Siniat s'était spécialisée dans la fabrication de panneaux isolants. Siniat s'était spécialisée dans la fabrication de panneaux isolants.Trente emplois sont menacés. Le couperet tomberait entre avril et juin 2015. Il y a deux ans, pourtant, le groupe propriétaire de l'établissement avait annoncé d'importants investissements.
En juillet 2013, Bruno Fayolle, directeur de l'usine Siniat, installée zone de Bellitourne, à Château-Gontier (Mayenne), avait des raisons de sourire : le groupe venait d'annoncer qu'il allait investir sept millions d'euros pour l'usine mayennaise.
Et pourtant, un an plus tard, le couperet tombe : l'usine de Château-Gontier va fermer. Selon nos confrères du Haut-Anjou, la décision a été prise mercredi dernier, lors d'un comité central d'entreprise. Siniat, filiale du groupe belge Etex, a décidé la suppression de 200 postes sur 1 200 salariés. Sur les six usines spécialisées dans l'isolation, trois ferment leurs portes, y compris celle de Château-Gontier, qui compte trente salariés, dont 28 en CDI.
« Le groupe est arrivé il y a deux ans », rappelle Philippe Henry, maire. En 2012, Siniat rachète Lafarge Plâtres et se spécialise dans la fabrication de panneaux isolants associant plâtre et polystyrène. « En 2013, le groupe annonce un projet d'investissement de sept millions d'euros. » Pour s'agrandir, Siniat va jusqu'à racheter le bâtiment voisin de 2 400 m² en juillet dernier.
Seulement voilà, l'activité n'est pas au rendez-vous. Le secteur du bâtiment est très touché, insiste Fabienne Banzi, responsable des ressources humaines de Siniat à Avignon. « Et il n'y a aucun signal de reprise. »
Une « procédure d'information et consultation » est lancée. Elle durera jusqu'à fin janvier. « Nous allons négocier avec les partenaires sociaux sur les possibilités de reclassement », poursuit Fabienne Banzi. La fermeture sera effective entre avril et juin 2015. « Notre but maintenant est de trouver un repreneur pour les sites qui ferment, qui pourrait reprendre les collaborateurs, les équipements ou les bâtiments. » Bien sûr, les trois, ce serait mieux.
Certains des salariés de l'usine travaillent dans l'isolation depuis vingt-cinq ans. « Il y a un vrai savoir-faire », insiste Philippe Henry. Mais le groupe est clair : le repreneur de l'usine ne pourra pas être un possible concurrent.
Source Ouest France par Agathe LAURIOT DIT PRÉVOST.
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