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02/03/2021

"Vous montrez que l'on peut construire durable et beau", affirme la ministre du logement en visite à Toulouse

Emmanuelle Wargon est venue voir à Toulouse la construction de Wood’Art-La Canopée, un immeuble bas carbone en béton, bois, métal et terre cuite qui sera livré en septembre 2021.Emmanuelle Wargon est venue voir à Toulouse la construction de Wood’Art-La Canopée, un immeuble bas carbone en béton, bois, métal et terre cuite qui sera livré en septembre 2021. 

Sous le regard d’Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, une grue élève un mur en ossature bois de 4 mètres de long au sixième étage. Quelques minutes plus tard, il est fixé à sa place définitive… De passage dans la région, la ministre a visité ce jeudi 25 février dans l'après-midi à Toulouse le projet « Wood’Art- La Canopée », précurseur de la nouvelle réglementation environnementale RE2020 portée par le gouvernement.

C’est au sein de l’écoquartier de la Cartoucherie que cet ensemble d’immeubles est en train de sortir de terre. En septembre 2021, seront livrés 95 logements en vente libre et prix maîtrisés, 42 logements sociaux, un hôtel de 100 chambres et 2 750 m2 de commerces.

Une structure en bois massif

La particularité de Wood’Art ? Toute la structure de l’édifice est en bois massif CLT (issu d’Occitanie) et repose sur un socle en béton. Les murs, eux, arrivent par morceaux. Chaque pan est en ossature bois, fabriqué dans l’usine Pyrénées Charpente, près de Lourdes. « En tout, il y a huit étages et il nous faut une semaine pour monter un étage, détaille Jean-Christophe Acquier directeur des programmes Icade promotion à Toulouse. Cela va très vite ! »

Outre le bois, le projet fait aussi la part belle à la terre cuite, en hommage à la brique toulousaine. « Il y a trois tonalités différentes, qui s’inspirent des halles de la Cartoucherie », poursuit Jean-Christophe Acquier. Cette seconde peau permettra un meilleur confort thermique. Autre aspect du projet : son empreinte carbone réduite. Les immeubles seront raccordés au réseau de chaleur et 320 m2 de toit ont été recouverts de panneaux photovoltaïques.

"Je salue l’effort financier réalisé"

Aujourd’hui, Wood’Art est le troisième chantier de construction bois de très cette envergure en France (après Bordeaux et Strasbourg). « On s’est posé des questions à tous les niveaux, assure le directeur d’Icade Toulouse.  Tout ce qui a été fait peut être reproductible et figurer dans le cahier des charges de demain. »

Olivier Vigniolle, directeur général d’Icade poursuit : « La construction a coûté 1 800 euros/m2,c’est 15 % plus cher que d’habitude. La région nous a apporté 2,1 millions d’euros, soit 10 % du coût total. Avec Maitre Cube, l’entreprise générale, nous avons pratiqué des marges réduites afin de pouvoir construire ce démonstrateur. »

Ce jeudi, pour la ministre du Logement, la preuve que l’on peut construire beau, écolo, et pas trop cher était faite. « Je salue l’effort financier réalisé, a précisé Emmanuelle Wargon en fin de visite. Nous avons devant nous ce qui deviendra peut-être demain le mode de construction naturel. »

Source La Dépêche du Midi

01/03/2021

En bardage les tuiles Beauvoise Graphite d'Edilians font toute la différence

Au Sud-Ouest de Colmar, un nouvel ensemble de logements vient de voir le jour dans lecadre de l’urbanisation de l’entrée de ville souhaitée par la municipalité. Sur un terrain de plus de 4 hectares, le quartier de la Croix Blanche accueille aujourd’hui 180 logements individuels et collectifs.

Tuile Beauvoise Graphite Hugenot ardoisé en bardage

Parmi les promoteurs immobiliers retenus pour la réalisation de ce lotissement, le CMiste Maisons Brand vient de livrer ses dernières maisons en bandes et accolées. Pour différencier ses pavillons du reste du programme, il a fait le choix, avec le cabinet Pircher & Architectes en charge du projet, de les revêtir d’un bardage mêlant bois et tuiles terre cuite Beauvoise Graphite d’Edilians.

UNE INTIMITÉ PRÉSERVÉE malgré une forte densité

Afin d’intégrer le lotissement de manière cohérente dans le tissu urbain existant, les règles d’urbanisme du secteur de la Croix Blanche favorisaient la construction d’une forme d’habitat plus dense. Pour le CMiste, l’enjeu consistait donc à ériger, sur des parcelles de terrain profondes mais de faible largeur, des maisons individuelles en bande, posées les unes à côté des autres, tout en préservant les futurs propriétaires des regards indiscrets.

Pour réussir ce défi, Maisons Brand a fait appel au cabinet Pircher & Architectes. « Cette volonté de maintenir une intimité forte dans un lotissement très dense a guidé toute la conception architecturale du projet. D’où la forme en L et l’emplacement particulier de l’habitation sur le terrain qui permettent d’être protégé de la vue des voisins, à l’Est par la maison elle-même, et à l’Ouest par celle des voisins » explique Michael Burgaentzlen, architecte.

Autre particularité de la réalisation : l’accès à chaque propriété s’effectue uniquement par le Sud, orientation traditionnellement recherchée pour les pièces de vie et les terrasses. L’architecte a donc dû faire preuve, là encore, d’ingéniosité et placé le séjour le plus possible au fond du terrain pour créer un jardin côté Sud.

L’entrée principale de la maison se fait alors par un chemin longeant le bâti qui abrite le garage et une chambre. Pour rythmer cette façade, l’architecte a choisi un bardage associant bois et tuiles terre cuite noire délimitant les zones d’habitation. 

« Après un premier lot de 5 maisons en bardage bois, nous souhaitions donner un style différent aux prochaines constructions. L’association bois et tuile terre cuite correspondait parfaitement à ce que nous recherchions » raconte Thomas Missemer, Président de Maisons Brand. Un bardage mixte pour lequel le CMiste et le cabinet Pircher & Architectes ont retenu la tuile Beauvoise Graphite Huguenot d’Edilians.

LA  BEAUVOISE GRAPHITE véritable signature de la maison

Au style contemporain, toutes les constructions bénéficient d’une toiture plate. De par leurs formes rectangulaires et l’étanchéité en toiture, celles-ci n’utilisent traditionnellement pas de tuiles terre cuite. 

Pourtant, Alexandre Wagner, responsable commercial Edilians en charge du secteur, a su convaincre Maisons Brand et l’architecte d’habiller une des façades avec la tuile Beauvoise Graphite Huguenot.

Premier élément de la composition du bardage mixte, la tuile petit moule à pureau plat d’Edilians accueille les visiteurs puis laisse le bois prendre le relais pour les accompagner jusqu’à l’entrée principale de la maison. Imitant à la perfection le format et l’aspect texturé de l’ardoise naturelle, « elle constitue l’élément phare et donne un cachet et une esthétique vraiment intéressante à ces maisons. En plus d’offrir une excellente résistance mécanique au gel et aux fortes variations de température (de -10° à + 40° C) fréquentes dans la région », souligne Michael Burgaentzlen, architecte.

Ce sont ainsi 80 m2 de tuiles Beauvoise Graphite en bardage, à raison de 20 m2 par maison, qui ont été posées à joints croisés. Sa ligne épurée n’a pas seulement séduit le CMiste et le cabinet Pircher & Architectes, mais également les futurs acquéreurs puisque toutes les maisons ont trouvé preneur très rapidement.

A travers cette expérience, Edilians illustre que la tuile terre cuite ne doit pas rester cantonnée à une application en couverture. Inédite, cette mise en œuvre en bardage sur des maisons à toiture plate montre bien au contraire qu’elle peut se positionner comme une alternative originale pour embellir tous les types d’habitations, même en façade !

Source Edilians

26/02/2021

UK: Le directeur de Russell Roof Tiles célèbre 30 ans à son poste

Le directeur général du fabricant écossais de tuiles Russell Roof Tiles (RRT) a fêté ses 30 ans à son poste, supervisant l'expansion significative de l'entreprise vieille de près de six décennies.

Andrew Hayward a rejoint la société en tant que directeur des ventes en 1991 et est devenu directeur général en 2004. Pendant ce temps, la société est passée d'un site unique avec un chiffre d'affaires de 9 millions de livres sterling à trois sites et un chiffre d'affaires de plus de 30 millions de livres sterling.

Cela a fait de RRT, fondée en 1964 sous le nom de The Annandale Tile Company, le plus grand fabricant indépendant de dérivés du béton sur le marché britannique des toitures en pente, employant environ 60 personnes à Lochmaben et deux sites à Burton on Trent.

Sous la direction de M. Hayward, l’activité s’est considérablement développée grâce à des investissements continus augmentant l’efficacité de l’ensemble de l’opération, avec l’annonce la plus récente d’un projet d’investissement en capital de 1,7 million de livres sterling à Lochmaben.

Il a également dirigé l'entreprise avec succès par le biais de diverses participations, à la suite de la vente de l'entreprise par CEMEX en 2011 aux propriétaires actuels, Crown Global Equity Group, qui détient des intérêts dans les tuiles aux États-Unis et au Mexique.

M. Hayward a déclaré: «Au cours des 30 dernières années, Russell Roof Tiles a réussi malgré trois récessions et maintenant une pandémie mondiale. Beaucoup de choses se sont passées dans notre industrie depuis 1990, de la façon dont nous travaillons au quotidien, de la fabrication à la façon dont les produits sont spécifiés et installés sur les sites, mais aujourd'hui nous sommes plus rapides, plus efficaces et avons augmenté notre capacité de manière innovante pour répondre à la demande du marché.

«Après une année de montagnes russes suite à l'impact de la pandémie de COVID-19, je suis heureux de célébrer cette étape importante et fier de pouvoir diriger une équipe passionnée et couronnée de succès. Nous nous tournons vers l’avenir avec l’ambition d’atteindre un chiffre d’affaires de 40 millions de livres sterling au cours des cinq prochaines années. »

24/02/2021

Karine Goudy et Olivier Butel rejoignent le Comité Exécutif de TERREAL

Karine Goudy a rejoint le fabricant de matériaux de construction en terre cuite le 3 février 2021 en tant que Directrice des Ressources Humaines Groupe et membre du Comité Exécutif.
Diplômée de la Neoma Business School et d’un MBA en ressources humaines de l’Université Paris Dauphine, Karine Goudy a débuté sa carrière comme spécialiste du recrutement, notamment chez Cap Gemini - Ernst and Young. 

Elle a ensuite rejoint l’équipementier automobile FAURECIA en 2003 où elle a occupé diverses responsabilités en Ressources Humaines sur un périmètre international, avant d’être nommée Directrice des Ressources Humaines de la division Systèmes de Structure de Sièges en 2018.







Olivier Butel a rejoint Terreal le 1 er janvier 2021 en tant que Directeur Industriel du Groupe et membre du Comité Exécutif. Il prend la succession d’Yvan Fernon, qui occupait cette fonction depuis plus de 5 ans et qui est parti en retraite fin janvier.

Olivier Butel est titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’ICAM, d’un DESS en Business Management de l’IAE Lille ainsi que d’un Executive MBA de la London Business School.

Il évolue dans des environnements très internationaux au sein du secteur de l’industrie depuis plus de 10 ans. Il a intégré Recticel en 2014 au poste de Directeur des Opérations Europe, après avoir dirigé les opérations France Benelux de Placoplatre (Saint Gobain).

Laurent Musy, Président de TERREAL, déclare : « Je souhaite un accueil chaleureux aux deux nouveaux membres de notre comité exécutif qui vont dès à présent nous accompagner dans l’étape décisive de la stratégie de développement de TERREAL suite à l’acquisition de Creaton. »

Source Terreal

23/02/2021

Edilians Investments S.a r.l. - Moody's confirme le B2 CFR de LSF10 Edilians; perspectives stables

PROFIL DE L'ENTREPRISE 

Basée à Dardilly en France, Edilians est l'un des principaux fabricants de tuiles en terre cuite dans le pays. Les activités commerciales sont organisées en deux divisions: tuiles premium en terre cuite (90% du chiffre d'affaires) et contiguës (10%). 

La société a généré en 2020 un chiffre d'affaires de 323 millions d'euros et un EBITDA ajusté de la société de 131 millions d'euros 

ÉVALUATIONS RATIONNELLES 

L'industrie des matériaux de construction, notamment le segment de la rénovation, bénéficie de la reprise en V des activités de construction en Europe. Dans ce contexte, Edilians a réalisé une croissance de son chiffre d'affaires et de son EBITDA pour l'exercice 2020 d'environ 4% et 5% respectivement. 

Grâce à une négociation solide, des marges résilientes et une génération de flux de trésorerie élevée, la société a partiellement remboursé son prêt à terme de deuxième rang garanti de premier rang et a réduit son levier financier à 4,9x sur une base ajustée de Moody's d'ici la fin de 2020. du montant plus élevé de la dette brute à lever dans le cadre de cette transaction, les indicateurs de crédit d'Edilians resteront conformes à leurs prévisions de notation actuelles au cours des 12 à 18 prochains mois, soutenus par la solide performance opérationnelle et la discipline financière attendues. bénéficie d'une position de leader et historiquement stable sur le marché français de la toiture, protégée par de fortes barrières à l'entrée et soutenant sa meilleure rentabilité de sa catégorie, avec un historique de performances résilientes en cas de crise économique. défis liés à une reprise économique fragile, sa concentration sur le marché français de la construction résidentielle, sa petite taille par rapport à pairs internationaux dans un secteur cyclique et capitalistique et le risque de substitution croissant des produits de toiture alternatifs, en particulier dans le segment des nouvelles constructions.

Les perspectives stables reflètent l'opinion de Moody's selon laquelle les solides bénéfices d'Edilians resteront globalement stables, ce qui entraînera un effet de levier inférieur à 6x 12 à 18 mois. 

Nos perspectives stables intègrent également notre anticipation d'une absence d'acquisitions financées de manière agressive et de conditions commerciales résistantes inchangées de l'industrie des matériaux de construction en France. le refinancement et 90 millions d'euros disponibles dans le cadre de son RCF de premier rang garanti de premier rang (non tiré). 

Pour financer les fluctuations du fonds de roulement à court terme, Edilians a également accès à des lignes d'affacturage.Notre évaluation de la liquidité prend également en compte la structure de la dette bancaire allégée avec un covenant sur la facilité de crédit renouvelable, à tester uniquement si le revolver est tiré plus de 40% et avec un niveau de test de levier net maximum de 8,85x. Nous prévoyons que la marge bénéficiaire restera adéquate au cours des 12 à 18 prochains mois.

Moody's Investors Service ("Moody's") a confirmé aujourd'hui la notation de la famille d'entreprise (CFR) et la probabilité de défaut de LSF10 Edilians Investments Sa rl ("Edilians") notation à B2 et B2-PD, respectivement. 

Parallèlement, Moody's a attribué une note aux instruments B2 à son nouveau prêt à terme de premier rang B3 garanti de premier rang de 660 millions d'euros à échéance 2028 et à sa nouvelle facilité de crédit renouvelable (RCF) de premier rang garanti de premier rang de 90 millions d'euros à échéance 2027. Les perspectives sont stables. Le produit sera utilisé pour rembourser le prêt à terme garanti de premier rang B2 existant de 531 millions d'euros et son prêt à terme garanti de second rang de 15 millions d'euros en cours, ainsi que pour financer une première distribution de dividendes de 111 millions d'euros. 

À l'issue de la transaction envisagée, Moody's retirera la note B2 sur les installations sécurisées senior existantes. 

CONSIDÉRATIONS STRUCTURELLES 

La structure du capital de Edilians comprend son nouveau prêt à terme de premier rang B3 garanti de premier rang de 660 millions d'euros et sa facilité de crédit renouvelable de premier rang de au moins 80% de l'EBITDA consolidé Le paquet de sécurité comprend des nantissements d'actions sur les actions de LSF10 Edilians Investments Sa rl et les filiales opérationnelles représentant au moins 80% de l'EBITDA consolidé du groupe. 

Le prêt à terme de premier rang garanti de premier rang B3 et la facilité de crédit renouvelable de premier rang garanti de premier rang sont classés pari passu. Nous supposons un taux de recouvrement standard de 50%, ce qui reflète la nature allégée de la convention de prêt. 

DOWNGRADE DES NOTATIONS 

Une pression à la hausse des notations pourrait survenir si Edilians établit un historique de maintien de la dette / EBITDA durablement en dessous de 5,0x et le FCF / dette augmenterait à deux chiffres en termes de pourcentage. Une notation plus élevée nécessiterait également de maintenir les marges opérationnelles à des niveaux historiquement élevés - Une pression négative sur la notation se produirait si la dette / EBITDA augmentait durablement au-dessus de 6,0x, les marges d'exploitation diminueraient fortement et la génération de FCF deviendrait négative, entraînant une détérioration du profil de liquidité d'Edilians 

CONSIDÉRATIONS ENVIRONNEMENTALES, SOCIALES ET DE GOUVERNANCE 

Les notations de Edilians intègrent sa participation en capital-investissement et la politique financière plus agressive traditionnellement associée à celle qui tolère des mesures de fusions-acquisitions et de recapitalisation à fort effet de levier, financées par la dette. 

La performance opérationnelle d'Edilians reste solide soutenue par la nature résiliente de l'industrie des matériaux de construction, notamment le marché de la rénovation, sa position de leader sur le marché et la meilleure rentabilité de sa catégorie. Moody's considère l'épidémie de coronavirus comme un risque social dans son cadre ESG, compte tenu des implications substantielles pour la santé et la sécurité publiques 

Source Finance Yahoo

22/02/2021

RE2020 : LES FILIÈRES INDUSTRIELLES DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION SOUS LE CHOC

Après avoir alerté les pouvoirs publics et souligné les incohérences relatives à l’introduction dans la Réglementation Environnementale des Bâtiments (RE2020) d’un nouveau mode de calcul du poids carbone, dit « Analyse du Cycle de Vie (ACV) dynamique simplifiée », les industriels s’interrogent sur l’obstination du gouvernement à faire passer en force cette comptabilisation contestée du carbone.

Les annonces du 18 Février d’Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement :

  • sont un véritable frein aux engagements pris et aux nombreux projets d’investissements déjà en cours pour décarboner les secteurs industriels,
  • représentent également un risque de délocalisation, fragilise de nombreuses entreprises et en particulier des PME, et s’inscrit en totale contradiction avec le plan de relance du gouvernement.

Alors que le 26 janvier dernier, les différents acteurs de la filière construction réunis au sein du Conseil Supérieur de la Construction et de l’Efficacité Énergétique (CSCEE) s’étaient tous exprimés pour un retour à une méthodologie d’ACV normée, la Ministre a choisi de maintenir son projet et pris une décision qui constitue une véritable dérive de la Loi.
Avec le passage d’une approche normée à une approche dynamique simplifiée, l’avantage artificiellement donné pour favoriser les produits biosourcés est tel que le seul levier valable pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments de demain sera donc une utilisation massive de ces produits, avec une logique de surconsommation de bois, au détriment d’une réflexion de fond relative à la conception des bâtiments, aux modes constructifs ou au mix matériau. 
Les résultats rendront inutiles tout effort de décarbonation des autres filières puisque le bois, avec son empreinte carbone devenue brusquement négative, permet à lui seul d’atteindre les seuils fixés par la réglementation.
Cette décision qui constitue donc un véritable frein aux engagements pris et aux nombreux projets d’investissements déjà en cours pour décarboner les secteurs industriels, représente également un risque de délocalisation, fragilise de nombreuses entreprises et en particulier des PME, et s’inscrit en totale contradiction avec le plan de relance du gouvernement.
L’incompréhension est d’autant plus grande que cette décision politique contredit les règles faisant consensus en Europe, créant des distorsions de concurrence entre produits, en s’affranchissant des méthodes communément établies de comptabilité des émissions…
Favoriser les constructions « bas carbone » ce n’est pas recourir massivement au bois et aux matériaux biosourcés ! La décarbonation c’est l’affaire de toutes les filières qui se sont engagées dans cette voie, c’est la mixité des solutions, c’est compter sur l’intelligence collective pour favoriser des solutions durables, locales, en s’appuyant sur les compétences des centaines de milliers de compagnons qui travaillent dans les territoires.

La RE2020 entrera finalement en vigueur au 1er janvier 2022

Soulagement pour les professionnels du bâtiment : la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020), qui devait être mise en œuvre au 1er juillet 2021, a de nouveau été décalée de 6 mois. Sa mise en application ne devrait ainsi pas intervenir avant le 1er janvier 2022. La ministre chargée du Logement a en effet annoncé un report et des « assouplissements » ce jeudi 18 février à l'occasion d'une conférence de presse. Malgré ces annonces, des inquiétudes persistent, notamment en termes de mixité des matériaux, ou encore de soutenabilité financière en raison des surcoûts.

En discussions depuis 2018, la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) qui doit venir remplacer la Réglementation Thermique 2012 (RT2012) a une nouvelle fois été repoussée ce jeudi 18 février.

Il y a presqu'un an, elle avait déjà été décalée au 1er juillet 2021 en raison de la crise sanitaire. Les professionnels du bâtiment, qui ne s'estimaient toujours pas prêts pour l'été prochain, ont finalement obtenu gain de cause ce jeudi 18 janvier : la ministre chargée du Logement Emmanuelle Wargon a en effet annoncé que les textes seraient bien publiés d'ici la fin du premier semestre 2021, mais que la RE2020 ne devrait être mise en œuvre qu'à partir du 1er janvier 2022. 

Plusieurs « assouplissements »

 « J'ai accepté un assouplissement des délais, que je juge tout à fait nécessaire », a expliqué la ministre en conférence de presse, à l'issue d'une nouvelle concertation avec les principales fédérations du bâtiment. « La date d'entrée en vigueur est au 1er janvier 2022, ce qui décale d'autant les différents jalons qui sont maintenant en 2025, 2028 et 2031. Cela permet que l'on stabilise les décisions d'aujourd'hui, d'avoir le temps de bien partager les données techniques, d'écrire les textes, de mener les consultations obligatoires, de les publier, et de laisser environ 6 mois entre la publication des textes et le premier jalon d'entrée en vigueur », a-t-elle précisé.

La ministre a aussi indiqué avoir accepté certains assouplissements temporels pour la décarbonation des réseaux de chaleur, et pour une prise en compte spécifique des fondations, « à la demande de l'Union sociale pour l'Habitat, de la Fédération Française du Bâtiment, et de la Fédération des Promoteurs Immobiliers ».

Emmanuelle Wargon a également annoncé la création d'un observatoire de cette RE2020, dont les données devraient être régulièrement publiées, et une clause de revoyure, pour permettre des ajustements nécessaires au fur et à mesure.

La mixité des matériaux en débat

La ministre est aussi revenue sur l'importance de la mixité des matériaux : « Chaque matériau a sa place », a-t-elle insisté : « C'est vrai pour les matériaux biosourcés comme le bois, mais aussi pour des matériaux plus classiques comme le béton, l'acier, la brique ou la tuile, qui sont chacun dans une stratégie de décarbonation, et pour lesquels il sera toujours possible de construire, même en 2031, sous réserve que les engagements des industriels soient tenus ».

La filière des matériaux de construction a toutefois réagi dans la foulée, déplorant le maintien de l'analyse du cycle de vie (ACV) dynamique simplifiée, et dénonçant un avantage donné au biosourcé aux dépens des autres matériaux : « Cette décision, qui constitue un véritable frein aux engagements pris et aux nombreux projets d’investissements déjà en cours pour décarboner les secteurs industriels, représente également un risque de délocalisation, fragilise de nombreuses entreprises, et en particulier des PME, et s’inscrit en totale contradiction avec le plan de relance du gouvernement », a-t-elle déploré dans un communiqué.

Des inquiétudes concernant la soutenabilité financière

 Parmi les invités présents lors de cette conférence, Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union Sociale de l'Habitat, a de son côté appelé à ne pas imposer une réglementation « technocratique » au détriment des habitants de ces futurs logements. Elle s'est également inquiétée de la viabilité financière, alors même que le gouvernement demande d'accélérer sur la construction de logements « très sociaux ».

Ce à quoi Emmanuelle Wargon a répondu que cette réglementation se ferait au contraire au profit des occupants des logements, avec pour la première fois la prise en compte de la notion de « confort d'été ». La ministre a précisé que l'ambition était de produire des logements de qualité, sans avoir à « transiger entre le prix et la qualité ».

Alexis Rouque, délégué général de la FPI, a pour sa part souligné que le plus compliqué restait à venir, et s'est inquiété de la question de l'artificialisation des sols, risquant de faire monter les prix du foncier. Il a toutefois reconnu que ces nouveaux défis environnementaux permettraient d'attirer de jeunes talents, plus sensibilisés à ces enjeux.

3 à 4 % de surcoûts immédiats ?

Le ministère de la Transition écologique a par ailleurs précisé qu'il estimait les surcoûts immédiats entre 3 et 4 %, et à environ 10 % d'ici 10 ans. « Au moment de la mise en œuvre de la RT2012, on anticipait des surcoûts plus élevés, y compris à horizon beaucoup plus court. De fait, des rapports officiels ont montré que ces surcoûts ne s'étaient finalement que peu ou pas matérialisés. On compte beaucoup sur l'apprentissage et l'optimisation de la filière », a-t-il nuancé.

« Nous allons nous engager pour relever le challenge. Il faudra toutefois s’assurer de mesures d’accompagnement suffisantes pour permettre à nos clients de supporter les surcoûts associés à cette nouvelle marche et à nos entreprises de se structurer, se former et s’équiper en conséquence », a de son côté réagit Olivier Salleron, président de la FFB.

Source BatiWeb par Claire Lemonnier

21/02/2021

ZZ Wancor vers le respect du climat

Parfois, les meilleurs changements sont ceux qui ne peuvent pas être vus à l'œil nu. ZZ Wancor, le fournisseur suisse de matériaux de construction en argile lourde, partage ce point de vue. Afin de produire une production plus économe en ressources et respectueuse du climat, l'entreprise a examiné ses tuiles dans les moindres détails. Cela a permis d'apporter des améliorations significatives - et avec une qualité absolument constante. Soulevez le rideau pour les ajustements du produit qui sont à peine visibles.

L'ESSENTIEL EN BREF

Il se passe quelque chose dans l'industrie des matériaux de construction. Entre autres grâce à la contribution de ZZ Wancor. Grâce à des ajustements de produits, l'entreprise a réussi à utiliser 10% de matériau en moins par tuile - et cela avec une qualité absolument constante.

En commençant par des recherches sur la plus petite unité, la tuile individuelle, ZZ Wancor a identifié les zones dans lesquelles le matériau et donc l'énergie peuvent être économisés, en tenant compte de la tension.

Même les anciens Romains appréciaient les propriétés de la tuile. Le produit, composé à 100% d'ingrédients naturels, est probablement l'un des matériaux de construction les plus anciens que nous connaissons encore aujourd'hui. La composition du matériau a peu changé au fil du temps, mais techniquement d'autant plus - également avec l'aide de ZZ Wancor. ZZ Wancor est un fournisseur de systèmes de matériaux de construction en argile lourde et d'accessoires techniques combinés pour l'enveloppe complète du bâtiment, comprenant le toit, le mur et la façade. Avec deux usines de tuiles, une briqueterie et plus de 160 employés en Suisse, l'entreprise s'assure que tout se passe bien, de l'extraction d'argile dans les fosses au processus de fabrication en usine en passant par l'utilisation des produits sur le chantier. 

Il fait chaud ce jour de juillet où nous sommes accueillis par le PDG Michael Fritsche et le directeur de production Maximilian Ulm à l'usine de tuiles de Laufen dans le canton de Bâle-Campagne. Chez ZZ Wancor, les deux sont «à l'ancienne». Ils connaissent à fond les structures, les produits et les processus. «Il fait encore plus chaud», prévient Ulm avec un sourire et fait allusion à la visite de l'usine de production. Parce que là où les briques sont fabriquées, elles sont séchées et brûlées. «C'est un peu comme les vins Cuvé», commence Ulm à nous expliquer le processus de production. Une brique est faite d'argile, un produit naturel. Et comme c'est dans la nature, il se produit toujours dans des compositions différentes. Cependant, comme pour le vin, une composition très spécifique est requise pour la production. Pour cela, les composants de la matière première sont broyés, mélangés et humidifiés de manière optimale. Cette masse prend alors la forme souhaitée sous laquelle elle est séchée. Les briques doivent contenir le moins d'humidité possible pour le processus de cuisson ultérieur. Afin d'obtenir la transformation chimique souhaitée dans le four, le matériau doit être chauffé à plus de 1000 degrés Celsius. Aujourd'hui, ce processus fonctionne avec du gaz. «Le passage progressif du processus de combustion du fioul lourd au gaz naturel réduira les émissions de CO2 de plus de 25%», déclare Ruedi Räss. Depuis 2009, le consultant EnAW a accompagné presque toutes les briqueteries suisses dans la mise en œuvre de l'accord d'objectif. Chez ZZ Wancor, cependant, ce n'est pas le processus de cuisson qui est le plus énergivore, mais plutôt l'expulsion précédente de l'eau des briques fraîchement formées. C'est pourquoi ce processus de séchage représente 60 pour cent du besoin total de chaleur pour la production. Afin de maintenir la consommation aussi faible que possible, le système de séchage fonctionne principalement avec la chaleur résiduelle du four. L'électricité utilisée dans les installations de production provient à 100% de l'hydroélectricité. La stratégie de développement durable de ZZ Wancor repose sur trois domaines clés: la préservation de la biodiversité, la promotion de l'économie circulaire et la promotion de la décarbonisation du portefeuille de produits. Puisque l'argile est extraite à proximité immédiate des usines de traitement, les itinéraires de transport peuvent être raccourcis et les émissions de CO2 qui en résultent minimisées. Les fosses d'argile sont également des biotopes précieux en termes de biodiversité, qui, grâce à des travaux de remise en culture durable, créent des habitats idéaux pour des plantes et des animaux rares. Dans les fosses d'argile, il y a même des aires protégées d'amphibiens d'importance nationale.

MOINS DE MATÉRIAU, MOINS D'ÉNERGIE DE PROCÉDÉ

Le recyclage fait partie des activités quotidiennes de ZZ Wancor. Tant que l'argile pour la production des briques n'a pas encore été cuite, il n'y a pas de déchets. Le matériau résultant de la masse brute peut simplement être ajouté à nouveau. Un contrôle de qualité rigoureux est essentiel. La teneur en humidité correcte de la masse brute est contrôlée en permanence et les produits défectueux sont triés avant la cuisson afin d'éviter une rupture inutile et donc une consommation d'énergie. Parce que lorsqu'elle est cuite, l'argile change ses propriétés: une matière plastique devient un matériau de construction fragile. Les déchets produits après la combustion peuvent également être ajoutés à la production de briques. Mais surtout, les fonctionnalités techniques des produits telles que l'imperméabilité et la capacité de charge doivent être garanties. «Nous nous sommes demandé comment nous pourrions assurer ces fonctionnalités techniques tout en consommant moins d'énergie», se souvient Fritsche. "Il y a huit ans, nous avons ensuite fait examiner soigneusement nos tuiles avec un partenaire externe et créer des modèles de contraintes." Sur cette base, il a été possible de déterminer à quels points de la brique les plus grandes contraintes prévalent et où la quantité de matériau peut être optimisée. Parce que plus la distribution de matière d'un produit est contrôlée avec précision, moins il doit être séché et cuit en production. «Cela nécessite automatiquement moins d'énergie», déclare Fritsche. Depuis lors, les nouveaux types de briques de ZZ Wancor utilisent dix pour cent de matériau en moins - et cela avec une qualité absolument constante. "C'est donc dix pour cent de CO2 en moins que nous émettons par brique." Ulm, responsable du développement des produits, en est également fier: "Nous avons adapté tous nos produits sur cette base." Un processus qui a pris des années et qui a porté ses fruits. 

Les producteurs de matériaux de construction espèrent un léger rebond en 2021

La plupart des fabricants de matériaux de construction (gros œuvre, second œuvre, équipements) prévoient une activité stable ou orientée à la hausse en 2021. Ils ferraillent toujours contre certains points de la RE2020.

De (petits) signes d’espoir pour 2021. Interrogés sur les perspectives d’activité pour l’année, les adhérents de l’Association française des industries des produits de construction (AIMCC, 7000 entreprises, 430 000 emplois, 45 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019) prévoient un volume stable pour 35,5% d’entre eux, en faible hausse (entre +1% et +3%) pour 16,1% des répondants, et en très forte hausse (soit plus de 10% sur un an) pour 12,9% d’entre eux. En 2020, tous segments confondus, 90% des répondants ont connu une baisse d’activité (supérieure ou égale à 7% chez 55 % d'entre eux).

D’après l’AIMCC, l’année 2021 ne permettra pas aux industriels de retrouver le niveau d’activité de l’année 2019. Pour 55 % des répondants, l’activité devrait être inférieure de 1 % et plus; et pour un tiers d’entre eux, elle sera quasi stable. “Beaucoup d’industriels regrettent un plan de relance très tourné vers la rénovation, et peu vers le neuf. Les retards accumulés pendant le premier confinement ont pesé sur les permis de construire, et auront un impact en 2021, commente Jacques Manzoni, président du groupe de travail économie de l'association. Troisièmement, l’absence de visibilité s’impose parmi les contraintes.”

Les ressentis divergent selon les types de matériaux. Ainsi, 60% des professionnels du gros œuvre estiment que l’année 2021 sera stable. Côté second œuvre, l’année 2021 fait osciller l’opinion des industriels entre baisse des volumes (32%), stabilité (31%) et hausse (38%). Seuls les équipementiers voient le verre quasiment plein : 80% d’entre eux entrevoient une progression de leur activité cette année.

En 2021, les industriels des matériaux de construction se mettront en ordre de bataille pour coller à l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation environnementale (RE2020). Ils se montrent toujours circonspects sur certains aspects. “Il faut que les seuils et les moyens de mesure soient assez représentatifs des impacts environnementaux. La solution n’est pas dans le tout-bois ou le tout-béton, mais dans la mixité des matériaux, en comptant sur l’intelligence des maîtres d’ouvrage, indique Hervé de Maistre, président de l’AIMCC. On suit la réglementation dans ses ambitions, mais elle nécessite des réglages.”

Pour 81% des industriels ayant répondu au questionnaire de l’association, 2021 devrait être une année de stabilité des effectifs. Seuls 14% prévoient de les augmenter. “Nous sommes aussi l’une des filières qui présente le plus d’opportunités de reclassement pour des salariés dans des secteurs en difficulté, avec des personnes qui vont perdre ou ont perdu leur emploi”, ajoute Hugues Vérité, délégué général de l’AIMCC.

Source L'Usine Noubelle par Franck Stassi

20/02/2021

Les briques à base de CHAMPIGNONS pourraient bientôt remplacer le ciment car elles s'auto-réparent et produisent moins de carbone réchauffant la planète

  • Le mycélium, les racines fibreuses des champignons, est neutre en carbone et durable
  • Les architectes expérimentent déjà des structures en `` briques '' de champignons
  • La prochaine étape consiste à utiliser des champignons vivants qui poussent ensemble et peuvent s'auto-réparer
  • Près de 40% des émissions de carbone d'origine humaine proviennent de la construction et des matériaux de construction

Les champignons sont bons pour plus que de simples garnitures de pizza: un nombre croissant d'entrepreneurs soucieux de l'environnement considèrent les champignons familiers comme un matériau de construction respectueux de l'environnement.

Les ingénieurs expérimentent déjà des briques champignon, ce qui pourrait réduire considérablement les émissions de carbone dans l'industrie de la construction.

Ils se biodégradent également facilement lorsqu'il est temps de démolir un bâtiment.

Maintenant, les scientifiques veulent créer des bâtiments à partir de champignons vivants, qui pourraient atteindre la conception souhaitée et se réparer lorsqu'ils sont endommagés.

Pour créer une «brique» de champignon, le mycélium, les racines fibreuses d'un champignon, est combiné avec de la paille ou d'autres déchets agricoles et on laisse pousser jusqu'à deux semaines. Il est ensuite cuit dans un four ou traité avec des produits chimiques pour tuer le champignon +4

Pour créer une «brique» de champignon, le mycélium, les racines fibreuses d'un champignon, est combiné avec de la paille ou d'autres déchets agricoles et on laisse pousser jusqu'à deux semaines. Il est ensuite cuit dans un four ou traité avec des produits chimiques pour tuer le champignon

Les matériaux de construction et la construction représentent chaque année près de 40% des émissions de dioxyde de carbone de l'humanité, selon le Programme des Nations Unies pour l'environnement.

Mais le mycélium, les racines fibreuses des champignons, est neutre en carbone, en plus d'être léger, durable, moulable et naturellement résistant au feu.

Pour construire une «brique» de champignon, le mycélium est combiné avec une sorte de déchet agricole, comme la paille ou les balles de maïs.

Il est ensuite cultivé pendant environ deux semaines, assez longtemps pour coloniser complètement la paille, puis est chauffé ou traité chimiquement pour tuer le champignon, rapporte Horizon.

Une brique champignon empilée sur une brique d'argile traditionnelle. Comme l'a démontré The Verge, le mycélium est un matériau de construction durable, résistant au feu, neutre en carbone et léger +4

Une brique champignon empilée sur une brique d'argile traditionnelle. Comme l'a démontré The Verge, le mycélium est un matériau de construction durable, résistant au feu, neutre en carbone et léger

À ce stade, cela ressemble beaucoup à une brique traditionnelle, uniquement faite de matériau organique au lieu d'argile ou de béton.

`` Nous pourrions créer de l'architecture en faisant pousser les matériaux de construction, puis créer une structure, puis à la fin de la vie utile, renvoyer tous ces matériaux sur Terre au lieu de les laisser reposer dans la décharge pendant des centaines de milliers d'années. '' David Benjamin, architecte principal fondateur du cabinet The Living, a déclaré à The Verge dans une nouvelle vidéo montrant comment fabriquer une brique champignon.

Depuis son lancement en 2019, FUNGAR (Fungal Architectures) expérimente la fabrication de matériaux de construction à partir de mycélium.

Mais Phil Ayres, chercheur en architecture au Centre des technologies de l'information et de l'architecture de Copenhague et membre fondateur de FUNGAR, espère aller bien au-delà des briques en forme de champignon.

«La façon dont on l'explore actuellement, dans le cadre de pratiques plus expérimentales, consiste à tuer le mycélium», a déclaré Ayres à la CBC. 

`` Vous le moulez donc essentiellement en blocs et en briques, puis vous l'assemblez à partir de là. L'une des choses que nous faisons dans notre recherche consiste en fait à envisager l'idée de faire pousser les choses de manière monolithique, ce qui nous oblige à maintenir le mycélium en vie.

En théorie, le champignon pourrait prendre la forme du bâtiment souhaité.

Un champignon vivant peut être auto-réparateur: si vous percez accidentellement un trou dans le mur, il suffit de repousser le mycélium pour le réparer.

Et le champignon répond aux impulsions électriques, ouvrant la porte à un mur «intelligent» qui interagit avec son environnement.

Mais plus le mycélium se développe, plus il mange le matériau de support qui lui donne sa structure, ce qui affaiblit l'intégrité globale du bâtiment.

Pour éviter qu'Ayres théorise la construction de murs avec deux couches mortes de mycélium à l'extérieur et une couche vivante à l'intérieur.

Privée d'eau, la couche interne resterait en sommeil jusqu'à ce qu'elle soit nécessaire.

FUNGAR prévoit de construire un petit bâtiment autonome fait de mycélium vivant, puis de l'observer pour des changements à long terme.

`` Il est très tôt pour commencer à dire que votre maison sera entièrement faite de champignons '', a déclaré Ayres à Horizon.

En 2014, The Living a construit un pavillon de 12 mètres de haut en briques de champignons à l'extérieur du musée d'art PS1 de New York.

Les visiteurs pouvaient marcher à l'intérieur de Hy-Fi, comme la structure a été doublée.

Dans un suivi, il a construit une structure à Paris avec du mycélium vivant, de sorte que les briques les unes à côté des autres poussent ensemble.

«Notre environnement bâti a besoin de ces types de matériaux», a déclaré Benjamin à The Verge.

«Différents pays ont des objectifs de changement climatique vraiment ambitieux, et ce matériel pourrait vraiment aider à relancer certains de ces progrès.

Les scientifiques de la NASA ont proposé d'utiliser les habitats de mycélium sur la Lune et sur Mars pour éviter d'avoir à transporter des matériaux de construction lourds à bord des vaisseaux spatiaux.

`` À l'heure actuelle, les conceptions d'habitat traditionnelles pour Mars sont comme une tortue - transportant nos maisons avec nous sur le dos - un plan fiable, mais avec des coûts énergétiques énormes '', a déclaré Lynn Rothschild, astrobiologiste au centre de recherche Ames de la NASA.

«Au lieu de cela, nous pouvons exploiter les mycéliums pour cultiver nous-mêmes ces habitats lorsque nous y arriverons.

Les entrepreneurs soucieux de l'environnement adaptent également les champignons pour l'isolation domestique, les meubles et même les vêtements.

Des entreprises comme Ikea et Dell ont déjà commencé à utiliser des matériaux d'emballage à base de champignons et une entreprise néerlandaise a lancé The Living Cocoon, un prototype de `` cercueil à champignons '' qui accélère le processus de décomposition, élimine les matières toxiques du sol et aide à faire pousser de nouveaux arbres.

L'année dernière, Katy Ayers, originaire du Nebraska, a dévoilé un canot fait de champignons.

Le mycélium est dense, imperméable et flottant - parfaitement adapté à une motomarine.

Son bateau de huit pieds et 100 livres, qu'Ayers a appelé «Myconoe», peut accueillir deux personnes et n'a pris que deux semaines pour grandir.

Et il fait germer de nouveaux champignons chaque fois qu'elle le prend sur l'eau.

Ayers a collaboré sur le bateau avec Nebraska Mushroom, une entreprise de Grand Island qui cultive et vend des champignons gastronomiques et médicinaux.

Elle et son propriétaire Ash Gordon ont suspendu un squelette en bois et un moule à pâpier-maché à l'intérieur d'une structure en forme de hamac, puis l'ont remplie de spores de champignons.

Pour des conditions de croissance optimales, la coquille a été suspendue dans une pièce de culture spéciale où les températures oscillent entre 80 et 90 degrés Fahrenheit et l'humidité reste entre 90 et 100 pour cent.

"Les champignons sont là pour nous aider - ils sont un cadeau", a déclaré Ayers à NBC News.

«Il y a tellement de choses que nous pouvons faire avec eux au-delà de la nourriture. Ils sont notre plus grand allié pour aider l'environnement. ''

Ayers et Gordon expérimentent maintenant la fabrication de chaises, de briques d'aménagement paysager et d'autres objets à partir de champignons. 

Source DAILYMAIL.COM par DAN AVERY

19/02/2021

L'Association allemande de l'industrie des tuiles et briques réforme ses structures "Effort concerté pour promouvoir les briques en terre cuite et les tuiles de toiture"

Avec les élections du gouvernement fédéral allemand et de six gouvernements des États allemands en 2021, l'équilibre parlementaire en Allemagne sera réaligné pour les années à venir. Avec l'annonce de son Green Deal en 2019, la Commission européenne, sous la direction de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a précisé les immenses défis, en particulier les secteurs industriels à forte intensité énergétique, sur la voie de la neutralité climatique. Pour mieux représenter les intérêts de l'industrie des briques et des tuiles en terre cuite, l'Association fédérale de l'industrie allemande des briques et des tuiles (BVZI) a décidé de réorganiser ses structures. Les éditeurs de Zi ont discuté de cette réforme avec Stefan Jungk et le Dr Matthias Frederichs, respectivement président et secrétaire général du BVZI.

Conformément aux règles sanitaires, la réunion s'est tenue à distance en décembre 2020 (dans le sens des aiguilles d'une montre): Dr. Matthias Frederichs et Stefan Jungk, Secrétaire général et Président de l'Association fédérale allemande de l'industrie des briques et des carreaux, Silvio Schade et Wolfgang Deil, éditeurs ZI

2020, l'année du Covid-19, a eu d'énormes répercussions économiques, sociales et sociétales. M. Jungk, Dr Frederichs, comment résumeriez-vous l'année pour l'industrie des briques et des tuiles en terre cuite?

S Jungk: En 2020, l'industrie des briques et des tuiles d'argile a non seulement prouvé un ancrage de stabilité sur le plan économique. Particulièrement à une époque où des millions de personnes doivent travailler à temps réduit, je suis ravi en tant qu'entrepreneur que l'industrie n'ait pas été sérieusement touchée et ait continué à produire des tuiles et des briques de construction. Il n'y a eu que quelques exceptions isolées, généralement associées à des incidences locales spécifiques d'infection. Dans l'ensemble, on peut dire que les propriétaires et dirigeants d'entreprise ainsi que les employés ont clairement prouvé qu'ils pouvaient compter les uns sur les autres même en période de turbulence, et c'est bien.

M Frederichs: Malheureusement, nous n'avons pas encore les chiffres définitifs pour 2020. Mais en ce qui concerne l'humeur du secteur, je peux dire qu'en tant qu'industrie, compte tenu des circonstances difficiles, nous avons connu une année résiliente.  Néanmoins, nous n'excluons aucune conséquence retardée de la Covid-19. Mais ce qui a été confirmé l'année dernière, c'est qu'en dépit des périodes de crise, la construction continue, ou pour le dire autrement, a agi comme le pilier de l'économie. Ici, comme l'industrie des briques et des tuiles d'argile, nous sommes heureux de faire notre part.

Outre les défis temporaires, l'industrie est confrontée à des défis à long terme: non seulement la législation allemande, mais surtout européenne dans le cadre du Green Deal, signifiera d'immenses défis pour l'industrie des briques et des tuiles en terre cuite au cours des prochaines années. Qu'est-ce que c'est exactement?

S Jungk: Bien qu'une grande partie de l'économie allemande lutte toujours pour sa propre survie, les objectifs ont été correctement resserrés avec les mesures de politique climatique de 2020. Pour nous, le Green Deal n'est pas seulement un défi à long terme, mais aussi un défi à court terme. Depuis Bruxelles, non seulement les objectifs de la politique climatique ont été relevés jusqu'en 2050, mais aussi pour 2030. En tant qu'industrie à forte intensité de capital, nous avons besoin d'une planification à long terme, dix ans sont presque à deux pas. Nous devons désormais économiser environ 15% de CO2 de plus à court terme d'ici 2030 que ce que les politiciens avaient promis depuis des années. Dans le même temps, cependant, nous ne devons pas perdre de vue l’objectif à long terme de compétitivité.

M Frederichs: En raison de la forte hausse des coûts du CO2, les entreprises disposeront de capitaux d'investissement moins urgents dans les années à venir, tandis que la charge fiscale devrait rester la même et est uniquement internationale. Il est donc d'autant plus important de stabiliser la protection contre les fuites de carbone sur le long terme et de continuer à plaider pour une analyse d'impact équilibrée des nombreux projets de politique climatique.

Comment l'industrie de la brique reste-t-elle compétitive face à cela? 

M Frederichs: Nous sommes actuellement encore au milieu du processus. Nous présenterons probablement notre feuille de route pour la neutralité climatique d'ici 2050 en février. À partir de trois scénarios, nous montrerons dans quelles conditions techniques et en vue des coûts d'investissement et d'évitement du CO2, cet objectif peut être atteint. Même si je ne veux pas anticiper les résultats finaux, je peux déjà dire que les dernières étapes en termes de neutralité climatique seraient aussi les plus difficiles et les plus coûteuses pour nous. Mais une chose est déjà certaine. Nous sommes plus compétitifs que jamais en raison de la qualité et des propriétés de nos produits, de notre service et des excellents contacts que nous entretenons avec nos clients.

S Jungk: La feuille de route clarifiera ce que signifie réellement la neutralité climatique 2050 pour l'industrie de la brique. Indépendamment de cela, nous sommes également dépendants des politiciens qui garantissent la compétitivité sous la forme d’une ouverture à la technologie, d’espaces de planification à long terme et d’un financement judicieux, et ne commencent en aucun cas à contrôler l’industrie des matériaux de construction par le haut, par exemple par le biais de quotas. Une coordination étroite entre les entreprises et la politique est absolument essentielle pour la compétitivité des années à venir.

L'association des tuiles et briques allemande  a décidé l'année dernière de réformer ses structures. Pourquoi? Qu'espérez-vous? 

S Jungk: En tant qu'industrie, nous nous retrouverons toujours dans une période de turbulence même après le coronavirus. Il est d'autant plus important que nous nous rapprochions tous, que nous créions des structures allégées et que nous nous réunissions sous un même toit. Les choses ont bien fonctionné dans le passé, cependant, une direction centralisée faisait défaut. Au cours des dernières années, en tant qu'industrie, nous avons laissé le potentiel nous échapper avec trop de gens suivant simplement leur propre programme.

M Frederichs: Précisément, à première vue, rien ne changera effectivement le fonctionnement des différentes organisations et sociétés. Dans les coulisses, cependant, nous coordonnerons les processus de travail de manière plus idéale les uns avec les autres, afin de travailler plus efficacement dans l'ensemble et, avec un effort concerté, de promouvoir les briques et les carreaux en terre cuite à de nombreux niveaux différents. 

Source Ziegelindustrie International

18/02/2021

Brick Awards 2022

Concours biennal, les Wienerberger Brick Awards récompensent l’exceptionnelle diversité et la qualité de l’architecture moderne incarnées par des réalisations en terre cuite. Jusqu’au 8 avril 2021.

Les candidats seront évalués en fonction du concept et de l’esthétisme de leur projet mais aussi sur l’utilisation habile et novatrice des briques, tant en mur, qu’en toiture ou bien en façade et pavage

Une attention particulière sera également accordée à l’adéquation du projet par rapport au rendu final, au type de bâtiment, au contexte culturel ainsi qu’aux aspects de durabilité et d’efficacité énergétique Les réalisations candidates vont concourir, au choix, pour l’édition 2022 dans cinq catégories.

  • Feeling at home – Maisons familiales, maisons jumelées et petits ensembles résidentiels de haute qualité architecturale, proposant des espaces de vie confortable, sains et durables.
  • Living together – Maisons multifamiliales, solutions résidentielles innovantes, prenant en compte les tendances et les défis de l’urbanisation tels que la rareté de l’espace, les défis sociaux et les nouveaux concepts de « vie commune ».
  • Working together – Bâtiments commerciaux, bureaux et bâtiments industriels confortables, esthétiques et fonctionnels.
  • Sharing public spaces – Lieux à des fins éducatives, sociales, médicales ou publiques, confortables, esthétiques et fonctionnelles.
  • Building outside the box – Des concepts innovants, des nouvelles façons d’utiliser la brique L’utilisation de nouvelles technologies de construction, de nouvelles façons de maçonner, de briques sur mesure et/ou de nouvelles décorations.

Les candidatures de l’édition 2022 sont ouvertes sur une plateforme en ligne dédiée : https :://brickaward 22 submit to/register/

La période d’inscription sur la plateforme dédiée se termine le 8 avril 2021. Les cinquante projets choisis par un panel de journalistes et de critiques en architectures seront révélés sur le site des Brick Awards 2022 ainsi que sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) à partir de l’automne 2021

Les lauréats 2022 élus par jury international d’architectes, seront communiqués, lors de la cérémonie de remise des Brick Awards, à la fin du printemps 2022.

Source Chroniques Architecture

17/02/2021

Frédéric Didier, directeur général de Wienerberger France

Directeur général adjoint de sa filiale française depuis 2016, Frédéric Didier est nommé directeur général de Wienerberger France en septembre 2020.

Parcours professionnel de Frédéric Didier

En 1999, Frédéric Didier débute sa carrière en tant que responsable commercial régional chez Ciments d’Origny. Il évolue par la suite dans diverses fonctions au support technique, à l’export, Responsable commercial), avant d’être nommé, en 2009, directeur national des ventes liants hydrauliques routiers et produits spéciaux d’Holcim France.

En 2013, Frédéric Didier intègre Eqiom France - groupe CRH pour occuper la fonction de directeur régional granulats pour l'est de la France, puis rejoint, en 2016, le groupe Wienerberger en qualité de directeur général adjoint de la filiale française.

Il est nommé directeur général de Wienerberger France fin 2020.

Formation de Frédéric Didier

Frédéric Didier est titulaire d’un master commerce et marketing de l’ESIDEC - ICN de Nancy-Metz (1999). 

Source Le Moniteur

UK: Wienerberger opte pour une option de transport à faible émission de carbone

Le fabricant de produits de construction Wienerberger UK a transféré l'ensemble de sa flotte de voitures de société vers des véhicules hybrides rechargeables.

Environnement de mobilité électrique

Les transports sont responsables de 22% des émissions totales de gaz à effet de serre du Royaume-Uni en 2019, dont 13% proviennent des déplacements en voiture. Wienerberger s'attend à ce qu'un tiers du parc de voitures de société louées devienne des PHEV en 2021, avec une transition complète réalisée d'ici 2023, ce qui réduira ses émissions de dioxyde de carbone jusqu'à 500 tonnes par an, par rapport aux niveaux de 2019. Cela équivaut à chauffer 210 foyers britanniques pendant un an, ou 746 voyages de passagers en avion de Londres à New York.

Le directeur financier, Paul Stevenson, a déclaré: «Le passage à une flotte de véhicules hybrides rechargeables communique visiblement l’engagement de Wienerberger à lutter contre le changement climatique, tout en aidant les employés à réduire également l’impact carbone de leurs déplacements personnels.»

Afin de soutenir la transition des employés vers des voyages à faibles émissions de carbone, au travail et à la maison, Wienerberger offre une bourse allant jusqu'à 559 £ pour couvrir l'installation d'une borne de recharge pour véhicules électriques à la résidence de chaque conducteur de voiture de société. L'entreprise encourage les employés à associer leur PHEV à un tarif d'énergie renouvelable domestique pour maximiser l'impact positif. 

Source The BuildersMerchantsJournal

16/02/2021

La collection bardage de BMI Monier Une source d’inspiration pour la prescription

Le fabricant de tuiles Terre Cuite et Béton made in France se positionne sur le marché du bardage avec une offre inspirante pour les architectes, promoteurs et maîtres d’œuvre.

La tuile en façade, une solution créative

Prolongation esthétique de la toiture, la tuile réussit l’exploit d’être à la fois un matériau très familier, ancré dans notre patrimoine historique, et très créatif dès qu’il intervient en façade. Le rythme de petits éléments permet en effet des jeux graphiques et des calepinages originaux. Avec sa collection bardage de tuiles made in France, BMI Monier accompagne cette tendance architecturale. Par la diversité de leur forme et de leur teinte, les tuiles BMI Monier permettent de créer des effets design sur les façades des constructions neuves, en résidentiel ou tertiaire, comme d’offrir une seconde vie aux façades à rénover. Le bardage selon BMI Monier.

Les tuiles BMI Monier constituent un habillage de façade économique et de qualité qui bénéficie de la forte expertise de la marque dans le domaine de la Terre Cuite et du Béton. La collection bardage s’accompagne de services dédiés aux architectes, avec un suivi technique de chaque projet.

Le bardage selon BMI Monier c’est aussi :

  • Le choix de la tranquillité

Résistantes, les tuiles BMI Monier sont reconnues pour leur durabilité et leur revêtement inaltérable. Elles résistent aux chocs et aux conditions climatiques les plus extrêmes. Posées en bardage, leur résistance aux chocs sera particulièrement appréciée dans les établissements scolaires, par exemple.

  • La place à la créativité

La collection bardage BMI Monier se compose de 6 modèles de tuiles, déclinées en différents coloris modernes, tels que le noir, le moka, l’anthracite mat… ou plus traditionnels avec les déclinaisons de teintes naturelles telles que terracotta, rouge vieilli, rouge sienne…

  • Une solution éco-responsable

Soucieux de répondre aux enjeux environnementaux, BMI Monier possède pour ses tuiles Terre Cuite et Béton, la fiche de données environnementales et sanitaires (FDES).

  • Le made in France

Toutes les tuiles BMI Monier sont fabriquées au coeur des régions françaises. BMI Monier compte 7 usines dans l’hexagone : Saint-Nabord, Verberie, Aiguillon, Limoux, Signy-l’Abbaye, Roumazières-Loubert et Marseille.

  • L’esthétique qui rejoint l’économique

Comparée aux autres matériaux employés dans le domaine des bardages lourds, la tuile BMI Monier est une solution très économique. À résistance et longévité égales, la tuile est le meilleur compromis technico-économique.

Les premiers objets BIM Monier sont disponibles en accès libre sur le site Monier et BMIObject. Créés en collaboration avec le Centre Technique, les objets BIM dédiés aux toits en pente (Tuiles Béton et Tuiles Terre Cuite) contiennent l’ensemble des informations, caractéristiques géométriques et techniques nécessaires tout au long du cycle de vie du bâtiment. Les objets BIM Monier peuvent dès à présent être intégrés dans les maquettes numériques où les données qu’ils contiennent serviront en phase de conception et de construction, mais également pour la maintenance, la rénovation ou lors de la déconstruction ou démolition. Les tuiles et les accessoires sont disponibles gratuitement au format IFC et sous plusieurs logiciels CAO et BIM : Revit, ArchiCAD, 3DS max, AutoCAD, Sketchup…

La collection bardage tuiles Monier en détail :

Cette collection bardage se compose d’une belle sélection de Tuiles Béton, de Tuiles Terre cuite, d’accessoires et de fixations :

Innotech, une Tuile Béton grand moule aspect plat, au design contemporain affirmé : coloris Amboise, Graphite, Lauze, Sarment, Terracotta.

Perspective, une Tuile Béton grand moule faible relief, dont la forme crée un rythme nouveau en façade : coloris Ardoise, Brun, Noir, Rouge Sienne.

Vieille France, la Tuile Béton plate, une ode à la tradition, revisitée dans un matériau moderne : coloris Rouge vieilli et Vieux chêne.

Signy, une Tuile Terre Cuite grand moule aspect plat, dont les lignes généreuses signeront les façades les plus contem-poraines. Un grand format économique (taux de couverture très important). Coloris Anthracite Mat, Moka, Rouge naturel, Rouge vieilli (Classement Q3).

Belmont, une Tuile Terre Cuite grand moule faible galbe à l’esthétique renouvelée : coloris Anthracite Mat, Moka, Rouge naturel, Rouge vieilli (Classement aux chocs Q3).

Postel 20, une Tuile Terre Cuite petit moule faible relief au caractère nordique : coloris Anthracite, Gris ardoisé, Rouge naturel, Rouge vieilli.

PAYSAGE NORMATIF

Pour le lancement de cette offre bardage, BMI Monier a conçu une brochure dédiée à la prescription, dressant notamment le paysage réglementaire et normatif et donnant les recommandations de mise en œuvre selon la structure des bâtiments. Un document complet et inspirant, disponible sur simple demande auprès du Service de Presse.

Inventeur de la tuile béton industrialisée et toujours précurseur dans ce domaine, BMI Monier propose aujourd’hui sur le marché les seules tuiles béton à bénéficier d’une fiche FDES : Double Romane, Innotech, Perspective, Tradipanne, Plein Ciel et Nobilée.

À noter que l’information FDES est désormais incluse dans les modules de formation proposés par la BMI Academy (18 centres de formation en France, un programme de 12 modules dédiés à la toiture, à destination des professionnels de la couverture et des apprentis).

Source Batiweb

15/02/2021

Creaton fait partie du groupe Terreal

Terreal, leader français du secteur des produits de toiture et des solutions d'enveloppe de bâtiment, reprend Creaton, filiale à part entière du groupe Etex.

La fusion avec Terreal représente une suite logique de la stratégie d’entreprise de Creaton GmbH, qui au cours de l’année dernière s’est à nouveau davantage concentrée sur les activités liées aux tuiles en terre cuite, aux tuiles en béton et aux accessoires pour toitures en pente. «Le fait que ce transfert puisse être organisé et réalisé aussi rapidement est essentiellement dû à nos efforts communs en cette année spéciale 2020», déclare le Dr Sebastian Dresse, directeur général de Creaton GmbH. «Nous avons jusqu'à présent été en mesure de gérer avec confiance la crise de Corona. Dans le même temps, et dans ces circonstances particulièrement difficiles, nous avons réussi à tirer parti de nos succès économiques. »

Leadership partagé du marché

Avec cette fusion, Terreal vise le leadership du marché européen dans le secteur des tuiles en terre cuite. Les objectifs sont clairs: un classement numéro 1 ou numéro 2 en France, en Allemagne, en Pologne, en Europe du Sud-Est, aux USA et en Corée et une augmentation des ventes en Italie, au Benelux, en Espagne et dans d'autres destinations d'exportation.

Laurent Musy, PDG de Terreal, explique: «Nous avons un grand respect pour ce que les équipes de direction de Creaton ont accompli ces dernières années, et nous partageons avec eux la même approche axée sur les résultats pour améliorer la performance. Nous sommes impatients de travailler avec eux et sommes convaincus qu'ils s'intégreront parfaitement à notre forte culture, basée sur l'excellence opérationnelle, l'orientation client, l'ouverture et le travail d'équipe. Nous sommes ravis de la perspective de travailler ensemble pour poursuivre la transformation de Terreal. » 

Source Ziegelindustrie International


14/02/2021

Irrigation : une deuxième vie pour la carrière d’argile de Bouyer Leroux à La Seguinière

A La Séguinière, une ancienne carrière est devenue réserve d’irrigation pour 4 exploitations en polyculture-élevage.

Alexis Brochard, du Gaec du Carroil, partage cette réserve avec des exploitations de Bégrolles-en-Mauges : le Gaec des Liboreaux, l’EARL des Noisetiers, et Jean-Paul Lambert.

A l’Ouest de Cholet, des terres agricoles sont régulièrement louées par la briqueterie Bouyer-Leroux pour y creuser des carrières d’argile. Lorsque la carrière de l’épinette a cessé d’être exploitée,  le propriétaire, un ancien agriculteur du Gaec du Carroil, a proposé à ses successeurs de bénéficier du site pour arroser leurs cultures. " C’est dans la logique des choses", explique Alexis Brochard, un des associés du Gaec.

Source PaysansTarnais

13/02/2021

Suisse: Kubrix nouveau fournisseur leader de produits de maçonnerie

Kubrix AG a été créée à partir des briqueteries de Keller Unternehmungen et Brauchli Ziegeleien ainsi que des trois briqueteries appartenant au groupe FBB. La nouvelle société est, selon un communiqué publié par la société, le premier fournisseur de produits de maçonnerie en Suisse.

Le trio de direction de la nouvelle Kubrix AG (de gauche à droite): Christian Keller, directeur général et membre du conseil d'administration, Silvia Brauchli, présidente du conseil d'administration, Christian Gubler, membre du conseil d'administration

Les briqueteries de Keller Unternehmungen, Brauchli Ziegeleien et du groupe FBB peuvent se prévaloir d'une histoire empreinte de tradition. Pour relever avec succès les futurs défis du marché de la maçonnerie, les trois entreprises ont désormais fondé Kubrix.

«Kubrix rassemble plus de 160 ans d'expérience dans le développement, la production et la vente de produits céramiques sur le marché suisse de la maçonnerie. Nous sommes fiers de perpétuer notre tradition en unissant nos forces et de proposer l’assortiment suisse le plus complet de produits de maçonnerie innovants », déclare Christian Keller, copropriétaire de Keller Unternehmungen, qui dirigera les opérations de Kubrix en tant que directeur général.

En janvier 2021, le développement, la production des briques et la vente des produits des trois sociétés ont été transférés à la nouvelle société Kubrix AG basée à Pfungen. Le nouvel automate avec une soixantaine de collaborateurs spécialisés opère sur différents sites en Suisse. 

Source Ziegelindustrie International

12/02/2021

Maçonnerie en brique & RE 2020 en 3 points

Chaque règlementation thermique (RT) amène son lot de nouveautés pour tendre vers des bâtiments toujours plus performants et économes en énergie. Dans notre société actuelle, l’environnement mais aussi l’humain deviennent primordiaux. La nouvelle règlementation, cette fois-ci thermique et environnementale (RE 2020) devrait rentrer en vigueur à l’été 2021.

Indice Carbone (IC), Degré Heure (DH) d’inconfort, Bbio et CEP seront les indicateurs de performances qui permettront d’évaluer les bâtiments et guideront les concepteurs dans leur choix de systèmes constructifs. Mais comment la brique répond t-elle à ces nouveaux enjeux ? Comment la brique peut prendre ce tournant qui dessine l’avenir du bâtiment français ?

Critère 1 : impact carbone faible d’un bâtiment sur l’ensemble de son cycle de vie

Les exigences en termes d’impact carbone se durciront selon différents paliers à horizon 2024, 2027 puis 2030, le temps de l’appropriation de la méthode d’ACV (Analyse du cycle de vie). L’indicateur carbone en kgCO2/m² de surface de logement permet de faire un focus sur les émissions de gaz à effet de serre (Eges) du secteur du bâtiment, au-delà de la simple consommation d’un habitat une fois construit.

Les 4 contributeurs carbone sont les PCE (Produits de construction et équipements), l’énergie (carbone émis lors de la phase de vie du bâtiment [principalement chauffage et ECS]), l’eau et le chantier. La catégorie PCE est décomposée en 13 lots dont le n° 3 « Superstructure / maçonnerie » qui représente 13 % du lot PCE. À titre d’exemple, la brique représente, elle, 1,5 % des Eges total projet.*

L’analyse du matériau de maçonnerie part de l’extraction de la matière première jusqu’à la destruction et le recyclage en fin de vie du bâtiment. La brique en terre cuite bio’bric présente un bilan carbone faible rapporté à l’ensemble de son cycle de vie.

Par ailleurs, les recherches et investissements lancés par bio’bric permettent d’ores et déjà de réduire l’impact carbone (réduction de l’impact climatique, tel que calculé et certifié dans les FDES) et vont voir une amélioration notable à horizon 2025 : -20 %.

Critère 2 : intégration de la notion de confort dans l’habitat

Avec le réchauffement climatique et les changements de températures d’une saison à l’autre, la gestion de la température intérieure et le confort qui en découle deviennent des enjeux de cette nouvelle règlementation environnementale. La RE 2020 fixera un seuil maximal en degrés heures (DH) pour pénaliser l’inconfort dans l’habitat et un seuil bas pour favoriser les bâtiments à meilleure performance énergétique.

La forte inertie des briques en terre cuite permet une régulation de la température intérieure en été comme en hiver.

Critère 3 : isolation thermique ambitieuse vs. RT 2012

La RE 2020 porte une attention particulière aux performances thermiques du bâti quel que soit le mode de chauffage. La qualité de l’isolation ainsi que la conception générale du bâtiment sont traduits par l’indicateur de besoin bioclimatique (Bbio).

L’objectif est d’éviter les déperditions thermiques, souvent rencontrées au droit des ouvertures et des planchers. Les solutions bio’bric permettent une façade 100 % homogène en terre cuite qui réduit significativement ces ponts thermiques.

À date, les contours de la règlementation environnementale 2020 sont posés pour penser la construction dans sa globalité et attirer l’attention sur la santé et le bien-être de l’occupant, tout en préservant la planète. Des valeurs que la marque 100 % française bio’bric partage depuis la sélection de ses argiles jusqu’à la mise en oeuvre de ses produits. En parallèle, bio’bric met à disposition des professionnels du bâtiment différents outils et services pour étudier et optimiser les systèmes constructifs.

* Étude réalisée par Ubicity en mars 2019, sur une maison de 116,72 m². La donnée environnementale de la brique bgv’uno (R = 1,00 m².K/W) pour réaliser l’impact est issue de la FDES disponible sur la base INIES.

Pour accompagner la réflexion des acteurs de la construction de maisons individuelles avec l’arrivée de la RE 2020, bio’bric organise deux webinars en mars :

11.03.2021 à 14h00 // RE 2020 : Comment passer sereinement à la nouvelle règlementation environnementale tout en maîtrisant ses coûts ? Inscription gratuite ici

25.03.2021 à 14h00 // Quel bilan environnemental pour la brique bio’bric à l’aube de la RE 2020 ? Inscription gratuite ici

Source Batiweb

11/02/2021

Grand Prix la Tuile Terre Cuite Architendance

 

Découvrez les 4 lauréats désignés par le jury de l’édition 2020 du Grand Prix La Tuile Terre Cuite Architendance, ainsi que les 2 prix décernés par votes sur nos réseaux sociaux.

Le 6 octobre 2020, un jury composé d’architectes, de journalistes et d’un représentant des fabricants de tuile s’est réuni pour délibérer et établir le Palmarès de la 5ème édition du Grand Prix La Tuile Terre Cuite Architendance.

67 agences étaient inscrites et le jury a retenu 12 finalistes parmi lesquels, au cours d’une intense journée d’échanges, il a désigné son Grand prix à l’unanimité et ses lauréats dans 4 catégories : Maison individuelle, Logement collectif, Habitat intermédiaire et Équipement/Tertiaire.

Les 12 finalistes ont ensuite été présentés aux votes du public, sur Instagram, et à celui des architectes et étudiants en architecture, sur Facebook.

Voici les lauréats des 7 prix de l’édition 2020.


Grand Prix du Jury

Maison « Diamant » – une maison individuelle sur cinq niveaux proche du centre-ville de Rennes (lle-et-Vilaine) par MNM Architectes.

Prix des Architectes et Étudiants en École d’Architecture

Grange de vacances dans la Drôme, par A+ Delmas architectes urbanistes.

Prix du Public

Halle de marché de Courbevoie (Hauts-de-Seine), par Croixmariebourdon architectes associés.

Dans la catégorie Maison individuelle

1er prix : Maison « Diamant » à Rennes (lle-et-Vilaine) par MNM Architectes.

Finalistes : « Le Pré aux pierres » (Yvelines) par David Apheceix et « Grange de vacances » (Drôme) par a+ samueldelmas architectes.

Dans la catégorie Habitat collectif

1er prix : Résidence « Terre-Sud » – 75 logements à Bègles (Gironde) par Taillandiers Architectes Associés.

Finalistes : « Comme un béguinage », 30 logements sociaux à Chanteloup-en-Brie (Seine-et-Marne) par Architectures Raphaêl Gabrion et « Les bastides de Lardenne », une résidence Service Séniors à Toulouse (Haute-Garonne) par l’Agence Vigneu & Zilio.

Dans la catégorie Équipement / Tertiaire

1er prix : Pôle social et culturel « Gonzague Saint Bris » à Cabourg (Calvados) par Lemoal Lemoal Architectes.

Finalistes : Bureaux « Tereneo, Euratechnologies » à Lille (Nord) par Béal & Blanckaert architectes et « Halle de marché » à Courbevoie (Hauts-de-Seine) par Croixmariebourdon architectes associés.

Dans la catégorie Habitat intermédiaire

1er prix : « 7 maisons à patios », logement social locatif à Esnandes (Charentes Maritime) par FMAU.

Finalistes : 20 logements sociaux locatifs et 20 en accession sociale à Eysines (Gironde) par LA Architectures et 12 logements sociaux à Jouques (Bouches du Rhône) par l’Atelier EGR.

Source La Tuile Terre Cuite