangé avec les communes concernées et les associations locales. « Le site réalisé en réutilisant des terres excavées inertes des chantiers du BTP est conçu en pente douce avec différents paliers afin de favoriser une excellente insertion paysagère du nouvel aménagement qui ne sera visible ni du hameau du Marais, ni du sentier de grande randonnée GR 11D. Pendant le temps des apports de terres inertes, d’une durée inférieure à 4 ans, le projet prévoit, pour les camions, un contournement du hameau du Marais, à l’aller comme au retour. »

« Un non-sens environnemental »

Ce contournement longera les paddocks des chevaux des écuries du Marais, évitant ainsi des nuisances aux riverains. « Une butte de 4 m sera érigée d’un côté. Un mur de chanvre verra le jour de l’autre pour réduire les nuisances », indique Emmanuel Désert, le président de Breuillet nature. Un bail de 30 ans devrait être signé avec la propriétaire des lieux, également propriétaire du terrain concerné par la future ferme solaire.

Cette déviation, c’est la seule bonne nouvelle pour les riverains du hameau qui sont régulièrement impactés par le passage des véhicules le long de leur maison. La route y est très étroite. Le 14 juillet dernier, une voiture s’est ainsi encastrée dans un des garages.

« Mais même avec cette déviation, notre cadre de vie va être radicalement transformé. C’est un non-sens environnemental. Nous n’avons pas besoin de rehausser le terrain pour accueillir des panneaux photovoltaïques », alerte Danielle Albert. Les associations comptent notamment s’appuyer sur le projet d’exploitation de l’entreprise Wienerberger présenté en 2006 à la préfecture de l’Essonne. Celui-ci précisait que l’exploitant « prévoit dans son projet de remise en état de la carrière un reboisement de 19,44 ha » ainsi que « la création d’une vaste prairie avec trois étangs paysagers ». « Aucun apport de remblais extérieurs » n’était alors prévu.

Contacté, Serge Deloges, le maire (sans étiquette) du Val-Saint-Germain rappelle que ce projet est entre les mains de la propriétaire des lieux et de la société ECT. « Je me serais bien passé des nuisances, glisse-t-il. Mais cette friche doit être réhabilitée. » Dany Boyer, la maire (sans étiquette) d’Angervilliers, n’a pas souhaité s’exprimer.

*Réunion publique ce mardi 11 avril à partir de 18h30 à salle municipale, 93 bis rue du village au Val-Saint-Germain.

Source Le Parisien par Nolwenn Cosson 

Une entreprise allemande développe des tuiles solaires - pour presque tous les toits

Alors que Tesla proposait déjà des tuiles solaires aux États-Unis, la société allemande Autarq de Prenzlau emboîte le pas sur le marché allemand. 

L'expansion des énergies renouvelables est et reste un défi important. En Allemagne, la sortie du nucléaire est imminente. Néanmoins, l'alimentation électrique doit bien entendu rester garantie. Pour que cela fonctionne, des réseaux électriques intelligents sont nécessaires pour produire de l'électricité à partir du vent et du soleil pendant la journée et la stocker pendant les périodes de faible rendement.

Mais chaque propriétaire peut également participer. Parce que les systèmes solaires existent depuis des décennies. Aujourd'hui, ils sont probablement plus abordables que jamais. La société allemande Autarq a désormais une solution pour tous ceux pour qui plusieurs modules sont trop encombrants. Parce que le fabricant a développé des tuiles avec des cellules solaires intégrées.

Les tuiles solaires génèrent suffisamment d'électricité pour une famille

La technologie semble avoir du potentiel, comme Tesla l'a fait il y a quelques années. Maintenant, une solution vient d'Allemagne qui promet beaucoup. Car comme l'annonce Autarq, les tuiles solaires devraient générer suffisamment d'électricité pour alimenter une famille tout au long de l'année.

Si l'entreprise installe environ 1 000 tuiles, jusqu'à 10 000 kilowattheures par an sont possibles. Les coûts de construction d'un toit de maison normal sont d'environ 40 000 euros. Si le toit est déjà en place, les coûts sont réduits à environ 10 000 à 20 000 euros.

Avec un prix de l'électricité de 33,9 centimes par kilowattheure, l'investissement pour 1 000 tuiles est amorti au bout de trois (toit existant) ou de dix ans (toit neuf).

Dans les années à venir, Autarq souhaite rendre la technologie encore plus attractive. Jusqu'à présent, l'entreprise fabriquait les tuiles solaires dans sa propre usine en Allemagne. Le processus est relativement manuel. Cependant, si la production est augmentée, la production est externalisée à l'étranger ou plus de robots sont utilisés, le prix pourrait être réduit.

Dans le même temps, les subventions de l'État jouent également un rôle entre les mains de l'entreprise allemande. Parce que le gouvernement fédéral encourage depuis des années la modernisation ou la construction de nouveaux bâtiments avec des sources d'énergie durables.

Source BasicThinking par Félix Baumann

26/04/2023

La Séguinière. Bouyer-Leroux veut réduire ses émissions de CO2 avec une chaufferie CSR

Lors de la réunion du conseil, mardi 11 Avril , les élus se sont prononcés favorablement pour le projet de l’entreprise Bouyer-Leroux d’exploiter une chaufferie consommant du combustible solide de récupération (CSR), pour remplacer sa consommation de gaz naturel et ainsi faire baisser son empreinte carbone.

L’entreprise zinièraise, spécialisée dans la fabrication de briques – 1 200 tonnes/jour de produits céramiques et réfractaires par cuisson avec trois lignes de production –, veut une nouvelle chaufferie avec du CSR livré et fabriqué uniquement à partir des déchets de bois d’ameublement de la filière choletaise. La consommation de bois sera inférieure à trois tonnes/heure.

Cette démarche s’inscrit dans son plan global de transition énergétique visant à réduire ses émissions de CO2 de 90 % en 2030, et atteindre la neutralité carbone en 2050. La forte consommation de gaz pour le séchage et la cuisson de ses produits est sa première source d’émission de CO2.

L’enjeu majeur est donc de subtiliser à cette énergie fossile d’autres moyens décarbonés à faible empreinte environnementale.

Source Ouest-France

24/04/2023

Jeudi 27 avril à Roumazières (16) : inauguration du projet TITAN Ouest, une innovation de Terreal pour réduire ses émissions de CO2 soutenue par la Région Nouvelle-Aquitaine

Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Andréa Brouille, première vice-présidente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge du développement économique et de l’innovation, et Guillaume Riou, vice-président en charge de la Transition écologique et énergétique, inaugureront le projet TITAN Ouest développé par Terreal, à l’invitation de Jean-Baptiste Fayet, directeur général France Terreal, et d’Olivier Butel, directeur des opérations Terreal, le jeudi 27 avril à partir de 10h00 à Roumazières (RN141 Roumazières Loubert – Terres-de-Haute-Charente).

Ce projet, initié en 2020 avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine, a déjà permis à Terreal de réduire la consommation énergétique du site de Roumazières de 6,5 % et d'éviter l’émission de 2 600 tonnes de CO², soit l’équivalent de 2 600 allers-retours entre Paris et New-York en avion de ligne pour un passager.

Terreal est fabricant de briques, tuiles et produits de construction, en terre cuite.

L'entreprise opère 4 lignes de production de tuiles et accessoires de couverture en terre cuite sur son site principal de Roumazières-Loubert, une ligne de production de tuiles et accessoires de couverture en terre cuite sur son site de Montpon-Ménestérol en Dordogne et une ligne de production de blocs bétons allégés sur son site de Chasseneuil-sur-Bonnieure. Ainsi, Terreal est un acteur majeur du développement économique de la région et plus particulièrement de la Charente et de la Dordogne. La seule usine de Roumazières permet de couvrir 30 000 maisons dans la région Nouvelle-Aquitaine, soit 1 maison sur 2, et de faire travailler plus de 5 000 entreprises sur la façade atlantique. Avec une consommation d’énergie finale de près de 255 GWh/an, l’entreprise était l’un des 150 plus gros consommateurs industriels d’énergie. Le site de Roumazières, le plus important du groupe, faisait jusqu’à maintenant partie des 15 plus grands consommateurs d’énergie de NouvelleAquitaine.

« Afin de répondre à l’objectif de Néo Terra, la feuille de route du Conseil régional pour accélérer la transition énergétique, et en vue d’améliorer la performance énergétique de 30 % du secteur industriel d’ici 2030, la Région a développé un programme de soutien spécifique. En lien avec la compétitivité des entreprises, une réduction de leur facture énergétique passe par des investissements importants pour la modernisation des process industriels. Le Conseil régional propose donc des contrats de partenariat pluriannuels et soutient la compétitivité des entreprises en accompagnant les études et les investissements en faveur de l’efficacité énergétique », expliquent Alain Rousset, Andréa Brouille et Guillaume Riou.

Dans le cadre du contrat signé avec la Région, Terreal s’est ainsi engagé à réduire sa consommation énergétique de 10,5 % minimum d’ici à 2025 - l'équivalent de la consommation énergétique de près de 3 800 logements - objectif déjà dépassé de 2 points.

Le projet Titan Ouest s’inscrit dans cette démarche et plus globalement dans la feuille de route décarbonation Terreal qui vise un objectif de – 30 % d’émissions carbone (scope 1) par rapport à 2015.

Le soutien financier de la Région Nouvelle-Aquitaine alloué dans le cadre de ce contrat partenarial d’efficacité énergétique s’élève à 1 334 373 euros.

Source Nouvelle Aquitaine

23/04/2023

Comment Bouyer Leroux intègre les énergies renouvelables dans la fabrication des briques ?

La brique en terre cuite bio’bric et ses accessoires sont à la fois performants thermiquement et durables, mais ils sont surtout fabriqués à partir d’une matière première géosourcée, l’argile, extraite à proximité d’un des 7 sites de production répartis sur le territoire national. Bouyer Leroux a pour objectif, à horizon 2027, d’utiliser 90 % d’énergie décarbonée dans le processus de fabrication de cette solution constructive 100 % française.

De l’extraction d’une matière première renouvelable…

Il se dépose 2 fois plus de sédiments argileux en France que ce que la filière terre cuite n’en utilise*. Cette argile renouvelable, dont sont constituées les briques bio’bric, est extraite dans un rayon d’environ 5 km autour de nos 7 sites de production en France. La présence de sites de production sur tout le territoire national permet aussi de limiter les émissions de CO2 liées au transport.

La réhabilitation des gisements d’argile, après exploitation, se fait conformément aux engagements pris avec les acteurs locaux : restitution aux agriculteurs, réalisation de plans d’eau ou de zones humides, considérés comme des oasis à biodiversité. Les gisements restitués par Bouyer Leroux contribuent d’ailleurs davantage à la diversité de la faune et la flore qu’avant leur exploitation. **

TIP #1 : Choisir un matériau qui n’épuise pas les ressources de la planète ; l’argile, matière première géosourcée renouvelable.

… À l’utilisation de 90 % d’énergie décarbonée dans le processus de production des briques de mur

C’est sur la phase de production que bio’bric se distingue par l’utilisation massive d’énergie décarbonée pour réduire les émissions de CO2 de ses solutions : 45 % aujourd’hui et 90 % à horizon 2027.***

Pour atteindre cet objectif ambitieux, Bouyer Leroux déploie sur ses sites de production différents projets dont deux font l’objet d’un financement France Relance « Décarbonation de l’industrie ».

Ainsi, pour fournir la chaleur nécessaire au séchage des briques, l’air chaud en sortie de four est récupéré et des foyers biomasse sont utilisés. Pour assurer la précuisson des briques, de la biomasse est intégrée au mélange argileux. Grâce à son auto combustion, la biomasse (coques de tournesol, sciure de bois) participe à la cuisson des briques tout en permettant aux produits d’être plus légers et isolants. Pour la phase de cuisson, Bouyer Leroux a de plus en plus recours à la sciure de bois qui, une fois injectée dans le four, s’auto-enflamme au contact de l’air chaud et produit de l’énergie.

Des investissements sont également faits pour compenser 100 % des besoins électriques des sites par de l’électricité verte (panneaux photovoltaïques sur les toitures ou sur d’anciens gisements d’argile).

TIP #2 : Sélectionner un matériau performant thermiquement et à faible impact carbone aujourd’hui et demain.

L’optimisation du process de fabrication permet à Bouyer Leroux de proposer de bons résultats environnementaux pour ses produits bio’bric. Ces résultats sont consignés dans les FDES (Fiches de déclaration environnementale et sanitaire) mises à disposition dans la base Inies, et vont continuer à s’améliorer avec les projets d’investissements en cours.

Bouyer Leroux s’engage en proposant aux acteurs du bâtiment un système constructif dans une démarche durable et de lutte contre le réchauffement climatique.

* Étude indépendante menée par l’école des Mines Paris Tech et le CTMNC​.

** Suivis biologiques 2020 des argilières Bouyer Leroux dans le cadre des arrêtés préfectoraux, réalisés par le CPIE Loire Anjou.

*** La part d’énergie thermique à base d’énergie décarbonée (biomasse, biogaz, syngaz) en 2021 est en moyenne à 40 % dans le processus de fabrication des briques de mur.

Source BatiWeb


 



Pyrénées-Orientales : La dernière briqueterie artisanale fonctionne toujours

Depuis plus de 30 ans, Franck travaille dans la dernière briqueterie des Pyrénées-Orientales. L’entreprise produit le cairou depuis 1735.

La brique a des dimensions particulières et strictes. 5 centimètres d’épaisseur, 22 de largeur et 44 de longueur sont imposé depuis 1786 par la Cour du Conseil souverain du Roussillon.

Une fois la brique façonnée, direction le séchage. Dans un entrepôt, plus de 900 tonnes de cairou sont soufflés par la tramontane.

Puis vient la dernière étape : la cuisson. Dans deux fours, les briques vont cuire pendant une semaine à plus de 1 000 degrés. À sa sortie, la brique prendra sa couleur rouge-orangé typique du département.

Chaque année, plus de 1 000 tonnes de briques sortent des fours Hoffmann de l’entreprise. Joyaux de la catalogne, la briqueterie Sainte-Marcelle est reconnue comme patrimoine immatériel français.

Source ViaOccitanie

21/04/2023

Revêtement des gueulards et filières de mouleuses: économies d'énergie garanties et optimisation du produit extrudé

L'étude et l'utilisation d'une filière d'extrusion adaptée permet de réduire la consommation d'argile en optimisant la taille et le poids des galettes, ainsi que de réduire les tensions d'étirage qui se répercutent lors du séchage.

Il faut considérer que pour former une galette exempte de tensions internes, il faut non seulement porter une attention particulière à la matrice, mais aussi utiliserun gueulard approprié (accumulateur d'argile), qui la précède directement.

L'entrée de la tête de pression, HE revêtue de polyamide spécial autolubrifiant, garantit une meilleure homogénéisation de la poussée d'argile que l'entrée traditionnelle en acier.

Il est bien connu que le glissement de l'argile sur les surfaces en acier est affecté par le frottement (production de chaleur = perte d'énergie).

Le coefficient de frottement du revêtement en polyamide, qui recouvre l'intérieur de l'entrée revêtue, étant nettement inférieur à celui de l'acier, la température générée s'en trouve considérablement réduite (température plus basse = moins de perte d'énergie).

Ainsi, l'utilisation de l'entrée enrobée garantit, dans les mêmes conditions d'étirage et avec une filière d'extrusion adaptée, une diminution de la pression d'extrusion, correspondant à une moindre consommation d'énergie, ainsi qu'une poussée homogène de l'argile en tout point de la tête de pression.

Source ZiegelIndustrie International

20/04/2023

Autriche: les briquetiers reconstituent leur stock

Le secteur de la construction semble de plus en plus chancelant. Les briqueteries en ressentent déjà les effets. La majorité des briques en Haute-Autriche sont actuellement produites pour le stockage.

Après des semaines d'arrêt, la production a repris à la briqueterie de Pichler au nord de Wels depuis début mars. Cependant, la plupart des briques finissent actuellement sur le parc de stockage. Car la demande a chuté. Pichler à lui seul dispose actuellement de briques en stock pour 350 maisons. C'est une observation faite par les briqueteries de toute la Haute-Autriche.

"Dans la seconde moitié de l'année, les choses vont baisser massivement"

Et les perspectives sont sombres, selon Rudolf Ecklmayr du Zieglerverband à l'ORF Oberösterreich : « Cette année, nous allons probablement joindre les deux bouts pour la première moitié de l'année, la seconde moitié de l'année baissera massivement. Nous aurons donc probablement encore plus de fermetures d'usines et nous devrons à nouveau fermer les fours. En général, il y aura plus de chômeurs dans notre industrie de la construction.

Source OOE ORF



19/04/2023

L'économie circulaire monte en puissance

Avec à peine 1% des matériaux de construction réutilisés in ou ex situ, le réemploi est encore une activité très marginale. Mais de nouvelles perspectives s'offrent aux produits de seconde main.

Le réemploi, ce sont des matériaux qui alimentent l'économie circulaire, mais aussi l'économie tout court. C'est le cas de Cycle Up qui, de trois salariés lors de sa création en 2018, a atteint les 45 collaborateurs cette année. Débutant avec la mise en ligne d'une place de marché puis l'accompagnement de projets, elle a aussi ouvert des lieux physiques afin de gérer des flux de matériaux de construction pour les reconditionner et les remettre dans le circuit. Cela concerne des faux planchers, des radiateurs, des luminaires ou encore des parquets. Mais afin de limiter la logistique et le coût du transport, des matériaux tels que les briques ne passent pas par cette étape et sont utilisés directement de chantier à chantier. L'entreprise s'adresse à toutes les familles de produits, que ce soit des cuvettes sanitaires, du chemin de câble, des groupes de froid ou encore des éléments de régulation de chaudières.

Source Les Cahiers Techniques du Batiment par Steve Carpentier 


Allemagne: La société Erlus se dote d'un nouveau centre logistique pour ses produits de couverture en terre cuite

En tant que premier fabricant de tuiles au monde, ERLUS a décidé d'automatiser la logistique des produits de toiture en terre cuite et des accessoires et investit dans un centre logistique ultramoderne sur son site de production de Neufahrn en Basse-Bavière.

Le nouveau centre logistique est en cours de construction au nord-ouest du site d'ERLUS et permettra d'optimiser le processus de chargement. Aux heures de pointe, jusqu'à 100 camions quittent l'usine chaque jour. Les tuiles Ergoldsbach et les accessoires en terre cuite pour toiture étaient auparavant prélevées, emballées et temporairement stockées manuellement sur des palettes à l'aide de chariots élévateurs. Grâce à l'automatisation des processus, les temps d'attente peuvent être évités.

Avec le nouveau centre logistique, ERLUS donne l'exemple en termes de rapidité, de disponibilité et de qualité. L'entrepôt automatisé à hauts rayonnages sera construit en silos, mesurera environ 30 mètres de haut et pourra contenir environ 8 400 palettes. "Ce sont les marchandises qui arrivent aux gens, et non plus l'inverse", explique Martin Eisenreich, responsable de la logistique et des achats chez ERLUS AG. Cela améliore les conditions de travail des employés, le processus de chargement est optimisé, l'inventaire des marchandises est stocké avec précision et les émissions sonores sont également réduites.

"Avec ce nouveau centre logistique, nous sommes des pionniers dans l'industrie et sommes l'un des premiers à utiliser une technologie de stockage et de préparation de commandes automatisée pour la céramique de toiture", souligne Peter Hoffmann, PDG d'ERLUS. L'investissement s'élève à des millions inférieurs à deux chiffres, la construction du centre logistique a commencé en avril 2022 et sa mise en service est prévue fin 2023.

Source ZiegelIndustrie International