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13/05/2023

Imerys: un projet de carrière d'argile présenté à Oriolles

Imérys souhaite creuser une nouvelle carrière d’argile sur 15 hectares, exploitable pendant douze ans. L’entreprise a présenté son projet au conseil municipal d’Oriolles."

"Ce mercredi soir, à l’invitation d’Isabelle Lagarde, maire d’Oriolles, le conseil municipal s’est réuni. La séance a commencé par la présentation du projet d’Arlot, une future carrière d’argile sur les communes d’Oriolles et Condéon, dont l’extraction sera assurée par la société Imérys. 

Responsable des opérations depuis 20 ans chez Imérys Artem Yudin présente l’entreprise, leader de la production de chamotte en Europe de l’Ouest. « Cette activité centenaire d’extraction d’argile sur trois carrières actuelles en activité, c’est une centaine d’employés, 250 000 tonnes exploitées par an et 500 clients dans le monde, détaille-t-il. 

Le mélange des argiles des différentes carrières est une nécessité pour l’optimisation de la qualité d’approvisionnement de l’usine. La prospection par sondage est un élément clé pour la recherche de nouveaux gisements. »

Une enquête publique dans un an

Grégoire Bex, responsable foncier et environnement pour Imérys Clérac, localise ensuite le projet à proximité du lieu-dit « Beausoleil », d’une emprise totale de chantier de 15,2 ha dont 12,9 ha d’extraction qui serait exploité sur 12 ans. Un planning prévisionnel prévoit un dépôt du dossier de demande d’autorisation en juin 2023, suivi d’une enquête publique en mai 2024, et si l’arrêté préfectoral d’autorisation est accordé en septembre 2024, le chantier s’ouvrirait en juin 2025. « Ce serait une des rares exploitations sur le secteur à disposer de réserve en argile à haute teneur en alumine répondant au marché des argiles réfractaires. »

Le principe d’exploitation en trois phases avec évacuation des matériaux par le nord, stockage temporaire des argiles des matériaux sur une plateforme en dehors du site, sur Condéon, avant leur acheminement vers l’usine de Clérac, déviation de la VC 6 une fois la partie sud exploitée, a retenu surtout l’attention des élus. Quant au réaménagement à l’issue des 12 ans d’exploitation, il laisse apparaître, en plus de la déviation qui sera conservée, la création d’un plan d’eau stabilisé, le remblaiement à la topographie naturelle avec boisements mixtes mais aussi prairies et terres agricoles.

« Nous mettrons tout en œuvre pour limiter au maximum les nuisances générées par l’exploitation : bruit, poussières, environnement, et nous travaillerons en concertation avec les élus afin de construire au mieux ce projet », assurent les deux responsables. Avant l’enquête publique de mai 2024, le conseil va devoir donner rapidement son avis sur la déviation de la VC6 et sur le principe de réaménagement.",

Source La Charente Libre