Indice Carbone (IC), Degré Heure (DH) d’inconfort, Bbio et CEP seront les indicateurs de performances qui permettront d’évaluer les bâtiments et guideront les concepteurs dans leur choix de systèmes constructifs. Mais comment la brique répond t-elle à ces nouveaux enjeux ? Comment la brique peut prendre ce tournant qui dessine l’avenir du bâtiment français ?
Critère 1 : impact carbone faible d’un bâtiment sur l’ensemble de son cycle de vie
Les exigences en termes d’impact carbone se durciront selon différents paliers à horizon 2024, 2027 puis 2030, le temps de l’appropriation de la méthode d’ACV (Analyse du cycle de vie). L’indicateur carbone en kgCO2/m² de surface de logement permet de faire un focus sur les émissions de gaz à effet de serre (Eges) du secteur du bâtiment, au-delà de la simple consommation d’un habitat une fois construit.
Les 4 contributeurs carbone sont les PCE (Produits de construction et équipements), l’énergie (carbone émis lors de la phase de vie du bâtiment [principalement chauffage et ECS]), l’eau et le chantier. La catégorie PCE est décomposée en 13 lots dont le n° 3 « Superstructure / maçonnerie » qui représente 13 % du lot PCE. À titre d’exemple, la brique représente, elle, 1,5 % des Eges total projet.*
L’analyse du matériau de maçonnerie part de l’extraction de la matière première jusqu’à la destruction et le recyclage en fin de vie du bâtiment. La brique en terre cuite bio’bric présente un bilan carbone faible rapporté à l’ensemble de son cycle de vie.
Par ailleurs, les recherches et investissements lancés par bio’bric permettent d’ores et déjà de réduire l’impact carbone (réduction de l’impact climatique, tel que calculé et certifié dans les FDES) et vont voir une amélioration notable à horizon 2025 : -20 %.
Critère 2 : intégration de la notion de confort dans l’habitat
Avec le réchauffement climatique et les changements de températures d’une saison à l’autre, la gestion de la température intérieure et le confort qui en découle deviennent des enjeux de cette nouvelle règlementation environnementale. La RE 2020 fixera un seuil maximal en degrés heures (DH) pour pénaliser l’inconfort dans l’habitat et un seuil bas pour favoriser les bâtiments à meilleure performance énergétique.
La forte inertie des briques en terre cuite permet une régulation de la température intérieure en été comme en hiver.
Critère 3 : isolation thermique ambitieuse vs. RT 2012
La RE 2020 porte une attention particulière aux performances thermiques du bâti quel que soit le mode de chauffage. La qualité de l’isolation ainsi que la conception générale du bâtiment sont traduits par l’indicateur de besoin bioclimatique (Bbio).
L’objectif est d’éviter les déperditions thermiques, souvent rencontrées au droit des ouvertures et des planchers. Les solutions bio’bric permettent une façade 100 % homogène en terre cuite qui réduit significativement ces ponts thermiques.
À date, les contours de la règlementation environnementale 2020 sont posés pour penser la construction dans sa globalité et attirer l’attention sur la santé et le bien-être de l’occupant, tout en préservant la planète. Des valeurs que la marque 100 % française bio’bric partage depuis la sélection de ses argiles jusqu’à la mise en oeuvre de ses produits. En parallèle, bio’bric met à disposition des professionnels du bâtiment différents outils et services pour étudier et optimiser les systèmes constructifs.
* Étude réalisée par Ubicity en mars 2019, sur une maison de 116,72 m². La donnée environnementale de la brique bgv’uno (R = 1,00 m².K/W) pour réaliser l’impact est issue de la FDES disponible sur la base INIES.
Pour accompagner la réflexion des acteurs de la construction de maisons individuelles avec l’arrivée de la RE 2020, bio’bric organise deux webinars en mars :
11.03.2021 à 14h00 // RE 2020 : Comment passer sereinement à la nouvelle règlementation environnementale tout en maîtrisant ses coûts ? Inscription gratuite ici
25.03.2021 à 14h00 // Quel bilan environnemental pour la brique bio’bric à l’aube de la RE 2020 ? Inscription gratuite ici