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27/11/2014

Pourquoi Lafarge mise sur l'Irak et la Syrie

Le leader mondial du ciment adapte ses produits pour accentuer sa présence dans ces contrées instables, mais prometteuses. Une stratégie facilité par sa fusion avec le suisse Holcim.
Pour Bruno Lafont, les pays émergents soufflent le chaud et le froid. A peine le PDG de Lafarge s’était-il réjoui de l’avis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), reçu le 20 octobre, annonçant la fin de l’épidémie d’Ebola au Nigeria, que l’une de ses cimenteries locales était la cible d’une attaque de Boko Haram le 5 novembre. "Tout est retourné à la normale", a rassuré le patron du groupe, qui réalise 600 millions d’euros de chiffre d’affaires dans ce pays. Un mois plus tôt, c’est en Syrie que le leader mondial du ciment attrapait des sueurs froides : le 25 septembre, sa cimenterie kurde était incendiée par les djihadistes de Daech. Bruno Lafont a, cette fois encore, pu tempérer l’angoisse : "Nous avions évacué l’usine après avoir constaté que la sûreté de nos collaborateurs ne pouvait pas être assurée." On comprend pourquoi le groupe s’est doté en 2008 d’un service de sûreté d’une cinquantaine de salariés, chapeauté par Jean-Claude Veillard, ex-capitaine de frégate ayant passé trente ans dans les commandos de marine, réputés coriaces !
Conflits et nationalisations
Car Lafarge est partout où ça chauffe. Quand il ne craint pas pour la vie des collaborateurs, c’est le business qui trinque. Comme au Venezuela en 2008, quand Hugo Chavez a décidé de nationaliser toutes les installations du groupe… Les "printemps arabes" ont aussi ébranlé le géant du béton. En Egypte, en 2011, Lafarge a dû évacuer ses expatriés et leurs familles, 200 personnes environ. En 2013, le pays n’a pas réalisé la moitié de ses ventes habituelles.
Aujourd’hui, c’est en Irak que les affaires patinent, ce qui explique largement la baisse de 2% des ventes du groupe au troisième trimestre 2014. La reprise des hostilités armées y a créé un grand trouble pour le bétonneur. Son usine, en terrain kurde, dans le Nord, envoie ses camions à travers les terres tenues aujourd’hui par Daech pour livrer en territoire chiite… Un observateur local témoigne : "Pendant une période, les camions ne circulaient plus." La production y avait triplé depuis 2011, pour un investissement de plus de 300 millions d’euros. En Syrie, c’était 600 millions. "Si les frontières changent, tous ces équipements implantés sur des nœuds stratégiques seraient mis à mal", s’inquiète cet observateur.
Fusion rassurante
Bruno Lafont rassure encore : "Aucun pays ne dépasse 5% de notre chiffre d’affaires." Mais les risques se sont concentrés ces dernières années sur la région Afrique-Moyen-Orient, devenue le centre névralgique de Lafarge depuis l’acquisition fin 2007 de l’égyptien Orascom : 27% de son chiffre d’affaires et 37% de son résultat opérationnel. Ce n’est donc pas un hasard si Lafarge a décidé en avril de fusionner avec le numéro deux mondial, le suisse Holcim. Une réponse parfaite à la sur-exposition du français à cette région en ébullition, comme le note Virginie Rousseau, chez Oddo : "Holcim et Lafarge ont un maillage géographique assez complémentaire dans les pays émergents. Leur fusion diversifie le risque : baisse du poids de l’Inde chez Holcim, de l’Afrique-Moyen-Orient chez Lafarge." Une bonne affaire aussi du point de vue de la concurrence. "Cette union pourra leur éviter les condamnations pour entente illégale, à plusieurs centaines de millions d’euros, qu’ils ont connues en Inde, en Afrique du Sud et au Brésil", pointe Isabelle Chaboud, de l’Ecole de management de Grenoble.
S’il n’est pas simple de faire du business dans ces contrées instables, chez Lafarge, c’est un credo : l’avenir est hors des frontières occidentales. "Il y a quinze pays dans le monde qui construisent plus d’1,5 million de logements par an. La Chine en construit 8 millions, l’Inde 6 millions, quand la France plafonne à 400.000 les meilleures années !" explique Bruno Lafont. Aujourd’hui, le groupe réalise dans ces territoires 58% de ses ventes, contre 32% en 2005.
Il compte bien accélérer, car les affaires y sont juteuses : 64% de ses profits opérationnels. Située à un pénible 11% en Europe occidentale, la marge grimpe à 29% en Afrique-Moyen-Orient. "Contrairement aux pays développés, les émergents ne sont pas arrivés à maturité. Nous y sommes plus présents dans le ciment, qui nécessite de lourds investissements, et donc des marges plus importantes",poursuit Eric Olsen, directeur général adjoint aux opérations de Lafarge.
Implantation obligatoire
Un ingrédient en pleine explosion. Depuis 1992, la consommation mondiale de ciment a triplé, avec une nette accélération depuis 2004 sous l’effet de l’urbanisation rapide de la Chine, de l’Inde et du Brésil. Sachant que le ciment, matériau lourd et peu onéreux, ne s’exporte pas : "Le coût du ciment double s’il est transporté au-delà de 200 kilomètres", répète Bruno Lafont. Dans ce métier, on ne s’implante pas à l’étranger, comme L’Oréal ou LVMH, en fournissant des points de vente. Les géants Lafarge et Holcim ont déplacé leurs centres de gravité. Aujourd’hui, 80% de leurs capacités de production de ciment sont en dehors des pays développés.
Innovation régionalisée
Pour cartonner, racheter le leader régional n’a pas suffi. Le français a dû "lafargiser" Orascom. D’abord, en sortant du ciment à bas prix. Chez Lafarge, on vend des produits de base, mais élaborés. Le groupe s’est donc attelé à injecter de l’innovation. Le hub de recherche situé en France à L’Isle-d’Abeau, près de Lyon, centralise la conception des nouveaux produits. Lafarge a par ailleurs ouvert quatre "laboratoires de développement de construction" régionaux en Algérie, en Inde, en Chine et au Brésil. Cinq autres sont prévus pour 2015. Tous doivent adapter les inventions Made in France aux contraintes locales : climat, voies d’accès, normes…
Pour entrer dans les bidonvilles indiens, où un camion toupie ne peut circuler, le groupe a mis au point un mode de transport par tricycles. Il a aussi créé un béton à prise retardée, pour éviter qu’il ne durcisse pendant la durée du voyage. Il se présente en petits sacs de 15 kilos qu’une personne seule peut manipuler. Au Malawi, c’est un mélange de ciment et de terre, Durabric, qui tient dix ans sans maintenance, pour remplacer la brique non cuite locale qui ne dure pas deux ans. Au Brésil, où les projets d’infrastructures sont énormes – plus de 14 milliards de reals par an depuis 2010, quatre fois plus que les décennies précédentes –, Lafarge propose Hydromedia, un béton poreux pour les routes. "Car, ici, la pluie tropicale provoque des inondations et le débordement des égouts", raconte Alexis Langlois, le patron de Lafarge Brésil.
Concurrence low cost
Ce faisant, Lafarge s’impose sur chaque continent en chercheur ès "solutions constructives" (sic). Il produit des informations stratégiques, avec un impact espéré sur les normes en vigueur, comme cela a été le cas en France lors des débats sur la réglementation thermique RT2012. Et pour s’assurer l’appui de toute la filière, Lafarge pousse même ses pions dans la distribution de ciment. "Les Lafarge shops, c’est l’obsession de Bruno Lafont", raconte un consultant spécialiste de l’Afrique. En 2012, le groupe démarre au Maroc avec Mawadis, qui détient 60 points de vente. En 2013, il continue avec l’Algérie : Batistore. Le consultant développe : "Le but est d’éduquer le marché, car ces pays sont marqués par une demande peu sophistiquée sur un marché où la concurrence low cost fait rage." Ciment turc, chinois ou, pis, iranien, qui jouit d’un prix de l’énergie ultrasubventionné, Lafarge ne veut pas les suivre sur le terrain glissant des bas prix. Le groupe conduit même des études et des campagnes de marketing dans des coins reculés. En Inde, par exemple, les publicités Lafarge sont partout, et la marque y est plus connue que Renault.
Implication sociale
Lafarge va encore plus loin avec son programme "logement abordable". Le PDG le dit : "Le bas de la pyramide, pour nous, c’est un marché !" Depuis son lancement, avec le tsunami en 2004, pour reconstruire les habitations dévastées des salariés de Lafarge Indonésie, le programme s’est déployé dans dix-huit pays. "Soyons clairs, Lafarge n’est pas une organisation caritative, prévient Bruno Lafont. Et nous sommes heureux d’annoncer qu’en 2013, pour la première fois, cette activité a dégagé 2,5 millions d’euros de rentabilité." Elle devrait même frôler les 10 millions en 2014.
Lafarge a aussi développé une compétence inattendue, le microcrédit. Doté d’un réseau grandissant de banques partenaires, de Lapo au Nigeria à la Société générale en Serbie, le cimentier a monté en juillet une formation Housing Microfinance Academy, à Nairobi, pour aider les banques africaines à proposer du crédit logement aux populations défavorisées.
Cette implication dans les problématiques de développement n’a pas pour seul but d’améliorer son image et ses ventes. Cela donne un autre atout : des financements avantageux. En Irak, la Banque mondiale et Proparco(de l’Agence française de développement) lui ont prêté près de 100 millions de dollars en 2013 pour réhabiliter le site de Karbala Cement. En 2014, au Nigeria, Lafarge a pu solliciter la Banque mondiale pour la construction à 400 millions de dollars d’une centrale électrique.
Depuis 2006, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) est à son côté dans les pays de l’Est, la Russie et l’Asie. Inauguré en mai, en pleine crise ukrainienne, le site russe de Ferzikovo avec cimenterie, broyeur à ciment, silo, route et ligne ferroviaire, a été rendu possible grâce à l’apport en capital de la Berd à hauteur de 190 millions d’euros. Guerre, épidémie, nationalisation, malaise géopolitique… les pays émergents ont plus d’un tour dans leur sac.
Source Challenges par Alice Mérieux

26/11/2014

Bio’bric: Un vrai mur isolant

Bio’bric lance mur’max, le mur à très haute performance thermique, puisqu’il revendique une résistance thermique de 7 m2.k/W. Constitué de 2 parois en briques terre cuite, ce système est robuste et parfaitement pérenne. Un isolant rigide, pris en sandwich entre ces parois, tient parfaitement en place et est ainsi protégé de toutes les agressions que peut subir un isolant, qu’il soit à l’intérieur ou à l’extérieur.
Aucune saignée dans l'isolant
Les gaines et canalisations sont passées dans la maçonnerie et aucune saignée n’est réalisée dans l’isolant : la performance d’isolation annoncée est bien celle mise en œuvre. Enfin, mur’max, d’une épaisseur totale de 42,5 cm, est insensible à l’humidité.
La gamme dispose de tous les accessoires nécessaires au chantier, y compris en zone sismique (brique tableau, demi-tableau, linteau, poteau en pose standard et parasismique, brique de calepinage, équerre, brique de départ, panneau d’isolant, mortier à joint mince). À noter : un ensemble de services accompagne les entreprises dans toutes les phases de chaque projet : support commercial, étude de calepinage, assistance technique, formation…).

Source Zepros

Pousseur Réfractaires licencie 36 salariés dans les Ardennes et en Lorraine

Mise en redressement judiciaire le 18 septembre, la société créée en 1892 a obtenu de poursuivre son activité jusqu'au 18 mars. D'ici là, l'entreprise mettra en place un plan de sauvegarde de l'emploi se soldant par 36 licenciements à Hierges et Liverdun.
Déjà victime d'un dépôt de bilan en 1985 et confronté depuis un an à une chute brutale de son activité, Pousseur Réfractaires, une PME spécialisée dans les produits réfractaires destinés à la sidérurgie, la verrerie, la fonderie, les cimenteries et l'industrie aluminium, va connaitre une restructuration drastique pour remettre ses finances à flot.
Le plan de sauvegarde de l'emploi présenté le 4 novembre en comité d'entreprise par le PDG, Dominique Leone, a été dévoilé, le 20 novembre, aux juges consulaires par l'administrateur judiciaire, Me Stackler.
LES SITES DE LIVERDUN ET REVEL MIS EN VENTE
Ce plan de sauvegarde de l'emploi comprend 36 licenciements :10 à Hierges (Ardennes) et 26, soit la totalité de l'effectif, à Liverdun (Meurthe-et-Moselle) où l'usine en chômage partiel depuis septembre 2013 sera fermée. Par ailleurs cinq cadres du siège ardennais seront reclassés à Brelef (Belgique).
La casse sociale aurait pu être plus douloureuse si le site de Revel (Haute-Garonne, 27 salariés) qui tournait à vide n'avait pas été sauvée par un contrat récemment signé avec l'entreprise Alba et portant sur une commande de 8 500 tonnes de briques à destination du Bahrein. Mais si la briqueterie Fontes a ainsi gagné un an de sursis, elle devra néanmoins trouver un repreneur car Pousseur Réfractaires qui l'avait rachetée en septembre 2013 va vendre les actifs de cette société ainsi que la proche carrière d'argile de Vaudreuille.
Reconnue mondialement pour la qualité de ses produits silico-alumineux, sa bauxite, son andalousite et ses produits à haute teneur en alumine, Pousseur Réfractaires dirigé depuis septembre par Pascal Bombard, recentrera donc ses activités sur son site historique des Ardennes qui emploie 48 salariés, jugé plus moderne et rentable.
Source L'Usine Nouvelle par Pascal Remy

ECTS Members as Guests at LINGL

The members of ECTS (European Ceramic Technology Suppliers) met on the premises of LINGL at Krumbach on 13th and 14th November 2014. With around 38 registrations this was the largest member’s meeting ever held since ECTS was formed. The members of ECTS supply their customers of the ceramic industry with machines, plants, material, process engineering as well as engineering services and come from 27 countries.
After having been welcomed by the Managing Director of LINGL, Mr. Laurenz Averbeck, the participants made a tour of the manufacturing facilities and learnt more about the productive structures and procedures of the company. On the occasion of the informal meeting following the tour, numerous technical discussions took place and new contacts were made before the day was concluded in a relaxed atmosphere by dining together in a traditional Bavarian restaurant.
During the official meeting of around five hours on the following day, a wide range of topics were discussed. These included, amongst others, the current situation on the market, the development of the structural ceramics sector in Russia, market forecasts for the years to come or novelties which will be presented at the major trade shows in 2015.
LINGL was very pleased to welcome experts from all over the world on their premises. In closing, it can be said that this event was a complete success.

Source Lingl

25/11/2014

Montluçon : L’entreprise de couverture de Patrice Toussaint récompensée lors de la 5e édition des Terroirs de Terreal

Pour la deuxième fois, la SARL Toussaint a été récompensée pour ses travaux de couverture. Le jury des Terroirs de Terreal a salué le chantier conduit à l’église de Nassigny.
«Le jury a été impressionné par la réalisation de la couverture des cinq absides, principale difficulté de cette rénovation, parfaitement exécutée. »
Le 6 novembre, à Paris, la cinquième édition des Terroirs de Terreal (voir ci-dessous) a sacré la SARL Toussaint pour les travaux de couverture de l'église de Nassigny (*). L'entreprise, basée dans la ZAC de Châteaugay, a recu le « prix technique ».
Une fierté pour son dirigeant, Patrice Toussaint, qui n'en est pas à son coup d'essai. Il y a quatre ans, la société avait déjà reçu ce prix pour la restauration d'un château en forêt de Tronçais.
« Ils ont jugé sur photo. Dans le jury, il y avait un architecte, un compagnon du Tour de France. C'est une belle réalisation et une belle récompense pour l'entreprise. » Patrice Toussaint en est persuadé, ce type de prix permet de conquérir des marchés.
Il en veut pour preuve le marché de l'église de Theneuille, tout juste conclu. « Nous n'étions pas le moins-disant. Nous arrivions même en quatrième position. Ils ont vu les photos de notre travail. C'est comme ça qu'on a fait la différence. »
Bâtiment de prestige
La SARL Toussaint travaille principalement sur des chantiers importants comme les églises ou les châteaux, même « si on a aussi comme clients Montluçon Habitat et Allier Habitat », précise le chef d'entreprise.
« On n'a pas voulu se lancer dans le pavillonnaire. On est resté dans les bâtiments de prestige car c'est un travail plus intéressant. Le chef d'entreprise l'assure, même si la crise est là, la « demande existe ».
« On travaille dans un rayon de 50 km. On arrive toujours à trouver des marchés même si l'on voit aujourd'hui de plus en plus d'entreprises nationales venir sur des marchés régionaux ».
(*) Les travaux ont été effectués par trois couvreurs de la société Toussaint entre février et mai 2013.
Source La Montagne par Fabrice Redon

Tuiles : la gamme Zen de Terreal

Le nuancier de la gamme Zen de Terreal a été défini de façon à répondre aux désirs des architectes qui imaginent des toitures en harmonie avec leur temps.
Dédiées aux constructions haut de gamme qui privilégient le naturel et la neutralité écologique de la terre cuite, les trois couleurs de la gamme (Noir Graphite, Gris Anthracite et Brun Moka) vibrent différemment au fil des jours et des saisons selon la luminosité ambiante pour créer des toitures à caractère unique.
De plus, le Gris Anthracite présente la particularité de s'harmoniser avec les accessoires de la gamme Décoration de Terreal tels que l'appui de fenêtre, le chaperon de mur ou la dernière nouveauté, le Carré Gris.

Les premières teintes de cette gamme sont dédiées à la tuile Romane Evolution. Reconnue pour son élégance, la pureté de ses lignes ainsi que son galbe doux et élancé, cette tuile est très présente sur le Grand Ouest de la France. Elle est fabriquée depuis plus d'un demi-siècle.

Source Batijournal

24/11/2014

Belgique - Wienerberger : des manquements ont entraîné la mort d’un ouvrier

La briqueterie située dans le zoning de Péruwelz est soupçonnée d’homicide involontaire après la mort de l’un de ses ouvriers, en août 2012.
Le 11 août 2012, la vie de Patrick Paul basculait tragiquement dans le zoning industriel de Péruwelz, alors qu’il se trouvait sur le site de son lieu de travail. Actif au sein de la briqueterie Wienerberger, l’ouvrier œuvrait sur une chaîne de production de briques quand il fut victime d’un accident de travail fatal.
En principe, la machine dépileuse-housseuse, à côté de laquelle il travaillait au moment du drame, devait fonctionner de manière automatique. Régulièrement, des dysfonctionnements étaient toutefois apparus, ce qui impliquait souvent le recours à des interventions manuelles. C’est précisément au cours de l’une d’entre-elles que le malheureux perdit la vie. Ce jour-là, la victime avait pris la décision de stopper la machine après s’être rendue compte d’un problème au niveau de la housse, qui ne se mettait pas correctement en place.
Son collègue, qui ne l’avait pas vu, remettait alors le mécanisme en route et quelques instants plus tard, l’ouvrier se retrouvait pris en étau entre des palettes de briques et le cadre métallique de la dépileuse-housseuse. L’incident ne laissait malheureusement pas la moindre chance à M. Paul, qui décédera par asphyxie.
De l’enquête diligentée peu après le drame, il est cependant apparu que l’on pouvait reconnaître une responsabilité pénale à la société Wienerberger.
En effet, divers manquements relatifs au bien-être au travail et à la sécurité ont été épinglés par les experts mandatés dans ce dossier. «La machine en cause n’a pas fait l’objet d’une analyse de risques tandis que plusieurs autres infractions ont été constatées comme l’absence de fiche d’instruction et de certification», assure l’auditeur du travail, qui a attiré l’attention du tribunal sur le fait que cet homicide involontaire découlait directement des manquements mis en lumière.
Vu les efforts entrepris depuis lors par l’entreprise péruwelzienne, qui dépend d’un groupe international, une mesure de faveur telle que l’octroi d’un sursis a été évoquée.
S’il n’a pas cherché à éluder les problèmes récurrents repérés sur la dépileuse-housseuse en question, le conseil de la S.A Wienerberger insiste sur les dispositions prises par la briqueterie pour éviter que ce genre d’incident ne se reproduise à l’avenir. «Des processus d’amélioration et de régularisation sont en cours pour ce qui est des analyses de risques. Il y a clairement une volonté au sein de la direction de tout mettre en œuvre pour garantir une sécurité maximale à tous les travailleurs».
Sollicitant à cet effet la clémence du tribunal, l’avocat de l’employeur de la victime a plaidé en faveur d’une suspension du prononcé, ou à défaut à une peine assortie d’un sursis.
Le jugement sera rendu le 16 décembre.
Source: l'Avenir par Pierre-Laurent CUVELIER

5e édition des Terroirs de Terreal

Le concours Terroirs de Terreal a récompensé, le 6 novembre 2014 à Paris, huit professionnels pour leur savoir-faire en matière de couverture.
Coup de cœur du Jury
Le coup de cœur du jury a été attribué à l’entreprise Broers, pour la réalisation d’une tourelle, à Saint-Bonnet-de-Cray (71), faisant partie d’un ensemble de petits bâtiments ruraux détruits lors d’un incendie.
Datant de 1850, elle a été complétement rénovée avec les tuiles plates Pommard coloris Sablé Bourgogne.
Le jury a voulu mettre en avant la réalisation de la charpente circulaire en chêne, la couverture des tuiles gironnées avec des pointes en cuivre, ainsi que la finition en épis de faîtage en Zinc.

Source Batijournal

23/11/2014

Ceric Technologies El Djazaïr : votre interlocuteur au quotidien

CERIC Technologies El Djazaïr a choisi d’implanter son centre opérationnel à Oran sur une surface de plus 1 500 m2 afin de :

  • renforcer l’offre existante,
  • garantir un Suivi Clients de proximité,
  • développer de nouveaux services.
Ces locaux sont basés dans une zone industrielle proche de l’autoroute et du port.

Ce centre opérationnel, dirigé par Jacques RONCORONI, dispose :

  • d’un stock pièces de rechange et pièces d’usure pour usines complètes,
  • d’un atelier de fabrication et
  • d’un pôle administratif.

La palette très complète des services mise à disposition des producteurs de produits rouges en Algérie est facturable en Dinars.
Les coordonnées de votre partenaire privilégié :

  • Ceric Technologies El Djazaïr
  • 60 – 61 zone D’activité de Bir El Djir
  • 31130 ORAN – ALGERIE
  • Service Clients : +213 41 27 35 36
  • houria.abada@ceric.fr

Pour accéder à notre centre opérationnel :

  • Prendre la rocade d’Oran
  • A l’intersection de la route de Mostaganem et d’Oran, prendre la direction Oran jusqu’au rond -point de la Pépinière
  • Prendre ensuite la route de Mostaganem (N11)
  • Face à la station Total, prendre la première route à droite.

22/11/2014

Poitiers - La Rouchouze : Les frères Caballero artisans aux mains d'argile

Basés à La Rouchouze, ils sont les derniers du département à fabriquer à l’ancienne des carreaux en terre cuite. Un combat de tous les jours.
Ils ont l'argile qui leur colle à la peau. Littéralement. Mais les Caballero sont à l'aise, glaise ! De fait, leur petite entreprise familiale est la dernière du département à produire artisanalement des carreaux en terre cuite.
Nichés au cœur du hameau de La Rouchouze, au nord de Langeais, les frères Patrick et Bruno travaillent cette terre blanchâtre, comme des générations avant eux depuis le XVIIe siècle. Une terre réfractaire fameuse, dont les briques ont façonné en France jusqu'à 70 % des fours de boulanger. Enfants d'immigrés espagnols, dont le grand-père avait fui la guerre civile, ils ne s'imaginaient pas devenir un jour leur propre employeur : « Cela aurait été une fierté pour papa de voir notre nom sur une enseigne », sourit Patrick, l'aîné.
Lui est tombé dans l'argile le premier, à 16 ans, jusqu'à prendre la suite de son patron à son départ à la retraite. Son cadet le rejoint plus tard, « quand la boîte d'électronique où j'étais a fermé. »
" Il faut se battre pour accrocher les commandes "
Au fil des évolutions technologiques, leur métier – « On ne sait pas trop comment le définir, peut-être fabricants de carreaux à l'ancienne », note Patrick – a été contraint de s'adapter. L'engouement populaire pour l'émail dans les années 1970 lui a redonné un second souffle. Aujourd'hui, l'appel d'air pourrait venir d'un regain d'intérêt des particuliers pour les cheminées.
Car, si les Caballero ont la « passion du métier » pour eux, ils doivent faire face à un marché éclaté et de niches. Aussi diversifient-ils les productions. Des quelque 150 tonnes qu'ils extraient chaque année de la carrière située dans la forêt d'à côté, le produit fini est pluriel : briques, pains d'argile (pour les potiers, écoles et associations), tomettes et carreaux émaillés (pour les particuliers, voire des architectes), poudre d'argile (pour les enduits muraux intérieurs, à la mode depuis trois-quatre ans).
L'arrivée d'Internet aura aussi mis à mal la profession. Les deux artisans d'art de La Rouchouze sont parmi les derniers de France. « On a des clients qui viennent d'un peu partout », glisse Bruno. Pas trop portés sur la communication ni le démarchage commercial, les frères comptent beaucoup sur le bouche à oreille pour se faire connaître. « Il faut se battre pour accrocher les commandes », indique Patrick.
A un moment, les deux quinquagénaires avouent s'être interrogés sur l'opportunité de maintenir l'activité. Plus maintenant : « On ne pense pas à tout ça, mais on aimerait bien aller jusqu'au bout, avec un jeune pour reprendre le flambeau. »
Repères:
De l'extraction au produit fini, la transformation de l'argile comporte plusieurs étapes. La première est celle du séchage, qui dure en moyenne huit jours. La terre passe ensuite dans un broyeur, où la pierre est séparée de la « fine fleur ».
Cette dernière est ensuite mélangée à de l'eau dans un malaxeur, pour en ressortir sous forme de pâte. Celle-ci est ensuite introduite dans une mouleuse sous vide. A ce stade, les pains d'argile destinés aux potiers sont prêts.
Pour la terre cuite, il reste encore le passage par la presse mécanique, avec le recours à différents moules selon la forme désirée. Il faudra encore sécher les pièces une quinzaine de jours, avant de les cuire à 1.200 °C pendant 11 heures.
Combien ça coûte ?
Les frères Caballero savent que leurs tarifs dépassent ceux des grandes surfaces. « La qualité n'est pas la même », arguent-ils. De fait, quand un carreau en terre cuite de supermarché fait entre 2 et 3 mm d'épaisseur, les leurs atteignent 1 cm. « Comme nous misons sur le bouche à oreille, nous ne pouvons pas nous permettre de décevoir notre clientèle », expliquent les artisans.
« Nos tarifs ne sont pas excessifs, il ne faut pas que les gens pensent que nous sommes inabordables, ce n'est pas le cas », plaident-ils. A titre d'exemple, ils citent la tomette, vendue 45 € le mètre carré. Pour le carreau émaillé, le prix varie en fonction du dessin.
Source La Nouvelle République par Maxime Lavenant

21/11/2014

VM Matériaux : des difficultés qui pourraient attirer des convoitises…

Il y a juste un an, nous avons présenté deux acteurs de la distribution de matériaux, VM Matériaux et Samse. Les deux sociétés exercent une activité très comparable : la distribution de matériaux de construction.

Samse est le troisième distributeur français de matériaux, dont le capital est détenu par ses salariés, est le leader des indépendants en France. Il est très présent dans la région Rhône Alpes, et en Bourgogne – Franche Comté.
Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires uniquement dans le négoce et la distribution, de 1 168 millions d’euros en 2013, à partir de  25 enseignes complémentaires dans le négoce, 290 points de vente et 5 000 collaborateurs…
VM Matériaux est une entreprise régionale et familiale. Son capital est détenu à plus de 60 % par les familles fondatrices; elle est implantée dans 25 départements du grand Ouest, 5 départements d’Outre-Mer, ainsi qu’au Canada et en Chine… Son activité est liée au secteur de la construction, puisque le groupe produit du béton prêt à l’emploi dans 25 centrales (12 % des ventes), des produits béton (bordures, parpaings..) dans 5 usines, des produits de menuiserie extérieure et de fermeture (10 usines), ainsi que les charpentes industrielles (19 % des ventes). Le groupe a ajouté à cette activité de production industrielle, une activité de négoce, qui constitue la part la plus importante du chiffre d’affaires, 651 millions en 2013. L’effectif moyen du groupe a dépassé 3000 personnes en 2012.
Il y a un an, nous envisagions une reprise progressive des mises en chantier de maisons et de l’activité dans le secteur de la construction en général… Il apparait très clairement que les révisions en baisse de la conjoncture française ont mis à mal cette prévision. En fait de redressement du secteur de la construction, nous avons assisté à une baisse significative…
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Il y a un an, nous envisagions une reprise progressive des mises en chantier de maisons et de l’activité dans le secteur de la construction en général… Il apparait très clairement que les révisions en baisse de la conjoncture française ont mis à mal cette prévision. En fait de redressement du secteur de la construction, nous avons assisté à une baisse significative…
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Il existe des différences structurelles qui expliquent cet écart. Samse, par exemple, est uniquement distributeur, alors que VM Matériaux réalise une partie de ses ventes (plus de 30 %) dans la production de béton prêt à l’emploi, de structures et de charpentes de menuiserie industrielle. Cette différence est de nature à expliquer l’écart de performance entre les deux entreprises…

La rupture de croissance entre les deux entreprises date vraiment de 2011 : auparavant, la croissance de VM Matériaux restait en ligne avec celle de Samse…
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En termes de bénéfice, la divergence est très impressionnante aussi. Alors que VM Matériaux connaissait il y a un an des révisions en forte hausse, les analystes ont depuis révisé en forte baisse leurs anticipations 2014 et 2015…
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Pour Samse, les révisions ont été bien moins virulentes, notamment sur les anticipations du BPA 2015…
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Par ailleurs l’endettement de VM Matériaux était devenu beaucoup trop élevé, à près de 150 millions au plus haut. Manifestement, la dette était devenue l’ennemie de la capitalisation boursière, mais heureusement elle est à la baisse depuis 2 ans environ.
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Le marché des actions ne s’y est pas trompé : la capitalisation boursière de VM Matériaux a chuté, relativement à celle de Samse …
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Alors que Samse « pesait » entre 50 à 100 % de plus que VM Matériaux jusque 2010, sa capitalisation boursière vaut aujourd’hui plus de 5 fois celle de VM Matériaux !
Le ratio du cours rapporté au fonds propres de VM Matériaux est devenu tel, qu’un rapprochement entre les deux entreprises nous semble possible, à un prix significativement supérieur que la cours de Bourse actuel pour les actionnaires de VM Matériaux…La partie industrielle du groupe VM Matériaux serait revendue à des entreprises plus importantes ou mieux positionnées, et le nouveau groupe se développerait  dans la distribution uniquement. La complémentarité géographique est remarquable…
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ALGERIE: Une unité de conditionnement de ciment et une briqueterie en projet à In Salah

Des travaux de réalisation d'une unité de conditionnement de ciment et d'une briqueterie ont été lancés dans la commune d'In Salah (750 km de Tamanrasset), selon l'Entreprise de production des matériaux de construction (EPMC) de Tamanrasset. Dotée d'un financement de 1,7 milliard DA, la future briqueterie, qui disposera d'une capacité théorique de 120 000 tonnes/an, sera opérationnelle avant la fin du premier semestre de 2015, a précisé le directeur général de l'entreprise, Farid Benyekkène.

Ce dernier a fait savoir aussi qu'une enveloppe de 350 millions DA a été consacrée à la concrétisation de la nouvelle unité de conditionnement du ciment, d'une capacité de 380 tonnes/jour et dont l'entrée en service est prévue en février prochain. Retenus dans le cadre du développement de la base de production de l'entreprise, ces investissements contribueront à assurer l'approvisionnement en matières premières destinées à satisfaire la demande croissante induite par les nombreux projets de développement dans cette wilaya de l'extrême Sud du pays, a précisé M. Benyekkène.
Une fois opérationnels, ces investissements généreront un total de 150 emplois directs et 200 autres indirects, au profit notamment de la main-d'œuvre locale, a-t-il souligné. D'autres investissements relevant de l'EPMC sont attendus dans la wilaya, à l'instar d'une usine à Tamanrasset de charpente métallique d'une capacité de 2500 tonnes/an (extensible à 4000 tonnes/an), en plus de deux concasseurs, à In Salah et Tamanrasset (180 tonnes d'agrégats chacune) et deux unités de production de béton armé (Tamanrasset et In Salah), selon la même source.
De nouveaux équipements et matériels, véhicules, engins, machines ont été acquis pour un investissement global de 1,5 milliard DA, afin d'améliorer les capacités de production de l'entreprise, a ajouté M.Benyekkène. Les effectifs à l'EPMC ont été augmentés, avec l’acquisition de ces nouveaux équipements à 800 travailleurs, sachant qu'ils devront ensuite s'accroître à 1000 travailleurs avant la fin de l'année en cours et à 1300 travailleurs au premier semestre de 2015, a-t-il poursuivi. Dans l'objectif d'améliorer les aptitudes professionnelles de 400 travailleurs de l'entreprise, au moins 80 d'entre eux ont déjà bénéficié de cycles de formation au niveau des Centres de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA) implantés à Tamanrasset et In Salah.

Source Le Temps .DZ

20/11/2014

Terreal Chagny : quand la terre devient tuile

La tuilerie Terreal, basée à Chagny, a ouvert ses portes le 13/11/14 à quelques élus. Visite guidée d’un site moderne qui se prépare à fonctionner, d’ici quelques mois, avec du biogaz issu de la valorisation des déchets ménagers.

Loin de l’image des tuileries poussiéreuses d’antan, l’usine de production Terreal 2, à Chagny, s’avère très robotisée, les principaux process industriels étant pilotés et non plus effectués par manutention. Mais avant de recouvrir les charpentes des maisons, la terre travaillée par la société chagnotine est extraite de la carrière qui jouxte l’usine : « Un mélange d’argile et de sable quasi prêt à l’emploi pour faire des tuiles », simplifie Hervé Gastinel, le président de Terreal. « Un groupe français et fier de s’enraciner dans les terroirs », souligne le responsable.
Extraction et broyage : la terre extraite est acheminée sur le site de production, où elle est concassée avant de passer dans un broyeur pendulaire : « Une machine ultra-perfectionnée qui permet à la terre de devenir farine, et qui donnera aux tuiles, en fin de production, un grain d’une finesse comparable à du carrelage », commente Emmanuel le guide du jour.
Passée l’étape du broyage, la terre est ensuite façonnée. De l’eau, des adjuvants et éventuellement quelques colorants y sont ajoutés, avant de passer dans de larges pressoirs : « Il en ressort ce qu’on appelle de la tuile verte », poursuit Emmanuel.
Cuisson : la tuile façonnée et malléable est ensuite séchée, puis cuite sur support unitaire pendant 3 heures à 1 050 °C dans l’un des deux fours (un pour les tuiles et un pour les accessoires, tous deux longs de 180 m et 150 m). Des fours qui fonctionnent au gaz et consomment 88 kWh par tonne cuite soit, d’après les responsables de l’usine, 15 % de moins par rapport aux fours traditionnels.
Les fumées issues de la cuisson, riches en acides, passent pendant ce temps dans un imposant épurateur, qui traite le calcaire et filtre les rejets nocifs dans l’atmosphère. « Le respect de l’environnement est très important pour nous. La chaleur perdue de la cuisson est d’ailleurs réutilisée pour les séchoirs », illustre Jean-Sébastien Besset, le directeur d’usine (lire ci-dessous pour le projet de consommation de biogaz).
Empilage : après cuisson, les tuiles sont acheminées par wagons (de 1 000 à 2 000 unités par wagon), avant d’être empilées par des robots pilotés par les agents de production. D’autres robots assurent l’étape finale de constitution de palettes, les tuiles étant à l’arrivée cerclées et mises sous plastique.
Chaque année, le site Terreal 2 produit 70 000 tonnes de tuiles en argile par an, contre 100 000 tonnes pour le site historique Terreal 1 situé au cœur de ville de Chagny.
Opérationnel depuis 2009, le site Terreal 2, situé route de Lessard à Chagny, emploie 90 personnes et produit chaque année environ 30 millions de tuiles en argile, à peu près autant que le site historique Terreal 1 situé au centre-ville. La production est vendue en très grande majorité en France.
La terre provient directement de la carrière qui jouxte l’usine. Une réserve de terre argileuse de 64hectares , soit l’équivalent de 100 terrains de football, disponible au moins pour les 60 années à venir.
Source Le Bien Public par Nicolas Bretaudeau

19/11/2014

Quelles tuiles choisir ?

Les tuiles sont un élément important de l'aspect esthétique extérieur d'une maison. Leur choix est donc loin d'être anodin. Si vous ne savez pas quelles tuiles choisir pour votre toiture, voici quelques conseils.
Dans certaines villes, le choix des tuiles est imposé par la municipalité
Une histoire de goûts
En matière de tuiles pour un toit comme pour de nombreux autres domaines, le choix d'un modèle particulier est souvent l'affaire de goûts personnels. Ainsi, certains préféreront opter pour des tuiles en terre cuite, d'autres pour des tuiles en fibrociment, pendant que d'autres encore tomberont sous le charme des tuiles en ardoise. Il est courant de distinguer ensuite trois modèles de tuile : plates, à emboîtement et canal. Le choix des dimensions et des couleurs dépend quant à lui des aspirations esthétiques de chacun, mais pas seulement.
Ce que dit la loi
Toutes les fantaisies en matière de tuiles ne sont en effet pas permises. Dans la plupart des communes de France, un plan local d'urbanisme définit les limites dans le choix des tuiles, dans un souci d'harmonisation esthétique. Certaines propriétaires, dont le bien se situe dans un quartier particulier, n'auront ainsi pas d'autre choix que d'opter pour un modèle de tuile bien précis. Il est donc important de se renseigner en mairie afin de connaître ses possibilités dans le choix des tuiles pour sa toiture.

Source RTL

Etats-Unis: Les matériaux de construction ont gagné 0,4% en Octobre

Etats-Unis: les ventes de détail augmentent comme prévu en octobre
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont augmenté comme s'y attendaient les analystes en octobre, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Commerce.
L'indice des ventes des détaillants et restaurants établi par le ministère a progressé de 0,3% par rapport à septembre en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrés.
Il rattrape ainsi la perte du mois d'avant où les ventes de détail avaient marqué le pas à - 0,3% (chiffre non révisé) pour la première fois en sept mois.
Les ventes d'octobre ont totalisé 444,5 milliards de dollars.
Sans les dépenses de carburants dont les prix ont baissé, la progression des ventes de détail s'avère plus forte, gagnant +0,5%. Les ventes des stations d'essence en effet ont diminué de 1,5%.
Sans le secteur automobile, dont les ventes ont grimpé de 0,5%, les ventes restent en progrès de 0,3%.
Sur un an, la progression des ventes de détail ralentit encore à 4,1% contre 4,3% le mois dernier. Mais sans le secteur des carburants, les ventes de détail ont gagné 5,1% sur un an.
Les chiffres des ventes au détail donnent une première idée de l'évolution des dépenses de consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance économique américaine. Ils ne fournissent toutefois qu'une information partielle dans la mesure où les Américains consomment davantage de services.
De nombreux secteurs constatent une hausse modérée de leurs ventes. Hormis le secteur énergétique qui subit un forte baisse liée à la chute des prix, seuls les magasins d'électronique et d'électroménager (-1,6%) et les grands magasins (-0,3%) voient leurs ventes régresser.
Les matériaux de construction ont gagné 0,4%, l'habillement 0,5%, les magasins de sports et loisirs 1,2%, et les ventes sur internet et par correspondance 1,9%. Les ventes des bars et restaurants ont gagné 0,9%.

Source La Voix du Nord

18/11/2014

Wienerberger révolutionne le marché Indien de la construction

Les Briques en terre cuite  Porotherm avec le  système  d'assemblage DRYFIX poussent l'industrie de la construction Indienne au niveau supérieur.

Wienerberger AG, le plus grand  fabricant de briques  mondial dont le siège est à Vienne, en Autriche, a lancé les «solutions  briques intelligentes» en Inde.
La "solution briques intelligentes" comprend le tout nouveau bloc Porotherm à perforations verticales avec le verrouillage "tenon/ mortaise" en combinaison avec l'assemblage par collage du Système DRYFIX, ce qui assure une construction plus rapide et optimise l'utilisation des ressources naturelles, il en fait la brique la plus solide sur le marché Indien.

Le lancement de cette nouvelle gamme de produits souligne à nouveau l'engagement de Wienerberger à se concentrer sur des produits innovants qui sont pertinents pour les conditions prévalant sur le marché.

M. Christof Domenig, chef de la direction, Clay Building Materials Europe de Wienerberger AG, dit à propos de la dernière innovation de Wienerberger:  "Wienerberger se concentre sur la création de solutions qui bénéficient au marché local. L'Inde a toujours été un marché stratégique pour nous. Nous avons suivi de près les problèmes du passé comme des retards dans l'exécution des projets en raison de la non-disponibilité de ressources telles que le sable et la main-d'œuvre qualifiée. Par conséquent, nous avons développé ce package innovant qui répond aux besoins actuels du marché. Ceci est également en ligne avec notre philosophie de fournir des systèmes et solutions pour assurer l'efficacité énergétique et les pratiques de construction durable ".

Lors du lancement de la «Solution Briques intelligents», M. Appaiah Monnanda, directeur général, Wienerberger Inde, a déclaré: «Les briques à perforations verticales ne sont pas seulement lesproduits de maçonnerie les plus orbustes en remplissage disponibles sur le marché, ils fournissent également une isolation thermique, sont 100%  naturel.  Le système DRYFIX est un système de colle rapide, dédié aux briques à perforations verticales qui facilitent la pose et  permet une construction plus rapide et des économies significatives. Ceci est une solution idéale pour parvenir à une utilisation optimale du travail et promouvoir une moindre dépendance à l'épuisement des ressources naturelles comme le sable et l'eau. En outre, cette solution assure un chantier propre et sec. "

Il y avait aussi une démonstration efficace réalisée lors de la conférence de presse où un mur d'un mètre carrés a été construit en utilisant les briques à perforations verticales avec le système de DRYFIX en seulement 25 minutes, démontant ainsi que la  construction d'un mur avec ces briques pourrait faire gagner un temps précieux aux constructeurs .

Wienerberger est le leader du marché des produits de construction en terre cuite à l'échelle mondiale, offrant une gamme de produits de mur, des solutions de toiture et des façades en terre cuite pour le marché indien. Wienerberger Inde adopte des procédés de fabrication les plus respectueux de l'environnement grâce à la technologie de pointe. La société est également activement engagée dans la fourniture de solutions sociales dans le cadre de ses activités de RSE.

À propos du Groupe Wienerberger
Wienerberger est le premier producteur mondial de briques (Porotherm, Terca) ainsi que le numéro un sur le marché de la tuile en terre cuite (Koramic, TONDACH) en Europe et sur le marché de pavé de béton (Semmelrock) en Europe centrale et de l'Est. Dans les systèmes de tuyauterie (Steinzeug-Keramo tubes en céramique et tubes en plastiques Pipelife), la société est l'un des leaders du marché en Europe. Les matériaux de construction en terre cuite  sont en sains, économiques et  permettent d'économiser l'énergie et contribuent ainsi à la mise en œuvre de concepts éconergétiques de construction tels que basse énergie, passive ou maisons solaires. Une durée de vie d'au moins 100 ans en fait des produits à haute valeur ajoutée. Avec 212 usines, Wienerberger a généré un chiffre d'affaires de 2 663 M € et un EBITDA d'exploitation de 267 millions € en 2013.

À propos de Wienerberger Inde
Wienerberger Inde a été créé en 2006 en tant que filiale en propriété exclusive de Wienerberger AG, dont le siège est à Bangalore. Wienerberger a commandé une installation avec les technologies les plus modernes pour son usine de Kunigal à 70 km de Bangalore en 2009 pour produire des blocs Porotherm et, depuis, n'a cessé d'augmenter la capacité de production de cette installation pour répondre aux exigences du marché. Les produits fabriqués par l'usine de Kunigal offrent des avantages techniques importants par rapport aux matériaux traditionnels de mur en plus d'être respectueux de l'environnement et rentables.
Pour plus de détails se connectent à www.wienerberger.in

Source prnewswire

Wienerberger trouve des relais de croissance à l'Est

Le spécialiste autrichien de la brique, Wienerberger, a doublé son bénéfice net au troisième trimestre de l'année. Le groupe a été porté par de bons résultats en Europe de l'Est. En revanche, l'Europe occidentale marque un repli.

L'autrichien Wienerberger trouve un salut à l'Est. C'est grâce à de bonnes performances du secteur des matériaux de construction en Europe orientale (+43 %) que le numéro un mondial de la brique a pu augmenter son chiffre d'affaires et son bénéfice. Pour les neuf premiers mois de l'année 2014, les ventes s'établissent à presque 799 M€ contre 773,4 M€ en 2013. Les résultats positifs des trois derniers mois conduisent à dégager un bénéfice net de 57,5 M€, le double du montant de 2013 (25,4 M€). Sur l'ensemble des trois trimestres écoulés, le bénéfice net s'établit à 55,7 M€ alors qu'un an auparavant, le groupe accusait une perte nette de -5,6 M€.
Si le troisième trimestre a été satisfaisant dans le secteur des tuiles et tubes en Europe de l'Est, il n'en a pas été de même à l'Ouest, où l'activité s'est contractée de -3 %. L'Amérique du Nord, qui ne représente pas 10 % du chiffre d'affaires, a toutefois contribué à l'amélioration des résultats grâce à la reprise du marché de la construction des logements. Pour la fin de l'année, Wienerberger a confirmé ses objectifs, à savoir un retour à un bénéfice net, avec un résultat brut d'exploitation de 315 M€ (contre 266,5 M€ en 2013). L'an passé, l'entreprise autrichienne avait enregistré une perte nette de 7,8 M€.

Source Batiactu

Nos conseils pour transformer les combles

Avec l'aménagement des combles, donnez à un espace perdu son utilité et gagnez des mètres carrés sans engager de lourds travaux de transformation dans votre logement. Suivez nos conseils pour élargir votre espace de vie.

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Nos conseils pour transformer les combles
L'aménagement des combles demande généralement la création d'ouvertures (fenêtres de toit), lorsqu'il n'existe pas de chien-assis.
Velux
La famille s'agrandit ? Vous souhaitez que chacun puisse disposer de plus de place et gagner en qualité de vie ? Vous voulez apporter une plus-value à votre maison ? L'aménagement des combles est une solution idéale. Chambre, salle de jeux ou de télévision, bibliothèque... Plus que des mètres carrés supplémentaires, ce projet permet d'envisager autrement son espace de vie. Mais, avant de se lancer, quelques précautions et une bonne préparation s'imposent. Structure, toiture, étanchéité, apport de lumière, chaleur, autant de points importants pour lesquels l'appui d'un professionnel (architecte, entreprise du bâtiment) est indispensable.

Préparer l'aménagement des combles

Tout commence par l'étude de la structure. Si la hauteur soustoiture et la pente sont suffisantes, que votre charpente est de type traditionnel, il est possible de transformer des combles perdus en pièce de vie sans trop de difficultés. Dans le cas d'une charpente à fermettes, que l'on rencontre souvent dans les logements construits après les années 1950, une intervention sur la charpente sera nécessaire, sans toutefois aller jusqu'à une transformation ou une surélévation de la toiture. Il faudra la modifier en renforçant la structure pour pouvoir dégager ensuite l'espace. Profitez de l'occasion pour vérifier l'état de la charpente. Assurez-vous qu'elle n'est pas dégradée par des insectes, vermoulue, éclatée par endroits. Si tel est le cas, un traitement s'impose.
Travaux d'isolation d'une toiture
Monier
Pour vivre confortablement sous les combles été comme hiver, isoler la toiture et lui adjoindre un écran de soustoiture respirant, étanche, voire réfléchissant est une nécessité. Ici, la solution Clima Comfort de Monier.

Vérifier la toiture et l'étanchéité

Seconde étape dans le projet : la toiture. Avant de se lancer dans l'aménagement à proprement parler, une vérification de l'état de la couverture s'impose. Mieux vaut demander l'aide d'un spécialiste, tel qu'un couvreur, qui saura juger de l'existant. Il repérera les tuiles ou ardoises déplacées ou cassées, vérifiera les points singuliers (arêtiers, faîtage, saillies, abergements...), l'encrassement des gouttières et des chéneaux...
Rénovation de la couverture d'une toiture
Imerys Toiture
Lors de l'aménagement des combles, vérifier l'état de la couverture et la rénover si besoin s'avère une précaution utile. Il ne faut pas hésiter à faire intervenir un professionnel pour un diagnostic et une éventuelle intervention.
S'assurer d'une bonne étanchéité est également important. Pour cela, un écran de sous-toiture est une barrière parfaite. Posé entre la couverture et l'isolant, fixé entre chevrons et linteaux, il garantit l'étanchéité à l'eau, dans le cas où la toiture serait défaillante, ou lors d'un épisode neigeux ou de pluie, et protège également de la poussière ainsi que de l'invasion de nuisibles (rongeurs, insectes...). Depuis juin 2009, l'écran de sous-toiture HPV (haute perméabilité à la vapeur d'eau) est obligatoire en neuf et en rénovation lourde avec dépose de la toiture. On trouve également des écrans souples classiques, bitumineux ou synthétiques, et rigides ou semi-rigides.
Des combles qui laissent entrer la lumière
Velux
L'aménagement des combles demande généralement la création d'ouvertures (fenêtres de toit), lorsqu'il n'existe pas de chien-assis.

La surface idéale pour l'aménagement des combles

En dessous de 1,80 m de hauteur sous plafond, si la pente est inférieure à 30 % et si la charpente encombre l'espace, les combles sont dits perdus. On parlera de surface habitable pour une pièce dont la hauteur sous plafond atteint au minimum 1,80m. Pour un confort optimal, les spécialistes conseillent 2,20 m. La surface aménageable, pour sa part, concerne les espaces de moins de 1,80 m, mais qui peuvent faire l'objet d'un aménagement, par exemple des placards.
Toiture de maison rénovée
Imerys Toiture
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Un toit en terre cuite
Imerys Toiture
La tuile en terre cuite fabriquée à partir d'éléments présents dans la nature (argile et sable) contribue à l'identité régionale.

17/11/2014

A Chagny, Terreal va produire ses tuiles à partir de biométhane

Le gaz produit à partir de déchets ménagers couvrira un tiers des besoins de l’usine.
Dès le deuxième trimestre 2015, l’un des deux sites de production de Terreal à Chagny (Saône-et-Loire) sera alimenté par le biométhane issu du traitement des déchets ménagers. L’industriel de la terre cuite a officialisé cette annonce ce 13 novembre à l’occasion de la cinquième édition de l’opération «Terre et Communes», qui regroupe les collectivités hébergeant ses usines.
Le projet est ancien puisque l’emplacement de ce site de Chagny 2, construit en 2007 pour un montant de 85 M€, a été choisi pour sa proximité avec la future unité de tri-méthanisation-compostage, baptisée Ecocea. Porté par le Syndicat mixte d’études et de traitement des déchets ménagers du nord-est de la Saône-et-Loire (SMET 71), associé à Tiru et OWS pour la valorisation énergétique des déchets, Ecocea a mobilisé 40 millions d’euros d’investissement pour près de deux ans de travaux (Eiffage Construction et Olivier Le Gallée, maîtrise d’œuvre). La construction des derniers bâtiments est annoncée pour la fin d’année 2014, et les premières livraisons de gaz pour le mois de mai 2015. Le projet permettra, après élimination des impuretés, la production d’environ 3 millions de mètres cubes de biométhane. Soit un tiers des besoins de l’usine Terreal.
Un engagement d’achat sur quinze ans
Si l’industriel n’a pas contribué au financement d’Ecocea, il a assuré sa viabilité économique en s’engageant à acheter le biométhane pendant quinze ans à un cours prédéfini, correspondant au double du prix de marché actuel du gaz naturel. «Il s’agit pour nous d’un projet carbone, qui pourra être amorti plus rapidement si les cours du gaz ou des quotas de CO2 évoluent, mais qui correspond avant tout à une volonté d’améliorer le bilan écologique des matériaux, indique François Amzulesco, directeur de l’innovation chez Terreal. L’usine de Chagny 2 possède un outil industriel de pointe qui permet de présenter une empreinte carbone déjà réduite, à 9 kg de CO2/m² sur le cycle de vie de la tuile, mais nous avions l’objectif d’aller plus loin encore.» La concrétisation de ce premier projet donne déjà des idées à la direction de Terreal qui réfléchit déjà à s’associer à d’autres unités de production de biométhane à partir d’ordures ménagères ou de déchets agricoles.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

ETEX: À Château-Gontier, l'usine Siniat va fermer

Siniat s'était spécialisée dans la fabrication de panneaux isolants. Siniat s'était spécialisée dans la fabrication de panneaux isolants.

Trente emplois sont menacés. Le couperet tomberait entre avril et juin 2015. Il y a deux ans, pourtant, le groupe propriétaire de l'établissement avait annoncé d'importants investissements.
En juillet 2013, Bruno Fayolle, directeur de l'usine Siniat, installée zone de Bellitourne, à Château-Gontier (Mayenne), avait des raisons de sourire : le groupe venait d'annoncer qu'il allait investir sept millions d'euros pour l'usine mayennaise.
Et pourtant, un an plus tard, le couperet tombe : l'usine de Château-Gontier va fermer. Selon nos confrères du Haut-Anjou, la décision a été prise mercredi dernier, lors d'un comité central d'entreprise. Siniat, filiale du groupe belge Etex, a décidé la suppression de 200 postes sur 1 200 salariés. Sur les six usines spécialisées dans l'isolation, trois ferment leurs portes, y compris celle de Château-Gontier, qui compte trente salariés, dont 28 en CDI.
« Le groupe est arrivé il y a deux ans », rappelle Philippe Henry, maire. En 2012, Siniat rachète Lafarge Plâtres et se spécialise dans la fabrication de panneaux isolants associant plâtre et polystyrène. « En 2013, le groupe annonce un projet d'investissement de sept millions d'euros. » Pour s'agrandir, Siniat va jusqu'à racheter le bâtiment voisin de 2 400 m² en juillet dernier.
Seulement voilà, l'activité n'est pas au rendez-vous. Le secteur du bâtiment est très touché, insiste Fabienne Banzi, responsable des ressources humaines de Siniat à Avignon. « Et il n'y a aucun signal de reprise. »
Une « procédure d'information et consultation » est lancée. Elle durera jusqu'à fin janvier. « Nous allons négocier avec les partenaires sociaux sur les possibilités de reclassement », poursuit Fabienne Banzi. La fermeture sera effective entre avril et juin 2015. « Notre but maintenant est de trouver un repreneur pour les sites qui ferment, qui pourrait reprendre les collaborateurs, les équipements ou les bâtiments. » Bien sûr, les trois, ce serait mieux.
Certains des salariés de l'usine travaillent dans l'isolation depuis vingt-cinq ans. « Il y a un vrai savoir-faire », insiste Philippe Henry. Mais le groupe est clair : le repreneur de l'usine ne pourra pas être un possible concurrent.
Source Ouest France par Agathe LAURIOT DIT PRÉVOST.

16/11/2014

PLEIADE INVESTISSEMENTS : Le cercle des entrepreneurs

Materials Technologies est spécialiste de l’ingénierie béton et des systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies


Ceric Technologies a repris les actifs de Ceric SA, groupe leader dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.

Source Pleiade Investissements

15/11/2014

Pakistan: deux chrétiens pakistanais, brûlés vifs dans un four de la briqueterie où ils travaillaient

Quelques jours après la mort atroce de deux chrétiens pakistanais, brûlés vifs dans un four de la briqueterie où ils travaillaient, des informations émergent sur le contexte dans lequel vivait ce jeune couple, parents de trois enfants. Elles jettent une lumière crue sur les conditions de vie faite aux citoyens de seconde zone ...
... que sont les chrétiens dans ce pays, le plus souvent cantonnés à des tâches d’éboueur-balayeur-vidangeur ou aux métiers réservés à ceux qui n’ont rien d’autre que leur force de travail à offrir. Dans les briqueteries, il n’est pas rare que les travailleurs et leurs proches, endettés auprès des propriétaires de celles-ci, vivent dans des conditions proches de l’esclavage.
Selon l’agence Fides, le ministre-président de la province du Pendjab a rendu visite aux familles des deux époux brûlés vifs le 4 novembre dernier à Kot Radha Kishan. Il leur a promis un dédommagement de dix millions de roupies (78 500 euros) et un terrain de dix hectares. Des montants considérables pour des familles qui n’avaient quasiment rien.
Selon Nadeem Anthony, de la Commission des droits de l’homme du Pakistan (HRCP), un organisme indépendant, la mort de Shahzad Masih et de son épouse Shama Bibi, enceinte de son quatrième enfant, n’est liée en aucune façon à un soi-disant délit de profanation du Coran, l’acte qui a mené une foule en colère à lyncher le jeune couple. Elle a voir au fait que Shahzad Masih était endetté auprès du propriétaire de la briqueterie où il travaillait depuis plusieurs années, une dette d’un montant approximatif de 100 000 roupies (785 euros), et que celui-ci avait peur que Shahzad Masih prenne la fuite sans rembourser son dû. La crainte du propriétaire de la briqueterie serait due au fait que le père de Shahzad venait de décéder après avoir travaillé vingt ans à son service et que ce décès aurait pu donner l’idée à son fils de partir ailleurs chercher un sort meilleur. Le jeune couple aurait alors été enfermé pour empêcher toute fuite et l’histoire de la profanation du Coran aurait été montée de toutes pièces, provoquant l’issue funeste que l’on connaît. A l’
AFP, Iqbal Masih, un frère de Shahzad Masih, a expliqué que sa famille « empruntait de l’argent au propriétaire et travaillait en retour pour lui » et que « cela durait ainsi depuis des années ». « Le 3 novembre, le propriétaire a appelé Shahzad et l’a enfermé, de peur qu’il ne s’enfuie pour sauver sa vie », a poursuivi ce proche parent en pleurs.
Au Pakistan, la pratique qui voit des pauvres s’endetter pour se trouver pieds et mains liés à leur employeur est en principe interdite par la loi, mais ce cercle vicieux est fréquent et les organisations spécialisées dénombrent entre un et cinq millions de personnes ainsi réduites à un quasi-esclavage. Le plus souvent, cet état devient héréditaire, les parents n’ayant pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école. Pour changer d’employeur, les chefs de famille n’ont d’autre recours que de rembourser leur dette en empruntant auprès d’un nouvel employeur auprès duquel ils se trouvent à nouveau en situation de dépendance. Dans le pays, on les appelle « les piliers de la construction » ; ils fabriquent des briques du matin au soir pour nourrir le secteur du bâtiment et la croissance économique du pays.
Dans le quotidien Dawn, l’un des plus influents journaux anglophones du pays, la bloggeuse et avocate Rafia Zakaria a fait paraître la tribune ci-dessous. Parue sous le titre « The bloodstained bricks that build the nation », elle est datée du 7 novembre 2014. La traduction est de la Rédaction d’Eglises d’Asie.
Les briques tâchées de sang qui font notre nation
« Ils pétrissent la terre et façonnent les briques qui servent à construire la nation. Avant même de savoir lire, écrire ou rêver, ceux qui travaillent dans les briqueteries savent comment mélanger l’argile et le sable, fouler au pied ce matériau pour lui donner une forme de brique.
La terre cuite est la seule chose qui existe pour eux, il s’en glisse dans chacun des plis des vêtements qu’ils portent, elle s’infiltre dans les crevasses de la plante de leurs pieds nus, dans leurs yeux et dans leurs cheveux. Dans un Pakistan où n’en finissent pas de s’élever toujours plus haut des demeures fastueuses, eux connaissent une existence on ne peut plus terre à terre, eux qui sont littéralement attachés à la terre, à cette terre du Pakistan dont l’amour est proclamé par tous. Mais cette terre ne leur appartient pas, et il existe un esclavage créé par cette terre et celui à qui elle appartient, ce propriétaire qui est aussi le propriétaire de ces personnes. Chaque jour, plus d’un million de travailleurs, hommes, femmes et enfants, façonnent les briques qui font la nation.
C’est une nation indifférente et, mardi dernier, elle a fourni une autre preuve de cette indifférence à l’égard de ceux dont le travail, et tout ce que celui-ci représente, est inscrit dans les murs qui leurs servent d’abris.
A Kot Radha Kishan, à cent kilomètres à peine des lumières et du faste de Lahore, le propriétaire d’une briqueterie était en colère. Cent mille roupies lui étaient dues, une somme bien supérieure à la valeur de la vie des hommes et des femmes qui travaillent d’arrache-pied tous les jours pour sa briqueterie. La cible de sa colère s’est portée sur Shama et Shahzad, un couple de jeunes chrétiens.
Sur la photo que l’on a d’eux et qui est maintenant reproduite ces jours-ci dans de nombreux journaux à travers le monde (NDLR : voir ci-dessus), le jeune couple fixe l’appareil photo avec de grands yeux écarquillés et sidérés. Ils ont revêtus leurs habits les plus propres et leurs plus belles parures – les seules choses qui n’aient pas été souillées par la terre ocre, cette terre qu’ils côtoient de l’aube au crépuscule. Derrière eux, le photographe a posté une vaste peinture d’un lac tranquille où l’on distingue des cygnes nageant avec grâce.
C’est peut-être le couple lui-même qui a choisi cette toile de fond, exempte de toute tache couleur terre et signe de leur refus des limites étroites où la vie les a cantonnés. Sur la photo, il n’y a aucun indice de leur condamnation à venir, de l’horreur de leurs derniers instants.
Aujourd’hui, les déclarations tombent les unes après les autres, comme autant d’actes d’indignation face à cette tragédie. Les puissants prennent la parole les uns à la suite des autres. Au Pakistan, les puissants sont experts dès lors qu’il s’agit de harceler les pauvres, et les pauvres ne rechignent pas à faire porter le poids des reproches formulés par les riches et les puissants sur le dos de leurs semblables.
Shama et Shahzad ont été accusés de profaner le Coran et un groupe d’un millier d’hommes, en colère et impossibles à arrêter, leur est tombé dessus. Terrifiés, Shama et Shahzad ont tenté de fuir et se sont enfermés dans une pièce, illusoire refuge dont la porte et le toit ne tarda pas à céder sous la rage de la foule en colère. Le couple fut tiré en dehors de la pièce.
La torture publique de Shama et de son mari commença alors. Ils furent roués de coups de poing et de coups de pied. Personne ne pouvait arrêter la foule sous peine d’être à son tour frappé. On rapporte que les policiers qui sont arrivés sur le lieu de la torture ont tenté d’aider Shama et Shahzad mais qu’ils n’étaient pas assez nombreux.
On sait qu’ils ne pouvaient pas les sauver ou bien qu’ils ne les ont pas sauvés.
La foule, comme un animal fou furieux et enragé, assoiffée de sang et de mort, traversa le village. Les corps mutilés de Shama et de Shahzad Masih furent portés jusqu’à la briqueterie où ils travaillaient.
Là, ils ont été poussés dans le four qui cuit la terre pour en faire des briques, les briques des bâtiments du Pakistan.
Battus de partout, respirant probablement encore, ils ont été jetés dans le four à briques, leurs corps passant du feu de la condamnation au feu de la mort.
L’assassinat de Shama et Shahzad n’est pas un crime silencieux ou un crime que personne n’a vu. Il ne s’est pas déroulé à la faveur de l’obscurité de la nuit. Les assassins ne se sont pas cachés de leur acte criminel et ils ne sont pas inquiétés d’une éventuelle arrestation.
Il y en a tellement des comme ça. Peut-être, comme des loups après la curée, se sont-ils attardés autour de la scène de leur triomphe. On parle d’une foule meurtrière, s’offrant la satisfaction de l’anéantissement sans l’once d’une mauvaise conscience.
Shama et Shahzad ne sont pas morts parce qu’ils façonnaient des briques qui servaient à bâtir la nation. Ils sont des millions comme eux deux, ces ouvriers des briqueteries que l’on ne voit pas, dont la misère est présente dans les murs de toutes les maisons, dans le cœur de toutes les demeures d’un pays qui s’en fiche.
Les briques qu’ils fabriquaient n’ont pas pu les protéger de leurs assassins, elles n’ont été d’aucun secours contre la colère de Pakistanais qui aiment la mort et chérissent le déni.
Le cœur des briques qu’ils fabriquaient bat dans des maisons et des demeures ; ces briques sont aujourd’hui même les témoins silencieux de moments de douce insouciance et de joie profonde ; elles sont aussi les complices de la condamnation qui s’est abattue sur Shama et Shahzad. »

Source Eglises d'Asie

14/11/2014

VM Matériaux enregistre un CA de 445 M€

Le groupe VM Matériaux a communiqué son chiffre d’affaires arrêté au 30 septembre 2014 : d’un montant de 445,2 millions d’euros, l’entreprise considère que son activité reste impactée par la tendance dégradée du marché de la construction.
VM Matériaux voit donc son chiffre d’affaires 2014 subir une baisse de 7% par rapport à celui de l’année précédente (478,8 millions d’euros). Globalement, le négoce de matériaux, l’industrie du béton et la menuiserie industrielle sont les principaux segments d’activité qui souffrent de la conjoncture actuelle et font baisser le résultat du groupe, qui encaisse la chute des mises en chantier de logements individuels (-19% sur un an).
Les responsables de VM Matériaux reconnaissent adopter une position attentiste en guettant d’éventuelles réponses gouvernementales aux problèmes du secteur. Parallèlement, le groupe VM Matériaux procède à une réorganisation interne et fait évoluer son fonctionnement de manière à renforcer sa proximité avec ses clients et à leur proposer des offres commerciales adaptées à l’évolution du marché.
Source Construction Cayola par C. Patrigeon