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22/10/2014

Compte pénibilité : décret et douche glacée pour le BTP

Le décret relatif aux critères du compte pénibilité a été publié alors que le dispositif ne s'appliquera qu’en 2016 dans le BTP. Certains risques avaient été reportés par décret en 2016.

Les PME pourront accéder à la commande publique
Les organisations patronales espéraient encore pouvoir négocier et discuter les conditions d’applications du Compte pénibilité qu’elles jugent inapplicables en l’état dans le secteur du BTP.
Malgré d’intenses négociations en coulisse depuis plusieurs mois, personne ne s’attendait à la publication immédiate du décret (le 9 octobre) qui fait suite, rappelons-le, à la promulgation de la loi au mois de janvier 2014.
Ce projet de décret, qui n’a pas été modifié dans sa phase finale, avait pourtant été communiqué début juillet à l’ensemble des acteurs. La pression parlementaire et celle des syndicats en attente de ce texte depuis longtemps aura sans doute été la plus forte.
Quatre facteurs de pénibilité applicables en 2015
Deux dates doivent donc être retenues aujourd’hui par les employeurs. Le 1er janvier 2015, quatre facteurs de pénibilité (les plus faciles à évaluer comme le travail de nuit, le travail en équipe successive et alternante, le travail répétitif ou en milieu hyperbare…) seront d’application immédiate.
« Aujourd’hui, nous avons des seuils réglementaires bien définis car ils n’existaient pas auparavant. Ainsi, avant, le chef d’entreprise avait une certaine latitude pour définir lui même les seuils de pénibilité en fonction de son activité » explique un juriste qui s’est penché sur le dossier.
Pour tout salarié, exposé au delà de certains seuils réglementaires, après application de mesures de protection collective et individuelle (casque de protection auditive, appareils de protection respiratoire, engins de levage mécanique …), l’entreprise devra établir des fiches de prévention des expositions, transmises chaque année au salarié.
Six critères plus difficiles à évaluer applicables en 2016
Ces fiches déclencheront l’attribution de points aux salariés exposés dépassant les seuils fixés. Ce cumul de points permettra notamment au salarié de partir plus tôt à la retraite (dans la limite de 8 trimestres) ou de réduire son temps de travail avec compensation de la perte de salaire.
En revanche, six autres critères, considérés comme les plus difficiles à évaluer, n’entreront en application que le 1er janvier 2016. Il s’agit des postures pénibles, les vibrations, le port manuel de charges, les températures extrêmes, le bruit et les agents chimiques dangereux (où l’on attend encore des précisions, notamment la méthode d’évaluation de ces agents).
Les organisations patronales du BTP souhaitaient encore discuter de ces critères, notamment de celui relatif au port manuel des charges. L’application stricte des critères définis dans le décret s’avère pénalisante pour plusieurs catégories de professionnels, dont, le maçon par exemple
Trois facteurs de pénibilité pour le maçon
Si ce professionnel prend une charge au sol de 10 kg pendant 600 heures (le temps de travail annualisé est de 1800 heures), s’il lève et porte une charge de 15 kg pendant 600 heures (ce qu’un maçon fait quand il construit un mur dit traditionnel), il est déjà soumis à deux facteurs de pénibilité. S’il travaille dans une posture pénible, en maintenant ses bras au dessus de ses épaules, un 3e facteur de pénibilité s’ajoute.
Une posture à genoux, accroupie, une position du torse en torsion à 30 °, fléchie à 45 °, concernera très vite l’ensemble des professionnels du BTP, peintres, carreleurs... Ce n’est pas tout, le dernier critère sur les agents chimiques dangereux, est en attente d’un arrêté. Certains se demandent si la poussière (fréquente sur les chantiers) ne sera pas prise en ligne de compte et comment elle sera évaluée sur les sites.
Le message induit n’est donc pas flatteur pour la profession que l’on peut estampiller de « métier pénible ». Car échapper à ces critères sera difficile. Comment organiser en effet la polyvalence sur les chantiers (pour ne pas dépasser le quota des 600 heures) quand on gère une petite structure avec quelques salariés ?
Discussions avec les fournisseurs de matériaux "lourds"
Les organisations professionnelles, encore discrètes sur le sujet, ne sont pas restées les bras croisés. Certaines ont déjà entamé des réflexions avec leurs fournisseurs de matériaux « lourds ». Une charte a été récemment signée entre l’Union maçonnerie gros œuvre de la FFB et la Fédération française des tuiles et briques. Une réflexion est en cours avec la Fédération des industries du béton sur ce sujet.
En attendant, les entreprises échapperont difficilement aux cotisations qui se mettront en place à partir de 2016 pour financer le compte pénibilité, une conséquence qui fait grincer les dents d’une profession, aujourd’hui, en grande difficulté,…
« La mise en place de cette usine à gaz intervient au pire moment, alors que le moral des artisans et des entrepreneurs est au plus bas. Le gouvernement ne pouvait pas faire pire ! » a immédiatement réagi Jacques Chanut, président de la FFB, dans un communiqué dénonçant une nouvelle fois « l’usine à gaz » du compte pénibilité.
Les cotisations des entreprises à venir…
La cotisation de base aura un taux de 0.01% à partir de 2017. Son objet est d’assurer l’équilibre financier du compte prévention pénibilité par la solidarité interprofessionnelle. Elle portera sur l’assiette de droit commun et sera soumise aux exonérations concernant les bas salaires dans les mêmes conditions que l’ensemble des cotisations sociales.
La cotisation spécifique (0,1% les deux premières années, puis 0,2 % à compter de 2017- doublée en cas de poly-exposition), payable début 2016 pour l’année 2015, n’est due que pour les salariés pour lesquels le seuil annuel est dépassé. Elle n’est pas soumise aux exonérations concernant les bas salaires.
Source : batirama.com par  Fabienne Leroy

21/10/2014

Belgique- Wienerberger: La «durabilité» comme maître-mot à Waregem

Un entrepreneur, un architecte et un fabricant de matériaux se sont associés pour imaginer un bâtiment unique composé de sept habitations. Avec comme maître mot la durabilité.
Au départ, il y avait une villa devenue, avec le temps, dépassée et donc très énergivore.

A l’arrivée, celle-ci a cédé la place à un ensemble de sept maisons, collées les unes aux autres, avec un long toit en pente. A la base de cette entreprise qui est en train de sortir de terre au cœur de Waregem, on retrouve plusieurs acteurs : un entrepreneur du coin, Eribo (qui est également le maître d’ouvrage), un architecte de Waregem (Wielfaert architecten) et le fabricant autrichien de briques et de revêtement de toitures bien connu Wienerberger (dont le siège en Belgique est à Courtrai). Ensemble, ils ont envisagé la construction d’un bâtiment répondant aux meilleurs critères NZEB 2020 en termes d’économies d’énergie. Celui qui verra le jour à Waregem (livraison prévue fin 2015) recevra le certificat Breeam, et adoptera quelques-unes des recommandations figurant dans « référentiel B », même si ce dernier n’est pas encore reconnu en Belgique. « On a ainsi particulièrement soigné l’acoustique des différentes unités ainsi que l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, explique Sylvain Terryn, product manager chez Wienerberger. A l’heure où l’on parle beaucoup de PEB, de passif et de 0 energy building, nous avons voulu aller un pas plus loin et étendre le concept à la durabilité. »
Celle-ci a obligé les différents acteurs à se creuser les méninges pour rendre leur projet le plus exemplaire possible. Situé à 5 minutes à vélo de la gare (15 minutes à pied), le bâtiment permet par exemple d’éviter l’usage de la voiture. Les jardins ont été orientés au sud, histoire de mieux profiter de la chaleur du soleil. Une citerne d’eau de pluie de 5.000 litres a été installée pour chaque habitation et des appareils qui économisent l’eau ont été prévus, histoire de réduire la consommation annuelle de 73 %. Pour favoriser la biodiversité, des plantes exotiques qui se trouvaient sur le terrain ont été enlevées pour favoriser les plantes indigènes.
Pour réduire au maximum leur impact environnemental, les matériaux utilisés tant pour la toiture que pour les façades et les terrasses ont été choisis en fonction de leur durée de vie, extrêmement longue. « Tous les produits de gros œuvre en terre cuite utilisés sont fabriqués à moins de 50 km de distance, insiste Sabine Merlevede, responsable communication chez Wienerberger. Les terrasses sont réalisées en pavés de terre cuite non rejointoyés pour permettre à l’eau de s’écouler lentement en profondeur. Pour les murs intérieurs et les briques de parement, on n’utilise pas de ciment mais bien une colle qui facilite la pose et qui ne nécessite aucun joint. L’ensemble des dépenses a été passé au peigne fin pour les réduire au maximum. Au final, nous aurons un bâtiment très proche du passif. On utilise le terme de «basse énergie +». »
Pour ce qui est du chauffage, l’usage d’une chaudière à condensation au gaz avec chauffage par le sol a été préconisé. Ce choix peut paraître bizarre, mais de savants calculs ont fait apparaître qu’il s’agissait de la meilleure solution en termes de rapport rendement/abordabilité. Du solaire photovoltaïque sera également installé sur la toiture pour la production d’électricité. « A terme, quand les primes auront complètement disparu, le participatif sera la meilleure solution, assure Sylvain Terryn. Le fait que les maisons sont collées les unes aux autres permettra un minimum de déperditions. Notre but est de prouver qu’avec une construction traditionnelle, on peut aussi obtenir des maisons neutres en CO2 capables de fournir d’excellentes performances énergétiques. »
On l’aura compris, l’objectif avoué du quartier durable de Waregem pour une entreprise comme Wienerberger est de démontrer qu’une construction durable est tout à fait réalisable à partir de matériaux et de méthodes de construction connus, selon la tradition belge de la construction.
D’une superficie oscillant entre 184 et 194 m2 (pour les deux habitations de coin), chaque maison possédera son propre (petit) jardin ainsi qu’un espace vert commun de 1.500 m2. Disposées sur deux étages, elles offriront toutes 3 chambres plus un bureau ainsi qu’un grenier. Le domaine comprendra des garages à vélos avec une toiture verte, tout comme un carport de 7 places (d’autres places de parking sont également prévues en front de rue). « Le prix des maisons tournera autour de 295.000 euros, hors TVA, révèle Sabine Merlevede. Avec un amortissement prévu sur environ dix ans des coûts supplémentaires par rapport à une maison PEB. Le quartier durable de Waregem veut être un projet pilote qui pourrait être reproduit ailleurs. C’est un projet d’insertion intra-urbaine qui procurera un vrai confort de vie à ses habitants. »
Il reste un an à Eribo pour achever les travaux. Trois maisons ont déjà été vendues.
Source Le Soir  par Paolo Leonardi

20/10/2014

REVEL (31) L'inquiétude des 27 salariés de la briqueterie Fontes

Depuis une semaine, la briqueterie Fontes, avenue de Castres, tourne au ralenti. «Le carnet de commandes est vide et depuis vendredi nous sommes en chômage économique partiel», explique un délégué syndical. Il faut dire que depuis le 18 septembre dernier, le tribunal de Sedan a placé la société «Pousseur Réfractaire», propriétaire de la société Fontes depuis septembre 2013, en redressement judiciaire, tout en nommant un administrateur. Depuis, les 27 salariés revélois sont inquiets. «On ne sait rien. On ne nous dit rien et on se demande si le but n'est pas de fermer le site de Liverdun et de Revel pour recentrer les activités sur le troisième site de Hierges, dans les Ardennes», ajoute le représentant syndical.
En effet, depuis plus de 20 ans, la vie de la société de Guy Fontes n'a pas coulé comme un long fleuve tranquille. «Dans les années quatre-vingt-dix, on s'était déjà remis de deux redressements judiciaires». En 1998, l'entreprise est rachetée par le Groupe Société de gestion industrielle. Puis, il y a un an, en septembre 2013, Fontes Réfractaire, ainsi que sa carrière d'argile de Vaudreuille sont absorbés par la société Pousseur Réfractaire dont le siège social et une des trois briqueteries se trouvent à Hierges, dans les Ardennes. Cette entreprise possède trois sites de fabrication de briques réfractaires : Hierges (44 salariés) ; Liverdun (54 salariés) ; en Meurthe-et-Moselle ; Revel (27 salariés). «Dans le Groupe, 64 licenciements ont déjà été évoqués». L'inquiétude est donc aussi de mise sur les deux autres sites de Pousseur Réfractaire où un nouveau directeur vient tout juste d'être nommé (*). «On s'accroche maintenant au mince espoir de voir arriver un repreneur avant la mise en place d'un Plan de sauvegarde de l'emploi», explique Jeoffrey Bertrand, délégué du personnel sur le site de Liverdun où l'on produisait des produits réfractaires destinés à la Sidérurgie, la verrerie et l'industrie de l'aluminium. «L'important c'est de préserver le site où de gros investissements ont été faits, il y a 10 ans, pour moderniser une production qui s'appuie sur un savoir-faire reconnu». A Revel on tient le même langage. «Fontes Réfractaire existe depuis 1810.
À Saint-Ferréol nous avons en plus la chance de posséder une carrière de terre alumineuse qui résiste à une haute température thermique. Ces briques qui résistent à la chaleur, on en exportait dans le monde entier», ajoute le délégué du personnel de Revel. Nous espérons donc un repreneur pour poursuivre notre activité mondialement reconnue. En plus, grâce à notre savoir-faire nous avons sorti de nouveaux produits à plus forte valeur ajoutée, en vue de toucher d'autres marchés potentiels».
(*) — Contacté par nos soins, le nouveau directeur, Pascal Bombard, n'a pas souhaité s'exprimer.
Source La Dépêche du Midi par Émile Gaubert

Bouyer Leroux, une Scop "verte"

Bouyer Leroux, spécialiste de la tuile terre cuite, a lancé depuis plusieurs années un vaste programme de développement durable. De nombreuses actions ont été mises en place, et d'autres sont prévues pour 2015. Découvrez lesquelles.

La Scop Bouyer Leroux fêtera ses 35 ans en 2015. Trente-cinq ans de succès puisque l'entreprise a toujours été rentable, notamment grâce à son statut qui l'oblige à investir perpétuellement. Qu'elles soient sociales, sociétales, économiques et écologiques, les valeurs de l'entreprise sont au cœur de la stratégie du groupe.
Faisant partie des leaders européens, la société se devait également d'être exigeante en matière de développement durable. Si l'industriel récupère en fin de chaîne des produits non conformes, des chutes ou certains déchets pour créer des chemins de dalles menant aux carrières, ce n'est qu'une petite partie de ses actions.
Parmi les grands chantiers engagés, la consommation d'énergie : "Depuis trois ans, les politiques de gestion de l’énergie ont abouti pour l’ensemble du Groupe à une baisse de 3,5 % de la consommation thermique. Les investissements en faveur des énergies renouvelables ont permis l’augmentation de 10% de la part de biomasse dans la consommation thermique. Cette part atteint aujourd’hui pratiquement la moitié de la consommation du groupe", détaille l'entreprise.
Un centre d'enfouissement pour fournir du biogaz
Pour parvenir à ces résultats, elle dispose d'un centre d'enfouissement technique de déchets qu’elle cogère avec un industriel du traitement des déchets. Et le résultat est là : "Nous fabriquons du biogaz que nous utilisons ensuite dans nos fours à briques", raconte Roland Besnard, actuel PDG de Bouyer Leroux. Cette énergie utilisée en substitution du gaz naturel représente près de 10% de la consommation énergétique de l’usine de la Séguinière (49). Et l'entreprise souhaite aller encore plus loin : "Nous allons davantage contrôler la méthanisation via l’utilisation de membrane de séparation des déchets et l’injection d’eau au cœur du stockage", note Roland Besnard. Le groupe a expérimenté ce mode de fonctionnement sur une partie du site et va la développer sur l’ensemble de l’installation d’ici à 2016.
Des palettes recyclées
Enfin, dans la poursuite de cette stratégie, Bouyer Leroux a choisi de s'occuper de son packaging : "Nous allons mettre en place un système de collecte de palettes afin de les réutiliser. Notre objectif : limiter leur utilisation, et donc les déchets", développe Roland Besnard. Ainsi, l'entreprise devrait remettre en état et donc réemployer les palettes. Dès 2015, l'ensemble des produits Bio'bric mur sera livré sur des palettes consignées.
Avec toutes ses initiatives, la Scop construit progressivement les contours de son économie circulaire…

Fiche d'identité

  • Nom : Bouyer Leroux
  • Forme juridique : Société Coopérative et Participative
  • Activité : les briques et tuiles en terre cuite (Bouyer Leroux et Bouyer Leroux Structure), les fermetures pour l’habitat (SPPF), et la valorisation de déchets (Bouyer Leroux Environnement)
  • Effectifs : environ 740 salariés dont 226 sociétaires
  • Siège social : La Séguinière (Maine et Loire)
  • Chiffre d'affaires annuel envisagé après le rachat de l'activité brique terre cuite d'Imerys : 165 millions d'euros
  • Nombre de sites industriels : 9

19/10/2014

Partenariat TECAUMA et CERIC Technologies : la qualité de service avant tout !

Les sociétés TECAUMA et CERIC Technologies ont une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite. Elles travaillent en partenariat pour garantir à leurs clients la meilleure qualité de service.
CERIC Technologies installe régulièrement des usines de briqueterie clefs en main, notamment au Maghreb, en y intégrant des équipements de TECAUMA (paquettiseurs de briques...).
Les deux partenaires ont récemment équipé la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras, située à 100km au Sud-Est d'Annaba (Algérie). Elle dispose d'une ligne de production de briques creuses 8 trous (10x20x30cm) et de briques 12 trous (15x20x30cm), d'une capacité de 160 000 tonnes/an, soit 490 tonnes/jour. Cette unité est équipée depuis 2013 d'un séchoir rapide et d'un four CASING (CERIC Technologies) garantissant un séchage et une cuisson adaptés. L'usine est également équipée d'un paquettiseur de briques TECAUMA qui réalise des paquets de briques cerclés horizontalement et verticalement, avec des trous au centre pour la manutention par chariot élévateur. Les dimensions des paquets de briques permettent d'optimiser le chargement sur les camions.

Source Tecauma

18/10/2014

Algérie - Les importations des matériaux de construction poursuivent leur hausse

Les quantités du ciment importées durant les premiers huit mois de l’année ont augmenté de près de 28%, passant de 3,2 millions de tonnes à 4 millions de tonnes.

La facture des importations des matériaux de construction de l'Algérie a atteint 2,25 milliards de dollars (mds usd) durant les huit premiers mois de 2014, contre près de 2,11 mds usd à la même période de l'année précédente, soit une hausse de 7%, a indiqué à l'APS le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Les quantités importées des principaux matériaux de construction (ciments, rond à béton et bois) sont passées à 7,1 millions de tonnes entre janvier et août 2014 contre 6,3 millions de tonnes sur la même période de 2013, (hausse de 13,7%).
Par catégorie de produits, la valeur des importations du ciment a grimpé de 31% avec une facture de 373,5 millions usd contre 285,3 millions usd à la même période de l'année dernière, précisent les chiffres provisoires du Cnis.
Les quantités du ciment importées ont augmenté de près de 28%, passant de 3,2 millions de tonnes à 4 millions de tonnes. Concernant le bois, le Cnis a relevé que les importations de ce produit ont connu une augmentation de 20,4%, puisque la valeur des importations est passée de 488,3 millions usd à 588 millions usd.
Les quantités importées ont totalisé, durant les 8 mois de l'année en cours, un volume de 1,03 million de tonnes contre 0,96 million de tonnes à la même période en 2013 (hausse de 7,8%).
Par ailleurs, il est constaté que malgré un recul de 3%, la facture des importations du rond à béton est la plus élevée puisqu'elle a atteint 1,29 milliard usd contre 1,33 milliard usd à la même période en 2013, tandis que les quantités importées ont connu, pratiquement, une stagnation à 2,01 millions de tonnes.
En 2013, les importations de l'Algérie des matériaux de construction avaient reculé de près de 2%, totalisant 2,98 milliards usd, malgré une hausse de plus de 20% des quantités qui ont atteint 8,66 millions de tonnes.
Cette augmentation des quantités a été tirée essentiellement par la hausse des importations du ciment (55%) et du bois (5%), alors que celles de fer et de l'acier ont reculé de 11,4% durant 2013.
Selon le ministère de l'industrie et des mines, l'Algérie devrait cesser d'importer du ciment d'ici 3 à 4 ans, et ce, grâce au renforcement de ses capacités de production nationale avec le lancement d'une dizaine de projets de réalisation de cimenteries en 2014.
Le déficit de l'Algérie en ciment dépasse actuellement les 5 millions de tonnes/an, alors que la production nationale actuelle est de plus de 18 millions de tonnes/an.
Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes/an à l'horizon 2016 et 29 millions de tonnes en 2018.

Source Maghrebemergent

17/10/2014

Algérie: La production d’argile pour briques en hausse à M’sila

Une production de 315.000 tonnes d’argile pour briques a été réalisée cette année dans la wilaya de M’sila, soit une hausse "assez importante" par rapport à 2013, marquée par une production de 290.000 tonnes, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
La wilaya de M’sila dispose de trois unités de statut privé, spécialisées dans la transformation d’argile en briques rouges. Elles sont situées dans les communes d'Ouled Derradj, de Boussaâda et de Sidi-Aïssa, a précisé la même source.
La hausse de la production enregistrée en 2014 s’explique, a-t-on indiqué, par le renforcement des chaînes de production dans ces trois briqueteries, imposé par la forte demande sur la brique par les entreprises de construction.
Une demande elle-même boostée par le dynamisme imprimé au secteur du BTPH (bâtiment-travaux publics-hydraulique) à la faveur des différents programmes de développement, a-t-on souligné à la wilaya.
Les unités de fabrication de briques rouges opérationnelles dans la wilaya de M’sila assurent également, a-t-on noté, l’approvisionnement des wilayas de Bouira, de Djelfa et de Bejaia où une forte demande est enregistrée, a-t-on ajouté de même source, signalant que les gisements d’argile se concentrent dans les localités de Maâdid et de Sidi-Aïssa.

Source Maghrebemergent

16/10/2014

La Chine met l'accent sur les matériaux écologiques dans la construction de logements sociaux

La Chine mettra l'accent sur l'utilisation de matériaux écologiques pour les logements sociaux dans les grandes villes afin de promouvoir la construction d'habitations plus respectueuses de l'environnement.
Selon un plan national, au moins 70% des logements sociaux devront être construits selon les normes écologiques d'ici 2020, a indiqué Yang Rong, un responsable du ministère du Logement et du Développement urbain et rural.
La Chine est confrontée au coût énergétique élevés de ses bâtiments, lesquels représentent environ un tiers de la consommation énergétique totale du pays.
Les premières normes de logements écologiques ont été publiées en 2006. Elles requièrent que les maisons soient économes en eau et en énergie, respectueuses de l'environnement et moins gourmandes en terrains.
Le budget central a alloué des subventions allant jusqu'à 80 yuans (13 dollars) par mètre carré pour la construction de logements écologiques.
Au cours de l'actuelle période quinquennale qui se terminera en 2015, la Chine compte achever la construction de 36 millions d'appartements abordables pour les familles à revenus faibles ou moyens.
Source french.xinhuanet.com

14/10/2014

Imerys tuilerie de Blajan : dans l'attente de la décision de justice

L'association Ici c'est Notre Terre , née lors des manifestations contre la fermeture de la tuilerie de Blajan a réaffirmé, samedi 27 Septembre lors de son assemblée générale, le lien indéfectible entre la matière première et l'activité terre cuite sur le territoire communal.
Sur les 36 postes de l'établissement, aujourd'hui fermé, seuls sept salariés ont été reclassés. Parallèlement, des actions sont menées par les élus pour la revitalisation du site. Pour les membres d'Ici c'est Notre Terre, il faut enlever le sentiment de fin d'activité et croire dans l'action. «Il n'est pas trop tard, a-t-on réaffirmé. L'association doit d'être présente et représentative d'une volonté locale de faire respecter notamment les décisions de justice. La société Imerys lorsqu'elle avait acquis un nouveau sol pour une nouvelle extraction avait lié la terre au maintien de l'activité sur l'usine, ce qui avait été bien accueilli au cours de l'enquête publique. Elle ne respecte pas ses engagements, ferme l'usine et veut continuer à exploiter la carrière. On nous a trompés !»
Appel à la population
Cette association dont le conseil d'administration est composé de salariés de la tuilerie et de syndicalistes a décidé de s'ouvrir à la population. Sur les sept membres, trois habitants ou riverains de la carrière feront leur entrée dans les instances dirigeantes, au cours d'une prochaine assemblée extraordinaire. «Votre investissement est capital, essentiel», a souligné le maire, Jean Bernard Castex, lorsqu'il a fait le point sur le dossier de revitalisation, rappelant son action auprès du commissaire au redressement productif, afin d'arrêter le démantèlement des matériels de l'usine.
À Blajan, on attend avec impatience la décision de justice. Le tribunal administratif a été saisi pour dénoncer l'arrêté préfectoral d'exploitation non respecté par le groupe Imérys.

Source La Dépêche du Midi

Terrreal Chagny : Des Tieulous récompensés

Jeudi 02/10, Hervé Gastinel, PDG de Terréal France et Jean-Sébastien Besset, tout nouveau directeur des sites de Chagny, ainsi que Nicole Soustrate, ...
Lire la suite sur le Journal de Saône et Loire

13/10/2014

Salaires revalorisés dans l’industrie des tuiles et briques

Deux avenants conclus le 23 mai 2014, actuellement en cours d’extension, fixent les grilles de salaires minimaux dans les industries des tuiles et briques, sans revaloriser le barème de la prime d’ancienneté.
Un avenant n° 10 à l’accord du 13 février 2004 relatif aux rémunérations minimales annuelles garanties a été conclu, le 23 mai 2014, par la fédération patronale avec la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC. Le même jour, a été conclu, cette fois sans la CFE-CGC, l’avenant n° 51 à la CCN des tuiles et briques du 17 février 1982, portant sur les salaires minimaux des cadres. Selon l’arrêté de représentativité publié au JO du 20 juin 2013, les deux avenants sont majoritaires. Leur procédure d’extension a été lancée par un avis publié au JO du 30 septembre 2014.
Augmentation dégressive
L’augmentation salariale est applicable au 1er janvier 2014. Par rapport aux salaires de 2013, elle est dégressive. Elle varie de 1,8 % à 0,9 %.
L’avenant n° 10 à l’accord du 13 février 2004, qui actualise les RAG (rémunérations annuelles garanties) des personnels ouvriers et Etam, fixe une grille, qui débute, aux quatre montants du groupe 1, à 18 406 €, soit, en douzième, 1 533,83 € (contre 18 081 € en 2013), 18 883 €, 19 247 € et 19 838 €. Les montants du groupe 2, sont, quant à eux, portés à 19 853 €, 20 620 €, 21 449 € et 22 513 €.
Par ailleurs, comme l’indiquent les signataires, le barème de la prime d’ancienneté est maintenu dans les mêmes termes que les avenants à l’accord du 13 février 2004.
L’avenant 50, qui est relatif aux salaires minimaux des personnels cadres, est également applicable rétroactivement au 1er janvier 2014. La valeur du point, est portée de 6,038 € à 6,098 €, soit une hausse de 1 %. Ce montant fait démarrer la grille à 1 829,40 € et 1 963,56 € aux coefficients 300 et 322.
Égalité professionnelle
Les signataires rappellent que la branche doit appliquer un accord relatif à l’égalité professionnelle du 29 avril 2002, complété le 15 décembre 2010. Ses signataires se donnent notamment pour objectif d’ouvrir davantage aux femmes les métiers de la profession par des méthodes de recrutement proposées par l’observatoire des métiers de la branche. Ils concluent en rappelant que si les entreprises constatent une différence de rémunération, sans pouvoir la justifier, des mesures doivent être mises en place pour supprimer les écarts.
Avenants du 23 mai 2014 sur les salaires dans l’industrie des tuiles et briques www.wk-rh.fr/actualites/upload/tuiles-briques-mai-2014.pdf

Source WK RH

Rentrée difficile pour les matériaux de construction: chute de -2.9% pour les tuiles et -7.3% pour les briques au second semestre 2014

Dans sa lettre de septembre sur la conjoncture des matériaux de construction, l’Unicem constate que les trois mois de l’été 2014 auront été marqués par une nette dégradation conjoncturelle. En dépit d’une variation positive de la production, en juillet et en août (après la chute en mai et juin), les niveaux d’activité sont restés très faibles au regard de l’année 2013. Ainsi, en août, les livraisons de granulats ont certes affiché + 2,1% par rapport à juillet mais restent inférieures de plus de 8 % à celles d’août 2013 (données cvs-cjo). Sur les trois derniers mois connus (de juin à août), l’activité des granulats a baissé de – 4,1 % par rapport au trimestre précédent et de – 9,7 % par rapport à la même période un an plus tôt. Du côté du BPE, le constat est identique : la production a enregistré + 2,3 % en août mais les volumes demeurent très inférieurs (- 6,5 %) à ceux d’août 2013. Sur les trois mois de l’été, l’activité du BPE a reculé de – 2,8 % par rapport aux trois mois précédents et de – 7,5 % au regard de l’été 2013. De fait, en cumul sur les huit premiers mois de l’année, la production de BPE enregistre un repli de – 2 % sur un an tandis que celle des granulats s’inscrit en recul de – 1,8 %.
Plus marquée que prévu, cette dégradation n’en était pas moins attendue au vu de la mauvaise orientation des indicateurs conjoncturels dans le secteur du BTP depuis plusieurs mois. Du reste, ces tendances se constatent pour l’ensemble des matériaux. Ainsi, l’Indicateur matériaux de l’Unicem est en effet revenu sur une tendance provisoire négative de l’ordre de – 1,4 % en glissement annuel, pour les sept premiers mois de l’année 2014, contre + 7,1 % au premier trimestre.
Logement et TP : à bout de souffle
Il est vrai que les derniers indicateurs du secteur de la construction n’ont guère donné de signes d’espoir au cours de l’été. Les ventes de logements neufs ont reculé de 12,1 % au deuxième trimestre 2014 par rapport à l’an passé et les promoteurs ont continué d’ajuster leur offre à la baisse (- 22,4 %) pour contenir leurs stocks (+ 0,8 %). De fait, la dernière enquête de l’Insee réalisée en juillet confirme une conjoncture très morose de la promotion immobilière avec des projets de mises en chantier de logements à vendre ou à louer en net repli. La demande des ménages comme celle des investisseurs dans le secteur locatif reste en effet en berne. Avec seulement 14 000 logements vendus dans le cadre du dispositif Duflot au premier semestre (et 35 000 en 2013 contre 40 000 attendus), les programmes peinent à se lancer. Reste à savoir si l’aménagement du dispositif avec la loi Pinel suffira à ranimer l’activité dans le segment locatif intermédiaire.
Les dernières données conjoncturelles connues sur les mises en chantiers n’invitent pas non plus à un optimisme démesuré. (Voir notre article)
Perspectives sombres dans les TP
Quant aux travaux publics, le tableau n’est guère moins sombre, la baisse de l’activité s’étant également amplifiée au cours de l’été. Ainsi, les travaux réalisés en juillet étaient en repli de près de 5 % par rapport à juillet 2013 et, sur les trois derniers mois, affichaient un recul de 3,5 % (données cvs-cjo). En cumul sur les sept premiers mois de l’année, l’activité s’inscrit désormais en stagnation (+ 0,4 %) par rapport à la même période de l’an passé, un rythme qui devrait prochainement repasser en territoire négatif compte tenu de la dégradation des marchés conclus. L’impact des élections municipales avec la mise en place de nouvelles équipes dans près de la moitié des communes a fortement pesé sur les investissements en cours et les projets des collectivités.
Ce constat, valable pour les chantiers de travaux publics, semble l’être également pour le bâtiment et les opérations immobilières (environ 20 000 logements en cours de construction actuellement bloqués selon l’Union Sociale pour l’Habitat).
Estimations 2014 et perspectives 2015
Réunie le 23 septembre dernier, la commission économique de l’Unicem a ajusté à la baisse ses prévisions d’activité pour 2014. En effet, la dégradation conjoncturelle de l’été, plus forte qu’attendue, abaisse mécaniquement le scénario retenu. En outre, le profil baissier envisagé pour la fin de l’année, que ce soit du côté des granulats comme de celui du BPE, a été accentué compte tenu de la mauvaise orientation actuelle des indicateurs. L’activité granulats baisserait au final de – 6 % en 2014 et celle du BPE de – 5 %. Pour l’an prochain, les facteurs d’un redressement de l’activité sont rares et le profil annuel sera vraisemblablement très contrasté, entre un premier semestre sensiblement baissier et une deuxième moitié de l’année marquée par les premiers effets attendus des mesures du plan de relance du logement. Les mauvaises perspectives d’activité dans les travaux publics en 2015 continueront néanmoins de peser sur le marché des granulats. Au total, en 2015, la production de BPE pourrait à nouveau reculer, de l’ordre de – 2 %, et celle de granulats de -3 %.
Source LE MONITEUR.FR

12/10/2014

Région de Durtal - Semaine des entreprises : Les producteurs de terre cuite vous ouvrent leurs portes

La semaine des entreprises, c’est 12 sites dans le Durtalois qui ouvrent leurs portes, du lundi 13 au samedi 18 octobre. Demandez le programme !

Durtal:
• Wienerberger (allée de l’Europe) : mardi 14 et mercredi 15 octobre (9h-17h). Enfants à partir de 5 ans.
Les Rairies:
• Terres Cuites Cailleau (route de Bazouges) : lundi 13, mardi 14 et jeudi 16 octobre (9h-12h et 14h-17h) et vendredi 17 octobre (9h-12h).
• Rairies Montrieux (route de Fougeré) : du lundi 13 au jeudi 16 octobre (14h-16h30).
Pour toutes réservations et renseignements, se rapprocher de l’office de tourisme des Portes de l’Anjou.
Contact : 02 41 76 37 26 ou www.ot-portesdelanjou.fr ou ot-portesdelanjou@orange.fr
Horaires d’ouverture: du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 17h30. Fermé les samedi, dimanche et lundi.

Source Les Nouvelles de Sable

CERIC Technologies: Séchoir APR

Un séchoir rapide plus compact pour une organisation de production plus flexible et une capacité plus importante.
CERIC Technologies, société à l’origine de la plupart des inventions marquantes de ces 30 dernières années dans l’ingénierie de la terre cuite (four casing, séchoir rapide, Hydrocasing, préparation sèche et semi-sèche), apporte une nouvelle innovation au secteur de la terre cuite avec son séchoir rapide à pas réduit (APR).
Avec des centaines de références en briques creuses, hourdis et tuiles canal et tuiles plates, le séchoir rapide est le séchoir rapide le plus répandu à travers le monde. Afin de permettre à ses clients briquetiers d’augmenter leur capacité de production ou d’élargir l’utilisation du séchage rapide à d’autres produits, CERIC Technologies innove en lançant l’APR (séchoir rapide à Pas Réduit), un séchoir rapide plus compact dont l’écartement entre les balancelles a été réduit. « Pour réduire l’encombrement au sol de notre séchoir rapide pour briques, nous avons choisi de réduire et d’optimiser l’écartement entre les balancelles traditionnellement supérieur à 3 mètres», explique Patrick Hébrard, président de CERIC Technologies. Héritier direct du séchoir rapide, ce nouveau séchoir a fait l’objet d’un dépôt de brevet. Il a été conçu par un collaborateur de l’équipementier français, André Vegnaduzzo, ingénieur céramiste aguerri.
L’APR, un séchoir compact et flexible
Le séchoir est composé d’un tunnel inférieur et d’un tunnel supérieur reliés à chaque extrémité par un puits. Les produits à sécher sont placés dans des balancelles de section rectangulaire suspendues à un convoyeur à chaînes au milieu de leur largeur. Les produits traversent d’abord le tunnel supérieur puis un puits, ensuite, ils rejoignent le tunnel inférieur avant de passer par un autre puits. La nouvelle mécanique d’entraînement conçue combine différentes sortes de poulies (renvoi, déviation, auxiliaire) et assure un transport doux et régulier des nacelles sans aucun risque de collisions entre elles. Les atouts de cette nouvelle version du séchoir rapide résident clairement dans la plus grande flexibilité qu’elle offre aux fabricants qui souhaitent soit augmenter leur production soit introduire dans leur gamme de fabrication des produits que jusqu’à maintenant ils ne pouvaient pas soumettre à un séchage rapide. Pour les nouvelles usines que les briquetiers (ou tuiliers) peuvent être amenés à construire demain aux quatre coins du monde, c’est la promesse d’une plus grande capacité de production pour un encombrement au sol minimal.
Réalisations en cours
Deux séchoirs sont en cours de construction, en Algérie et un a été mis en service dans l’Hexagone. Un briquetier français souhaitant introduire des briques rectifiées de grand format dans sa gamme de produits a déjà fait confiance à CERIC Technologies. En mars dernier, un séchoir APR a été mis en service sur un de ses sites de production : en resserrant leur pas de 30%, le nombre de balancelles a pu augmenter de 48 à 72, en ne rallongeant le séchoir que d’une quinzaine de mètres et sans déplacer le dépileur pour permettre son implantation. Aucune modification n’a dû être apportée au bâtiment. Le retour sur investissement n’en est que plus rapide. Deux briquetiers algériens ont aussi choisi d’installer sur leurs sites de fabrication respectifs un séchoir APR pour augmenter leur capacité de production et passer de 600 à 800 tonnes/jour. Leur mise en service devrait avoir lieu à la fin de l’année.

Source CERIC TECHNOLOGIES

11/10/2014

La tuile terre cuite aux 24h d'Architecture de Marseille

Forte du travail mené avec les architectes, notamment dans le cadre du Réseau des Maisons de l'Architecture (RMA), la FFTB et les industriels de la tuile terre cuite ont conçu une exposition intitulée La tuile terre cuite Architendance aux 24h d'Architecture.

Prenant place cette année à Marseille les 17 et 18 octobre, 24 heures d'Architecture accueille cette manifestation à la Friche Belle de Mai, Cour Jobin. L'exposition restera encore ouverte au public ensuite, jusqu'au 24 octobre.

Il s'agit d'interpeller l'imagination des architectes et du public, de mettre en résonance la terre d'origine, en l'occurrence l'argile, et la diversité des réalisations qu'elle inspire avec la tuile.
www.latuileterrecuite.com

Source Batijournal

10/10/2014

Valorisation des déchets : Un enseignant-chercheur innove en Côte d'Ivoire

Valoriser les déchets industriels, protéger l’environnement, économiser l’énergie. En utilisant la sciure de bois, l’argile et du ciment de petite quantité pour fabriquer des briques légères résistantes, et imperméables à la chaleur.
C’est l’étude scientifique que mène en ce moment Dr Ouattara Souleymane, enseignant-chercheur à l’université de Cocody. Jeudi dernier, son projet de recherche a été évalué à mi-parcours, par le Programme d’Appui à la recherche scientifique (Pasres) au Centre suisse de recherches scientifiques où est logé ledit Programme.
Au cours de son exposé jugé concluant par Pr Touré Siaka, le superviseur scientifique, et d’autres éminences grises de la communauté scientifique dont Dr Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du Pasres, Dr Ouattara Souleymane a démontré que la sciure de bois et l’argile ne sont pas des conducteurs thermiques. Autrement dit selon lui, ne peuvent pas conduire la chaleur.
Un autre avantage a t-il précisé, la brique légère est moins lourde que la brique ordinaire. Sa résistance a-t-il poursuivi est améliorée par la présence de la sciure de bois. Avec les briques légères a-t-il rassuré, un camion transportera plus de briques légères que les briques en ciment. D’où dit-il une économie en carburant, en énergie. Un confort en termes de réduction de la chaleur pour les habitations qui seront construites avec des briques légères.
Ses encadreurs ont estimé que c’est un projet de recherche novateur en ce que lorsque les déchets des scieries sont brûlés, notamment la sciure de bois, ils contribuent à la destruction de la couche d’ozone. Et Selon eux, il est impérieux de créer de petites entreprises locales qui produisent des briques légères et de susciter le transfert de technologie.
Satisfait de ses travaux de recherche, le Pasres a autorisé la poursuite des décaissements jusqu’à la fin de ses travaux de recherches. Le projet du Dr Ouattara Souleymane porte sur la thématique suivante : « recherche de briques légères : conception et caractérisation de briques crues à base d’argile et de sciure de bois, stabilisées au ciment Portland ».
Source News Abidjan.net  par Charles Bédé

09/10/2014

IMERYS TOITURE - Livraison de tuiles en terre cuite : Dépann’Express évolue

Le service de livraison Dépann’Express d’Imerys Toiture s’ouvre à présent à tous les produits de la marque : l’ensemble des gammes de tuiles en terre cuite peut désormais être livré aux professionnels du bâtiment.

Le packaging est également revisité avec des palettes rehaussées afin de protéger les commandes de plus de 100 Kg. La tarification est, quant à elle, revue à la baisse pour les gros volumes, pouvant atteindre 800 Kg. Un tarif plafond de 270 euros est maintenant appliqué.

Source ZEPROS

08/10/2014

En Seine-Maritime, des habitants refusent l'extraction d'argile verte dans leur village par BOUYER LEROUX

Les habitants d'un petit village de Seine-Maritime se battent depuis un an pour empêcher l'implantation d'une carrière d'extraction d'argile verte, près de chez eux.
Sainte-Geneviève-en-Bray, petit village de Seine-Maritime, paisible… mais pas autant qu’il y paraît pourtant ! Depuis un an, en effet, des habitants se sont réunis au sein d’une association de lutte, pour dénoncer et empêcher l’implantation d’une carrière d’extraction d’argile verte, raconte Le Réveil de Neufchâtel. Un matériau nécessaire pour une usine de fabrication de briques, appartenant à La Briqueterie Bouyer-Leroux, leader dans tout l’ouest de la France dans son secteur et qui a acquis, il y a près de deux ans, dix hectares de terrain en Normandie, à Forges-les-eaux, annonçait à l’époque Ouest France.
Le projet de carrière toujours d’actualité
L’association Anti-carrière en Bray compte pour l’heure 125 adhérents, sur les à peine 300 âmes que compte le village et aucun d’eux ne désarme, ni se laisse amadouer par le silence qui semble désormais entourer ce projet de carrière… toujours d’actualité, rappelle pourtant Le Réveil.
Un responsable de l’entreprise Bouyer-Leroux a en effet confirmé que « le projet de carrière est maintenu », même si effectivement la société « recherche d’autres sources d’argile verte, des gisements de même qualité pour desserrer l’étau sur Sainte-Genevière et atténuer les nuisances ».
Nuisances… contre arguments économiques Les nuisances sont en effet la crainte principale des riverains, en plus de pollutions visuelles et de la dévalorisation de leurs biens, qu’ils jugent inévitable. Face à ces craintes, l’entreprise Bouyer-Leroux brandit l’argument économique et « la création d’une soixantaine d’emplois directs et autant d’indirects » rapportent nos confrères du Réveil. Et quand bien même les prospecteurs d’argile de Bouyer-Leroux affirment qu’ils « respecteront les gens », la commune de Sainte-Geneviève-en-Bray risque bien de rester le lieu d’implantation de la carrière, si d’autres gisements ne sont pas trouvés ailleurs, sur le secteur. C’est bien pour cela que l’association continue de veiller.

Source 76 actu

07/10/2014

Briques de céramique : une nouvelle structure interne pour une meilleure isolation phonique

Une équipe de chercheurs de l'Université Polytechnique de Madrid, est parvenue à améliorer l'efficacité de l'isolation acoustique de murs construits à partir de briques de céramique, en modifiant leur géométrie interne. Leur proposition a conduit à un élargissement du brevet déjà déposé par l'UPM et intitulé "Améliorations relatives à la brique en céramique à trous horizontaux hexagonaux".

Les chercheurs de l'UPM ont pu déterminer que la modification de la forme des cellules de la brique pouvait permettre d'améliorer l'efficacité des murs de séparations des logements construits avec des briques en céramique, sans toutefois modifier les dimensions des briques conventionnelles, et sans augmentation des coûts de fabrication. Dans la pratique, une seule de ces briques "améliorées" atteint une efficacité d'isolation phonique équivalente à celle de plus de 4 briques conventionnelles.
Les professeurs David Corbella, Francisco Fernandez, Francisco Hernandez-Olivares et Pedro Armisen ont présenté les résultats de leurs travaux lors de la Joint International Conference on Mechanical, Design Engineering & Advanced Manufacturing de Toulouse fin juin dernier. L'article synthétisant leurs travaux et résultats [1] a été primé lors de cette manifestation et a reçu la mention d'honneur accordée aux dix meilleurs travaux de recherche présentés au cours de cette rencontre internationale.
Le principe physique à la base des travaux de l'équipe du professeur David Corbella, de l'Ecole Technique Supérieur d'Ingénierie et de Design Industriel est celui de l'amortissement acoustique des matériaux, qui veut qu'une onde sonore diminue exponentiellement son intensité selon le chemin parcouru. En d'autres termes, plus le trajet parcouru par l'onde sonore est grand, plus l'atténuation des sons sera importante. Partant de ce constat, les chercheurs de l'UPM ont cherché à substituer les rectangles constituant les cellules internes des briques conventionnelles par des hexagones. Par la suite, des analyses graphiques des différentes positions et déformations possibles pour ces hexagones les ont conduits à affiner le design optimal de ces briques dans le but d'obtenir la meilleure isolation acoustique possible. Ces analyses graphiques devaient permettre de déterminer la configuration interne des brique impliquant le plus grand parcours pour les ondes sonores, d'une face à l'autre de la brique, sans modification de ses dimensions extérieures. Les résultats obtenus graphiquement et analytiquement ont démontré que la nouvelle géométrie interne des briques, constituée d'hexagones non réguliers, multiplie par plus de quatre le chemin parcouru par le son d'une face à l'autre de ces briques.
Dans un premier temps, une application immédiate de ces résultats sera, selon David Corbella, la fabrication des premiers prototypes de ces nouvelles briques de céramique aux alvéoles hexagonales et la conception de nouvelles buses pour les machines extrudeuses employées dans la fabrication des briques de céramique. La fabrication de ces prototypes permettra aux chercheurs d'étudier leur comportement mécanique ainsi que leur atténuation acoustique réelle, afin de confirmer l'intérêt de leur utilisation dans la construction de murs de séparation dans les logements.
Les chercheurs de l'UPM sont actuellement à la recherche d'entreprises intéressées par poursuivre le développement de ce projet de recherche en collaboration avec l'UPM.

Voir brevet sur Espacenet
Source : www.bulletins-electroniques.com

06/10/2014

Bouyer Leroux, la Scop qui tire le marché français de la brique en terre cuite

Un an après l’acquisition d’Imérys Structure, le groupe Bouyer Leroux, devenu numéro un français de la brique et des conduits de fumée en terre cuite, a présenté une stratégie offensive… tout en continuant à défendre ses valeurs coopératives.
Dans l’univers des matériaux de construction, le groupe Bouyer Leroux est un cas à part. Et pourtant, c’est cette coopérative qui tire le marché français -très concurrentiel- de la brique en terre cuite devant deux majors mondiaux – Monier group (ex- Lafarge, côté à la bourse de Francfort) et Wienerberger (n°1 mondial) – et une ancienne filiale de Saint-Gobain passée par plusieurs LBO successifs, Terreal.
« Le statut coopératif est particulièrement pertinent pour une industrie comme la nôtre » explique Roland Besnard, P-DG du groupe. « Il nous permet de disposer d’une part d’une stabilité financière car, chaque année, environ la moitié de nos résultats viennent renforcer nos fonds propres et d’autre part d’une stabilité au niveau du personnel, primordiale dans un métier qui dépend beaucoup du savoir-faire de nos salariés » ajoute-t-il. De fait, la quasi-totalité (98%) des salariés de Bouyer Leroux sont sociétaires et Roland Besnard envisage de faire passer les quelque 360 ex-salariés d’Imerys Structure (société acquise en 2013 pour 75 millions d’euros) au statut coopératif « dans les cinq ans ».
11 millions d’investissement en 2014
Dès le rachat d’Imerys Structure, Bouyer Leroux a investi 4,5 millions d’euros dans le site de production de Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique). Ce site qui fabriquait des briques de murs n’avait fonctionné que 13 semaines en 2013 et devait fermer en 2014. « Nous en avons fait une usine dédiée à la production de linteaux et de coffres de volets roulants monolithes en terre cuite d’une capacité de 10 000 tonnes aujourd’hui et 20 000 tonnes demain » affirme Roland Besnard. Ces produits étaient fabriqués dans l’usine de la Séguinière (Maine-et-Loire) qui sera transformée en centre de développement pour le groupe.
En 2014, Bouyer Leroux aura consacré 11 millions d’euros d’investissement et le même montant est prévu au budget 2015, avec notamment d’importants travaux à réaliser sur le site de Colomiers, près de Toulouse.
Cet été, le groupe a racheté l’activité bardage de Woestlandt, une entreprise basée dans le Pas de Calais. La Scop veut être présente sur ce marché du bardage qui représentait environ 1 milliard d’euros en 2013 et qui pourrait croitre de 50% en valeur sur les 5 prochaines années. Le site de production étant hors d’usage, le rachat n’a concerné que le stock, la marque et les fichiers clients mais pour répondre aux besoins de ce marché, une nouvelle ligne de production destinée à la fabrication de ces produits sera réalisée à la Séguinière en 2015.
Auto-concurrence
Parmi les autres lancements envisagés en 2015, citons une gamme d’accessoires de toiture et surtout une brique à très haute performance thermique « d’épaisseur standard » assure-t-on.
Pour l’heure, Bouyer Leroux vient de lancer Mur’max, un système de mur double à très haute performance thermique (Rth = 7 m²K/W) destiné au marché de la maison individuelle haut de gamme.
Toutes ces offres s’inscrivent dans une politique commerciale organisée autour de trois marques : Tégula pour les tuiles canal et surtout deux marques de briques, la marque phare Bio’bric et Opti-solution pour la moitié nord de la France. « Opti-solution est une marque d’auto-concurrence active sur les régions dans lesquelles Imérys Structure et Bouyer Leroux était en compétition. La gamme est plus resserrée avec des prix légèrement inférieurs à Bio’bric » détaille Roland Besnard.
Dates et chiffres clés
1955 : Constitution à La Séguinière de la société Bouyer Leroux qui devient une SCOP en 1980. 1986 : Rachat de l’usine terre cuite Produits Rouges de Vendée à St Martin des Fontaines (85)
1996 : Rachat de SPPF (numéro un du bloc-baie français)
2004 : Rachat de l’usine terre cuite Jean Rivereau à St Laurent des Autels (49)
2013 : Rachat de l’activité « Structure « d’Imérys terre Cuite, qui devient Bouyer Leroux Structure, filiale de Bouyer Leroux. Devient le numéro un français de la brique et des conduits de fumée en terre cuite.
2015 : La Scop fêtera ses 35 ans.
Le Groupe Bouyer Leroux devrait réaliser un chiffre d’affaires d’environ 155 millions d’euros lors de son exercice 2013-2014 (exercice clos au 30 septembre 2014) et emploie environ 700 personnes.
Source Le Moniteur par Jean-Philippe Defawe (Bureau de Nantes du Moniteur)

05/10/2014

En Vendée, l'entreprise Tecauma stocke, robotise et innove

Spécialisée dans la conception de transstockeurs et de produits de robotique pour les PME, l'entreprise Tecauma, aux Essarts, renaît. Une réussite trois ans après sa reprise par des cadres.

Séquence souvenir. Fin 2009, Keyria, filiale du groupe industriel rennais Legris, est en pleine déconfiture. Aspiré, comme les autres sites, dans la dégringolade de sa société-mère, Tecauma, aux Essarts, est placée en redressement judiciaire, 63 de ses 104 salariés licenciés. En mars 2010, six associés, dont quatre ex-cadres de Tecauma, repartent à zéro avec les 41 salariés sauvés du naufrage. Une SAS (société par actions simplifiée) baptisée société nouvelle Tecauma se lance le défi de retrouver le chemin de la réussite en volant de ses propres ailes.
Trois ans plus tard, presque jour pour jour, le redécollage est en bonne voie. Philippe Breillac, le président, et Eddy Daunas, directeur-général, sont à la tête d’une PME indépendante de 60 employés qui remonte la pente par étapes et se développe année après année. Lors de la reprise, les deux dirigeants escomptaient atteindre 8 M € de chiffre d’affaires en cinq ans. Ils y sont au bout de trois (1) : « Ce qui nous a permis d’y parvenir c’est notre constante volonté d’innovation et notre développement à l’export », résume Philippe Breillac.
Tec’up, fer de lance du transstockage
Dès ses débuts, Tecauma a fait phosphorer son service recherche et développement sur l’amélioration de ses produits de transstockage. En termes simples, ces systèmes automatisés qui permettent d’empiler du sol au plafond des lattes profilés en PVC. Pile poil dans les besoins des PME clientes de Tecauma, les entreprises de menuiserie industrielle très présentes dans le grand ouest (SFPI, à Fougères, en Vendée, Elva, aux Brouzils, ou Janneau menuiserie, dans le bocage choletais) : « Grâce à ces solutions innovantes de stockage, les entreprises réalisent des gains de productivité et diminuent la pénibilité au travail de leurs salariés », estime Eddy Daunas.
Tecauma vient d’ailleurs de sortir Tec’up, toujours dans le stockage grande taille. Ce nouveau système va lui permettre d’étendre ses produits en direction de la métallurgie ou des ports à sec : « Nous avons trois contacts avec des ports », lâche Le président.
Cet élargissement de la gamme (accompagné d’autant de dépôts de brevets) va de pair avec la volonté d’exporter de plus en plus vers des économies émergentes : « Notre objectif est de passer de 25 % de notre chiffre d’affaires à 50 % réalisé à l’export », indique Philippe Breillac. Tecauma a aussi des « touches » pour Tec’up en Pologne et aux Pays-Bas.
Dernier volet du développement, la robotique. Que ce soit dans les profilés, le vitrage, l’emboutissage ou la manipulation de pièces de bois dans la tonnellerie, Tecauma se targue « d’une vraie expertise. Nous sommes consultés par de grands groupes ». Qui l’eût cru quand Tecauma faillit « plonger » pour de bon ?

Source Ouest France
Source Société.com

04/10/2014

63e congrès de la Société de l’industrie minérale

A Bordeaux, la sortie de crise se joue à la mine
Le gotha national de l’exploitation des mines, carrières ou cimenteries se retrouve la semaine prochaine à Bordeaux à l’occasion du 63e congrès de la Société de l’industrie minérale.
Du 7 au 10 octobre, Bordeaux accueille le 63e congrès exposition de la Société de l'industrie minérale (SIM), au Hall 3 du Parc des expositions. Ce congrès exposition annuel, qui ne s'était pas tenu à Bordeaux depuis 20 ans, devrait accueillir 700 congressistes, 2.500 visiteurs et près de 300 exposants. Responsables d'exploitation des mines, carrières, cimenteries, minéraux industriels et plate-formes de recyclage vont ainsi se retrouver à Bordeaux pour une semaine de travail et d'échange.
Une demi-douzaine de visites techniques est organisée le mardi 7 octobre, notamment en Charente pour l'extraction de l'argile, au Barp où le laser mégajoule est construit non loin d'une carrière de sable siliceux ou encore dans les Landes, à Morcenx, où l'usine Inertam, filiale du groupe Europlasma, vitrifie les déchets d'amiante pour en faire des matériaux utilisés dans la construction de routes.
Bourse à l'emploi
Yannick Le Mailloux, président du District Sud-Ouest de la SIM (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes) souligne, dans son mot de bienvenue aux participants, que "si les mines métalliques de ce territoire sont maintenant fermées, l'activité d'extraction, de valorisation et de recyclage de matières premières minérales est présente et dynamique". La séance inaugurale de ce 63e congrès exposition, qui doit se dérouler en présence du maire de Bordeaux et président de la CUB (Communauté urbaine de Bordeaux), Alain Juppé, est placée sous le thème "Sortie de crise, quelles stratégies ?".
En plus des visites techniques, plusieurs conférences et ateliers sont au programme de ce congrès professionnel qui organise, pour la 11e année consécutive, un Forum jeunes et Bourse à l'emploi. Il s'agit à la fois, pour le groupe Formation de la SIM, de faire découvrir les métiers de l'industrie minérale aux collégiens, lycéens et étudiants, mais aussi de proposer des stages et emplois pendant toute la durée du congrès, en partenariat avec une quinzaine de structures, des Mines de Nancy aux Mines d'Alès en passant par le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), le Bureau de recherche géologiques et minières (BRGM) ou Imerys, fabricant de tuiles en terre cuite.

Source La Tribune objectif Aquitaine

Nièvre: Plus de deux siècles de tuiles à Corbigny

Le lieu a une âme, celle de l’authentique, celle du temps, celle du savoir-faire. La tuilerie de La Chapelle, à Corbigny, ne s’est jamais arrêtée de fonctionner depuis deux cent cinquante ans. Bernard Henriot la dirige aujourd’hui.
Bernard Henriot a eu plusieurs vies professionnelles. Mais le fils et petit-fils de tuiliers qu’il est (l’entreprise, qui était à Dornes, a fermé en 1969), est revenu à ce qui a bercé son enfance. C’est ainsi qu’en 2002, il a repris, à la famille Garnier-Modot qui en était propriétaire depuis 1892, la briquetterie-tuilerie de La Chapelle. Il a alors 56 ans.
Des machines sorties d’un autre âge mais toujours efficaces
Cette petite entreprise artisanale au savoir faire séculaire respire l’authenticité. Elle est restée dans son jus ne serait-ce qu’au niveau du séchoir, magnifique bâtiment dont la toiture lèche presque le sol. Et que dire de ces machines qui semblent sorties d’un autre âge. Mais elles n’ont rien perdu de leur efficacité et surtout, ce sont les hommes qui les commandent et non l’inverse. Les interventions manuelles pour couper, remplir, former, donnent aux produits finis cette marque de fabrique qui leur confère encore plus de valeur.
Ces produits, ce sont des tuiles, bien sûr, même si désormais, elles sont fabriquées au compte-gouttes. L’activité essentielle porte sur les carreaux en terre cuite, surtout à usage intérieur, les dalles, les briques de parement, pour les cheminées ou les fours à pain par exemple, et les tomettes.
Cuisson à 1.050 °C
Tout est fait sur place. L’argile est extraite de la carrière située à trois cents mètres environ de l’entreprise. Une terre locale de qualité qui est extraite une à deux fois par an. L’argile est fine, malléable et de couleur jaunâtre, caractéristique du Thanésien.
« Nous la descendons jusqu’à l’entreprise et formons des tas près des bâtiments, comme cela se faisait il y a plus de deux siècles », souligne Bernard Henriot. Ensuite, il peut s’écouler plusieurs semaines jusqu’aux produits finis, c’est-à-dire cuits, qui, une fois formés, passent par la phase de séchage avant une cuisson dans un four à bois (du chêne), à 1.050 °C. Et c’est le feu qui donne les nuances de tons. Ce faisant, chaque production sortie des fours possède ses propres tendances, uniques. Bernard Henriot dispose de quatre chambres de cuisson (fours à chaleur semi continue à flamme inversée) avec des connections entre chacune d’elles. Chacune passe par les phases de préchauffage, de cuisson et de refroidissement. Ainsi, un four en préchauffage récupère la chaleur de l’autre.

Source Le JDC

03/10/2014

Le groupe bouyer-leroux lance un projet à 4,5 millions d'euros

Le groupe Bouyer-Leroux, dont le siège est basé à la Séguinière, vient de lancer une nouvelle unité de production à la Boissière-du-Doré.

L'objectif est de produire des briques de grandes dimensions pour le marché des linteaux et des coffres de volets roulants.

Un nouveau produit à même de diversifier l'activité de l'entreprise qui doit faire face à une diminution du nombre de constructions de maisons individuelles.

Budget de l'opération : 4,5 millions d'euros.
Source Cholet Maville

Tecnargilla- Salon de la céramique et de la brique en Italie: Des facilitations pour les hommes d’affaires algériens

À l’occasion du 24e Salon international des technologies et fournitures pour l’industrie de la céramique et de la brique Tecnargilla-2014, qui s'est tenu du 22 au 26 septembre 2014 en Italie, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) a organisé le déplacement d’une délégation d’hommes d’affaires algériens à Rimini (Italie).
Dans ce cadre, des rencontres d’affaires ont étét organisées en marge de la tenue dudit salon rassemblant les entreprises et hommes d’affaires algériens et étrangers activant dans l’industrie de la céramique et des briques.
Il convient de noter que des mesures de facilitation ont été accordées aux entreprises algériennes participantes et ont concerné la prise en charge de l’hébergement (3 nuitées), les services d’interprétariat pour les rencontres B2B, le transport local ainsi que l’accès au salon.

Source Liberté Algérie

02/10/2014

La brique facilite-t-elle le respect de la RT 2012 ?

Bati Etudes a réalisé une enquête pour la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) auprès des bureaux d'études afin de recueillir leur opinion au sujet de la filière terre cuite. Découvrez les principaux résultats.

Selon une enquête de Bati Etudes* pour le compte de la FFTB, les bureaux d'études thermiques plébiscitent largement la brique.
Ainsi, 83% d'entre eux considèrent que la brique facilite le respect de la RT 2012. Parmi les facteurs appréciés : le niveau de résistance thermique et l’intérêt des accessoires (planelles, coffres de volant roulant…).
D'autre part, 87% imaginent que la brique est appelée à progresser, notamment en raison de recherches toujours croissantes en matière d’économie d’énergie. Enfin, dernier enseignement : 84% apprécient la communication de la filière Terre cuite et 88% apprécient la qualité des services d’accompagnement de la filière. "Les efforts de proximité menés par les briquetiers de la FFTB s’avèrent donc correspondre parfaitement aux besoins d’information et d’accompagnement des Bureaux d’Etudes Thermiques", conclut la FFTB.
*300 Bureaux d’Etudes Thermiques ont été interviewés par Bati Etudes pour la FFTB

Source Batiactu

Le patrimoine rénové

En cette période dédiée au patrimoine, il est bon de s'intéresser à ceux qui œuvrent à sa restauration. Le moulin de Vessac, également appelé moulin Cornillier, rue des Myosotis, aujourd'hui privé de ses ailes, vient de voir sa toiture reconstituée, comme à son origine, par la jeune entreprise Couverture saintongeaise, dirigée par Nicolas Moreau. Cette initiative, on la doit à son propriétaire actuel, Olivier de Corgnol Un mot d'histoire, tout d'abord. L'origine de ce moulin, difficile à préciser avec exactitude, remonte au début du XVIIIe siècle puisqu'il était inscrit sur un plan du cadastre de 1760. On sait par ailleurs qu'avant son achat par Olivier de Corgnol, il a été la propriété de la famille saint-palaisienne Cornillier durant plusieurs générations.
Michel Cornillier se souvient qu'il a été exploité par son grand-père, Alcide Pierre, meunier à moulin à vent, jusqu'en 1910 environ, époque à laquelle il devint minotier et où se développa l'énergie par les machines à vapeur, puis le gaz.
La couverture de ce moulin, à l'origine en tuiles de bois (bardeau de châtaignier), a tout d'abord été rénovée en tuiles de terre cuite plates, plus communes dans la région. Quand elle a été dégradée, le nouveau propriétaire a souhaité la rénover comme à son origine.
La réalisation en a donc été confiée à l'entreprise Couverture saintongeaise et le cahier des charges a été reconnu conforme par la Fondation du patrimoine et les architectes des Bâtiments de France.
Ces travaux ont consisté en la dépose des anciennes tuiles, la reprise de la charpente, la pose d'un voligeage en peuplier croisé en deux couches, la pose de tuiles en châtaignier, et la réalisation des noues cachées, des frises et de la lucarne vitrée.
Cette remarquable réalisation redonne à l'édifice son lustre d'antan.
Source Sud Ouest par Jacques Braut

Tecnargilla 2014 : CLEIA en forte croissance

Lors du salon international Tecnargilla 2014 à Rimini - où étaient présentes les grandes sociétés des métiers de la terre cuite - CLEIA a exposé ses nouveaux concepts d’usines à forte rentabilité : ‘Tuilerie Platinium’ et ‘Briqueterie 4.0’. Cette exposition a également été l’occasion de montrer la forte croissance de CLEIA.
Leader mondial pour les tuileries Hi-Tech clé en main
Depuis 2010 CLEIA s’est positionné en leader pour les tuileries Hi-Tech avec comme référence nos trois dernières installations réalisées au Portugal, en Pologne et Allemagne entre 2011 et 2014.
Expert reconnu pour les briqueteries évolutives
CLEIA construit simultanément plusieurs unités complètes et évolutives en Algérie, en Tunisie, au Kurdistan, en Inde et en Biélorussie et possède de nombreuses références de grande qualité sur les 5 continents. C’est ainsi que nous construisons actuellement en Algérie, la plus grosse briqueterie mono-ligne du Maghreb de 1000 t/j, et installons près de 40 robots en Afrique du Nord sur 7 lignes de production totalisant plus de 5 000 t/j.
Albaraka CIE, filiale de CLEIA en Tunisie
L’extraordinaire réussite industrielle de notre filiale Albaraka CIE, qui compte 75 personnes après deux années d’existence, nous permet de proposer de réelles offres de proximité depuis le Maghreb pour les professionnels de l’industrie des matériaux de construction en terre cuite.
Développement et perspectives
C’est dans ce contexte particulièrement positif de nombreuses réalisations en cours et à venir, et d'implantation locale réussie que CLEIA invite industriels, partenaires et investisseurs à nous rencontrer pour leur présenter nos solutions et notre solide et ambitieux projet.

Source Cleia

01/10/2014

CRH : SAMSE s'apprête à passer sous le contrôle de l'Irlandais CRH

Dumont Investissement, actionnaire majoritaire du groupe de distribution de matériaux de construction pour le bâtiment et l'habitat, Samse, et la société CRH France Distribution ont annoncé la signature d'un accord permettant le rapprochement à terme des deux groupes. La société CRH France Distribution est la filiale française du Groupe irlandais CRH Plc, un des leaders mondiaux des matériaux de construction.
L'accord se traduit tout d'abord par le renforcement du partenariat entre Dumont Investissement, actionnaire majoritaire de la société Samse (avec 50,41% du capital) et CRH France Distribution, actionnaire de référence depuis 1996 (avec 21,13% du capital). Il prévoit ensuite la faculté pour CRH d'en devenir l'actionnaire majoritaire de contrôle en 2020, à un prix déterminé par une formule égale à la moyenne pondérée d'un multiple d'Ebitda moyen et d'un multiple des capitaux propres. Cette faculté peut être exercée dès 2018 si les deux partenaires en ont la volonté commune.
« Cette période de six années permet une transition capitalistique progressive, respectant ainsi la forte culture « familiale et salariale » du Groupe Samse, les salariés conservant, aujourd'hui et demain, dans cet esprit leur rôle d'actionnaire historique », ont expliqué les deux groupes.
Le renforcement du partenariat entre les deux Groupes prend la forme d'une action de concert entre Dumont Investissement et CRH France Distribution, avec le maintien de la prédominance de Dumont Investissement. L'accord organise la gouvernance de Samse en maintenant la majorité de Dumont Investissement au sein du conseil de surveillance mais accorde un droit de veto à CRH sur certaines décisions structurantes afin de sécuriser son investissement existant ou potentiel.
Cette prédominance exclut toute offre publique immédiate, CRH France ayant sollicité et obtenu une dérogation au dépôt obligatoire d'une offre publique auprès de l'AMF, publiée ce jour. Dans le cas où CRH exercerait sa faculté de devenir l'actionnaire majoritaire de Dumont Investissement, il déposera un projet d'offre publique.
Le rapprochement à terme des deux groupes, dont les réseaux de distribution et les portefeuilles d'activités sont complémentaires, permettrait de créer un nouvel ensemble avec une position concurrentielle forte en devenant un acteur majeur du marché français, exploitant un réseau de proximité composé de près de 400 points de vente.
Ainsi, dans le cadre de cette opération, les deux groupes ont également convenu que la société Doras deviendra une filiale à 100% du groupe Samse : en pratique, et sous réserve de l'accord de l'Autorité de la Concurrence, CRH cédera d'ici la fin de l'année sa participation de 45% dans Doras à Samse qui en détient déjà 55%. Le Groupe Doras, présent principalement en Bourgogne-Franche Comté, a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 238 millions d'euros avec près de 800 collaborateurs et 60 agences.

Source Zone Bourse

Ordinal Software supervise une carrière Eurovia

Carrières Lafitte (groupe Eurovia), spécialisée dans l'extraction de matériaux, a fait appel à Ordinal Software pour la supervision de son site de Bergouey dans les Pyrénées-Atlantiques.

La carrière de Bergouey exploite à ce jour 11 ha de calcaire pyrénéen dur destiné à la voirie, et à la production de béton et des enrobés. Elle bénéficie depuis peu de la solution Ordinal Software, mise en place par Beacit, partenaire intégrateur d'Ordinal Software, assurant le contrôle et le suivi des différentes étapes de la production des matériaux, au niveau de la gestion du broyage primair
e et secondaire, de la gestion du criblage et de la gestion du tri des différents matériaux.
La solution se présente sous la forme d'un système de contrôle-commande centralisé, avec 2 postes de conduite (1 poste serveur, 1 poste client), permettant de gérer toute la production, de connaître les tonnages produits par catégorie de matériaux, d'afficher les différents types de granulométrie des produits et les choix des modes de fonctionnement automatique ou manuel.

Source  ConstructionCayola