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24/12/2020

Naoden remporte l’appel d’offres Co Wood Green lancés par la région Pays de la Loire - Installation de 4 unités de gazéification chez Bouyer Leroux

Naoden, conçoit, fabrique et installe des centrales énergétiques qui produisent de l’électricité et de la chaleur, en valorisant des matières premières de la collectivité et des industriels. Cinq ans après sa création, et après avoir levé plus de 3 M€, Naoden voit son ambition se matérialiser en 2020 et se positionne comme un véritable acteur de l’énergie collaborative et positive avec la mise en place sur le territoire de ses microcentrales modulaires produisant au total plus 3 MW d’énergie verte.

La solution « Imperium » de Naoden retenue dans le cadre du projet Co Wood Green

L’appel à projets Co Wood Green, lancé par la région Pays de la Loire et labélisé par le pôle de compétitivité Xylofutur, a été remporté par Naoden pour de la production électrique et de chaleur à Nantes. Naoden a été retenu pour sa solution « Imperium », une centrale d’énergie permettant de produire de l’électricité et de la chaleur grâce au principe de cogénération, en valorisant les déchets de bois. Il sera mené en partenariat avec l’Ecole Centrale de Nantes pour la motorisation et Solution Recyclage, entreprise nantaise, spécialisée dans la collecte et le recyclage des déchets de bois, pour l’approvisionnement en combustible.

Le projet Co Wood Green, dont l’enveloppe globale est d’1 million d’euros, devrait être opérationnel pour à la fin 2021.

Installation de 4 unités de gazéification chez Bouyer Leroux pour un montant de 1,4 million d’Euros pour Naoden.

Ce projet s’inscrit dans une démarche environnementale plus globale de Bouyer Leroux. Le spécialiste de la brique en terre cuite a fait confiance à Naoden pour alimenter ses fours industriels en gaz vert, issu d’unités de gazéification, facilement intégrables et n’impactant pas le process de fabrication. Le projet utilisera du bois propre (non traité) et du déchet de bois (traité).

« A l’heure où la planète subit les conséquences d’une mondialisation, le choix de revenir sur une économie circulaire locale est un axe de développement important pour les industriels. » déclare Erik Mouillé, Président de Naoden « Bouyer Leroux et NAODEN mettent en place une brique industrielle et environnementale innovante. Nous souhaitons répliquer les projets industriels de ce type, et conforter ainsi notre technologie sur des ressources de bois et/ou plastiques ».


Levée de fonds de 1,6 million d’Euros en juin 2020, cette augmentation de capital sera mise à profit pour industrialiser sa technologie modulaire de valorisation énergétique pour la production de masse et renforcer ses équipes commerciales. Au total, ce sont plus de 3 M€ qui ont été levées par la société depuis sa création, en vue du développement et de l’industrialisation de ses solutions modulaires de production d’Energie. En 2021, la start-up nantaise a un plan ambitieux de recrutement pour adresser de nouveaux marchés, et renforcer ses équipes projet et d’innovation vers la production de nouveaux gaz comme le méthane et l’hydrogène.

Tests réussis sur des matières premières de bois traités et plastiques

Naoden a installé une unité de gazéification chez Kerval, un syndicat de valorisation de déchets basé en Côtes-d’Armor. Spécialisé dans la collecte, le tri et la valorisation des déchets en ressources, Kerval recycle ce qui peut l’être et produit un combustible de récupération solide avec des résidus de matériaux qui ne peuvent bénéficier de solutions de recyclage. Auditée et certifiée par un bureau de contrôle des essais d’émissions environnementales, la solution de Naoden permettra de convertir ce combustible de récupération en énergie, pour un investissement moins important que les autres solutions disponibles sur le marché. L’énergie ainsi produite sera utilisée pour alimenter des réseaux de chaleur et d’électricité localement.

« Naoden s’inscrit dans les principes de l’économie circulaire et répond à de nombreux enjeux de la transition énergétique. Nous avons développé des solutions performantes qui constituent une alternative aux énergies fossiles. Mais l’enjeu est aussi de dynamiser l’économie locale, en proposant une gestion positive des déchets au plus près de leur production et en favorisant la création d’emploi local, essentiels pour la structuration de filières », poursuit Erik Mouillé.

Une alternative simple et hors réseau aux énergies fossiles

Unités modulaires et de faible encombrement, les centrales d’énergie de Naoden peuvent être installées en quelques jours seulement sur des sites industriels, les établissements de santé, les écoles, ou tout autre bâtiment tertiaire.

L’approche de Naoden est de répondre de manière standardisée aux spécificités de chaque client en termes de valorisation de ressources ou de besoins énergétiques par la mise en parallèle d’unités modulaires. Ainsi, les solutions permettent de valoriser différentes typologies de combustibles (du granulé, de la plaquette bois, du bois d’élagage, du déchet bois non traité (sciures, chutes de bois) et traité, des noyaux et coques, des déchets plastiques, des cartons, etc.) en gaz vert qui sera lui-même valorisé sur le site client sous forme d’énergie (thermique et/ou électrique).

Dans la continuité de son attachement à un schéma d’économie circulaire, les centrales développées par Naoden sont produites à 90% dans la région Pays de la Loire et assemblées à Nantes.

Source EnerZine

23/12/2020

TERREAL, lauréat des Trophées du Négoce 2020

TERREAL a gagné le Trophée du Négoce 2020 dans la catégorie "Opération de lancement de produit/Animation commerciale" en présentant son programme Demain Tous Solaire.

Porté par un vaste dispositif marketing et commercial, le programme Demain Tous Solaire déploie une approche innovante d’outils parfaitement adaptés à chaque cible. L’innovation réside dans le caractère multi-cibles des outils et la nécessité d’accompagner fortement le marché, tant sur un angle commercial que technique.

Acteur de l’habitat de demain, Terreal s’efforce de développer de façon responsable ce marché, par des solutions éprouvées et un accompagnement de qualité. Cette approche est aussi vertueuse car elle ne néglige aucun des acteurs clés de la chaîne : particuliers/poseurs/maîtres d’œuvre et bien sûr distributeurs.

Source Terreal

22/12/2020

Bouyer Leroux sur le point de reprendre le Groupe Maine

Le numéro un français des matériaux de construction en terre cuite annonce avoir remis une offre pour l’acquisition du Groupe Miane, un « acteur majeur dans le domaine de l’extrusion thermoplastique ».

Le groupe Bouyer Leroux ne cesse de grandir. Après les absorptions de Fermetures Loire Océan, d’Imerys Structure et Soprofen, la Scop choletaise, numéro un français des matériaux de construction en terre cuite, vient d’annoncer dans un communiqué avoir remis une offre pour l’acquisition du Groupe Miane, « dont la concrétisation fera de son Métier Fermetures pour l’habitat un leader sur le marché français. » Le projet devrait aboutir dans le courant du 1er quadrimestre de l’année 2021.

32M€ de CA en 2019

Le Groupe Maine dont le siège est à Ambrières les Vallées dispose de trois sites industriels (Ambrières les Vallées - 53, Le Mans - 72, Perrignier - 74), emploie plus de 220 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 32 M€ en 2019. Il est spécialisé dans la conception et la fabrication de profilés thermoplastiques pour de multiples applications dont celles des marchés de la clôture, de la fermeture et de la rupture de pont thermique destinée aux industriels de la menuiserie. Il dispose d’une large gamme de portails, clôtures, volets (battants, coulissants), persiennes, portes de garage… en aluminium et PVC pour les professionnels du bâtiment et le grand public.

Des synergies

Selon le communiqué, « cette acquisition permettra aussi aux Sociétés Soprofen, SPPF, Flo, spécialisées dans la fabrication de coffres de volets roulants, de screens et de portes de garage, d’enrichir leurs offres en termes de produits et services. »

Pour rappel, Le groupe Bouyer Leroux est une coopérative industrielle spécialisée dans les matériaux de construction et la menuiserie. Elle a clos son exercice fin septembre à 350 M€ dont 50 % ont été généré par le marché de la rénovation.

Source Le Moniteur par Guillaume Fedele

Bouyer-Leroux veut racheter le groupe MAINE

Spécialisé dans le secteur de l’habitat, à destination des professionnels, le groupe historiquement implanté à La Séguinière veut s’imposer sur le marché français des fermetures en rachetant le Groupe MAINE (220 salariés).

La Séguinière, l’Établère, jeudi 8 octobre. Respectivement directeur du développement et PDG du groupe Bouyer Leroux, Jérôme Gautron et Roland Besnard mettent l’accent sur le développement durable et les éco-solutions. Dans le choix des matériaux comme dans leur fabrication.

Lors d’un entretien accordé à notre journal en octobre dernier, Bouyer Leroux, historiquement implanté à La Séguinière, affichait sa volonté de continuer à se diversifier, sans jamais quitter le secteur de l’habitat, à destination des professionnels. Une nouvelle acquisition de taille était alors annoncée par le groupe qui rassemble aujourd’hui quelque 1 500 salariés – dont 550 sociétaires.

De fait, dans un communiqué diffusé ce vendredi 18 décembre, l’entreprise annonce avoir remis une offre pour l’acquisition du Groupe MAINE, dont la concrétisation le fera passer au rang de leader sur le marché français dans le domaine des fermetures pour l’habitat.

Un groupe de 220 salariés

«Acteur majeur dans le domaine de l’extrusion thermoplastique et doté d’un outil industriel performant, le Groupe MAINE est spécialisé dans la conception et la fabrication de profilés thermoplastiques pour de multiples applications dont celles des marchés de la clôture, de la fermeture et de la rupture de pont thermique destinée aux industriels de la menuiserie. Il s’est diversifié et dispose d’une large gamme de portails, clôtures, volets (battants, coulissants), persiennes, portes de garage… en aluminium et PVC pour les professionnels du bâtiment et le grand public » détaille le communiqué. « Cette acquisition permettra aussi aux Sociétés SOPROFEN, SPPF, FLO, spécialisées dans la fabrication de coffres de volets roulants, de screens et de portes de garage, d’enrichir leurs offres en termes de produits et services. »

Le Groupe MAINE dont le siège est à Ambrières-les-Vallées (en Mayenne) dispose de 3 sites industriels (Ambrières les Vallées – 53 ; Le Mans – 72 ; Perrignier – 74), emploie plus de 220 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 32 millions d’euros en 2019.

Cinq métiers

Pour mémoire aujourd’hui, ce sont bien cinq métiers qui font le quotidien de Bouyer-Leroux : les solutions constructives en terre cuite, y compris la brique, il est le leader en France ; les fermetures pour l’habitat (par exemple, près de nous, les sociétés SPPF à Cholet, Fermetures Loire Océan, FLO, à Vezins, Soprofen en Mayenne) ; les spécialités en béton (Thébaud) ; les « éco solutions », pour lesquelles le fabricant de parquet Panaget est le pilier ; la valorisation énergétique. En tout, cela représente 26 sites industriels en France, sans oublier deux implantations en Belgique.

Source Ouest France

Le Groupe BOUYER LEROUX a remis une offre à Financière MAINE et engagé des négociations exclusives pour l’acquisition du Groupe MAINE

Dans le cadre de sa stratégie de développement équilibré et durable, le Groupe BOUYER LEROUX a remis une offre pour l’acquisition du Groupe MAINE, dont la concrétisation fera de son Métier Fermetures pour l’habitat un leader sur le marché français.

Acteur majeur dans le domaine de l’extrusion thermoplastique et doté d’un outil industriel performant, le Groupe MAINE est spécialisé dans la conception et la fabrication de profilés thermoplastiques pour de multiples applications dont celles des marchés de la clôture, de la fermeture et de la rupture de pont thermique destinée aux industriels de la menuiserie.

Il s'est diversifié et dispose d’une large gamme de portails, clôtures, volets (battants, coulissants), persiennes, portes de garage… en aluminium et PVC pour les professionnels du bâtiment et le grand public.

Cette acquisition permettra aussi aux Sociétés SOPROFEN, SPPF, FLO, spécialisées dans la fabrication de coffres de volets roulants, de screens et de portes de garage, d’enrichir leurs offres en termes de produits et services.

Les synergies entre ces dernières et le Groupe MAINE sont nombreuses : gammes complémentaires, innovantes et différenciées, destinées à la construction de logements neufs et à la rénovation, clientèles diversifiées, dispositifs industriels et logistiques performants et complémentaires, potentiel renforcé en matière de recherche et de développement et d’extrusion.

Le Groupe MAINE dont le siège est à Ambrières les Vallées dispose de 3 sites industriels (Ambrières les Vallées - 53, Le Mans - 72, Perrignier - 74), emploie plus de 220 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 32 millions d’euros en 2019.

L’intégration du Groupe MAINE, doté d’une forte culture de satisfaction du client et de qualité des produits, renforcera le potentiel de croissance, d’innovation et la compétitivité du Métier des Fermetures pour l’Habitat du Groupe BOUYER LEROUX.

Financière MAINE examine actuellement l’offre qui lui a été remise.

Le projet devrait aboutir dans le courant du 1er quadrimestre de l’année 2021.

Source Bouyer Leroux

21/12/2020

Wienerberger acquiert Meridian Brick pour devenir le principal fournisseur de solutions de maçonnerie en Amérique du Nord

L'acquisition doublera immédiatement les revenus nord-américains de Wienerberger à plus de 800 millions de dollars

Acquisition à forte valeur ajoutée offrant un potentiel de synergie important: EBITDA attendu pour l'Amérique du Nord> 120 millions de dollars après synergies d'ici 2023

Les clients ont accès à une gamme encore plus étendue de solutions de construction avec un fort accent sur la durabilité

Vienne, le 18 décembre 2020. Le Wienerberger Group, l'un des principaux fournisseurs internationaux de matériaux de construction et de solutions d'infrastructure, annonce aujourd'hui avoir signé un accord pour acquérir Meridian Brick auprès de Boral et d'une filiale de Lone Star Funds pour un prix d'achat de 250 millions de dollars. , sous réserve des ajustements d'usage.

Meridian Brick: un chef de file aux États-Unis avec une forte position au Canada

Basée en Géorgie, aux États-Unis, Meridian Brick est le plus grand fabricant de solutions de façade en terre cuite par capacité aux États-Unis et occupe une position forte dans la région du Canada. Meridian est l'un des principaux fournisseurs de maçonnerie dans des régions clés telles que le Texas, le sud-est des États-Unis et l'Ontario, la plus grande région consommatrice de briques au Canada. Son portefeuille de produits comprend des systèmes innovants pour l'enveloppe du bâtiment pour des applications résidentielles et commerciales, y compris la rénovation. Avec plus de 1000 employés opérant dans 20 usines de fabrication aux États-Unis et au Canada, Meridian Brick a généré des revenus de plus de 400 millions de dollars au cours de l'exercice clos le 30 juin 2020.

Logique stratégique et financière forte

Cette acquisition marque une étape significative dans la stratégie de croissance axée sur la valeur de Wienerberger et fera du Groupe le leader nord-américain des solutions de maçonnerie innovantes et durables. Grâce à l'acquisition de Meridian Brick, Wienerberger double immédiatement les revenus de son activité en Amérique du Nord à plus de

800 millions, augmentant encore sa capacité à bénéficier d'une forte demande dans les segments du neuf et de la rénovation. Meridian Brick étend l'empreinte géographique de Wienerberger au Texas, le plus grand État consommateur de briques des États-Unis, et ajoute une présence locale dans des régions métropolitaines très attractives. Il sera entièrement intégré à l'unité commerciale existante de Wienerberger en Amérique du Nord, General Shale.

Meridian Brick est très complémentaire du portefeuille de solutions existant de Wienerberger, renforçant la position de Wienerberger dans de nouvelles applications attrayantes. La combinaison des produits innovants de Meridian, du savoir-faire technique et du modèle de distribution de partenariat intégré à l'échelle nationale avec la solide plate-forme commerciale et la compétence en solutions de systèmes de General Shale représente une opportunité de création de valeur significative. Wienerberger pourra offrir à ses clients une gamme encore plus étendue de solutions complètes pour la construction et la rénovation de bâtiments résidentiels et développer son exposition aux propriétés commerciales.

Wienerberger s'attend à bénéficier de synergies significatives, notamment grâce à l'optimisation du réseau de production et de distribution, à la mise en œuvre de nouvelles mesures d'excellence opérationnelle dans l'ensemble de l'entreprise combinée et à l'amélioration des performances ESG. Des synergies de BAIIA à taux fixe de 20 millions de dollars sont attendues d'ici 2023, ce qui se traduira par un BAIIA synergisé combiné de> 120 millions de dollars.

Source MarketScreener


Boral vend ses briqueteries nord-américaines Meridian à Wienerberger

Boral a transféré ses activités nord-américaines de briques Meridian au géant autrichien Wienerberger pour 250 millions de dollars (329 millions de dollars) alors que le nouveau directeur général Zlatko Todorcevski commence à réduire les opérations aux États-Unis.

La vente de Meridian Brick, une joint-venture entre Boral et une filiale de Lone Star Funds, met fin à l'implication de Boral dans l'industrie de la brique. Elle a vendu son entreprise Midlands Brick en Australie-Occidentale pour 86 millions de dollars alors que l'ancien PDG Mike Kane dirigeait toujours l'entreprise.

M. Todorcevski a déclaré que Boral générerait un petit bénéfice avant impôts d'environ 10 millions de dollars sur la vente. La part de 50 pour cent de Boral dans l'entreprise Meridian Brick signifie que sa part de la vente équivaut à 125 millions de dollars américains.

Il a déclaré que le désinvestissement était la prochaine étape de l'examen du portefeuille d'actifs de Boral.

Le PDG de Boral, Zlatko Todorcevski, est à la barre depuis le 1er juillet et l’action n’a pas été interrompue jusqu’à présent. Peter Braig

Wienerberger est basé en Autriche et est la plus grande entreprise de brique au monde. Elle exploite 200 sites de production dans 30 pays.

Les analystes s'attendent à ce qu'il y ait des changements structurels beaucoup plus importants dans les activités américaines de Boral en 2021. M. Todorcevski a déclaré à la fin octobre que le groupe testerait officiellement l'intérêt des acheteurs potentiels de ses activités de toiture, de pierre et de fenêtres aux États-Unis l'année prochaine, mais les offres seraient être mesurées par rapport à la valeur de Boral faisant face à son propre redressement.

Boral a subi six révisions à la baisse de ses bénéfices en deux ans et les rendements ont traîné après une grande incursion américaine de M. Kane, qui a dépensé 3,5 milliards de dollars pour acheter l'activité Headwaters aux États-Unis fin 2016.

M. Todorcevski a déclaré à la fin octobre qu'il n'y aurait pas de «vente au feu» de ses actifs de produits de construction aux États-Unis.

La société a annoncé fin octobre la vente de 1,43 milliard de dollars de sa participation de 50 pour cent dans l'activité de plaques de plâtre de l'USG Boral.

La vente de la participation à son partenaire dans la coentreprise, Knauf, en Allemagne, visait à réduire la dette et à mettre fin aux préoccupations des investisseurs selon lesquelles une levée de capitaux pourrait être nécessaire dans une économie difficile et incertaine.

Boral a subi des changements majeurs en 2020 au niveau du conseil d'administration, avec Ryan Stokes, le fils du milliardaire Kerry Stokes, qui a rejoint le conseil. Le Seven Group, contrôlé par Stokes, détient 19,98% de Boral.

L'activité de Midlands Bricks dans WA a une histoire qui remonte à plus de 70 ans, Boral la considérant comme non essentielle dans un secteur hautement compétitif et à forte intensité de capital.

Source AFR.com par Simon Evans

Wienerberger: annonce l'appel de l'obligation hybride 2014

Le Directoire de Wienerberger AG a adopté une résolution visant à appeler et à rembourser les obligations subordonnées à taux fixe restantes en circulation, soumises à une révision des taux d'intérêt (l'``Hybrid Bond 2014 ''; ISIN DE000A1ZN206) d'un montant nominal actuellement en circulation de 215 millions d'euros. L'Obligation hybride 2014 a été émise par Wienerberger AG le 6 octobre 2014.

Conformément au § 5 (3) des termes et conditions de l'Obligation hybride 2014, Wienerberger AG appellera et remboursera l'Obligation hybride 2014 à son montant principal majoré de tous les intérêts le 9 février 2021, qui est la première date de remboursement du Hybrid Bond 2014. Il n'est pas prévu de refinancer le remboursement de l'Hybrid Bond 2014 en levant de nouveaux capitaux hybrides. Un avis formel de résiliation conformément au § 11 des termes et conditions de l'Obligation hybride 2014 sera donné séparément. Les paiements de rachat seront effectués par l'intermédiaire de l'agent payeur. Wienerberger AG a publié ce contenu le 11 décembre 2020 et est seul responsable des informations qu'il contient. Distribué par Public, non édité et inchangé, le 19 décembre 2020 17:56:02 UTC

20/12/2020

Lucey : la tuile traditionnelle pour le toit des maisons devient un sujet d'exposition

Pour Francis, animateur au sein de la Maison Lorraine de Polyculture, la tuile, pas n’importe laquelle, est devenue sujet de recherche et thème d’exposition. 

La tuile que l’on nommait « tige de botte », qui couvre encore actuellement certaines des anciennes maisons villageoises, témoigne d’un passé aujourd’hui révolu, celui des tuileries artisanales installées dans la région.

Source l'Est Républicain

19/12/2020

Entretien avec Julien Blanchard, Président du Directoire de Hoffmann Green Cement

Nous avons su nous déployer en 2020 et cela va continuer en 2021!

Quelles avancées dans votre développement depuis votre introduction en Bourse il y a un peu plus d'un an ?

Nous avons conclu des contrats, aussi bien dans la pré-fabrication d'usines avec KP1, leader français des systèmes constructifs préfabriqués, que dans le logement social avec l'Immobilière 3F, ou dans le BPE (Béton prêt à l'emploi) avec Cemex, entre autres. Chaque jour qui passe nous renforce dans nos convictions. Nous avons su nous déployer en 2020 et cela va continuer en 2021! Il y a une vraie attente de tous les acteurs de la construction à propos de nos ciments : promoteurs, bailleurs, constructeurs, architectes, bureaux d'études environnementaux... La future réglementation environnementale, RE 2020, qui doit entrer en vigueur en juin 2021 contribuera à notre dynamique : elle obligera les acteurs de la construction à construire plus propre, avec des bétons affichant une empreinte carbone réduite.

Comment a évolué la concurrence?

Nous n'avons pas de concurrents direct à ce jour en Europe, dans la fabrication du ciment sans calcaire, décarbonné. Les cimentiers traditionnels travaillent à formuler leurs produits, mais sans innovation de rupture dans le ciment ou le béton. Les signatures que nous avons conclues cette année valident notre avance technologique.

Où en êtes-vous du projet de construction des deux unités supplémentaires ? Leur coût est-il toujours de 22 ME chacune?

Nous nous inscrivons pleinement dans le calendrier annoncé au moment de l'introduction en Bourse. Les travaux de la 1ère des deux usines supplémentaires ont débuté en Vendée il y a plus d'un mois. C'est en soi une performance d'avoir pu démarrer les travaux en octobre 2020 étant donné le contexte chahuté. Le permis de construire et le dossier ICPE relatif aux Installations Classées Pour l'Environnement ont été obtenus alors que la période était compliquée pour tout ce qui concerne les démarches administratives. Les travaux doivent se terminer au bout de 20 mois pour une mise en service au second semestre 2022. Nous réfléchissons désormais à la deuxième usine, en région parisienne avec l'idée de démarrer les travaux en septembre 2021. Concernant le budget de 22 ME pour chacun des bâtiments et des "process" de production, nous sommes dans les clous!

Financièrement, la levée de fonds de l'an passé suffit-elle pour gagner le point mort? Elle devait financer la construction des deux unités.

Nous avons levé beaucoup plus que les 55 ME initialement prévus ce qui nous permet d'aller plus loin dans notre développement. La levée de fonds suffit pour exécuter le plan industriel et à financer l'exploitation de l'entreprise dans les prochaines années. Nous misons aussi sur notre capacité propre pour financer d'autres unités de production dans le futur. La pleine capacité de production, avec 550.000 tonnes, 3% du marché français, devra générer un EBITDA suffisamment conséquent pour nous autofinancer demain...

Globalement, comment traversez-vous la crise?

Nous avons subi, comme toutes les entreprises oeuvrant dans la construction, des décalages de calendrier liés à l'arrêt des chantiers. Des permis de construire ont aussi été reportés. Mais nous avons renforcé notre carnet de commandes. Au 30 juin, nous avons annoncé 155.000 tonnes de commandes. Auxquelles se sont ajoutées les commandes reçues depuis cette date.

Visez-vous toujours un chiffre d'affaires de 120 ME et une marge d'EBITDA de 40% en 2024 ?

Ces objectifs sont toujours les nôtres. Ils font partie du plan 2024/2025.

Le titre a bien résisté malgré la période difficile sur le plan économique et chahuté sur le plan boursier...

L'introduction en Bourse a apporté une vraie visibilité à la société. Le titre a très bien résisté malgré une année particulière. C'est un signe de confiance et sans doute dû aussi à la structure de notre actionnariat : des fonds français et étrangers qui sont engagés sur le moyen / long terme.

Source BourseDirect

18/12/2020

Vicat participe au projet "catch4climate" pour décarboner le secteur

Le 18 novembre 2020, en présence de Winfried Kretschmann, ministre-président du land de Bade-Wurtemberg et de Winfried Hermann, son ministre des Transports et Infrastructures, Vicat et trois autres cimentiers européens formant la co-entreprise

Cement Innovation for Climate (CI4C), ont signé une « Lettre d’intention » relative aux prochaines étapes du projet pilote « catch4climate ».

Cet évènement marque le lancement officiel et l’ambition de créer un démonstrateur à échelle préindustrielle de la technologie Oxyfuel sur le site de la cimenterie Schwenk de Mergelstetten, en Allemagne. L’objectif est de mettre au point une innovation de rupture pour supprimer les émissions de CO2 lors de la production du ciment. 

Le principe d’Oxyfuel («oxygène et carburant ») est basé sur l’introduction d’oxygène pur dans un four de cimenterie à la place de l’air ambiant, pour assurer la production de chaleur à haute température nécessaire à la fabrication du clinker. 

De cette façon, les gaz issus de la combustion sont très purs en CO2 ce qui en facilite considérablement son captage. L’enjeu est de valoriser de manière rentable jusqu’à 100 % des émissions de CO2 d’une cimenterie. Pour la première fois, quatre cimentiers européens - Buzzi Unicem SpA-Dyckerhoff GmbH, HeidelbergCement AG, Schwenk Zement KG et Vicat SA - unissent leurs forces pour relever un défi majeur : contribuer à la réduction significative des émissions de CO2 liées au process cimentier, poursuivant ainsi l’ambition commune de s’inscrire dans la transition écologique. Le projet « catch4climate » étudiera la possibilité de généraliser la mise en place de la technologie Oxyfuel dans les cimenteries. 

Il permettra la réutilisation du CO2 capté comme matière première dans d’autres process industriels. L’industrie cimentière européenne pourra ainsi réduire significativement ses émissions de CO2, apportant une contribution majeure aux enjeux climatiques. En Europe, les émissions de CO2 liées à la fabrication du ciment représentent 3% des émissions totales de l’Union Européenne.

Source ConstructionCayola

17/12/2020

Covid : licenciements annoncés chez Cerinnov à Limoges

Cerinnov, entreprise limougeaude qui fabrique des équipements robotiques pour l'industrie de la céramique est durement touchée par la crise économique. Elle vient d'annoncer 13 licenciements sur 40 salariés au sein de son activité française.

Cerinnov, entreprise limougeaude qui fabrique des équipements robotiques pour l'industrie de la céramique a annoncé fin octobre 2020 un plan de licenciements économiques collectif : 13 personnes sur les 150 que compte le groupe sont concernées par ces licenciements dont 3 sur le site de Limoges. Les départs devraient intervenir entre la fin de cette année et le début 2021. 

Le groupe accuse une perte au premier semestre 2020 de près de 46 % de son chiffre d’affaires. Son patron Arnaud Hory assure tout faire pour relancer son entreprise.

Dans un communiqué de presse, la société évoque "l'impact fort de la crise sanitaire lié à l'épidémie de Covid-19 sur les investissements de ses principaux secteurs clients et l'activité commerciale s'est traduit pas un fort repli du chiffre d'affaires au 1er semestre 2020. A ce jour, les incertitudes restent fortes quant à l'évolution de la situation, confortant l'attentisme des donneurs d'ordres à l'échelle mondiale et offrant au Groupe une visibilité toujours réduite sur l'évolution de ses activités à court et moyen terme".

Depuis plus de 20 ans, Cerinnov conçoit, fabrique et commercialise des équipements robotiques pour l'industrie de la céramique. Un domaine très vaste qui s'étend des arts de la table à la médecine, en passant par l'armement, l'automobile, l'aérospatial et l'industrie du luxe.

Fleuron d'un secteur porteur (en 2018, son chiffre d'affaire a augmenté de 27 %, un chiffre record pour cette société cotée en bourse depuis 2016), la situation de Cerinnov, visitée par le président François Hollande en 2015, est symbolique de la violence de la crise économique en cours. 

Dès le mois d'avril, la société avait pris la décision de fermer son unité d'assemblage nord-américaine, «tout en maintenant une présence commerciale». En Europe, son organisation a été «redimensionnée» avec le départ de  plusieurs managers en France et au Portugal.

Selon l'analyse de nos confrères du Monde, "malgré les aides de l’Etat, plus de 35 000 suppressions de postes ont été annoncées depuis septembre dans l’Hexagone et les experts s’alarment d’une explosion des faillites en 2021".

Selon le communiqué de l'entreprise, les dépenses de trésorerie ont été maîtrisées, et les disponibilités nettes s'élevaient à 2,9 millions d'euros fin juin 2020 contre 1,2 millions à la fin du mois de décembre notamment grâce aux aides de l'Etat (chômage partiel, PGE) et à la suspension des échéances de prêts.

Cerinnov doit recevoir pour le second semestre 2020 les aides de la région (subvention de 100.000 euros et prêt de 600.000 euros) et le crédit d'impôt recherche de 705.000 euros au titre de 2019.

Source France 3


16/12/2020

LES PROFESSIONNELS DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION TRÈS PESSIMISTES POUR 2021

En 2020, l'activité granulats devrait se contracter de 8% et celle du béton prêt à l'emploi (BPE) de 10%. Le secteur ne voit pas d'amélioration pour l'an prochain.

La production de matériaux de construction devrait rester aussi atone en 2021 qu'en 2020, où l'activité granulats devrait se contracter de 8% et celle du béton prêt à l'emploi (BPE) de 10% en raison du Covid-19, s'inquiète l'Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction (Unicem). "Les livraisons de BPE s'inscriront ainsi 5% en deçà de leur moyenne des 10 dernières années, à 36,3 millions de m3. Quant à la production de granulats, elle atteindrait les 326 millions de tonnes, soit un niveau de 10% en dessous de la moyenne de ces 10 dernières années (358 millions de tonnes), une décennie pourtant marquée par la crise financière de 2008", anticipe un communiqué.

Malgré le "rebond rapide et vigoureux" des livraisons à la sortie du confinement au printemps, les pertes de production entre mars et mai ne seront pas comblées, assure encore l'Unicem qui prévoit également l'"impact" du confinement de l'automne sur le secteur en dépit de la poursuite des chantiers.

Des carnets de commandes qui ne se remplissent plus

En 2021, l'activité devrait "peiner à dépasser les niveaux de 2020" et demeurera "encore très en deçà de ceux de 2019", est-il précisé. Près de 90% des chefs d'entreprises s'attendent ainsi à une baisse d'activité dans les 6 prochains mois, selon une enquête d'opinion de l'Unicem réalisée en novembre.

Les professionnels de la construction constatent que leurs carnets de commande ne se remplissent plus et que l'activité actuelle provient de chantiers engagés avant la crise. Pour les granulats, l'activité pourrait progresser de 4% en 2021 par rapport à 2020, mais celle du béton devrait être "quasi nulle". "Les niveaux de production de 2021 s'établiraient ainsi bien en deçà de ceux de 2019 autour de -5 % pour les granulats et de -10 % pour le BPE", conclut l'Unicem.

Source La Vie Immo

15/12/2020

Ce qu'il faut savoir sur les tuiles solaires

Alors que les mesures en faveur des énergies renouvelables se multiplient, voilà que l'hypothèse d'une prime pour le solaire intégré au bâti refait surface. L'occasion de faire le point sur l'émergence des tuiles solaires.

Effet d’annonce ou intérêt réel pour une technologie naissante ? Toujours est-il que la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, en visite dans la fabrique de l’entreprise Sunstyle à Châtellerault (Vienne), a remis récemment au goût du jour l’idée d’un bonus pour les installations solaires intégrées au bâti. Autrement dit : l’État pourrait inciter les propriétaires à installer des tuiles solaires à travers un dispositif de soutien spécifique. C’était en octobre et pour l’instant aucune mesure concrète ne pointe à l’horizon. Toujours est-il que les tuiles solaires constituent bel et bien une alternative aux panneaux photovoltaïques.

Comment ça marche ?

Techniquement, la tuile solaire s’installe comme n’importe quel autre modèle, en remplacement d’une toiture traditionnelle. Elle se pose sur la structure du bâti et peut, dans certains cas, être installée par un couvreur « classique ». La grande différence réside évidemment dans le design, plus proche d’un panneau solaire que d’une tuile en brique, même si les fabricants proposent des gammes de couleurs qui s’en rapprochent.

Pour garantir ce rendu esthétique, les cellules photovoltaïques sont intégrées sous une structure en verre trempé suffisamment translucide pour laisser passer le soleil et assez solide pour subir les intempéries. Autre différence : leur taille, souvent plus large qu’une tuile classique, même si, là encore, certains fabricants réalisent leurs modèles sur mesure, afin de s’adapter aux exigences spécifiques de bâtiments anciens.

Combien ça coûte ?

Les tuiles solaires n’ayant pas de taille « standard » comme cela peut-être le cas d’un panneau photovoltaïque, il est difficile d’évaluer le montant d’une installation intégrée au bâti. On peut toutefois avancer sans trop se tromper que, de manière générale, une toiture en tuile solaire coûte plus cher.

Entre le produit et la pose, un panneau photovoltaïque en toiture coûte, en moyenne, autour de 1 000 euros le mètre carré. Pour l’équivalent en tuile, il faudra sans doute compter entre 1 500 et 2 000 euros le mètre carré.

Est-ce rentable ?

Le rendement s’évalue évidemment en fonction de votre installation. Un propriétaire du sud de la France n’aura pas le même bénéfice qu’un autre situé en zone montagneuse. Si l’on se fie aux caractéristiques techniques affichées par les fabricants, la puissance d’une tuile solaire se situe entre 120 et 160 Wc/m2, là où les panneaux atteignent parfois les 200 Wc/m2.

Autre élément d’évaluation : la durabilité du produit. Sur ce point les bénéfices sont à peu près équivalents. Les trois principaux fabricants de tuiles sur le marché (Sunstyle, Issol et Tesla) garantissent la performance sur 25 ans, ce qui rend le dispositif parfaitement compétitif par rapport à un panneau photovoltaïque, d’autant que le retour sur investissement annoncé par Sunstyle et Issol se situe autour d’une quinzaine d’années. Tesla affirme quant à lui que son « Solar Roof » est optimisé dès six ans d’utilisation. Mais, pour le vérifier en dehors des conditions météorologiques californiennes, il faudra attendre que sa tuile soit commercialisée en Europe, ce qui n’est, à ce jour, pas le cas.

Source Le Huffpost

14/12/2020

Wienerberger rehausse ses prévisions pour 2020 sur la base d'un quatrième trimestre solide

Wienerberger AG a déclaré vendredi avoir relevé ses prévisions pour 2020 en raison d'une solide performance au quatrième trimestre jusqu'à présent.

Le briquetier autrichien a déclaré qu'il s'attend à un bénéfice comparable avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement à 545 millions d'euros (661,7 millions de dollars) en 2020, contre un objectif précédemment fixé de 480 millions d'euros à 500 millions d'euros.

Le directeur général et directeur général de Wienerberger, Heimo Scheuch, a déclaré que l'année à venir serait marquée par la pandémie de coronavirus au premier semestre, et que la société s'efforcerait de générer des bénéfices proches des niveaux d'avant la crise en 2021.

La société a également déclaré qu'elle prévoyait de nouvelles acquisitions à valeur ajoutée et qu'elle avait "identifié des potentiels pour les prochaines étapes de croissance".

Source MarketWatch par Cecilia Butini 

Combien le PDG de Wienerberger AG est-il payé?

Heimo Scheuch est devenu le PDG de Wienerberger AG (VIE: WIE) en 2009, et nous pensons que c'est le bon moment pour examiner la rémunération des dirigeants dans le contexte de la performance globale de l'entreprise. Cette analyse évaluera également la pertinence de la rémunération du PDG en tenant compte des bénéfices et des rendements pour les actionnaires de l'entreprise.

Comment la rémunération totale de Heimo Scheuch se compare-t-elle aux autres entreprises du secteur?

Nos données indiquent que Wienerberger AG a une capitalisation boursière de 2,6 milliards d'euros, et la rémunération annuelle totale du PDG a été rapportée à 2,4 millions d'euros pour l'année jusqu'en décembre 2019. C'est une baisse notable de 30% par rapport à l'année dernière. Si nous regardons toujours d'abord la rémunération totale, notre analyse montre que la composante salariale est moindre, à 880 K €.

A titre de comparaison, d'autres sociétés du même secteur avec des capitalisations boursières comprises entre 1,7 milliard d'euros et 5,4 milliards d'euros avaient une rémunération médiane totale des PDG de 1,7 million d'euros. Par conséquent, notre analyse révèle que Wienerberger AG paie Heimo Scheuch au nord de la médiane du secteur. De plus, Heimo Scheuch détient 3,6 millions d'euros d'actions de la société en son nom propre, ce qui indique qu'ils ont beaucoup de peau dans le jeu.

    Composante                 2019         2018             Proportion (2019)

    Salaire                         880 K €     841 K €             37%

    Autres                         1,5 M €     2,6 M €             63%

    Rémunération totale     2,4 M €     3,4 M €         100%

S'exprimant au niveau de l'industrie, près de 38% de la rémunération totale représente un salaire, tandis que le reste de 62% est une autre rémunération. Il n'y a pas de différence significative entre Wienerberger et le marché au sens large, en termes de répartition des salaires dans l'ensemble de la rémunération. Il est important de noter qu'une tendance vers la rémunération non salariale suggère que la rémunération totale est liée à la performance de l'entreprise.

Croissance de Wienerberger AG

Wienerberger AG a vu son bénéfice par action rester assez stable au cours des trois dernières années. Son chiffre d'affaires est en baisse de 1,8% par rapport à l'année précédente.

Un manque d'amélioration de l'EPS n'est pas bon à voir. Et l'impression est pire quand on considère que les revenus sont en baisse d'une année sur l'autre. Ces facteurs suggèrent que la performance de l'entreprise ne justifierait pas vraiment une rémunération élevée pour le PDG. Pour l'avenir, vous voudrez peut-être consulter ce rapport visuel gratuit sur les prévisions des analystes pour les bénéfices futurs de l'entreprise.

Wienerberger AG a-t-il été un bon investissement?

Wienerberger AG a généré un rendement total pour les actionnaires de 28% sur trois ans, de sorte que la plupart des actionnaires seraient raisonnablement satisfaits. Mais ils ne veulent probablement pas voir le PDG payé plus que ce qui est normal pour des entreprises de la même taille.

En résumé...

Comme nous l'avons mentionné ci-dessus, Wienerberger AG paie actuellement son PDG plus élevé que le salaire médian des PDG de sociétés appartenant au même secteur et avec des capitalisations boursières similaires. Malheureusement, l'EPS n'a pas progressé en trois ans, sans nous impressionner. Et les rendements pour les actionnaires sont décents mais pas excellents. Vous comprenez donc pourquoi nous ne pensons pas que la rémunération des PDG soit particulièrement modeste!

Source Simply Wall.ST

13/12/2020

SONOTEC: Contrôle ultrasonique couplé à l'air de la céramique

Selon le fournisseur, Sonotec offre une précision et une fiabilité sans précédent dans le contrôle non destructif des céramiques, avec un nouveau système d'inspection par ultrasons sans contact. La solution intégrée R&D Sonoair se compose d'un scanner, de sondes, d'un ordinateur industriel ainsi que d'un logiciel spécial. Sonoair R&D a évolué en coopération avec le centre de recherche en ultrasons (FZ-U) de Halle (Saale). Pour les principales applications en céramique, le système compact permet l'évaluation et le test d'échantillons pour la délamination, les inclusions d'air et les inhomogénéités ou les fluctuations de densité dans les produits verts et les céramiques cuites.

Technologie de précision et soutien scientifique

Des avantages supplémentaires pour l'utilisateur ont été rendus possibles par l'étroite collaboration de son entreprise avec le centre de recherche indépendant en ultrasons FZ-U, a expliqué le responsable de Sonotec: «Nos partenaires ont de nombreuses années d'expertise dans l'analyse scientifique d'applications de test exigeantes, que nous pouvons à tout moment." Le Dr Mario Kiel, directeur du département des tests non destructifs de l'institut de recherche à but non lucratif, voit l'avantage crucial de la collaboration principalement dans la combinaison du package technique intégré avec un service basé sur les connaissances étendu - «en particulier pour les problèmes critiques». Il a expliqué qu'il était possible d'évaluer rapidement la testabilité de base d'un échantillon et d'adapter la technologie à des problèmes de test spécifiques si nécessaire. Si nécessaire, des problèmes plus vastes pourraient être traités dans le cadre de projets de recherche communs.

Sondes avec technologie piézocomposite

Pour le large éventail de projets analytiques, Sonoair R&D est équipé de nouvelles sondes CFC particulièrement sensibles qui permettent une résolution précise à partir d'une taille de défaut d'un millimètre. Leur reproductibilité stable avec des propriétés acoustiques identiques peut être attribuée à la production en interne avec la technologie piézocomposite.

Avec jusqu'à quatre paires de sondes, le système est conçu à la fois pour le test des matériaux et des composants et pour le développement en interne de nouvelles méthodes. Sa capacité multicanal permet des vitesses de mesure élevées. L'utilisation simultanée de paires de sondes avec différentes gammes de fréquences permet en plus de tester des éléments avec différentes épaisseurs de paroi.

Le logiciel Sonoware Basic associé a été développé pour des tests rapides en laboratoire et dans les installations industrielles. Les données collectées sont généralement produites sous forme d'images bidimensionnelles (scans C). Les résultats peuvent être optimisés avec les filtres et les processeurs d'une boîte à outils associée. D'autre part, la version logicielle Sonoware Advanced est destinée au développement de méthodes d'analyse et d'évaluation en interne. Il accorde également un accès complet aux données brutes. Sur demande, Sonotec propose en amont des conseils d'application, des formations et un accompagnement dans la réalisation de projets techniques.

Sonotec a annoncé que son portefeuille sera bientôt élargi avec une autre variante, Sonoair Industrial, pour les sociétés d'ingénierie d'installations et les clients industriels qui souhaitent intégrer le nouveau système dans la conception de leurs propres produits.

Source Ziegelindustrie International

12/12/2020

Bouyer Leroux commande à Beralmar des équipements de cuisson au gaz de synthèse

BERALMAR travaille pour une commande très importanae: la fourniture d'équipements de combustion duals pouvant fonctionner soit au gaz naturel ou au gaz de synthèse.

Le projet comprend un système de gazéification modulaire fourni par NAODEN, un fabricant français spécialisé dans ces technologies.

La destination des équipements est une usine du groupe BOUYER LEROUX dans le nord-ouest de la France, qui s'est engagée audacieusement sur cette technologie face au défi posé par l'urgence de réduire significativement le volume des émissions de CO2.

Le gaz de synthèse, également appelé syngaz, est un gaz issu de la combustion anaérobie de déchets organiques (biomasse dans ce cas) dans un réacteur de pyro-gazéification. Malgré son faible apport calorique, d'un peu plus de 1.000 kcal/m3, il peut parfaitement être utilisé avec des brûleurs à haute vitesse pour la zone de préchauffage tels que ceux développés par BERALMAR pour ce projet.

Tous les brûleurs sont duals afin qu’on puisse changer de combustible et passer à la consommation de gaz naturel du réseau au cas où on a besoin d'arrêter la pyro-gazéification pour l'entretien.

Le gaz de synthèse issu de la biomasse est une source d'énergie qui compte comme neutre dans le calcul des émissions de CO2, et cet engagement de BOUYER LEROUX est donc l'un des chemins dans la bonne direction pour remplacer la consommation de carburant fossiles par d’énergies renouvelables, mais pas le seul. BERALMAR propose différentes solutions pour réduire les émissions de CO2 dans les processus de cuisson et de séchage.

Cette nouvelle usine de cuisson BOUYER LEROUX sera opérationnelle au printemps 2021.

Source Beralmar


11/12/2020

Broyé sous son camion à la tuilerie de Longueil-Sainte-Marie: 5 ans après, l’émotion et des questions

Cinq ans après le tragique décès de son père, trois hommes comparaissent devant le tribunal compiégnois ce mardi pour homicide involontaire et violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence.

À la barre du tribunal de Compiègne, Maxime * n'aura finalement pas eu besoin de ses notes qu'il griffonnait machinalement depuis le début de l'audience.Cinq et que le jeune homme attendait ce moment. Cinq ans qu'il ressasse dans sa tête ce lundi 28 septembre 2015 où, en rentrant du lycée, il apprenait brutalement la mort de son père.

«C'est un repère qui a disparu, souffle-t-il posément face à la présidente. Cet accident m'a fait sortir de l'enfance, ce monde où personne ne meurt. »"

C'est même un miracle qu'il ait survécu une heure

Cinq ans après le tragique décès de son père, trois hommes comparaissaient devant le tribunal compiégnois ce mardi pour homicide involontaire et violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence. Parmi eux, les représentants des sociétés Monier, de Longueil-Sainte-Marie, et le transporteur Mauffrey. Le délibéré sera rendu le 10 novembre.

Chauffeur pour la société de transports Ghestem (propriété du groupe Mauffrey), Levent O.est attendu ce 28 septembre 2015 chez le fabricant de tuiles en béton, Monier, à Longueil-Sainte-Marie, pour livrer son chargement de ciment.

Comme le trentenaire l'a déjà fait à plusieurs reprises, il stationne son camion aux abords de la zone de dépotage et s'apprête, une clé à la main, à aller raccorder son camion au silo.

Au même moment, Robert S., cariste pour le fabricant de tuiles, multiplie les allers-retours entre l'entrepôt et cette même zone de dépotage. Au volant de son chariot d'une longueur de 5,50 m, le salarié entreprend alors une marche arrière en ligne droite et, une fois à l'extérieur, percute brutalement Levent. Dos au chariot, celui-ci se retrouve broyé entre l'engin et l'arrière de son camion. "C'est même un miracle qu'il ait survécu une heure",

Que s'est-il passé ce tragique jour de septembre 2015? À la barre, Robert, la tête baissée, n'en mène pas grand. «J'ai reculé et je ne l'ai pas vu. Et puis, j'ai entendu crier… »

Cette manœuvre, Robert la connaît pourtant par cœur. Entendu par les gendarmes, il dira même l'avoir fait «des milliers et des milliers de fois. »« Une manœuvre un peu compliquée », ajoute encore le cariste à la barre. «En reculant, vous aviez en tête qu'il fallait éviter ce camion? »Lui demande la présidente. «Oui», acquiesce sobrement le prévenu.

Y a-t-il eu, ce jour-là, une «faute d'inattention» d'un salaire trop habitué à la manœuvre, comme le laissent entender les responsables de la société Monier? Ou s'agit-il d'un manquement aux règles de sécurité qui ont rendu inévitable le drame?

À la barre, la représentante de l'inspection du travail, qui s'est rendue sur place à la suite de l'accident, est formelle: il y a eu «un certain nombre de dysfonctionnements». Absence de protocoles écrits sur les opérations de chargement et de déchargement, surface trop courte pour manœuvrer et «inadéquate»… «La zone aurait dû être libre de tout obstacle, insiste l'inspectrice. Ça n'est pas normal. »

Déjà un accident en 2013

D'autant que l'histoire semble bégayer. En 2013 déjà, deux ans avant le drame, un incident «similaire» avait marqué les esprits au sein de l'entreprise: un chariot, dans une même manœuvre, avait alors percuté l'arrière d'un camion venu livrer son ciment. «Heureusement, cette fois-ci, la personne était restée dans le camion», reprend l'inspectrice du travail.

Déjà, l'entreprise avait voulu mettre l'incident sur le compte d'une «faute d'inattention». Cette même faute qu'elle reproche aujourd'hui à Robert. «Une inattention, je ne suis pas d'accord», se défend mollement l'ancien cariste, incapable de trouver ses mots. »

Un rapport interne à la société va pourtant, au lendemain de la mort du chauffeur, pointeur «le caractère inadapté de la conduite» du salarié. «Vous avez effectué votre marche arrière en ligne droite sur 9 mètres et vous ne vous êtes jamais retourné», enfonce l'avocat de la société Monier. "

Tout serait donc la faute du seul Robert? «Une analyse un peu courte, voire un peu indécente, cingle la substitut du procureur. Ces cinq années ne vous ont pas permis d’assumer vos responsabilités… »"

Elle a requis, à contre de l'ancien cariste, trois ans de prison avec sursis. Et un an avec sursis pour le responsable de l'entreprise Monier.

Source Le Parisien


10/12/2020

Matériaux de construction : une industrie qui recrute

En partenariat avec l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) et les OPCO (Opérateur de compétence), le GIE réseau des CERC filière construction, publie un tableau de bord sur l’emploi, la formation et l’activité de l’industrie des matériaux en France. Ce recueil d’indicateurs, décliné dans chacune des régions administratives, permet d’apporter un éclairage sur le marché du travail du secteur des matériaux de construction avant l’arrivée de la pandémie liée au Covid-19.

D'après l'enquête de l’Unicem publiée en 2018, l’industrie des matériaux de construction représentait environ 2 888 entreprises générant un chiffre d’affaires de 9 210 millions d’euros. Essentiellement destinée au bâtiment (46 %) et TP (44 %), elle concentre près de 73 500 emplois et couvre un large spectre d’activités, allant de l’exploitation de carrières pour l’extraction de matière première à la fabrication de produits tels que le béton prêt à l’emploi (BPE), les mortiers et ciments ou les produits préfabriqués en béton.  

96 % des salariés de l’industrie des matériaux sont employés en CDI, soit 8 points de plus que pour l’ensemble des industries. Représentant 17% des salariés, cette industrie attire de plus en plus les femmes malgré que le secteur reste encore très masculin. L'étude révèle que 44 % des salariés du secteur travaillent dans des métiers liés à la production et les emplois de chauffeurs/conducteurs d’engins et de maintenance représentent respectivement 9 % et 5 % des emplois totaux. 

Une industrie qui forme et qui recrute 

L’industrie des matériaux de construction offre de nombreuses opportunités professionnelles et propose des emplois stables, riches en métiers variés et présents dans tous les territoires. Parmi ces métiers : conducteur d’engins, chef de carrière, tailleur de pierre, marbrier du bâtiment, technicien de laboratoire, fonctions administratives, comptabilité, gestion des ressources humaines…  

Depuis que les défis environnementaux sont couplés aux enjeux de la construction de demain, le secteur de l’industrie des matériaux de construction devient l’un des secteurs les plus dynamiques en termes d’évolution de carrière et d’innovation. Pourtant, les entreprises peinent à recruter du personnel qualifié et nécessaire au bon développement de leur activité, malgré les enjeux d’avenir que le secteur représente. Selon l’étude réalisée par l’Unicem, les entreprises de la filière « carrières et matériaux » auront besoin de recruter 1 400 collaborateurs chaque année pendant au moins 20 ans. 

Afin d’accompagner les entreprises de l’industrie des matériaux à monter en compétence, 2012 entreprises ont voulu déployer des actions de formation. Ces derniers se répartissent entre les ouvriers (41 %), les techniciens et agents de maîtrise (27 %), les ingénieurs et cadres (18 %) et les employés (14 %). Sur l’année 2018-2019, 2 429 jeunes ont suivi une formation initiale en alternance, essentiellement pour les métiers de conducteurs et de mécaniciens d’engins. « Un chiffre qui, même s’il reste encore inférieur à celui d’il y a 5 ans, 2 545 pour l’année 2013-2014, se révèle assez stable sur les 4 dernières années », déclare l’Unicem. Ces formations continues pour la conduite d’engins et la sécurité sont d’ailleurs les plus suivies représentant respectivement 14 % et 13 % des stagiaires.

A travers ses conclusions, l’Unicem s’est fixé un objectif : promouvoir notamment la formation et l’apprentissage via les CFA, mais également multiplier des rencontres d’informations sur les différents métiers de cette industrie.    

Source Batiweb par Marie Gérald

Écran de sous-toiture respirant longue durée

Cet écran de sous-toiture respirant se compose d'une membrane support en polypropylène non tissé et d'une membrane en polyéthylène très durable et étanche. Il supporterait 20 cm d'eau pendant deux heures sans dommage.

Autre avantage, il offre une haute résistance mécanique (résistance à la traction R2) tout en étant très léger. Garantie de quinze ans, étendue jusqu'à trente ans s'il est associé à des tuiles terre cuite et des accessoires garantis trente ans du fabricant.

  • Longueur : 50 m ; largeur : 1,5 m.
  • Poids : 145 g/m².
  • Edilians > Aero Top 30

09/12/2020

Rattrapage déjà en “pause” ? permis de construire -12,2% sur 12 mois

Le mouvement de rattrapage de l’activité perdue pendant le premier confinement, à l’œuvre depuis l’été, s’est tassé en octobre. Compte tenu des niveaux encore très élevés des carnets de commandes du bâtiment, notamment dans le segment du gros œuvre, le processus de récupération n’est sans doute pas complètement achevé mais les nouvelles prises de commandes tendent à se tarir.

Le deuxième confinement, qui a certes permis la poursuite des chantiers du BTP, n’en impactera pas moins le secteur via ses effets délétères sur la croissance économique et la confiance des agents. Ménages et entreprises reportent, voire annulent, progressivement leurs projets d’investissements immobiliers, tandis que les collectivités locales, entre calendriers électoraux et crise sanitaire, tardent à se mobiliser pour décliner le Plan de relance. La chute des permis, des ventes de logements neufs et la faiblesse de la commande publique constatées au troisième trimestre témoignent déjà de ces tendances.

Dans ce contexte, la demande de matériaux, après une forte contraction en 2020, ne connaîtrait qu’un rebond très modéré en 2021, voire nul pour le BPE, la politique gouvernementale en matière constructive (RE2020, ZAN…) pesant aussi sur les perspectives de la filière minérale.


Un troisième trimestre décevant côté “permis”

En novembre, selon la dernière enquête menée par l’INSEE, la confiance des entrepreneurs du bâtiment chute sévèrement. Ils jugent leur activité passée bien moins positivement qu’en octobre mais surtout leurs perspectives se contractent pour les trois mois à venir. Certes, le niveau des carnets de commandes demeure à haut niveau (8,1 mois de travail assurés dont 9 mois dans le gros œuvre) mais l’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets continue de se dégrader,preuve que,au-delà du stock qui alimente actuellement les chantiers, les nouvelles commandes ne rentrent pas. Dans les enquêtes menées parla Banque de France,cette érosion des carnets est encore plus palpable, le solde d’opinion des professionnels du bâtiment étant repassé sous sa moyenne des dix dernières années.

Côté construction, les données traduisent il est vrai un net rebond des mises en chantier, avec une hausse de +3,8%sur les trois mois d’août à octobre comparés à la même période d’il y a un an.

Ainsi, à fin octobre et sur un an,on dénombrait 386 300 unités en cours de travaux, soit un volume en repli de - 5,2 % par rapport aux douze mois précédents.

En revanche,s’agissant des permis, le rattrapage ne s’opère guère. Le nombre de logements autorisés reculait encore de - 9 % d’août à octobre, laissant le glissement sur douze mois à -12,2 %. 

Côté non résidentiel, le tableau est bien plus sombre. Les surfaces autorisées, comme celles commencées,demeurent sur une pente négative comparée à l’an passé.Ainsi, à fin octobre, les ouvertures de chantier sur les trois derniers mois reculaient encore de - 4,7 % en glissement annuel et de - 10,6 % sur douze mois (à 24,7 millions de m²).

Inquiétante aussi,la faiblesse du redémarrage des permis qui,sur ces douze derniers mois, maintient la tendance en fort recul (-15,5 %), avec des contractions marquées dans des secteurs comme les bureaux (-16 %), le commerce (-19 %) ou encore l’industrie (-13,7 %), seul le segment des entrepôts (qui représente 20 % des ouvrages) affichant un rebond marqué ces derniers mois…conséquence assez logique de l’essor du télétravail et du e-commerce. La promotion immobilière n’a pas non plus observé de rattrapage au troisième trimestre. 

La sortie du confinement ne s’est pas soldée par un retour des réservations, en berne de -16 % par rapport à 2019, les ventes de maisons neuves ayant un peu mieux résisté (- 9%).En revanche, l’offre immobilière s’effondre avec une chute de - 24,4 % des mises en ventes, les promoteurs se montrant plus frileux sur leurs projets face au resserrement des contraintes financières des futurs acquéreurs, comme en témoigne l’enquête INSEE du troisième trimestre.

Un mois d’octobre un peu poussif

Le rebond vigoureux de l’activité au sortir du confinement a calé en octobre. En effet, les productions de granulats et de BPE auraient baissé par rapport au mois précédent mais aussi au regard d’octobre 2019. Ainsi, selon les données provisoires de nos enquêtes mensuelles, l’activité des granulats aurait reculé de - 4,5 % par rapport à septembre et de - 4,3 % sur un an (données CVS-CJO). 

Au cours des trois derniers mois, la production demeure en hausse de + 4 % par rapport au trimestre de mai-juin-juillet, s’inscrivant encore en progression par rapport à la même période de l’an passé (+ 1,1 %). En cumul sur dix mois, l’activité granulats affiche désormais un recul de - 9,1 % sur un an (- 7,9 % en cumul sur douze mois). Du côté du BPE, les livraisons d’octobre se replient de - 2,7 % sur septembre, revenant quasiment à leur niveau d’octobre 2019 (- 0,5 %). Au cours des trois derniers mois, la production de béton grimpe encore de + 5,6 % par rapport aux trois mois précédents et de + 4,3 % au regard des trois mêmes mois de 2019. Au total, de janvier à octobre, les livraisons de BPE accusent encore une chute de - 12,1 % en glissement annuel (- 11,2 % en cumul sur douze mois). Après deux trimestres en fort repli, l’indicateur matériaux décrit un net redressement au troisième trimestre, progressant de + 7,3 % en glissement annuel (contre près de - 19 % au deuxième trimestre, données CJO). Pour le moment provisoire, la tendance sur les dix premiers mois de 2020 ressort à - 8,5 % sur un an.

Source Unicem

08/12/2020

CO2 capturé dans les tuiles: le pilote Cambridge Carbon Capture en cours

Cambridge Carbon Capture (CCC) a remporté la première phase d'un concours britannique de recherche et d'innovation pour tester sa technologie révolutionnaire de capture et d'utilisation du carbone CO2LOC.

La technologie de conversion, qui convertit le CO2 en carbonate de magnésium (MgCO3), a été reprise par Dreadnought Tiles, qui fabrique des tuiles en terre cuite dans les West Midlands depuis 1805, et la société leader de solutions de construction Tarmac, qui a récemment installé le pont Abbey Chesterton sur la rivière Cam.

Le projet consistera à capturer les émissions de CO2 et de NOx d'un four à tuiles en terre cuite dans l'usine de production de Dreadnought Tiles à Dudley, et à les convertir en un sous-produit minéral solide qui sera transformé en blocs de béton dans l'usine de Tarmac à Wolverhampton. En cas de succès, la deuxième phase du projet impliquerait la construction d'un bâtiment fabriqué à partir du CO2 capté.

Alex Patrick-Smith, PDG de Dreadnought Tiles, déclare: «Ce projet passionnant a le potentiel de transformer nos émissions de CO2 d'un coût et d'un défi majeur pour notre entreprise, en une valeur ajoutée et une voie pour aider à atteindre les objectifs de zéro net.

«L’usine de captage du carbone a pour but de capturer le CO2 provenant des émissions du four tunnel à tuiles de Dreadnought. Cela est nécessaire pour démontrer une voie commercialement viable pour atteindre les objectifs juridiquement contraignants de réduction des émissions du gouvernement britannique d'ici 2050. Les solutions technologiques actuelles pour la décarbonation en profondeur ne sont pas encore commercialement viables ou ne correspondent pas aux exigences de production de Dreadnought, car nous cherchons à continuer à tirer. nos produits en terre cuite avec du gaz naturel pour atteindre l'atmosphère de réduction requise pour les propriétés physiques et esthétiques de nos tuiles et briques. D'autres sources potentielles de combustible telles que l'hydrogène ne fourniraient pas l'atmosphère de four requise et ont pour effet secondaire de rendre l'acier cassant.

Tuiles Dreadnought dans les Midlands de l'Ouest

«L’essai espère démontrer la capture et l’utilisation commerciale des émissions de CO2 provenant des émissions industrielles de Dreadnought. La technologie permet aux processus de production de Dreadnought de rester en grande partie tels qu'ils sont actuellement, protégeant les investissements dans les fours existants dans l'usine.Le CO2 est capturé des émissions de gaz de combustion du four et n'interférera donc pas avec la production quotidienne. une petite zone de la cour de service et sera alimentée par des conduits à partir de l'échappement du four, le fait que la technologie aura peu d'impact sur les processus de production chez Dreadnought, est un avantage majeur de cette technologie.

Pour CCC, le projet est la prochaine étape vers la généralisation de sa technologie de conversion du CO2, comme l'a expliqué le PDG Michael Evans.

«La technologie est en deux parties», dit-il. «Au départ, nous prenons des minéraux abondants fabriqués à partir d’un mélange de magnésium et de silice - 80% de la croûte terrestre est composée d’une combinaison de ces éléments - et nous séparons le magnésium de la silice à l’aide de notre procédé breveté.

«Ce faisant, nous accédons également aux métaux des minéraux, tels que le nickel, le platine et le cobalt. Ce sont des métaux essentiels nécessaires pour les batteries et les véhicules électriques, ils seront donc de plus en plus demandés. La silice peut être utilisée pour la fabrication et la construction de pneus de voiture et le magnésium que nous produisons est ce que nous utilisons pour capturer le CO2 dans notre deuxième étape.

«Le pilote que nous construisons chez Dreadnought est notre processus de deuxième étape. Ici, nous prenons de l'hydroxyde de magnésium et l'ajoutons à de l'eau pour en faire une suspension. Nous l'utilisons ensuite dans un système d'épuration modifié, développé par nos partenaires Parsons, pour épurer le CO2 et les NOx des émissions de leur four. La suspension d'hydroxyde de magnésium se transforme en carbonate de magnésium lorsqu'elle absorbe le CO2. Cette suspension est ensuite déshydratée et le gâteau de suspension est mélangé avec du ciment et formé en blocs à l'installation de Tarmac à Wolverhampton.

«Nous explorons également d'autres produits de construction tels que les blocs de construction légers, les panneaux isolants et leur utilisation dans le prêt à l'emploi.»

Le financement sera fourni dans le cadre de la stratégie industrielle du gouvernement par Innovate UK, qui fait partie de UK Research and Innovation. La première phase du Fonds pour l'innovation durable (SBRI) fournit des fonds pour réaliser une étude de faisabilité pour livrer un projet de démonstration technologique dans la phase deux du concours.

Michael ajoute: «Grâce à ce projet, nous visons à démontrer une voie pour rendre la séquestration du CO2 rentable. Cela débloquerait des investissements importants, en fournissant une technologie qui pourrait apporter une contribution importante au Royaume-Uni pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions. »

Le captage, l'utilisation et le stockage du carbone (CCUS) devront constituer un pilier clé des efforts visant à mettre le monde sur la voie de zéro émission nette. Un système énergétique net zéro nécessite une transformation profonde de la façon dont nous produisons et utilisons l'énergie - et ne peut être réalisé qu'avec une large gamme de technologies. Parallèlement à l'électrification, à l'hydrogène et à la bioénergie durable, le CCUS devra jouer un rôle majeur.

Source CambridgeIndependent par Mike Scialom

UK: Les entreprises de Black Country unissent leurs forces pour un projet révolutionnaire de capture du carbone

Tarmac s'est associé à Dreadnought Tiles, une autre société de Black Country, pour un projet révolutionnaire visant à réduire les émissions de carbone de l'industrie lourde.

La recherche soutenue par le gouvernement, menée par Cambridge Carbon Capture (CCC), verra les émissions de CO2 et de NOx capturées à partir d'un four à tuiles en terre cuite sur le site de production de Dreadnought Tiles à Dudley.

Il sera ensuite converti en un sous-produit minéral solide qui sera transformé en blocs de béton sur le site de Tarmac à Wolverhampton.

En cas de succès, la deuxième phase du projet impliquerait la construction d'un bâtiment fabriqué à partir du CO2 capté.

Outre la conversion du dioxyde de carbone en matériaux de construction, la technologie CO2LOC produit également de la silice et des métaux tels que le nickel et le cobalt, qui sont nécessaires pour produire les batteries des véhicules électriques et des téléphones portables.

Selon la CCC, les revenus combinés de la vente de ces sous-produits sont supérieurs au coût de captage du CO2, ce qui permet de capter le gaz pour un profit.

Alex Patrick-Smith, PDG de Dreadnought Tiles, a déclaré: "Ce projet passionnant a le potentiel de transformer nos émissions de CO2, d'un coût et d'un défi majeur pour notre entreprise, en une valeur ajoutée et une voie pour aider à atteindre les objectifs de zéro net."

Michael Evans, PDG de Cambridge Carbon Capture, a déclaré: «Grâce à ce projet, nous visons à démontrer un moyen de rentabiliser la séquestration du CO2.

"Cela débloquerait des investissements importants, fournissant une technologie qui pourrait apporter une contribution importante au Royaume-Uni pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions."

Le financement du projet sera assuré dans le cadre de la stratégie industrielle moderne du gouvernement.

Cela vient après que Boris Johnson a dévoilé un plan en 10 points pour une «révolution industrielle verte», qui vise à éliminer progressivement les voitures à essence et diesel d'ici 2030, et à éliminer 10 mégatonnes de dioxyde de carbone via le captage et le stockage du carbone.

Source Express and Star par Peter Madeley Dudley