Pages

30/09/2014

Gueule de bois pour les matériaux minéraux de construction

L'été 2014 n'a pas été clément pour les matériaux minéraux de construction : les adhérents de l'Unicem ont noté une nette dégradation conjoncturelle, malgré une légère hausse des volumes livrés au mois d'août. La situation dans le logement et les travaux publics pèsent lourdement sur l'activité.

C'est une rentrée difficile pour les matériaux minéraux de construction, les niveaux restant très faibles par rapport à ceux de l'an passé. En août 2014, les livraisons de granulats ont certes progressé par rapport à juillet (+2,1 %), mais elles restent très inférieures à celles de 2013 (-8 %). Pendant la saison estivale (juin-août), l'activité a diminué de -4,1 %. Le béton prêt à l'emploi a suivi la même tendance : si la production a augmenté au mois d'août (+2,3 %), les volumes restent bien en dessous de ceux atteints en 2013 (-6,5 %), ayant reculé de -2,8 % en trois mois. "Plus marquée que prévu, cette dégradation n'en était pas moins attendue au vu de la mauvaise orientation des indicateurs conjoncturels dans le secteur du BTP depuis plusieurs mois", précise l'Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction).
Entre morosité et pessimisme
Peu optimiste, l'Union prévient : "Il est vrai que les derniers indicateurs du secteur de la construction n'ont guère donné de signes d'espoir au cours de l'été". Dans les faits, les ventes de logements neufs ont fortement régressé au 2e trimestre de l'année (-12,1 % par rapport à 2013), "et les promoteurs ont continué d'ajuster leur offre à la baisse (-22,4 %) pour contenir leurs stocks". Les professionnels des matériaux de construction soulignent que seuls 14.000 logements ont été vendus dans le cadre du dispositif Duflot dans la première moitié de l'année 2014, et que 35.000 l'avaient été en 2013, soit 5.000 de moins que prévu. Ils s'interrogent : "Reste à savoir si l'aménagement du dispositif avec la loi Pinel suffira à ranimer l'activité dans le segment locatif intermédiaire", et restent assez pessimistes sur le nombre de demandes de permis de construire. Les autorisations étaient, en effet, en recul de -1,1 % par rapport à la même période en 2013. "Quant aux mises en chantier, elles demeuraient en repli de -13,3 % (…) laissant le cumul sur douze mois autour de 305.000 unités, le plus bas niveau depuis fin 1998", note l'Unicem.
Pour les travaux publics, le niveau d'activité a continué à s'enfoncer au cours de l'été, avec un repli de -3,5 % sur les trois derniers mois. Sur l'ensemble de la première moitié de l'année, les chiffres montrent une stagnation (+0,4 %) par rapport à 2013, "un rythme qui devrait prochainement repasser en négatif compte tenu de la dégradation des marchés conclus". Les acteurs des matériaux minéraux estiment que les élections municipales ont eu un fort impact avec la mise en place de nouvelles équipes dans presque la moitié des communes. Cette conséquence, visible dans les TP, le serait également dans le bâtiment et les opérations immobilières, l'USH estimant qu'environ 20.000 logements seraient actuellement bloqués.
Pas de reprise en 2015
La commission économique de l'Unicem a ajusté, en conséquence, ses prévisions pour l'année 2014 : -6 % pour les granulats et -5 % pour le béton prêt à l'emploi. "Pour l'an prochain, les facteurs d'un redressement de l'activité sont rares et le profil annuel sera vraisemblablement très contrasté, entre un premier semestre sensiblement baissier et une deuxième moitié de l'année marquée par les premiers effets attendus des mesures du plan de relance du logement", annonce-t-elle. L'activité dans les travaux publics restera faible en 2015 et pèsera sur les livraisons de granulats (-3 %), tandis que la production de BPE pourrait, elle aussi, reculer (-2 %).

Source Batiactu

29/09/2014

Sainte-Geneviève en Bray - Carrière d’argile BOUYER LEROUX: "Le projet est maintenu"

Cela fait des mois que les habitants de Sainte-Geneviève n’entendent plus parler de l’installation d’une gigantesque carrière de 34 ha. Pourtant, le projet n'est pas arrêté.

Situation du projet de carrière au 20 juillet 2013. En gris foncé, la carrière et en gris clair, l’emprise complémentaire éventuelle. D’après un document rendu public par la société Bouyer-Leroux.
On pourrait entendre les mouches voler au-dessus du dossier de la carrière de Saint-Geneviève. Depuis le mois de décembre, rien n’a bougé. “On ne voit rien venir, ça n’a pas l’air d’avancer. Le projet semble suspendu”, confirme le maire du village, Robert Gressier. La fronde, menée depuis un an, par l’association Anti-carrière en Bray semble avoir porté ses fruits.
En effet, 125 adhérents de cette association n’envisagent pas du tout de subir les nuisances liées à l’immense cratère qui pourrait naître en plein coeur de la commune (voir encadré). Plusieurs actions ont été menées, comme la distribution de tracts, les réunions publiques ou encore la visite du terrain convoité.
Rajoutez à cette colère, les élections municipales du printemps dernier, avec les changements de certaines municipalités, et vous obtenez bien une mise entre parenthèses du projet. Mais rien n’est arrêté, contrairement à ce que peuvent croire certains militants.
“On a pris des engagements auprès des habitants, notamment le fait de rechercher d’autres sources d’argile verte. Nous voulons voir s’il y a d’autres gisements de même qualité pour desserrer l’étau sur Sainte-Geneviève et atténuer les nuisances. Mais le projet est maintenu”, assure le responsable du pôle carrière de Bouyer-Leroux, Benoît Tuzelet. Loin de s’arrêter, l’ambition s’étend. Des sondages au sol sur des communes alentours vont commencer dès le mois d’octobre.
Pour le moment, l’entreprise demande l’autorisation aux maires et propriétaires de sonder leurs terres. Ce qui est un bon début pour l’ancien président de l’association Anti-carrière, Gilbert Le Doner : “Nous n’avons pas gagné, mais nous avons contraint Bouyer-Leroux à faire autrement et à prospecter ailleurs.” Le point d’achoppement reste le possible cratère sur Sainte-Geneviève.
Mais là encore, le Pdg de Bouyer-Leroux, Roland Besnard, avait pris l’engagement public de “ne pas passer en force”. Cette parole devrait être tenue. “On respectera les gens. On sera patient, certifie le responsable de la prospection, Benoît Tuzelet. Pour nous, ça reste un beau projet qui nous permettra d’alimenter le Nord de la France en briques de construction.” “Patient” certes, mais les habitants ne veulent rien entendre.
La seule carte dont dispose Bouyer-Leroux, sortie à maintes reprises, reste l’argument économique. “La création d’une soixantaine d’emplois directs et autant indirects”, insiste Benoît Tuzelet. L’association d’opposants a changé son conseil d’administration, mardi 9 septembre dernier. Ses membres ont pour mandat de rester vigilants. Le bras de fer continue.

Source Le Réveil de Neufchatel

Lille : le mariage du zinc et de la brique

Située dans le quartier de Wazemmes à Lille, la nouvelle résidence Factory conjugue la toiture en zinc de Rheinzink et des parements en brique de terre cuite.

Imaginée par le cabinet d’architecture Alzua+, la résidence Factory associe les atouts des économies d’énergie grâce à des équipements dernière génération, une isolation renforcée et une architecture contemporaine typique de la région du Nord. En charge de la réalisation de la toiture, l'entreprise Lopes a mobilisé une équipe de 3 personnes, "en une semaine, la pose des 160 m² de zinc était accomplie. Les bacs sont préfaçonnés dans notre atelier, pour un gain de temps considérable sur le chantier", a indiqué José Barbosa, en charge des travaux de toitures.

Source Construction Cayola

28/09/2014

Partenariat TECAUMA et CERIC Technologies : la qualité de service avant tout !

Les sociétés TECAUMA et CERIC Technologies ont une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite. Elles travaillent en partenariat pour garantir à leurs clients la meilleure qualité de service.
CERIC Technologies installe régulièrement des usines de briqueterie clefs en main, notamment au Maghreb, en y intégrant des équipements de TECAUMA (paquettiseurs de briques...).
Les deux partenaires ont récemment équipé la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras, située à 100km au Sud-Est d'Annaba (Algérie). Elle dispose d'une ligne de production de briques creuses 8 trous (10x20x30cm) et de briques 12 trous (15x20x30cm), d'une capacité de 160 000 tonnes/an, soit 490 tonnes/jour. Cette unité est équipée depuis 2013 d'un séchoir rapide et d'un four CASING (CERIC Technologies) garantissant un séchage et une cuisson adaptés. L'usine est également équipée d'un paquettiseur de briques TECAUMA qui réalise des paquets de briques cerclés horizontalement et verticalement, avec des trous au centre pour la manutention par chariot élévateur. Les dimensions des paquets de briques permettent d'optimiser le chargement sur les camions.

Source Tecauma

27/09/2014

Journées du Patrimoine en Dordogne : La briqueterie Art et Sol Durand et Fils ouvre ses portes

Il n'y pas que des châteaux à explorer en Dordogne, le patrimoine industriel se visite également tout le weekend. France Bleu Périgord vous emmène au Fleix dans la dernière briqueterie artisanale du département, l'entreprise de la famille Durand.
"Depuis trois-quatre ans, on a énormément de demandes pour visiter le patrimoine industriel"
Jean-Pierre Durand, céramiste et ingénieur à la tête de la dernière briqueterie artisanale de la Dordogne.
L'histoire d'amour entre la famille Durand et la terre cuite commence en 1680 à Bouniagues. Au début du XXème siècle, l'ancêtre de Jean-Pierre Durand rachète la tuilerie du Fleix et électrifie l'entreprise. Ancien élève des Arts et Métier, Jean Léopold Durand achète un camion pour aller chercher le bois et livrer les tuiles.
Durant la guerre 1939-1945, l'usine sert de refuges et de caches aux résistants. Quelques balles de fusils-mitrailleurs américains sont encore retrouvées aujourd'hui dans certains fours. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la demande en brique explose. Les Durand abandonnent temporairement les tuiles et en 1963, ils construisent un four tunnel de 80 mètres de long qui leur permettra de cuire 100 tonnes de briques par jour, sept jours sur sept.
En 1985, la concurrence des gros industriels entraîne une baisse d'activité. Jean-Pierre Durand et son épouse Brigitte décident de se lancer dans la fabrication de carrelage terre cuite et de briques de parements. Avec comme client les Monuments historiques, de richissimes industriels et des anglais, l'avenir s'éclaircit.
La consécration vient en 2013, l'entreprise Art et Sol Durand obtient du gouvernement le Label entreprise du patrimoine vivant. La briqueterie située route de Mallevieille au Fleix est ouverte au public de 9 à 19 heures dimanche à l'occasion des Journées du Patrimoine.
Source Radio France par Jules Brelaz

26/09/2014

Quelque 200 exposants au salon international "Alger industries 2014"

Quelque 200 exposants nationaux et étrangers prendront part au 8ème salon professionnel international de l'industrie "Alger industries 2014" qui se déroulera du 23 au 26 septembre au Palais des expositions des Pins.
Cette manifestation économique, organisée par la société Batimatec Expo en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence (France), vise à "contribuer à une meilleure connaissance de l'industrie algérienne et des efforts entrepris pour son développement et sa réorganisation", ont-ils souligné.
Parmi les exposants nationaux, dix huit (18) grandes entreprises publiques économiques seront présentes. La participation étrangère sera représentée notamment par la France, l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Pologne, l'Autriche et l'Egypte, a-t-on précisé.
Les principaux secteurs d'exposition d'"Alger industries 2014", qui occupera une superficie de plus de 2.000 m², sont les équipements pour l'industrie, l'électricité, l'électronique, l'automatisme, la sécurité industrielle, la protection de l'environnement (Eco industrie) ainsi que la sous-traitance et les services.
L'exposition regroupera notamment des décideurs (donneurs d'ordres) et opérateurs économiques des secteurs publics et privés, des chefs d'entreprises, des investisseurs, des fabricants d'équipements, des bureaux d'études, de conseils et d'expertise ainsi que des entreprises de réalisation et des banques et assurances.
En marge du salon, un cycle de conférences-débats sera animé par l'Institut national de la productivité et du développement industriel (INPED) sur le thème "l'entreprise au coeur de notre projet pédagogique".
Le ministère de l'Industrie et des Mines en partenariat avec l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) et le Centre d'études et de services technologiques de l'industrie des matériaux de construction (CETIM) consacrera une journée pour les services d'appui à l'industrie comme l'ingénierie, la bourse de partenariat et la qualité.
Pour ses organisateurs, "Alger industries 2014" s'attachera surtout à faire connaître la nouvelle stratégie algérienne de développement industriel inscrite dans le programme quinquennal (2015-2019).
Il s'agit notamment de la restructuration du secteur public marchand industriel et l'amendement de la loi relative à la promotion de l'investissement pour consacrer la liberté de l'acte d'investir et faciliter la création d'entreprises.

Source Maghrebemergent

25/09/2014

VM Matériaux impacté par le marché de la construction

Au premier semestre 2014, VM Matériaux enregistre un chiffre d'affaires de 306,8 M€ en baisse de 6,9% par rapport au premier semestre 2013. En cause, un marché de la construction de logements dégradé.

La mauvaise santé du secteur du logement, et des conditions climatiques difficiles sur la façade Ouest du pays en début d'année ont eu raison des résultats de VM Matériaux au premier semestre 2014. Outre un chiffre d'affaires en recul, le groupe affiche une rentabilité opérationnelle de 1,3% du chiffre d'affaires contre 2,3% en 2013 avec un résultat opérationnel de 4 M€ en chute de -46,8% par rapport à l'année précédente (7,5 M€).

Source Construction Cayola 

24/09/2014

Belgique :Les briques de Wanlin, c'est reparti, avec un nouvelle méthode

Les premières nouvelles briques de Wanlin sortent de la chaine de production

La briqueterie de Wanlin a relancé sa production après un an et demi d'arrêt. C'est la renaissance d'un fleuron de la Région de Dinant (Houyet). Des briques réputées pour leur solidité. Une entreprise familiale Namuroise a repris la société. Ils ne fabriquent plus les briques de la même manière qu'avant mais une dizaine de personnes (la moitié du personnel) a pu être réengagée.
Un an et demi que les ouvriers attendaient ça. Ils ont retrouvé leur travail. Ils sont des spécialistes de la brique de Wanlin, alors quand l'entreprise Nonet à décidé de reprendre l'activité, ils ont immédiatement été rappelés. "Je travaillais ici depuis 26 ans. Et aujourd'hui j'ai repris le boulot, ça fait du bien! C'est un soulagement parce qu'un an et demi à ne rien faire... je suis vraiment soulagé."
Un nouveau produit
Neuf des vingt ouvriers ont été réengagés par la nouvelle direction. Il ont retrouvé leur poste mais ont du s'adapter. L'argile de Wanlin est toujours la même, mais la brique a changé. Désormais ils produisent des briques en argile crue. Elles ne sont plus cuites au four mais séchées avec des ventilateurs. Ainsi le matériau reste vivant et garde toutes ses propriétés (alors que le chaleur du four tuait l'argile). Emmanuel Nonet, le nouveau responsable de la briqueterie, est passionné par cette technique. C'est notamment pour cela qu'il a décidé de se lancer dans l'aventure et de relancer l'usine: "L'argile crue c'est magique dans une maison! Ca a toute une séries de qualité. La principale, c'est la régulation thermique et hydrométrique. Votre maison garde une température et un taux d'humidité constants. Plus de problème de buée dans la salle de bain par exemple. Et puis ça empêche la moisissure, ça isole bien du bruit, ça absorbe les odeurs. C'est vraiment agréable de vivre dans une maison en briques d'argile!"
Ambitions pour l'avenir
Pour le moment l'usine fonctionne avec une pause (huit heures par jour) et neuf ouvriers (plus un commercial). Elle produit 110 tonnes quotidiennement, "mais on est capable de faire bien plus assure Emmanuel Nonet, mon rêve c'est de travailler en trois pauses, tripler la production et le personnel". La nouvelle entreprise a, en tout cas, déjà décidé d'investir presque 500 000€ dans les trois prochaines années.
Source RTBF par Simon Bourgeois

23/09/2014

Canal Origine : la nouvelle tuile Terreal comme il y a 2000 ans !

Profondément engagé dans la sauvegarde du patrimoine architectural français, Terreal, co-leader de Tuiles Canal en France, lance la Canal Origine. Cette tuile est la solution idéale pour les rénovations haut de gamme grâce à sa forme authentique.

Avec son aspect identique aux premières tuiles canal conçues il y a plus de 2000 ans, les bâtiments du Sud-Est de la France pourront ainsi retrouver tout leur cachet d'origine.Conçue dans l'usine de Castelnaudary, et élaborée dans le respect des règles traditionnelles afin de conserver l'irrégularité des tuiles faites à la main, la Canal Origine vient étoffer la vaste gamme des tuiles dédiées à la rénovation de Terreal. Cet aspect côté fait main du produit est caractérisé par les aspérités typiques des grands cornets, qui offrent une variation dans la largeur des tuiles, et par son nez déstructuré par des impacts simulés sur la tranche.
La sensation du temps qui passe est également très présente grâce à la texture finement érodée sur toute la surface de la tuile.
Cette usure par le temps est d'autant plus présente que vient s'ajouter un coloris unique : Nuances d'Antan. Sur une base dominante de flammé, blanc, rose, rouge ou tabac, Terreal a appliqué un poudrage type lichen et des traces noires. Enfin, pour une rénovation de grande qualité, Terreal recommande l'utilisation d'une sous-face des tuiles elle-même teintée et mouchetée pour une pose en génoise harmonieuse.

Source Batijournal

22/09/2014

Maçonnerie de brique : une charte pour l'amélioration des conditions de travail

L’Union de la maçonnerie et du gros œuvre (UMGO) de la Fédération française du bâtiment (FFB), la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) et l’OPPBTP, ont signé, le 12 septembre dernier, à Annecy (74), une charte pour le progrès de la santé du personnel sur les chantiers de maçonnerie.

L'objectif de cette charte est de faire progresser la prévention, la sécurité, la santé et l’amélioration des conditions de travail sur les chantiers. « Il s’agit d’une volonté politique de notre Union d’agir pour faire avancer notre métier, explique Laure Ravot, chargée de mission Formation et Prévention à l’Union de la maçonnerie et du gros œuvre (UMGO) de la Fédération française du bâtiment (FFB), et co-rédactrice de cette charte. Nous nous sommes rapprochés des fédérations industrielles, pour travailler ensemble et mettre au point des actions efficaces pour préserver la santé des compagnons sur les chantiers. »
Des briques plus ergonomiques. L’UMGO-FFB et la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) ont ainsi convenu de principes concertés dans la définition des produits. « Les fabricants pourront s’appuyer sur le cahier de prescriptions que nous avons mis en place avec l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP). C’est-à-dire prendre en compte, outre les critères techniques, de nombreux aspects ergonomiques des briques : facilité de préhension, taille, poids, etc. »
L'amélioration des conditions de travail sur les chantiers de maçonnerie a donc été pensée autour du développement de matériaux dont la mise en œuvre est facilitée mais aussi à partir de la synthèse, la diffusion et l’aide à l’appropriation des règles de sécurité issues des bonnes pratiques spécifiques au montage de mur en briques. « Nous avons également convenu d’actions de communication et de prévention en entreprises et auprès des donneurs d’ordre et des maîtres d’ouvrages pour diffuser ces bonnes pratiques », conclut Laure Ravot.
Source Expoprotection par Caroline Albenois

21/09/2014

CERIC Technologies participe pour la 3ème année consécutive au Salon ANICER

Cette année, l’Association Nationale des Industriels de la CERamique (ANICER) a choisi d’organiser sa 43ème Rencontre de l’Industrie de la Terre Cuite à Belém au Brésil du 30 juillet au 2 août 2014.

Pour la 3ème année consécutive, CERIC Technologies a eu le plaisir de participer à ce salon, considéré comme le plus important du secteur au niveau national (et du continent Sud Américain) et le troisième au niveau mondial.

Les visiteurs, pour la plupart des industriels du milieu de la Terre Cuite venus essentiellement du Brésil, ont pu rencontrer notre équipe et se renseigner sur notre technologie.

Particulièrement intéressés par les équipements de séchage et les nouveaux combustibles écologiques, ils ont eu l’occasion de découvrir nos produits phare tels que le séchoir rapide, le four CASING ou encore les centrales à sciure et à biomasse.

De même, pour répondre aux attentes des visiteurs, ANICER avait fortement axé sa communication sur le développement durable, notamment en vantant les bienfaits de la Terre Cuite par rapport au béton.

Une fois de plus, ce salon a remporté un franc succès et nous tenons à remercier ANICER ainsi que tous nos visiteurs.

Source Facebook CERIC

20/09/2014

Belgique - Ploegsteert : à voir ce week-end, d’étonnantes œuvres d’Art et Terre

C’est du côté de La Hutte à Ploegsteert (B) que les artistes sont occupés à construire les œuvres. L’endroit est sublime, il prête merveilleusement bien pour ces activités, on y va même jusqu’aux ruines de l’ancien château. C’est l’occasion d’en profiter… Art/terre est organisé toutes les années paires et cette année l’édition aura lieu du 15 au 28 septembre.
Durant une semaine, du 15 au 21, huit créateurs (ou équipes) sont invité(e)s à réaliser une œuvre artistique originale dans laquelle la terre et le territoire sont essentiels. Les artistes créeront leurs installations aux alentours du centre d’interprétation Plugstreet 14-18 experience à Ploegsteert, Les participants ont été sélectionnés sur base d’un dossier de candidature déposé pour le 31 décembre 2013.Chaque participant (ou équipe) sélectionné(e) reçoit une indemnité de 1.25 €.
Les artistes
Un comité de sélection Open Sites a retenu, le 21 janvier 2014, 8 projets parmi 55 propositions de création reçues.En voici quelques-uns :
Lacrima Ignifera de Laurence Drevard, Evelyne De Behr, Simon Daron – Lacrima Ignifera de Bruxelles.La céramique est un art du feu. Sur une crête accidentée une quinzaine de tipis d’argiles fumant côtoieront les ruines du château.
At-Home de Akunzo, Aris de Bakker et Karola Pezarro de Den Haag (NL). L’installation est inspirée d’une photo des hommes qui jouent aux cartes sur une table dans une tranchée durant la Grande Guerre
Eruption d’Arno Aarts de Harnem (NL).Un arbre, des briques et un tas de décombres et d’argile. De la terre surgit une maison archétypale.(près du centre d’interprétation)
Femmes/dans la guerre/tables de terre d’Anne Mortiaux de Bruxelles.Les sardinières et les brodeuses se couchèrent sur les voies de chemin de fer pour empêcher de partir vers Quimper les trains dans lesquel les gendarmes entassaient les fils, les époux, les frères dont l’absence privait le foyer de pain…
Les visites ont lieu à partir du samedi 20 septembre toute la journée, ainsi que dimanche 21 septembre.
Source La Voix du Nord par DAMIEN MENU (CLP)

Le nouveau four du musée de Ferrière-la-Petite inactif depuis un an

Cela aurait dû être le point d’orgue de la fête de la Terre l’an dernier. Une cuisson de démonstration dans le tout nouveau four aménagé à côté du musée. Mais l’opération n’a pas pu avoir lieu. Et depuis un an, rien ne s’est arrangé, rien n’a bougé.
Le four du musée de la poterie de Ferrière-la-Petite, neuf, n’a jamais vraiment fonctionné.
Le four est bien là, à proximité du musée, niché dans une salle rien que pour lui. Un imposant coffre voûté avec des brûleurs au gaz, des briques réfractaires et une capacité de stockage de 2 m3. À l’intérieur, des dizaines de pièces en terre attendent patiemment d’être cuites depuis un an. Mais pour l’heure, nul ne sait quand la cuisson pourra être faite ni quand les grès salés pourront être commercialisés en boutique.
En fait, il n’est terminé qu’à 90 %. La société qui s’est chargée de la construction, ECR Thermics à Hautmont, a été placée en redressement judiciaire en mars et liquidée en juin. Comment en est-on arrivé là ? Un petit retour en arrière s’impose. En novembre 2010, le précédent four qui permettait de réaliser des grès salés (la spécificité de Ferrière-la-Petite avec une couleur bleutée et une surface « peau d’orange ») est arrêté. Trop vétuste, plus aux normes, il en devenait dangereux. Une réflexion mûrit alors pour en construire un neuf. Début d’année 2013, l’Agglomération Maubeuge val de Sambre lance un appel d’offres. La société ECR Thermics est la seule à y répondre et empoche le marché.
Retard de paiement
Les travaux du four, dont la construction coûte 110 000 € HT, prennent du retard à cause de problèmes administratifs et des intempéries. Initialement prévu en avril-mai 2013, le chantier démarre fin juin-début juillet. En septembre, le four est quasiment terminé et une première mise en chauffe à 1300 degrés est réalisée. Problème, des fissures apparaissent, des fumées noires s’évaporent. Ce qui alerte l’Agglo qui demande des comptes à la société. Chez ECR, on tente d’expliquer qu’à leurs yeux tout est normal. Mais en janvier, l’Agglo fait intervenir le bureau Veritas pour formaliser la série de points noirs constatés sur le four. Là encore, chez ECR, on estime qu’il n’y a pas de problème de conformité. Une réunion est organisée entre tous les acteurs semblant ouvrir la voie à une résolution des problèmes. Mais en mars, la société est placée en redressement notamment à cause de soucis financiers.
Car depuis le premier acte d’engagement de l’Agglo qui date d’avril 2013, la société spécialisée dans les fours industriels n’a pas touché un centime. Le payement d’environ 80 % du coût total n’a été versé que fin avril 2014. Pour un de ses anciens responsables, ce retard de payement, s’il n’est pas le seul facteur, a en tout cas participé à la liquidation de l’entreprise. Aujourd’hui, l’Agglo se montre optimiste et dit avoir des pistes pour que le four soit enfin terminé.
Les fours de Ferrière-la-Petite en quelques dates
1954 : le four bouteille, qui trône aujourd’hui dans la principale salle du musée, est mis à l’arrêt. Dans les années 1980, la municipalité rachète les murs de la poterie et un musée est créé autour du four bouteille, aujourd’hui classé aux Monuments historiques.
1998 : le four chaînette qui avait été mis sur pied par des passionnés de céramique est complètement refait à neuf. Mais au fil du temps, cette infrastructure est devenue vétuste et même dangereuse. La dernière cuisson a eu lieu les 25 et 26 novembre 2010.
Depuis 2010, seuls des fours électriques sont utilisés dans le cadre d’animations au musée mais ils chauffent environ 600 degrés de moins que l’original et ne permettent pas de créer et de commercialiser les grès salés typiques de Ferrière-la-Petite. Pour le musée, l’absence de production représente un manque à gagner.
Un musée changeant
Si le four est à l’arrêt, les abords du musée ont changé. On y trouve depuis 2011 un jardin sensoriel qui permet aux visiteurs d’un jour de se balader au milieu de cette nouvelle végétation. Et aussi aux Ferriérois de repartir, pourquoi pas, avec un plant ou une bouture pour la maison. Des arbres fruitiers et des espèces officinales, condimentaires et aromatiques y ont été plantés.
Une vaste salle a également été aménagée en 2012 sous un préau fermé pour permettre des pique-niques au sec. Et quand on pense au mois d’août, le lieu n’est pas superflu. Des changements qui ont coûté 140 000 €, et qui ont notamment bénéficié de fonds européens.
Source La Voix du Nord par CLAIRE DE VREGILLE

19/09/2014

Risque sismique en Algérie: Les constructions publiques plus sûres

Bien présent à l'esprit des Algériens, notamment depuis le séisme du 21 mai 2003, le risque sismique rappelle à chaque fois la nécessité de s'en prémunir et d'appliquer les normes parasismiques, d'autant que le tremblement de terre du 1er août a dévoilé de nombreuses insuffisances en la matière, ont affirmé des spécialistes du BTPH.
Selon ces spécialistes, les nouvelles bâtisses construites par les entreprises publiques ont mieux résisté au dernier séisme contrairement à certaines constructions réalisées par des promoteurs privés qui n'auraient pas respecté les techniques parasismiques et le choix des matériaux répondant aux normes. Les nouvelles constructions réalisées par les entrepreneurs publics n'ont pas subi de dégâts lors de ce séisme de magnitude 5,6 qui a frappé la capitale le 1er août tuant six personnes, alors que des fissures ont été constatées sur des constructions d'opérateurs privés dans certains quartiers de l'Algérois, ont-ils relevé dans des témoignages à l'APS. “Nous avons constaté des fissures dans les murs de séparation au niveau de constructions d'une promotion privée dans la commune de Bordj El-Bahri à l'est d'Alger”, a affirmé Abdelkrim Selmane, consultant en BTPH. Ces fissures, qui ont épargné l'ossature des habitations, étaient causées en grande partie par un mauvais dosage de ciment dans les jointures pour la pose des briques, a-t-il expliqué.

De son côté, Saïd Younsi, qui dirige un cabinet d'architecture, a affirmé qu’“il y a moins de problèmes dans les projets publics”. Selon cet expert, “des bureaux d'études assurent le suivi sur le terrain et l'organisme national de contrôle technique de la construction (CTC) effectue le contrôle nécessaire surtout en matière de moyens”.
En revanche, certaines nouvelles constructions réalisées par des promoteurs privés et situées notamment dans les communes de Birtouta, de Chéraga et de Baba Ali ont subi des dégâts plus ou moins importants, a-t-il constaté. “Des confrères m'ont aussi parlé de cas similaires à Bordj El-Bahri et à Aïn Benian”, a-t-il ajouté, mettant en cause les entrepreneurs qui se soucient peu du respect des normes parasismiques, notamment le respect des procédés de construction et l'absence de suivi et de contrôle. “Il n'y a pas eu de destructions totales mais des nœuds se sont ouverts dans ces bâtisses”, a-t-il fait remarquer, ajoutant que beaucoup de fissures ont été constatées dans les escaliers.
Bien que les dégâts ne soient pas très importants, ce professionnel a mis en garde contre un début de destruction qui va s'accentuer s'il n'y a pas de réhabilitation et de respect des normes de construction. “Si un autre séisme se produit et que les réparations nécessaires ne sont pas opérées, le désastre va encore s'accentuer”, a-t-il averti.

Quant à la conformité des matériaux de construction, M. Younsi a déploré le fait que des entreprises privées de construction continuent à fabriquer elles-mêmes leur béton sans respecter les normes relatives aux procédés de production de ce matériau stratégique et en l'absence de contrôle. “En Algérie, c'est l'entrepreneur qui fabrique son béton et quand il le fait lui-même, il n'est pas bien contrôlé. Et là, il faut séparer les deux métiers qui sont différents”, a-t-il noté.
Il a donc préconisé, à ce sujet, que les entreprises arrêtent de fabriquer leur béton et le commandent auprès des centrales agréées pour les grands ouvrages comme cela se fait dans d'autres pays. Il a relevé, en outre, le manque de professionnalisme et de rigueur de la part de certains laboratoires de contrôle des matériaux de construction, citant à titre d'exemple une différence “énorme” des résultats de contrôle du même béton dans deux laboratoires.
Dans le même contexte, il a mis en garde contre certaines pratiques dans la préparation de béton où les entrepreneurs mettent plus d'eau qu'il en faut dans le dosage du ciment, ce qui rend ce matériau, a-t-il dit, moins résistant par rapport à celui fabriqué avec une bétonnière. Cet architecte a souligné, entre autres, la nécessité d'obliger ces promoteurs privés à respecter les lois et règles de l'art en vigueur pour assurer le contrôle et le suivi des constructions par des hommes de l'art (architectes, ingénieurs...) et veiller au respect de la conformité des matériaux de construction aux normes.
D'autres experts ont recommandé, par ailleurs, l'utilisation de matériaux de construction modernes et plus légers qui renforcent la résistance des bâtisses aux séismes et réduisent les dégâts. Selon eux, l'Algérie, comme d'autres pays qui connaissent une intense activité sismique, peut remplacer les matériaux classiques comme les briques et les cloisons lourdes par des plaques de plâtre et des cloisons légères. Il existe, également, des étanchéités en terrasses plus légères en polymère que les étanchéités classiques qui sont aujourd’hui révolues.
Ces professionnels ont regretté le manque de culture de maintenance d'un bâtiment en matière de réseaux, de canalisations, de contrôle et de réfection. Ils ont mis l'accent sur l'importance de s'habituer à assurer des niveaux de maintenance sur le vieux bâti qui constitue “un patrimoine et un tissu urbain européen hérité de l'époque coloniale”.

Source Liberté Algérie

18/09/2014

Quelles solutions pour relancer le marché immobilier ?

Le secteur du logement est en berne. Les annonces de Manuel Valls sont un bon début, mais d’autres pistes mériteraient d’être approfondies.

Nul ne doute que le marché immobilier français est mal en point. Dans le neuf, les mises en chantier de logements ont chuté de 13,3 % sur un an, les permis de construire ont connu un repli cumulé de 17 % à fin juillet et il est certain que l’objectif tant promis de 500.000 logements ne sera pas atteint dans un futur proche.
Ces chiffres viennent s’ajouter au blocage du marché dans l'ancien. Les premières applications de la loi ALUR (pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, votée en mars dernier) ont des effet pervers. Par exemple, la durée de signature des promesses de vente a été allongée avec l’obligation de fournir, en cas de copropriété, tous les éléments touchant à la vie de l’immeuble. Cette mesure a donné naissance à "une espèce de carcan administratif ingérable" selon Bernard Cadeau, président du réseau d'agences immobilières Orpi.
Par ailleurs, le choix de restreindre le prêt à taux zéro (PTZ) aux achats dans le neuf a exclu depuis 2 ans les primo-accédants de l’accession à la propriété qui préfèrent, dans ces conditions peu propices, rester locataires. Le réseau Orpi a vu les demandes de location exploser, avec une hausse de 50 % au premier semestre.
Besoin de visibilité
Bien que les taux de crédit aient atteint des niveaux record – ils sont au plus bas depuis près de 70 ans –les banques rechignent à prêter. Bernard Cadeau souligne ce paradoxe : "Les banques demandent un apport personnel plus conséquent, ce qui fait qu’un ménage éligible à un crédit de 200.000 euros il y a deux ans ne le sera peut-être plus aujourd’hui, d'autant que les durées d'emprunt son plus courtes". En conséquence, les primo-accédants et les ménages les plus modestes éprouvent des difficultés à entrer sur le marché tandis que les biens de moindre qualité ne trouvent pas acquéreurs.
Du côté législatif, on attend encore les mesures concrètes de simplification qui permettraient de relancer la machine. Le Premier ministre, Manuel Valls, a fait des annonces en ce sens, qui se veulent pragmatiques. Parmi celles-ci, un abattement fiscal exceptionnel de 30 % sur les plus-values des terrains ou encore la possibilité de louer à ses descendants ou ascendants dans le cadre de l'investissement locatif défiscalisé Dfulot-Pinel. Mais le calendrier d'entrée en vigueur reste cependant encore flou.
Or, un projet immobilier a besoin de stabilité, de simplicité et de projection sur l’avenir. Le temps politique est différent. Ainsi, selon les chiffres communiqués par Orpi, 11 % de Français acquéreurs et vendeurs ont un projet immobilier sur le temps court (entre 6 et 12 mois). 67 % des acheteurs disent ne pas avoir de projet et 74 % des vendeurs ne prévoient pas de vendre leur logement (principal, secondaire ou autre).
Sans une intervention rapide et la mise en place de mesures concrètes, le marché va continuer à s’enliser, d’autant que le contexte est particulièrement défavorable à un déblocage : on n’a jamais aussi peu construit qu’en ce moment", résume Bernard Cadeau.
1er acte ur pour relancer le marché : les banques
Selon un sondage réalisé Orpi/Ipsos auprès de 2.012 personnes, 63 % des acheteurs considèrent que les banques sont "plus à même de favoriser l’accession à la propriété". Ce sont également elles qui ont, pour 49 % des Français, le plus d’influence sur le marché immobilier et la meilleure position pour débloquer le marché (45 %).
Les Français ont aussi conscience que les banques sont de plus en plus exigeantes et sélectives dans l’attribution des crédits. 59 % d’entre eux sont d’accord sur ce fait. Les banques sont donc les premières à pouvoir redonner du pouvoir d’achat. La décision de la Banque centrale européenne d’abaisser son taux directeur à 0,05 % pourrait avoir un effet bénéfique, d’autant plus qu’elle a également abaissé le taux des dépôts des banques à - 0,20 %.
2ème acteur pour relancer le marché : le gouvernement
Si 49 % des Français savent que le gouvernement est à l’initiative des lois, ils sont 54 % à penser qu’il est loin de la réalité du terrain.
Et pourtant, le gouvernement arrive régulièrement en 2ème acteur nécessaire pour relancer le marché. Il se place juste après les banques dans le domaine de l’influence sur le marché (15 %) et en 2ème place pour débloquer le marché (34 %). En revanche, le gouvernement est bien loin en ec qui concerne l’accession à la propriété (18 %).
Le sondage montre que les Français considèrent le marché de l’immobilier comme un marché qui se gère seul et qui n’a pas forcément besoin que tout soit normé," explique Bernard Cadeau.
Toutefois, si les solutions pour débloquer le marché immobilier sont additionnées, les actions du gouvernement arrivent en tête avec 60 %. En effet, 26 % des Français considèrent qu’il convient d’aider plus favorablement les primo-accédants, le même pourcentage penche en faveur d’une politique fiscale plus favorable. Enfin, 8% préconisent la simplification des normes. Les banques pourraient instaurer plus de souplesse dans les conditions d’accès au crédit pour 32 % des Français.
Place des vendeurs et des acheteurs
Les acheteurs et les vendeurs occupent une place moindre en ce qui concerne leur capacité à influencer le marché (respectivement 14 % et 7 %). 54 % des Français ont cependant déclaré que les vendeurs possédaient la capacité de débloquer le marché en vendant leur bien au juste prix et 54 % ont conscience que les acheteurs ont le mot final sur la conclusion d’une vente.
L’exclusion de l’ancien
En prenant en compte ces éléments, on comprend que les banques et le gouvernement ont la clé pour renverser la situation. Et que bien que Bernard Cadeau salue les annonces de Manuel Valls, il regrette qu’ "elles s’orientent exclusivement vers le neuf et de ce fait ne pourront engendrer de déblocage rapide". L’ancien représente en effet une mine d’or non-négligeable et le PTZ doit y être étendu, sous conditions bien entendu.
Enfin, Orpi préconise d’explorer d’autres pistes, telles la révision du système d’imposition des plus-values et de la fiscalité du logement, la création d’un statut particulier pour le bailleur privé. Bernard Cadeau propose également l’exonération de droits de succession pour les acquéreurs de logements qui investiront dans les 2 prochaines années en vue de louer.
Source Le Nouvel Observateur par Candide Loouniangou Ntsika

17/09/2014

Maisons France Confort tente de résister à une conjoncture déprimée

Au second trimestre, Maisons France Confort a enregistré une nouvelle baisse de son activité, toutefois atténuée par des acquisitions. Le leader français de la construction de maisons individuelles fait face comme beaucoup d'autres acteurs du secteur à une conjoncture déprimée de la construction et de la vente de logements neufs.
Dans son dernier communiqué de presse, le groupe Maisons France Confort affirme maintenir « une bonne résistance dans un marché difficile », et afficher un niveau d'activité « conforme avec les objectifs annoncés par le groupe ».
Le chiffre d'affaires du second trimestre s'établit ainsi à 139,1 millions d'euros contre 141 millions d'euros l'année dernière à la même période, soit un recul de -1,3 %. Sur le semestre, le chiffre d'affaires se maintient à 263, 4 millions d'euros soit une baisse de 1,1 %.
A périmètre constant, sans prendre en compte les deux acquisitions de Bermax Construction en janvier et de Maine Construction en avril, l'activité est en recul de 3,6 %. Selon le groupe, le recul est consécutif à la « baisse des prises de commandes 2013 ».
Baisse des prises de commandes sauf en rénovation
Les prises de commandes à fin juin 2014 s’élèvent à 2 762 ventes et représentent un chiffre d’affaires de 304,4 millions d'euros HT, en repli de 2,8% en nombre et de 1,2% en valeur. A périmètre constant, les ventes sont en retrait de 5,5% en nombre et de 4,6% en valeur.
En revanche, l'activité rénovation poursuit sa montée en puissance à fin juin avec des prises de commandes qui s’élèvent à 5 millions d'euros. Le groupe peut donc confirmer son objectif annuel pour ce relais de croissance.
« Dans un environnement économique toujours difficile et dans un contexte où le marché immobilier reste compliqué, une amélioration pourrait provenir des mesures que le gouvernement semble vouloir mettre en place afin de relancer la construction », explique le groupe, évoquant la révision du barème PTZ+ avec un effort particulier sur les zones peu ou pas tendues (75% du CA de Maisons France Confort).
Une conjoncture déprimée
Selon les dernières statistiques de l'Union des Maisons Françaises (UMF) publiée en juin 2014*, le nombre de ventes brutes de maisons individuelles est en baisse de 9 % par rapport au mois de juin 2013.
Sur les douze derniers mois, les ventes brutes de maisons individuelles en diffus s'élèveraient à environ 108 600 unités et seraient en baisse d'environ 8 % par rapport aux douze mois précédents.
Sur le second trimestre 2014, le nombre de ventes de maisons individuelles est en légère baisse de 5 % environ par rapport au second trimestre de l'année 2013.

Objectifs maintenus en 2014
Dans ce contexte, l'entreprise table sur un chiffre d’affaires en repli de 5% en 2014, à taux d’annulation constant avec une rentabilité qui restera « satisfaisante ».
A cette production s’ajouteront les activités liées à la rénovation et à la croissance externe. De plus, Maisons France Confort « entend continuer à accroître ses parts de marché et poursuivre sa diversification afin de renouer avec la croissance dès 2015 ».
* Cet indicateur est calculé à partir des ventes brutes en maisons individuelles diffus d’un échantillon de 302 constructeurs de maisons individuelles, pondéré pour être représentatif de la structure de l’offre par région et par taille constructeur (nombre de ventes annuelles).
Source Batiweb par Claire Thibault

16/09/2014

Mort d’un ouvrier: suspension du prononcé pour la société Ceratec à Comines

La société Ceratec située à Comines, poursuivie pour diverses infractions à la loi sur le bien-être au travail et pour avoir causé involontairement la mort d’un ouvrier par défaut de prévoyance ou de prévention, a bénéficié de la suspension simple du prononcé de la condamnation pour une durée de trois ans, mardi, devant le tribunal correctionnel de Tournai.
Son administrateur-délégué n’a pas été condamné non plus.
Le 28 mai 2008, un ouvrier de la société Ceratec avait trouvé la mort sur un chantier à Comines alors qu’il était en train de travailler sur le montage d’une bande transporteuse, avec ses collègues. Marié et père de deux enfants, Jacques Flips avait été quasiment décapité par une pièce en métal qui s’est envolée quand le tapis s’est déchiré.
Selon l’expert, ce tapis s’est déchiré car les trous qu’il comportait ont été faits de manière artisanale avec un cutter et non avec un emporte-pièce. Avec la pression des cordes, le tapis s’est arraché.
Pour l’auditeur du travail, qui avait requis la condamnation de la société et de son patron, la sécurité au sein de l’entreprise laissait à désirer. «Il n’y avait aucune analyse de risque, les travailleurs ne disposaient d’aucun schéma de montage et d’aucune instruction. L’agent de prévention ne consacrait que très peu de temps à sa mission. Il n’y avait aucun budget consacré à la sécurité au sein de l’entreprise», avait noté l’auditeur du travail.
Les avocats de la société Ceratec avaient plaidé non coupable, estimant que l’ouvrier avait commis une imprudence en se mettant dans une zone dangereuse. L’avocat de l’administrateur-délégué avait prétendu que la sécurité au sein de l’entreprise préoccupait son client, mais n’était pas de son ressort.
À l’inverse, le tribunal dit qu’il était bien au courant des carences en matière de sécurité et qu’il était en mesure d’y remédier mais n’a pas estimé nécessaire de le condamner.
Le tribunal ne s’est pas prononcé sur le volet civil.

Source L'Avenir

Béton et granulats : la production se maintient

La france consomme 340 millions de tonnes de granulats par an
Au premier semestre 2014 la production de béton était identique à celle de 2013. Mais la tendance est à la baisse.
18,8 millions de m³ de béton prêt à l’emploi ont été produit en France lors du premier semestre 2014. C’est, à quelques camions-toupies près, un volume identique à celui du premier semestre 2013. Même constance dans les carrières avec 166 millions de tonnes de granulats extraits à fin juin 2014, un chiffre identique à celui de l’année dernière.
Ces statistiques, publiées par l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (UNICEM) apparaissent comme bons dans un contexte général plutôt morose. Mais ils peuvent également inquiéter : les trois premiers mois de l’année étaient largement bénéficiaires avant que la tendance ne s’inverse à partir du mois de mars. L’été et l’automne vont-ils poursuivre sur cette pente descendante ou, au contraire, amorcer une reprise qui sauverait l’année entière ? Il est trop tôt pour le dire. Reste qu’avec 340 millions de tonnes de granulats extraits en France et 38 millions de mètres cubes de béton produits, l’année 2013 n’était pas un cru exceptionnel, loin s’en faut. Faire aussi bien cette année ne sera pas synonyme d’une industrie redevenue florissante.

Source  LE MONITEUR.FR par Gilles Rambaud

15/09/2014

CLIMAmur : la 1re brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie climatique haute performance

Climamur de Wienerberger

Solution à la fois auto-porteuse et auto-isolante, CLIMAmur® ne nécessite aucun doublage d’isolant supplémentaire grâce à sa haute inertie thermique. En réponse à l’application de la RT 2012, et devançant même les standards prévus pour l’habitat passif et à énergie positive (Bepos), Wienerberger propose ainsi une gamme complète qui se décline en 30, 36 et 42 cm de large. Ces briques, revendiquent ainsi des performances thermiques optimales avec, par exemples, pour CLIMAmur® épaisseur de 30 un R = 3,85 m².K/W, épaisseur 36, R = 4,64 m².K/W et épaisseur 42 un R = 5,44 m².K/W. À l’origine de ce pouvoir isolant optimal : un concept judicieux créé par Wienerberger, 100 % naturel et 100% minéral composé d’une brique alliant une structure en terre cuite, pour réguler la température et l’humidité et des alvéoles remplies de laine de roche pour une haute performance thermique créant une paroi à forte inertie thermique.
L’ossature en terre cuite, régule la température et l’humidité de manière spontanée et optimale. Encapsulée dans les alvéoles de la brique terre cuite, la laine de roche forme un puissant isolant minéral complémentaire, renforçant la lutte contre les déperditions thermiques à tous les points singuliers d’une construction.
La grande capacité d’inertie du CLIMAmur®, véritable régulateur thermique, s’avère ainsi source d’un confort optimal en toutes saisons, puisque ce mur massif (315 kg/m²) permet d’emmagasiner selon la saison, chaleur ou fraîcheur, puis de la restituer de manière diffuse. À la source d’un bien-être constant, en été, notons que le gain de fraîcheur peut atteindre jusqu’à 4 °C.
Grâce à leur épaisseur, ces briques laissent la place pour une isolation simple et efficace des têtes de planchers, proche des valeurs de l’isolation extérieure. À ce sujet, soulignons que des calculs du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment aboutissent  à un pont thermique cinq fois inférieur au niveau requis par la RT 2012 (chaînage, tableaux, linteaux, planchers intermédiaires, angles raidisseurs, ouvertures…). Les briques CLIMAmur enduites, garantissent l’absence de flux d’air entre l’extérieur et l’intérieur (sans membranes ni scotch).

14/09/2014

ALGERIE- Ceric Technologies El Djazaïr : votre interlocuteur au quotidien

CERIC Technologies El Djazaïr a choisi d’implanter son centre opérationnel à Oran sur une surface de plus 1 500 m2 afin de :

  • renforcer l’offre existante,
  • garantir un Suivi Clients de proximité,
  • développer de nouveaux services.
Ces locaux sont basés dans une zone industrielle proche de l’autoroute et du port.

Ce centre opérationnel, dirigé par Jacques RONCORONI, dispose :
  • d’un stock pièces de rechange et pièces d’usure pour usines complètes,
  • d’un atelier de fabrication et
  • d’un pôle administratif.

La palette très complète des services mise à disposition des producteurs de produits rouges en Algérie est facturable en Dinars.
Les coordonnées de votre partenaire privilégié :

  • Ceric Technologies El Djazaïr
  • 60 – 61 zone D’activité de Bir El Djir
  • 31130 ORAN – ALGERIE
  • Service Clients : +213 41 27 35 36
  • houria.abada@ceric.fr

Pour accéder au centre opérationnel :

  • Prendre la rocade d’Oran
  • A l’intersection de la route de Mostaganem et d’Oran, prendre la direction Oran jusqu’au rond -point de la Pépinière
  • Prendre ensuite la route de Mostaganem (N11)
  • Face à la station Total, prendre la première route à droite.

13/09/2014

Indre-et-Loire - Langeais - Ceramicales " Dans cette vie, je travaille la terre "

Sur sa roue de charrette, le potier joue avec la force d'inertie. - Sur sa roue de charrette, le potier joue avec la force d'inertie. Sur sa roue de charrette, le potier joue avec la force d'inertie.

Potier en Charente-Maritime, Jean Pierre Marie Toublanc fait perdurer un savoir-faire ancestral. Le tour à bâton, aussi physique que visuel, est présenté ce week-end à Langeais.
Je ne peux pas parler pendant que je travaille. Voilà les visiteurs des 15e Céramicales de Langeais prévenus. Derrière son air bourru, Jean Pierre Marie Toublanc, cache surtout un tour de main hors pair, capable de faire naître un vase en terre à la force de ses seuls bras. « Rien que le cercle fait 100 kg et l'ensemble 450 kg », détaille le potier de Surgères (Charente-Maritime), sur cette véritable épreuve de force que représente le tournage au tour à bâton. Un savoir-faire « antique », pratiqué notamment entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, du côté de La Borne (Cher). « Dans la région, il y avait de l'eau, du bois et de l'argile ; tous les saloirs étaient fabriqués ici. »
Et le potier passionné d'en profiter pour remettre un peu les choses à leur place : « Le plus vieux métier du monde, ce n'est pas celui qu'on pense… ». Né « dans l'argile », d'un père tuilier-briquier du Lot-et-Garonne, Jean Pierre Marie Toublanc n'a jamais imaginé mettre ses mains ailleurs que dans la terre. Formé d'abord comme porcelainier – « Il n'y avait pas de CAP poterie à mon époque » –, ce dernier passe désormais, comme si de rien était, du grès à la porcelaine, du bâton à la main.
Des amphores pour les musées
Quand il n'est pas sur un marché en train de s'assurer de la survie d'un savoir-faire, l'homme de 57 ans reproduit des amphores pour des musées du territoire. Ou bien se fait « mercenaire, en allant d'atelier en atelier » pour assurer la production de potiers malades, « l'arthrose, souvent ». « Le temps manque, alors, dans cette vie, je travaille la terre », conclut le touche-à-tout, surtout heureux de pouvoir accomplir « l'un des rares métiers où je peux faire un objet en trois dimensions sans être assisté d'un ordinateur. » Les Céramicales de Langeais se poursuivent ce dimanche de 10 h à 19 h, place Léon-Boyer. Source La Nouvelle Republique par Laurence Texier

La briqueterie de La Grève-sur-Mignon: Un lieu histo(b)rique

De 1872 à 1930, La Grève-sur-Mignon abrita un haut-lieu de l’industrie régionale, à l’entrée du Marais poitevin. Un espace retrace l’épopée de la briqueterie.
La briqueterie de La Grève-sur-Mignon a cessé son activité en 1968. Le site a ensuite été abandonné pendant près de quarante ans.
Des p'tits trous, des p'tits trous partout.
Dans les briques, de trois à neuf trous selon les modèles.
Dans les sous-bois aussi, des grands trous pleins d'eau, où des forçats volontaires ont extrait pendant près d'un siècle cette argile grise, le bri, dont on vantait la finesse par-delà les frontières.

C'est là, à l'orée du Marais poitevin, gruyère insoupçonné, que tout a commencé.
La révolution industrielle fumait déjà de toutes ses cheminées quand les frères Vincent inaugurèrent, en 1872, la tuilerie de Saint-Martin-de-Villeneuve, petite commune du canton de Courçon, entre Charente-Inférieure et Deux-Sèvres, qui ne s'appelait pas encore La Grève-sur-Mignon.
Le bien nommé Mignon, plus long affluent de la rive gauche de la Sèvre Niortaise, fut un élément moteur de l'activité naissante.
C'est grâce à lui que les bateliers purent transporter le bri sur leurs bataïs, des petites barques emplies jusqu'à ras bord, vers la briqueterie, au lieu-dit Beauséjour. C'est encore grâce à lui, longtemps avant...
Source Sud Ouest par frédéric zabalza

12/09/2014

Le Pin-en-Mauges Un ouvrier blessé grave à la Fimec

Les sapeurs-pompiers de Beaupréau et de la Poitevinière ont été appelés à 13h16 mardi 18/02/2014 à l’entreprise Fimec, au Pin-en-Mauges pour secourir un homme de 38 ans, grièvement blessé. Son bras, happé dans une machine, était sectionné au-dessus du coude. Il a été médicalisé par le SMUR de Cholet et évacué en urgence vers le CHU d’Angers.
Source Le Courrier de l'Ouest

Portrait de rapace à la barre du tribunal de commerce

Cette fois-ci serait la bonne. Cent fois annoncée, la réforme des tribunaux de commerce allait enfin voir le jour, avait promis le gouvernement. À peine installés, la ministre de la justice, Christiane Taubira, et le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, avaient déclaré vouloir s’attaquer promptement à ce dossier, enlisé depuis plus vingt ans. Depuis, tout semble avancer à pas de fourmi.
Sans attendre, tous les édiles consulaires se sont mobilisés pour qu’on ne touche surtout pas à la vieille juridiction commerciale, qui, jurent-ils, a fait ses preuves. À les entendre, les multiples scandales et les dérives qui ont émaillé l’histoire des tribunaux de commerce au cours de ces trente dernières années ne relèveraient plus que du passé. Les condamnations par la justice et les avertissements auraient porté leurs fruits : tout serait rentré dans l’ordre. Et pourtant, les années passent, et le même type de scandales, souvent avec les mêmes noms, resurgit, dans l’indifférence générale en dépit des centaines d’emplois sacrifiées à chaque fois.

Lire la suite sur La Bête dans la Jungle

Isolation : Saint-Gobain accusé d’entente et de pratiques anticoncurrentielles

Isover Saint-Gobain. qui détient une position dominante sur le marché de l'isolation thermique en France, s’est entendu avec le CSTB et le FILMM pour empêcher que des produits d’isolation mince reçoivent leur agrément technique.
L’Autorité de la concurrence a adressé une notification de griefs à Saint-Gobain Isover, à sa maison mère Saint-Gobain, au Centre technique et scientifique du bâtiment et au syndicat FILMM.
C’est le récit d’une guerre économique d’une rare violence que retrace l’Autorité de la concurrence dans la notification de griefs qu’elle a adressé au cœur de l’été aux acteurs du dossier relatif au marché des produits d’isolation thermique des bâtiments. Selon ce document, auquel « Les Echos » ont eu accès, il est fait grief à Saint-Gobain Isover, au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et au syndicat national des Fabricants d’isolants en laines minérales manufacturés (FILMM) « de s’être échangé, entre mars 2002 et mars 2007, des informations stratégiques et confidentielles ». L’enjeu ? Préserver la position dominante des produits épais, à base de laines minérales, sur un marché de l’isolation de plus de 1 milliard d’euros en plein boom du fait des normes imposées aux bâtiments. Et ce au détriment des isolants à couches minces.
Empêcher « le libre jeu de la concurrence »
Selon les rapporteurs auprès de l’Autorité, ces informations échangées ont « réduit l’incertitude nécessaire au libre jeu de la concurrence » et ont conféré à ces acteurs « un avantage dans la concurrence, sans pour autant améliorer la transparence du marché ». Leur conclusion est que ces pratiques « ont eu pour objet et pour effet d’empêcher le libre jeu de la concurrence et sont contraires aux articles L.420-1 du code de commerce et 101 TFUE [traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, NDLR] ». Elles exposent les parties concernées à des amendes, qui pourraient être d’autant plus importantes que le groupe Saint-Gobain s’est vu également notifier le grief au titre de maison mère d’Isover. Mais, avant que l’Autorité de la concurrence ne prenne sa décision, celles-ci ont un délai de deux mois à compter de la notification pour présenter leurs observations. Contactées par « Les Echos », aucune n’a souhaité réagir, arguant du caractère confidentiel de la procédure, tout comme la société Actis à l’origine de l’affaire.
Un feuilleton qui dure depuis 2007
Il s’agit là, en effet, de l’antépénultième épisode d’un feuilleton qui dure depuis... décembre 2007, lorsque cette PME, basée à Limoux, dénonçait dans un courrier à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) l’attitude du CSTB, un établissement public de caractère industriel et commercial (Epic) qui, selon elle, favoriserait les fabricants des produits isolants traditionnels au détriment de ses propres isolants minces multicouches réflecteurs (IMMR). Le CSTB est l’organisme habilité en France à délivrer les agréments techniques européens (ATE) aux produits isolants. Depuis le début des années 2000, la société Actis cherche ainsi à faire reconnaître les performances techniques de ses IMMR. Mais la délivrance d’un ATE passe par l’élaboration d’une CUAP (« common understanding of assessment procedure »), position commune sur les critères d’évaluation d’un produit au sein de l’Organisation européenne de l’agrément technique, l’Oeat. L’ensemble de la réglementation thermique se réfère en effet à une norme définie en 1983. Or, celle-ci est basée sur une méthode de mesure de la résistance thermique qui fait l’objet de nombreux débats quant à sa pertinence pour évaluer les performances des produits isolants. Et c’est précisément de la résistance thermique mesurée dont dépend l’égibilité des produits aux différents dispositifs d’aides, de l’éco-prêt à taux zéro aux crédits d’impôts en passant par les certificats d’économie d’énergie et donc, leur avenir commercial.
Echange d’informations
C’est dans ce cadre, a constaté l’Autorité de la concurrence en instruisant le dossier, que « le CSTB, le FILMM et Saint-Gobain Isover ont échangé entre eux des informations », alors même que « le CSTB apparaît comme le principal rédacteur de la CUAP » et que la demande d’ATE d’Actis est en principe confidentielle. De quoi s’interroger sur la mission de service public du CSTB. D’autant que, rapporte l’Autorité, « en septembre 2006, à l’époque où les pratiques relevées ont été mises en œuvre, Saint-Gobain Isover soulignait qu’il y avait lieu d’engager des “actions afin de combattre les produits multicouches réflecteurs et de stopper leur progression”  ». Mais, comme dans le combat de David contre Goliath, le plus fort pourrait finalement être terrassé par le plus faible en apparence. Au vu de cette notification de griefs de l’Autorité de la concurrence, la persévérance et l’opiniâtreté d’Actis pourraient bien finir par payer... et coûter cher aux puissants.
Source Les Echos par ANTOINE BOUDET

11/09/2014

ALGERIE - AIN NOUISSY : Une briqueterie concédée toujours à l’arrêt

L’ancienne briqueterie de la localité d’Ain Nouissy qui employait dans le temps plus de 200 ouvriers et approvisionnait la région en briques et en tuiles, est toujours à l’arrêt depuis sa concession en 2010.
Cette dernière, relevant du patrimoine public étatique, a été cédée dans le cadre de la privatisation à un industriel fort connu de la région pour la relance de ses activités et sa remise en fonction.
Malheureusement, depuis son acquisition, le concessionnaire ne semblerait point intéresser pour la remettre en marche et permettre la création de centaines de postes d’emploi.
Selon certaines informations, cette briqueterie gênerait énormément l’activité d’une autre briqueterie implantée dans la localité et appartenant au même domaine industriel.
Source Reflexions par L.Ammar

KELLER remporte un contrat important en Arabie Saoudite

La plus grande commande jamais passée depuis la fondation de la société KELLER il y a 120 ans

Suite à de longues et intenses négociations, la famille El Khayyat et la direction de KELLER sont parvenus à un accord et un contrat pour quatre briqueteries complètes a été signé le jeudi 25 septembre 2014.
Grâce à ce contrat, la Division KELLER prend un nouveau chemin innovateur pour la production et construction de briqueteries. L'ensemble du concept des machines, depuis l'extrusion en passant par le séchage, le four jusqu'à l'emballage, a été examiné ces derniers mois et axé sur la situation du marché actuel afin d'être mieux équipé pour l'avenir. Les nouvelles idées et nouveaux concepts déjà développés pour d'autres commandes vont être mis en pratique pour la grande commande de la société El Khayyat.
Ces nouveaux concepts ont convaincu et enthousiasmé la famille El Khayyat qui attend à présent avec impatience les nouvelles briqueteries "made in Germany" bien entendu.
C'est ainsi que se poursuit le partenariat entre la famille El Khayyat et la Division KELLER qui a vu le jour 40 ans auparavant. La tradition et les relations amicales sont en effet essentielles dans le monde arabe.

Source Keller HCW

10/09/2014

PERIL SUR L’INGENIERIE EN FRANCE

Résumé et extraits du rapport de l’Assemblée Générale de Syntec-Ingénierie 26/06/2014
A l’heure où l’économie française cherche à regagner des parts de marché, la piste des sociétés d’ingénierie, entreprises de services de prestations intellectuelles à haute performance, constitue «un enjeu-clé pour la compétitivité d’ensemble du tissu productif » (COE Rexecode, étude parue en janvier 2014).
L’ingénierie professionnelle, qui regroupe environ 350.000 emplois et réalise près de 40 Milliards d‘euros de CA chaque année, est prête à s’engager si on lui en laisse les moyens.

Les atouts de l’ingénierie professionnelle française
On assiste dans ce secteur, depuis une décennie, à l’émergence d’acteurs français importants, aux compétences fortes, et souvent mieux reconnus à l’international qu’en France. Leurs atouts : des prix plus justes, un savoir-faire mieux valorisé, et un positionnement-clé en matière d’innovation et, donc, de développement de l’économie et d’obtention des grands contrats (Energie et Construction notamment).

Plusieurs voyants déjà à l’orange
I – L’accélération inquiétante du nombre de défaillances d’entreprises d’ingénierie
De janvier 2000 à janvier 2014, le nombre de défaillances a grimpé plus de 67% pour le secteur contre 40% pour la totalité de l’économie française (source Banque de France), le secteur des services ayant pourtant jusque-là mieux résisté à la crise que les autres.
Les PME, plus encore que les grands groupes diversifiés vers l’international, sont les plus fragilisées, notamment par le non-respect des délais de paiement ou les faibles niveaux de marges. Cette situation a bien entendu des conséquences sur l’emploi, notamment, des ingénieurs seniors, moins mobiles que les jeunes qui partent à l’international, et des techniciens.
II-Les services se délocalisent… les emplois liés et induits se créent donc ailleurs
Les emplois de l’ingénierie se déplacent naturellement dans les pays où le coût du travail est plus compétitif et leur valeur ajoutée mieux reconnue. Le développement à l’international se fait au détriment du développement en France.
III- Des niveaux de marges non viables pour les entreprises.
Pour améliorer leur productivité, de plus en plus d’industriels imposent des baisses de prix insoutenables à l’ingénierie. Les prix de vente moyens des services d’ingénierie ont ainsi perdu près de 2% en France depuis 2010 (source INSEE), et jusqu’à 15% par an depuis 3 ans dans certains secteurs comme l’automobile (source Syntec-Ingénierie). Or, le coût de la main d’œuvre a cru de plus de 6% sur la même période en France (source Syntec), soit une dégradation des marges de 8% minimum.
IV- Les entreprises n’ont plus les moyens de former leur personnel
La formation, élément-clé de compétitivité et d’employabilité des collaborateurs, découle de la nécessité de maintenir la capacité d’innovation et d’intégration de technologies/ outils/ méthodes. La réduction des budgets de formation liée à la redistribution des fonds de formation vers d’autres publics et aux marges réduites des entreprises pénalise autant les sociétés d’ingénierie que leurs salariés.
 En conclusion
Se priver de l’expertise d’une ingénierie qui joue un rôle-clé dans le développement de méthodes permettant d’accélérer la mise sur le marché de produits innovants et les retours sur investissement, reviendrait à fragiliser tout l’écosystème des différentes filières économiques. Car la compétitivité des entreprises passe aussi, et de plus en plus, par la qualité des services indispensables à la conception et à la réalisation de ces produits.

Source Alten 

Cleia cherche à lever 3 millions d’€

...Le marché est devenu quasi inexistant dans les pays développés.

Quant à celui des briqueteries, une forte concurrence existe avec les opérateurs d’Europe du Sud qui contraint Cleia à réduire ses marges et à innover en permanence.
Cleia cherche à lever 3 millions d’€ pour continuer sa formidable aventure économique.
Un apport financier qui lui serait d’autant plus précieux que l’entreprise entend amplifier un développement sur un marché mondial où il convient d’offrir le meilleur rapport qualité-prix.
....

Suite de l'article sur  Trace Ecrites

Retrouver le bilan de CLEIA sur SOCIETE.COM

09/09/2014

La Fédération Française des Tuiles et Briques communique sur le contrôle de toiture

Suite aux tempêtes qui ont touché la France cet été, la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) a décidé de communiquer sur l'entretien des toitures. Elle vient de mettre en ligne une infographie pratique relatant les 12 points essentiels de contrôle.

La Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) a mis en ligne une infographie à destination du grand public afin de les aider à mieux connaître les 12 points de contrôle nécessaires pour entretenir sa toiture.
Le principe est simple ? Un schéma d’une maison et de son toit en tuile terre cuite est agrémenté de 12 points clés, sur lesquels il suffit de cliquer pour voir apparaître le contrôle à effectuer. On peut citer par exemple le repositionnement des éléments déplacés, le nettoyage de la végétation (mousse) à la surface, etc.
Il est possible de trouver toutes ces informations sur www.latuileterrecuite.com, mais également sur la page facebook de la fftb et via le compte twitter @_fftb_.

Source Batiactu