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09/07/2021

CLEIA - De la terre cuite à l’intralogistique : se diversifier pour rayonner…

Leader mondial dans la terre cuite, CLEIA a su capitaliser sur ses expertises historiques pour se diversifier à d’autres domaines industriels, en particulier en intralogistique. Le point avec Philippe Penillard (ECP 81), président de CLEIA.

D’abord spécialisée dans le domaine de la terre cuite, CLEIA s’est diversifiée à d’autres secteurs d’activité. Quels sont-ils ?

Le cœur de métier historique de CLEIA est « la terre cuite », essentiellement constituée de tuileries et briqueteries. C’est un métier moins standard et bien plus complexe qu’on ne peut le penser : aucune unité ne se ressemble, car l’argile et les produits (tuiles, briques, produits de façade) varient fortement d’un pays, voire d’une région à l’autre.

Une unité de production de terre cuite peut représenter jusqu’à 5 hectares d’équipements entièrement automatisés. Elle intègre aussi des expertises dans des métiers très différents : gestion carrière et préparation terre avec des machines lourdes (jusqu’à 30 tonnes), process continus (fours et séchoirs) et discontinus (manutention et gestion de  ux de produits), petites et lourdes charges imbriquées (de 500 g à 40 tonnes), très hautes températures (jusqu’à 1250 °C), environnements hostiles…

Il s’agit par exemple pour CLEIA de produire sur un site « green field », souvent dans un pays émergent, 1  800 tonnes de briques par jour… ou 30  millions de tuiles au 10e de millimètre… le tout à partir d’argile extraite sur place. 

Maîtriser parfaitement cet ensemble de compétences constitue un challenge passionnant relevé quotidiennement par nos équipes expertes.

La terre cuite a ainsi ancré chez CLEIA une culture « tous terrains » avec la capacité de travailler dans des environnements compliqués et des ambiances di ciles (chaud/froid/ poussière), de mener des projets sur mesure jusqu’à des installations complètes clés en main de grande envergure pour produits hors standards, et de travailler dans un environnement fortement international et des zones géographiques complexes (Irak, Libye…). 

Cette diversité de métiers de la terre cuite nous a fortement aidés à nous diversifier, autour de 4 compétences principales : manutentions robotisées, intralogistique,, thermique et informatique industrielle.

Aujourd’hui, nous œuvrons dans des secteurs industriels très variés  : automobile, défense, sidérurgie, électroménager, ferroviaire… pour n’en citer que quelques-uns.

Vous êtes aujourd’hui une entreprise experte des solutions automatisées d’intralogistique. Qu’en est-il ?

CLEIA est capable d’intégrer, développer et mettre en place une large gamme de technologies pour répondre à un besoin spécifique d’intralogistique avec des solutions sur mesure et clés en main, hors standard.

Nous avons vocation à travailler au service de l’industrie en nous « imbriquant » dans les process de nos clients pour en augmenter la productivité, en France comme à l’international.

La spécificité de Cleia est d’œuvrer dans un environnement complexe voire hostile pour installer des entrepôts automatisés ou automatiser des flux en s’intégrant dans les process grâce à toutes les composantes de solutions transitiques et robotiques : AGV, convoyage, transfert, stockage, suivi de produits, packaging personnalisé.

Notre force est de pouvoir proposer des solutions complètes intégrées, de la conception du projet jusqu’à la réalisation et la mise enroute des installations. 

Notre maîtrise de l’industrie 4.0 au service de notre capacité d’innovation, et de notre aptitude à aborder des sujets non standards exigeant un travail important d’investigation et de développement.

Vous avez récemment accompagné le projet de manutention d’une société biotechnologique innovante spécialisée dans la production de protéines. Dites-nous en plus sur ce projet.

Après divers tests sur des démonstrateurs, notre client s’est doté d’une unité de production grandeur nature, entièrement automatisée, pour laquelle CLEIA a fourni la partie manutention et intralogistique. Il s’agit bien sûr d’un procédé totalement nouveau, qui demande des installations innovantes conçues tout spécialement pour l’environnement particulier du vivant : la machine spéciale et l’intralogistique au service des biotechnologies.

L’unité est en cours de mise en route, et lorsqu’elle aura démontré tout son potentiel, nous espérons du « repeat business » en France comme à l’étranger.

Vous vous appuyez sur des compétences et des technologies de pointe pour construire l’industrie du futur. Quelles sont celles qui vous intéressent le plus ?

Nous travaillons avec la robotique collaborative (grâce aux « cobots », une nouvelle gamme de robots qui se développe pour permettre à l’homme et à la machine de collaborer à proximité), mais aussi la réalité virtuelle ou augmentée, qu’elle soit au service des projets qui sont devenus de plus en plus complexes et des clients de plus en plus exigeants ; la réalité virtuelle nous permet de modéliser une ligne complète de façon à valider avant la construction les points clés tels que les accès opérateur et maintenance ou la visibilité des produits depuis les différents postes de surveillance.

Cette modélisation permet aussi de simuler les fonctionnements de façon à véri er les flux et valider la capacité des machines et de la ligne, y compris en conditions dégradées en simulant des aléas au service des opérateurs : on n’a plus besoin de chercher et lire de longues documentations pour la conduite des machines ou leur maintenance : chaque opérateur est équipé d’une tablette, qui, en pointant l’objectif vers une machine, ouvre automatiquement les boîtes de dialogue adaptées. Selon ses niveaux d’autorisation, l’opérateur peut visualiser les différentsétats de la machine, accéder à des tutorielspermettant de corriger un défaut, entretenir la machine...

En parallèle, nous sommes très mobilisés par la R&D, avec un focus tout particulier depuis plusieurs années sur la réduction des émissions de CO2 et les économies d’énergie, les biocombustibles, les gaz de synthèse, l’hydrogène… La lutte contre le changement climatique est prise très au sérieux chez CLEIA, qui y participe concrètement déjà à grande échelle depuis toujours de par son métier historique en terre cuite : une briqueterie moderne dans un pays émergent permet d’économiser 100  000  tonnes de CO2 par an, c’est-à-dire d’effacer la trace CO2 de 10 000 personnes.

La ré-industrialisation de la France est aussi un sujet phare qui touche les acteurs de l’industrie. Qu’en est-il chez CLEIA ?

Nous sommes très heureux de la volonté actuelle de ré-industrialisation de la France.

C’est un challenge essentiel qui demandera d’intégrer des technologies de pointe. De par son historique et sa culture d’ingénierie d’ensemblier, CLEIA a tous les atouts pour y participer activement.

Par ailleurs, la multiplicité des technologies et l’objectif de développement nous incitent parallèlement à nouer des partenariats avec d’autres acteurs, jusqu’à les intégrer dans des opérations de croissance externe.

Enfin, nous sommes fiers de pouvoir continuer à recruter, dans une belle région à la pointe Sud de la route des grands crus en Bourgogne : compétences et expertises sont les bienvenues !

Source CentraleSupelec

08/07/2021

La France, laboratoire mondial de la décarbonation

La chasse au carbone est ouverte dans la construction neuve. Pour réduire significativement les émissions de CO , les professionnels sont appelés à revisiter les process de production et renouveler l'offre industrielle.

En 2022, la nouvelle réglementation environnementale (RE 2020) s'appliquera aux bâtiments neufs. Issu d'une longue négociation avec les organisations et les syndicats professionnels, et nourri par l'expérimentation E+C-, le texte marque à la fois une continuité et une rupture pour les acteurs de la filière construction.

Continuité car la précédente réglementation (RT 2012) visait déjà à améliorer la sobriété des bâtiments, en vue de réduire de 30 % leurs besoins en énergie. Rupture car, pour la première fois, l'impact carbone global de ces ouvrages est pris en compte, depuis leur construction jusqu'à leur démolition, grâce à l'analyse du cycle de vie (ACV) des matériaux et équipements. Pour ces derniers, l'enjeu est de réduire de 30 % leurs émissions de CO2 d'ici à dix ans, tandis que l'exigence fixée aux acteurs industriels est de - 35 % en 2030. En cohérence avec la stratégie nationale bas carbone (SNBC) qui ambitionne la neutralité à l'horizon 2050, la France se dote avec la RE 2020 d'un outil à même de tenir cet objectif de décarbonation du bâtiment.

« Jusqu'en 2025, nous serons avant tout dans une phase d'apprentissage : l'objectif est d'élargir à l'ensemble de la filière construction les méthodologies de l'ACV et du comptage carbone éprouvées avec l'expérimentation E+C- », rappelle Christophe Rodriguez, directeur général adjoint de l'Institut français pour la performance du bâtiment (Ifpeb). Selon lui, l'intérêt de la RE 2020 est d'établir des seuils de décarbonation progressifs (2028, 2031) qui permettront aux acteurs d'avancer pas à pas pour définir collectivement de nouvelles pratiques constructives.

Tenir compte de la compétition internationale. En obligeant les professionnels à identifier leurs leviers d'économies de CO2 la future réglementation pourrait donc rebattre les cartes. « On peut s'attendre à une créativité incroyable de la filière pour trouver des réponses innovantes ou généraliser des solutions déjà éprouvées dans les centres de R & D, anticipe Eric Bergé, ancien dirigeant des sociétés ParexGroup et Chryso, aujourd'hui contributeur de l'équipe industrie du think tank Shift Project. L'effort principal porte sur le gros œuvre : il s'agit de voir si les acteurs industriels se saisiront de cette opportunité pour faire de la France leur laboratoire mondial des technologies décarbonées, ou s'ils se détourneront d'un marché jugé trop contraignant. » Mi-mai, le Syndicat français de l'industrie cimentière (Sfic) a apporté une première réponse en présentant une feuille de route prévoyant une baisse de 24 % de ses émissions de CO2 d'ici à 2030, et de 80 % à l'horizon 2050, notamment via la réduction du clinker et l'utilisation de carburants alternatifs en remplacement des énergies fossiles. Le Sfic a assorti ce plan d'une mise en garde : la nécessité pour l'Hexagone de tenir compte de la compétition internationale. « Il faudra accorder les règles du jeu entre les entreprises extra- et intra-européennes, avec des mécanismes d'équilibrage du carbone à nos frontières », a prévenu son président François Petry.

Les trois majors ont des plans. Les grandes entreprises du BTP se disent prêtes à travailler sur cette double équation, technique et économique. A commencer par les majors qui ont toutes présenté des plans chiffrés de décarbonation sur un périmètre international. Par exemple, Bouygues Construction a dévoilé en fin d'année dernière sa stratégie climat avec, sur dix ans, une baisse de 40 % de ses émissions de gaz à effet de serre directes (scopes 1 et 2) et de 30 % pour les émissions liées à ses chantiers (scope 3a). Le groupe annoncera courant 2021 les investissements qui doivent nourrir cette stratégie, avec un fil rouge : l'amélioration des process opérationnels. « L'enjeu de décarbonation va de pair avec un enjeu d'industrialisation de la filière, pour construire mieux, plus vite et moins cher, résume Thiebault Clément, directeur R & D de Bouygues Construction. Nous devons associer la recherche de solutions décarbonées, en lien étroit avec nos fournisseurs, à celle de modes constructifs plus rationnels, utilisant moins de ressources, avec un recours élargi aux matériaux biosourcés. »

L'industrie cimentière française prévoit une baisse de 24 % de ses émissions de CO2 d'ici à 2030, et de 80 % à l'horizon 2050

De la capacité du bâtiment à établir une équation coûts/carbone soutenable dépendra la réussite de la RE 2020. Certains voient dans cette nouvelle règle du jeu une chance pour les entreprises hexagonales. « La décarbonation sera le nouveau contexte de la construction pour le siècle à venir. La réglementation va entraîner les acteurs français vers un niveau de performance qui leur donnera collectivement vingt ou trente ans d'avance dans la compétition internationale », analyse Laurent Morel, associé du cabinet de conseil indépendant Carbone 4, spécialisé dans la stratégie bas carbone. « La France produit déjà les plus beaux bétons technologiques au monde. Elle pourrait demain devenir une championne des bétons bas carbone, avec des ciments moins gourmands en CO2 et une plus grande variété de formulations. Mais cela n'est possible qu'à condition d'accompagner l'effort d'innovation par un travail sur les normes, par exemple en diminuant les volumes de béton mis en œuvre pour les mêmes surfaces construites », nuance Eric Bergé.

Pour Christophe Rodriguez, la filière matériaux doit emprunter le même chemin que les professionnels de l'énergie depuis quarante ans, avec une réduction des consommations matérielles compensée par de nouvelles propositions de valeur sur les services. « Il est désormais acquis que le meilleur kilowattheure est celui qu'on ne consomme pas : poussons l'analogie en disant que le meilleur matériau est celui qu'on ne consomme pas. Avec l'économie circulaire, on prend conscience qu'il y a des façons de s'organiser, des compétences à développer, pour diminuer la consommation de ressources tout en maintenant le service au client », estime le directeur général adjoint de l'Ifpeb. Ce changement de paradigme nécessite deux prérequis : l'évolution des organisations et la mobilisation des équipes. « Il faut créer un réflexe carbone sur l'ensemble des réalisations, et plus seulement sur quelques projets pilotes, témoigne Claire Boilley, directrice RSE au sein de Bouygues Construction. L'implication de notre direction générale autour d'une stratégie climat a constitué une étape indispensable : elle doit être relayée par des systèmes de management qui incluent des critères carbone dans l'analyse des projets. »

La RE 2020 pourrait donner aux acteurs hexagonaux de la construction vingt ou trente ans d'avance

Les PME et les ETI aussi. Ces dernières années, les majors comme la plupart des groupes industriels se sont déjà dotées de structures de veille technologique ou d'intrapreneuriat pour inciter leurs collaborateurs à tester de nouvelles solutions. Cet effort d'innovation se diffuse désormais parmi les PME et ETI. Après avoir engagé 62 millions d'euros pour décarboner ses process industriels, Bouyer Leroux a lancé début juin un lab destiné à mettre au point des produits qui sortent du cadre de la terre cuite, son métier d'origine. « Comme pour la plupart des industriels, l'avenir de nos marchés dépendra de notre capacité à faire émerger des écosolutions, pointe Roland Besnard, P-DG du groupe. On a tendance à focaliser le débat sur l'enjeu carbone mais n'oublions pas la problématique des matières premières, qui s'est accrue avec la crise sanitaire : la recherche d'économies sur les ressources s'imposera à mesure que cette compétition internationale s'intensifiera. » Pour les acteurs du BTP, la décarbonation s'annonce aussi comme un levier pour moins dépendre, demain, de ressources énergétiques et matérielles toujours plus rares.

Source Le Moniteur

07/07/2021

Discovering Solutions, la série de webinaires organisée par Rieter Morando

Rieter Morando, leader mondial dans le secteur de la préparation et du façonnage de l'argile, organise une série de webinaires intitulée Discovering Solutions visant à aider les fabricants de briques à adopter les mises à niveau technologiques nécessaires pour leur permettre d'être compétitifs sur les différents marchés.

Si la pandémie a drastiquement restreint les voyages internationaux et empêché les entreprises de maintenir des liens physiques étroits avec leurs clients, elle n'a pas empêché Rieter Morando d'innover en vue d'accroître la flexibilité et la qualité de la production.

L'objectif de la série de webinaires est de présenter les solutions développées par Rieter Morando dans le domaine de la préparation et du façonnage de l'argile sur la base de son expérience de plus de 100 ans d'opérations et de milliers d'installations réalisées dans le monde entier.

Le premier des trois webinaires, intitulé « Ligne de préparation : toute argile peut être traitée », s'est tenu le 26 mai et a réuni un large groupe de professionnels du secteur.

Le directeur général des ventes de Rieter Morando, Gian Stefano Marchisio, un professionnel avec plus de 30 ans d'expérience dans le secteur, a présenté en détail les offres technologiques de l'entreprise et a fait des suggestions utiles sur la façon de choisir la ligne de prétraitement des matières premières la plus appropriée selon le produit final et surtout le type d'argile utilisé.

Rieter Morando est très attentif aux caractéristiques des matières premières et conçoit des usines en fonction des propriétés chimiques et physiques d'un échantillon d'argile local sur la base d'analyses en laboratoire et de tests approfondis. Le résultat est un projet d'ingénierie d'usine entièrement personnalisé avec la garantie d'une installation réussie, soutenu par un service 24h/24.

Les dates des prochains webinaires au programme seront annoncées prochainement, avec un focus sur la ligne de briques de parement et sur les presses pour la production de tuiles et accessoires associés.

Pour regarder un enregistrement du webinaire du 26 mai, scannez le code QR et remplissez le formulaire d'inscription.

Source CeramicWorldWeb


06/07/2021

Wienerberger fait passer la gestion du développement durable au niveau supérieur

Après avoir conclu avec succès son programme de développement durable 2020, Wienerberger est poursuivre d'autres objectifs ambitieux pour 2023 :

  • 15 % de réduction de nos émissions de CO2 d'ici 2023
  • Nouveaux produits conçus pour être entièrement réutilisables et recyclables
  • Programme biodiversité pour tous les sites
  • Plus de 15 % de femmes dans la haute direction d'ici 2023

Programme 2023, le Groupe Wienerberger entend poursuivre sur sa lancée créatrice de valeur voie de croissance dans les années à venir. À cette fin, toutes les activités de l'entreprise sont aligné avec les objectifs de développement durable du Groupe et soumis à des critères ESG stricts critères (environnementaux, sociaux, de gouvernance). En soutien à l'European Green Deal, Wienerberger est déterminé à devenir climatiquement neutre d'ici 2050 en décarboner ses processus de production, proposer un produit innovant portefeuille et l'adoption de nouvelles technologies. Dans un premier temps, les émissions de CO2 seront réduit de 15 % d'ici 2023. Pour favoriser et faire avancer durablement ces évolutions, Wienerberger investit 60 millions d'euros par an dans la recherche et le développement, procédés innovants et nouveaux produits.

 Heimo Scheuch, Président du Directoire de Wienerberger AG : « Face à de la crise climatique, nous savons que la poursuite d'objectifs ambitieux de durabilité est le seul moyen de construire un avenir pour notre planète. Le nouveau programme de durabilité 2023 constitue la base essentielle de notre stratégie ESG. Bénéficiant de la l'expérience acquise avec le programme 2020, nous réagissons ainsi à l'évolution exigences écologiques, économiques et sociétales. Avec des produits et des systèmes innovants et fort de notre engagement à l'échelle du groupe, nous entendons élaborer des solutions d'avenir pour la décarbonation, promouvoir une économie circulaire et favoriser la biodiversité. Ce faisant, nous soutenons le Green Deal européen pour 2050 et préparer le terrain pour un avenir meilleur."

Dans le processus d'élaboration de son nouveau programme de développement durable, Wienerberger a analysé ses propres chaînes de valeur et identifié cinq thèmes clés spécifiques : le climat & énergie, économie circulaire, biodiversité & environnement, salariés, et éthique des affaires et impacts sociaux. Tous les groupes de parties prenantes de Wienerberger AG, y compris les employés, les clients, les partenaires, les investisseurs et les décideurs dans la recherche et la politique, ont été impliqués dans le développement de la durabilité du programme 2023. 

Changement climatique & décarbonation : 15 % de réduction des émissions d'ici 2023

 Wienerberger s'est fixé l'objectif ambitieux d'une réduction de 15 % de son émissions d'ici 2023, par rapport à 2020, et l'atteinte des objectifs climatiques neutralité au plus tard en 2050. Ceci s'applique à l'ensemble de la chaîne de valeur, de développement de produits à l'approvisionnement, la production et l'utilisation, la réutilisation ou le recyclage de produits Wienerberger. Dans le sourcing, le pourcentage de matières premières secondaires est augmenté et les opérations de transport sont optimisées grâce à gestion des achats. De plus, Wienerberger s'efforce en permanence de minimiser les émissions de CO2 en production grâce à des innovations technologiques. le l'entreprise fait activement progresser la décarbonation de son portefeuille de produits à travers innovations et la conception de nouveaux produits. Ces derniers comprennent des effets climatiquement neutres briques et panneaux solaires intégrés dans les surfaces de toiture, ainsi que des solutions pour les stations de pompage intelligentes, les systèmes de gestion des eaux pluviales ou l'amélioration de la microclimat à travers les toitures et façades végétalisées.

Économie circulaire : Tous les nouveaux produits doivent être entièrement recyclables ou réutilisables pour 2023

L'économie circulaire est un autre pilier central du Wienerberger Programme de développement durable 2023 : à l'avenir, tous les nouveaux produits Wienerberger doivent être entièrement réutilisable ou recyclable. De plus, Wienerberger est continuellement augmenter la quantité de matières premières secondaires et de substances recyclées dans son production. Dans le secteur des tuyaux en plastique, les objectifs actuels ont été atteints deux ans plus tôt que prévu : en 2020, la quantité de matières premières secondaires matériaux utilisés a été porté à 83 kilogrammes par tonne de produits.

Biodiversité & environnement : Programme biodiversité pour tous les sites

Wienerberger met tout en œuvre pour protéger l'environnement et est donc élaborer des programmes de biodiversité pour tous ses sites de production et ses carrières d'argile.

Cela comprend également des mesures de remise en culture et de renaturation de l'extraction d'argile ou en les mettant à disposition pour une utilisation ultérieure appropriée.

 « La protection et la préservation de notre environnement sont fermement ancrées dans la perception de Wienerberger de sa mission d'entreprise : Nous respectons les réserves naturelles, utiliser les ressources avec parcimonie et favoriser la biodiversité sur nos sites de production. Plus de au cours des 40 dernières années, le monde a connu une perte de biodiversité sans précédent - un développement que nous devons contrer. Nos exemples actuels de meilleures pratiques incluent le des ruches pour 80 000 abeilles sur le toit du siège de Wienerberger à Vienne, coopération entre Wienerberger Allemagne et le WWF, et notre renaturation projets dans des carrières d'argile épuisées », explique Heimo Scheuch.

Salariés : 15 % de femmes aux postes de direction d'ici 2023

Les employés de Wienerberger sont le facteur de succès le plus important de l'entreprise. Les objectifs centraux de la gestion des ressources humaines sont de développer leur potentiel, promouvoir la diversité et assurer le plus haut niveau possible de sécurité au travail.

Dans les nouvelles nominations, la préférence est donnée aux femmes lorsque les hommes et les femmes les candidats sont également qualifiés. Ces dernières années, le nombre de femmes les postes de direction a considérablement augmenté, avec 5 % de femmes en plus dans les la gestion. Grâce aux systèmes de sécurité en production et aux investissements continus dans sécurité au travail, la fréquence des accidents a encore diminué de 3 % en 2020, par rapport à l'année précédente.

Éthique des affaires et impacts sociaux

Wienerberger a adhéré au Pacte mondial des Nations Unies et s'est fermement engagé à respecter les dix principes concernant les droits de l'homme, la sécurité au travail, la protection de l'environnement et la lutte contre la corruption. La société observe des principes éthiques clairs et une politique de conformité stricte, soumise à revue interne continue. Wienerberger attend également de ses fournisseurs qu'ils adoptent une approche responsable vis-à-vis des personnes et de l'environnement. Le régime de gestion des fournisseurs est en cours de développement en vue de digitalisation et critères ESG. Pour assurer le respect des normes minimales, des audits fournisseurs et des scans fournisseurs mensuels sont réalisés dans le cadre de le Code de conduite des fournisseurs à l'échelle du groupe.

Le Wienerberger Sustainability Program 2023 fournit une description détaillée de la stratégie de développement durable de l'entreprise, des progrès réalisés et de la potentiel d'améliorations supplémentaires. Il peut être téléchargé au format pdf [https:// www.wienerberger.com/content/dam/corp/corporate-website/downloads/ durabilité/2020/2020-Wienerberger-Sustainability-Report_FR.pdf] et commandé ici [https://www.wienerberger.com/en/info/order-report-mailing.html].

Source MarketScreener

05/07/2021

EDILIANS : l’église d’Ormoy-sur-Aube devient une référence en tuiles solaires

L’église d’Ormoy-sur-Aube va devenir une référence en Haute-Marne et même en France. La réfection de la toiture de son église a été l’occasion de poser des tuiles solaires parfaitement intégrées au cadre de vie. Explications.

La première en Haute-Marne. La quatrième en France. La commune d’Ormoy-sur-Aube, à proximité de Châteauvillain, est particulièrement avant-gardiste à l’occasion de la réfection de la toiture de son église. Sur le pan de toit le mieux exposé, elle a choisi d’y poser des tuiles en terre cuite de couleur ardoise associées à des tuiles solaires. La société Edilians qui commercialise le système met en avant l’intégration dans le paysage et la portée environnementale.

Ces deux aspects étaient la préoccupation de Philippe Cordier, le maire d’Ormoy. Il affiche la volonté de la commune de développer le photovoltaïque sans nécessairement rogner sur les terrains agricoles. Les habitants sont dans cette logique et la seule exigence, pour l’église, était la couleur ardoise pour aller avec l’autre versant de la toiture.

Les travaux étaient spectaculaires.

Un retour sur investissement de 11 ans

D’une puissance de 36 kWc, le retour sur investissement est prévu sur 11 ans et sachant que la totalité de la production de l’électricité est introduite dans le réseau, la vente permet de couvrir l’emprunt. En plus, la commune a bénéficié d’aides de la Région et du Département.

Edilians a réuni, pour l’inauguration du site, tous les corps de métier qui ont contribué à cette réalisation, de l’architecte au couvreur zingueur. Aurore Gache, la directrice régionale des ventes Région Est, parle d’une construction d’un chantier avec des acteurs locaux. L’entreprise est très heureuse des partenariats noués qui permettent d’envisager de nouveaux chantiers.

L’agencement s’intègre parfaitement au cadre.

Emmanuel Douillet, le directeur des composants, désigne l’église d’Ormoy comme un chantier de référence du fait « du travail admirable des entreprises ». Il place l’entreprise entre tradition, culture de la tuile et avancée environnementale : « nous recherchons un lien privilégié avec les couvreurs pour la toiture de demain ». Il pense aux tuiles décarbonées voire à énergie positive dont les performances théoriques et pratiques se rejoignent.

“Le respect du patrimoine, du bâtiment et de l’esthétisme”


La toiture qui associe tuile en terre cuite et 480 tuiles solaires est réalisée « dans le respect du patrimoine, du bâtiment et de l’esthétisme ». Mais surtout, Emmanuel Douillet insiste sur la garantie en termes d’étanchéité dans le temps ». Il évoque les « 19 ans de recul de l’entreprise avec zéro litige incendie et étanchéité ». D’ailleurs, la garantie sur 30 ans est l’assurance d’un développement de tels systèmes.

L’architecte parle d’une aventure folle sur un ouvrage religieux. Quant à Joseph de Metz-Noblat, l’évêque du diocèse de Langres, il n’est aucunement choqué par ce genre de réalisation. « L’esthétique globale est préservé. Les tuiles solaires peuvent, en plus, être une source de revenu pour les petites communes. L’église contribue ainsi à la vie des habitants d’autant plus que les toitures des églises sont souvent les plus grandes surfaces utiles à ce genre de projet ». Il se dit même prêt à promouvoir de genre de projet.

Quid de l’architecte des bâtiments de France ?

Lors de l’inauguration, une question revenait sans cesse dans les conversations : « comment avez-vous géré l’architecte des bâtiments de France ? ». Connue pour refuser de nombreux projets ou y mettre son grain de sel, dans le cas présent, la structure ne s’est pas prononcée. D’ailleurs, elle n’était pas présente lors de l’inauguration. Clairement, la solution donnée par chacun est de « ne rien demander pour ne pas être embêté ». Certains étaient plus radicaux en estimant qu’il est grand temps que l’architecte des bâtiments de France s’adapte à son temps en prenant en compte les évolutions environnementales.

Source Le Jounal de la Haute Marne


04/07/2021

A Ruffec, la Briqueterie du Pic a été épargnée par la crise

Cyril et Céline Desmoulières ont repris les Terres Cuites de La Lorne à Ruffec quelques mois avant le début de la crise. Leurs inquiétudes ont vite été dissipées.

Cyril et Céline Desmoulières ont repris l'ancienne tuilerie de Ruffec en juillet 2019.

Du four à bois de la Briqueterie du Pic sortent des briques crues que l’on peut utiliser pour monter un mur d’isolation ou de parement, un  barbecue ou un poêle de masse, ou installer des tomettes et du carrelage. Entre quinze et dix-sept tonnes de terres cuites sont produites chaque mois à partir de l’argile extrait d’une carrière à Saint-Palais, dans le Cher, exploitée depuis la fin du XVIIIe siècle. 

“Cela  donne des terres cuites de très grande qualité dont les nuances peuvent  aller de l’orange saumon au rouge foncé selon la demande du client”, Céline Desmoulières qui gère l’entreprise avec son mari Cyril. Un matériau très recherché aussi bien dans la construction neuve que dans la restauration. Il n’existe plus en France qu’une douzaine de briqueteries artisanales comme celle de Ruffec.

Le soutien de la population locale

Cyril et Céline Desmoulières sont à la tête de cette entreprise familiale depuis 2004. Partis de Saint-Palais, ils se sont installés à Ruffec en juillet 2019 redonnant vie à l’ancienne tuilerie.  L’arrivée de la crise sanitaire quelques mois plus tard a été une  grosse source de stress mais au final elle n’a pas freiné l’activité. La tendance à embellir son cadre de vie amplifiée par les confinements successifs a même plutôt joué en leur faveur. La population locale les soutient également en venant s’y fournir.

Les ventes se répartissent environ moitié-moitié entre particuliers et professionnels (architectes, carreleurs, maçons...) et se font sur l’ensemble du territoire. Du stock est disponible sur place mais on peut aussi passer commande pour des produits sur mesure (forme, coloris). L’activité progresse bien avec un carnet de commandes bien plein jusqu’en octobre. L’entreprise souhaite relancer la fabrication de tuiles pour laquelle elle a de nombreuses demandes. 

Cet été, la Briqueterie du Pic participe pour la première année aux visites d'entreprises Secrets de fabrique afin de faire découvrir ce métier méconnu. Une première est prévue ce mercredi 16 juin (uniquement sur réservation sur www.indreberry.fr). D'autres sont prévues au cours de l'été.

Source France Bleu Berry par Desloges Jean-Marc

03/07/2021

Saint-Martin-d'Aubigny. Une exposition interactive à la Maison de la brique

L’exposition interactive sur les briqueteries de la Manche permet de se cultiver de façon ludique.L’exposition interactive sur les briqueteries de la Manche permet de se cultiver de façon ludique.

Une nouvelle exposition temporaire a été inaugurée jeudi dernier, à la Maison de la brique. Elle y restera en place tout l’été. Intitulée Plus d’une brique dans sa Manche, elle raconte l’histoire des briqueteries du département.

Bien que l’argile soit peu présente dans le sous-sol manchois, une vingtaine de fabriques se sont implantées sur le territoire entre le milieu du XIXe et le XXe siècle. Aujourd’hui, toutes ont disparu ou ont été transformées pour fabriquer d’autres matériaux. La briqueterie de Saint-Martin-d’Aubigny est la seule à être devenue un musée.

Cette exposition peut se visiter de façon ludique et interactive en tapant un code disponible à l’entrée sur son smartphone. « Ce qui permet d’inciter à lire les panneaux et de répondre à un quiz. On peut ensuite comparer ses réponses avec les autres participants », indique Fleurane Bisson, agente d’accueil du musée.

Des tablettes peuvent être prêtées à l’accueil pour les personnes qui ne disposent pas de smartphone.

Maison de la Brique, 3, La Briqueterie. Ouvert le dimanche, de 14 h 30 à 18 h 30, et tous les jours (sauf le mardi) en juillet et août.

Source Ouest France

02/07/2021

Réduire l'empreinte de l'industrie de la construction avec des briques révolutionnaires

L'industrie de la construction est l'une des activités humaines les plus polluantes dans le monde aujourd'hui. Alors que la population continue de croître et que le développement nécessaire se poursuit, nous devons chercher à réduire l'empreinte carbone de l'industrie de la construction.

Les briques de rebut de construction de Kenoteq ont les mêmes forces et propriétés que les briques traditionnelles, mais sont nettement plus respectueuses de l'environnement. Crédit d'image : Okrasiuk/Shutterstock.com

Kenoteq : Briques fabriquées à partir de déchets de construction

La start-up écossaise Kenoteq contribue à réduire l'empreinte carbone du secteur de la construction avec ses briques fabriquées à partir de déchets de construction. Le K-Briq est composé à 90 % de déchets et est fabriqué selon une technique de recyclage de briques non cuites à économie d'énergie.

Le K-Briq a été inventé par le professeur Gabriela Medero, professeur d'ingénierie à l'université Heriot-Watt d'Édimbourg, en Écosse. Medero a passé 10 ans à développer la technologie pour fabriquer ces briques recyclées.

K-Briqs ressemble à une brique de construction normale. Ils pèsent également le même poids et ont les mêmes résistances mécaniques et propriétés que les briques traditionnelles en terre cuite. Cependant, ils offrent deux fois plus d'isolation thermique que le ciment Portland.

Kenoteq produit les briques recyclées dans n'importe quelle couleur, ce qui en fait un excellent choix pour les applications structurelles où l'esthétique est importante. Le K-Briq peut être utilisé dans la plupart des applications de briques extérieures.

En principe, les K-Briqs peuvent être appliqués partout où des briques traditionnelles en terre cuite ou en béton sont normalement utilisées. Cependant, les régulateurs de l'industrie du bâtiment n'ont pas encore pleinement approuvé leur utilisation dans toutes les applications.

La première brique recyclée à 90 % au monde : la K-Briq

Réduire l'empreinte carbone de l'industrie de la construction avec des briques durables

Le principal attrait du K-Briq pour l'industrie de la construction résidera dans les économies de coûts en carbone qu'il peut aider à réaliser pour les projets, car les grands développeurs et les planificateurs tiennent de plus en plus compte des coûts environnementaux dans leur analyse des avantages pour les nouvelles constructions.

K-Briqs crée une fraction des émissions de carbone en tant que briques traditionnelles cuites à l'argile dans leur fabrication. Chaque K-Briq contient environ 72,5 g de CO2, contre environ 570 g pour les briques traditionnelles.

Que sont les Ecobricks et sont-elles une solution à la pollution plastique ?

C'est en partie parce qu'ils sont fabriqués avec une technique non cuite à économie d'énergie. Le processus de production à faible émission de carbone est similaire à la fabrication du béton, où les briques sont moulées à partir d'un matériau liquide. Les détails exacts du processus de Kenoteq sont actuellement un secret commercial.

Le matériau qui entre dans les moules est en grande partie des déchets recyclés de l'industrie de la construction, environ 90 % du poids de la brique finale.

Les K-Briqs peuvent également être fabriqués localement, contribuant ainsi à réduire l'empreinte carbone de l'industrie de la construction.

Kenoteq démarre la production en Écosse

Kenoteq a commencé la production dans une usine de traitement des déchets à Édimbourg, en Écosse. À partir de là, l'entreprise espère desservir le marché local en Écosse, où jusqu'à 85 % des briques utilisées proviennent de l'extérieur des frontières du pays.

La production commerciale est actuellement en cours sur le site. Dans un premier temps, Kenoteq a l'intention de fabriquer 10 000 K-Briq par jour. Au cours de la première année, l'entreprise augmentera sa production jusqu'à ce qu'elle puisse produire deux millions de briques ou plus chaque jour d'ici 2022.

Une fois que la production aura atteint ce niveau, l'impact sur l'empreinte carbone de l'industrie de la construction locale augmentera encore plus. À plus grande échelle, Kenoteq pense que l'énergie grise de ses briques tombera à environ 28,5 g de CO2 par brique.

Les briques recyclées pourraient-elles répondre à la demande de l'industrie de la construction ?

Kenoteq pense qu'avec sa technologie, il pourrait être possible de répondre à l'ensemble de la demande de briques de l'industrie de la construction britannique aujourd'hui.

Cependant, l'entreprise prévient que les systèmes actuels de collecte et de gestion des déchets ne sont pas suffisamment préparés pour livrer cette quantité de matériau aux fabricants de briques recyclées.

Résoudre les problèmes de l'économie circulaire incroyablement fragmentée de l'industrie de la construction serait nécessaire pour que le volume requis de matériaux recyclables soit livré aux bons sites.

Ces problèmes devraient être résolus prochainement, prévient également l'entreprise. Kenoteq prévoit que le nombre de projets de construction et de démolition doublera au cours des 30 prochaines années.

L'importance de réduire l'empreinte carbone de l'industrie de la construction

Les chercheurs ont averti que l'industrie de la construction doit prendre des mesures drastiques pour réduire les niveaux de réduction de carbone incorporé dans les matériaux et les projets. Le carbone incorporé est le poids combiné du CO2 libéré dans l'environnement pendant la production. 

Dans les projets de construction - y compris dans la fabrication, le transport et la démolition nécessaires pour les livrer - l'industrie contribue à environ 11 % de toutes les émissions mondiales de carbone.

La technologie K-Briq de Kenoteq - si elle est aussi évolutive que l'entreprise le prétend - pourrait donner un poids significatif aux efforts visant à réduire l'empreinte carbone de l'industrie de la construction. En recyclant les déchets de matériaux de construction et en réduisant simultanément les coûts énergétiques de fabrication et de transport, le K-Briq apporte de nombreux avantages dans un seul produit simple. 

Source AZO Cleantech par Ben Pilkington, MSt.

01/07/2021

Chagny 2, première usine de Terreal France certifiée «management de l’énergie»

La réduction des émissions de gaz à effet de serre est un enjeu stratégique et prioritaire pour le Groupe. Nous sommes mobilisés au quotidien pour améliorer notre efficacité énergétique et poursuivre des programmes ambitieux de réduction des consommations. Pour ce faire, notre feuille de route bas carbone composée de plus de 400 actions à court, moyen et long terme permet aux usines de Terreal d’observer d’ores et déjà des premiers effets positifs qui s’amplifieront sensiblement dans les années à venir.

Qu’est-ce que l’ISO 50 001 ? Le système de management ISO 50 001 garantit d’une gestion de l’énergie responsable et raisonnée afin d’améliorer les performances énergétiques.

À la suite des audits effectués par l'organisme de certification Dekra, le site de Terreal Chagny 2 a obtenu pour la première fois la certification ISO 50001. L’obtention de la certification atteste des bonnes pratiques du système mis en place par le Directeur Energie et de les équipes du site dans l’amélioration continue de la performance énergétique globale depuis plusieurs années.

La certification a d’abord été lancée sur l’usine de Chagny 2 dans le cadre du projet d’investissement de récupération de chaleur fatale – l’énergie des fumées qui sortent des fours. Cet investissement majeur prévu pour fin 2021 permettra notamment de diminuer de près de 12% les émissions directes de CO2 du site.

Dans la continuité de la politique énergie de Terreal France, le déploiement de la certification ISO 50 001 pour l’ensemble des usines du Groupe est prévu dans les années à venir.

Source Terreal

30/06/2021

Un nouveau show-room et une transmission « dans la douceur » pour Rairies Montrieux

Rairies Montrieux a rénové son show-room au Viaduc des Arts (Paris) dédié à la prescription, dans un contexte de passage de flambeau pour l’entreprise créée en 1910.

Les architectes peuvent aller discuter de leurs projets dans un show-room rénové et agrandi au Viaduc des Arts, qui expose l’ensemble des gammes de produits de Rairies Montrieux labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.

Depuis 1910, Rairies Montrieux exploite la terre crue, extraite sur place dans ses carrières à ciel ouvert de l’Anjou. Particularité : elle fabrique et distribue en direct (pas de distribution en négoce ou surfaces de bricolage) ses créations en terre cuite pour les murs, sols, jardins, façades.

Carreaux, plaquettes et briques de parements séduisent de fait un large panel d’architectes. Ses atouts : la création sur mesure et une forte réactivité liée à la « taille humaine » de l’entreprise (75 salariés et prévision d’un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros pour 2021).

Pour mettre en valeur ses nouvelles collections, l’entreprise a « réinventé » son show-room parisien installé dès 1999, dans le XIIe arrondissement, au Viaduc des Arts. Objectif : mettre en lumière toutes les possibilités qu’offre la terre cuite en façade, mais aussi en aménagement intérieur et extérieur.

« Le show-room est un lieu d’échanges et de rencontres pour les professionnels et les particuliers à projets » souligne Olivier Laval, Directeur produits. Réorganisé en différents univers (façade extérieure, aménagement intérieur, murs de briques, aménagement paysager…), le show-room présente les nombreuses références en briques et parements bruts ou émaillés, ainsi que le nuancier du fabricant.

 Le show-room met en avant les nouvelles collections de parements terre cuite destinées à la façade et aux sols.

Cap sur les spécificités de la façade

Le visiteur peut également découvrir toutes les spécificités de la façade, récemment développées par le fabricant à partir de moules sur-mesure.

On y trouve des plaquettes courbes « Hirondelle », avec des arrondis concaves et convexes, ou encore les profils Coste, du nom de l’architecte éponyme Vincent Coste, qui a créé le produit. « Ces profils offrent un relief avec un décroché qui joue avec la lumière : ils permettent de créer un aspect lattage bois en céramique, lisse ou émaillé » souligne Olivier Laval.

D’autres créations, qui habillent certaines façades de bâtiments récents en Ile-de-France, sont également présentées : la plaquette pointe, la plaquette triangle, le produit Acrobric (pour bardage ventilé).

Rairies Montrieux cible les architectes d’intérieur

Si la façade représente aujourd’hui 90 % de la production du fabricant (soit 1000 m2 posés chaque jour), ce dernier a bien l’intention de cibler davantage les architectes d’intérieur.

« Nous essayons de nous diversifier auprès des architectes d’intérieur et des clients particuliers, en proposant nos produits à usage intérieur voire extérieur, sur de plus petits chantiers » souligne le nouveau directeur général de l’entreprise, Paul-Vincent Diquéro (voir encadré). Ambition du groupe : réaliser 20 % du CA avec ces usages en intérieur.

« Il ne s’agit pas des mêmes volumes ni des mêmes marchés que pour la façade, mais en revanche, les budgets dédiés à l’aménagement intérieur sont à valeur ajoutée, et on peut s’adapter à la demande des architectes pour de petites surfaces ».

Si le stock de l’entreprise demeure largement disponible pour répondre à la demande des petites surfaces, le fabricant se dit également capable de réaliser une couleur particulière, grâce à son laboratoire de R&D.

Le show-room présente les profils Coste, du nom de l’architecte éponyme Vincent Coste, qui a créé le produit. Ils offrent un relief avec un décroché qui joue avec la lumière : ils permettent de créer un aspect lattage bois en céramique, lisse ou émaillé 

Des fours petits et grands et un investissement à venir

« La réactivité est notre force car notre équipe est capable de travailler sur un modèle particulier pour mettre au point une filière (le moule). Par ailleurs, nous disposons de petits fours (2 fours électriques et 4 fours à bois), pour les petites productions, et d’un grand four tunnel à gaz de 50 m de long » ajoute le directeur général.

Autre projet de l’entreprise : construire un nouveau bâtiment de 1400 m2 qui sera notamment équipé d’un four à gaz récent pour piloter de manière fine la cuisson des produits. « Cela nous donnera plus de latitude pour segmenter les gammes par type de four, afin de gagner en volume en réactivité » termine Paul-Vincent Diquéro.

Rairies Montrieux : un projet de transmission en cours d’écriture

 Rémy Montrieux prépare une transmission en douceur avec un nouveau directeur général, Paul-Vincent Diquéro, et 3 cadres de l’entreprise. 

« C’est une transmission qui se fait dans la douceur » résume Rémy Montrieux, le patron de l’entreprise, âgé de 68 ans. A la tête de l’entreprise familiale depuis 50 ans (il en a repris les rênes à l’âge de 18 ans), Rémy Montrieux ne veut surtout pas se presser.

« Il est toujours trop tôt pour se décider » confie souriant le PDG qui se qualifie volontiers de « capricieux » en regrettant qu’aucun de ses enfants n’ait été intéressé par la reprise de la société, à ce jour.

Il faut dire que l’entreprise suscite l’intérêt de nombreux acheteurs potentiels : un groupe industriel a même fait une offre de rachat plutôt alléchante. « Mais je ne ferai pas le choix de l’argent » affirme Rémy Montrieux.

De fait, ce dernier a fait le choix « d’une compétence supplémentaire » en recrutant son nouveau directeur général, Paul-Vincent Diquéro, devenu expert-comptable après une formation en école de commerce (ESSCA à Angers).

Rémy Montrieux veut constituer une équipe dirigeante en associant trois cadres de l’entreprise pour accompagner Paul-Vincent dans la reprise.

"Défendre le produit avant tout grâce à une identité "

« Le plus important est de défendre le produit grâce à une identité, et ensuite, on peut s’adapter par rapport aux demandes des architectes » reprend Rémy Montrieux.

Le patron de l’entreprise nourrit également un autre rêve de fin de carrière : créer un club d’entreprises spécialisées dans la façade. « La façade est un ouvrage unique, sinon, on tombe vite dans l’uniformité » explique celui qui regarde les architectes avec beaucoup de sympathie.

« Les architectes ont beaucoup changé. La jeune génération est ouverte et très simple dans son approche, elle vient volontiers visiter nos usines et nos relations de travail sont très agréables » conclut Rémy Montrieux.

Source : batirama.com/ Fabienne Leroy

29/06/2021

"Il n'existe pas d'autre solution que l'Hydrogène vert"

Ad van Wijk est un entrepreneur en énergie durable et professeur à l'Université de technologie de Delft aux Pays-Bas. Ses recherches portent sur les systèmes énergétiques du futur, avec un accent particulier sur l'hydrogène.

Professeur van Wijk, l'hydrogène vert est considéré comme la clé du système énergétique du futur. Qu'est-ce qui rend ce gaz si spécial ?

Van Wijk : Il y a deux raisons principales pour lesquelles l'hydrogène vert est important. Tout d'abord, les énergies renouvelables sont normalement produites dans des régions où la demande est faible. Prenons l'exemple des parcs éoliens offshore. L'hydrogène est un excellent moyen de stockage peu coûteux pour le transport de l'électricité vers les consommateurs du monde entier. Il peut également être importé à faible coût. Deuxièmement, l'hydrogène vert peut être utilisé directement, par exemple comme carburant pour camions, dans des processus industriels et pour chauffer des bâtiments.

Transports, industrie, bâtiments : L'hydrogène vert est utilisé pour la décarbonation dans de nombreux domaines. Où voyez-vous son plus grand potentiel ?

Van Wijk : Il y a un grand potentiel dans tous ces domaines : par exemple, si les processus de l'industrie chimique doivent être décarbonés, il n'y a pas d'alternative à l'hydrogène vert, que ce soit pour la production d'engrais ou de plastiques. Des projets intéressants ont également été lancés dans la sidérurgie. En Autriche, par exemple, l'hydrogène est utilisé dans la production d'acier.

Quel rôle pensez-vous que l'hydrogène vert jouera dans la réalisation de l'objectif de neutralité climatique de l'UE d'ici 2050 et des objectifs de l'Accord de Paris sur le climat ?

Van Wijk : D'ici 2050, l'hydrogène vert doit être devenu un élément essentiel du mix énergétique, qui, je pense, sera composé à 50 % d'électricité, principalement d'origine solaire et éolienne, et à 50 % d'hydrogène. Il ne faut pas oublier que l'hydrogène vert est produit à partir d'électricité propre. Le système énergétique sera basé sur l'électricité, mais une partie de l'énergie renouvelable sera convertie en hydrogène pour des raisons de transport et de stockage.

Une augmentation massive de l'utilisation de l'hydrogène vert fait partie de la vision stratégique de l'UE. Que faut-il faire pour atteindre cet objectif ?

Van Wijk : Actuellement, l'hydrogène représente 2 % de la consommation énergétique mondiale. Les principales sources d'énergie sont les combustibles fossiles, comme le gaz naturel. Cependant, les choses commencent à changer. Il y a cinq ans, personne n'aurait pensé que nous serions capables de transporter des énergies renouvelables partout dans le monde, simplement parce qu'elles étaient si chères à produire. Aujourd'hui, le coût de l'énergie solaire et éolienne a considérablement diminué. En moyenne, les options les plus rentables se situent à peu près entre 1 et 2 cents par kilowattheure. C'est la raison pour laquelle l'énergie verte devient de plus en plus pertinente.

Le moment est maintenant venu de passer à l'étape suivante : il y a des régions sur cette planète, comme le désert du Sahara, qui ont un énorme potentiel d'énergie renouvelable. Cette ressource doit être exploitée dans les années à venir. Nous devons abandonner l'idée de produire de l'énergie renouvelable uniquement dans notre environnement immédiat.

De quoi aura-t-on besoin dans les années à venir en termes de conditions politiques et de développements technologiques ?

Van Wijk : En tant que professeur dans une université de technologie, je peux vous dire que la technologie nécessaire existe déjà depuis 100 ans. Cependant, des électrolyseurs sont actuellement utilisés pour la production de chlore à partir de sel dissous dans l'eau. Nous devons les adapter spécifiquement pour la production d'hydrogène. Et nous devons convertir l'infrastructure de gaz naturel existante en une infrastructure pour l'hydrogène. Ce n'est pas quelque chose qu'une entreprise peut faire ; c'est une tâche qui incombe aux gouvernements. Le moment est venu de le faire, étant donné la nécessité de stimuler l'économie après la pandémie de Covid-19.

Quelle est votre vision personnelle du système énergétique du futur ? Quels sont vos espoirs et attentes ?

Van Wijk : Nous avons encore de grands défis devant nous. Je suis actuellement impliqué dans les travaux de l'Union européenne sur la législation relative à l'hydrogène. Si nous traitons de l'hydrogène simplement dans un sous-paragraphe des principales réglementations énergétiques, il n'y aura jamais de changement de système. Au-delà des objectifs énergétiques, il faut aussi garder à l'esprit les opportunités offertes par l'hydrogène vert. Par exemple, l'intensification de la production d'hydrogène en Afrique du Nord créera des emplois et générera de la croissance économique. Cela pourrait être un moyen de réduire l'émigration de cette région. L'Europe, pour sa part, a le potentiel pour devenir le leader mondial de l'électrolyse industrielle. Si nous parvenons à créer le cadre politique approprié pour ces développements, un avenir énergétique durable sera à portée de main.

« Si l'Europe veut atteindre sonobjectif de neutralité climatique, il n'y a aucun moyen de contourner l'hydrogéne. D'ici 2050, il doit être fermement ancré dans le paysage énergétique de l'Europe. Je pense que d'ici là, la moitié du mix énergétique sera de l'électricité, principalement de l'énergie solaire et éolienne, et l'autre moitié sera de l'hydrogène.

Ad van Wijk / Université de technologie de Delft 

Source Wienerberger

28/06/2021

Près de Cholet. Un homme se fait amputer d’un bras après un accident chez Bouyer-Leroux

La gendarmerie vient d’ouvrir une procédure après un grave accident, qui s’est produit jeudi 17 juin dans l’usine de B
ouyer-Leroux à La Séguinière. La victime a dû se faire amputer de son bras droit.

Les faits sont graves. Ils se sont déroulés jeudi dernier, le 17 juin, dans l’enceinte de l’entreprise Bouyer-Leroux, à La Séguinière. C’est ici qu’un homme, âgé d’une trentaine d’années, travaillant pour une société de maintenance extérieure, a vu un de ses bras happé par le tapis roulant d’une machine. Héliporté au Centre hospitalier universitaire d’Angers, il a ensuite été placé en coma artificiel avant d’être opéré. Son bras droit a été amputé. La brigade de Sèvremoine, qui est intervenue sur les lieux du drame, a ouvert une enquête. Nous devons déterminer si des responsabilités pénales peuvent être engagées​, souligne le chef d’escadron Thomas Salaün, commandant de la compagnie de gendarmerie de Cholet.

Source Ouest France

27/06/2021

Son bras happé dans une machine en intervenant chez Bouyer Leroux

Jeudi 17 juin, un technicien de maintenance de la société MIC, de Cholet (Maine-et-Loire), a eu le bras droit happé par la machine auprès de laquelle il intervenait dans les locaux de Bouyer Leroux, à La Séguinière. Héliporté à Angers, il a dû subir une amputation.

Aux alentours de midi, alors que le professionnel opérait seul, la machine en cause se serait remise en route de manière intempestive, faisant glisser l’échelle sur laquelle il était juché.

Jeudi 17 juin 2021, Anthony, 39 ans, intervient à La Séguinière dans les locaux de Bouyer Leroux, le fabricant de briques en terre cuite. L’homme est employé de la société MIC, Maintenance industrielle choletaise, implantée ZAC du Cormier, à Cholet (Maine-et-Loire). Selon nos informations, il intervient en sous-traitance au niveau d’une machine avec tapis roulant afin de procéder à son nettoyage. Pour cela, il se trouve sur une échelle.

Aux alentours de midi, alors que le professionnel opère seul, la machine se serait remise en route, faisant glisser l’échelle en place.

Source Ouest France


UK: le tuilier Marley rachète un fournisseur de panneaux solaires

Le fabricant de tuiles Marley a acquis Viridian Solar Ltd, qui fournit des panneaux solaires intégrés au toit.

Les panneaux Viridian sont intégrés dans la tuile du toit plutôt que montés sur le dessus

L'acquisition permet à Marley d'offrir une source unique d'approvisionnement pour les systèmes de toiture solaire intégrés.

Viridian Solar a été créée à Cambridge en 2003 par le directeur général Stuart Elmes et le directeur des opérations Martin Davies.

La technologie PV Clearline Fusion de Viridian est à l'origine de la gamme de produits SolarTile de Marley, lancée en 2020. Marley SolarTile travaille avec les structures de toit existantes pour remplacer les sections de tuiles par des panneaux solaires.

Viridian continuera à fonctionner comme une entité autonome, en conservant son équipe de direction existante.

Stuart Elmes, directeur général de Viridian Solar, a déclaré : « Les 18 dernières années se sont écoulées et, bien que nous soyons fiers de ce que nous avons accompli en tant qu'équipe, nos yeux restent résolument tournés vers l'avenir. Nous sommes impatients de travailler avec nos nouveaux collègues de Marley pour ouvrir un nouveau chapitre passionnant dans le développement de Viridian Solar. »

Depuis août 2019, Marley est contrôlée par Inflexion Private Equity Partners. Le montant payé pour Viridian n'a pas été divulgué. 

Source TheConstructionIndex

26/06/2021

Wienerberger lance une tuile terre cuite avec panneau solaire intégré

Wienerberger, un fabricant autrichien de briques et de tuiles, présente la tuile solaire Alegra 10 Wevolt. Il s'agit d'une tuile traditionnelle en terre cuite, avec un petit panneau solaire intégré.

Wienerberger fournit la tuile solaire Alegra 10 Wevolt en noir, de sorte que le panneau solaire se fond dans l'aspect de la tuile traditionnelle. Les dimensions de la tuile solaire sont les mêmes que celles des tuiles traditionnelles comme celle de Wienerberger. Des tuiles régulières sont posées sur les bords du toit et des tuiles avec des grilles de ventilation sont ajoutées au sommet.

La tuile solaire Alegra 10 Wevolt est équipée d'un panneau solaire noir à deux cellules et d'une puissance de 10 Watt crête. Avec les fiches MC4, les tuiles sont connectées en série et jusqu'à 40 pièces peuvent être combinées par micro-onduleur ou optimiseur. Les modules ont une efficacité de 17,10 pour cent.

Il y a 10,6 tuiles solaires dans un mètre carré de toit. Cela porte la puissance maximale à environ 100 watts crête par m². Avec des panneaux solaires ordinaires, cela représente environ 200 watts crête par m². La puissance des tuiles solaires est moindre car toute la surface n'est pas constituée de cellules solaires. En raison des dimensions compactes, il est préférable de placer les tuiles autour des cheminées et des fenêtres.

Il est possible de réaliser un toit composé en partie de tuiles solaires et en partie équipé de tuiles en céramique. Cela signifie qu'un toit peut également être agrandi ultérieurement avec des tuiles solaires supplémentaires. Le fabricant ne divulgue pas le coût des tuiles. Le fabricant a mis des conseils de traitement avec des instructions sur son site Web.

Wienerberger n'est pas le premier à combiner des tuiles en céramique avec des panneaux solaires. La société Urker ZEP a déjà introduit cela en 2016. Cette société a déposé son bilan l'année dernière, mais a pris un nouveau départ, selon Solar Magazine. Depuis lors, Solarti d'Urk semble fournir les tuiles solaires. 

Source Tweakers

25/06/2021

Terreal accélère la transformation digitale de son parc industriel avec Asystom

Terreal s’est engagé dans une démarche de récupération et d’exploitation de la donnée issue de ses équipements industriels en France.

L’entreprise répond ainsi à un objectif d’amélioration continue de la performance de ses lignes de production et de la qualité de ses produits, dans le cadre de son plan de transformation digitale lancé en 2018. Parmi les nombreux projets menés, Terreal teste actuellement la solution Asystom Predict conçue par Asystom, start-up audoise de référence dans la maintenance prédictive pour l’industrie. Le dispositif a déjà fait ses preuves sur le site Terreal de Rieussequel (localisé non loin de Castres dans le Tarn), et est désormais en test sur les sites de Ségala, Colomiers et Saint-Martin-Lalande.

Source ConstructionCayola

 

24/06/2021

Bouyer Leroux acquiert officiellement le groupe Maine

Après avoir annoncé ses intentions mi-décembre 2020, le groupe Bouyer Leroux poursuit sa diversification dans l’univers des menuiseries en annonçant être parvenu à un accord pour l’acquisition du groupe Maine. Explications.

Le rachat du groupe Maine « s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement équilibré et durable » du groupe renforçant ainsi « sa position de leader sur le marché des fermetures pour l’habitat », explique Bouyer Leroux dans un communiqué.

Le groupe Maine, dont le siège est situé à Ambrières-les-Vallées, est un acteur majeur dans la conception et la fabrication de profilés thermoplastiques pour les marchés de la clôture, de la fermeture et de la rupture de pont thermique. Ce dernier dispose de trois sites industriels, et d’une large gamme de portails, clôtures, volets pour les professionnels du BTP ainsi que pour le grand public.  

Le groupe Bouyer Leroux souligne que cette acquisition permet également aux Sociétés Soprofen, Sppf, Flo, spécialisées dans la fabrication de coffres de volets roulants, de screens et de portes de garage, d’enrichir leurs offres en termes de produits et services. Il explique que les synergies entre ces entreprises et le groupe Maine sont nombreuses. En effet, leurs gammes sont complémentaires mais différenciées, destinées à la construction de logements neufs et à la rénovation.

« L’intégration du groupe Maine, doté d’une forte culture de satisfaction du client et de qualité des produits, renforce le potentiel de croissance, d’innovation et la compétitivité du métier des fermetures pour l’habitat du groupe Bouyer Leroux », conclut la coopérative. 

Source BatiWeb par Marie Gérald 


23/06/2021

Pourquoi les produits en terre cuite permettent de réduire les ponts thermiques ?

Chaque nouvelle réglementation oblige à repenser nos systèmes constructifs pour plus de performance, et aujourd’hui, avec la RE 2020, également moins d’impact carbone. Les ponts thermiques sont le nerf de la guerre quand on sait qu’ils représentent 20 % des déperditions thermiques en maison individuelle, et 18 % en collectif neuf isolé*.

Ces déperditions énergétiques engendrent au-delà de l’inconfort dans l’habitat, des factures de chauffage élevées et des émissions de CO2 supplémentaires. Plus un logement est bien isolé, plus ce dernier aura la capacité de limiter les ponts thermiques, et donc de garder la chaleur à l’intérieur du logement.

Terre cuite bio’bric : un matériau 100 % français naturellement isolant

Les solutions constructives bio’bric sont fabriquées à base d’argile ; ressource locale renouvelable extraite à proximité des 9 sites de production répartis en France. La cuisson de l’argile permet de transformer le matériau en terre cuite et de lui conférer un fort pouvoir isolant. La haute performance thermique des briques est liée à leur géométrie, et notamment leurs alvéoles. Plus la géométrie des briques est complexe, plus elles sont isolantes.

La performance thermique dans l’enveloppe du bâtiment

Plus la résistance thermique de la brique est élevée et les ponts thermiques traités grâce à des accessoires, plus l’enveloppe du bâtiment sera isolée. Les déperditions d’énergie seront significativement réduites et cela permettra de limiter l’épaisseur d’isolant additionnel dans les murs. bio’bric propose ainsi une large gamme de briques allant d’une résistance thermique de 0,75 à 1,5 m².K/W. Elles sont ainsi au minimum 4 fois plus isolantes qu’une maçonnerie traditionnelle non isolante (Rth = 0,2 m².K/W).

Des accessoires en terre cuite pour une façade homogène

Les ponts thermiques sont souvent observés au droit des ouvertures et à la jonction des planchers avec la façade. Ils entrainent des problèmes d’inconfort ainsi que des risques de dégradations éventuelles de la construction, comme l’apparition de condensation et de points froids. Le choix d’accessoires comme des planelles isolées ou linteaux / coffres de volet roulant en terre cuite permet d’obtenir une façade 100 % terre cuite homogène et une performance pérenne. bio’bric propose des packs associant la brique de mur à ses accessoires en terre cuite pour réduire significativement ces ruptures d’isolation en maisons individuelles et logements collectifs.

Début 2020, bio’bric ajoutait à sa gamme de produits la planelle supeRmax ; meilleure performance du marché avec une résistance thermique de 1,7 m².K/W. Associée à la brique spécial collectif, la bgv’costo th+ (R = 1,5 m².K/W), bio’bric propose le système d’excellence pour la construction de bâtiments à étages : Ψ L9 = 0,26 W/m².K en plancher béton.

* Source étude UVED

Source : batirama.com


22/06/2021

Terreal lance sa nouvelle gamme de tuiles « made by Creaton» pour le Nord et Nord-Est de la France

A la suite de l’acquisition de son homologue allemand Creaton en décembre dernier, Terreal lance sa nouvelle gamme de tuiles labellisées « made by Creaton ». Huit nouveaux modèles de tuiles et leurs accessoires viennent ainsi compléter la gamme  existante de tuiles du Nord.

« Ce lancement constitue une étape clé dans le développement des synergies entre Terreal et Creaton, moins de 6 mois après l’arrivée de Creaton dans notre Groupe. Il traduit à la fois la très bonne collaboration entre nos équipes et la forte complémentarité entre nos gammes de produits », explique Jean-Baptiste Fayet, Directeur Général de Terreal France. Ces 8 modèles, avec au total 23 coloris différents, viennent s’inscrire en cohérence dans la gamme actuelle. Des tuiles traditionnelles aux tuiles performantes à côte, la variété des nouveaux modèles fabriqués en Allemagne complète la gamme en tuiles du Nord et Nord-Est. « L’intégration de la gamme de produits made by Creaton consolide notre présence sur tout le territoire français et nous offre de belles perspectives de développement dans le Nord et l’Est de la France », ajoute-t-il. Ce lancement commercial va s’accompagner d’un vaste plan de communication à destination des entreprises de couverture, négociant, constructeurs de maisons individuelles et promoteurs. Terreal mettra également en place dès la rentrée de septembre un dispositif d’animation innovant pour aller à la rencontre de ses clients. Avec cette nouvelle gamme et ses actions, Terreal ambitionne de rapidement croître dans la zone Nord et Est de la France et ainsi y développer fortement ses parts de marchés.  

Source ConstructionCayola


21/06/2021

Perspectives au beau fixe dans le bâtiment

Bien que très “chahutés”, les chiffres traduisent un vrai rebond

Le mois d’avril 2020 a marqué l’histoire de la Statistique avec des niveaux record de faiblesse d’activité en raison du strict confinement qui a concerné l’ensemble du territoire et des secteurs. Un an après, avril 2021 enregistre le “contrecoup” et affiche un dynamisme hors norme.

Bien que la crise sanitaire perdure, les signaux de reprise économique se multiplient dans un contexte où l’activité est portée à la fois par l’arsenal budgétaire des mesures de soutien et du plan de relance mais aussi par le rattrapage des dépenses des agents économiques dont les besoins ont été bridés pendant plus d’un an.

Côté matériaux, la demande de granulats et de BPE des quatre premiers mois de l’année a rejoint les niveaux de 2019.

Il est vrai que les carnets de commandes du bâtiment n’ont jamais été aussi remplis et que, côté Travaux Publics, le redémarrage de l’activité s’est également enclenché. Même si certains indicateurs sont encore à la traine, l’année 2021 s’annonce d’ores et déjà meilleure qu’attendu.

Perspectives au beau fixe dans le bâtiment

Interrogés en mai par l’INSEE,les entrepreneurs du bâtiment confirment la bonne tenue de leur activité et portent même un regard plus optimiste qu’en avril sur leur activité future. Le solde d’opinions surpasse en effet largement sa moyenne de long terme, tout comme pour les perspectives d’emploi, en redressement sensible pour le quatrième mois consécutif. 

Il est vrai que les carnets de commandes assurent désormais 9 mois de travaux, dont 10 mois dans le gros œuvre, soit un point haut jamais atteint.Dans le même temps, les tensions sur l’appareil productif se renforcent, ce dernier étant utilisé à 92 % de sa capacité dans le gros œuvre (contre 87,9 % en moyenne de long terme) et près d’un entrepreneur du bâtiment sur deux déclare ne pouvoir accroitre sa production. 

Parmi les freins identifiés, l’insuffisance d’approvisionnement connaît un vrai rebond en mai, cité dans 9,8 % des cas (1,6 % en moyenne de long terme). Ce sursaut est sans doute imputable aux pénuries de matériaux récemment évoquées et se retrouve aussi dans l’évolution des prix. 

En effet, en mai,les chefs d’entreprise sont bien plus nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs tarifs au cours des prochains mois, le solde d’opinion ayant atteint un niveau jamais connu depuis juillet 2008. 

Côté construction, on note un fort redressement des mises en chantier de logements à fin avril (+7,6 % sur les trois derniers mois comparés aux trois mois précédents, données CVS-CJO). Ce redressement vaut aussi bien pour le collectif (+ 11,8 %) que pour l’individuel (+ 2 %). 

Selon le SDES, les mises en chantier auraient été plus nombreuses en moyenne pendant cette période (+ 5,7 %) qu'au cours des douze mois précédant la crise sanitaire. Au final, on compte 387 500 logements commencés sur une année à fin avril, soit + 7 % en un an. 

En revanche, côté permis, le redémarrage est moins marqué : s’il est plutôt vigoureux s’agissant de la maison individuelle (+ 6,4 % au cours du trimestre allant de février à avril, au regard du trimestre précédent), il est encore hésitant sur le segment du collectif (- 7,6 %).

A fin avril et sur douze mois,405 700 autorisations étaient recensées, soit un repli de - 6,5 % sur un an. Enfin, du côté du non résidentiel, la situation reste préoccupante. 

Les surfaces autorisées restent en net recul sur les douze derniers mois (- 8,5 % à fin avril) tandis que les locaux commencés continuent de baisser (- 8,6 %). Si le marché du logement neuf s’est raffermi au premier trimestre, avec des ventes en hausse de + 16,2 % sur un an, ces dernières demeurent encore inférieures de - 2,8% à celles de 2019. 

Dans un contexte où les taux d’intérêt des prêts habitat ont atteint un plancher historique (1,07 % en avril-mai), la demande des ménages pourrait se renforcer dans les mois à venir, comme l’anticipent les promoteurs dans la dernière enquête de l’INSEE. En dépit d’une offre en progression (+ 12,1 % au premier trimestre), les stocks de logements disponibles continuent de se réduire (- 11,4%) pour atteindre son plus bas niveau des dix dernières années.

Source UNICEM


19/06/2021

Grignon: Le musée de la Tuilerie accueille de nouveau le public

Situé le long du canal de Bourgogne, le musée de la Tuilerie, qui a vu le jour en 2004 dans le hameau Les Granges-sous-Grignon, a rouvert le 19 mai. Les lieux, gérés par l’association Les Tuileries de l’Auxois *, accueillent environ huit cents personnes par an en groupe ou individuellement. Dans ce musée, on peut assister à des démonstrations de confection de tuiles plates et de tomettes. On trouve des presses, un tour et des fours de différentes tailles pour la cuisson, dont la dernière nouveauté, le four Simon.

Les visiteurs pourront également découvrir bon nombre d’objets : tuiles estampillées, briques, outils pour la fabrication… Une exposition photo à thème est aussi organisée par Jacques Ribière, membre du bureau. Cette année, le thème est “Au pied de mon arbre”. Les visites se font avec le respect des gestes barrières.

* Composée de quatorze membres du bureau et environ cent adhérents.

Pratique Ouvert jusqu’en octobre de 14 à 18 heures. Réservation au 03.80.96.88.26 ou 06.82.43.81.48 ; tuilerie.francoislaurent@wanadoo.fr ; sites.google.com/site/tuiles auxois/home. Tarif de la visite guidée avec démonstration, 4 € ; groupe de quinze personnes, 3 € ; tarif réduit pour les enfants.

Source Le Bien Public

Zimbabwe: Beta Bricks va ouvrir une nouvelle usine à Melfort

Le plus grand fabricant de briques en terre cuite du Zimbabwe, Beta Bricks, devrait mettre en service demain sa nouvelle usine à Melfort, à environ 40 kilomètres à l'est de Harare, dans le cadre d'un développement qui permettra à l'entreprise de consolider ses marchés nationaux et régionaux.

La nouvelle usine aura une capacité de 180 millions de briques par an et est la quatrième usine de l'entreprise.

Actuellement, BETA Bricks a une capacité annuelle de 170 millions de briques réparties sur trois usines à Mt Hampden.

Le vice-président Constantino Chiwenga devrait lancer l'usine, a indiqué la société dans un communiqué.

Ces dernières années, Beta Bricks a adopté une position d'investissement agressive. En décembre 2019, l'entreprise a mis en service une usine de granulats à Mvurwi.

L'expansion dans la fourniture d'agrégats était conforme à la vision stratégique du groupe BETA d'être le fournisseur privilégié d'intrants d'infrastructure clés au Zimbabwe et dans la région, et aidera le groupe à libérer de la valeur dans la chaîne d'approvisionnement de l'industrie du béton.

À pleine capacité, la briqueterie de Melfort créera plus de 400 nouveaux emplois pour la communauté environnante.

L'activité dérivée d'une opération de fabrication de classe mondiale dynamique dans la région devrait également entraîner un certain nombre d'entreprises en aval dont la communauté locale bénéficiera socialement et économiquement.

Le terrain de Melfort possède des argiles adaptées à la production de briques et sa proximité avec des marchés clés ainsi que des infrastructures routières et ferroviaires en font un emplacement idéal pour les affaires.

L'usine est l'une des briqueteries les plus avancées du Zimbabwe et l'une des plus grandes d'Afrique subsaharienne.

Les dernières technologies en matière de fabrication et de systèmes de briques en terre cuite ont été intégrées dans l'usine.

La société est une filiale de BETA International, qui comprend également BETA Concrete, BETA Logistics et Kalulushi Clay Bricks de Zambie.

En août de l'année dernière, BETA Holdings Zimbabwe a fusionné avec Kalulushi Clay Bricks Zambia Limited, le principal fabricant de briques d'argile en Zambie.

La fusion a abouti à l'enregistrement de BETA International à Maurice, qui est la nouvelle société mère des opérations zimbabwéennes et zambiennes, avec des plans pour s'étendre davantage dans la région de l'Afrique australe et centrale au cours des cinq prochaines années.

La vision de Beta International est de créer un solide fabricant régional d'intrants d'infrastructure au cours des prochaines années pour répondre aux besoins de ces économies en développement.

Cette fusion renforcera également la position de leader du groupe BETA sur le marché des intrants d'infrastructure en Afrique australe et centrale grâce à une combinaison de l'expertise de fabrication écoénergétique de KCB et des systèmes de production innovants et centrés sur la qualité de BETA et des économies d'échelle de production pour fournir aux clients des produits de haute qualité et d'excellents un service.

Source Herald.co