Spécialisé dans le secteur de l’habitat, à destination des professionnels, le groupe historiquement implanté à La Séguinière veut s’imposer sur le marché français des fermetures en rachetant le Groupe MAINE (220 salariés).
La Séguinière, l’Établère, jeudi 8 octobre. Respectivement directeur du développement et PDG du groupe Bouyer Leroux, Jérôme Gautron et Roland Besnard mettent l’accent sur le développement durable et les éco-solutions. Dans le choix des matériaux comme dans leur fabrication.
Lors d’un entretien accordé à notre journal en octobre dernier, Bouyer Leroux, historiquement implanté à La Séguinière, affichait sa volonté de continuer à se diversifier, sans jamais quitter le secteur de l’habitat, à destination des professionnels. Une nouvelle acquisition de taille était alors annoncée par le groupe qui rassemble aujourd’hui quelque 1 500 salariés – dont 550 sociétaires.
De fait, dans un communiqué diffusé ce vendredi 18 décembre, l’entreprise annonce avoir remis une offre pour l’acquisition du Groupe MAINE, dont la concrétisation le fera passer au rang de leader sur le marché français dans le domaine des fermetures pour l’habitat.
Un groupe de 220 salariés
«Acteur majeur dans le domaine de l’extrusion thermoplastique et doté d’un outil industriel performant, le Groupe MAINE est spécialisé dans la conception et la fabrication de profilés thermoplastiques pour de multiples applications dont celles des marchés de la clôture, de la fermeture et de la rupture de pont thermique destinée aux industriels de la menuiserie. Il s’est diversifié et dispose d’une large gamme de portails, clôtures, volets (battants, coulissants), persiennes, portes de garage… en aluminium et PVC pour les professionnels du bâtiment et le grand public » détaille le communiqué. « Cette acquisition permettra aussi aux Sociétés SOPROFEN, SPPF, FLO, spécialisées dans la fabrication de coffres de volets roulants, de screens et de portes de garage, d’enrichir leurs offres en termes de produits et services. »
Le Groupe MAINE dont le siège est à Ambrières-les-Vallées (en Mayenne) dispose de 3 sites industriels (Ambrières les Vallées – 53 ; Le Mans – 72 ; Perrignier – 74), emploie plus de 220 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 32 millions d’euros en 2019.
Cinq métiers
Pour mémoire aujourd’hui, ce sont bien cinq métiers qui font le quotidien de Bouyer-Leroux : les solutions constructives en terre cuite, y compris la brique, il est le leader en France ; les fermetures pour l’habitat (par exemple, près de nous, les sociétés SPPF à Cholet, Fermetures Loire Océan, FLO, à Vezins, Soprofen en Mayenne) ; les spécialités en béton (Thébaud) ; les « éco solutions », pour lesquelles le fabricant de parquet Panaget est le pilier ; la valorisation énergétique. En tout, cela représente 26 sites industriels en France, sans oublier deux implantations en Belgique.