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10/02/2015

BAU 2015 : quand le clos-couvert chauffe, ventile et refroidit

L’accroissement de la performance énergétique réduit les besoins et suscite l’apparition de nouvelles solutions techniques incorporées aux façades et aux ouvrants.

Une dalle active consiste à noyer des tubes dans le béton des dalles brutes, sans isolation thermique, contrairement au plancher chauffant basse température. La masse de béton est utilisée pour stocker et diffuser de la chaleur en mode chauffage, pour l’absorber et l’évacuer en mode rafraîchissement. Doc. PP
Pourtant, toutes les grandes marques de ventilation et de chauffage – Viessmann, Buderus, Vaillant, Stiebel-Eltron… – exposent ici. Ce n’est pas seulement parce qu’il est très fréquenté, mais surtout parce qu’elles espèrent y rencontrer les nouveaux acteurs du chauffage, de la climatisation et de la ventilation.
En effet, grâce à la réduction des besoins et des puissances, quantité de nouvelles solutions de génie climatique incorporées au gros-œuvre se développent en Allemagne et tout naturellement, elles se retrouvent sur le salon.
Uponor s’est associé à un fabricant de briques et de hourdis en terre cuite pour proposer une solution quasi-préfabriquée de parois chauffante-rafraîchissantes.
Les grands industriels du chauffage veulent connaître ceux qui les mettent en œuvre. Ce ne sont les entreprises habituelles du Génie Climatique, mais plutôt les façadiers ou les maçons.
Les émetteurs incorporés au gros-œuvre
Ainsi, les visiteurs ont pu rencontrer plusieurs exposants de solutions de chauffage et de rafraîchissement incorporées dans les ouvrages en béton. Il ne s’agit pas du traditionnel plancher chauffant basse température, mais bel et bien d’incorporation dans les ouvrages structurels en béton.
Trox, spécialiste de la ventilation est l’un des premiers à avoir développé des ventilo-convecteurs multifonctions de façade. Il fournit notamment Schüco et Wicona. Doc. PP
Les allemands appellent ça “Betonkernaktivierung”. En France, Uponor a traduit par “Dalle active”. Uponor a présenté cette solution sur plusieurs stands différents. La dalle active est une solution de stockage ou d’absorption de chaleur qui profite de l’inertie thermique de la masse de béton.
Des tubes en matière de synthèse sont montés sur un treillis métallique, puis incorporés aux dalles ou aux murs de refend du bâtiment au moment de leur coulage. L’eau circule dans les tubes et assure soit le stockage et la diffusion lente de chaleur, soit l’absorption dechaleur, donc le rafraîchissement.

Un fonctionnement en très basse température En raison de l’énorme masse de l’émetteur, les lois d’eau sont très basses. Les températures de départ comprises entre 25 et 35 °C en mode chauffage, entre 16 et 20 °C en mode rafraîchissement. Par conséquent, les générateurs, pompes à chaleur ou chaudières à condensation, fonctionnent à très basse température.
L’allemand Metawell est un spécialiste des plaques aluminium. Il les emploie à des fins décoratives ou acoustiques en plafonds et en cloisons. Mais aussi, en collant des tubes dessus, il propose des plafonds chauffants et rafraîchissants dans des formes standards ou sur-mesure. Il a même développé des plaques incorporant un élément à changement de phase pour accroître le confort d’été. Doc. PP
Ceci maximise leur rendement durant toute la saison de chauffe ou de rafraîchissement. Uponor a également dévoilé le “Klimadecke”, un plafond imaginé avec un fabricant de briques et de hourdis/entrevous en terre cuite.
Les entrevous sont prévus pour recevoir des tubes multicouches Uponor en sous-face. Ce procédé est livré en éléments préfabriqués auto-portants de 0,75 à 3 m de largeur et jusqu’à 7 m de longueur. Ils sont posés soit horizontalement pour constituer des planchers porteurs, soit inclinés pour former le support d’une toiture.
Cette solution est proposée à la fois pour le chauffage (Δ T = 5K, avec une loi d’eau de 50/45°C) et pour le rafraîchissement (Δ T = 3K, avec une loi d’eau 17/20°C) à basse température.

Source Batirama

09/02/2015

Un nouveau produit en isolation de toiture par l’extérieur

Terreal propose une nouvelle solution d’isolation en toiture, sans intervention intérieure. Idéale en rénovation, l’offre Terreal NRJ+ vient répondre à toutes les exigences environnementales, ouvrant droit aux différentes aides fiscales.
L’isolation de toit pour les travaux de rénovation
Les solutions d’isolation se multiplient, utilisant différents procédés, notamment lors des travaux de rénovation. L’une des techniques qui se développent est l’isolation par l’extérieur, technique également utilisée pour la toiture. L’avantage de cette méthode est d’abord d’éviter toute intervention intérieure, sans réduire la surface habitable en présence de combles aménagés ou aménageables.
Parmi les produits disponibles, Terreal propose TERREAL NRJ+.
Ce nouveau procédé se présente sous la forme de panneaux réalisés en mousse polyuréthane recouverte, sur ses deux faces, d’un composite multicouche en kraft-aluminium. Étanche, cette surface permet aussi de garantir le confort intérieur en toute saison, par l’action de l’aluminium qui réfléchit la lumière et maintient la température intérieure de la construction.
Une résistance thermique élevée
Proposés au format de 2.400 x 1.200 mm, ces panneaux signés Terreal sont disponibles en 4 épaisseurs : 80, 102, 120 et 140 mm. Ils affichent également une résistance thermique élevée, supérieure à 6 pour l’épaisseur la plus importante. Ce niveau de performance est le plus souvent atteint avec des produits 60 % plus épais. La pose de Terreal NRJ+ est à réaliser directement sur les chevrons ou sur la volige pour les toitures inclinées. Permettant d’atteindre les exigences du Grenelle de l’Environnement, cette solution ouvre droit aux différentes aides lors de la pose par un professionnel certifié RGE.

Source ETI

08/02/2015

CERIC poursuit sa croissance, avec une augmentation de 23% de son chiffre d’affaires en 2013, et de nombreux chantiers de briqueteries en cours de réalisation en 2014.

L’année 2013 marque donc la confirmation du redéploiement de CERIC. Le déménagement au printemps 2013 dans de nouveaux locaux plus grands et plus modernes aura été l’occasion de célébrer les 50 ans de CERIC.


Source CERIC TECHNOLOGIES

07/02/2015

Bouyer Leroux soutient l'association Rêve

La Saint-Louis Basket et la briqueterie Bouyer-Leroux ont signé samedi 24 Janvier une convention avec l'association Rêves.
Cette association donne vie aux rêves d'enfants gravement malades. Elle les finance partiellement ou totalement et les réalise grâce au mécénat d'entreprises.
Avec cette convention, l'entreprise s'engage à verser 10 € par panier à 3 points marqué à domicile pour tous les matches retour, dans un maximum de 400 €. La convention a été officialisée à l'occasion du match La Séguinière-Le pays d'Olonne, en présence de Franck Lefèvre, président du club de basket, Pascal Pavageau, président de la délégation Rêve du Maine-et-Loire, Bernard Tricoire, représentant l'entreprise Bouyer-Leroux, ainsi que Yannick Gourdon, entraîneur de l'équipe première.
La société Bouyer-Leroux a ainsi rejoint « les nombreux partenaires de notre association qui compte plus 70 adhérents bénévoles » a précisé Pascal Pavageau. Parmi les dernières actions de l'association, il cite le voyage d'une jeune fille qui rêvait de découvrir New York ou encore ce jeune du Maine-et-Loire qui a pu rencontrer les joueurs du PSG. Ajoutant « nous finançons également de petites sorties de proximité pour les enfants et leurs familles ».

Source Ouest France

06/02/2015

Vic en Bigorre (65) - Une maison en terre, qui l'eut cru !

Christian, maçon écologique, passionné par la terre crue depuis dix ans, partage aujourd'hui ses secrets avec vous... Un maçon pas comme les autres.
Tout commence en 2004, dans le petit village de Sinzos. Christian Baur, maçon de métier, construit des maisons en terre crue. Il travaille seul et tous les étés, de nombreux stagiaires lui donnent un coup de main. Même si sa technique de bâti en terre crue , pratiquée depuis des millénaires, reste confidentielle, son carnet de commande est complet jusqu'à fin 2015. « Terre crue » façon Christian Baur.
Ce vendredi 21 novembre, nous découvrons ses secrets ; voyons ensemble les recettes pour une bonne terre crue. Pour le torchis, il vous faut de la terre argileuse, de la paille hachée et du sable.
Bien mélanger et vous aurez des murs inébranlables. Pour une adobe de qualité, mouler l'argile à la main et laisser sécher au soleil. Vous obtiendrez des briques « béton ». Mais le secret de Christian, c'est la patience : comme le boulanger pour la pâte à pain, il pétrit la terre avec douceur et la modèle avec passion.
L'écologique terre crue.
Notre maçon associe à sa première passion l'écologie, dont il est un fervent défenseur. En effet, il se bat contre la pollution des matériaux toxiques du bâtiment, comme le ciment qui pollue énormément. A sa place, il utilise comme mortier de l'argile 100% naturelle. Christian extrait avant tout de la terre crue, matière noble, qui provient de son jardin ; ce qui évite le transport et la pollution. Cela prouve que l'on peut allier l'esthétique à de hautes qualités environnementales. Grâce aux techniques de Christian, cette maison en terre crue est aussi bien isolée qu'une maison moderne, aussi solide que du béton. Une maison en terre crue, c'est du tout cuit !

Source La Dépêche du Midi

05/02/2015

Belgique - Charleroi: la tour de police prend l'eau, mais elle se fissure aussi

On savait que la nouvelle tour de police prenait l’eau et que l’humidité rongeait les structures en bois. D’autres policiers, qui souhaitent conserver l’anonymat, reviennent vers nous maintenant, pour nous montrer que le bâtiment tout neuf se fissure également en de nombreux endroits !

Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les policiers de Charleroi travaillant au sein de la tour de police qui l’affirment, clichés à l’appui : non seulement le tout nouveau bâtiment prend l’eau, mais même les murs extérieurs se fissurent, quasiment depuis le début.
« Vous savez », nous dit-on pas plus tard que ce lundi encore, « l’eau qui traverse les murs, c’est depuis le début, comme ces fissures qui sont apparues dès le début des maçonneries. Un bâtiment tout neuf, avec des parements qui tombent et des jointures qui se désagrègent ! » Et de nous montrer des clichés reproduits ci-contre, pour prouver la véracité de ces dires.
« Ici, cela fait des mois que l’on voit casser et démonter à gauche et à droite, en espérant trouver les points d’entrée d’eau. Il aurait suffi de peindre la tour avec une peinture ad hoc… »
Ce que nous décrivions voici deux semaines se confirme, de toute manière. L’hôtel de police, très beau, édifié dans un temps record, ne plaît réellement pas aux policiers qui y travaillent au quotidien. Car il n’y a pas les dégâts qui apparaissent déjà.

Source La Nouvelle Gazette

Belgique- Visite de la tour de police de Jean NOUVEL à Charleroi

Conjointement avec la société TERREAL,  l'ARALg a le plaisir de vous inviter à une dernière organisation avant congé, la visite sur le chantier du nouvel hôtel de police & extension de Charleroi Danses.
Si vous êtes passés par Charleroi récemment, vous n'avez certainement pas manqué de voir le démontage de l’échafaudage de la toute nouvelle tour de police. Haute de 75m, la tour en briques bleues scintille déjà sur la ville, elle est impressionnante !
Le projet, entièrement passif, a été conçu par l’architecte Jean Nouvel associé au bureau bruxellois MDW. Après deux ans de travaux, l’entreprise BAM-Galère s’active à présent aux finitions.

Source Aralg

04/02/2015

L’intégration réussie des panneaux solaires

L’esthétisme des panneaux solaires prend une nouvelle dimension avec la nouvelle offre du constructeur GSE. Celui-ci propose l’intégration de plaques venant accueillir l’installation photovoltaïque, proposant une surface plane, associée à la couverture en tuile.
Les plaques en polypropylène pour l’esthétisme des panneaux photovoltaïques
L’installation de panneaux solaires en toiture ne présente pas toujours un esthétisme de qualité. Pour y remédier, Groupe Solution Energie (GSE) propose désormais une nouvelle solution d’intégration, associée à son offre packagée. Cette dernière comprend l’installation photovoltaïque, la PAC et le ballon thermodynamique, notamment.
Cette innovation se matérialise par la pose de plaques noires en polypropylène qui viennent remplacer une partie des tuiles et intègrent les panneaux solaires pour créer une nouvelle uniformité. De surface lisse, elles permettent une pose en paysage ou en portrait, jouant sur l’esthétisme général de la construction et garantissant une intégration réussie de l’équipement à énergie verte dans son environnement.
Ces panneaux s’adaptent à toutes les toitures, quelle que soit la nature des tuiles, qu’elles soient plates, canal, qu’il s’agisse d’ardoises ou même d’un bac acier, pour un recouvrement partiel de la surface.
Une pose sur toiture en pente
La pose de ce nouvel élément de toiture venant compléter l’installation photovoltaïque se réalise sur des toits présentant une pente comprise entre 12 et 50 %, en appui sur la gouttière pour venir remplacer la dernière rangée de tuiles.
Ces plaques de polypropylène sont disponibles en huit dimensions différentes et sont compatibles avec la plupart des panneaux cadrés alu du marché destinés aux poses en résidentiel. Ainsi, elles offrent un nouvel esthétisme, sans diminuer la performance du système ENR mis en place.

Source ETI Construction

03/02/2015

En 2007, le centre de recherche d’Imerys a choisi de s’implanter à Limoges

Après avoir cherché partout en Europe un site pour implanter son centre de recherche, Imerys a choisi Limoges en 2007 et ne le regrette pas.
Cela fera six ans au mois de janvier que le centre de recherche et développement pour la division minéraux pour céramiques du groupe Imerys s'est installé sur le parc d'Ester.
Un choix mûrement réfléchi et complètement assumé aujourd'hui. Interview de son directeur, Alexandre Sevagen.
Qu'est-ce qui vous a amené à vous installer sur Ester ?
Avant 2007, le groupe Imerys n'avait pas de centre de recherche bien précis. Il a donc été décidé d'en créer un. L'idée, c'était d'être proche d'une zone scientifique, technologique et universitaire dans le domaine de la céramique. J'étais à l'époque chargé de cette étude. J'ai pris mon bâton de pèlerin et j'ai fait le tour de l'Europe… Mon périple m'a conduit… à Limoges, un lieu unique pour la céramique où nous avons trouvé des entreprises, mais aussi de la recherche, de la formation et un centre européen de la céramique qui n'existait pas encore physiquement à l'époque.
Six ans après, quel bilan dressez-vous ?
Nous avons accumulé plus de bonnes surprises que de mauvaises. Nous avons trouvé ce que nous étions venus chercher.
Sur quoi travaille le centre à Limoges ?
Le groupe Imerys est présent dans une cinquantaine de pays dans le monde. Nous avons des usines, des carrières, des mines, des forces commerciales et des petits laboratoires. À Limoges, nous développons des concepts sur la matière première pour l'industrie du sanitaire, pour la décoration du carreau, pour les arts de la table… qui vont être déclinés localement dans les pays où nous sommes implantés. L'autre partie de notre activité ce sont des projets d'innovation, comme le projet Keraviva. Cette innovation a nécessité cinq ans de recherche et développement au laboratoire CNRS SPCTS (sciences des procédés céramiques et de traitements de surface) au centre européen de la céramique. Une nouvelle technologie qui consiste à projeter une poudre céramique sur la pièce en béton.
Quels sont les projets sur lesquels vous allez travailler ?
Nous avons une demi-douzaine de gros projets dans nos cartons. Nous sommes par exemple en train de travailler avec la société Cerinnov, le SPCTS et la société Ceritherm sur un nouveau procédé pour fabriquer de la céramique par injection basse pression.
Votre équipe est aujourd'hui composée d'une quarantaine de personnes. Attirez-vous facilement des collaborateurs à Limoges ?
Dans l'équipe il y a eu des recrutements "locaux" et des recrutements extérieurs. Nous arrivons à attirer des collaborateurs sur Limoges. Ce qui est amusant, c'est que nous n'avons aucun problème pour faire venir un étranger à Limoges. La ville a une excellente réputation à l'étranger. Nous recevons également des visiteurs étrangers, clients ou partenaires potentiels à qui je fais visiter la zone d'Ester. À chaque fois, les gens sont bluffés. En revanche, nous avons quelquefois plus de difficultés à faire venir de français et des parisiens qui eux, ont une fausse ou une mauvaise image de la ville.
Imerys Ceramic centre est implanté pour longtemps à Ester ?
Oui, nous avons encore plein de choses à y faire. Nous ne sommes pas là pour travailler tout seul dans notre coin, mais pour travailler en réseau avec ce qui nous entoure. Nous allons essayer dans les années qui viennent, de développer de nouveaux partenariats avec des centres de transferts, des entreprises de la zone Ester. Ici, c'est très facile : il y a le phénomène campus qui joue. On veut se parler c'est facile, on veut se réunir c'est facile….Pour nous, c'est vraiment l'endroit où il faut être.
Source Le Populaire par Anne-Sophie Pédegert

Imerys, les poudres aux oeufs d'or

Son nom est certainement plus connu de la Bourse de Paris que du grand public. Imerys, quèsaco ? La plupart de sa trentaine de produits ne sont guère évocateurs. Qui a entendu parler de la bentonite, des proppants ou de la wollastonite ? Pourtant, ces minéraux sont partout et c'est cette ubiquité qui plaît aux financiers. C'est le kaolin qui donne sa blancheur au papier. La perlite aide à isoler les faux plafonds ou à filtrer les nutriments dans la culture hors-sol. Issue d'algues fossilisées, la diatomite filtre la bière. Sans l'andalousite et les chamottes, les hauts-fourneaux fondraient sous l'effet de températures de 1.500 degrés.
Le talc ne sert pas seulement à calmer les rougeurs des bébés : on en trouve près de 15 kilos dans les voitures modernes. Du neuf avec du vieux en onze lettres, c'est la définition du nonagénaire par Tristan Bernard, bien connue des cruciverbistes. Faire du neuf avec du vieux, c'est aussi devenu le métier d'Imerys. Le talc et le kaolin étaient déjà connus des Egyptiens, mais, comme le souligne le PDG, Gilles Michel : « Trouver des usages nouveaux à des produits très vieux c'est toute la beauté de nos activités. » Un métier nouveau, donc, pour une vieille dame qui a refait sa vie.
Née du mariage agité de deux centenaires, Le Nickel de Nouvelle-Calédonie et le mineur Pennaroya (cuivre, plomb, zinc), l'actuel Imerys n'a en effet plus grand-chose à voir avec ses mânes fondateurs. Son actionnaire, la banque Rotschild, déstabilisée par la nationalisation de 1982, a finalement cédé la place en 1987 à GBL, le groupe d'Albert Frère. Le financier belge contrôle encore 57 % de son capital, lui montrant ainsi une rare fidélité. Le nom du groupe aussi a changé, l'Imetal de 1974 est devenu, en 1999, Imerys. Celui-ci cédait ainsi à la mode des noms en « ys » ou variante en « is », l'équivalent pour les entreprises de la rafale de Kevin qui s'est abattue sur les berceaux français, mais il est vrai que son ancien patronyme Imetal ne correspondait plus du tout à son activité.
Conscients que le groupe n'avait pas l'envergure nécessaire pour se frotter aux géants mondiaux de la mine, ses dirigeants avaient en effet jeté les métaux par-dessus bord pour ne conserver que les tuiles et les minéraux industriels, ce sera ceux-là qu'ils décideront de faire fructifier. Ces minerais non métalliques comme le kaolin, le mica ou le feldspath n'ont pas de valeur en eux-mêmes. Il ne s'agit donc pas de les vendre en vrac, mais d'en faire des produits sur mesure. Il faut avoir une palette assez riche pour viser le plus grand nombre de secteurs industriels, et la corbeille de départ n'y aurait pas suffi. Dans les années 1990, l'entreprise a donc multiplié les emplettes mais c'est le rachat d'English China Clay en 1999 qui, en lui apportant son kaolin et surtout plus de 1 milliard de chiffre d'affaires supplémentaire, l'installe dans la cour des grands. Les années 2000 sont encore consacrées à élargir son échantillon, aux Etats-Unis, en Inde, plus de 70 acquisitions permettent de bâtir le leader mondial par la taille et la rentabilité de cet univers peu connu des minéraux industriels.
Mais la violence de la crise de 2009 a conduit le groupe à mieux assurer son activité. Il ne renonce pas à la croissance externe. Celle-ci, selon Gilles Michel qui a pris les commandes en 2010, doit « rester un vecteur important du groupe ». Le passage de cet ancien de Peugeot et Saint-Gobain au Fonds stratégique d'investissement (FSI) lui a fourni un bon entraînement sur le sujet ! Dès 2011, il a d'ailleurs repris les Talcs de Luzenac à Rio Tinto, la plus grande carrière de talc du monde, ce qui l'installe au premier rang mondial, avec 15 % d'un marché très fragmenté. Il a de même tenté la plus grande OPA de son histoire, 1,2 milliard d'euros, sur l'américain Amcol, numéro un mondial de la bentonite, sis à Deadwood (Dakota du Sud), le pays de Calamity Jane - ce qui n'est pas surprenant parce que la bentonite, très utilisée dans les forages pétroliers, servit alors de lot de consolation aux mineurs attirés dans la région par la ruée vers l'or. L'escalade des prix l'a fait reculer, ce qu'a apprécié le courtier Oddo qui y voit « une excellente preuve de la rigueur du management d'Imerys en matière de sélectivité des projets ». L'achat du grec S&B pour près de 800 millions lui offre une solution de rechange attractive par ses réserves de bentonite et sa présence américaine.
Mais si la porte n'est pas fermée aux acquisitions, le groupe veut exploiter davantage son potentiel de croissance interne, pousser ses propres forces, dynamiser sa recherche pour s'ouvrir de nouveaux marchés, s'étendre géographiquement. Les produits nouveaux, qui représentaient moins de 5 % des ventes en 2010, en sont à 10 % et les dépenses de recherche ont augmenté de 50 % en deux ans. Sur les 8 centres de recherche, celui de Limoges planche sur les céramiques, Toulouse sur les polymères, Lyon sur les réfractaires, etc. Le groupe veut doper ou transformer les propriétés de ses minéraux (résistance thermique, pouvoir couvrant, conductivité…) pour aider ses clients à améliorer leurs performances. « Transform to perform » est son slogan.
En intégrant du talc dans des polymères, il les rend plus résistants aux chocs et à la chaleur, ce qui permet d'utiliser de plus en plus de plastiques dans une automobile et ainsi de l'alléger. La diatonite était utilisée pour la filtration de produits alimentaires. En adaptant cette méthode au fractionnement du plasma sanguin, les chercheurs ont trouvé une nouvelle source de haute valeur ajoutée. Pour « améliorer le profil de croissance du groupe », son patron veut le recentrer sur des marchés plus porteurs au détriment par exemple d'activités plus languissantes, comme la brique de terre cuite ou le carbonate de calcium aux Etats-Unis où l'industrie du papier qui l'utilise n'a pas le vent en poupe.
En revanche, c'est outre-Atlantique que le gaz de schiste nourrit les plus vifs espoirs d'Imerys. Il y a même consacré son investissement interne le plus important de ces dernières années. En se dotant de 3 lignes de production de proppants en Géorgie, il estime contrôler entre 10 et 15 % de ce marché. Ces petites billes en céramique maintiennent ouvertes les fractures hydrauliques qui servent à extraire ce gaz clef de voûte de la compétitivité américaine.
Gilles Michel compte aussi installer chaque jour davantage dans l'automobile ses minéraux de plus en plus présents dans les peintures, les plastiques, les catalyseurs qui intègrent, entre autres, des céramiques techniques. Le groupe a beaucoup investi dans la mise au point de graphites haute pureté destinés aux batteries lithium-ion, au coeur de l'énergie mobile, dont il est le leader mondial. Il vient de doubler la capacité de son usine belge de noir de carbone. S'il développe ses usines, Imerys doit aussi entretenir ses mines, une durée de vie d'au moins vingt ans de ses ressources est nécessaire pour que les clients s'engagent, sa centaine de géologues y veillent. Il détient les réserves de kaolin les plus abondantes et les plus pures. L'ardoise a mis de 400 à 500 ans à s'épuiser, Imerys a dû annoncer fin 2013 la fermeture du dernier site de Trélazé. Nouveaux secteurs mais aussi nouveaux pays. Situé en amont de tout processus industriel, le groupe réalise plus du quart de ses ventes dans les marchés émergents, cette année il a ouvert une usine de chaux au Brésil et une d'alumine fondue à Bahreïn. La Chine, même si elle pose des problèmes d'accès à ses matières premières, est prioritaire avec l'Inde et le Brésil ainsi que les pays à fort potentiel comme la Thaïlande, la Turquie ou la Malaisie. La part de l'Europe est passée sous les 50 % et les Etats-Unis, dopés par l'énergie des gaz de schiste, ont plutôt le vent en poupe. C'est ça Imerys !
Chiffres clefs

  • Chiffre d'affaires 2013 : 3,7 milliards d'euros.
  • Marge opérationnelle 12,9 %.
  • Résultat opérationnel 477 millions.
  • Dépenses de recherche 60 millions d'euros.
  • Effectif 15.805 salariés dans 50 pays (250 implantations industrielles).

Une gamme de 30 minéraux différents

  • Plus de vingt ans en moyenne de réserves minérales.
  • Les produits de moins de cinq ans ont apporté 200 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011, 333 en 2013. L'objectif est de 700 millions en 2016.

Répartition géographique des ventes

  • Europe de l'Ouest : 47 %
  • Amérique du Nord : 22 %
  • Pays émergents : 26 %
  • Japon, Australie : 5%
Trois débouchés principaux:

  • Production industrielle et acier : environ 20 %
  • Construction : environ 25 % (dont 10 % dans les tuiles en France).
  • Papier (20 % du CA).

Source Les Echos par SABINE DELANGLADE

02/02/2015

ALLEMAGNE - BAU 2015 : Briques monomur avec isolation intégrée !

BAU 2015 : Briques monomur avec isolation intégrée !
Toutes les briques monomur sont remplies d’isolant. De nombreux exposants proposent des solutions préfabriquées pour traiter les ponts thermiques des parois maçonnées.

Depuis au moins dix ans, le marché allemand propose des solutions monomur avec des briques dont les alvéoles sont remplies d’isolant thermique. Cette année à BAU, il est pratiquement impossible de trouver des briques non-isolées.


  1. Schlagmann Poroton reste fidèle au remplissage des alvéoles de ses briques monomur par de la perlite, une sorte d’argile, qui assure des Lambdas de l’ordre de 0,9 à 0,8. Doc. SMP

Les fabricants développent le même discours qu’en France : des murs d’une rangée de briques monomur suffisent pour isoler correctement une maison, un immeuble collectif ou des bâtiments tertiaires. Mais les produits proposés sont nettement plus performants et tous, sans exception, comportent de l’isolant thermique dans leurs alvéoles.

La seconde partie du discours  - la brique monomur permet aux parois de respirer et donne des bâtiments plus sains – a naturellement disparu depuis longtemps. Lorsque les alvéoles sont comblées par de l’isolation thermique, la brique ne respire plus.

De la laine de roche au polystyrène graphité


Selon les fabricants, les alvéoles des briques monomur sont remplies d’isolant thermique de divers types ou bien même de matières destinées à accroître la tenue au feu des murs de briques. Chez Ebersdobler, par exemple, sa brique evoton, disponible en 247 x 365 x 249, 247 x 425 x 249 ou 247 x 490 x 249, est remplie de laine de roche Rockwool.


  1. La brique pré-isolée, sous forme de vêture, est également disponible chez Schlagmann Poroton pour une isolation par l’extérieur en rénovation. Doc. SMP

Ce qui lui donne un lambda de 0,07 W/(m.K), soit des murs avec (20 mm d’enduit extérieur, brique evoton, 15 mm de plaque de plâtre intérieure) une valeur Uw = 0,18 à 0,14 W/(m².K) selon l’épaisseur des briques.

La brique Unipor WS10 Coriso, de son côté, est remplie d’isolant anti-feu issu de l’agriculture, avec un classement Euroclasses A1 (non-combustible) et une classe de tenue au feu F90-A (90 minutes).

La version de 425 mm d’épaisseur, complété par une plaque de plâtre de 15 mm à l’intérieur et 20 d’enduit extérieur, donne des murs avec une valeur Uw = 0,1 W/(m².K) et un affaiblissement acoustique très important Rw = 52,2 dB. Ce qui, en Allemagne, permet de construire des bâtiments au standard d’efficacité thermique KfW-Energieeffizienzhaus 70. Ce qui veut dire qu’elle ne consomme que 70% de l’énergie que consommerait la même maison simplement conforme à la réglementation thermique allemande EnEV.

Des Lambda de 0,07


Pour sa brique Silvacor, Unipor a choisi la laine de bois produite par Steico pour remplir les alvéoles : lambda = 0, 07 W/(m.K), Uw = 0,16 W/(m².K) pour la brique de 425 mm et standard d’efficacité thermique KfW-Energieeffizienzhaus 55, soit 45% de moins qu’une maison simplement conforme à la RT allemande.


  1. Pour l’isolation par l’intérieur, Schlagmann Poroton propose des briques mono-alvéoles, moins profondes, mais plus larges, toujours remplies de perlite. Doc. SMP

Kellerer ZMK, un fabricant établi seulement en 2002, rempli ses briques de polystyrène expansé graphité Neopor fourni par BASF. Ce qui lui permet de battre le record du plus faible lambda. Sa brique ZMK X6 affiche un lambda de 0,06 W/(m.K). Ce qui donne des murs avec des valeurs Uw de 0,19 W/(m².K) pour les briques de 30 cm de profondeur à 0,12 pour les briques de 49 cm.


  1. Tous les produits en terre cuite sont pré-isolés, même les boisseaux pour conduits de fumée. Doc. SMP

Son modèle de brique ZMK TX8 offre un lambda de 0,06 W/(m.K) seulement, mais un affaiblissement acoustique Rw de 50 dB pour un mur de briques de 42,5 cm de profondeur à 52,8 dB pour un mur de 36,5 cm. La grande nouveauté de Kellerer ZMK à BAU cette année est son bardage ZMK FE160.

Destiné à l’isolation thermique par l’extérieur, il assure en même temps la finition de la façade. Le FE160 se compose d’éléments de terre cuite creux de 80 à 140 cm de hauteur, 10, 15 ou 20 cm d’épaisseur et 100 à 200 cm de largeur. Les éléments sont remplis de polystyrène expansé graphité avec un Lambda de 0,07.


  1. Remplies d’un isolant issu de l’agriculture biologique, la brique Unipoer Coriso améliore à la fois la performance thermique la tenue au feu et l’acoustique. Doc. Unipor

Les panneaux ZMK160 sont fixés à une ossature métallique, soit en construction neuve, soit en rénovation. Ils peuvent être laissés nus (aspect brique brute), peints, vernis, enduits ou recevoir une couche de brique de parement e 2 cm d’épaisseur.
Source Batirama

01/02/2015

CERIC TECHNOLOGIES met au service des industriels de la Terre Cuite une cellule d’essai de séchage mobile dernière génération

CERIC développe son leadership en termes de maîtrise des procédés en se dotant d’une capacité de reproduire toutes les conditions de séchage des séchoirs industriels et faire des essais sur l’ensemble des produits Terre Cuite.
Ces essais directement sur site de production permettent à CERIC de sécuriser pour chaque projet les solutions de séchage les plus performantes.
CERIC propose également des prestations pour accompagner les industriels dans le cadre de développement de nouveaux produits, formulation de matières premières ou amélioration continue des performances.

Source CERIC FACEBOOK

31/01/2015

Cameroun: La Mipromalo mobilise les acteurs pour l'Utilisation des matériaux locaux

Le Cameroun produit jusqu'ici une quantité importante de matériaux locaux (Blocs de terre comprimée, briques cuites, etc.) et dispose d'une main d'œuvre qualifiée pour son usage dans la construction des édifices. Malgré la ferme volonté du gouvernement de promouvoir leur utilisation, peu de maîtres d'ouvrage en font recours dans leurs constructions. Dans une logique de rappel à l'ordre, le Premier ministre chef du gouvernement a signé une circulaire rappelant la nécessité de l'usage des matériaux locaux dans la construction des bâtiments publics. Pour passer de la parole à l'acte, la Mission de promotion des matériaux locaux (Mipromalo) a prévu de réunir autour de la table, les acteurs impliqués dans le secteur des matériaux locaux. Ainsi, lesdits acteurs sont invités à rentrer en contact avec la structure, en vue de la mise en application la circulaire du 12 mars 2007 relative à l'utilisation des matériaux locaux dans la construction des bâtiments publics et la mise en place du comité de pilotage et de suivi de ladite circulaire.
D'après Uphie Chinje Melo, directeur général de la Mipromalo : « Il s'agit d'actualiser l'inventaire des acteurs impliqués dans le secteur des matériaux locaux». Actuellement, le Cameroun est loin de l'application de la circulaire du Premier ministre, car on compte très peu de bâtiments publics en matériaux locaux à travers le pays. Pourtant, explique Uphie Chinje Melo, les matériaux locaux permettent aux constructeurs d'économiser. Grace à l'approche Himo (Haute intensité de main d'œuvre) qui va avec, ils contribuent aussi à la création d'emplois. Pour l'heure, il y a plus de 150 communes qui sont dotées d'appareil de transformation. « L'objectif à terme est de donner les moyens à toutes les structures et notamment aux communes de pouvoir produire elles-même les matériaux locaux et les mettre à la disposition des maîtres d'ouvrage », a révélé Uphie Chinje Melo
Après ce recensement, la Mipromalo prévoit de former les acteurs notamment, les PME, les maitres d'ouvrage et les communes : « Nous allons organiser des formations et nous sommes entrain de mettre tout en œuvre pour que les PME et les communes qui ont déjà construit en matériaux locaux puissent envoyer leurs agents en formation », explique le directeur général de la Mipromalo, avant de préciser qu'il s'agit d'un recyclage, étant donné que la formation cible les conducteurs des travaux de ces structures qui maitrisent déjà le mode d'emploi.
Dans la circulaire publié le 12 mars 2007, le Premier ministre chef du gouvernement demande aux maîtres d'ouvrage et à leurs délégués de veiller à ce que la construction des bâtiments publics jusqu'à R +1 soit désormais faite en matériaux locaux. Il instruit également que les dossiers d'appels d'offre y relatifs, puissent indiquer entre autres les spécifications techniques des matériaux locaux à utiliser dans ces constructions. La circulaire du ministre des Finances du 31 décembre 2014 relative à l'exécution du budget pour l'exercice 2015 réitère d'ailleurs les prescriptions de cette circulaire.
Source AllAfrica par Michèle Fogang

30/01/2015

La paix sociale à l’épreuve du prix du baril en Algérie

Jusqu’à présent, le gouvernement algérien ne veut pas entendre parler de rigueur et préfère rassurer la population en affirmant que les subventions et les programmes de logements ne seront pas affectés par la contraction attendue des recettes budgétaires. L’effondrement des cours du baril de l’or noir met pourtant les finances publiques sous pression. Le budget 2015 calibré sur un prix moyen du Sahara blend, le brut de référence algérien, à 100 dollars est largement caduc. Vendredi 16 janvier, les cours se situaient toujours en dessous de 50 dollars le baril sur les marchés internationaux.
Emeutes d’octobre 1988
Dans un pays où les hydrocarbures assurent près de 97 % des rentrées en devises et la fiscalité pétrolière, 60 % du budget de l'État, ce retournement des cours est source d’anxiété. Tout le monde se souvient que la chute du prix du pétrole au milieu des années 1980 a été le prélude aux émeutes d’octobre 1988 et à la violente décennie qui a suivi. Les experts multiplient les avertissements et appellent à une politique d’austérité en s’attaquant à la politique de subvention généralisée.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, en général très prudent, a renouvelé avec plus d’insistance de précédentes mises en garde en soulignant que si «les réserves de change peuvent amortir un choc externe dans l’immédiat, elles pourraient s’effriter en cas de baisse prolongée des cours ». A la différence des années 1980 où l’Algérie était étranglée par sa dette extérieure, les autorités disposent d’une marge de manœuvre assez importante. La dette a été maîtrisée et les réserves de change avoisinent 200 milliards de dollars, de quoi assurer trois années d’importation.
Pas d’autoroute sur les hauts plateaux
Le gouvernement qui craint une explosion sociale tergiverse et évoque simplement « une rationalisation des dépenses.» Le premier ministre Abdelmalek Sellal a annoncé l’arrêt des recrutements dans la fonction publique en 2015 - à l’exception des secteurs de l’éducation et de la santé- ainsi que la suspension de certains projets d’ investissements publics comme l’autoroute des hauts plateaux, les tramways des grandes villes et de nouvelles lignes du métro algérois. Une circulaire a été envoyée aux ministères, aux autorités locales et aux grandes entreprises nationales pour leur demander de réduire leurs dépenses de fonctionnement. Mais le président Abdelaziz Bouteflika, dont l’état de santé est une source de polémique permanente depuis sa réélection le 17 avril, a confirmé à l’issue du conseil restreint du 24 décembre consacré à « l’inquiétante » chute des prix du pétrole que les transferts sociaux ne serait pas remis en cause. Tout comme le soutien des prix aux produits de premières nécessité (lait, huile, pain, sucre) et des carburants.
La chute du prix du baril rappelle la fragilité de l’économie algérienne. Dans un contexte politique bloqué teinté par la longue fin de règne de M.Bouteflika, les réformes de fond ne sont pas à l’ordre du jour. En attendant, le gouvernement préfère tabler sur une chute temporaire du prix du baril en espérant que l’Arabie Saoudite qui a choisi jusqu’à maintenant de ne pas réagir changera bientôt d’avis.
Source Le Monde par Sana Kanafani (Alger)

29/01/2015

Jean Passini : "Selon la directive européenne, 70% des déchets du bâtiment devraient être recyclés à l’horizon 2020"

Jean Passini, chef d'entreprise et président de la commission environnement de la Fédération française du bâtiment, revient sur le lancement d'une application permettant aux professionnels de mieux recycler leurs déchets.
Selon Jean Passini, il existe trois grands types de déchets issus du BTP. Il y a les déchets inertes : les gravats, les tuiles et les briques ; ensuite il y a les déchets non dangereux tels que le bois, les cartons ou le plâtre ; et enfin les déchets dits dangereux .
Le président de la commission environnement de la Fédération française du bâtiment (FFB) estime que la majeure partie des déchets, soit environ 27 millions de tonnes sur les 40, est constituée de déchets inertes. C'est pour cette raison que la FFB a développé une application smartphone qui s'appelle "Déchets BTP" pour faciliter la vie des entreprises.
L'application est téléchargeable sur App Store, Windows Store et Play Store. Elle est disponible depuis début janvier et est ouverte au public. Ainsi, l'entrepreneur pourra facilement rechercher un exutoire : soit une décharge publique, soit un collecteur ou un centre de traitement à proximité de son chantier.

Source RTL

28/01/2015

Matériaux de construction : l'année 2015 s'ouvre dans l'inquiétude (Unicem)

Alors que l'année 2014 s'est soldée par une baisse de la production de matériaux de construction d'un peu plus de 5 %, l'Unicem s'inquiète de l'activité à venir. Les carnets de commande se dégarnissent dans le segment du gros oeuvre et du second oeuvre, et les capacités de production demeurent largement sous-utilisées selon sa dernière note de conjoncture.

« En dépit d’une légère hausse des niveaux de production par rapport à un mois de novembre très déprimé, l’activité des matériaux de construction est restée fortement ralentie en décembre », explique l'Unicem qui fait le point sur la conjoncture de l'activité des matériaux de construction.
Dans le détail, l’activité des granulats aura perdu 11,3 % au cours du dernier trimestre 2014 par rapport à la même période l'année dernière et 1,7 % par rapport au trimestre précédent. Au total, comme il était attendu, l’année 2014 se solde donc par une baisse de la production d’un peu plus de 5 % (cvs-cjo).
Du côté du BPE, la production enregistre également une chute de 9,9 % au dernier trimestre 2014, au regard de la même période de 2013 et de 1,3 % par rapport au troisième trimestre. A l’instar du secteur des granulats, le BPE termine 2014 sur une contraction annuelle de plus de 5 % en données cvs-cjo.
Et l'année 2015 ne s'annonce pas mieux. Le rebond de l’indicateur du climat des affaires qui était intervenu en novembre dans l’enquête INSEE auprès des professionnels du bâtiment ne s’est pas confirmé en décembre.
« En effet, le climat conjoncturel reste dégradé et les entrepreneurs demeurent pessimistes pour les mois à venir, leur activité s’étant de nouveau contractée en décembre. Les carnets de commande ont continué de se dégarnir dans le segment du gros oeuvre comme dans celui du second oeuvre et les capacités de production demeurent encore largement sous-utilisées », décrit l'Unicem.
Moins de 300 000 logements commencés
La crise dans le secteur du bâtiment continue de peser largement sur les résultats de cette activité. À fin novembre, on comptait moins de 300 000 logements commencés en cumul sur douze mois, soit une baisse de 11,4 % sur un an.
« Si l’on en croit les chiffres des permis, la tendance n’est pas prête de s’inverser », souligne l'Unicem. En effet, le nombre de logements autorisés se contractait encore de 4,7 % au cours des trois derniers mois connus (septembre à novembre) au regard des trois mois précédents et de 11,8 % sur un an. Que ce soit dans le secteur du résidentiel ou du non résidentiel, les chiffres traduisent une nette détérioration.
Dans l'attente des effets des dispositifs de soutien
Mais l'Unicem veut croire aux dispositifs de soutien au secteur du BTP mis en place par le gouvernement.
« Entre le plan Senior de 2015 destiné à l’adaptation des logements au vieillissement de la société (rénovation des habitats, construction de résidences spécialisées…), les mesures pour relancer et simplifier la construction (programme de renouvellement urbain de décembre 2014, les trois plans de relance de 2014, dont le dispositif Pinel et le plan Valls, la simplification du droit de l’urbanisme, le raccourcissement des procédures d’obtention du permis…) et le projet de loi sur la rénovation énergétique d’octobre 2014 dont le bâtiment est l’acteur majeur, le secteur du bâtiment devrait commencer à percevoir certains effets cette année », énumère l'Unicem.
Reste à savoir lesquels. L'année 2015 devrait apporter son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles.

Source Batiweb

27/01/2015

Immobilier : 2014 aura été une année noire pour le logement neuf

Les ventes de logements neufs vont vers leur plus bas niveau depuis vingt ans
Décembre n’aura montré aucune embellie, au contraire. Le marché des logements neufs a continué à s’enfoncer en fin d’année, faisant de 2014 une année noire. C’est la plus mauvaise depuis 1997, avec seulement 266.500 logements neufs mis en chantier. Même en incluant les travaux sur logements existants, le plancher des 300.000 mises en chantier est enfoncé. Les chiffres officiels du ministère du Logement tombés ce mardi ne recensent au total que 297.500 unités.
Plus inquiétant encore, les octrois de permis de construire ont eux aussi continué à sombrer en décembre, même si la chute s’est ralentie au quatrième trimestre sur un an, à – 8,7 %. Pour l’ensemble de 2014, les permis ont reculé de 11 % dans le neuf. Tout comme pour les mises en chantier, ce sont les maisons qui connaissent un vrai marasme, les appartements reculant comparativement moins, avec – 8 % en permis de construire et – 6 % en mises en chantier, contre – 16 % et – 17 % respectivement pour les maisons individuelles de constructeur, dont le cœur de cible est les ménages les plus modestes, les plus affectés par la crise.
« Les chiffres actuels reflètent, avec un décalage dans le temps, la baisse des ventes que nous avions enregistrée à fin 2013. Et nos ventes ayant à nouveau baissé de 5 % en 2014, les octrois de permis et les mises en chantier de maisons individuelles accuseront une baisse de même ampleur, 5 %, en 2015 », explique le président de l’Union des maisons françaises (UMF), Christian Louis-Victor.
« Petite tendance à l’amélioration »
Constructeurs et promoteurs tablent toutefois sur un rebond de leurs ventes cette année, grâce aux diverses mesures de soutien annoncées depuis fin août. « Nous avons observé une petite tendance à l’amélioration au quatrième trimestre et nous devrions avoir touché le fond en 2014 : les ventes devraient se stabiliser en 2015 », estime Christian Louis-Victor.
Même espoir chez les promoteurs.
« Nous avons constaté une hausse de fréquentation des bureaux de vente depuis octobre », assure François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Le régime d’investissement locatif Pinel plaît et « nous espérons une amélioration sensible de nos ventes au premier semestre, car le frémissement observé chez les investisseurs devrait gagner les acheteurs de résidences principales », pronostique-t-il. En outre, le président de la FPI relève un signe positif : depuis novembre, le Crédit Foncier, spécialiste auprès des acheteurs modestes, a vu un accroissement de son activité de prêts bonifiés PAS d’accession sociale à la propriété. Le plafond de ressources pour bénéficier du PAS a été relevé début novembre et, visiblement, le marché réagit.
« Bonne configuration »
Si les ventes s’améliorent effectivement, « les mises en chantier cesseront de baisser voire se redresseront à partir de juin », pronostique François Payelle. Afin d’aider à débloquer les programmes immobiliers gelés, un décret du 29 décembre a porté la durée de vie des permis de construire de deux à trois ans. « Il a fallu trois mois et demi pour sortir ce décret contre un mois et demi quand la même mesure avait déjà été prise au début des années 1990 : la machine administrative est de plus en plus lourde... », note le président de la FPI. De même, la simplification promise des normes est en retard... Mais, au final, « nous sommes dans une bonne configuration pour une reprise, conclut-il. Notre seule inquiétude est au niveau des nouveaux élus locaux : dans un certain nombre d’endroits, ils freinent et sont très restrictifs sur les lancements d’opérations immobilières. 
Source Les Echos par MYRIAM CHAUVOT

Le Chinois Winsun imprime des maisons en 3D

Le fournisseur de solutions d'impression 3D chinois Winsun a imprimé en 3D deux bâtiments à usage d'habitation, à savoir une villa et un immeuble. L'entreprise pourrait être en mesure de construire 10 maisons en un seul jour.
Basée à Shangai, Winsun a présenté dans la ville de Suzhou deux projets de construction, une villa de 1100 mètres carrés et un bloc résidentiel de 6 étages. Selon cette société chinoise, cet immeuble est le plus haut bâtiment 3D jamais imprimé au monde. Il a fallu une journée à Winsun pour imprimer un étage du bloc résidentiel, puis 5 de plus pour le créer en entier. Concernant la villa, l'intérieur aussi bien que l'extérieur ont été créés en utilisant sa technologie d'impression 3D.
Winsun, créée en 2002, est spécialisée dans les imprimantes 3D conçues pour le secteur de la construction. En mars dernier, elle a annoncé vouloir devenir une entreprise de l'impression 3D de maisons, et un mois plus tard elle a produit un ensemble de 10 maisons en une seule journée, selon l'agence presse chinoise Xinhua News Agency.
Une présence en Arabie Saoudite, en Turquie mais aussi aux Etats-Unis
Les impressions 3D de Winsun mesurent jusqu'à 6,6 mètres de haut et utilisent des couches de matériaux de construction superposées afin de former des blocs denses de construction. Elles utilisent principalement un mélange de ciment et de fibres de verre. Selon Winsun, ses productions sont respectueuses de l'environnement dans la mesure où elles sont fabriquées à partir de matériaux de construction recyclés. Lundi, l'entreprise chinoise a déclaré que ses bâtiments étaient sûrs pour y vivre et qu'il pourrait fabriquer des structures allant jusqu'à 12 étages.
A l'avenir, Winsun veut exporter ses installations d'impression dans 20 autres pays. Cette année, elle se concentre sur 8 marchés dont l'Arabie Saoudite, la Turquie et les Etats-Unis. Winsun entrevoit un potentiel dans la construction de nouvelles maisons dans des zones sinistrées touchées par des catastrophes ou dans les pays en voie de développement.
Source Le Monde Informatique par Dominique Filippone avec IDG News Service

26/01/2015

USA : le logement devrait progresser de 20%

Selon la Portland Cemnt Association (PCA), les mises en chantier devraient s'élever à 1,2 million d'unités en 2015 soit une progression de +20%.

A l'occasion de l'International Builders Show, édition 2015, Edward J. Sullivan, économiste en chef chez PCA a expliqué que la croissance devrait même se poursuivre en 2016. En attendant en 2015, la construction d'immeubles de logements devrait augmenter de +12% à 400 000 unités et 800 000 mises en chantiers sont attendues sur le marché du logement individuel.

Source Construction Cayola

Bouyer Leroux, une Scop en pleine expansion

Le leader français de la brique en terre cuite annonce l'acquisition prochaine de Thébault, un fabricant d'éléments en béton.
Le marché du bâtiment, en berne, n'empêche pas le groupe coopératif Bouyer Leroux de conforter ses positions sur les matériaux de construction. Le roi de la brique en terre cuite a récemment annoncé des négociations exclusives en vue de reprendre la société bretonne Robert Thébault, dont les dirigeants cherchaient un successeur. La prospère coopérative de La Séguinière, près de Cholet (Maine-et-Loire), saisit l'occasion d'ajouter à sa gamme de briques de mur et de cloison, de tuiles et de conduits de cheminée, l'important catalogue de pièces en béton développé par Thébault. Ce dernier, fournisseur de 700 négociants, réalise un chiffre d'affaires de 23 millions d'euros et affiche chaque année une excellente rentabilité. Basé à Landerneau, il emploie 155 salariés sur place mais aussi dans ses unités de Mauron (Morbihan) et de Verneuil-sur-Avre (Eure), lesquels s'ajouteront aux 9 usines de Bouyer Leroux, déjà fort de 700 salariés.
Le groupe coopératif voit là l'occasion de créer des synergies industrielles et commerciales. Déjà, en 2013, le groupe choletais avait quasiment doublé de volume en reprenant son concurrent direct Imerys Structure, filiale du groupe minier Imerys qui fabrique, comme lui, des matériaux de construction en terre cuite. Roland Besnard, le PDG de Bouyer Leroux, expliquait alors que le statut coopératif, permettant de consolider année après année le bilan et les fonds propres, avait permis de financer aux deux tiers sur fonds propres cette acquisition bien que, techniquement et dans un premier temps, le statut coopératif n'a pas facilité la transaction. « Cette opération ne nous dégarnit pas financièrement, nous gardons des capacités d'investissement », soulignait alors le dirigeant.
Cette année, le groupe a prévu 11 millions d'investissement industriel. Les principales dépenses concerneront l'usine de Colomiers, en Haute-Garonne, qui sera modernisée et le siège de La Séguinière, près de Cholet, où s'achève la création d'une véritable cellule de développement pour les futures gammes. Car le groupe doit aussi son positionnement à une politique d'innovation orientée vers la facilité de pose des briques et la performance thermique. La société vient en particulier de lancer un « Mur'max », pour maisons passives ou à énergie positive, composé de deux murs en brique entre lesquels est inséré un panneau en polyuréthane. L'entreprise a réalisé, sur l'exercice clos en septembre dernier, un chiffre d'affaires de 155 millions d'euros, en baisse de 3 % à périmètre égal pour un résultat supérieur à 5 %. Pour autant, les difficultés du marché du bâtiment ont conduit le groupe à temporiser sur d'autres projets, dont celui d'une nouvelle briqueterie du côté de Forges-les-Eaux, en Normandie.
Source Les Echos par EMMANUEL GUIMARD

25/01/2015

CERIC Technologies soutient les métiers de L'Industrie et la Formation en Alternance.

Rémi Dumont en Bac Pro Technicien en Chaudronnerie Industrielle sur le site de Proméo à Soissons est troisième du concours CAP INNOV - Films des Talents des Alternautes.
En savoir plus : http://youtu.be/zbjP67VGFjo

Source CERIC Facebook

24/01/2015

MAROC- Les fabricants de matériaux de construction se préparent à la réglementation thermique

Lentement mais sûrement, les industriels des matériaux de construction se préparent à la nouvelle réglementation thermique dans le bâtiment. A vrai dire, certains fabricants s’y sont mis bien avant l’adoption de ce nouveau cadre en novembre dernier. Il en est ainsi de Tolba Verre, spécialiste du façonnage et de la production de produits verriers qui s’est lancé depuis 2 ans dans le double vitrage, figurant parmi les solutions garantissant l’isolation thermique des constructions. L’industriel propose aujourd’hui une gamme déjà bien étoffée.

Anticipant également les choses, le briquetier Orobrique a mis au point depuis deux ans un système de construction isolant baptisé Kasbah System car inspiré des techniques de construction utilisées dans les anciennes kasbah. Le procédé breveté a déjà fait l’objet d’une phase de test au niveau d’une dizaine de projets de différents types (hôtels, villas, immeubles…).
Plus récemment, le groupe multi-métier Menara Holding s’est rajouté au lot en lançant des agglos fabriqués à base de pierre ponce, laquelle offre des facultés naturelles d’isolation en plus de l’avantage de la légèreté. Le produit du groupe sera fabriqué par une nouvelle filiale, Menara Ponce, créée ces derniers mois en partenariat avec une entreprise turque.
Le coût des produits d’efficacité énergétique proposés semble faire l’objet d’une attention particulière parmi les industriels. Cela se comprend étant donné que l’immobilier reste un marché de prix, ce qui fait que les solutions minimisant le surcoût issu des matériaux d’isolation auront le plus de chance de percer. Tolba Verre met notamment en avant une solution de double vitrage destinée aux logements sociaux, segment où les promoteurs sont les plus sensibles aux surcoûts induits du fait du plafonnement des prix des logements à 250 000 DH par la loi. Ainsi, le double vitrage de Tolba Verre pour le social est commercialisé quasiment au même prix que les solutions conventionnelles, assure-t-on auprès de l’entreprise. Même promesse d’économie du côté de Menara Ponce qui promet un coût pour l’agglo en pierre ponce inférieur à celui des solutions d’isolation traditionnelles, ce qui s’explique par le fait qu’une seule cloison en agglo pierre ponce suffit pour construire un mur isolant, tandis que trois cloisons sont nécessaires lorsque l’on a recours aux éléments de maçonnerie standards. Les promoteurs du système Kasbah justifient la viabilité de leur solution par un argumentaire similaire promettant économie et facilité d’installation par rapport aux solutions combinant des briques normales et des produits d’isolation.
Sensibilisation et formation des utilisateurs Hormis le prix, les industriels accordent une attention particulière à l’effort de sensibilisation et de formation des utilisateurs, ce qui, du reste, est normal s’agissant de nouvelles solutions. Orobrique dédie ainsi une équipe à l’accompagnement des usagers de Kasbah System, et ce, de la conception à la réalisation de leur projet. Aussi, pour que le marché apprivoise au plus vite sa solution, le briquetier multiplie les actions de formation. Tolba Verre pousse la logique plus loin encore et a signé ces derniers mois une convention avec les architectes, potentiels prescripteurs de sa solution. L’industriel a aussi signé, à l’occasion du Salon international du bâtiment (SIB) tenu en novembre dernier, une convention de collaboration avec l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Aderee) et la Fédération des industriels des matériaux de construction (FMC). Cette convention prévoit entre autres des rencontres périodiques entre les trois entités dans un but d’échange d’expérience et elle devrait faciliter leur collaboration dans des projets communs.
Tous ces efforts des opérateurs sont motivés bien évidemment par le marché qu’ouvre la réglementation thermique qui sera pleinement mise en application en novembre 2015. De l’avis unanime des industriels, le potentiel est considérable, sachant que le cadre s’impose aux constructions résidentielles mais aussi tertiaires relevant des secteurs du tourisme, de l’éducation, du commerce… Cet attrait reste néanmoins tributaire des efforts qui seront mis en œuvre par les pouvoirs publics pour contrôler le respect de la loi, relativisent les fabricants.
 Source La Vie éco par Reda Harmak.

23/01/2015

ALGERIE-OUED EL KHEIR : Plus de 2400 demandes de logements ruraux

Des centaines d’habitants de la commune de Oued El Kheir relevant de la daïra d’ Ain Tédelès, Mostaganem, attendent impatiemment de bénéficier de logements ruraux, alors que le quota destiné pour cette formule est insuffisant vu le nombre important de demandes enregistré, cette formule de logement a été créée lors des derniers plans quinquennaux pour mettre l’équilibre dans le secteur de construction à travers les milieux urbains et ruraux, car après l’étude des dossiers des demandeurs , par la commission, des collectivités locales, une aide financière de 70 millions est octroyée par l’Etat aux bénéficiaires , après avoir terminé les procédures légales, ce qui leur permettra de réaliser un logement décent constitué de deux chambres et une cuisine en plus d’un petit balcon d’une superficie estimée de 90 mètres carrés, cette formule a attiré des milliers d’habitants qui veulent en finir avec leurs vieilles habitations précaires constituées de briques et d’argiles, ces aides de l’Etat, les a encouragés à orienter leurs préoccupations vers les communes pour l’acquisition de ces subventions afin d’améliorer le tissu résidentiel de la région, dans ce contexte, les services de la commune de Oued El Kheir ont confirmé que le nombre des dépôts de dossiers enregistrés pour l’acquisition des subventions a dépassé les 2400 demandes , car de nouveaux quotas vont être réservés au début de l’année prochaine par l’application du nouveau plan quinquennal, ce qui va réduire le nombre de demandes dans cette formule, pour rappel, la wilaya de Mostaganem compte près de 50 % d’habitants résidants dans les régions rurales à travers 760 douars , alors que près de 18 000 logements ruraux ont été distribués à ce jour.

Source: Réflexions.DZ par Gana Yacine

22/01/2015

Carrelage: Châteauroux Ceramics (118 salariés) en liquidation

Le tribunal de commerce de Châteauroux a prononcé mercredi la liquidation judiciaire de Châteauroux Céramics, une société spécialisée dans la fabrication de carrelage.
Les 118 salariés ont manifesté une partie de l'après-midi dans les rues de Châteauroux, bloquant le carrefour de la préfecture de l'Indre aux cris de "patrons voyous".
L'ancienne usine Aera Franceram, spécialisée dans la production de tuiles céramiques photovoltaïques, avait été déclarée en cessation de paiement en 2013 et était passée sous le contrôle d'entrepreneurs italo-libyens sous le nom de Cerabati.
L'entreprise avait été placée en redressement judiciaire le mois dernier, la justice lui donnant six mois pour trouver une solution industrielle.
L'usine ne recevait plus de gaz pour alimenter son four depuis le 5 décembre faute d'avoir payé son fournisseur, les ouvriers se plaignant de leur côté de retards dans le versement des salaires.

Source Techniques de l'ingénieur

Cession d'entreprise: mission parlementaire sur le droit d'information préalable

Une mission parlementaire sur le droit d'information préalable (DIP) des salariés en cas de cession d'entreprise a été mise en place auprès du ministre de l'Economie Emmanuel Macron et de la secrétaire d'Etat au Commerce et à l'Artisanat Carole Delga, a annoncé Bercy mardi.

La députée socialiste de l'Hérault, Fanny Dombre-Coste, a été chargée de cette mission dont elle rendra les conclusions avant le 15 mars. Un décret a rendu obligatoire au 1er novembre 2014 cette information pour les entreprises commerciales de moins de 250 salariés, au plus tard deux mois avant toute cession du fonds de commerce ou de la majorité des parts sociales.
Il s'agit de permettre aux salariés de ces entreprises de déposer un projet de reprise, comme le prévoit la loi Hamon.
La mission parlementaire a pour tâche de "dresser un premier constat sur les conditions de mise en oeuvre du DIP des salariés en cas de cession d'entreprise", détaille le ministère de l'Economie dans un communiqué.
Dans un deuxième temps, elle est chargée de faire des "recommandations" pour que le système soit plus efficace, voire d'"identifier des dispositifs complémentaires nécessaires aux salariés et aux chefs d'entreprise pour faciliter la transmission et la reprise d'entreprise".
Le gouvernement souhaite ainsi "redonner le pouvoir d'agir aux entrepreneurs et aux salariés pour offrir le maximum de chances à la pérennité de l'emploi et de l'activité".
Il a promis de veiller à ce que tous les acteurs de la cession et reprise d'entreprise soient entendus, "notamment les salariés ayant repris leur entreprise et les chefs des très petites entreprises".
Cette disposition a rencontré l'opposition des organisations patronales.

Source L'Express

21/01/2015

TERREAL/ BREVET: PANNEAU SOLAIRE THERMIQUE ET DISPOSITIF D'INTEGRATION DE PANNEAUX SOLAIRES THERMIQUES SUR TOITURE EN PENTE

Dispositif d'intégration sur toiture en pente d'un panneau solaire thermique 1 dont la face supérieure 2 constitue le capteur d'énergie solaire, comportant des bavettes avant et arrière, un couloir gauche (7), un couloir droit (8), un capot avant 29 et un capot arrière 28, la face supérieure 2 du panneau 1 comportant un rebord rabattu vers le bas sur ses deux côtés latéraux et son côté avant.

  • Signet FR 3002620 (A1) - PANNEAU SOLAIRE THERMIQUE ET DISPOSITIF D'INTEGRATION DE PANNEAUX SOLAIRES THERMIQUES SUR TOITURE EN PENTE
  • Inventeur(s) : BALBERDE CAROLE; FABRE CHRISTOPHE; LIMOUSY MAXIME +
  • Demandeur(s) : TERREAL [] +
  • Classification : - internationale: E04D13/18; F24J2/52; H02S20/23 - européenne: N° de demande : FR20130051728 20130227

France: L’industrie du bâtiment a le moral en berne

L’enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie du bâtiment publiée par l’Insee et les chefs d’entreprise sondés en décembre 2014 montrent que le climat des affaires reste peu engageant.

Ainsi, en décembre dernier, les entrepreneurs ont été aussi nombreux que le mois précédent à indiquer une diminution de leur activité sur la période récente. Et ce n’est pas tout puisqu’ils apparaissent encore un peu plus négatifs sur le sujet pour les prochains mois.
Par rapport à l’emploi, ils soulignent, comme en novembre, une baisse de leurs effectifs passés et prévus. Les carnets de commandes sont quant à eux estimés plus bas qu’à la normale. Enfin, en décembre 2014, le taux d’utilisation des capacités de production a poursuivi sa perte de vitesse. Dans le même temps, les goulots de production ont touché à peine plus d’un entrepreneur sur cinq. Depuis 1993, la moyenne se situait à un sur trois.

Source Construction Cayola

20/01/2015

WIENERBERGER/ BREVET: TRIBOFINITION POUR PLAQUETTE

La présente invention a pour objet un procédé de fabrication de plaquette (1), plane ou présentant un angle droit, destinée à être fixée contre un mur, comprenant une étape consistant essentiellement à fabriquer un bloc (2) de terre cuite, ainsi qu'une étape consistant essentiellement à découper le bloc (2) obtenu pour en tirer ladite plaquette (1). Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend une étape supplémentaire consistant essentiellement à polir la plaquette (1) par tribofinition. L'invention a aussi pour objet une plaquette obtenue par un tel procédé.

  • Signet FR 3007683 (A1) - TRIBOFINITION POUR PLAQUETTE
  • Date de pub : 2015-01-02
  • Inventeur(s) : BRISSAUD CYRIL +
  • Demandeur(s) : WIENERBERGER [] +
  • Classification : - internationale: B24B33/00; B28D1/00; E04C1/00 - européenne: N° de demande : FR20130056172 20130627

1 000 milliards d’investissements industriels en Asie-Pacifique

La zone Asie-Pacifique enregistre une nette croissance des investissements dans ses infrastructures industrielles. Une étude Timetric’s Construction Intelligence Center (CIC) avance même la somme de 1 000 milliards de dollars.

Avec un schéma évalué à 411 milliards de dollars, l’Inde se place en tête des pays ayant programmé les investissements les plus conséquents. Suivent la Chine et l’Indonésie dont les projets de développement sont respectivement estimés à 200 et 124 milliards.
Mais cette explosion industrielle n'est pas le seul fait des géants de cette région du monde. D’autres marchés de pays émergents s’inscrivent également dans cette tendance positive. C’est notamment le cas du Vietnam, dont les projets atteignent un total de 56 milliards.

Source Construction Cayola