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26/11/2014

Pousseur Réfractaires licencie 36 salariés dans les Ardennes et en Lorraine

Mise en redressement judiciaire le 18 septembre, la société créée en 1892 a obtenu de poursuivre son activité jusqu'au 18 mars. D'ici là, l'entreprise mettra en place un plan de sauvegarde de l'emploi se soldant par 36 licenciements à Hierges et Liverdun.
Déjà victime d'un dépôt de bilan en 1985 et confronté depuis un an à une chute brutale de son activité, Pousseur Réfractaires, une PME spécialisée dans les produits réfractaires destinés à la sidérurgie, la verrerie, la fonderie, les cimenteries et l'industrie aluminium, va connaitre une restructuration drastique pour remettre ses finances à flot.
Le plan de sauvegarde de l'emploi présenté le 4 novembre en comité d'entreprise par le PDG, Dominique Leone, a été dévoilé, le 20 novembre, aux juges consulaires par l'administrateur judiciaire, Me Stackler.
LES SITES DE LIVERDUN ET REVEL MIS EN VENTE
Ce plan de sauvegarde de l'emploi comprend 36 licenciements :10 à Hierges (Ardennes) et 26, soit la totalité de l'effectif, à Liverdun (Meurthe-et-Moselle) où l'usine en chômage partiel depuis septembre 2013 sera fermée. Par ailleurs cinq cadres du siège ardennais seront reclassés à Brelef (Belgique).
La casse sociale aurait pu être plus douloureuse si le site de Revel (Haute-Garonne, 27 salariés) qui tournait à vide n'avait pas été sauvée par un contrat récemment signé avec l'entreprise Alba et portant sur une commande de 8 500 tonnes de briques à destination du Bahrein. Mais si la briqueterie Fontes a ainsi gagné un an de sursis, elle devra néanmoins trouver un repreneur car Pousseur Réfractaires qui l'avait rachetée en septembre 2013 va vendre les actifs de cette société ainsi que la proche carrière d'argile de Vaudreuille.
Reconnue mondialement pour la qualité de ses produits silico-alumineux, sa bauxite, son andalousite et ses produits à haute teneur en alumine, Pousseur Réfractaires dirigé depuis septembre par Pascal Bombard, recentrera donc ses activités sur son site historique des Ardennes qui emploie 48 salariés, jugé plus moderne et rentable.
Source L'Usine Nouvelle par Pascal Remy

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