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21/11/2022

Organisation du travail : chez Bouyer-Leroux, près de Cholet, « le collectif fait la réussite »

Près de Cholet, rencontre avec le président du groupe Bouyer-Leroux qui parle des enjeux sur l’organisation du travail.

En 1980, Georges Leroux a fait le choix de céder l’entreprise de tuiles et de briques, fondée par les familles Bouyer et Leroux à La Séguinière, à ses salariés. Devenue une Scop, Bouyer-Leroux s’étend désormais sur sept sites industriels et compte 550 salariés dont la quasi-totalité détient la totalité du capital. Aujourd’hui, une trentaine de filiales appartiennent à une holding contrôlée par la Scop. Les filiales ne sont pas des Scop. Les directeurs doivent être des entrepreneurs, dans le respect des valeurs du groupe : une industrie long-termiste et le respect des personnes. ​Le groupe Bouyer-Leroux est désormais numéro un de la brique de mur, mais aussi dans les coffres et volets roulants et le parquet contrecollé.

Le président, Roland Besnard, tutoye et réunit les salariés élus de son conseil d’administration tous les mois : Ouvriers ou cadres, tout le monde a désormais une culture économique et financière de l’entreprise. Notre objectif est d’être dans le consensus et de former les salariés sociétaires pour prendre les décisions en toute transparence. Le collectif fait la réussite.

L’assemblée générale annuelle est toujours un temps fort. Quand tout va bien, tout le monde repart reboosté. Si d’aventure ça se passe moins bien, il y a des risques de démobilisation, de défiance voire de démission. Il faut en avoir conscience, confie le président.

Source Le Courrier de l'Ouest par Alexandre Blaise


20/11/2022

UK: Wienerberger construira une usine de production de tuiles entièrement électrique dans le Kent

 Wienerberger AG a annoncé la construction d'une nouvelle usine de fabrication de tuiles électriques dans le Kent. Située à Smeed Dean, la centrale doit être entièrement alimentée par des énergies renouvelables.

Le fabricant de tuiles en béton construira la nouvelle usine tout en améliorant simultanément son installation existante à Broomfleet. Les travaux concrétiseront davantage l'ambition de l'entreprise d'atteindre des émissions nettes nulles en supprimant l'utilisation du gaz naturel de ses processus de production.

Les investissements représentent une expansion significative des activités des entreprises autrichiennes au Royaume-Uni.

Wienerberger AG, PDG, Heimo Scheuch, a déclaré : Ces investissements montrent notre engagement clair envers notre stratégie de croissance durable.

« Nous renforçons notre position sur le marché de la rénovation tout en poursuivant notre objectif de réduction de CO2 de 40 % d'ici 2030 en pilotant activement notre transition énergétique.

"Notre investissement dans une usine de tuiles en terre cuite sans combustibles fossiles est une première pour Wienerberger et sur le marché britannique dans son ensemble. Il démontre notre engagement envers le Royaume-Uni et nos clients et leur volonté de fournir des maisons "zéro carbone" d'ici 2025, mais aussi la capacité de Wienerberger à transformer notre industrie vers un avenir vert."

La construction de la nouvelle installation entièrement électrique devrait commencer à l'été 2023 et devenir opérationnelle en 2024.

Source BusinessMag par Laurence McClenaghan

19/11/2022

Wienerberger continue de croître au 3ème trimestre

Wienerberger affirme avoir été en mesure de poursuivre la "très bonne performance des deux premiers trimestres" au troisième trimestre et de générer un chiffre d'affaires du groupe de 3,848 milliards d'euros au cours des neuf premiers mois de l'exercice en cours (année précédente : 2,897 milliards d'euros). Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (EBIT opérationnel) s'est élevé à 629,1 millions d'euros, soit presque le double par rapport à l'année précédente (323,3 millions d'euros).

En ce qui concerne le troisième trimestre, le bon résultat par rapport à l'année précédente pourrait être dépassé - même si le défi dû à la situation géopolitique et aux effets associés s'est récemment accru. Les ventes externes se sont élevées à 1,276 milliard d'euros et étaient donc supérieures de 24 % au chiffre de l'année précédente de 1,028 milliard d'euros.

La Business Unit Building Solutions de Wienerberger a fortement contribué au chiffre d'affaires et au bénéfice au cours des neuf premiers mois. Dans l'ensemble, au troisième trimestre 2022, elle a réalisé une augmentation de ses ventes de 13 % par rapport à la même période de l'année précédente et a généré des ventes externes de 681,5 millions d'euros (année précédente : 603,5 millions d'euros) et un EBITDA opérationnel de 173 millions d'euros. (année précédente : 140,7 millions d'euros).

Wienerberger suppose que l'instabilité géopolitique et économique se poursuivra. Bien qu'il y ait eu quelques signes d'apaisement des prix des matières premières, Wienerberger s'attend à ce que les prix de l'énergie restent élevés et que les frais de personnel augmentent, ce qui signifie que l'inflation restera élevée et que la pression pour des taux d'intérêt plus élevés se poursuivra. "Dans cet environnement difficile, nous prévoyons une baisse des marchés de la construction neuve de 10 à 12 % et dans le domaine des infrastructures d'environ 5 à 7 % pour l'ensemble de l'exercice 2022, tandis que nous prévoyons une évolution stable du marché de la rénovation. région », déclare le PDG Heimo Scheuch cité dans la communication.

Source BaustoffMarktOnline

18/11/2022

La tuilerie EDILIANS de Doyet (Allier), prise en étau entre crise de l'énergie et forte demande

La Française des tuiles et briques, à une vingtaine de minutes de Montluçon (Allier), fait face à une forte hausse des commandes, depuis deux ans. La petite usine a du mal à suivre la cadence.

Depuis 1960, la tuilerie de Doyet, la Française des tuiles et briques (LFTB), fabrique des tuiles plates traditionnelles, en terre cuite. « On intervient surtout pour de la rénovation », indique Thierry Caille, directeur du site.

D’habitude, à l’approche de l’usine, les nombreuses rangées de tuiles, stockées à côté des bâtiments, attirent l’œil des passants. En ce moment, le terrain est presque vide. « Le peu qui reste dehors est déjà vendu. Et tout ce qui sortira du four jusqu’en mars aussi. »

Des commandes à tout-va

Thierry Caille montre un carnet de commandes plein à craquer et annonce « six à sept mois de délai ». Une cadence infernale, qui a plusieurs explications. « On est à fond depuis le premier semestre du Covid. Beaucoup de Parisiens et de Lyonnais ont acheté des biens à rénover dans la région, après les confinements. »

Pour cette usine, très locale, qui « vend à 80 % sur la région Centre », les intempéries de juin, à Vichy, « ont ajouté un mois de délai supplémentaire ».

« C’est terrible parce qu’on n’arrive pas à répondre à une nécessité bien réelle. La petite dame à Vichy, qui voit les étoiles par son toit percé… On n’a pas de solution rapide pour elle. »

« Le peu qui reste dehors est déjà vendu. Et tout ce qui sortira du four jusqu’en mars aussi. »

Cette augmentation des ventes « de 15 % en deux ans » essouffle la quarantaine d’employés de la petite usine. « Les tuiles demandent 48 heures de cuisson. On peut produire 35 tonnes de tuiles par jour, soit environ 500 mètres carrés », calcule le directeur.

Nouvelle concurrence

« C’est comme cuire un gâteau, s’il faut tant du temps, à telle température, on ne peut pas décider d’aller plus vite, on ne peut pas faire plus », explique Jérôme Legeay, directeur des ventes.

Alors, malgré la forte demande et un apport de matière première suffisant, LFTB est contrainte de laisser la porte ouverte à des acteurs externes. « On voit débarquer des produits de Belgique, d’Allemagne ou encore du Portugal… », liste Thierry Caille.

Une arrivée inquiétante. « On est persuadés que ce qu’on vit en ce moment est un épiphénomène. Ça ne durera pas. Une fois les bâtisses rénovées, ça va se calmer », affirme Jérôme Legeay.

Mais les nouveaux acteurs, eux, ne repartiront pas. « Ce sont de nouveaux concurrents et il faudra qu’on compose avec dans les prochaines années », conclut Thierry Caille.

Crise des énergies : « On se bat pour rester viables »

Les usines à fortes dépenses énergétiques sont durement impactées par la hausse des prix. La tuilerie de Doyet tente de s’adapter.

« L’énergie est notre premier poste de dépense », indique Thierry Caille, directeur de la Française des tuiles et briques (LFTB).Le four de l'usine de Doyet mesure 80 mètres de long et peut cuire 35 tonnes de tuiles en même temps. Il date de 1966.

Jérôme Legeay
« Nous dépensons environ quinze GWh par an. C’est la consommation d’une petite ville. » Le four, lui, « chauffe à 980 degrés » et marche au gaz. Or, en moins d’un an, les prix ont été « multipliés par dix. Jusqu’à trente fois le coût habituel, certains mois ! »

Des augmentations faramineuses

Fatalement, l’augmentation se répercute sur les clients. « On a déjà dû augmenter les prix de 34 % », regrette Jérôme Legeay, directeur des ventes. « Certains produits vont encore prendre 40 %, début 2023. » Les deux hommes s’inquiètent : « Jusqu’à quand le marché va-t-il suivre ? »

Dans le métier depuis plus de 20 ans, Jérôme Legeay affirme « n’avoir jamais vu ça ». Les industriels pensaient pourtant être préparés. « On connaît les enjeux depuis longtemps. Mais là, ça va beaucoup plus vite que prévu ! »

L’approche de l’hiver n’arrange pas les choses. Thierry Caille serre les dents : « La Dréal nous annonce que l’on est interruptibles. Ça veut dire que si besoin, on peut nous fermer les vannes à tout moment. » Jérôme Legeay ajoute, désabusé : « On nous propose de nous prévenir seulement deux heures avant… »

« Les tuiles demandent 48 heures de cuisson. On peut produire 35 tonnes de tuiles par jour, soit environ 500 mètres carrés »

« C’est irrationnel ! Si on nous demandait, on sait s’effacer quand il le faut. Mais il faut du temps ! Un four, c’est quatre jours pour l’éteindre, quatre jours pour l’allumer. Si on le coupe sans préparation, on balance deux jours de travail à la poubelle ! », s’agace Thierry Caille.

Thierry Caille
Des choix inévitables

Le directeur ne sait plus vers qui se tourner : « Ils ne se rendent pas compte. Des coupures comme ça, ça met en danger la sécurité de nos installations ! » Le four, à un million d’euros, « prend dix ans dans la vue à chaque arrêt ».

Face à ces impératifs, l’usine « va fermer environ un mois ». L’occasion d’installer une gaine « pour recycler la chaleur du four, vers le séchoir. » Une dépense de 100.000 euros. « On se bat pour rester dans le circuit », souffle Thierry Caille.

Malgré tout, le directeur veut rester optimiste. « Grâce à notre carrière, l’apport d’argile est assuré pour des dizaines d’années. » Une « chance » qui leur permet, au moins, de limiter l’impact de la hausse des carburants.

Source La Montagne par Delphine Simonneau

17/11/2022

Allemagne: Nelskamp redémarre la production de tuiles en terre cuite

Début septembre, la société Nelskamp a annoncé qu'elle arrêtait temporairement la production de tuiles en terre cuite. 

La raison invoquée par le constructeur était la très forte hausse des prix de l'énergie. Pendant ce temps, la production sur les trois sites de tuiles béton s'est poursuivie sans restriction, car ceux-ci ne sont pas aussi énergivores et n'ont pas été aussi durement touchés par les augmentations de coûts que les tuiles en terre cuite.

Les fours des sites de Groß-Ammensleben (Saxe-Anhalt), Unsleben (Bavière) et Schermbeck (NRW) seraient désormais redémarrés, comme l'a annoncé l'entreprise.

 "Cependant, les prix de l'énergie, qui sont encore très élevés, nécessitent un ajustement des prix limité à la fin de l'année, qui sera indiqué séparément sur les factures", conclut le communiqué.

Source BaustofftMarktOnline

16/11/2022

Bouyer- Leroux - Transition énergétique : comment les industries se décarbonent

Alors que la crise de l’énergie affecte le monde économique, les entreprises de la région cherchent des solutions pour diminuer leur empreinte carbone. C’est le cas de Bouyer-Leroux, fabricant de brique en terre cuite.

David Séguy et Sébastien Elissalde devant la carrière d’argile, qui s’enfonce aujourd’hui à 35 mètres de profondeur.  

Le site de Bouyer-Leroux, à Mably, est l’incarnation actuelle de l’industrie de la brique en terre cuite dans le Roannais. Installée depuis 1971, la briqueterie a été rachetée en 2013 par la Scop Bouyer-Leroux, qui compte sept sites dans toute la France. Et dans le cadre d’un effort environnemental porté par le groupe depuis 2018, l’usine, qui emploie 45 salariés, connaît aujourd’hui une véritable révolution dans ses modes de production.

Réduire l’empreinte carbone de 7 500 tonnes par an

Il faut dire que la fabrication de briques en terre cuite est gourmande en énergie : « il faut extraire l’argile dans la carrière à côté du site, la broyer à 1 mm, former une pâte, la modeler, la sécher… » détaille David Séguy, directeur du site. « En enfin, il faut cuire les briques. Pour cela, on les place pendant 20 heures dans un four à 900 °C. »

Avec toutes ses dépenses d’énergie, l’empreinte carbone du site est aujourd’hui de 12 000 tonnes de CO2 par an. « L’objectif est de la réduire de 7 500 tonnes par an l'empreinet carbonne"

Source Le Progrès

15/11/2022

FLEXIClean & SKINReflex : les deux nouveaux isolants d’EDILIANS !

Été comme hiver, les logements peuvent être de vraies passoires énergétiques. EDILIANS, spécialiste de la toiture innove sans cesse pour l’habitat de demain qu’ils soient neufs ou rénovés. C’est chose faite avec FLEXIClean & SKINReflex, ses deux nouveaux isolants conçus pour le confort de tous !

FLEXIClean 

« Façonnons un avenir durable » ; c’est dans cet objectif que nous avons lancé FLEXIclean, un produit à base de laines de polyester recyclées obtenu grâce à des bouteilles en plastique recyclées et ça, sans additif.

Une belle alternative responsable pour l’isolation entre les chevrons. Un produit performant, éco-responsable, à la hauteur de ses engagements : résistant, sain, isolant et malléable 

  • 1.Un produit résistant

Oui, Flexiclean est un produit ultra résistant : il ne se tasse pas, ne se délite pas non plus et conserve ainsi toutes ses performances dans le temps

  • 2. Un produit sain

Edilians s’engage une nouvelle fois avec son produit Flexiclean : totalement sain, c’est un produit recyclé, recyclable à l’infini et fabriqué en France. Eh oui, il a été conçu à partir de bouteilles en plastique usés d’origine française et européenne.

Il est bien sûr non toxique, non irritant, antifongique et ne dégage aucune poussière ; ce qui permet une pose optimale pour les pros.

Pour info : classé A+ pour les émissions dans l’air et OEKO-TEX STANDARD 100.

  • 3.Un produit isolant

L’isolation phonique est un atout de taille. En effet, il a un coefficient d’absorption acoustique α = 1 (1 correspondant à un matériau parfaitement absorbant).

Ce produit est garanti imputrescible et son excellente tenue mécanique lui permet de s’inscrire dans la durée garantissant une isolation durable et des performances stables. Ce produit est incroyable : il ne tasse pas avec le temps et ne se déforme pas non plus.

Notez bien, il a une durée de vie de 50 ans !

FLEXICLean, c’est votre atout pour l’isolation thermique :

voilà un argument de taille pour le particulier ; sa faible conductivité thermique permet de gagner en économie d’énergie.

Pour info : l’isolation thermique et acoustique certifiés par l’ACERMI et le CSTB.

  • 4. Un produit malléable

FLEXIClean c’est le produit polyvalent par excellence ! En effet, il peut convenir dans la majorité des cas dans vos besoins en isolation lors d’une construction neuve ou d’un chantier de rénovation. (80 Particulièrement léger et maniable (produit en rouleaux de 80 ou 105mm), il offre une excellente tenue mécanique ce qui lui permet d’être coupé et posé sans difficulté ; véritable gain de temps et de rentabilité pour les professionnels du secteur.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il faut + de 250 bouteilles en plastique pour la production d’un rouleau de FLEXIClean (105 mm).

SKINreflex

SKINReflex est un produit est un complément d’isolation respirant et réfléchissant HPV qui améliore les performances des isolants entre chevrons ainsi que le confort d’été ! Cette solution est le fruit d’études complètes réalisées par le pôle Edilians Energie Environnement sur l’influence de la couleur des tuiles sur la température en sous face de couverture. Ces différentes solutions montrent la volonté d’EDILIANS de placer l’ensemble de la toiture au cœur de l’éco-habitat.

Une étanchéité parfaite

Cette solution permet de réaliser une enveloppe continue grâce à sa bande adhésive intégrée et garantie une étanchéité parfaite. SKINReflex, comme une seconde peau ; ce qui permet de conserver les performances de l’isolant entre les chevrons. Il réduit jusqu’à 25 % les ponts thermiques liés aux chevrons.

Grâce à sa technologie unique, SKINReflex NE PROPAGE PAS LE FEU !

Son classement au feu A2-s1,d0 (équivalent M0), permet de réaliser l’entourage des cheminées sans écart au feu apportant sécurité sur les chantiers et dans l’habitat.

Le confort en toutes saisons :

  • Confort d'été

SKINReflex divise par 3 la chaleur entrant dans les combles* en été. Il laisse respirer la structure sans risque de condensation car il est perméable à la vapeur d’eau (HPV). Sd : 0,06 m.

* Laisse passer 3 fois moins de chaleur à travers la paroi par rapport à un écran de sous-toiture standard.

  • Confort d'hiver 

Ces fibres sont faiblement conductrices 0,029 W/mK R = 1,70 m2.K/W selon EN 16012, lui permettant de limiter les déperditions des ponts thermiques de 25% au niveau des chevrons.

Pour info : ce produit répond à la norme NF EN 1602 qui permet de débloquer les aides à la rénovation de l’état.

Source Batweb

14/11/2022

Le bordelais Newheat intègre le projet d’usine à sciure du choletais Bouyer Leroux dans la Loire

Engagé dans un vaste plan de décarbonation de ses sites industriels, le groupe choletais Bouyer Leroux (2 000 collaborateurs ; 450 salariés) a lancé, il y a un an, un investissement de 4,7 millions d’euros, pour créer une usine de sciure pour alimenter le four de sa briqueterie de Mably, dans la Loire. 

La première étape a démarré en avril 2022 avec la mise en service d’une installation d’intégration de biocombustibles au mélange - de la coque de tournesol mélangée à l’argile, qui au contact de la chaleur entraîne une autocombustion des briques - permettant de faire des économies de gaz. 

La seconde étape, prévue d’ici à 2027 permettra d’atteindre une décarbonation de la production de plus de 85 % grâce à la mise en place de la cuisson par la sciure. 

Pour y parvenir, en plus de la construction d’une ligne de production de sciure à partir de biocombustibles naturels, Bouyer Leroux va s’équiper d’une unité de séchage de cette dernière. 

Installée par la société bordelaise Newheat, elle s’appuiera sur la récupération des fumées en sortie de cheminée. Compris entre 2 et 3 millions d’euros, l’investissement sera porté par Newheat qui en facturera ensuite la location et l’utilisation.

Source LeJournalDesEnntreprises

13/11/2022

UK: Wienerberger annonce un investissement de 30 millions de livres sterling dans l'usine de tuiles bétons de Sittingbourne

L'entreprise de matériaux de construction est sur le point de créer 35 nouveaux emplois car elle a révélé un investissement de plusieurs millions de livres dans une nouvelle usine à Sittingbourne.

Wienerberger, qui fournit des produits pour les murs, les toits et l'aménagement paysager, a annoncé son intention d'investir 30 millions de livres sterling dans une nouvelle usine de fabrication de tuiles en béton sur son site de Smeed Dean.

La nouvelle installation sera située à côté de l'usine de briques existante de Smeed Dean sur Castle Road et permettra à Wienerberger d'augmenter considérablement sa capacité de production en lui permettant de développer davantage de formats de carreaux pour répondre à une demande accrue.

Les travaux sur le site devraient commencer au début de 2023, et l'installation devrait être pleinement opérationnelle d'ici la fin de 2024. Une fois pleinement opérationnelle, elle entraînera la création d'environ 35 nouveaux opérateurs et ingénieurs de production. L'entreprise emploie actuellement 1200 personnes au Royaume-Uni.

Simon Nevitt, directeur des opérations chez Wienerberger UK & Ireland, a déclaré : « Il s'agit d'une étape importante vers notre ambition de passer à une entreprise à zéro émission nette et positive pour la nature.

"Par exemple, la tuile en béton de nouveau format qui sera fabriquée sur le nouveau site de Smeed Dean contient moins de matériau par mètre carré de toit installé qu'une tuile traditionnelle, ce qui contribuera à réduire nos émissions de CO2.

"Et, en élargissant notre empreinte de fabrication, nous serons mieux placés pour servir nos clients dans le Sud-Est, en réduisant les kilomètres parcourus par nos produits et, par conséquent, l'empreinte carbone totale de nos produits.

"Smeed Dean est l'un de nos plus anciens sites au Royaume-Uni, la fabrication de briques datant de 1875. Nous sommes extrêmement fiers d'annoncer cet investissement pour nous assurer que nous continuons à innover et que Smeed Dean reste une partie intégrante de notre opération au Royaume-Uni. "

Source KentOnine par Juliana Cruz Lima

12/11/2022

Il invente un ingénieux système de climatisation à base de terre cuite, écologique et sans électricité

La terre cuite est une matière naturelle qui permet de rafraîchir l'air et l'eau... L'entreprise Nave fabrique des panneaux très esthétiques en terre cuite pour rafraîchir l'air sans consommer d'énergie.

L'eau à l'intérieur du récipient creux se déplace vers l'extérieur à travers les murs poreux en terre cuite. L'eau à l'intérieur du récipient creux se déplace vers l'extérieur à travers les murs poreux en terre cuite. 

La terre cuite est un matériau utilisé depuis la nuit des temps pour conserver les denrées au frais, ou pour arroser les cultures avec les ollas ou oyats… Ce matériau possède l’étonnante capacité de refroidir par évaporation et de réguler naturellement les températures, sans consommer d’énergie. C’est en se basant sur ce principe que l’entreprise Nave a inventé un système de climatisation, relativement durable qui ne produit aucune émission polluante. Même si les mots à la mode sont plutôt chauffage, poêle à bois ou pellets en ce moment, rien n’empêche de découvrir un système de climatisation ingénieux. Découverte !

D’où vient cette idée ?

Le concepteur de cette climatisation baptisée Nave s’inspire en fait d’un récipient d’eau traditionnel en terre cuite que l’on suspend au plafond pour refroidir l’eau et rafraîchir l’air. La Jara Palestinienne a donc inspiré Yael Issacharov pour concevoir son système de climatisation écologique. Pour le transposer sur de plus grandes surfaces, l’inventeur l’a donc agrandi et a complexifié le design avec une pièce d’art sculpturale qui le rend joli, et bien sûr, utile.

Une climatisation très esthétique…

L’inventeur de ce système a créé des unités sur pied et des unités murales afin de pouvoir les adapter dans n’importe quelle partie de la maison. Il se met à fonctionner dès que de l’eau est versée ou récupérée dans sa structure interne qui est creuse. Conçu pour être personnalisable et modulaire, Nave s’intègre parfaitement aux espaces grâce à son design unique d’inspiration arabisante. Les motifs des grilles sont un clin d’œil majeur aux origines arabes de la Nef, et apportent une véritable touche d’esthétisme dans la pièce qui accueille la structure.

Comment ça marche ?

Le fonctionnement de la Nave est finalement très simple: l’eau contenue dans la structure interne creuse se déplace vers l’extérieure au travers des parois poreuses en terre cuite. Avec la chaleur de l’air, elle s’évapore et se transforme en vapeur d’eau. Cette réaction permet d’absorber la chaleur de l’air environnant, refroidissant l’eau, la matière elle-même et par conséquent, l’air de la pièce. Le tout fonctionne évidemment sans électricité ni électronique et a déjà trouvé sa place dans certaines stations de métro ainsi que dans de petits appartements. Ce système a également reçu le prix A’ Design Award en 2022, qui récompense les meilleurs travaux de conception au monde.

Quelques autres inventions à base de terre cuite…

Comme dit précédemment, la terre cuite est utilisée depuis toujours pour ses capacités de rafraîchissement… Les ollas (oyats) en sont l’un des exemples les plus frappants et sont utilisés pour arroser les plantes de manière économique. Pour fabriquer un oyat, c’est très simple puisqu’il suffit d’enterrer un pot en terre cuite (sans trou au fond) dans un parterre de fleurs, de le fermer en surface puis de le remplir tous les 15 jours environ. Vos plantes viendront elles-mêmes se servir, réduisant ainsi le stress hydrique. Découvrez ou redécouvrez cette incroyable maison en terre cuite de 500 m², la Terra Cota, une réalisation de l’architecte colombien Octavio Mendoza, qui a construit cette immense maison en laissant la terre cuite sécher au soleil. Il y aussi la climatisation en terre cuite, économique, écologique et artistique de l’architecte indien Monish Siripurapu. Une marque italienne, Mutina, a également inventé des briques en terre cuite, mais en forme d’alvéoles pour qu’elles s’adaptent parfaitement à leur milieu naturel !

Source Neozone par Nathalie Kleczinski 

11/11/2022

Les différents types de tuiles pour une toiture

Que vous fassiez construire une maison ou que vous en rénoviez une, vient à se poser la question de la couverture du toit. Les tuiles se déclinant en un large choix, se décider sur un type plutôt qu’un autre peut alors s’avérer être un casse-tête. En effet, chacun possède des caractéristiques qui lui sont propres en termes d’efficacité, mais aussi d’esthétique. Pour vous aider à faire un choix éclairé, nous vous proposons de découvrir les différents types de tuiles que vous pouvez trouver.

Avant de choisir vos tuiles

N’oubliez pas que dans la cadre d’une réfection de toiture, vous devez faire une déclaration de travaux auprès de la mairie de votre commune qui vérifiera si votre projet respecte les normes établies dans le PLU (Plan local d’urbanisme). En effet, votre choix risque d’être limité par les exigences de votre commune ou de votre région en matière de matériaux, de formes et de couleurs de tuiles. Ces exigences ont pour but de maintenir une certaine uniformité esthétique dans un lieu donné.

Les tuiles classiques

Les tuiles classiques sont fabriquées en terre cuite. Elles ont l’avantage d’être résistantes au gel, imputrescibles et lessivables. Ces tuiles sont posées de manière à se chevaucher, ce qui assure une grande étanchéité. Pour les conserver plus longtemps, il est recommandé de bien les entretenir et d'appliquer un traitement fongicide et imperméabilisant. Elles peuvent être plates ou en forme de cône.

Les tuiles plates

Très présent dans le nord de la France, mais de plus en plus utilisé dans de nombreuses autres régions, ce type de tuiles imite à la perfection les toitures en ardoise. Les tuiles de ce type peuvent être en terre cuite ou en béton et se déclinent en deux versions : plates ou avec le bout légèrement arrondi évoquant des écailles.

Parfaitement adaptée à l’écoulement des eaux pluviales, ainsi que de la neige, cette tuile légère est généralement employée sur des toits dont la pente dépasse 35°. Les tuiles se chevauchant, le toit est alors totalement imperméable. Par ailleurs, si votre toit est atypique, avec des pentes différentes, des courbes, etc., la facilité de pose de ce type de tuiles en fait la solution idéale.

Vous devrez prévoir entre 65 et 75 tuiles plates pour recouvrir un mètre carré.

Les tuiles canal

Très présent dans le sud de la France, ce type de tuiles, aussi appelées tuiles romaines, dessine un arc de cercle et nécessite d’être placé en respectant un certain ordre : une ligne de tuile disposée dessous et une ligne dessus. Les deux couches de tuiles vont alors se bloquer par effet de glissement. Cette solution est tout à fait adaptée aux toitures présentant une pente assez faible. Si ce type de tuiles est si prisé dans le sud de la France, c’est parce lors d’orages violents, il permet une évacuation rapide de l’eau. Si vous vous interrogez sur la différence entre les tuiles canal 40 ou 50, sachez que le chiffre permet d’informer sur la longueur de tuile. Vous pouvez également trouver des tuiles double canal qui, pour leur part, s’emboîtent.

Vous devrez prévoir entre 18 et 55 tuiles canal par mètre carré.

Les tuiles mécaniques

Les tuiles mécaniques s'emboîtent les unes sur les autres ce qui les rend très étanches et réduit le temps de pose. Fabriquées industriellement, ces briques sont moins chères à l’achat et peuvent être en terre cuite, en béton, voire en verre. Dans ce type de tuiles, on distingue la tuile romane et les tuiles grand moule et petit moule.

La tuile romane

Très présente dans les régions soumises au vent, la tuile romane ressemble à la tuile canal. Elle s’en différencie toutefois par sa pose à emboîtement qui est plus rapide et facile, par son poids plus faible et par son aspect esthétique. Elle dessine, en effet, un arc de cercle moins accentué.

Vous devrez compter entre 10 et 15 tuiles romanes par mètre carré.

Les tuiles grand moule et petit moule

Elles sont à double emboîtement.

Les tuiles petit moule : plus utilisées dans le nord de la France, elles sont une alternative plus légère à la tuile plate. Elles se déclinent sous deux formes : soit avec la partie visible parfaitement plane, soit avec une légère ondulation sur le côté droit pour donner du relief.

Vous devez compter 15 à 22 tuiles par mètre carré.

Les tuiles grand moule : elles se déclinent en deux versions : à fort galbe, qui ressemble à la tuile romane, ou à faible galbe. Là encore, le principal atout est la légèreté.

Vous devrez compter une quinzaine de tuiles par mètre carré.

Source 20 minutes

10/11/2022

Eugenio Cecchin nouveau directeur général de BMI en Allemagne

À compter du 1er novembre 2022, Eugenio Cecchin reprend la direction de BMI en Allemagne en tant que directeur général des sociétés BMI Deutschland GmbH et BMI Flachdachsysteme GmbH (Icopal, Wolfin et Vedag). En même temps, il sera responsable de la région BMI DACH. Eugenio Cecchin succède à Christian Birck, qui quittera l'entreprise fin octobre.

Né en Italie, il vient des propres rangs de l'entreprise et a été responsable ces deux dernières années en tant que directeur général de la région BMI Italie, pays adriatiques et Bulgarie. Auparavant, l'ingénieur diplômé en aérospatiale a acquis de l'expérience en tant que directeur général et gestionnaire dans des entreprises de l'industrie sanitaire, de l'industrie de la fourniture de matériaux de construction et du secteur de la fabrication d'outils.

Christian Birck quitte l'entreprise après trois ans et demi à sa demande pour relever un nouveau défi en dehors du groupe. En tant que directeur général, il a géré la fortune de la région BMI DACH au cours des deux dernières années et l'a guidée dans un environnement turbulent - caractérisé par une pandémie, des inondations, des pénuries de matières premières et des augmentations de coûts, entre autres.

Source Baulinks

09/11/2022

Edilians développe un simulateur avec ses solutions solaires en toiture pour les couvreurs

Le pont naturel entre l’habitat et les solutions photovoltaïques en toiture se renforce. Les acteurs du secteur se saisissent de l’opportunité de marché, à l’instar d’Edilians qui a récemment lancé un simulateur solaire à destination des entreprises de couverture désirant intégrer ses produits photovoltaïques à leur offre de service.

Edilians a lancé un outil en ligne permettant aux entreprises de couverture de réaliser des études pour leur offre de pose d’installations solaires en toiture. A l’occasion du Mondial du Bâtiment, la société a en effet présenté son simulateur solaire, d’ores et déjà disponible sur solaire.edilians.com (sur inscription) et qui permet de dimensionner et de chiffrer une installation photovoltaïque sur toit.

Dans le détail, l’outil permet aux professionnels souhaitant intégrer une offre PV dans leur catalogue de service, d’une part de définir le potentiel solaire de la toiture à l’étude avec l’orientation, la localisation et la surface disponible et, d’autre part, d’estimer les dépenses énergétiques du foyer en fonction des équipements renseignés, comme le type de chauffage, le système de production d’eau chaude sanitaire ou les appareils électroménager notamment.

Le simulateur pourra être utilisé par le couvreur pour choisir l’équipement de l’installation qu’il proposera, mais aussi pour faciliter son argumentaire client. En effet, il propose une projection financière des économies réalisées sur la facture d’électricité du foyers, dès la première année et sur 30 ans. Il fournit également une visualisation de la production photovoltaïque de l’installation, de l’énergie qui sera consommée et du surplus qui pourra être valorisé.

« Dans un contexte d’envolée des prix de l’énergie, le recours aux solutions solaires va s’imposer de plus en plus comme la meilleure alternative auprès des particuliers pour réduire leur facture d’électricité », explique Erdilians dans un communiqué.

Selon les caractéristiques renseignées, le simulateur propose une puissance à installer et un modèle économique adapté aux besoins du foyer et au potentiel de production : autoconsommation, autoconsommation avec stockage cloud, autoconsommation avec revente du surplus, revente totale sont les quatre options présentées par Erdilians qui précise qu’il est possible de modifier la configuration pour la personnaliser. Le couvreur peut ensuite choisir parmi les produits de la gamme solaire de la société. « Pour finir, le couvreur dispose d’une proposition tarifaire chiffrée (fournie posée raccordée) qu’il peut télécharger et ainsi fournir ce document à son client particulier. »

Source PVmagazine par Marie Beyer 

08/11/2022

Des tuiles à l’ITE : les innovations de Rairies Montrieux à Batimat

 À l'occasion d'une visite sur le stand Rairies Montrieux à Batimat, la marque nous présente ses nouveaux modèles de tuiles en terre cuite, et nous en dit davantage sur ses systèmes d'isolation thermique par l'extérieur (ITE). Une diversité de produits dont la fabrication recourt de plus en plus aux énergies renouvelables.

« Batimat, ça a été l’occasion pour nous de présenter toutes nos nouveautés, mais aussi notre nouveau catalogue, sorti très récemment », nous confie Mégane Barret, responsable marketing et communication de Rairies Montrieux.

Révélées à l’été 2022 et déjà sur le marché, les innovations comprennent de nouvelles textures, comme les tuiles « Écorce » ou « Grenailler », offrant un effet plus naturel aux façades qu’elles parent.  « Pour les architectes, cela apporte un choix supplémentaire », commente Mégane Barret. 

Tuiles « Écorce » ou « Grenailler » de Rairies Montrieux   

Les couleurs fourmillent également sur le stand, avec l’« Émail cristallin » vert d’eau, mais également des plaquettes pastel.  « Ce sont de couleurs que vous allez retrouver pour un certain évènement sportif en 2024 », affirme fièrement Mégane Barret. Au-delà des teintes, les tuiles de Rairies Montrieux regorgent d’une diversité de formes : convexes, concaves, hirondelles… 

L’esthétique est riche, tandis que le bilan carbone tend vers zéro. Mégane Barret évoque notamment le travail d’un architecte, qui, pour un bâtiment neuf, « a pris des plaquettes de réemploi, qui sont sortis et ne sont pas forcément de la bonne couleur, et qui devaient retourner au broyeur ».

Trois systèmes d’isolation par l’extérieur 

En plus d’innover dans la tuile en terre cuite, Rairies Montrieux intègre ces dernières dans trois systèmes d’isolation thermiques par l’extérieur (ITE). La première se compose d’une structure primaire - essentiellement béton bois -, couvert d’un chevronnage secondaire - soit bois, soit aluminium. Le tout recouvert d’une plaque de fibre ciment, où l’on peut poser des plaquettes. 

« On a une lame d’air - ce qu’on appelle un bardage ventilé - et la ventilation de façade permet au matériau de bien respirer et donc qu’il n’y ait pas de problèmes d’humidité résiduelle (…) et aussi de l’échauffement, donc on peut utiliser tout type de couleur. Sur les systèmes ITE classique où tout est collé, on est limité en termes de teintes », nous explique Olivier Laval, directeur technique chez Rairies Montrieux. 

Problème : ce type de système nécessite une main d’oeuvre conséquente et des coûts élevés. D’où l’existence d’un autre système, l'Acrobric, constitué de panneaux de laine de roche, que l’on fixe sur un revêtement béton ou parpaing, puis qu’on recouvre de tuiles. 

« Par contre ce sont des systèmes qui sont sous avis technique chez différents fabricants et donc chaque fabricant et chaque avis technique a ses limitations. Et les cinq limitations les plus connues c’est la zone sismique, la hauteur du bâtiment, le type de plaquette, le type d’isolant et la résistance au vent », détaille Olivier Laval. 

Le troisième système ITE de Rairies Montrieux n’a pas ce problème, car sa fabrication consiste à mouler des plaquettes sur du polyuréthane. « L’avantage de fixer directement, c’est qu'il n'y a pas de colle. On vient fixer par vissage, soit directement à travers l’isolant, jusqu’à l’ossature primaire, soit sous ce système-là de bardage secondaire », explique le directeur technique de Rairies Montrieux. 

Mix énergétique dans la production de Rairies Montrieux 

De plus, l’ITE et l’isolation font partie des travaux de rénovation encouragés pour les logements, fortement touchés par des obligations climatique et énergétique, rehaussées par les hausses de prix. Mais qu’en est-il de l’impact carbone sur sa production ? 

Comme le rappelle Olivier Laval, les FDES statuent une durée de vie de 100 ans pour les tuiles de Rairies Montrieux. En outre : « La filière terre cuite s’est donnée pour objectif en 2050 de réduire de 80 % ses émissions de CO2. Ça a été assez brutal ces deux-trois dernières années. Chez Rairies, on utilise trois types d’énergies : le bois, l’électricité et le gaz », nous explique-t-il.

Un mix énergétique que le fabricant tend à déployer, notamment au travers d'un projet de captation du CO2 dans les fours à bois, des investissements dans les panneaux solaires, ou encore le recours au biométhane. 

De la réalité virtuelle pour explorer l’usine de Rairies Montrieux

Sur son stand à Batimat, Rairies Montrieux offrait aux visiteurs une expérience immersive : un casque de réalité virtuelle (VR). Équipé de cette technologie, on peut se téléporter de l’usine du fabricant à côté d’Angers au showroom parisien. 

Un outil, dévéloppé par l'entreprise de VR Inersio pour France Immersive, qui permet aux clients - notamment les donneurs d’ordre et architectes - de découvrir les procédés de fabrication et de fonctionnement de la marque de tuiles. De plus, à travers un QR Code fourni par ses clients, un artisan peut entreprendre cette visite virtuelle, depuis un téléphone portable ou une tablette.

Un outil utile pour la vente de solutions en France, mais aussi à l’international, alors que Rairies Montrieux se tourne vers l’export, notamment au Portugal et au Danemark.  

Source Batiweb par Virginie Kroun


07/11/2022

Nous devons agir rapidement, ce que nous ferons au cours des trois à quatre prochaines années, va déterminer l'avenir de l'humanité

Elisabeth Borne a utilisé le « 49.3 » pour supprimer les 12 milliards de budget votés par les représentants du peuple pour la rénovation thermique. Il est plus clair que jamais que le gouvernement bloquera par tous les moyens les avancées climatiques et sociales. Même les plus évidentes et consensuelles.

Après l’expérience de la Convention Citoyenne pour le Climat, la double condamnation de l’Etat français par ses tribunaux, le rapport de la Cour des comptes… maintenant le court-circuitage démocratique par 49.3. Quel autre choix avons nous que d’entrer en résistance civile ?

Leur volonté politique n’existe pas. Nous la créerons.

Je suis passionné par la physique et cela fait dix ans que je rêvais de mener une thèse dans ce domaine. Après de longues études j’ai commencé une thèse à Toulouse en 2020. Mais je me suis rendu compte, en lisant et en écoutant les scientifiques, que ce rêve n’avait plus de sens si le monde autour de moi s’effondrait et que la vie de mes proches était en danger. C’est pourquoi j’ai démissionné pour agir autant que possible, mes petits gestes ne suffisant pas. Comment puis-je continuer à vivre normalement compte tenu des destructions et des morts en cours et à venir ? Entrer en résistance civile est la seule et dernière chose que je peux faire. Sur une planète morte, il n’y aura plus de match de rugby. C’est aussi la possibilité de faire du sport et de se divertir entre amis que je veux préserver.

Erwan, 26 ans, citoyen engagé avec Dernière Rénovation

Source Dernière Rénovation


 

Le gouvernement empêche un progrès majeur de la rénovation énergétique

Le gouvernement a une nouvelle fois eu recours au 49.3 pour minimiser la rénovation énergétique. Un non-sens à l’heure où des dépenses massives subventionnent les énergies fossiles et préparent une éventuelle relance du nucléaire dans quinze ans.

On ne pourra pas dire qu’on ne po
uvait pas. Mercredi 2 novembre, le gouvernement, en faisant passer le 49.3 sur le second volet de la loi de Finances, a enterré ce qui aurait pu être la plus ambitieuse mesure de transition écologique votée cette année.

La joie était pourtant grande lundi soir dans le camp de l’écologie à la suite de l’adoption de deux amendements ouvrant 12 milliards d’euros de crédits supplémentaires pour booster la rénovation énergétique des logements privés. Un sujet sur lequel le consensus politique était pourtant possible. Car que ce soit la mission d’information parlementaire de février 2021, portée par Les Républicains et La République en marche (LREM), ou le rapport Sichel de mars 2021 sur « la réhabilitation énergétique massive, simple et inclusive des logements privés » — les conclusions convergent : il faut au minimum 93 milliards d’euros en dix ans pour en finir avec les passoires thermiques et la précarité énergétique.

D’où ces deux amendements déposés par la Nupes [1], l’un pour atteindre ce seuil de 9,3 milliards par an (en accordant 6,85 milliards d’euros), l’autre de 5 milliards supplémentaires, pour augmenter le taux de subvention des projets de rénovation pour les plus précaires (limité aujourd’hui à 60 %).

Ces deux lignes de crédits supplémentaires auraient dû être financées par une partie des 100 milliards de crédits déjà débloqués pour le bouclier tarifaire, dispositif mal ciblé qui bénéficie avant tout aux plus gros consommateurs et aux plus riches, en subventionnant les énergies fossiles. Contre l’avis du gouvernement et du bloc macroniste, ces deux amendements ont été adoptés en réunissant les votes des députés Nupes et du Rassemblement national.

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, s’est indigné de ce vote de « milliards d’euros à un dispositif dont vous [les oppositions] dites qu’il ne marche pas ». Une référence aux critiques récurrentes de la Nupes sur le manque d’ambition de la politique de rénovation du gouvernement, confirmées la semaine dernière par un rapport cinglant de la Cour des comptes. Et pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, l’enjeu du moment est d’aider le gouvernement « à construire des filières de formation professionnelle » dans la rénovation énergétique.

Éviter 6 millions de tonnes de CO₂ par an

Mais si le secteur souffre d’un manque de structuration et de pilotage, des crédits supplémentaires restent un élément indispensable pour mettre fin au désastre social et environnemental de la précarité énergétique dont souffrent près de 12 millions de citoyens. C’est aussi l’une des mesures essentielles pointées dans le dernier rapport du Giec [2]. Selon les calculs du collectif d’associations Rénovons, agir efficacement et globalement sur les passoires thermiques permettrait d’éviter 6 millions de tonnes de CO2 par an, soit environ 10 % des émissions annuelles totales pour le logement des ménages.

Un enjeu qui n’a pas échappé au collectif Dernière rénovation, une campagne d’actions visant justement à mettre en œuvre cette politique de rénovation des logements pour faire face à l’urgence climatique et sociale. Après de nombreuses actions durant la dernière semaine, ce mercredi, ils ont été rejoints par les militants des Amis de la Terre et Alternatiba Paris devant l’Assemblée nationale pour exiger que ces deux amendements votés soient conservés même après l’activation d’un nouveau 49.3 sur le budget. Il n’en sera rien. Le texte soumis par le gouvernement le 3 novembre en engageant le 49.3 n’a rien conservé de ces mesures, supprimant celles visant à renforcer les financements du secteur ferroviaire.

Un choix délibéré qui rappelle amèrement combien les solutions face aux crises climatiques et sociales sont bien connues et accessibles, et ne dépendent désormais que de la seule volonté politique. Pour l’heure, la priorité semble plutôt de rogner encore une fois sur le droit de l’environnement avec la loi d’accélération du nucléaire, manière de préparer le terrain pour de nouveaux réacteurs au moment où débute seulement le débat public indépendant sur le sujet. Avec un coût estimé à plus de 50 milliards sur quinze ans, l’utilité des six premiers EPR ne pourra être éventuellement observée qu’en 2035 ou 2037 dans les hypothèses optimistes. Autant de temps et d’argent pour avoir une électricité subvenant de manière inefficace les besoins massifs en chauffage électrique de millions de logements, restés durablement énergivores faute de crédit et de courage politique quinze ans plus tôt.

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Source ReporTerre

06/11/2022

Une nouvelle briqueterie a démarré dans le nord du Kazakhstan

La capacité de production de la nouvelle usine est d'environ 150 000 briques/jour (4,5 millions/mois) et couvrira dans une phase initiale 30% des besoins de la région.

Avec le soutien de Kazakh Invest, l'Agence de promotion des investissements de la République du Kazakhstan, au deuxième trimestre de 2022, le producteur de briques Kirpitch-SK LLP a démarré une briqueterie dans la région nord du pays pour un coût d'environ 2 milliards de tenges. (plus de 4 millions d'euros).

Kumar Aksakalov, chef de l'administration locale, a assisté à l'inauguration. Il a expliqué que la construction de logements au Kazakhstan se développe à un rythme rapide et augmente la demande de matériaux de construction de qualité.

La capacité de production de la nouvelle usine est d'environ 150 000 briques/jour (4,5 millions/mois) et couvrira dans une phase initiale 30% des besoins de la région.

Source CeramicWorldWeb

05/11/2022

Sacmi livre une usine complète pour le briquetier roumain Cemacom avec un focus sur de nouvelles plaquettes de parement "brick slip"

Dernier investissement situé dans l'usine principale de l'entreprise à Zalău, dans la région de Sălaj. L'objectif : entrer de manière globale sur le marché des revêtements muraux extrudés, qui est de plus en plus au centre de l'attention en raison de son esthétique, de sa fonctionnalité et de sa durabilité exceptionnelles.

Cemacon (groupe Dedeman), le premier fabricant de briques de Roumanie, a chargé SACMI de fournir une installation complète qui sera principalement utilisée pour fabriquer des éléments de revêtement mural extrudés en «briquettes».

Les produits en plaquette de parement attirent de plus en plus l'attention du marché grâce à la combinaison d'excellentes propriétés esthétiques et d'un processus de production à faible empreinte environnementale (ils ne pèsent qu'un dixième du poids des briques de parement et peuvent être appliqués sur des revêtements isolants) ; avec cette nouvelle usine, ils entrent désormais dans le portefeuille de Cemacon, une entreprise extrêmement dynamique et tournée vers l'innovation, déjà cliente historique de SACMI.

Avec un chiffre d'affaires de 36 millions d'euros - une augmentation de 41 % par rapport à 2020, soit dix fois plus qu'en 2005 - Cemacon vise à renforcer sa position sur le marché en se concentrant sur l'un des types de produits les plus populaires et en utilisant la meilleure technologie pour le fabriquer.

Plus précisément, SACMI fournira, en collaboration avec Bongioanni Macchine, le système de prétraitement de l'argile, qui comprend le dosage automatique des colorants et des additifs. En aval viennent la ligne de découpe et des solutions éprouvées pour un séchage rapide sur rouleau, suivi d'une décoration numérique et d'une cuisson au four à rouleaux. Enfin, la commande comprend un système complet d'emballage du produit fini.

Cette nouvelle usine présente plusieurs atouts. Celles-ci découlent de la capacité à fournir des produits de « revêtement » alternatifs et des opportunités d'innover le concept de revêtement esthétique d'une manière plus conforme à une approche moderne de la conception des bâtiments.

Tout d'abord, le faible poids - seulement 200 g pour une profondeur de 15 mm - signifie que la plaquette de parement allège les fondations nécessaires. Deuxièmement, la consommation de matières premières est optimisée : 90 % de matière en moins sont nécessaires, mais les performances techniques restent inchangées. D'où d'excellentes opportunités - encore une fois grâce au faible poids - pour mettre en œuvre des pratiques de "construction verte", car ces éléments peuvent également être appliqués sur le bardage.

Surtout, une combinaison du processus d'extrusion à plat SACMI et de la décoration numérique crée des résultats esthétiques entièrement reproductibles. Le dosage contrôlé numériquement permet une coloration à travers le corps et l'application sur le produit de sables et de grains au stade de la décoration, élargissant ainsi la gamme d'effets esthétiques, qui peuvent tous être obtenus avec une répétabilité fiable.

« Nous attendons beaucoup de ce produit », explique Daniel Sologon, PDG de Cemacon, « qui suscite l'intérêt des clients dans toute l'Europe ». Après d'excellentes performances commerciales en 2021, notre objectif est de renforcer notre position sur les segments de marché à plus forte valeur ajoutée. Ce produit en est un exemple, car il allie durabilité, fonctionnalité et style, tous très demandés sur le marché de la construction d'aujourd'hui ».

L'usine sera expédiée dans les prochains mois et devrait être pleinement opérationnelle au printemps 2023. Elle sera installée dans l'usine principale de Cemacon à Zalău (jumelée avec Imola !), dans la région de Sălaj, au cœur de la Transylvanie.

Source Sacmi

04/11/2022

Le producteur de briques roumain Cemacon double son bénéfice net au premier semestre 2022

Le fabricant de briques roumain Cemacon Cluj (CEON), détenu par les investisseurs locaux Dragos et Adrian Pavăl, propriétaires du réseau de bricolage Dedeman, a terminé le premier semestre de cette année avec un bénéfice net de 49,7 millions de RON (plus de 10 millions d'euros), en hausse de 130 % par rapport à la même période de 2021.

Le chiffre d'affaires de l'entreprise a également augmenté de 47 % pour atteindre 123,4 millions de RON (25 millions d'EUR)

La société a enregistré un EBITDA de 67,47 millions de RON au premier semestre de l'année, supérieur de 117 % à celui des six premiers mois de 2021. L'actif net a augmenté de 21 % et a dépassé 287 millions de RON au cours de la même période.

La performance de Cemacon est intervenue dans un contexte marqué par l'instabilité macroéconomique et la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, a déclaré Daniel Sologan, directeur général de Cemacon, dans le rapport semestriel. La direction s'attend à une stabilisation du secteur des matériaux de construction au cours de la période à venir, suivie d'une nouvelle croissance économique.

Le fabricant de briques roumain Cemacon investit 12 millions d'euros dans une usine ultramoderne

L'entreprise a des projets pour un grand pôle industriel dans la région de Sălaj et investit activement dans l'indépendance énergétique de ses unités de production.

Cemacon a réussi à lever 63,8 millions de RON (13 millions d'euros) de ses actionnaires lors de la première étape d'une opération d'augmentation de capital en août. Les actions de la société se négocient 25% plus haut qu'il y a 12 mois, sur la base des prix ajustés au 1er septembre 2022.

Source Romania Insider par Radu Dumitrescu


03/11/2022

Italie: le céramiste Laminam accélère la transition vers la neutralité carbone et l'électrification des procédés

L'entreprise a signé un protocole d'accord avec Enel qui comprend l'électrification complète d'une usine de Laminam et le développement des énergies renouvelables.

Construire un modèle de production durable et respectueux de l'environnement tout en accélérant le processus d'électrification et de décarbonisation d'un secteur difficile à réduire et à forte intensité de gaz comme la céramique est l'objectif de l'accord de partenariat entre Enel et Laminam défini dans le protocole d'accord signé par les deux sociétés en mai.

L'accord entre la multinationale de l'énergie et le leader dans le domaine des grandes dalles architecturales en céramique comprend plusieurs initiatives conjointes. L'un d'eux est un projet pilote innovant pour l'électrification complète d'une usine (à commencer par celle de Fiorano Modenese), où le processus de production subira une refonte complète de l'usine et de l'énergie. Il est également prévu de moderniser les autres installations de Laminam fonctionnant actuellement avec des combustibles fossiles grâce à l'électrification, à l'efficacité énergétique et au développement des sources d'énergie renouvelables (photovoltaïque et systèmes de stockage d'énergie).

L'accord comprend également des initiatives dans le domaine de la production d'électricité décentralisée renouvelable (avec la création éventuelle d'Energy Communities) et des solutions visant à optimiser les coûts énergétiques telles que la réduction de la puissance de pointe et le délestage.

« Laminam a depuis longtemps choisi le développement durable comme pierre angulaire de son modèle d'entreprise, en exposant dans son rapport de développement durable 2020 les piliers sur lesquels reposent sa stratégie durable et ses voies de croissance : gouvernance, produits, personnes et processus », a commenté le directeur de Fiorano Modenese. PDG de la société, Alberto Selmi. "Dans ce contexte, le partenariat avec Enel nous permettra d'augmenter l'utilisation des sources renouvelables et d'électrifier progressivement nos sites de production conformément à notre vision pionnière et à notre objectif de devenir une entreprise neutre en carbone."

Enel, fondée il y a 60 ans, est le plus grand opérateur privé d'énergie renouvelable au monde, le premier opérateur de réseau en termes de nombre d'utilisateurs finaux (75 millions) et le leader mondial de la réponse à la demande.

"L'électrification signifie concevoir, développer et mettre en œuvre un nouveau modèle d'utilisation de l'énergie et c'est la seule approche capable de combiner durabilité et rentabilité", explique le directeur d'Enel Italia Nicola Lanzetta. « La route vers zéro émission implique une utilisation accrue des sources renouvelables et l'électrification de l'utilisation et de la consommation dans les applications industrielles et résidentielles. C'est pourquoi nous sommes convaincus que l'accord avec Laminam, l'un des principaux fabricants de dalles en céramique, marque le début d'une collaboration prometteuse qui stimulera le processus de décarbonisation de l'une des plus importantes chaînes d'approvisionnement italiennes.

Source CeramicWorldWeb

02/11/2022

Immobilier : comment l’envol du prix des matériaux plonge les professionnels du bâtiment dans l’inquiétude

Avec la crise énergétique qui perdure, les prix des matériaux de construction ne cessent d’augmenter depuis le début de l’année. Le secteur du bâtiment s’inquiète des retards qui s’accumulent et des coûts des chantiers qui flambent.

Les prix des matériaux de construction ont augmenté de 10,5 % entre janvier et juin 2022. 

Pas de répit sur le marché des matériaux de construction. Après la crise sanitaire et le conflit en Ukraine, créant des tensions sur les chaînes d’approvisionnement des matières premières du bâtiment, la crise énergétique vient s’ajouter et contribue à l'envol des prix.

« Nous avons subi deux hausses successives, résume Grégory Monod, le président du Pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment (FFB), première organisation représentative de la construction immobilière privée en France. Une première de 11 % entre mars 2021 et janvier 2022, puis une seconde de 10,5 % entre janvier et juin 2022. » La Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) évoque, elle, une hausse de 26 % lors du deuxième trimestre 2022.

Source JDD par Guillaume Caire

01/11/2022

US: le fabricant de fours HARROP commercialise un procédé de cuisson micro-ondes

Harrop continue de chercher des moyens de faire progresser le domaine de la céramique et, ce faisant, a commercialisé un procédé de cuisson appelé Microwave Assist Firing qui peut être utilisé pour chauffer plus uniformément les matériaux, selon Houseman.

"L'énergie des micro-ondes, bien sûr, est un moyen de transmettre de l'énergie thermique aux matériaux", a-t-il déclaré. « Et généralement, les céramiques sont chauffées de l'extérieur, tout comme les métaux. Mais avec l'utilisation de l'énergie des micro-ondes, nous pouvons réellement commencer à chauffer les matériaux de l'intérieur vers l'extérieur.

De nombreux produits céramiques fabriqués aujourd'hui ont des formes géométriques compliquées, de sorte que les méthodes traditionnelles de chauffage de ces produits de l'extérieur vers l'intérieur entraîneraient souvent des écarts de température indésirables, selon Houseman.

"Ce que nous avons découvert, c'est que nous pouvons utiliser des micro-ondes sur certains matériaux pour les chauffer de l'intérieur et maintenir l'uniformité de la température bien mieux, et la qualité du produit peut être bien meilleure en l'utilisant", a-t-il déclaré.

Houseman s'attend à ce que les conceptions de fours de Harrop soient à l'avant-garde de nombreuses industries à mesure que des matériaux plus exotiques sont développés, en particulier dans les secteurs des transports et de l'énergie.

"Nous sommes biaisés bien sûr, mais nous pensons que la céramique occupe une place croissante dans le domaine industriel", a-t-il déclaré.

Source Thermal Processing

31/10/2022

Orée-d'Anjou. L’Agglo rachète la friche industrielle Bouyer-Leroux

L’ex-briqueterie Bouyer-Leroux, anciennement Rivereau, route de Fuilet, rachetée par Mauges Communauté.

Lors du dernier conseil de Mauges Communauté, Franck Aubin, vice-président du pôle développement économique, a informé que les élus ont validé le rachat de la friche industrielle de la briqueterie Bouyer-Leroux, à Saint-Laurent-des-Autels.

Ce terrain de près de quatre hectares (38 000 m2) sera destiné à des activités économiques. « Nous avons entamé les négociations il y a un an et demi avec la Société coopérative et participative Bouyer-Leroux, basée à La Séguinière, rapporte Franck Aubin. Le site, couvert de 13 000 m² de bâtiments, était estimé à 580 000 €. »

Mauges Communauté a proposé de le racheter, déconstruit et dépollué, au prix de 500 000 €, soit envrion 13 € le m² : « Nous souhaitons diviser cette immense parcelle pour en faire des lots pour des entreprises artisanales. On a beaucoup de demandes. »

La briqueterie a été construite par Jean-Marie Rivereau au début des années 1960. Son fils Jean-Yves avait repris l’usine, qui produisait jusqu’à 50 000 tonnes de briques par an. En 2004, la Scop Bouyer-Leroux a racheté l’entreprise d’une trentaine de salariés, avant de fermer en 2009.

Source Ouest France

30/10/2022

UK: Brickability achète ET Clay Products pour 11,6 millions de livres sterling

Le distributeur de matériaux de construction Brickability Group a acquis le spécialiste de la fourniture de briques ET Clay Products pour 11,6 millions de livres sterling.

Établi il y a plus de 25 ans, ET Clay Products est un fournisseur spécialisé de briques de parement en terre cuite britanniques et importées et de tuiles en terre cuite faites à la main et fabriquées à la main de haute qualité.

Opérant sur trois chantiers, au cours de l'année jusqu'au 30 juillet 2022, ET Clay Products a généré des revenus non audités de 44,3 millions de livres sterling et un EBITDA ajusté de 3 millions de livres sterling.

L'acquisition est structurée par un paiement initial en espèces de 8,1 millions de livres sterling et des contreparties différées de 3,5 millions de livres sterling payables en espèces au cours des trois prochaines années en fonction des objectifs de performance atteints.

Alan Simpson, PDG de Brickability Group plc, a déclaré : « L'acquisition d'ET Clay Products constitue une autre étape importante dans la croissance de notre division d'importation en élargissant davantage la base d'approvisionnement du groupe grâce à un nouvel accès à une gamme de fabricants étrangers.

Source ConstructionEnquirer par Grant Prior

29/10/2022

Azerbaïdjan: production de briques en discussion avec l'entreprise allemande Lingl

Le directeur général de "Azerbaijan Industrial Corporation" OJSC Kamran Nabizade a rencontré Franco Eustacchio, directeur des ventes de projet de "Lingl Anlagenbau GmbH" d'Allemagne.

L'entreprise publique veut profiter de l'expérience allemande dans la production de briques

Selon les informations, la réunion a eu lieu avec la participation de la Chambre germano-azerbaïdjanaise du commerce extérieur. 

Lors de la réunion, les perspectives d'augmentation de la capacité de production, d'amélioration de l'efficacité, d'application du savoir-faire allemand et d'utilisation des services d'ingénierie ont été discutées dans l'entreprise de production de briques de l'institution. 

Plus tard, la visite du représentant de la société "Lingl Anlagenbau GmbH" à l'usine de production de briques a été convenue, et en même temps, les travaux à effectuer par les deux parties concernant la coopération future ont été planifiés.

Source Az.shafaqna.com

28/10/2022

"Aléonard" à Pontigny, tuiler depuis 1872

La tuillerie Aléonard à Pontigny a été crée en 1872. Une entreprise du patrimoine vivant qui fête ses 150 ans cette année. Elle est dépositaire d'un savoir unique en Bourgogne grâce à des hommes et à des femmes qui travaillent l'argile avec passion. Alexandre Aubry le directeur nous fait la visite.

Les terres

A La Tuilerie Aleonard , les argiles utilisées pour fabriquer les tuiles sont originaires de carrières situées à proximité de Pontigny. Des argiles qui sont alors mélangées en fonction de la spécificité du produit fini recherché.

Le façonnage

Les argiles sont alors concassées, broyées, laminées, malaxées pour être filées sous forme d'un long ruban . Un ruban sectionné à la longueur des tuiles souhaitées.

Empilage des tuiles à la main

Après le séchage, les tuiles sont empilées à la main et vont cuire jusqu'à 1200° . Le manganèse et les oxydes de fer contenus dans les argiles vont alors se lier et révéler les couleurs uniques de la tuiles de Bourgogne Aléonard.

Les collections

Que ce soit la collection "Pontigny", La collection "Esprit patrimoine" ou encore la collection "Emaillée" ... Les tuiles fabriquées à la Tuilerie Aléonard sont utilisées pour la restauration de monuments historiques, mais elles s'adressent également à une clientèle de particuliers. 

Tuiles vernissées

Coloris, pièces d'exception, commandes spéciales ... tout est façonné à la main. Du sur mesure pour vos toitures.

Source France Bleu Auxerre par Catherine Marchesin