Pages

27/10/2022

Terreal va mettre en sommeil une ligne de production pour faire face à la crise énergétique

Terreal va stopper temporairement l'une de ses quatre lignes de production de tuiles à Roumazières en Charente. Une manière de contenir la hausse du prix du gaz et de l’électricité au sein de ce site qui produit 200 000 tonnes de tuiles par an.

Chaque année, 200 000 tonnes de tuiles destinées essentiellement aux négoces de la façade Atlantique sortent de l’usine Terreal de Roumazières (Charente). Depuis la période Covid, ce site, le plus important du groupe, a vu ses factures de gaz et d’électricité multipliées par dix. Face à cette situation, la direction a pris la décision de mettre en sommeil, fin novembre, début décembre, l'une des quatre lignes de production, celle qui fabrique des tuiles pour le nord de la France et le marché belge, soit 10 % des volumes de l’usine.

« Nous sommes sur une technologie de cuisson rapide, 4 heures au lieu de 20 à 24 heures, qui demande trois fois plus d’énergie que les autres. Nous avons déjà augmenté le prix de ces produits et après la hausse du coût des énergies cet été, on perd désormais de l’argent sur les chantiers livrés », pointe Jean-Baptiste Fayet, directeur général Terreal France. Une vingtaine d’emplois sont concernés, mais la direction précise que les salariés en CDI seront dispatchés sur d’autres postes. « L’arrêt durera tant que le prix des énergies ne sera pas revenu à ce que l’on avait au premier semestre 2022 », précise le dirigeant qui ne dévoile pas les quantités d’énergie nécessaires au fonctionnement du site.

Autonomie électrique en 2030

Le groupe n’a pas attendu la crise actuelle pour travailler sur la question énergétique. À Roumazières, un premier investissement de 5 millions d’euros a permis, en 2020, de transférer un tiers des volumes de la ligne de production la plus énergivore, soit 10 000 tonnes, vers les autres lignes. Parallèlement, les sites du groupe vont profiter d’un vaste programme sur dix ans visant à rénover les parcs de fours et à créer des systèmes d’échangeur de chaleur. « Nous allons baisser nos émissions de CO2 et notre consommation énergétique de 30 % d’ici 2030 et de 80 % en 2050 », se félicite le Jean-Baptiste Fayet qui explique que ce programme passera par une utilisation massive des énergies renouvelables : biométhane, biomasse et solaire. « Depuis dix ans, nous équipons nos sites de panneaux photovoltaïques qui assurent aujourd’hui 20 % de nos besoins en électricité. Notre objectif est d’atteindre 100 % d’ici 2030. Pour y arriver, nous développons en partenariat avec TotalEnergies des centrales photovoltaïques que nous installons sur nos anciennes carrières », conclut Jean-Baptiste Fayet.

Source L'Usine Nouvelle

26/10/2022

Edilians: Une gamme solaire variée qui répond à tous les besoins du marché

EDILIANS s’engage et innove sans cesse dans des solutions pour l’habitat de demain. Pour répondre aux enjeux en production d’énergie, EDILIANS a développé des produits selon votre consommation, l’architecture de votre projet et votre budget.

EASY ROOF ACCESS

L'EASY ROOF ACCESS est un panneau photovoltaïque intégré en toiture. Il se compose de deux éléments : le système de montage EASY ROOF EVOLUTION et le panneau photovoltaïque M120 de LUXOR.

Les + du EASY ROOF ACCESS

Une vraie solution fiable et facile à installer, mais pas que… un produit ultra résistant aux UV, à la rouille, à la grêle, à la neige et au vent.

EASY ROOF ACCESS a plein d’autres qualités ! En effet, c’est un excellent rapport qualité/prix ! Ce qui n’entache absolument pas sa haute fiabilité et son étanchéité.

Enfin, une qualité non négligeable pour ce genre de produit, c’est bien la facilité d’entretien et de pose ! Oui, le montage est rapide et s'effectue en 6 heures pour une installation de 3 kWc (avec 2 personnes). Il est également 100 % recyclable avec 0 déchet de sa production jusqu'à sa fin de vie.

Les tuiles terre cuite solaires

C’est l’assemblage parfait du savoir-faire de la terre cuite d’EDILIANS à la technologie photovoltaïque. L’accord parfait entre la qualité des argiles, la singularité des toitures modernes et la performance énergétique !

Les + des tuiles en terre cuite solaire

L’esthétique est au cœur de ce produit ! En effet, elle s’intègre parfaitement à l’identité de votre édifice. Par extension, sa forme et ses caractéristiques de mise en œuvre sont identiques à leurs équivalents en terre cuite, ce qui rend sa pose ultra simple. C’est un véritable gain de temps et donc de rentabilité pour les professionnels du secteur.

Outre son côté esthétique, cette tuile en terre cuite solaire assure une étanchéité irréprochable héritée bien sûr des propriétés inhérentes à la terre cuite. Le matériau assure fiabilité et longévité et est garanti pendant 30 ans.

À noter : c’est une solution évolutive dans le temps ; les tuiles en terre cuite solaire s’adaptent à une toiture existante en toute facilité.

La Tuile Solaire Max

Cette solution a été spécialement conçue pour allier performance énergétique, évolutivité et facilité de pose !

Les + de la Tuile Solaire Max

Une durabilité optimale. Imputrescible, anti-corrosion et résistante aux intempéries, et ça, depuis plus de 18 ans ! EDILIANS vous garantit une pose simple grâce à son châssis unique et s’intègre parfaitement avec tous les modèles de tuiles de couverture.

Source Batiweb

25/10/2022

Terreal booste ses capacités dans l'usine de closoirs de Mazamet

Le spécialiste de la terre cuite crée une deuxième ligne de production sur le site de Lahera, à Mazamet.

En investissant sur le site Lahera de Mazamet, dans le Tarn, pour y créer une deuxième ligne industrielle, Terreal porte sa capacité de production de closoirs à 2 millions de mètres linéaires par an. 

Le site de Lahera avait déjà fait l'objet d'investissements en 2018, avec l'installation de cabines de découpe laser et de thermolaquage pour les accessoires de toiture. 

Les closoirs bi-matière remplacent le mortier pour fixer les tuiles sur le faîtage et les arêtiers des toitures.

Source Le Moniteur par Pierre Pichère

24/10/2022

Les matériaux de construction dans la tourmente des incertitudes en ce début d’automne

L’horizon conjoncturel de l’économie hexagonale s’assombrit au fil des mois : aux difficultés d’offre, initialement liées aux tensions de reprise post-COVID sur les approvisionnements et les recrutements, se sont greffés le conflit russo-ukrainien et une crise énergétique majeure qui,  en alimentant l’inflation, érode graduellement les revenus et les perspectives de demande.

Sur fond de climat social troublé (grève des raffineries, réforme  des retraites…), le risque d’une récession s’accroît pour 2023. Pour le moment, le secteur du bâtiment bénéficie d’un stock de permis conséquent qui soutient son activité mais du côté des travaux publics, les carnets de commandes sont sans relief.

Dans ce contexte de dynamique constructive contrastée, ralentie et contrainte,  la demande de BPE et de granulats reculera en 2022.

L’impact sur les chantiers de la forte hausse des coûts et des devis (report, retard, annulation, révision des projets…) conjuguée aux tensions géopolitiques et énergétiques devrait sans nul doute affecter de nouveau la demande de matériaux en 2023, dans des proportions encore difficiles à définir à ce jour compte tenu de l’étendue des incertitudes qui entourent les scénarios.

EN AOÛT, LE REPLI DES MATÉRIAUX SE MODÈRE UN PEU

D’après les résultats encore provisoires pour le mois d’août, la production de BPE et de granulats aurait de nouveau fléchi au regard de l’an passé, mais plus modestement. 

Côté granulats, l’activité se serait certes redressée de +4,5% par rapport au mois de juillet (données CVS-CJO) mais les volumes demeurent -3,3% en dessous de ceux d’août 2021. Sur les trois derniers mois connus, les productions de granulats cèdent encore -5,5% par rapport aux trois mois précédents et -6,2% sur un an. En cumul sur les douze derniers mois glissants, la tendance s’inscrit en repli de -2,7% tandis qu’elle atteint -3,3% en cumul sur les huit premiers mois de l’année. S’agissant du BPE, l’activité du mois d’août a enregistré un recul de -1,4% sur juillet (données CVS-CJO) pour des volumes inférieurs de -1% à ceux d’août 2021. Sur le dernier trimestre connu, les livraisons ont perdu -1,5% par rapport aux trois mois précédents (mars-avril-mai) et reculent de -3,1% par rapport à la même période de l’an passé. En cumul depuis janvier, les livraisons de BPE fléchissent de -2,3% comparé aux huit mêmes mois de 2021 tandis que le cumul glissant des douze derniers mois affiche une baisse de -2%.

Le mouvement de repli de l’activité, un peu plus marqué pour les granulats que pour le BPE, même s’il se confirme, aurait donc plutôt cessé de s’amplifier cet été. Du côté des autres matériaux, notre indicateur traduit le même mouvement. Après un premier trimestre en hausse de +1,5% sur un an et un deuxième trimestre en net repli (-5,1%),

l’activité matériaux stabilise son recul autour de -2,5% sur un an au cours des huit premiers mois de 2022.

DES PERMIS LOGEMENTS À UN POINT HAUT… MAIS APRÈS ?

La dernière enquête menée par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment en septembre confirme que le climat des affaires est stabilisé à un point haut. Dans le gros œuvre, l’activité prévue comme l’activité passée demeurent haussières et les carnets de commandes restent ancrés à un haut niveau (9,5 mois d’activité). Le solde d’opinion sur les prix prévus rebondit, conséquence de l’inflation du coût des intrants et de l’énergie. S’il est vrai que les difficultés d’approvisionnement et d’embauche se modèrent un peu (48% des entreprises du gros œuvre ne peuvent produire plus contre près de 62% en janvier), elles restent néanmoins à un niveau très élevé au regard du passé (34% en moyenne). En revanche, l’évolution prévue des effectifs se contracte et l’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes s’émousse un peu, signe sans doute d’une moins bonne visibilité à moyen terme et que le point haut de leur activité a sans doute été atteint. Il est vrai que les dernières données en termes de ventes de logements traduisent un repli sensible, aussi bien du côté des promoteurs que des constructeurs de maisons individuelles.

Chez ces derniers, les ventes ont accusé un recul de -21% en août sur un an, laissant le glissement annuel des huit premiers mois de l’année en baisse de -27% environ (et inférieur de 17,3% à sa moyenne de long terme selon Markemétron), soit la tendance attendue pour 2022 avec un total de 102 000 unités. Le durcissement des conditions d’octroi de crédits (critères HCSF), le relèvement des taux d’intérêt et des prix immobiliers, la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’inflation et la crise énergétique ont érodé le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Même si la hausse des taux demeure limitée et que la mise en place du bouclier tarifaire a permis de limiter la ponction sur leur revenu disponible, les conditions financières et psychologiques ne semblent plus réunies pour mettre en place des projets d’investissement.

Après une année 2021 particulièrement dynamique, le nombre de permis logements devrait plonger en 2023, augurant d’une chute à venir de la construction.

Pour l’heure, le nombre de logements autorisés continue de croître, atteignant un point haut à 523 000 unités sur un an à fin août (soit +14% sur un an). Les effets d’anticipation (entrée en vigueur des normes RE2020, hausse des coûts, loi ZAN…) ont d’abord suscité un rebond des dépôts de permis dans l’individuel en début d’année, depuis relayé par le collectif. Mais côté mises en chantier, le rythme ne suit pas : avec 384 900 logements commencés à fin août sur un an, la tendance est stable sur un an (+0,5%) et se replie de -5,6% sur les trois derniers mois connus. Les difficultés rencontrées par les entreprises pour répondre à la demande, conjuguées à la complexité de résoudre l’équation « client » pour ajuster les coûts aux devis et prix finaux, peuvent expliquer cet écart croissant entre le nombre des permis d’une part et le démarrage (effectif ou pas !) des travaux de l’autre. Dans ce contexte logistique et financier tendu, un allongement sensible des délais de mise en chantier (retards, reports) ainsi que des durées de réalisation des travaux, voire leur annulation, ne sont pas exclus.

Ce faisant, la prévision de demande de matériaux pour 2023 apparaît plus que jamais un exercice périlleux. Si 2022 pourrait au final se solder par un repli de la production de BPE proche de -3% (en brut) et de -4% pour les granulats, la tendance de l’an prochain est soumise à des aléas et incertitudes majeurs, y compris sur un plan géopolitique, avec des actions et décisions gouvernementales encore en cours (sujet énergétique au niveau européen, arbitrages PLF23…). Un nouveau recul des productions de matériaux pour 2023 apparaît cependant pour l’heure l’hypothèse la plus probable. 

Source Unicem

23/10/2022

Wienerberger investit pour devenir plus écologique sur le marché britannique des toitures

  • Investir dans deux nouvelles usines de tuiles pour étendre la capacité sur le marché britannique de la rénovation en pleine croissance
  • Mettre en œuvre une technologie de pointe pour améliorer encore la position concurrentielle de Wienerberger au Royaume-Uni
  • Construction de la première usine de tuiles en terre cuite entièrement électrifiée de Wienerberger

Wienerberger étend et transforme considérablement sa capacité de couverture au Royaume-Uni afin d'accroître encore son exposition au marché britannique de la rénovation en pleine croissance. Ces investissements, conçus pour générer une croissance organique à partir d'une base de coûts de plus en plus efficace, apporteront une augmentation bienvenue de la capacité de production au Royaume-Uni, tout en mettant en œuvre des solutions technologiques pour répondre à l'élément de décarbonation de l'ambitieuse feuille de route de développement durable de Wienerberger. Les installations combineront de nouvelles technologies de production, contribuant à minimiser l'empreinte CO2 de la fabrication et fourniront de nouveaux produits supplémentaires qui réduiront encore les émissions de CO2 par mètre carré de toit installé.

Une nouvelle usine de production de tuiles en béton à la pointe de la technologie sera implantée à Smeed Dean, dans le Kent, renforçant l'empreinte de production de Wienerberger sur le plus grand marché régional de Londres et du sud-est. L'entreprise achèvera simultanément la rénovation ambitieuse de son usine de tuiles plates en terre cuite de Broomfleet, en éliminant l'utilisation de gaz naturel et les émissions de CO2 associées au processus de cuisson, en la déplaçant vers des fours électriques économes en énergie utilisant des sources d'énergie 100 % renouvelables.

« Ces investissements montrent notre engagement clair envers notre stratégie de croissance durable. Nous renforçons notre position sur le marché de la rénovation tout en poursuivant notre objectif de réduction de CO2 de 40% d'ici 2030 en pilotant activement notre transition énergétique. Notre investissement dans une usine de tuiles en terre cuite sans énergie fossile est une première pour Wienerberger et sur le marché britannique dans son ensemble. Cela démontre notre engagement envers le Royaume-Uni et nos clients et leur volonté de fournir des maisons «zéro carbone» d'ici 2025, mais aussi la capacité de Wienerberger à transformer notre industrie vers un avenir vert.

Wienerberger s'attend à ce que les nouvelles installations de fabrication de tuiles soient inaugurées en 2023 et soient pleinement opérationnelles en 2024. Cela augmentera la capacité de production de l'entreprise, lui permettant de mieux répondre aux besoins de ses clients, avec des formats de tuiles nouveaux et existants, offrant une capacité supplémentaire à moindre coût. Émissions de CO2 provenant de la fabrication, du transport et de l'installation qui se combinent pour fournir plus de toits à faible teneur en carbone incorporé sur le marché britannique.

Source Wienerberger

22/10/2022

Wienerberger utilise l'analyse de données SAS pour réduire la consommation d'énergie

Le groupe Wienerberger s'engage pour la durabilité à toutes les étapes de la chaîne de valeur. C'est pourquoi la société d'analyse de données SAS a été sollicitée pour réduire ses émissions de CO2 et sa consommation d'énergie.

Comme de nombreuses entreprises industrielles, Wienerberger émet également du CO2. Heureusement, Wienerberger a une vision ambitieuse en matière de durabilité et de décarbonisation : non seulement ils fournissent des matériaux qui garantissent que moins de CO2 est émis pendant la construction, mais ils améliorent également leurs propres processus de production.

D'ici 2023, l'entreprise veut émettre 15 % de moins qu'en 2020. De plus, Wienerberger veut être totalement climatiquement neutre d'ici 2050. Pour concrétiser cette deuxième ambition, de nombreuses innovations sont à l'ordre du jour et il y a aussi un rôle pour l'analyse des données. Surtout maintenant que Wienerberger a découvert la valeur de cette technologie lors d'un projet pilote réussi dans une usine en Pologne.

« La numérisation offre une évolutivité incroyable pour accroître l'efficacité de nos opérations de fabrication. Nous voulons utiliser la technologie numérique pour réduire rapidement notre consommation d'énergie et nos émissions de CO2 », a déclaré Solveig Menard-Galli, directeur général de Wienerberger Building Solutions et membre du conseil d'administration de Wienerberger AG.

Des matières premières à la brique

Pour ce projet, SAS a utilisé SAS Viya sur Microsoft Azure pour développer une application. Cela devrait permettre aux usines de tuiles et de briques de Wienerberger de mieux réduire la consommation d'énergie du processus de production. Des matières premières aux propriétés en constante évolution sont extraites puis préparées au cours de diverses étapes de traitement. La traçabilité et la connaissance de l'état de ces matières premières à ce stade précoce sont cruciales pour l'étape finale, lorsque les briques sont chauffées à plus de 800°C.

Wienerberger avait déjà commencé à collecter des données sur les différentes étapes de traitement. SAS a aidé à développer un jumeau numérique du processus pour mieux démontrer pourquoi la consommation d'énergie fluctuait. De plus, le jumeau numérique a pu indiquer ce qui devait changer pour réduire la consommation d'énergie.

« Étant donné que Wienerberger disposait déjà d'un environnement cloud Azure, SAS nous a permis d'accéder aux données de manière transparente et de fournir des informations après seulement quelques semaines », a déclaré Manfred Kügel, scientifique des données et consultant en fabrication chez SAS.

Économies potentielles dans l'usine pilote

Wienerberger a choisi de déployer son projet pilote dans une usine en Pologne et a connecté le site au cloud. Ce choix n'était pas fortuit : après tout, c'est l'un des sites de production les plus performants du fabricant de briques. Si le projet pilote peut être mené à bien ici, il établira donc une nouvelle référence pour les quelque 150 autres usines Wienerberger dans le monde.

« Cette usine de test dispose également d'une très bonne équipe sur place. Au cours d'un processus d'analyse, il est important que vous travailliez avec une équipe de personnes à qui vous pouvez poser les bonnes questions, avec qui vous pouvez résoudre des problèmes et qui peuvent appliquer les connaissances acquises dans un environnement industriel », déclare Florian Zittmayr, qui a dirigé cette étude. projet Wienerberger AG a démarré.

Le projet pilote est maintenant opérationnel. Mais le plein potentiel du jumeau numérique est encore plus grand. La mise à l'échelle est le gros atout ici; l'objectif est de déployer la solution dans un maximum d'usines afin d'atteindre les objectifs ESG ambitieux.

Accessible et facile à utiliser

Avec une pénurie de scientifiques des données dans tous les secteurs, Wienerberger souhaitait particulièrement que la solution soit accessible et facile à utiliser pour les centaines d'ingénieurs et d'experts en processus de l'entreprise.

« La démocratisation de l'analyse des données est l'une des spécialités de SAS. Il est impossible de donner à chaque usine son propre data scientist. C'est pourquoi nous avons veillé à ce que chacun puisse accéder aux outils via son navigateur et les utiliser sans aucune compétence en programmation », explique Kügel.

« Les gens peuvent utiliser les modèles pour comprendre leur équipement et voir d'où vient l'inefficacité. Comme les algorithmes complexes fonctionnent en arrière-plan, les utilisateurs n'ont qu'à cliquer sur un bouton pour avoir un aperçu des relations complexes entre la production et la consommation d'énergie. »

L'entreprise est donc sur la bonne voie pour réduire son empreinte carbone et devenir neutre en carbone et le rôle que joue l'analyse des données dans ce domaine a encore un énorme potentiel de croissance. « Nous travaillons actuellement sur de nombreux nouveaux cas d'utilisation qui pourraient rendre les usines de Wienerberger encore plus efficaces. Cela va de la fourniture du stock optimal pour chaque usine à la détermination des meilleurs itinéraires pour transporter les matières premières », explique Florian Zittmayr.

« Wienerberger a les briques et nous aidons à jeter les bases sur lesquelles ils peuvent construire », conclut Manfred Kügel.

Pour en savoir plus sur la manière dont les fabricants augmentent leur capacité de production, optimisent leurs stocks et améliorent la satisfaction de leurs clients, téléchargez ce livre blanc gratuit "Résoudre le casse-tête de la transformation numérique".

Wienerberger a été fondée à Vienne en 1819 et est l'une des plus anciennes entreprises d'Autriche. Aujourd'hui, c'est un fournisseur international de premier plan de solutions intelligentes et innovantes pour l'ensemble de la structure et de l'infrastructure. Wienerberger suit de près les développements actuels et s'engage en faveur de la responsabilité sociale des entreprises afin que les générations futures aient les mêmes opportunités.

Source EngineeringNet

21/10/2022

Espagne: Edilians finalise l'achat du fabricant de tuiles d'Alicante, La Escandella

Le groupe Edilians est déjà propriétaire du fabricant de tuiles d'Alicante, La Escandella. La multinationale française, qui contrôle également le valencien Tejas Borja en Espagne, a annoncé ce mercredi la clôture de l'opération de rachat qui a éclaté il y a quelques semaines, après que la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC) a approuvé les autorisations correspondantes.

Comme c'est déjà le cas avec sa filiale valencienne, la société a précisé que, malgré le changement d'actionnaire, La Escandella "continuera à fonctionner avec ses marques existantes, offrant des produits et services de qualité supérieure à ses clients".

Comme l'a expliqué il y a quelques semaines le directeur général de l'entreprise, Alfred Vincent, la vente du fabricant historique de tuiles terre cuite d'Agost est due à l'absence de changement de génération, car aucun des descendants des propriétaires de l'entreprise jusqu'à présent, les frères Roman, voulaient reprendre la direction de l'entreprise.

Compte tenu de cette situation, il a été décidé de rechercher un nouvel actionnaire qui pourrait assurer la continuité de l'entreprise et il a été considéré que le groupe français était le candidat le plus approprié, alors des pourparlers ont commencé qui ont duré plusieurs mois. Finalement, en juillet dernier, un accord de principe a été trouvé, mais il a fallu attendre le 14 septembre pour obtenir l'autorisation de la CNMC.

Selon les informations fournies par Vincent lors de la révélation de la nouvelle de l'accord initial, l'intention d'Edilians serait de maintenir à la fois la marque et les installations actuelles que l'entreprise possède à Agost, pour lesquelles, en fait, il y aurait de nouveaux plans d'investissement d'augmenter sa capacité de production, bien que la multinationale française n'ait pas encore confirmé ses plans.

De la concurrence à la crise énergétique

Après avoir connu une forte croissance pendant les années du "boom" immobilier, l'éclatement de la bulle a contraint La Escandella à déposer le bilan en 2009, bien qu'elle ait réussi à conclure un accord de refinancement avec la banque, ce qui lui a permis de poursuivre son activité et , dix ans plus tard, en 2019, sortent définitivement de cette situation.

L'entreprise a réussi à traverser la première année de la pandémie sans grande difficulté et a enregistré l'année dernière une augmentation considérable de son chiffre d'affaires et de ses bénéfices, grâce à la relance du secteur immobilier et au boom des réformes du logement. Ainsi, selon les comptes déposés au registre du commerce, le chiffre d'affaires pour 2021 s'est élevé à près de 47,5 millions d'euros, soit 35,7% de plus que l'année précédente. Et il l'a fait, d'ailleurs, avec un résultat de 4,4 millions, contre 1,4 qu'il a récolté en 2020.

Bien sûr, l'entreprise n'a pas été épargnée par les problèmes causés par l'augmentation du coût des matières premières et, surtout, la hausse des prix de l'énergie et, plus particulièrement, du gaz. Ainsi, début septembre, l'entreprise a choisi d'arrêter trois des quatre fours dont elle dispose, estimant que le maintien de la production dans ces installations entraînerait des pertes.

Source Informacion par David Navarro

20/10/2022

Brique de terre cuite : la certification NF, gage de qualité pour la pose par mortier de joint mince

Depuis plus de quinze ans, la brique de terre cuite s’est imposée comme le produit de maçonnerie le plus utilisé sur le segment du logement collectif. Sa pose par mortier de colle de joint mince est certifiée par AFNOR Certification, à travers la certification NF 554, elle apporte visibilité et confiance aux artisans, entreprises de maçonnerie et aux autres corps du bâtiment.

Reconnu comme technique traditionnelle, ce procédé -brique de terre cuite et mortier de colle de joint mince- est utilisé dans la construction de plus de 100 000 logements par an en moyenne. Ce qui représente près d’un tiers de part d’utilisation des solutions de construction. La certification NF « Maçonnerie de briques de terre cuite montées à joint mince » répond à l’exigence de validation des performances mécaniques de l'assemblage pour accéder au marché du logement collectif.

Elle apporte la preuve de la fiabilité du dispositif et répond aux besoins assurantiels. Le système de construction certifié NF 554, est appelé à devenir un atout majeur pour les entreprises de maçonnerie et les artisans, qui cherchent à se positionner sur ce secteur.

Un référentiel développé par les professionnels et les principales organisations du secteur

Le référentiel de certification a été élaboré avec le concours des expertises de fabricants, de la Fédération Française des Tuiles et Briques, de l’Union de la Maçonnerie et du Gros Œuvre, du Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction, et de bureaux d’études.

Il porte, d’une part, sur la compatibilité de la brique de terre cuite rectifiée et du mortier de joint mince désigné et appliqué avec l'outillage défini et, d’autre part, sur la performance mécanique de la maçonnerie (résistance à la compression fk et/ou module d’élasticité E). Les systèmes certifiés sont ainsi conformes aux exigences du NF DTU 20.1 « Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs » et de l’Eurocode 6 (NF EN 1996).

Enfin cette certification offre aux utilisateurs un ensemble cohérent complémentaire à la certification NF 046 « Briques de terre cuite ». À ce jour 2 des principaux fabricants ont fait certifier plus de 20 de leurs modèles, fabriqués au sein de 9 sites de production.

Source Batiweb

19/10/2022

USA: Après 120 ans, la bibliothèque Stillwater rénove sa toiture

Pour un espace consacré au calme, la bibliothèque publique de Stillwater est sur le point de devenir très bruyante.

Lundi, les équipes commenceront le processus de remplacement du toit en tuiles d'argile d'origine de la bibliothèque. Les tuiles seront remplacées par des tuiles françaises de Ludowici Roof Tile, la même entreprise qui a fabriqué les tuiles originales il y a 120 ans, a déclaré le directeur de la bibliothèque, Mark Troendle.

"C'est incroyable", a déclaré Troendle. "Nous pouvons faire correspondre la couleur, l'éclat et tout ça."

Allstar Construction, basée à Fargo, a remporté l'appel d'offres pour le projet de 309 000 $, qui devrait durer environ quatre semaines.

Un remplacement complet du toit était nécessaire pour le bâtiment de style néo-Renaissance, qui a été construit en 1902 pour 27 500 $ avec l'argent du philanthrope Andrew Carnegie, car certaines des tuiles d'origine s'étaient fissurées. "Il y avait des fuites continues et les scellants sur le toit se détérioraient", a déclaré Troendle. "Nous avons également dû renforcer certaines charpentes dans la partie grenier de l'étage supérieur - il y avait de la pourriture là-haut."

Après avoir retiré toutes les tuiles en terre cuite, les équipes d'Allstar poseront une barrière étanche qui rendra ce toit beaucoup plus durable, a déclaré Troendle. "C'est une énorme partie de cela", a-t-il déclaré. "Ils ne peuvent pas vraiment le faire au coup par coup, car ils auraient des points faibles, alors ils ont vraiment besoin de tout enlever et de mettre en couches un bouclier contre la glace et l'eau, puis de le reconstruire."

S'y rendre sera bruyant, a déclaré Troendle, en particulier dans la section fiction au niveau supérieur de la bibliothèque. Les clients qui souhaitent éviter le bruit peuvent vouloir mettre en réserve des documents de fiction pour adultes et les récupérer sur l'étagère des réserves au niveau inférieur de la bibliothèque ou dans un casier de bibliothèque au niveau de la rampe de stationnement, a-t-il déclaré.

Les jours de travail prévus sont du lundi au samedi.

Les responsables de la bibliothèque ont déclaré que le stationnement dans l'aire de stationnement en brique de la quatrième rue, y compris l'espace de stationnement pour handicapés, ne sera pas autorisé pendant la construction car le terrain sera réservé à l'usage et à l'équipement de l'entrepreneur.

Que va-t-il se passer avec les tuiles d'argile d'origine ? 

Troendle a déclaré que la majorité d'entre eux seront recyclés.

"D'une part, nous n'avons tout simplement pas l'espace de stockage pour les conserver", a-t-il déclaré. "Et la ville recevra une remise pour le recyclage des tuiles en terre cuite qui aidera à compenser le coût (du projet). Parce qu'ils sont 100 % organiques, ils peuvent être broyés et utilisés dans d'autres projets de construction.

La fondation de la bibliothèque publique de Stillwater prévoit de sauver environ 100 des tuiles d'argile. Certains seront exposés et d'autres seront utilisés pour une collecte de fonds pour la bibliothèque, a déclaré Troendle.

Source TwinCities par Marie Divine

18/10/2022

André Dot est entré en fonction au sein de Promotoit

Le président de Velux France succède à Pascal Casanova, président d’Edilians, dont le mandat arrivait à échéance.

Lors de son Conseil d’administration qui s’est tenu le 27 septembre 2022, l’association Promotoit a accueilli son nouveau président André Dot, président de Velux France. Ce dernier avait élu lors de l’Assemblée générale au printemps dernier, succédant ainsi à Pascal Casanova, président d’Edilians, dont le mandat arrivait à échéance.

Valoriser les toits en pente

Dans un communiqué, il a déclaré : « Le toit - 5ème façade de nos bâtiments - a un rôle essentiel à jouer dans l’aménagement des villes et des territoires ainsi que dans la conception d’un habitat durable. Dans le prolongement des actions engagées par Pascal Casanova, je m’attacherai à valoriser les vertus des toits en pente, plus que jamais porteurs de solutions face aux enjeux de notre société en matière de logement, et d’environnement. ». Pour rappel, Promotoit est une association créée en 2005. Elle comprend sept « entreprises industrielles majeures dans la fabrication de matériaux de construction pour la toiture » : Edilians, Isover, Terreal, Unilin Insulation, Velux, VMZinc, Wienerberger.

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele

16/10/2022

De retour à Batimat, Wienerberger affiche une sérénité teintée d'inquiétude

Sobriété, décarbonation, confort de l'habitat, le leader de la fabrication de tuiles et briques en terre cuite ne lâchera rien de ses objectifs malgré la crise de l'énergie et les possibles ralentissements de production qui s'annoncent.

Wienerberger France a souhaiter monter un stand qui affiche "son engagement pour un habitat sain, durable, abordable et confortable", selon son directeur général Frédéric Didier.

En temps de crise, il existe peu ou prou quatre attitudes : le repli sur soi, l'affichage bravache, la panique et la sérénité. Frédéric Didier, le directeur général de Wienerberger France, a choisi la dernière. Même si l'inquiétude est réelle.

De retour à Batimat, porte de Versailles à Paris, le leader de la fabrication de tuiles et briques en terre cuite a installé un stand ramassé, sobre, qui met en avant sans ostentation ses dernières innovations dans ses quatre domaines de prédilection : le mur, la toiture, la façade et le bardage. "Nous voulions un espace qui affiche notre engagement pour un habitat sain, durable, abordable et confortable, qui répond aux exigences de décarbonation de la RE 2020 et de sobriété", explique Frédéric Didier.

Et un espace qui affiche la sérénité du groupe dans une période pourtant compliquée pour les industriels : les innovations, les engagements forts de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (objectif -15% en 2023 par rapport à 2020, -40% en 2030), l'économie circulaire et la protection de la biodiversité, rien n'est remis en cause.

Innovations

Rayon innovations, Isobric, la nouvelle brique d'une épaisseur de 20 cm complétée avec de la laine de roche, "qui affiche une résistance thermique au-delà de 2 et dont la faible épaisseur peut permettre de gagner jusqu'à 60 m² sur un projet de 2000 m²", selon Gérald Merlin responsable marketing, sera bien commercialisée en mai 2023.

Eco-brick, la brique de parement, éco-conçue et moins épaisse pour des économies de matière, a obtenu une Atex et possède désormais sa FDES.

16 FDES

Wienerberger compte aujourd'hui 16 FDES dans la base Inies. 9 individuelles et 7 collectives. "Cela couvre 80% de notre chiffre d'affaires", estime Frédéric Didier.

Des efforts d'éco-conception que le groupe a poussé à un niveau équivalent du "cradle to cradle". "100% des nouveaux produits sont recyclables ou réutilisables", assure Frédéric Didier.

Eviter le chômage partiel

Côté énergie, Wienerberger réfléchit à réduire sa consommation de gaz. "Il y a trois axes de réflexion sur le sujet", explique Frédéric Didier. "Tout d'abord nous travaillons à réduire le taux de calcaire dans nos argiles pour limiter les dégagements de CO2. Ensuite, pour le séchage, nous réfléchissons à des solutions de récupération de chaleur avec un échangeur thermique ou des PAC haute température. Enfin pour la cuisson, il est possible d'utiliser du multicarburants (solution hybride gaz, biomasse, biogaz), de passer aux fours électriques qui seraient alimentés en énergie verte et, dernière solution, d'utiliser de l'hydrogène vert."

Pourtant les motifs d'inquiétude existent : Wienerberger est ainsi, comme beaucoup d'industriels, dans l'attente du décret qui établira les limitations de consommations énergétiques. "Si nous y sommes contraints nous procéderons à un choix structuré d'arrêts d'usines pour procéder à des opérations de maintenance et d'optimisation", assure Frédéric Didier. Problématique alors que les 8 sites du groupe en France "tournent à fond", selon l'expression du directeur général, pour répondre à une demande qui ne faiblit pas.

Ce dernier appelle d'ailleurs le gouvernement et l'Union européenne à prendre une décision rapide pour décorréler les prix de l'électricité et du gaz et à les plafonner. "Il vaut mieux financer ce plafonnement que financer le chômage partiel massif qui guette nombre d'activités si les prix continuent de flamber."

Répercuter les hausses de prix

"Le prix de l'électricité a été multiplié par 20, celui du gaz par 10. Cela provoque une inflation des coûts considérables et nous sommes obligés de la répercuter sur nos produits", reconnaît Frédéric Didier (une hausse dont le directeur général n'a pas communiqué le montant, ndlr). " Mais nous essayons de respecter un délai de prévenance d'un mois minimum pour nos clients", assure-t-il.

Source Le Moniteur

Autriche: Lafarge mise sur la production de ciments à faible émission de CO2 dans son usine de Mannersdorf

Un broyeur a été mis en service dans la cimenterie de Mannersdorf, ce qui entraînera une économie annuelle de 17 000 tonnes de CO2 grâce à l'utilisation de matières premières alternatives. En savoir plus sur les chiffres et voir les photos de l'ouverture ici!

Selon l'entreprise, la technologie de broyage plus efficace du nouveau broyeur  nécessite dix pour cent d'énergie en moins, ce qui équivaut à la consommation électrique de 2 500 foyers. 

Les investissements se sont élevés à plus de 20 millions d'euros

Grâce à des processus optimisés et à une utilisation accrue de matières premières alternatives, 17 000 tonnes de CO2 seront économisées chaque année à l'avenir. Cela correspond aux émissions annuelles de 3 000 foyers chauffés au mazout. La technologie de broyage nettement plus efficace du broyeur à cru vertical nécessite également 10 % d'énergie en moins, ce qui correspond à la consommation électrique de 2 500 foyers.

Christopher Ehrenberg, directeur de l'usine : « Nous faisons un grand pas en avant vers la sécurisation du site, l'efficacité énergétique et la préservation des ressources. Et nous pouvons offrir à l'industrie de la construction un portefeuille vert de ciments à faible émission de CO2 avec des performances de produit constamment élevées.

Économie circulaire : les matières premières alternatives comme porteuses d'avenir

Berthold Kren, PDG de Lafarge Autriche, est particulièrement préoccupé par l'importance de l'investissement pour une industrie de la construction durable : « Grâce au broyeur vertical, nous pouvons utiliser les déchets de construction et protéger les matières premières naturelles. De cette façon, les maisons démolies en brique ou en béton deviennent une ressource précieuse. » New York est construite une fois par mois dans le monde et 40 milliards de tonnes de matériaux sont traités dans le secteur de la construction. Par conséquent, nous devons travailler d'arrache-pied pour protéger non seulement l'empreinte CO2, mais également les dépôts de matériaux naturels.

En tant que membre d'Holcim, l'un des plus grands groupes de matériaux de construction au monde, dont le taux de circularité pour le ciment est en moyenne de 24 %, Lafarge établit des normes : « En Autriche, nous avons déjà pu augmenter la part à plus de 30 % grâce à un travail continu dans les domaines des carburants de substitution et du recyclage des matériaux . Avec la stratégie qui a commencé à la fin des années 1980 et qui a été constamment poursuivie pour produire à la fois de l'énergie et de nouveaux matériaux de construction à partir de matériaux secondaires et de déchets, nous avons maintenant atteint une quasi-indépendance vis-à-vis des importations de gaz, de pétrole et de charbon et avons sécurisé l'approvisionnement régional en ressources. économiser les matières premières". , selon Kren. Le succès se reflète notamment dans la faible empreinte carbone des usines : « Cette stratégie nous a catapultés au sommet du monde. Nulle part ailleurs le ciment n'est produit avec une empreinte CO2 plus faible, nulle part ailleurs les déchets et les matériaux résiduels ne sont utilisés aussi efficacement qu'en Autriche.

Cimenterie Lafarge Mannersdorf

Berthold Kren, PDG de Lafarge Central Europe : " Nulle part ailleurs le ciment n'est produit avec une empreinte CO2 plus faible, nulle part ailleurs les déchets et les matières résiduelles ne sont utilisés aussi efficacement qu'en Autriche. " 

"L'industrie du ciment est confrontée à une révolution", déclare Berthold Kren, PDG de Lafarge-Ö, dans le SOLID Talk avec le rédacteur en chef Thomas Pöll

Non seulement l'ouverture du nouveau broyeur vertical à cru, mais aussi le 150e anniversaire de l'entreprise, la cimenterie Lafarge de Mannersdorf, le 9 septembre dernier, a été l'occasion d'une journée portes ouvertes pour les riverains et les partenaires. Christopher Ehrenberg : « L'esprit pionnier né en 1872 dans l'usine de Kirchbichl à Perlmoos, au Tyrol, trouve aujourd'hui sa suite logique dans le développement de ciments innovants.

Source SolideBau

14/10/2022

Allemagne: la société Lingl est financièrement sécurisée

Le propriétaire Hubert Schug voit le développement de l'entreprise Lingl à Krumbach sur la bonne voie.

Le patron de la société, Hubert Schug, s'engage clairement pour le site de Krumbach. Comment l'entreprise traditionnelle s'est développée depuis la faillite et à quoi ressemblent les plans futurs.

L'entreprise de Krumbach, Lingl, était en faillite : c'était un point bas pour l'économie locale en 2020/21. Après la reprise de l'entreprise par la famille d'entrepreneurs Schug dans le Haut-Palatinat au printemps 2021, il y a eu un grand soulagement que Lingl puisse continuer avec de solides perspectives. 

Comment Lingl s'est-il développé depuis ? Quels sont les projets actuels ? Hubert Schug, responsable (CEO) du groupe Schug, parle d'une situation de commandes très bonne malgré les difficultés actuellement bien connues. 

Selon l'entreprise, Lingl emploie environ 200 personnes. À Krumbach, un "développement et une croissance à long terme" doivent être assurés.

Source AugsburgerAllgemeine

13/10/2022

Espagne: Verdés étend ses services d'assistance à distance

L'utilisation d'outils plus efficaces et modernes pour assister les clients dans les opérations de mise en service à distance de l'usine garantit les mêmes résultats que les démarrages en présentiel.

Les confinements liés au Covid et les restrictions de voyage imposées en 2020-2021 ont conduit les entreprises à recourir de plus en plus aux services d'assistance à distance.

Verdés, un fabricant espagnol de longue date de machines à fabriquer des briques, était en mesure d'offrir à ses clients une assistance à distance à l'aide de technologies et d'outils interactifs dès 2011, mais désormais, l'ajout de plusieurs capteurs a rendu l'expérience plus rapide et plus efficace. De même, la numérisation des machines entreprise par Verdés a rendu l'assistance à distance plus rapide, plus efficace et capable de gérer même les situations les plus difficiles.

Un exemple du potentiel de l'entreprise est fourni par le démarrage simultané de nouvelles extrudeuses pour deux producteurs de briques africains, l'un situé à Touggourt en Algérie et l'autre à Johannesburg en Afrique du Sud, qui a été réalisé avec succès par le personnel technique de Verdés à l'aide d'un série d'appareils avec caméras.

Grâce au processus méticuleusement planifié, les deux opérations de mise en service ont été conclues avec succès dans les mêmes délais et avec les mêmes résultats que si le personnel de Verdés avait été sur place.

Source CeramicWorldWeb

ALBARAKA CIE , Première filiale de CLEIA en Tunisie

 ALBARAKA CIE connaît une extraordinaire réussite industrielle, Elle emploie plus de 70 personnes et permet de proposer de réelles offres de proximité pour les professionnels de l’industrie du grand Maghreb et d’Afrique. ALBARAKA CIE ( Construction / Ingénierie / Expertise ) a pour but de réaliser des équipements industriels pour différentes secteurs industriels ( Tuile et terre cuite , Cimentier, Structure industrielle et Système de manutention …)

 ALBARAKA CIE  est dotée de moyens pour réaliser des ensembles et sous-ensembles mécanosoudés ,divers machines, des armoires électriques , des prestations de montage de câblages électriques et l’assistance robotique.

Source Linkedin

12/10/2022

Ils inventent une surfaçade en terre cuite “végétalisable” pour protéger la biodiversité

La terre cuite comme nouveau matériau de construction, c'est l'objectif de deux entreprises qui créent des façades transformées en véritables écosystèmes.

Une série d'unités en terre cuite capables d'abriter des oiseaux, des abeilles et des plantes. Une série d'unités en terre cuite capables d'abriter des oiseaux, des abeilles et des plantes. 

Dans le domaine de la construction, la biodiversité s’invite de plus en plus et c’est plutôt une bonne nouvelle… Protéger les oiseaux, les abeilles et les insectes lors de nouvelles constructions est un enjeu crucial pour protéger ces animaux parfois menacés d’extinction. Lors de l’atelier ACAW (Architecture Ceramic Assemblies Workshop) organisé par Boston Valley Terra Cotta, deux entreprises, COOKFOX Architects et les ingénieurs de façade de Buro Happold ont collaboré pour utiliser la céramique comme façade biophile à haute performance. En d’autres termes, ils ont inventé une surfaçade en terre cuite dans laquelle sont incorporés des micro-habitats pour les plantes, les oiseaux ou les abeilles. Des façades d’immeubles alvéolées qui filtrent la lumière et offrent le gîte aux insectes et oiseaux. Découverte.

Comment leur est venue l’idée d’exploiter la terre cuite ?

Pour comprendre l’idée de ces deux entreprises, il faut savoir que le « Boston Valley Terra Cotta Workshop » est un programme de recherche et de développement pratique qui réunit des professionnels du design pour explorer de nouvelles idées de conception pour la terre cuite architecturale. Via ce programme, les architectes et ingénieurs ont donc cherché une nouvelle manière d’utiliser la terre cuite en créant une structure entièrement modulaire qui se compose de nacelles et offre des abris à différentes espèces animales ou végétales.

Comment se présente cette structure modulaire ?

La structure modulaire se compose de plusieurs nacelles… La première abrite des tubes de tailles et matériaux différents qui permettent à des dizaines d’abeilles solitaires si importantes pour la pollinisation. Les secondes nacelles servent de jardinière qui recueillent l’eau de pluie, stockent l’excédent d’eau dans leurs parties inférieures et servent d’irrigateur. Enfin, le troisième type de nacelle forme des abris pour les oiseaux indigènes. C’est donc un véritable écosystème qui se crée sur ces façades intelligentes ! En observant les images fournies par les concepteurs, on peut imaginer y planter des lierres ou espèces retombantes qui permettraient non seulement de protéger les insectes et oiseaux ayant choisi les différentes nacelles pour abri, mais également d’offrir un poumon vert qui permettrait de capturer le dioxyde de carbone en ville.

Comment sont-elles conçues ?

Les modules de base plus grands qui s’insèrent dans les micro-pots d’habitat sont faits de céramique à haute température et de poids élevé et peuvent être coulés ou moulés sous pression pour une production à grande échelle et rentable. Ce corps en argile est conçu pour résister aux cycles de gel-dégel, aux rétrécissements pendant la fabrication et aux rigueurs des applications murales extérieures. Le corps en argile cuite à basse température moulé par glissement des nacelles de micro-habitat offre une perméabilité à l’eau pour soutenir le plan de chaque nacelle. Cette façade respectueuse des oiseaux et des abeilles a été conçue en collaboration avec des fabricants qui ont créé des argiles colorées avec des glaçures uniques appelés engobes… L’équipe a ainsi pu explorer les qualités des différentes couleurs, l’opacité ou encore la brillance afin d’adapter au mieux ces caractéristiques afin que les espèces animales viennent s’y nicher. Un nouveau matériau pour le BTP ? Cette façade est, en tout cas, très ingénieuse et innovante vous ne trouvez pas ?

Source NeoZone

10/10/2022

Faites des économies en construisant des immeubles en brique, et jusqu’à 7 niveaux !

Pourquoi la terre cuite est-elle une solution économique et performante en logement collectif ? Au-delà des performances thermiques naturelles du Pack collectif bio’bric qui permet jusqu’à 40 % d’économies sur la partie élévation des murs, le DTU 20.1, revu en 2020, permet de construire un immeuble jusqu’à 7 niveaux en briques en murs porteurs.

Bien isoler un bâtiment permet de limiter les consommations d’énergie. Plus la résistance thermique de l'enveloppe de l’immeuble (murs de structure) est élevée et les ponts thermiques traités grâce à des accessoires isolants, plus l’épaisseur de l’isolant sera limitée et les surfaces habitables conservées. C'est le double objectif du Pack logement collectif qui associe la brique à des accessoires thermiques :

  • Gamme de briques de murs alvéolées d’une résistance thermique allant de 1,00 à 1,50 m².K/W
  • Planelles en terre cuite pour réduire les déperditions d'énergie en about de plancher.
  • Les coffres de volet roulant et les briques à bancher-acrotères viennent compléter le Pack pour garantir une façade homogène 100 % terre cuite.
  • La brique bgv’costo th+ (R = 1,50 m².K/W) associée à la planelle isolée supeRmax (R = 1.70 m².K/W) permet une excellente correction du pont thermique en about de plancher : Ψ L9 = 0,26 W/m².K en plancher béton Ep. 20 cm.

Focus Nouveauté

Depuis mars 2022, bio’bric a lancé son coffre de volet roulant collectif C35. Associé à une menuiserie équipée du CVR Stylbloc de SPPF, la fermeture BBI Collectif (Bloc baie inversée) propose une finition premium pour les logements collectifs :

  • ESTHÉTIQUE : discret depuis l’intérieur (pas de protubérance à l’intérieur du logement grâce à la trappe de visite discrète) et invisible de l’extérieur (finition enduite en sous face).
  • ISOLANTE : jusqu’à Uc = 0,50 W/m².K
  • PRATIQUE : le SAV est facilité depuis l’intérieur du logement avec une trappe de visite et donc sans recours à un accès extérieur nécessitant une nacelle.

40% d'économies

Le système constructif est jusqu’à 40 % moins cher sur la partie élévation des murs par rapport à une solution en béton banché.

Naturellement isolante, la brique en terre cuite permet de réduire l’épaisseur de l’isolant de 4 à 6 cm. Le gain de surface habitable, jusqu’à 1 % en plus, signifie plus de m² vendus pour le promoteur.

La correction du pont thermique en about de plancher, réalisée avec la gamme de planelles isolées, évite de recourir à des rupteurs thermiques d’about de plancher onéreux.

Pour des bâtiments encore plus hauts

La méthode du DTU 20.1 calcule à chaque niveau le coefficient d’excentrement des charges. Pour les bâtiments de 3e famille (REI60) et avec des doublages à base de laine de roche, la méthode de dimensionnement revue en 2020 a permis d’obtenir des valeurs de charge admissible supérieures en façade, et donc de gagner en moyenne un étage pour les logements en briques bio’bric : jusqu’à 7 niveaux.

Très isolant et économiquement performant, le pack collectif bio’bric est techniquement apte à répondre aux besoins du logement collectif vertical dans le cadre de la nouvelle réglementation environnementale, RE2020. L’association de briques de murs et d’accessoires en terre cuite permet de construire des bâtiments aux performances homogènes et pérennes.

Source BatiWeb

Crise énergétique : Terreal éteint l’un de ses fours en Charente limousine

La tuilerie de Roumazières, en Charente limousine, créée en 1907, est la plus grande usine du groupe Terreal. Elle compte 7 lignes de fabrication de tuiles et d’accessoires en terre cuite (ici des tuiles galbées Romane Canal, très prisées dans l’ouest et sud-ouest, dont la production n’est pas arrêtée). 

La tuilerie de Roumazières, le plus important site industriel du groupe, doit faire face à la flambée des prix du gaz. Elle va momentanément arrêter sa ligne de production la plus énergivore

La hausse des prix du gaz et de l’électricité fragilise l’industrie. À l’heure où 300 entreprises pourraient connaître de sérieuses difficultés cet hiver, selon le ministre de l’Industrie Roland Lescure, la tuilerie de Roumazières, 350 salariés en Charente, fleuron du groupe Terreal, est contrainte à éteindre l’un de ses quatre fours. La mesure sera effective fin novembre, rapporte « Charente Libre », qui souligne que Terreal n’aura pas recours à l’activité partielle mais devra se passer d’une vingtaine d’intérimaires.

« Tous les contrats à durée indéterminés sont maintenus », assure le patron Bruno Hocdé, qui prévoit une augmentation de 100 % de sa facture énergétique entre 2022 et 2023.

Le four concerné est celui de la ligne de production la plus énergivore, dédiée aux tuiles vendues dans le nord de la France et en Belgique. Il avait déjà été éteint quelques semaines au printemps. « Cette ligne représente 15 % de notre activité. Les tuiles de notre région ne sont pas concernées par cet arrêt de production », a ajouté le directeur de l’usine.

Cette mesure conjoncturelle intervient alors que le marché de la tuile est sous tension, avec de nombreuses toitures à réparer après les orages de grêle de juin.

Source Sud Ouest par Olivier Sarazin


09/10/2022

Yémen: Sabo livre une nouvelle briqueterie clefs en main

L'équipe Sabo a terminé avec succès l'installation et le démarrage d'une usine clés en main dans ce pays du Moyen-Orient.

Au plus fort de la pandémie et dans l'un des pays les plus troublés et inaccessibles du Moyen-Orient, Sabo a pu installer avec succès une usine complète clé en main capable de produire toute la gamme de blocs perforés et porteurs utilisés dans la région.

La ligne installée au Yémen est équipée d'une technologie moderne entièrement automatique et a une capacité de production de 500 tonnes de produits par jour.

Grâce à l'étroite collaboration avec l'équipe technique locale triée sur le volet, Sabo a pu achever et démarrer l'ensemble de l'usine dans les délais, à l'entière satisfaction du client.

Source CeramicWorldWeb

08/10/2022

Quelle terre est utilisée pour la construction des tuiles ?

 Quand on parle de matériaux de couverture de toiture, les tuiles sont celles qui occupent la première place. En effet, c’est le matériau de couverture le plus utilisé dans le monde. Et c’est également le plus ancien. L’utilisation des tuiles remonte à l’Antiquité. Malgré le fait qu’il existe d’autres matériaux de couverture de toiture, les tuiles sont toujours plus appréciées. Elles apportent non seulement cette petite touche d’authenticité, elles sont également très résistantes. Il faut savoir qu’elles résistent parfaitement à toutes les intempéries (vent, neige, pluie, grêle…). La question est de savoir quel type de terre on utilise pour fabriquer des tuiles. Aussi, quels sont les avantages d’utiliser les tuiles en guise de couverture ?

Quelle terre utilise-t-on pour fabriquer des tuiles ?

Les tuiles classiques, traditionnelles ou en terre cuite sont fabriquées à base d’argile. Tout commence par l’extraction de l’argile dans une carrière. Ensuite, on achemine cette dernière à l’usine qui va la travailler. En général, cette dernière se trouve toujours tout près de la carrière. Une fois à l’usine, l’argile sera broyée. On la mélange avec de l’eau puis on l’extrude sous forme de long ruban. C’est ce ruban qui sera découpé et moulé en tuiles de différentes tailles. Ceci fait, on procède au séchage. Il faut toujours passer par cette étape avant de cuire les tuiles au four à 1000°C. Afin de diminuer les émissions de gaz, les fabricants de tuiles se tournent vers les sources d’énergie renouvelable (biogaz, électricité issue de panneaux solaires…). Dans une usine de fabrication de tuile, rien ne se perd. En effet, l’air chaud qui se dégage des zones de refroidissement du four est récupéré pour être injecté dans les séchoirs. Parmi les matériaux de couverture de toiture, la tuile fait partie de ceux qui sont faciles à poser. Cependant, pour assurer l’étanchéité du toit, et pour éviter les accidents. Le mieux serait de confier les travaux à un couvreur Bouguenais.

Les avantages de tuiles en guise de couverture de toit

Qu’elle soit en béton, en fibrociment ou en terre cuite, la tuile présente toujours de nombreux avantages. En effet, elle a la capacité de résister au vent, à la pluie, à la chaleur, etc. Elle possède également une durée de vie assez longue. Si la tuile en terre cuite peut durer pendant 30 ans, celle en béton quant à elle peut durer jusqu’à 50 ans. Selon les professionnels de la toiture, les tuiles possèdent aussi des pouvoirs thermo réfléchissants. Ce qui les rend parfaites pour protéger contre le froid et la chaleur. Outre le fait qu’elle soit résistante à l’eau, la tuile résiste aussi à la chaleur. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle est conseillée dans les régions où les risques d’incendie sont élevés. Il faut cependant préciser que la pose d’une couverture de toiture en tuiles nécessite un budget assez conséquent. Le prix moyen d’une toiture en tuiles varie entre 150 et 350 euros, pose comprise. Autrement dit, elle est moins coûteuse qu’une toiture en ardoise ou encore une toiture en zinc.

Source LesNewsDuNet

07/10/2022

Syngas: accord Naodem Beralamar

La société Naoden et Beralmar Tecnologic S.A. ont conclu un accord de collaboration pour la fourniture d’équipements de cuisson avec #SYNGAS pour l’industrie de la céramique structurelle.

La société française Naoden conçoit, fabrique et installe des microcentrales de bioénergie qui combinent différentes énergies (gaz, électricité et chaleur) directement sur le site de production.

Le premier projet de collaboration a eu lieu dans une usine du groupe Bouyer Leroux en France : 24 brûleurs doubles alimentés par 4 unités de gazéification (1,2 MW) sont en phase de pré-cuisson du four de cuisson.

Le gaz de synthèse est le moyen de remplacer à la fois la consommation de combustibles fossiles et / ou la consommation de gaz par des sources d’énergie renouvelables.

Source Beralmar

05/10/2022

Rairies Montrieux: Cinq générations les mains dans l’argile, à Rairies, dans le Maine-et-Loire

Depuis 1860, la briqueterie Rairies-Montrieux crée, avec les plus grands architectes, des terres cuites et céramiques dans le Maine-et-Loire. Elle ouvre ses portes au public samedi 16 et dimanche 17 septembre.

À 69 ans, Rémy Montrieux, PDG de la briqueterie Rairies Montrieux, remonte ses manches de chemise. Il bosse avec passion les « terres d’origine » des Rairies, commune aux confins du Maine-et-Loire. Les terres cuites, ce sont ses tripes, depuis tout gamin. « Je suis né ici ! », lance-t-il fièrement en montrant une photo de famille à la porte d’un séchoir.

La briqueterie, il y est entré à 18 ans. « Mon grand-père y travaillait beaucoup à l’époque, quand il est revenu du STO (Service du travail obligatoire en Allemagne, pendant l’Occupation de la France) mais c’était encore très artisanal. » L’atelier comptait alors une dizaine de salariés, avec une organisation « à l’ancienne ». Rémy Montrieux se souvient des « tas de terres cuites qui s’empilaient au milieu des herbes. » Fait main, authentique, mais pas très moderne.

L’argile d’ici

Aujourd’hui, la briqueterie est reconnue « Entreprise du patrimoine vivant » (EPV), un label d’État qui distingue les savoir-faire d’exception.

Du patrimoine industriel pur jus, qui fleure bon l’authentique. Sa devise ? « Du bois, du feu et l’homme ». Aux bonnes vieilles tommettes d’autrefois, avec leurs chaudes couleurs ocre, ont succédé des céramiques et briquettes chatoyantes. Un nuancier de près de 4 000 couleurs. Rémy Montrieux a senti le vent tourner, épaulé par l’artiste Joël Baudouin. Les ateliers sont restés un endroit chaleureux, où 85 salariés transforment 12 000 tonnes de terre par an. « Nous avons ici de l’argile à profusion, extraite à 70 % localement. Il n’y a pas plus court comme circuit ! »

Chouchou des architectes

Le savoir-faire de Rairies-Montrieux, c’est d’abord d’isoler et d’embellir les façades. Le patron manage, mais a aussi l’âme artistique. Il se régale quand « nous faisons du sur-mesure avec les architectes ». Il partage avec bonheur des réalisations aussi prestigieuses que l’ancienne chocolaterie Meunier de Noisiel (Seine-et-Marne), le viaduc de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et l’abbaye de l’Epau (Sarthe).

Montrieux-Rairies, c’est surtout un spectaculaire redressement après des années de galère, et 11 millions d’euros de chiffre d’affaires aujourd’hui. L’âme de l’entreprise, pour rien au monde Rémy Montrieux ne voudrait la perdre : « J’ai fait restaurer trois fours à bois, » annonce-t-il avec plaisir. Toujours ce même souci de l’authentique…

Source Ouest-France par Éric De Grandmaison 

04/10/2022

Belgique: Vandersanden numérise la supply chain avec BrickDrive

Le fabricant de briques Vandersanden introduit BrickDrive dans son usine de Spouwen. Le système numérique de ramassage et de livraison augmente l'efficacité, la rapidité et la sécurité du processus de chargement et permet aux employés de l'entreprise de construction de passer plus de temps avec les clients. « BrickDrive s'inscrit dans notre ambition digitale : faciliter la vie de nos clients. Nous croyons fermement que tout le monde peut devenir un client numérique de Vandersanden », déclare Robrecht Bangels, Project Manager Customer Experience.

Vandersanden, la plus grande entreprise familiale européenne de production de briques, met en œuvre BrickDrive dans sa plateforme existante pour les commerçants. Le 13 juin, ce service a été lancé sur le site de production de Spouwen. Progressivement, il sera également intégré sur d'autres sites de production. Avec BrickDrive, Vandersanden fournit un système entièrement automatisé qui rend la gestion et l'administration associée du chargement plus efficaces.

Chargement plus efficace, plus rapide et plus sûr

Avec ce système de ramassage numérique, Vandersanden vise non seulement une efficacité accrue, mais également une vitesse améliorée, plus de sécurité et une relation client plus approfondie. En numérisant le processus administratif, Vandersanden étend sa portée omnicanale. Cela réduit la marge d'erreur, raccourcit le processus de chargement et donne aux employés plus de temps pour une interaction soutenue avec les clients et pour répondre de manière proactive à leurs besoins.

En plus de ce qui précède, la plateforme d'administration numérique est disponible pour les commerçants

24h/24 et 7j/7 et permet des temps de chargement plus longs, de 6h à 22h. Cela permet aux commerçants de commencer leur planification de transport plus tôt. Les camions sont également détournés du centre du village de Spouwen via BrickDrive. Il y a également moins de circulation sur les routes à proximité, ce qui en fait un environnement de vie et de travail plus sûr.

L'implantation de BrickDrive à Spouwen comprenait également l'installation d'un pont-bascule. Cela peut être utilisé pour vérifier le camion et sa charge avec plus de précision, et rend pratiquement inexistant le risque d'un camion surchargé. L'introduction de BrickDrive et du pont-bascule élève la sécurité des transporteurs et des conducteurs de camions de briques à un niveau supérieur.

Système numérique de ramassage et de livraison

Avec BrickDrive, Vandersanden fournit un système numérique de ramassage et de livraison à ses clients et fournisseurs. Le système permet aux négociants en bâtiment et aux transporteurs de créer leurs propres plages horaires d'enlèvement et de livraison 24h/24 et 7j/7. Grâce à l'intégration de cette route numérique dans la plateforme existante pour les commerçants, les clients peuvent charger et livrer presque sans contact et sans papier.

Via BrickDrive, les transporteurs s'abonnent à un certain créneau horaire. Cela fournit un meilleur aperçu de la fréquentation du champ de sacs, permettant d'anticiper les éventuels moments de pointe. Cela garantit que la planification quotidienne fonctionne plus efficacement. Le processus de chargement est également beaucoup plus efficace grâce à BrickDrive. Il est réduit jusqu'à 50 %. Le conducteur du camion de briques peut déjà commencer à collecter les articles nécessaires avant que le camion n'arrive à la zone de chargement sur place.

Le contact personnel est essentiel

Grâce au système de pick-up numérique, le temps consacré au travail administratif est considérablement réduit et les opportunités de contact de qualité sont plus nombreuses. Les chauffeurs de camions Brick et les employés du service à la clientèle sont donc toujours présents et disponibles. Vandersanden considère que les valeurs familiales sont d'une importance primordiale, et un contact personnel et chaleureux avec les clients est indispensable à cet égard.

"BrickDrive facilite la tâche de nos clients : il offre un gain de temps considérable. La mise en œuvre signifie plus de temps pour le contact avec les commerçants de la construction et les transporteurs. Nous fournirons à nos clients un soutien important pour adopter cette nouvelle plate-forme, afin qu'ils puissent profiter des avantages que ce processus de collecte numérique a à offrir », déclare Robrecht Bangels, Project Manager Customer Experience chez Vandersanden.

Source Ziegelindustrie International

Couverture & bardage en tuiles terre cuite STRETTO Huguenot d’EDILIANS pour la Deloitte University de Bailly-Romainvilliers (77)

 Dans la ZAC des Deux Golfs de Bailly-Romainvilliers en Seine et Marne, Deloitte, le géant américain du conseil aux entreprises a choisi d’installer son campus européen de formation et de conférence. Situé en pleine nature, sur un terrain de 15 hectares, il est destiné à accueillir les salariés des différentes entités du groupe Deloitte EMEA (Europe, Moyen Orient, Afrique) courant 2022. Confié en partenariat au cabinet Dubuisson Architecture et au promoteur Nexity, le projet en cours, initié dès 2018, revêt en façade et en couverture les tuiles terre cuite STRETTO Huguenot d’Edilians qui répondaient en tous points aux exigences de l’architecte.

Stretto Huguenot : une esthétique et une performance d'étanchéité qui font la différence

Afin d’intégrer harmonieusement dans leur environnement les 22 corps de bâtiments qui composent le campus, les différents fournisseurs en concurrence lors de l’appel d’offres ont dû faire face non seulement à la difficulté imposée par les formes intrinsèques inhabituelles des édifices mais aussi aux exigences de l’agence Dubuisson Architecture qui voulait :

- déployer en toiture et en façade une peau continue à la finition lisse, de la manière la plus homogène possible, et dont les couleurs et la solution retenues devaient être identiques pour la couverture et le bardage. Cette condition excluait de fait tous les produits à grand pureau plat dont l’effet d’écaille beaucoup trop prononcé risquaient de rompre l’aspect fluide souhaité par l’architecte,

- utiliser plutôt un produit de type tuile plate dont le plus petit format et la finition permettaient une diffusion harmonieuse du coloris, tel que défini dans le cahier des charges.

Or, de par la conception même des bâtiments, la forme des toitures est absolument incompatible avec les performances d’étanchéité de toutes les tuiles plates existantes sur le marché qui ne sont pas autorisées à des pentes inférieures à 70%.

Face à cette importante difficulté technique, EDILIANS, qui avait anticipé le développement d’un tel marché, s’est distingué en proposant la tuile terre cuite plate STRETTO Huguenot. Immédiatement, son design contemporain a reçu un accueil très favorable de l’architecte. Mais au-delà, son système d’étanchéité breveté aux performances exceptionnelles, qui autorise sa mise en œuvre sur des toitures jusqu’à 40%, permettait de satisfaire l’ensemble des exigences de l’architecte sur ce complexe.

 Un travail en étroite collaboration

Après une première réflexion pour anticiper et préparer au mieux tous les détails de la mise en œuvre de la tuile STRETTO Huguenot sur ces bâtiments aux propriétés géométriques totalement hors normes, s’en sont suivis plus de 6 mois d’échanges très constructifs entre l’équipe d’EDILIANS (service prescription et bureau d’études), le bureau de contrôle Socotec, le cabinet Dubuisson Architecture et l’entreprise générale.

L’objectif : répondre au souhait de l’architecte de ne pas rompre l’harmonie visuelle de cette peau tendue de tuiles en traitant les différents points singuliers (rupture de pente, traitement d’angle, récupération des eaux pluviales...) afin de les rendre les plus discrets et invisibles possibles.

Le challenge pour EDILIANS était donc d’être force de proposition et de créer des solutions dédiées inhabituelles à mettre en œuvre qui garantissent à la fois la pérennité et l’étanchéité de l’ouvrage dans le temps, tout en étant validées techniquement par Socotec.

4 nuances de gris pour mieux intégrer les bâtiments dans leur environnement

Parmi les autres défis relevés par EDILIANS sur ce projet hors norme figure le travail effectué sur les teintes des tuiles, conformément à la demande de l’architecte, pour intégrer harmonieusement les bâtiments de la Deloitte University dans leur environnement.

Ainsi, en s’appuyant sur sa parfaite maîtrise des techniques de fabrication, le leader français de la tuile terre cuite a associé différentes nuances (argentique, gris quartz, anthracite et gris sérac) pour mettre au point 4 coloris sur lesquels a été appliqué un poudrage très spécial.

Réalisés en exclusivité pour ce chantier, ils sont répartis à part égale et livrés sur site de manière différenciée afin de faciliter la pose par le couvreur, l’entreprise Raimond, qui panache les coloris au fur et à mesure de la mise en œuvre. 

A cela, s’ajoutent tous les accessoires spécifiques (demi-tuile, tuile doublis de faîtage, tuile de ventilation, membron qui permet une parfaite liaison entre la toiture et la façade...) réalisés dans le même ratio des 4 coloris développés à la demande, de façon à être totalement intégrés et non décelables sur la toiture.

Au total ce sont 15.000 m2 de tuiles terre cuite STRETTO Huguenot d’EDILIANS qui sont actuellement mises en œuvre sur ce projet hors des sentiers battus, à raison de 7.000 m2 en toiture et 8.000 m2 en bardage.

Source André Sudrie