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21/09/2015

Près de 100 000 maisons individuelles commercialisées en 2015

Les ventes des maisons individuelles repartent à la hausse et devraient bondir de 6 à 7% en 2015 par rapport à 2014 selon l’Union des Maisons Françaises.
La poussée de l'habitat individuel, avec ses jardins et annexes représente 46% des 491 000 ha artificialisés.
Après quatre années difficiles pour les constructeurs de maisons individuelles, 2015 semble être l’année de l’embellie. Selon Patrick Vandromme, président de l’Union des Maisons Françaises (UMF) et PDG de Maisons France Confort (MFC), les ventes de maisons individuelles devrait progresser de 6 à 7% en 2015 par rapport à 2014 (quand 93 000 promesses de ventes nettes, c’est-à-dire hors annulation, avait été signées). D’ici la fin de l’année 2015, les professionnels devraient donc conclure entre 98 580 et 99 510 promesses de ventes nettes. « Nous avons commencé à sentir l’embellie dès octobre 2014. Les ventes se sont accélérées à partir du mois de juin 2015, quand nos adhérents ont remonté des taux de croissance des ventes à deux chiffres », explique Patrick Vandromme, qui conditionne ses prévisions au maintien de l’APL accession en 2016.
Evolutions régionales des taux de commercialisation des maisons individuelles
Ces prévisions devraient rassurer Jacques Chanut, président de la FFB, selon qui « 15 000 emplois pourraient être sauvés grâce à la reprise du secteur des maisons individuelles d’ici la fin de l’année ». Le président de la fédération avait déclaré que 45 000 emplois pourraient être détruits dans le BTP d’ici la fin de l’année 2015. Mais il au Moniteur.fr que « les mises en chantier de maisons individuelles pourraient relancer la machine à construire et sauver 15 000 des 45 000 emplois menacés ».
Ces difficultés qui plombent la commercialisation

Les constructeurs de maisons individuelles font tout de même part de difficultés qui ralentissement la commercialisation et donc, les mises en chantier. « L’engorgement des banques à la suite des demandes de rachat des crédits bancaires, les actes notariés plus lents, les permis de construire accordés en retard à cause de la mise en place de commissions de pré-instruction par les collectivités locales, qui demandent des pièces supplémentaires non obligatoires et enfin le personnel des services instructeurs trop peu nombreux et pas assez formés », énumère Dominique Duperret, secrétaire général de l’UMF.
Autre sujet d’inquiétude : la règlementation thermique. « On digère à peine la RT 2012 et nous entendons déjà parler d’une RT 2018, c’est complètement irréalisable, les surcoûts seraient trop importants », s’alarme Patrick Vandromme. Selon le président de l’UMF, le surcoût de la RT 2012 oscille entre « 8 et 12% du coût du logement selon les modes constructifs et zones climatiques ».
Source  LE MONITEUR.FR par Barbara Kiraly

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