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22/09/2015

Roof Tile Co. Not Covered For False Ad Suit, Court Affirms

A California appeals court on Thursday affirmed that American Home Assurance Co. and Travelers Indemnity Co. have no duty to defend a roof tile maker in a class action alleging the manufacturer had misled customers about the durability of its products, holding that none of the underlying allegations could potentially be covered.

In a unanimous decision, a three-judge panel of the First Appellate District in San Francisco agreed with a lower court that the insurers' duty to defend Monier Inc. was never triggered because the claims against the tile maker are all based on purported misrepresentations, which don't constitute accidental occurrences under the policies.
"[W]e conclude that the trial court correctly determined that the [underlying] suit does not allege facts that could potentially constitute an 'occurrence' within the meaning of the policies so as to trigger a duty to defend," Judge Stuart R. Pollak wrote for the court.
The plaintiffs in the underlying action sued Monier in 2003 for violations of the Consumer Legal Remedies Act and Unfair Competition Law, claiming the company knowingly failed to disclose inherent defects in its tiles that resulted in the wearing away of the “permanent” color glaze, leaving behind bare, uncolored concrete, according to court documents.
A jury in January 2013 awarded the plaintiffs $7.4 million in compensatory damages. However, the trial court later held that expert testimony supporting the class claims had been wrongfully admitted and granted Monier's motions for nonsuit and judgment notwithstanding the verdict. An appeal of that decision remains pending.
Monier and its affiliates were covered between 1983 and 2009 by a slew of commercial general liability policies issued by American Home and Travelers, according to court documents. The insurers declined to defend the underlying class action.
In the insurance coverage suit, the lower court determined that neither American Home nor Travelers had a duty to defend Monier because the tile manufacturer didn't show that any of its losses were possibly caused by a covered occurrence.
According to the appellate panel, a misrepresentation, whether intentional or negligent, is not an accidental occurrence under a CGL policy. The damages asserted by the plaintiffs in the underlying suit stem from Monier's alleged intentional misrepresentations of deficiencies in the roof tiles, which "are purposeful, non-accidental acts outside the scope of potential coverage," the panel said.
There are no allegations that the plaintiffs or class members were harmed by property damage resulting from problems with the tiles' manufacturing or design, according to the opinion. Indeed, Monier opposed class certification based on the argument that the underlying suit was a misrepresentations case rather than a products defect case, the panel noted.
"Here, the record reveals no facts that the insurers knew or should have known when evaluating the request for a defense that suggested a potential basis for recovery based on an accidental occurrence," Judge Pollak wrote.
Attorneys for the parties did not immediately respond to requests for comment Friday.
Judges Stuart R. Pollak, William R. McGuiness and Martin Jenkins sat on the appellate panel.
Monier is represented by Joren S. Ayala-Bass, Robert P. Jacobs and Dennis L. James of Perkins Coie.
American Home is represented by Blaise Stephen Curet of Sinnott Puebla Campagne & Curet and Andrew D. Herold and Joshua Adam Zlotlow of Herold & Sager.
Travelers is represented by Abel Eric Aguilera of The Aguilera Group.
The case is Monier Inc. v. American Home Assurance Co., case number A138976, in the Court of Appeal of the State of California, First Appellate District, Division Three.
Source Law 360 By Jeff Sistrunk

21/09/2015

Près de 100 000 maisons individuelles commercialisées en 2015

Les ventes des maisons individuelles repartent à la hausse et devraient bondir de 6 à 7% en 2015 par rapport à 2014 selon l’Union des Maisons Françaises.
La poussée de l'habitat individuel, avec ses jardins et annexes représente 46% des 491 000 ha artificialisés.
Après quatre années difficiles pour les constructeurs de maisons individuelles, 2015 semble être l’année de l’embellie. Selon Patrick Vandromme, président de l’Union des Maisons Françaises (UMF) et PDG de Maisons France Confort (MFC), les ventes de maisons individuelles devrait progresser de 6 à 7% en 2015 par rapport à 2014 (quand 93 000 promesses de ventes nettes, c’est-à-dire hors annulation, avait été signées). D’ici la fin de l’année 2015, les professionnels devraient donc conclure entre 98 580 et 99 510 promesses de ventes nettes. « Nous avons commencé à sentir l’embellie dès octobre 2014. Les ventes se sont accélérées à partir du mois de juin 2015, quand nos adhérents ont remonté des taux de croissance des ventes à deux chiffres », explique Patrick Vandromme, qui conditionne ses prévisions au maintien de l’APL accession en 2016.
Evolutions régionales des taux de commercialisation des maisons individuelles
Ces prévisions devraient rassurer Jacques Chanut, président de la FFB, selon qui « 15 000 emplois pourraient être sauvés grâce à la reprise du secteur des maisons individuelles d’ici la fin de l’année ». Le président de la fédération avait déclaré que 45 000 emplois pourraient être détruits dans le BTP d’ici la fin de l’année 2015. Mais il au Moniteur.fr que « les mises en chantier de maisons individuelles pourraient relancer la machine à construire et sauver 15 000 des 45 000 emplois menacés ».
Ces difficultés qui plombent la commercialisation

Les constructeurs de maisons individuelles font tout de même part de difficultés qui ralentissement la commercialisation et donc, les mises en chantier. « L’engorgement des banques à la suite des demandes de rachat des crédits bancaires, les actes notariés plus lents, les permis de construire accordés en retard à cause de la mise en place de commissions de pré-instruction par les collectivités locales, qui demandent des pièces supplémentaires non obligatoires et enfin le personnel des services instructeurs trop peu nombreux et pas assez formés », énumère Dominique Duperret, secrétaire général de l’UMF.
Autre sujet d’inquiétude : la règlementation thermique. « On digère à peine la RT 2012 et nous entendons déjà parler d’une RT 2018, c’est complètement irréalisable, les surcoûts seraient trop importants », s’alarme Patrick Vandromme. Selon le président de l’UMF, le surcoût de la RT 2012 oscille entre « 8 et 12% du coût du logement selon les modes constructifs et zones climatiques ».
Source  LE MONITEUR.FR par Barbara Kiraly

19/09/2015

ALGERIE «La croissance dépendra des investissements privés»

Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord ( MENA) effectue une visite en Algérie depuis dimanche. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Hafez Ghanem insiste sur l’importance des données statistiques. Et dans ce contexte de crise budgétaire, il estime nécessaire pour tout gouvernement faisant face à ce genre de crise de prioriser les investissements publics porteurs de croissance et d’emploi et d’encourager l’investissement privé.

- Votre visite entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’Algérie et la Banque mondiale. Quels sont, dans ce sens, les axes de travail ?
Pour nous, à la Banque mondiale (BM), l’Algérie est une priorité. C’est un grand pays qui a un potentiel de développement et qui doit jouer un rôle très important dans le développement économique de toute la région. Je suis venu pour transmettre un message très clair : nous voulons accompagner l’Algérie dans son programme de développement économique et nous sommes prêts à tout faire pour la soutenir. Nous sommes très contents du partenariat que nous avons noué avec l’Algérie et nous voulons l’approfondir. Nous travaillons dans plusieurs secteurs en Algérie : la protection sociale, le climat des affaires, l’agriculture, le secteur bancaire, les TIC…
Nous avons en tout 12 programmes d’assistance technique. Il faut préciser que le travail de la BM en Algérie ne concerne que l’assistance technique. Si l’on se penche sur les perspectives, on sait que les deux grands défis qui s’imposent, non seulement pour l’Algérie mais pour tous les pays de la région, sont la protection sociale ou comment s’assurer que les couches les plus vulnérables et les plus pauvres soient protégées. En second lieu, la diversification de l’économie ou comment s’assurer que la croissance est une croissance partagée qui crée de l’emploi et des opportunités.
- Lors de votre visite, il était question d’évoquer deux secteurs, à savoir l’agriculture et les statistiques nationales. Comment évaluez-vous le système statistique algérien ?
Nous avons un programme d’appui à l’Office national des statistiques (ONS). Notre appui se concentre surtout sur les statistiques sur la pauvreté et les enquêtes auprès des ménages. Les statistiques sont, dans n’importe quel pays, très importantes. Si vous avez un objectif de croissance, il faut pouvoir le chiffrer. Un objectif qui n’est pas chiffré est un objectif qui ne sera jamais atteint. Les statistiques jouent un rôle très important dans un contexte économique.
- Votre visite intervient dans un contexte de crise. Comment la BM entrevoit-elle les perspectives d’évolution de la situation en Algérie ?
L’Algérie, comme beaucoup de pays de la région, est affectée par la baisse des prix des produits pétroliers. C’est une crise, certes, mais c’est aussi une opportunité. La situation pousse à chercher le modèle de croissance approprié pour l’Algérie. C’est surtout une opportunité pour mettre en place des réformes et pour la diversification de l’économie.
- La Banque mondiale émet-elle des propositions en ce sens ?
Nous travaillons avec le ministère de l’Industrie sur l’amélioration de l’environnement des affaires, ce que nous appelons «doing business». Nous travaillons sur le cadre macroéconomique des affaires. Mais il n’est pas suffisant de travailler sur le seul cadre macroéconomique. Il faut aussi travailler sur les différentes chaînes de valeur et regarder ce que l’on peut développer.
En Algérie, je peux citer l’exemple de la filière laitière. Nous travaillons avec le ministère de l’Agriculture et celui de l’Industrie sur le développement de cette filière. L’Algérie importe annuellement 2,5 milliards de dollars de produits laitiers. C’est un grand marché et aussi une possibilité de créer de la valeur ajoutée, de l’emploi, des opportunités pour les agriculteurs ainsi que pour les agro-industries.
- Pour faire face à la crise, le gouvernement algérien prépare un projet de budget pour 2016 qui prévoit une baisse des dépenses d’investissement. Quel impact cela risque-t-il d’avoir sur la croissance et l’emploi ?
La réduction des investissements publics est une mesure à laquelle recourent tous les pays qui doivent faire face à la baisse des recettes budgétaires. L’impact de cette réduction dépend de deux choses. Il s’agit, en premier lieu, des projets dont l’exécution devra être différée. Il faut pouvoir prioriser les projets. Les pays qui prennent ce genre de mesure doivent choisir les projets qu’ils continueront d’exécuter et les projets qui seront différés. Comment faire ce choix ? Ce tri est très important et cela risque d’affecter la croissance de l’emploi. Si l’on choisit de maintenir les projets prioritaires porteurs de croissance et d’emploi, on réduit l’impact.
Le deuxième aspect important est celui qui concerne l’investissement privé. La croissance économique, dans la plupart des pays du monde, dépend non pas des investissements publics, mais des investissements privés. Si, en parallèle à la réduction des investissements publics, on met en place un programme pour encourager l’investissement privé, cela affectera de manière positive la croissance et l’emploi. Tout cela pour vous dire qu’on peut réduire les dépenses d’équipement de l’Etat et en même temps maintenir le taux de croissance, et pourquoi pas l’accélérer.
- Le gouvernement semble s’attacher à prioriser les projets liés à la protection sociale. En ce qui concerne les subventions, le projet de budget pour 2016 prévoit une hausse des taxes sur les produits énergétiques, mais on se refuse à revoir les subventions. Qu’en pensez-vous ?
A mon avis, l’Algérie peut bénéficier des expériences d’autres pays en développement, surtout certains grands pays d’Amérique latine, comme le Mexique ou le Brésil, qui sont passés par la même réflexion. Ce sont des pays qui dépendaient des subventions comme mécanisme de protection sociale. Ils sont passés aujourd’hui à un autre mécanisme, celui des transferts en liquide. Au milieu du XXe siècle, nous n’avions pas les moyens techniques et institutionnels pour effectuer des transferts en liquide bien ciblés, surtout dans les pays en développement. La plupart de ces pays, dont l’Algérie, ont mis en place un système de subventions aux prix de certaines matières, pour s’assurer que tout le monde y aura accès.
Ce système a des inconvénients. Le plus gros étant qu’il est porteur d’injustice. Celui qui consomme le plus, donc le plus riche, tire le plus de profit de ces subventions, notamment celles liées aux prix des produits énergétiques. C’est ainsi que le Mexique a mis en place le système Progresa, qui est un système de transfert de liquide aux familles pauvres. Il en est de même au Brésil où l’on a mis en place un système qui s’appelle Bolsa Familia. C’est un programme qui a apporté un soutien direct aux familles les plus nécessiteuses. La réflexion sur la protection sociale et les subventions est une réflexion que beaucoup de pays ont menée. Ce n’est pas juste une question d’équilibre budgétaire, mais une question d’équité sociale.
- Ces solutions alternatives dépendent d’un système d’information statistique performant. Pensez-vous que nous disposons ou parviendrons à mettre en place ce genre de système ?
Bien évidemment. L’Algérie dispose de capacités institutionnelles pour cela. Beaucoup de choses ont été mises en place, c’est juste une question d’affinement.
- C’est aussi une question de temps. Or, en situation de crise, avons-nous encore le temps ?
Vous avez raison de dire que ce sont des choses qui demandent du temps. Il faut savoir aussi qu’on ne peut pas passer d’un système à un autre de manière brutale. On le fait graduellement. La question du temps est liée à un commencement. Il faut prendre des décisions et commencer à faire les choses.
Source El Watan par Roumadi Melissa

18/09/2015

BOUYER-LEROUX Sommery : les opposants aux carrières maintiennent la pression

Sommery. L’association Non aux carrières en Bray a réuni les habitants du village lors d’une réunion publique consacrée aux projets de la société Bouyer-Leroux.
La salle était comble. Près de 150 personnes ont fait le déplacement pour entendre les arguments de l’association Non aux carrières en Bray prête à mener des actions en justice contre un projet qu’elle estime « destructeur du paysage et d’emploi pour le tourisme et l’agriculture... » « Nous n’attendrons pas le dépôt de projet ou d’enquête publique pour nous opposer à Bouyer-Leroux », présente la secrétaire Patricia Van Poulle en préambule.
« C’est lors d’une visite, non guidée, sur les domaines publics du site de Cholet de Bouyer-Leroux, le 24 août dernier, que nous avons pu constater la taille exorbitante des carrières... Actuellement 60 hectares ont été acquis à La Ferté-Saint-Samson et Hodeng-Hodenger ; sur Sainte-Geneviève-en-Bray on parle de 38 hectares et les terres à Sommery seraient encours d’acquisition », explique Christophe Marsille, le président de l’association Non aux carrières en Bray.
« VOUS DITES DES MENSONGES ! »
Le maire de Fontaine-en-Bray est intervenu, souhaitant avoir des éléments d’information sur les parcelles de terrain concernées par des éventuels prélèvements. Elle se dit choquée de ne pas être informée...
Le sujet d’inquiétude si souvent martelé par les associations opposées au projet de briqueterie, a été soulevé à nouveau par Christophe Marsille, à savoir le devenir des carrières en fin de vie : « La loi prévoit de les remblayer ou de les laisser en plan d’eau. Les carrières pourraient être transformées en décharge. Bouyer-Leroux est aussi propriétaire de sociétés de traitement de déchets. Sur place, nous avons rencontré des riverains qui se plaignaient de mauvaises odeurs et de méthane... Nous avons trouvé un arrêté préfectoral de 2014 pour leur société en Vendée autorisant Bouyer-leroux à stocker 309,09 tonnes de déchets dangereux. »
Déjà interrogée à ce sujet, la société Bouyer-Leroux a démenti catégoriquement vouloir transformer le site d’extraction en pays de Bray en décharge.
« Ce que vous venez de présenter ce soir, c’est ce que nous avons vu lors d’une visite du site de Bouyer-Leroux », lance un conseiller municipal, reprochant tout de même à l’association de ne pas avoir filmé les terrains remis en état. « Vous auriez dû faire la part des choses. » Un second conseiller municipal précise avec force « qu’aucune déchetterie n’a été constatée sur le site... Vous dites des mensonges ! ». Un autre élu de Sommery tient à insister sur le fait que « Bouyer-Leroux n’est pas une multinationale, mais une coopérative où les ouvriers ont des parts dans l’entreprise. Ce qui veut dire que tous les ans, le patron est remis en cause... »
Dans son discours, le président dénonce les nuisances sonores « des pelles hydrauliques et des pompes pour assécher les carrières et le trafic des camions ». À la Zola, il dessine des conditions de travail du personnel : « Est-ce dans ces usines que l’on désire envoyer père et mère de famille ? Enfin, nous avons recensé les maisons touchées par le projet, qui perdront de leur valeur immobilière. Faut-il faire subir à des milliers de personnes de multiples nuisances, alors qu’il y en aurait que quelques dizaines qui en profiteraient... »
Il ajoute : « Nous avons recensé les maisons touchées par le projet, qui perdront de leur valeur immobilière. Faut-il faire subir à des milliers de personnes de multiples nuisances, alors qu’il n’y en aurait que quelques dizaines qui en profiteraient ? Les politiques qui soutiennent un tel projet n’ont-ils rien trouvé de mieux que ces carrières pour créer des emplois ? »
Les questions posées en fin de réunion étaient axées sur les zones naturelles à protéger, l’avancement précis du projet d’implantation de briqueterie et les procédures de mise en place d’un référendum.
À Sommery, la polémique ne fait que débuter...

Source Paris Normandie

17/09/2015

Marchés immobiliers résidentiels en Europe : Des marchés fragiles mais prêts pour la reprise

Six ans après le point bas de 2009, les marchés restent fragiles. Les conséquences de la crise grecque sur les marchés financiers et sur le crédit confirmeront ou non la reprise lors du second semestre de l’année 2015.
Leader de l’immobilier en Europe, ERA publie sa nouvelle étude sur le logement dans 11 pays où le réseau est présent, ainsi qu’une synthèse du parc résidentiel dans les 28 pays de l’Union européenne.
Les marchés en reprise
Pays-Bas : les prix restent stables ou en légère baisse, à Amsterdam toutefois, les prix ont sensiblement augmenté en 2014 et atteignent 3 414€/m² (+2,1% sur un an).
Portugal : après une période difficile de 6 ans liée à la crise économique, le secteur de l’immobilier résidentiel commence à redémarrer. Porto, avec un prix moyen de 860€/m², est l’une des villes historiques les moins chères d’Europe.
République tchèque : en 2014, la production de logements neufs a progressé de 10% par rapport à 2013. Le marché résidentiel tchèque poursuit sa progression. Le prix au mètre carré est de 831/m² en moyenne dans le pays.
Turquie : le pays ne fait pas partie à proprement parler de l’Europe, mais le réseau ERA y est présent. Et, accessoirement, c’est le pays qui connaît le marché immobilier le plus dynamique du moment. La forte demande de logements résultant d’une progression démographique, ajoutée à un taux de croissance économique de 3% et à une politique favorable à l’immobilier, a poussé les prix de l’ancien à la hausse et boosté la production de logements neufs.
Les marchés stabilisés
Allemagne : depuis 2011, un marché à deux vitesses se dessine : dans les grandes villes, on remarque une hausse des transactions et des prix ; dans les plus petites villes et les zones rurales, on note une stabilité, voire une contraction des volumes de ventes et des prix.
Autriche : l’Autriche ne manque pas de logements et ceux-ci sont de bonne qualité. Le marché immobilier autrichien n’a pas été trop affecté par la crise financière internationale, mais souffre encore aujourd’hui d’une conjoncture économique interne difficile.
Belgique : la Belgique n’a pas assez de logements. Le parc locatif s’avère insuffisant dans les grands centres urbains, et notamment à Bruxelles .
France : Dans l’immobilier existant, les transactions se sont un peu repliées (707 000 ventes, -2,3%) mais les prix ont fait mieux que résister en moyenne nationale (+1,40%). Cette statistique cache toutefois une forte disparité entre les zones tendues et les autres...
Suède : L’insuffisance de l’offre dans le neuf entraîne une pression sur l’existant : en 2014, les délais de vente ont été les plus courts de l’Union (45 jours) et les prix ont augmenté de 5%. Pour calmer la surchauffe des marchés du logement, le gouvernement suédois a décidé un plan de relance de la construction neuve en mars 2015, avec l’objectif de produire 15 000 logements supplémentaires par an à partir de 2016.
Les marchés fragilisés
Suisse : 2014 a été marquée par un apaisement avec une stabilité des transactions et des prix. Début 2015, il semble que la longue phase de stabilité touche à sa fin.
Bulgarie : le pays souffre d’une qualité médiocre de son parc immobilier : pour cause l’insalubrité, la vacance touche 1,2 de logements, soit 30% du parc. Malgré les plans d’aide de l’État lancés en 2011, encore 44,9% de la population n’ont pas les moyens de chauffer. Confrontée à une baisse de population et au besoin de rénovation massive de son parc, la Bulgarie s’enfonce encore un peu plus dans la crise et la construction de logements neufs n’a fait que baisser depuis 5 ans (9 250 en 2013 contre 22 058 en 2009)
Deux pays en évolution opposée
Espagne : en 2006, la seule Province de Madrid avait mis en chantier plus de logements que la France et l’Allemagne réunies ! Mais la crise financière mondiale de 2008 a fait crever la bulle immobilière espagnole et la correction a été sévère : le nombre de permis de construire délivrés sur une année est passé de près de 730 000 en 2006, année du pic, à moins de 78 000 en 2011, soit quasiment dix fois moins. Dans le même temps, les prix ont subi une forte chute. Alors qu’ils avaient doublé entre 1997 et 2007, ils ont baissé de plus de 30% entre 2008 et 2013.
Grèce : Pays de 10,904 millions d’habitants pour 6,38 millions de résidences principales, la Grèce a un ratio de 585 logements pour 1000 habitants. C’est le plus élevé des 23 pays de l’Union, en raison du nombre de résidences secondaires. L’offre est pléthorique (250 000 biens ne trouveraient pas preneur aujourd’hui) tandis que la demande reste faible. Conséquence, les délais de vente atteignent 9 mois en moyenne. L’indice des prix des loyers a également été négatif pour la troisième année consécutive. Par ailleurs, la population des sans-abri en Grèce a augmenté de 25% entre 2009 et 2011.
Source Next Finance par François Gagnon 

16/09/2015

MAROC: Le Salon international du BTP et matériaux de construction, du 15 au 18 octobre à Casablanca

Le Salon international du BTP, matériaux et équipements de construction et infrastructure (MABUILD), parrainé par le Ministère turc de l’Economie, tiendra sa 4ème édition du 15 au 18 octobre prochain au Parc des expositions à Casablanca, apprend-on jeudi auprès des organisateurs.

Après le grand succès des dernières éditions, le Salon affirme sa position de 1ère plateforme d’échange et de rencontres d’affaires entre les professionnels marocains et leurs homologues turcs et internationaux opérant dans le secteur de la construction et des équipements de chantier.
MABUILD bénéficie d’un grand soutien institutionnel et constitue une excellente vitrine pour une meilleure visibilité des sociétés auxquelles il offre l’occasion de conquérir de nouveaux marchés.
Au programme de cette grande manifestation figurent une exposition-vente de matériel, de produits et de services, des rencontres B to B et une conférence sur les potentialités de développement et les modalités de financement.
Plus de 10.000 visiteurs-acheteurs sont attendus en provenance du Maroc et de l’étranger et particulièrement d’Afrique.
Le Comité Maroco-Turc d’organisation de MABUILD ne lésine sur aucun moyen pour une présence remarquable des sociétés participantes et pour une bonne satisfaction des visiteurs- acheteurs, souligne-t-on de même source.

Source L'opinion.ma

15/09/2015

Hervé Pétard (FFTB) : « Un guide pour améliorer les conditions de travail sur un chantier de construction en brique »

Interview du secrétaire général de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) qui vient de publier un guide de bonnes pratiques pour bien construire en briques avec l'Union de la maçonnerie et du gros oeuvre, l'Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics, et la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés.
Quel est l'enjeu de cet ouvrage ?
Ce guide de bonnes pratiques concerne l'amélioration des conditions de travail sur un chantier de construction en briques. Il s'agit de clarifier les règles de mise en œuvre pour toutes les personnes concernées : l’entrepreneur de maçonnerie bien sûr mais aussi le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage. Ce dernier est d’ailleurs particulièrement sensibilisé pour intégrer le critère « conditions de travail » le plus tôt possible dans son cahier des charges. Ce guide s’intéresse à toutes les phases du chantier : depuis la conception jusqu'au repli en passant par la réalisation. Pour chacune d’elles, les éléments de prévention et de sécurité à prendre en compte sont détaillés. Qu'il s'agisse du choix des matériaux, des protections collectives, de l'approvisionnement sur site, des dispositifs de manutention, etc.
Donnez-nous quelques bonnes pratiques...
Par exemple, il est recommandé de choisir des produits à la préhension facilitée. Certaines briques sont ainsi munies de trous ou de réservations pour une meilleure préhension manuelle ou pour une préhension par engin de levage. Le guide donne aussi des règles de mise en oeuvre des protections collectives, par exemple avec fixation dans la maçonnerie ou bien dans la dalle ou encore avec poteaux...
Pourquoi la FFTB s'est-elle impliquée dans ce guide et quels en sont les enjeux ?
Outre les performances techniques de leurs produits, les industriels de la terre cuite ont toujours placé les conditions de leur mise en œuvre au centre de leurs préoccupations. Ce travail s’inscrit donc aussi plus généralement dans les missions de la FFTB au côté de ses partenaires.
Quelle est la genèse de ce guide ?
Cet ouvrage est né de la volonté de l’Union de la maçonnerie et du gros-oeuvre de la Fédération française du bâtiment (UMGO-FFB) de s’approprier le thème de la sécurité, du confort et des conditions de travail sur les chantiers de maçonnerie. En 2013, l’UMGO-FFB a lancé un appel à collaboration auquel a répondu la Filière Terre Cuite via notre fédération. Nous avons été rejoint par l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) qui accompagne les entreprises sur la prévention dans le BTP. Le 12 septembre 2014 à Annecy, lors de l’assemblée générale de l’UMGO-FFB, les trois organisations, l’UMGO-FFB , la FFTB et l’OPPBTP ont signé donc une charte matérialisant leur engagement. Un groupe de travail commun a été créé pour aboutir à des actions concrètes matérialisant cet engagement. Nous avons invité à participer à cette activité les Caisses d'assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) puis la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés qui est devenue une contributrice régulière du groupe de travail. Les réunions quadripartites se sont déroulées régulièrement pendant un an, chacun apportant son expertise, son expérience et sa vision du déroulement d’un chantier.
Source Info.expoprotection propos recueillis par Eliane Kan

14/09/2015

Une brique en argile pour améliorer le confort été/hiver

Afin de résoudre la problématique de faible inertie thermique des bâtiments durables en bois, une société française propose de les cloisonner avec des briques en argile brut. Le matériau naturel, dense, participe à la régulation de la température dans la construction grâce à ses propriétés hygrométriques. Explications avec Philippe Josse, dirigeant de la société éponyme.
La question du confort d'été se pose de façon plus pressante dans les constructions bois, qui manquent d'inertie thermique. La société Josse propose une solution naturelle à ce problème : la brique de cloisonnement en argile "Argibrique". Rencontré sur le salon Ecobat, Philippe Josse nous explique les avantages de ce produit : "La brique pleine est constituée d'argile brute. Ce matériau à énergie passive fait office de climatiseur naturel".
Un matériau à changement de phase
Les propriétés avantageuses de l'argile résideraient en fait dans sa structure permettant à l'eau contenue de changer de phase (passer réversiblement de l'état liquide à l'état gazeux) à température ambiante. Lorsque l'air se réchauffe, en journée, l'eau contenue dans les briques absorbe une certaine quantité de cette chaleur en s'évaporant (phénomène endothermique) : l'atmosphère intérieure est donc rafraîchie. Réciproquement, la nuit, lorsque la température ambiante redescend, l'humidité de l'air se condense dans la terre des briques et restitue alors la chaleur emmagasinée pour réchauffer l'intérieur. Par ces changements de phase, le matériau régule la température et amortit ses variations journalières. "Une énergie passive, propre et gratuite", fait valoir Philippe Josse.

Source Batiactu

13/09/2015

Chine: Les grands fours Han de l'Est pour percer le mystère des mausolées

Cette image prise le 16 août 2015, montre les anciens fours de la dynastie des Han de l'Est découverts dans le village de Xinzhuan du comté de Mengjin, à Luoyang, la province du Henan (centre de la Chine).

Les grands fours Han de l'Est pour percer le mystère des mausoléesLes grands fours Han de l'Est pour percer le mystère des mausoléesLes grands fours Han de l'Est pour percer le mystère des mausoléesLes grands fours Han de l'Est pour percer le mystère des mausoléesLes grands fours Han de l'Est pour percer le mystère des mausoléesLes grands fours Han de l'Est pour percer le mystère des mausolées
L'excavation des anciens fours du comté de Mengjin à Luoyang dans la province du Henan (centre de la Chine) pourrait enfin fournir un précieux indice pour étudier les mausolées de la dynastie des Han de l'Est (25-220 après JC), ont déclaré dimanche les archéologues. Les fours, situé dans le village de Xinzhuan, se trouvent à moins de trois kilomètres des mausolées Han de l'Est. Jusqu'à présent, les spécialistes ont découvert 127 fours, avec trois d'entre eux déterrés.
Li Jipeng, un expert de l'Institut des reliques et d'archéologie de Luoyang, a indiqué qu'à en juger par les formes et les structures des tuiles retrouvées dans les fours, elles semblaient similaires aux sites des mausolées de la dynastie des Han de l'Est.
L'endroit pourrait bien être un site des fours officiels et avoir fourni les matériaux de constructions pour les mausolées.
Un mortier d'argile gravées avec des caractères chinois "Jianwu vingt-quatre ans"a retenu toute l'attention. Les archéologues ont déclaré que "Jianwu" était le titre de l'empereur régnant, Liu Xiu, de la dynastie des Han de l'Est.
Certains matériaux sont couverts de marques, indiquant notamment le nom des artisans.
L'excavation des anciens fours est d'une grande importance pour l'étude des mausolées de la dynastie des Han de l'Est et mieux connaître l'artisanat de l'époque.
Source le Quotidien du Peuple par:Qian HE, Guangqi CUI

12/09/2015

Saint-Paul-lès-Dax : la tuile de Napoléon

Napoléon a été décapité, tout comme son fidèle grenadier ! Mais alors que la minoterie de Poustagnacq aurait pu prendre l'allure d'une fin à Sainte-Hélène, ce local de la municipalité saint-pauloise n'aura été que leur île d'Elbe.

En exil depuis 2000 et la vente de la tuilerie de la Rochebardière, où elles trônaient sur le portail d'entrée, ces deux statues séparées de leurs têtes respectives seront à l'honneur des prochaines Journées du patrimoine de Saint-Paul-lès-Dax. Deux cents ans après la chute de l'Empereur, une restauratrice bordelaise s'occupera de Napoléon et de son grenadier la semaine précédant la manifestation et une présentation aux Saint-Paulois.
Les statues restent pour l'heure au moulin, dans cette pièce qui sent le passé. Entre des malles et autres caisses, tables et chaises de l'école d'avant, les deux têtes posées à côté de leurs bustes règnent sur les lieux. « Quand je les ai vues, cela m'a émue. J'ai eu un coup de cœur. Même si je savais que cela allait être compliqué, je me suis promis qu'on parviendrait à les remettre en état », se souvient Geneviève Tailleur, la directrice de l'office de tourisme de Saint-Paul.
Ciment et terre cuite
Elles sont faites de ciment et recouvertes de terre cuite identique à celle des tuiles du milieu XIXe siècle. Leur état de conservation impressionne. « Vous avez vu la position des mains du grenadier ? Il y a un trou pour y glisser la hampe d'un drapeau », note Michel Labeyrie, des Amis du vieux Saint-Paul.
Quand le regard de Napoléon fascine celui qui le croise, son identité ne laisse aucun doute. Tout y est, du bicorne à la main rentrée dans le gilet, sous la Légion d'honneur. Seul un bout de nez manque. « Enfants, ces statues nous servaient de cible pour nos frondes », sourit Michel Labeyrie. Il en va de même pour le soldat de l'Empire et ses épaulettes, tout juste abîmées. Au-dessus de sa fière moustache, un sourcil broussailleux semble tenir une toque où le plumet peut être fixé.
Legs de la famille Gervais-Sourgen aux Amis du vieux Saint-Paul, ces deux statues ne sont pas les seuls symboles napoléoniens de la tuilerie fondée par un aïeul. Les maisons des maîtres s'appelaient « Iéna », « Austerlitz » et autre « Chalet du grenadier » jusqu'à la fermeture de l'usine, en 1975. Les statues, elles, veillaient sur l'usine et annonçaient la couleur politique du maître des lieux. « Le père de Jean Sourgen avait été aide de camp de Murat dans les armées de l'Empereur », souffle Geneviève Tailleur.
Valeur patrimoniale
Ces statues ont beau être uniques, leur valeur reste bien plus patrimoniale qu'artistique, dans une ville qui souffre d'un manque de bâti historique. Pas un hasard, donc, si la Fondation du patrimoine a posé un œil bienveillant sur leur rénovation. Elle propose ainsi aux amateurs de soutenir le projet au travers d'un financement participatif.
Résultat d'une bataille de plus d'un an, la restauration de Napoléon et de son grenadier est proche. De même que la fin de l'exil, avec une installation programmée dès les Journées du patrimoine dans la Grange de Christus.
Source Sud Ouest 

11/09/2015

Madagascar: Les offres de briques terre cuite restent insuffisantes

La fabrication artisanale de briques est à son apogée. La production n’arrive pas à satisfaire la demande.
La campagne de la brique débute au mois de mai pour prendre fin en octobre. Ainsi, il ne reste plus qu’un mois aux producteurs de la filière pour occuper les rizières de la plaine de Betsimitatatra, le long de la route digue.
« Chaque semaine, nous livrons trois camions de quatre mille cinq cents briques alors que les commandes ne cessent d’augmenter. En se référant à tous ces bâtiments et infrastructures en pleine expansion, tant en ville que dans les campagnes, la production reste faible », souligne Solofo Rakotobe, un camionneur qui assure la livraison de briques.
Pourtant, le prix demeure stable sur le marché. « Pendant cette campagne de la brique, le prix hors transport est de 46 ariary l’unité, mais ce coût peut passer à 80 ariary ou 100 ariary, y compris les frais de transport comme au marché d’Andra­voahangy. Un fourneau nécessite quatre charretées de son de riz pour effectuer la cuisson de dix mille briques, à hauteur de 45 000 ariary par charretée », déclare Lydia, une productrice de briques dans la plaine du Betsimitatatra.
Selon Solofo Rakotobe, le prix des briques grimpe pendant la saison des pluies « car l’activité va s’arrêter ». Jeannot, un autre fabricant affirme que « le coût de fabrication d’une brique en argile se situe entre 10 et 12 ariary. Nous travaillons par deux et nous produisons 1 000 briques par jour ».
Important revenu
Toutefois, l’activité constitue une importante source de revenus, directs ou indirects pour les paysans. Solofo Rakotobe fait remarquer que les paysans s’y investissent au lieu de s’adonner à la culture de contre-saison. « Les rizières sont mises en location, moyennant de 2 à 3 ari­ary par brique, ce qui s’avère intéressant pour eux. »
Lydia ajoute, de son côté, que l’activité permet d’engranger de l’argent rapide. « Pendant la campagne, nous contractons un prêt bancaire que nous investissons dans la production de briques. Nous vivons de cette filière depuis cinq ans et d’ailleurs, nous envisageons de créer notre propre entreprise et de nous impliquer totalement dans cette activité », précise-t-elle.
Fanja Raharimanantena, une environnementaliste, a mis l’accent sur la nécessité pour les autorités de prendre des mesures pour préserver le terrain de culture. « Il ne faut pas oublier que la fabrication de briques a des impacts sur l’environnement à cause de l’exploitation excessive des terrains, de la fumée, etc. L’environnement et l’écologie sont mis en jeu », termine-t-elle
Source L'Express Madagascar par Sandra Miora Hafalianavalona

10/09/2015

ALGERIE- Ouargla : plus de 800 projets d’investissement localisés par le CALPIREF

OUARGLA - Au moins 874 projets d’investissement ont été localisés à travers la wilaya d’Ouargla par le Comité d’assistance à la localisation et la promotion des investissements et de la régulation du foncier (CALPIREF), depuis sa création en 2011 jusqu’au 30 juin 2015, a-t-on appris mercredi auprès des responsables locaux du secteur de l’industrie et des mines.
Ces projets, couvrant une surface globale de 1.566, 64 ha de foncier octroyé à l’investissement dans la wilaya d’Ouargla, selon la réglementation fixant les conditions de concession des terrains relevant du domaine privé de l’Etat, des terrains délimités au niveau des zones industrielles (ZI) et des zones d’activités (ZA).
Ils sont répartis sur différentes communes de la wilaya, notamment Ain El-Beida (177 projets), Nezla (132), Ouargla (103), Touggourt (100), Hassi Ben Abdallah (66), Témacine (54), Mégarine (53), El-Hedjira (49), Blidet-Amor et Sidi Khouiled (36 chacune), a précisé le chef du service de la promotion de l’investissement à la direction locale de l’industrie et des mines, Hocine Hemmal.
Doté d’un financement estimé à 249,55 milliards DA, ces investissements sont versés dans différents segments de l’activité, à savoir l’industrie (254 projets), la production de matériaux de construction (169), les services (160), l’agroalimentaire (128), les travaux publics (67), le tourisme (58), la santé (21) et le commerce (17), a-t-il détaillé.
Parmi ces opérations, figurent huit (8) projets investissements entrés en phase de production et versés dans divers créneaux économiques, telles que la fabrication de poteaux électriques, les stations-service et le tourisme, selon la même source, précisant que quelque 150 permis de construire ont été délivrés aux investisseurs pour entamer les travaux de réalisation, a-t-il dit.
Selon le même responsable, et sur la période précitée, le CALPIREF d’Ouargla fait état d’un total de 2.315 dossiers déposés, parmi lesquels 1.453 ont été étudiés dont 1.103 approuvés, selon les statistiques de la direction de l’industrie et des mines.
Pour accueillir les projets d’investissement, des travaux d’aménagement et de réhabilitation sont en cours au niveau de quatre (4) Z.A couvrant une superficie totale de 174,5 ha, à savoir celles de Témacine, Touggourt, Zaouia El-Abidia et Mégarine, et présentent un avancement oscillant entre 80 à 90%, a-t-on fait savoir.
La wilaya d’Ouargla qui compte actuellement 14 zones d’activités et industrielles, totalisant une superficie de 2.023,35 ha sera renforcée prochainement par deux (2) autres projets, à savoir un parc industriel à Ain El-Beida et une zone d’activité à Nezla.
Plusieurs dispositions ont été prises, durant les dernières années, par l’Etat afin de booster l’investissement, notamment dans les wilayas du Sud du pays, à travers l’encouragement et l’accompagnement des porteurs de projets.
Ainsi, l’instruction interministérielle n°001 du 06 août 2015, relatives aux modalités de mise en œuvre des nouvelles dispositions relatives à la concession des biens immobiliers relevant du domaine privé de l’Etat, destinés à la réalisation de projets d’investissements, permettra de décentraliser la décision d’attribution du foncier industriel en plus de réduire les délais de traitement des demande de concession pour des projets d’investissement.

Source Algérie Presse Service

09/09/2015

TECAUMA installera 5 nouveaux paquettiseurs en Algérie en 2015

Depuis 2006, le dépileur paquettiseur de briques de TECAUMA rencontre un très fort succès en Algérie.
De 2006 à 2010, TECAUMA a réalisé ses premiers dépileurs paquettiseurs : en tout sept paquettiseurs ont été mis en service au sein de briqueteries algériennes.
Fort de ces expériences, TECAUMA a mis au point un paquettiseur standard réellement abouti, qui peut être adapté selon les contraintes de ses clients.
Depuis 2011, sept paquettiseurs standard TECAUMA ont déjà été mis en route en Algérie : dans la région de Batna, au sein des briqueteries Protimgad (3 paquettiseurs) et Mansouri (2 paquettiseurs) ; dans la région d'Annaba, chez Taghaste ; et dans la région de Tizi Ouzou, chez Belhoul.
Deux autres paquettiseurs sont en cours d'installation à Oran, chez Cebrik et Fapro.
Et trois paquettiseurs sont en cours de réalisation pour une livraison au deuxième semestre 2015 : à Alger, chez Brituiles et chez Baraki, et à Batna, chez Mansouri, qui équipe son usine d'un troisième paquettiseur TECAUMA.
Le succès du paquettiseur de TECAUMA et de ses équipements de manutention en général s'explique par la forte crédibilité de TECAUMA dans le métier de la manutention, avec des solutions simples et robustes, et la confiance acquise avec ses partenaires algériens depuis de nombreuses années.

Source Tecauma

08/09/2015

MONIER SARKING: Un nouveau toit pour l’opéra de Toulon

A Toulon, le toit de l'opéra, datant du XVIIIe, n’était plus étanche. Sa rénovation a débuté avec au menu : réfection, isolation et en plus, création d’une salle de répétition

Edifié selon les canons du XVIIIème siècle, le superbe opéra de Toulon de style italien, rappelle celui de Naples. Inauguré en 1862 sous le règne de Napoléon III, sa toiture prenait l’eau depuis un bon moment ce qui finissait par endommager les décors en bois en contre-bas.
« La couverture de cet ensemble de 22 m de haut, pourtant fortement exposé aux vents et à l’air marin (on aperçoit le port militaire et la mer depuis les terrasses, ndlr), n’avait jamais été rénovée, rappelle Claude-Henri Bonnet, le directeur du site. Il était temps de faire quelque chose ».
La communauté d'agglomérations Toulon Provence Méditerranée (TPM) décide donc la réfection et l’isolation thermique et phonique du toit et, au passage, le remplacement à l’identique des tuiles.
Le maître d’ouvrage mandate le cabinet d’architectes marseillais Leccia & Cazorla.Au cours de l’inspection initiale, les combles réservent une surprise : un vaste espace de 350m2, jamais utilisé. « Quelle chance ! Nous avions justement besoin d’une salle d’échauffement, se souvient le directeur de l’opéra. Nous avons décidé d’en créer une à cet emplacement ».
Tuile plate de Marseille en vedette

Le toit à deux pans d’une superficie de 800 m2 est couvert en tuiles plates de Marseille, une spécialité régionale. La communauté d’agglomérations approche alors, le fabricant Monier qui produit encore des modèles mécaniques similaires dans son usine régionale.
L’acheminement de ces éléments n’a pas été facile. L’ouvrage, situé en centre ville, ménage en effet peu de place pour le stockage. L’agence Point P locale a donc dû livrer les 10 000 tuiles et les 275 panneaux de sarking, au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
« Le chantier de l’opéra de Toulon, n’était pas très compliqué, relativise, Adil El Mansouri, directeur technique de Le Ny Alain, entreprise spécialiste des réfections de monuments historiques, en charge de la couverture.
L’implantation urbaine empêchait certes l’installation d’une grue permanente, mais nous avons construit un monte-charge extérieur de 2 tonnes de capacité, pour aider au portage des matériaux. Au final, comme l’ouvrage a pris du temps, nous avons aussi développé un vaste parapluie de protection », ajoute le responsable.
Charpente Eiffel à conserver

L’objectif de cette réfection est également d’améliorer le bilan thermique de l’édifice. « Il fallait conserver l’intéressante charpente à structure métallique de type Eiffel qui explique pour partie, le classement monument historique, en 1988. Cette armature se trouvait par chance, dans un splendide “jus d’origine” », se réjouit Christophe Cazorla, architecte en charge du projet.
En revanche, l’ensemble ne supporte pas de surcharge de plus de 20 kg/m2. C’est donc le procédé d’isolation thermique par l’extérieur Sarking Clima Confort de Monier, entrant dans ce cahier des charges, qui est choisi.
Sa version de 140 mm d’épaisseur se compose d’une plaque de plâtre, d’un isolant thermo-acoustique de 5 cm en laine de verre, d’un vide d’air de 5 cm, d’un écran pare-vapeur Paracoustic, d’un sarking en polyuréthane, de contrelattes 6x4, disposées tous les 60 cm et des liteaux de 27x40.
Les tuiles plates emboitables de Marseille Monier couvrent le tout. « Reste qu’avec une isolation de haut niveau, l’humidité risque de se retrouver piégée sous les tuiles. Pour éviter cela, il nous a donc fallu installer une ventilation », explique Adil El Mansouri. Un vide d’air de 40 mm est ménagé entre le caniveau de bas de pente et le faitage, où un closoir Figaroll (Monier) est installé.
Le procédé d’isolation thermique par l’extérieur Sarking Clima Confort de Monier, a été choisi en raison de la légèreté du système.
Une ventilation a été mise en œuvre pour éviter de piéger l’humidité sous les tuiles. Un vide d’air de 40 mm est ménagé entre le caniveau de bas de pente et le faitage, où un closoir Figaroll est installé.
Isolation phonique fignolée
Des contraintes se sont aussi présentées concernant la nouvelle salle de répétition sous la charpente. Son plancher en bois couvert de tomettes n’acceptait pour sa part, que 200 kg/m2 de charge supplémentaire.
« Nous avons pris en compte le poids de tous les meubles, instruments de musiques ou des musiciens ou chanteurs qui sont appelés à prendre possession de cette nouvelle pièce », raconte l’architecte. Enfin, l’acoustique a été particulièrement soignée avec un travail basé sur l’analyse des déplacements d’air.
« Nous avançons en procédant à des tests permettant de valider les systèmes imaginés. Des ajustages ultérieurs suivront », déclare Anne-Lydie Klein, représentante de TPM. Quoi qu’il en soit, voilà l’opéra de Toulon bien couvert pour l’hiver.
Fiche chantier

  • Opéra de Toulon (Var)
  • Nature du chantier : rénovation de la toiture
  • Maître d’ouvrage: Toulon Provence Méditerranée
  • Maître d’oeuvre : groupement Leccia/Cazorla
  • Responsable pôle opérationnel aménagement urbain : Anne-Lydie Klein
  • Surface : 770 m2
  • Coût couverture : 800 000 euros
  • Création d’une salle d’entrainement : 400 000 euros
  • Solution : 11 500 tuiles de Marseille (rouge)
  • Couvreur : SAS Alain Le Ny
  • Contrôleur technique : APAVE
  • Echafaudeur : Cireme
Source : batirama.com / Nicolas Dembreville

07/09/2015

Moins polluer : un objectif difficile pour les fabricants de matériaux de construction

A l’approche de la conférence de décembre sur le climat (COP21) à Paris, les fabricants de matériaux de construction, parmi les industries les plus polluantes au monde, montrent leurs efforts pour réduire leur empreinte énergétique mais « peuvent mieux faire » selon les ONG.
Au milieu d’une industrie qui représente environ 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, la cimenterie est l’une des plus polluantes. Composant essentiel du béton, le ciment est l’un des matériaux les plus utilisés au monde et aussi l’un des plus gros émetteurs de CO2 : environ 0,6 à 0,9 tonne émise pour 1 tonne de produit.
En 2014, le cimentier français Lafarge -qui vient de fusionner avec Holcim– a émis à lui seul 93,3 millions de tonnes de GES soit le double du pétrolier Total, selon le rapport de l’organisation indépendante CDP sur l’impact des entreprises dans le changement climatique. En cause : la consommation d’énergie et la « décarbonatation » du calcaire, c’est-à-dire sa transformation en chaux, nécessaire à la fabrication du ciment.
« Entre 1990 et 2014, nous avons réduit de 26% nos émissions et projetons de les diminuer de 30% d’ici 2020 », se défend Bruno Lafont, coprésident de LafargeHolcim et cofondateur du groupe de travail « Cement Sustainability Initiative » (CSI) en 1999. Ce groupe, composé de 24 cimentiers internationaux, a évité l’émission de 114 millions de tonnes de CO2 en 2013, expose le dirigeant.
De son côté, Lafarge mise fortement sur le développement de produits à bas carbone. Sorti en 2000, le Ductal, un béton utilisé notamment pour les ponts et passerelles, réduit ses émissions de CO2 d’environ 50% par rapport au béton classique tandis que le ciment Solidia, commercialisé en avril avec le groupe américain éponyme, diminue jusqu’à 70% le bilan carbone de la chaîne de fabrication.
Des réductions « réalistes, pas rêvées »
« Ils peuvent mieux faire », répondent aux industries les plus émettrices Laurent Babikian, directeur France et Bénélux de CDP, et Pierre Cannet, responsable du programme climat à WWF France. « Il ne reste qu’un tiers de budget carbone disponible, environ 1.000 gigatonnes (Gt), à se partager dans le monde entier pour rester sous la barre des 2 degrés (de hausse des températures, ndlr) », avertit M. Cannet qui appelle les entreprises à s’impliquer dans le projet « Science Based Target », « sans attendre les décisions politiques ».
Cet outil, lancée en mai par le WWF, CDP et le World resources institute, propose aux entreprises d’adhérer à des objectifs de réduction de GES coordonnés par secteur. Le but : réunir une centaine de signataires pour la COP21. « Investir dans la réduction des émissions constitue un gain économique important », affirme M. Babikian pour qui les plus grands émetteurs mondiaux tels qu’ArcelorMittal doivent assumer leurs responsabilités environnementales.
Le géant de l’acier, qui a émis 162 millions de tonnes de GES en 2014, se dit de son côté conscient de l’impératif écologique. ArcelorMittal « se focalise sur ses usines les plus compétitives et économes en énergie comme celles de Fos-sur-Mer et Dunkerque en France qui représentent 35% de notre capacité de production », détaille Philippe Darmayan, président d’ArcelorMittal France. Le groupe investit également en recherche et développement, souligne-t-il. Après l' »échec » du projet expérimental Ulcos de capture et stockage du CO2, ArcelorMittal a décidé d’investir en juillet 80 millions d’euros dans une usine test à Gand (Belgique) pour transformer le monoxyde de carbone qu’elle produit en bioéthanol, ajoute le dirigeant.
En d’émissions de GES, les objectifs d’ArcelorMittal, -8% par tonne d’acier produite entre 2007 et 2020, sont « inférieurs aux normes que la Commission européenne est en train de fixer », reconnaît-t-il. Mais « selon toutes les technologies connues, le monde de l’acier ne peut pas envisager plus qu’une réduction de 15% de ses émissions » et ArcelorMittal se fixe des objectifs « non pas en fonction de rêves mais de réalités », objecte-t-il.

Source Le Moniteur

06/09/2015

MARTINIQUE BRIQUETERIE TROIS-ÎLETS - François Culoré : an mèt piès lapotri

Le Saléen a vu l'évolution de l'usine depuis les années soixante jusqu'à aujourd'hui.
Au coeur de cette terre rougie de la poterie, un des plus beaux patrimoines de la Martinique, François Culoré a gravi tous les échelons. De simple manoeuvre à agent de maîtrise, le Saléen parle à coeur ouvert de ses expériences et de l'évolution de l'usine au cours de ces 48 années de labeur.
Frêle, la soixantaine bien entamée, François Culoré est un poto mitan de l'usine et un homme d'expériences. Le Saléen a connu deux générations de dirigeant : le père et l'oncle de Jean-Claude Marie, actuel gérant de la poterie. « On m'a fait confiance et j'ai appris sur le tas aux côtés des anciens » , dit-il. « Le métier de la terre cuite s'apprend à l'usine et pas ailleurs. J'ai occupé tous les postes pendant 2 à 3 ans pour apprendre le métier d'usinier » . Dès la 3e, François quitte l'école et travaille pour aider sa mère. « À l'époque, j'ai pris le train et j'ai commencé dès le lendemain pour 40 francs la semaine. C'était de l'or. »
Depuis les années ont passé et le saléen n'est jamais reparti. « Tout ce que je vis est une expérience pour aller plus loin. Pendant 10 ans, j'ai travaillé de nuit (de 6 heures à minuit) pour ne dormir que pendant 1 heure » . Ce rythme a forgé l'homme.
L'homme contrôle toute la chaîne de fabrication des briques.
TÉMOIN DE L'ÉVOLUTION DE LA POTERIE
« J'ai connu la poterie au temps ou il y avait une crèche, une école qui arrivait jusqu'au cours préparatoire. Certains bâtiments n'existaient même pas. C'était dans les années 1966-1967 » , se souvient François. La poterie était une famille, un gros village. À l'époque, la terre était travaillée manuellement avec 2 fours, mobilisant 400 personnes. Les briques séchées étaient enfilées sur des wagons puis acheminées jusqu'au four. Aujourd'hui, tournant avec d'un tonnage de 15 000 tonnes pour une dizaine de personnes, l'usine doit composer avec la concurrence du bois et du béton. François gère les hommes, la fabrication, la cuisson des briques et la maintenance des machines sans regarder la montre. Il n'y a pas d'heure pour laisser le site sur lequel certaines familles ont vécu à l'époque. Syndicaliste affilié à la C.G.T.M et membre au conseil d'administration, François n'a qu'un seul regret : il n'y a plus de travail à la poterie comme avant et il n'y a plus de femmes comme à l'époque. Des femmes djok, comme on en croisait à l'époque dans l'usine. Les machines ont remplacé progressivement la main d'oeuvre. Et, c'est une autre histoire!
François Culoré, dépositaire d'un savoir-faire qu'il a à coeur de transmettre avant de faire valoir ses droits à la retraite.
Un peu plus sur la brique...
La brique suit un long processus avant de sortir de l'usine.
Composé de terre grasse et de terre brute, ce mélange passe dans 3 broyeurs ou il est humidifié, écrasé puis gratté. Moulé à partir de filières qui lui donnent les dimensions que l'on lui connaît (brique 10, brique 15), le gros pain obtenu est ensuite vidé de ses impuretés et coupé puis séché à l'aide de ventilateurs-aspirateurs. Le soleil aidant. 5 jours suffisent à cette phase importante de séchage. Vient ensuite la cuisson : enfilées sur des wagons, les briques sont envoyées au four (1 030 degrés) avec un passage au pré-four pour éviter un choc thermique. Produit de l'action du feu, ce mélange d'argile et d'eau est une pratique ancestrale. La brique est à l'origine d'une véritable économie artisanale mais également industrielle. « C'est notre patrimoine » , dit, non sans fierté, François Culoré.

Source France Antilles

05/09/2015

FLEURIEUX-SUR-L’ARBRESLE. L’ancienne tuilerie de la ville, vestiges d’un passé industriel

Patrimoine. Sur la commune, certaines appellations, comme « Les Tuilières » ou « impasse de la Mine » rappellent que par le passé, Fleurieux a su utiliser sa propre terre de manière industrielle. La guimperie Fichet, les fours à chaux et une tuilerie au cours du XiXe siècle ont été le siège d’une forte activité.

Quand l’automobiliste emprunte la RD 70E en direction du pont de Dorieux, juste avant le plus important virage, il peut apercevoir en contrebas, sur sa droite, un champ au relief tourmenté, où se dressait le bâtiment de la tuilerie. Actuellement est implantée l’Arche de Nancy, gérée par Nancy Dewalle et Didier Brun, producteurs d’escargots.
La tuilerie a fonctionné jusqu’en 1914
La tuilerie a fonctionné jusqu’en 1914. Elle était la propriété de la famille Poizat. En 1868, elle a été donnée par héritage à Antoinette Poizat, veuve de Pierre Chirat. Mme Chirat a alors confié son bien à un maître tuilier. Le bail précisait la composition du tènement confié au tuilier, la maison d’habitation, le four, le hangar, le jardin et quelques arpents de vigne.
Jusqu’en 1900, la terre servant à la fabrication des tuiles et des matériaux cuits à la tuilerie devait être extraite sur le site, l’argile provenant des propriétés voisines.
La fabrication des tuiles, étape après étape
La terre était stockée sous la partie basse du hangar, puis triée, débarrassée des cailloux, et humidifiée avec l’eau du bassin alimenté par une source (toujours utilisée pour les escargots). Ensuite, elle était pétrie et malaxée à la main, puis moulée.
Débutait le séchage des pièces moulées dans un four dans une deuxième partie du hangar. Cette opération demandait beaucoup d’attention de la part du tuilier : la qualité de la tuile en dépendait. Enfin le tuilier décidait de la cuisson, à petit feu.
De l’importance de la couleur de la fumée
Elle devait être blanche, car cette première étape correspondait à l’évaporation de l’eau encore contenue dans les pièces à cuire. Puis, la fumée devenait grise. Le tuilier devait activer le feu sans relâche pendant trois jours. Après une semaine de refroidissement, le four était déchargé pièce par pièce, avec une vérification de la qualité par le tuilier. Pour la production, le tuilier avait quatre compagnons.
Il se traitait chaque année neuf à dix fournées. Certaines pièces étaient marquées par le tuilier comme un graphisme personnel. La production, principalement des tuiles de toit arrondies, était récupérée sur place par les maçons.
Le dernier tuilier, M. Monteulier, semble avoir cessé l’activité pour des raisons de santé, peu de temps avant la déclaration de la guerre de 1914.

Source Le Progrès

04/09/2015

Carrières d’argile dans le pays de Bray : une nouvelle associations d’opposants de Sommery

Environnement. Une association s’est constituée, à Sommery, contre le projet de carrières et de briqueterie de la société Bouyer-Leroux. C’est la troisième du genre en pays de Bray.
L’association a déposé ses statuts fin juillet et organise une réunion publique le 10 septembre
Il y avait Notre terre à Mésangueville, Anti carrières en Bray à Sainte-Geneviève-en-Bray, voilà maintenant Non aux carrières en Bray à Sommery... Une troisième association d’opposants au projet d’extraction d’argile et de briqueterie de la société Bouyer-Leroux a déposé ses statuts, fin juillet.
Les deux premières associations ne font plus vraiment parler d’elles, leur dirigeant ayant même adouci leur discours au fur et à mesure des discussions avec le promoteur. Lequel poursuit méthodiquement ses prospections et ses acquisitions foncières en pays de Bray, via la Safer .
Après Hodeng-Hodenger, La Ferté Saint-Samson, Sainte-Geneviève-en-Bray, l’entreprise coopérative, dont le siège social est dans le Maine-et-Loire, numéro un français de la brique en terre cuite, a trouvé un nouveau filon d’argile verte à Sommery. Et elle étudie l’implantation de son usine de briques sur le territoire de la commune.
UN DANGER POUR LE TOURISME ?
Le sujet a été débattu lors d’un conseil municipal extraordinaire en juillet. « Nous avons fait le point sur les éléments à notre connaissance. Pour l’instant, la commune n’a aucune décision à prendre », commentait le maire, Colette Bertrand (lire notre édition du 23 juillet).
Comme elle le fait toujours, la société a fait visiter son site de la Séguinières, près de Cholet, aux conseillers municipaux. « Cholet, ce n’est pas le pays de Bray », tempête Christophe Marsille, le président de la nouvelle association : Non aux carrières en Bray. « Nous y sommes allés aussi, mais pas dans le cadre d’une visite organisée, nous avons rencontré des riverains, les propos sont moins idylliques... L’environnement chez nous est différent, il y a en pays de Bray une activité touristique qui à tout à perdre avec ce projet. »
Le patron de la pépinière jardinerie le Vallonchêne redoute de voir transformer les terrains entre la D 915, la route de Saint-Saire et le chemin d’Atteville en une vaste carrière, avec son va-et-vient de camions. « Il y aura les nuisances sonores inévitables, la poussière, la destruction des paysages et de la flore », souligne Patricia Van Poulle, la secrétaire de l’association. « Le risque est grand de voir la valeur des maisons se déprécier, poursuit Jürg Buchmann, le trésorier-adjoint. Concernant le bilan en matière d’emplois, il pourrait être au final négatif pour le tourisme et l’agriculture... »
L’association veut se donner les moyens d’agir. Elle a ainsi fixé un niveau de cotisation assez élevé, de 10 € par mois : « La communication sur Internet, les panneaux au bord des routes, les tracts, ça coûte cher... » Elle a même reçu un soutien artistique, en la personne de Léo Koupper, l’illustrateur et affichiste, connu pour avoir réalisé les affiches des adaptations françaises des films de Charlie Chaplin dans les années 70 et l’affiche d’Emmanuelle... Depuis sa maison secondaire à Sommery, il a dessiné la première affiche militante de l’association : une benne de tractopelle dévorant un morceau de pays de Bray.
Dans l’espoir que ce dessin ne devienne jamais une réalité, les opposants aux carrières organisent une réunion publique jeudi 10 septembre, à 19 h 30, à la salle des fêtes de Sommery. Ils pourront alors compter leurs forces...
« Nous avançons pas à pas » 
Depuis les premiers sondages en 2008, la société Bouyer-Leroux poursuit avec constance son projet d’implantation d’une usine de briques, et des carrières qui vont avec, en pays de Bray. « Nous avançons pas à pas, confirme Roland Besnard, le PDG de la société coopérative et participative (Scop).
Nous savons que nous pouvons fabriquer avec le mélange que nous avons trouvé ici. » Pas moins de 60 ha à La Ferté-Saint-Samson et à Hodeng-Hodenger, ont déjà été acquis à l’amiable par le biais de la Safer.
Une trentaine d’hectares sont en cours d’acquisition à Sainte-Geneviève-en-Bray.

Pour Sommery, la société ne veut pas donner de superficie pour le moment : « Nous avons besoin de ces nouvelles terres afin de compléter le gisement et notre mélange d’argile verte », précise Benoît Tuzelet, le responsable du Pôle carrières chez Bouyer-Leroux.

Concernant l’usine, la société précise ne pas avoir abandonné son projet d’implantation à proximité du rond-point de Roncherolles-en-Bray : « C’est une option qui est toujours d’actualité, même si le site nécessite des fondations spéciales, en raison de la présence d’une zone humide.

Dans le même temps, nous travaillons sur une deuxième option, à Sommery, c’est un processus normal de conduite d’un projet. » Bouyer-Leroux précise que des études d’impact sur la faune et la flore sont menées.
Mais pour le moment, aucun document n’a été rendu public.
Le projet est en effet encore loin d’entrer dans le cadre d’une enquête publique, avec son processus de consultation des populations et des conseils municipaux, nécessaire pour l’obtention des autorisations de l’État.

Christophe Marsille, le président de l’association Non aux carrières en Bray, prévient : « Nous n’attendrons pas l’enquête publique pour nous opposer à ce projet, car ce sera déjà trop tard ! »

Les responsables de Bouyer-Leroux avouent ne pas être pressés par le temps : « C’est un projet à moyen terme, explique Roland Besnard. Nous travaillons sans précipitation, en concertation pour les acquisitions amiables, dans l’esprit qui est le nôtre, celui d’une entreprise coopérative. »
Le P.-D.G. poursuit : « Le contexte ne justifie pas de se précipiter, le marché de la construction a ralenti, il n’y a pas de caractère d’urgence, nous ne prenons pas de risques inconsidérés. Pour autant, nous sommes dans une dynamique de projet, nous avons investi de l’argent.
C’est un projet important au niveau économique et social localement. Nous sommes sereins sur son évolution. » Roland Besnard annonce qu’il entend bien, comme il l’avait fait en décembre 2013 à Roncherolles-en-Bray, rencontrer les habitants de Sommery d’ici la fin de l’année.

Source Paris Normandie par FRANCK WEBER

03/09/2015

À Pontigny, les tuiles chargées d'histoire d'Aléonard

Spécialisée dans la fabrication de tuiles pour la restauration du patrimoine, la tuilerie Aléonard, à Pontigny, a connu quelques difficultés. Pour rebondir, elle a su diversifier sa production et s’ouvrir à une clientèle plus large.
Quel est le point commun entre la cathédrale de Sens, la halle aux poissons de Trouville, le centre mondial de la Paix à Verdun et la saline royale d’Arc-et-Senans?? Ces édifices ont tous été en partie restaurés grâce à un savoir-faire de l’Yonne.
Sur ces trois sites, en levant le nez, les visiteurs peuvent retrouver des tuiles fabriquées tout près d’Auxerre, chez Aléonard. La tuilerie est installée à Pontigny, depuis 1872.
Une argile de qualité issue de deux carrières locales
La matière première est à portée de main. L’usine exploite deux carrières, situées dans le périmètre de la commune. « C’est un riche filon géologique. C’est une argile de qualité pour la fabrique de nos tuiles. Il permet des produits d’une grande longévité », explique Gilles Wuthrich, directeur de projets et marketing.
Dans son histoire, l’entreprise a connu une étape importante dans la période de l’après-guerre. « Il fallait alors refaire la toiture de l’abbaye de Pontigny, explique le directeur du site, Cyril Brissaud. Il y avait un besoin précis : celui d’une tuile épaisse. Elle a été fabriquée dans l’usine, identique à celle originellement en place. »
C’est à cette période qu’est née la tuile dite monuments historiques. Sûrement la plus prestigieuse et renommée des tuiles fabriquées par la tuilerie icaunaise. Depuis, Aléonard est reconnu dans le secteur de la restauration du patrimoine. « Dans l’ensemble du groupe Koramic, la tuilerie Aléonard est à part. Nous ne voulons pas qu’elle perde son âme », poursuit Gilles Wuthrich.
Actuellement, un projet identique à celui de l’abbaye est mené à l’église de Saint-Fargeau. « Deux mois de travail intensif ont été nécessaires pour développer une tuile, indique Cyril Brissaud. L’idée était de retrouver les couleurs de la tuile d’origine. » La seconde tranche de travaux devrait débuter à l’automne, et se terminer début 2016.
Le succès de la gamme Saint-Vincent
En plus du patrimoine, la tuilerie s’est positionnée sur le haut de gamme. Quelques exportations sont effectuées aux États-Unis et en Belgique. Ce sont des opportunités sur le très haut de gamme, notamment pour des maisons prestigieuses.
L’année 2013 ayant été difficile, notamment à cause de la conjoncture compliquée dans le secteur du bâtiment, la politique de la maison a été redéfinie.
« Nous avons été attaqués par la concurrence sur nos marchés historiques. Nous avons élargi nos ventes aux particuliers, explique Gilles Wuthrich. Nous nous sommes repositionnés en rendant la tuile plus accessible car moins épaisse, tout en conservant sa qualité de résistance. »
La tuile Saint-Vincent, du nom du patron des couvreurs, a été un succès. Cette gamme représente près de 40 % de la production. « Le carnet de commandes se porte désormais mieux. Nous savons que nous aurons assez d’activité pour toute l’année. »
Source Lyonne Républicaine par Marc Charasson

02/09/2015

Transition énergétique : le bâtiment dans tous ses états

Rénover 500 000 logements chaque année, l'objectif n'est pas nouveau, mais l'exécutif peine à l'atteindre. Il est fixé à 2017 par la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte définitivement adoptée le 22 juillet. Plusieurs nouveautés voient le jour pour y parvenir.
« La France se fixe comme objectif de rénover énergétiquement 500 000 logements par an à compter de 2017, dont au moins la moitié est occupée par des ménages aux revenus modestes, visaint ainsi une baisse de 15 % de la précarité énergétique d'ici 2020 », stipule l'article 3 de la loi de transition énergétique pour la croissance verte. La loi précise par ailleurs que l'nemseble du parc immobilier français devra être rénové en fonction des normes «bâtients basse consommation» ou assimilées, à l'horizon 2050. Pour concrétiser ce grand objectif, plusieurs dispositions nouvelles encadrent la rénovation énergétique des bâtiments et des logements, pour les rendre plus économes.
La rénovation énergétique devient obligatoire
Le Gouvernement veut s'attaquer en priorité aux bâtiments les plus énergivores. D'ici 2025, « tous les bâtiments privés résidentiels dont la consommation en énergie primaire est supérieure à 330 killowhatteurs d'énergie primaire par mètre carré et par an doivent avoir fait l'objet d'une rénovation énergétique ».
La loi instaure aussi l'obligation de réaliser des travaux de rénovation énergétique, dès lors qu'un bâtiment subit de lourds travaux d'entretien. Cela comprend les ravalements importants, la réfection ou l'isolation de la toiture, l'installation d'équipements de contrôle et de gestion active de l'énergie ou encore les travaux d'aménagement de nouvelles pièces pour les rendre habitables. Pour les copropriétés, cette obligation concernera seulement les travaux affectant les parties communes. Par ailleurs, un rapport sera remis au gouvernement dans un an, afin d'évaluer la possibilité d'instaurer un bonus-malus pour inciter les propriétaires à réaliser des travaux d'économies d'énergie.
Un décret définira le calendrier de mise en oeuvre de cette obligation en fonction de la performance énergétique du bâtiment, sa catégorie et précisera les équipements concernés, mais aussi les exceptions lorsque ces travaux ne sont pas réalisables. « Cette obligation de rénovation est prolongée par période de dix ans à partir de 2020, jusqu'en 2050 avec un niveau de performance à atteindre renforcé chaque décennie, de telle sorte que le parc global concerné vise à réduire ses consommations d'énergie finale d'au moins 60 % en 2050 par rapport à 2010, mesurées en valeur absolue de consommation pour l'ensemble du seceur », précise le texte de loi.
La loi crée un carnet de santé numérique de suivi et d'entretien de chaque logement « Il mentionne l'ensemble des informations utiles à la bonne utilisation, à l'entretien et à l'amélioration progressive de la performance énergétique logement et des parties communes lorsque le logement est soumis au statut de copropriété », présente la loi. Ce carnet regroupe les informations concernant l'isolation, les travaux, les coûts des factures d'électricité et de gaz, etc. Remis à l'achat ou à la location, il sera obligatoire pour les constructions neuves dès 2017 et à l'occasion d'une mutation en 2025. Un décret précisera les modalités d'application.
Enfin, les frais de chauffage dans les immeubles collectifs devront être individualisés. Une sanction de 1500 € par logement pourra être adressée à l'encontre de chaque immeuble en cas de manquement.
Des aides pour accompagner les particuliers
Puisque la rénovation énergétique devient obligatoire, il faut être en mesure d'aider les foyers les plus modestes. Pour ce faire, plusieurs aides, crédits d'impôts et moyens de financement sont mis en oeuvre.
Un Fonds de garantie de la rénovation énergétique, géré par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), est ainsi créé. Ses ressources seront définies en loi de finances. Sous condition de ressources fixées par décret, ce fonds facilitera les prêts pour les ménages modestes qui souhaitent entreprendre des travaux de rénovation énergétique et pour les prêts collectifs en copropriété. Des sociétés régionales de tiers-financement seront également créées pour avancer le coût des travaux aux foyers modestes.
Depuis le 1er septembre 2014 et jusqu'au 31 décembre 2015, le crédit d’impôt pour la transition énergétique permet de bénéficier d’un taux unique de réduction d’impôts de 30 % sur l’achat d’équipements permettant une meilleure efficacité énergétique ou sur des travaux de rénovation énergétique. Le montant total des dépenses en faveur de la transition énergétique ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut pas excéder 8 000 € pour une personne célibataire, veuve ou divorcée et 16 000 € pour un couple marié ou pacsé. Accessible aux propriétaires, l’éco-PTZ permet de bénéficier d’un prêt à taux zéro jusqu’à 30 000 €, sans intérêts, remboursable sur 10 ans, pour financer les travaux de rénovation.
Dernière disposition pour aider les foyers modestes : un chèque énergie pour les ménages modestes remplacera progressivement les tarifs spéciaux du gaz et de l'électricité.
Attribué sous conditions de revenus et selon la composition du foyer, il permettra aux ménages de payer leur facture énergétique, des travaux de rénovation ou acheter des équipements électriques, « lorsque le remplacement d'un ancien équipement permet un gain substantiel de performance énergétique », fixé par décret. La généralisation du chèque énergie interviendra « au plus tard au 1er janvier 2018 », après un test dans plusieurs zones également définies par décret. Ce chèque sera nominatif et sa durée de validité sera limitée dans le temps en fonction de son usage.
D'autres dispositions en vrac
Des plateformes territoriales de la rénovation énergétique vont être mise en place partout en France. Elles conseilleront et orientereront les ménages qui souhaitent réaliser des travaux de rénovation énergétique, « en fonction de leurs besoins, vers des professionnels compétents tout au long du projet de rénovation ». Elles fourniront des informations « techniques, financières, fiscales et réglementaires » nécessaires à des travaux de rénovation énergétique.
L'utilisation des matériaux biosourcés sera encouragée lors de la construction ou de la rénovation des bâtiments. Par ailleurs, la loi prévoit la remise de plusieurs rapports au Parlement : un consacré aux subventions et à la création d'un fonds pour lutter contre la précarité énergétique, un sur l'opportunité d'aides fiscales à l'installation de filtres à particules sur l'installation de chauffage au bois des particuliers, un sur la mise en place d'une seule aide globale subordonnée à la présentation d’un projet complet de rénovation et un sur la nécessité d’effectuer une évaluation de la performance énergétique des travaux réalisés.
Tous les cinq ans, le Gouvernement devra faire analyser l'ensemble du parc national de bâtiments publics ou privés, à usage résidentiel ou tertiaire, au regard notamment de leur performance énergétique. Il comprendra aussi une présentation des stratégies de rénovation économiquement pertinentes, en fonction des types de bâtiment et des zones climatiques et une estimation des économies d’énergie attendues.
Source Les Techniques de l'Ingénieur par Matthieu Combe, journaliste scientifique