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18/02/2014

Imerys : résultats solides pour l'année 2013

Objectif tenu : résultat courant net légèrement supérieur à celui de 2012 et génération de cash élevée
- Chiffre d'affaires 2013 à 3 698 M€ (- 4,8 %, soit - 1,3 % à PCC [ 1] )
- Progression de la marge opérationnelle à 12,9 % (+ 0,3 point)
- Résultat courant net à 304 M? (+ 1,2 %)
- Dividende proposé : 1,60 € par action
- Cession de 4 sites industriels de carbonates le 31 janvier 2014
- Annonce, le 12 février 2014, de la signature d'un accord en vue de l'acquisition d'AMCOL
Le Conseil d'Administration d'IMERYS, réuni le 13 février 2014 sous la présidence de Gilles Michel , a examiné les comptes définitifs de l'exercice 2013. Ils seront soumis à l'approbation des actionnaires lors de l'Assemblée Générale du 29 avril 2014.

Résultats consolidés (en                                % variation
    millions d'euros)                    2013      2012[2]     courante
    Chiffre d'affaires                 3 697,6   3 884,8          - 4,8 %
    Résultat opérationnel courant
    [3]                                  477,0     488,1          - 2,3 %
    Marge opérationnelle                  12,9 %    12,6 %        + 0,3 point
    Résultat courant net, part du
    Groupe [4]                           304,2     300,7          + 1,2 %
    Résultat net, part du Groupe         242,0     291,3             n.a.
    Financement

    Investissements payés
                                         253,1     257,1          - 1,6 %
    Cash flow libre opérationnel
    courant [5]                          306,4     289,4          + 5,9 %

    Capitaux propres                   2 271,7   2 261,0          + 0,5 %

    Dette financière nette               885,4     874,8          + 1,2 %
    Données par action (en euro)

    Résultat courant net, part du
    Groupe [3][6]                     4,03 EUR  4,00 EUR          + 0,6 %

    Dividende proposé                 1,60 EUR  1,55 EUR          + 3,2 %
    Effectif au 31 décembre             15 805    16 026          - 1,4 %
Pour Gilles Michel , Président-Directeur Général :
« IMERYS a atteint son objectif et a légèrement accru son résultat courant net en 2013, tout en faisant progresser sa marge opérationnelle, dans un environnement économique encore marqué par de fortes disparités et qui s'est progressivement stabilisé en Europe . Nous nous réjouissons du lancement prochain de l'offre présentée par IMERYS pour l'acquisition d'AMCOL, avec le soutien unanime du Conseil d'Administration de cette dernière. La réalisation de cette transaction, annoncée hier, constituera une étape majeure pour IMERYS en renforçant son leadership dans les solutions minérales pour l'industrie, en développant significativement sa présence aux Etats-Unis, en étant plus innovant pour enrichir son profil de croissance. Je suis convaincu que ce rapprochement, réalisé dans le respect de nos critères financiers, sera créateur de valeur pour nos actionnaires.».
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
L'année 2013 a été marquée par une stabilisation progressive de l'environnement économique en Europe . Les niveaux d'activité du second semestre 2013 ont été, dans l'ensemble, comparables à ceux de la même période de 2012. Les secteurs de la construction et de l'équipement industriel restent néanmoins à un niveau bas. En Amérique du Nord, le dynamisme de la demande a été particulièrement perceptible dans les domaines de la construction et des biens de consommation durable. Le rythme de croissance a été plus modéré dans les pays émergents.
Enfin, en 2013, l'euro s'est fortement apprécié vis-à-vis de la plupart des autres devises (yen japonais, roupie indienne, réal brésilien, rand sud-africain, ainsi que le dollar américain, notamment au second semestre 2013).
FAITS MARQUANTS
Dans le cadre de sa stratégie de développement, le Groupe a conclu plusieurs opérations qui lui permettent d'augmenter son exposition à des marchés porteurs et d'étendre sa présence géographique. Dans la branche Solutions pour l'Energie & Spécialités, après le renforcement du dispositif industriel dans les Solutions pour l'Exploitation Pétrolière aux Etats-Unis (rachat de PyraMax Ceramics, LLC en avril 2013), IMERYS a réalisé deux acquisitions dans le domaine des Réfractaires Monolithiques en Asie, contribuant à l'extension du réseau international de Calderys.
Les investissements industriels engagés en 2012 se sont concrétisés par le lancement, fin 2013, de trois nouvelles usines en Belgique (noir de carbone), au Brésil (chaux) et à Bahreïn (alumine fondue). A l'instar de l'usine de proppants de PyraMax (Etats-Unis), elles monteront en puissance tout au long de l'année 2014.
La cession d'IMERYS Structure (briques de murs et de cloisons et conduits de cheminée) au groupe Bouyer Leroux a, par ailleurs, pris effet au 1 er mai 2013. Le 25 novembre 2013, le Groupe a annoncé le projet d'arrêt des activités des Ardoisières d'Angers (Branche Matériaux Céramiques).
Enfin, le 14 novembre dernier, IMERYS a conclu une émission obligataire de 300 millions d'euros à échéance 7 ans. Bénéficiant de conditions de marché très favorables, elle permet au Groupe d'anticiper le refinancement de sa prochaine échéance obligataire qui doit intervenir en avril 2014 et d'allonger la maturité moyenne de sa dette.
ORGANISATION
La nouvelle organisation opérationnelle et managériale, mise en place le 1 er juillet 2013 afin de tirer au mieux partie des opportunités de développement, est prise en compte dans le reporting de gestion depuis cette date. Elle est reflétée dans les commentaires détaillés par branche d'activité du présent communiqué.
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA DATE DE CLOTURE
Le 31 janvier 2014, IMERYS a conclu la cession de quatre sites industriels de carbonate de calcium au groupe suisse Omya. Dédiées au marché du papier, ces usines sont situées en France ( Sainte-Croix de Mareuil ), en Suède (Köping), en Italie (Massa) et aux Etats-Unis (Kimberly). Elles ont réalisé, en 2012, un chiffre d'affaires global d'environ 75 millions d'euros. Les critères de valorisation de cette opération sont comparables à ceux appliqués par IMERYS lors de transactions récentes.
Le 12 février 2014, IMERYS et AMCOL International Corporation, société américaine basée dans l' Illinois et cotée à la bourse de New York , ont annoncé avoir conclu un accord définitif de fusion, unanimement approuvé par leurs Conseils d'Administration respectifs. Au terme de cet accord, IMERYS propose d'acquérir toutes les actions d'AMCOL à un prix, payable en numéraire, de 41 dollars américains par action. Sur cette base, la valeur d'AMCOL est estimée à environ 1,6 milliard de dollars américains, incluant sa dette financière nette.
Avec un chiffre d'affaires de plus d'un milliard de dollars américains en 2013, AMCOL est un acteur de premier plan dans le domaine des minéraux et matériaux de spécialité. Présent dans 26 pays, AMCOL est en particulier fortement implanté aux Etats-Unis. L'opération renforcerait l'offre d'IMERYS en solutions minérales sur des marchés diversifiés et porteurs. Cette opération, qui s'inscrit pleinement dans la stratégie de croissance du Groupe, devrait être contributive au résultat courant net par action dès la première année pleine de consolidation, en 2015 (voir communiqué de presse du 12 février 2014).
PERSPECTIVES
Le début de l'année 2014 s'inscrit dans la continuité des tendances observées en fin d'année 2013. Le second semestre avait été marqué, pour le Groupe, par la stabilisation des niveaux d'activité en Europe , alors que l'environnement était resté porteur en Amérique du Nord.
Grâce à des ressources financières renforcées, IMERYS envisage avec confiance la poursuite de sa stratégie 2012-2016. Les projets récemment démarrés, ainsi que PyraMax (nouvelle usine de proppants aux Etats-Unis), contribueront au chiffre d'affaires dès 2014. Le Groupe engagera par ailleurs de nouveaux investissements de croissance dans le respect de ses critères habituels de rentabilité. Les programmes de R&D et d'innovation seront poursuivis.
Dans ce contexte, IMERYS maintiendra une gestion rigoureuse de ses coûts et du cash flow.
Par ailleurs, l'offre publique d'achat sur la totalité des actions en circulation d'AMCOL annoncée le 12 février 2014 sera lancée par IMERYS dans les dix jours ouvrés. La clôture de cette opération pourrait intervenir dans le courant du 1 er semestre 2014.
GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
Lors de sa réunion du 13 février 2014, le Conseil d'Administration d'IMERYS a arrêté les projets de résolutions qui seront soumis à l'Assemblée Générale du 29 avril prochain. Ils prévoient notamment : le renouvellement des mandats d'administrateur de Mesdames Marion Guillou et Arielle Malard de Rothschild ainsi que de Messieurs Gérard Buffière et Aldo Cardoso , pour une nouvelle période de 3 ans ; la nomination comme nouveaux administrateurs de Messieurs Paul Desmarais III et Arnaud Laviolette .
Le Conseil a vivement remercié Monsieur Jacques Veyrat dont le mandat arrivera à expiration, et qui n'a pas sollicité son renouvellement. Le mandat de Monsieur Aimery Langlois-Meurinne, ancien Président du Conseil jusqu'en 2011 et actuellement Vice-Président, arrivera également à échéance et ne pourra être renouvelé pour des raisons statutaires. Le Conseil l'a vivement regretté et a tenu à témoigner de sa plus chaleureuse reconnaissance pour les 27 années passées par Monsieur Aimery Langlois-Meurinne à inspirer le Groupe dans sa stratégie et la conduite de son développement.
Le Conseil a également arrêté le projet de modification de ses statuts, qui sera soumis au vote de l'Assemblée Générale du 29 avril 2014, en vue de déterminer les modalités de désignation, le cas échéant, d'administrateurs représentant les salariés.
DIVIDENDE
Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée Générale du 29 avril 2014 le versement d'un dividende de 1,60 euro par action, soit un montant total de 122,0 millions d'euros représentant 40 % du résultat courant net, part du groupe. Cette proposition est en ligne avec le taux de distribution historique pratiqué par IMERYS. La mise en paiement interviendrait à compter du 13 mai 2014.

Source Easybourse

Imerys se paye l'américain Amcol pour 1,6 milliard de dollars

Le projet est amical et se veut relutif pour les résultats du groupe en 2015, soit dès la première année pleine de consolidation. Une belle opération dans le domaine des minéraux de performance, un segment de marché plutôt dynamique. Imerys se renforce donc dans la bentonite, sorte d'argile largement exploitée en génie civil, notamment pour l'étanchéité des édifices et comme fluide de forage. Elle est aussi utilisée par l'industrie alimentaire.

Imerys, qui va débourser 1,6 milliard de dollars dette comprise dans cette acquisition, envisage de la financer par endettement. On en saura plus sur ce point demain,  avec la publication des résultats de l'exercice 2013. Ceci dit, le groupe précise d'ores et déjà qu'il conservera un profil financier solide et une marge de manoeuvre confortable après l'opération. Nous maintenons un avis plutôt positif sur ce dossier.
Source Votre Argent par Ludivine Szado

IMERYS Ardoisières : la CGT reçue par le conseiller du ministre

Le 12 Février, cinq représentants de la CGT et CGC ont profité de la venue du Premier ministre à Angers pour rencontrer l'un des représentants de l'État. Mission accomplie pendant une heure à la préfecture, avec le conseiller de Jean-Marc Ayrault.
« Nous souhaitions sensibiliser ses services sur le dossier des Ardoisières. Et montrer que les arguments de la direction sur le plan de fermeture ne sont pas fondés. Nous demandons par exemple que les prélèvements de l'expertise mise en place par le préfet soient effectués par le Bureau de recherche géopolitique », a indiqué Hervé Sabba, secrétaire CGT. Le conseiller du ministre s'est engagé à transmettre leurs demandes « dans un délai très court ».

Source Ouest France

17/02/2014

Wienerberger, des réponses plus ciblées pour retrouver la croissance

Touché par la crise des matériaux de construction, le groupe a complété et structuré son offre pour mieux répondre aux marchés de la performance énergétique, en neuf (nouvelle génération de monomur) comme en rénovation (sarking).
Acteur majeur de la terre cuite, que ce soit sur la brique de structure, la tuile ou la brique de parement, Wienerberger (CA France : 186 M€ en 2012) n'a pu que subir la crise des matériaux de construction ces deux dernières années. Le groupe d'origine autrichienne, qui organisait ce 13 février sa première conférence de presse stratégique, reconnaît avoir subi des baisses de vente l'année dernière, en ligne avec la moyenne du marché (-8% pour la brique de structure et -3% pour la tuile). Tout l'enjeu pour l'industriel est donc de diversifier ses activités sur le marché pour trouver de nouveaux leviers de croissance et s'adapter aux évolutions structurelles du marché.

Une relance de l'offre monomur
Un premier travail a été de mieux segmenter l'offre de briques de structure tout en la renforçant. Si la terre cuite a enregistré d'impressionnants progrès ces dernières années - passant de 31% de PdM sur la maison individuelle en 2009 à 43% en 2012 - le resserrement du marché impose de mieux faire coïncider la proposition produits et le niveau d'investissement financier des ménages. Winerberger a simplifié sa gamme en ce sens, avec trois niveaux de performance pour la maison individuelle (1). Côté collectif, la segmentation est plus simple, avec une offre entrée de gamme (CITIbric) et un produit plus performant, la GF R20 Th+, qui peut aussi s'appliquer en maison individuelle.
Nouvelle venue dans l'offre, la brique CLIMAmur permet d'atteindre une résistance thermique jusqu'à R = 5,5 en épaisseur 42. Ce bloc monomur à isolation répartie, dont les alvéoles ont été remplies de laine de roche, cible la maison haut de gamme, avec l'argument d'augmenter la surface habitable en l'absence de doublage. Un marché de niche donc, mais dont les perspectives sont à la hausse, estime le président de Wienerberger Francis Lagier : "Le monomur représente aujourd'hui 3 à 4% du marché en France, il peut sans doute revenir à 5%. Un des paris de Wienerberger est d'aller vers une isolation de type répartie."
La promotion du sarking, chantier de 2014
Pour son activité toiture, Wienerberger cherche là aussi à démultiplier ses réponses. L'industriel mise notamment sur sa marque Aléonard, dédiée au patrimoine. En 2013 l'offre a évolué pour permettre au client de choisir parmi quatre modèles de tuiles plates, à la fois le format, le colori, la finition et les effets. Une offre quasi personnalisée donc, que l'on peut rapprocher des évolutions mises en oeuvre par Wienerberger sur son activité de brique de parement. L'intégralité de la production va être concentrée sur le site de Flines-lez-Râches (59), moyennant un investissement de plus d'un million d'euros d'ici à 2015. La baisse structurelle de ce marché (divisé par 2,5 ces cinq dernières années, en volumes) imposait d'adapter l'outil industriel pour passer d'une production de masse à "une production quasiment à façon", comme l'a résumé Francis Lagier. Là encore, la mise à disposition de nouvelles possibilités en termes de coloris et de finitions doivent permettre de mieux répondre aux demandes de la prescription et, partant, de relancer l'activité.
La rénovation est un autre chantier amorcé par Wienerberger. Lancée en 2013, l'offre de sarking va faire l'objet d'une animation commerciale soutenue durant les prochains mois. "L'isolation de la toiture par l'extérieur devient l'affaire des tuiliers, constate Francis Lagier. Nous pouvons assumer le service de proximité auprès des distributeurs, grâce à nos capacités de stockage et de livraison." La campagne marketing devrait inclure un volet grand public, surtout s'il se confirme que l'isolation du toit rentre dans la catégorie des travaux de rénovation conservant le taux de TVA réduit. Les mesures attendues dans le cadre du groupe de travail sur la rénovation énergétique des bâtiments pourraient également encourager cette approche.

Source Le Moniteur

16/02/2014

SOLUMIX : Une nouvelle solution d'isolation hi-tech made in France

Une société limougeaude a décidé d'utiliser son savoir-faire dans les matériaux hi-tech pour proposer une nouvelle solution d'isolation basée sur un composant multifonction à structure autoporteuse. Détails avec Richard Gaignon, co-fondateur de Solumix.

L'aventure Solumix a démarré en 2009, avec un travail pour Air Liquide sur l'utilisation d'une masse poreuse céramique dans les bouteilles d'acétylène afin de sécuriser leur transport. "C'était un matériau hi-tech très intéressant", nous explique Richard Gaignon ingénieur et co-fondateur de Solumix avec Christophe Chaput, tous deux ingénieurs céramistes de formation. "Nous avons eu l'idée de l'incorporer à des matériaux de construction, comme isolant cohésif, naturel et résistant au feu", détaille-t-il. Les travaux se sont donc poursuivis, entre 2010 et 2013, sur la qualité des matières premières et par des tests d'intégration, afin de vérifier la validité du concept.
Une solution d'isolation lancée en 2015
"Entre mai et novembre 2012, nous avons levé des fonds pour créer la société Solumix avec une ligne pilote, afin de continuer les tests de démonstration", poursuit Richard Gaignon. La ligne pilote, qui ne produit pas de grandes quantités et n'est donc pas destinée à une production en série, permet de diminuer le coût d'intégration chez les différents clients et de fournir des démonstrateurs. "Nous sommes encore en phase de développement. Nous ne sommes pas concurrents des autres isolants, mais nous nous plaçons comme fournisseur d'isolant intégré", insiste le dirigeant. Le produit Solumix se présente sous la forme d'une poudre qui doit être ajoutée d'eau et passée à l'autoclave afin de subir un procédé de prise hydrothermale. L'isolant microporeux se marie autant avec le bois ou le béton que la tuile afin d'apporter ses caractéristiques de cohésion, d'isolation thermique et de résistance au feu.
Beaucoup de potentiel
Le matériau à microstructure aérée aciculaire (structure en aiguilles entrecroisées) est d'origine naturelle, formé de silico-calcaire "amélioré", n'émettant pas de COV et ne requérant pas de dérivés pétroliers. "Il peut être recyclé comme le sont les briques ou le béton", nous précise Richard Gaignon. Si l'isolation phonique n'a pas encore été testée, en revanche le lambda d'isolation thermique est bien connu : 0,06. "Nous sommes sur un produit qui a beaucoup de potentiel, pour des applications pare-feu et isolation, en neuf ou en rénovation. Nous nous donnons deux ans pour le lancer commercialement en tant que 'solution d'isolation' à proposer aux fabricants de matériaux de construction", explique-t-on chez Solumix. L'établissement d'une ligne de production et de conditionnement de la poudre est envisagé pour la fin de l'année 2015, le temps de nouer des partenariats commerciaux avec des acteurs du secteur qui l'incorporeront à leurs propres produits.
Des caractéristiques uniques :
Solumix se décline pour l'heure en deux grades, IR15 et IR4, le second étant spécifiquement destiné au marché de l'isolation des briques. Leur structure microscopique diffère légèrement après étuvage : pour IR15 (en haut), le processus de synthèse va jusqu'à cristallisation afin d'obtenir une structure autoporteuse avec une résistance en compression de 3 MPa. Pour IR4 (en bas), le silico-calcaire reste figé dans une phase intermédiaire (résistance de 1,5 MPa), permettant un remplissage des briques.
La structure aérée en aiguilles entrecroisées garantit une bonne résistance thermique associée aux briques de terre cuite (R > 5). Solumix est ininflammable et présente une résistance au feu jusqu'à 1.000 °C, en ne dégageant ni fumée, ni gaz toxique. Le matériau ne contient ni gypse, ni ciment, mais il est constitué d'un mélange de silice, calcium, magnésium et eau. En l'absence de composé carboné, les moisissures ne peuvent se développer en son sein, et il n'émet aucun COV.

Source Batiactu

15/02/2014

Charente : les rugbymen de la terre cuite entrent nus dans la mêlée des calendriers

Des rugbymen des clubs de Roumazières et Chabanais ont posé nus façon "Dieux du stade" Pour promouvoir le rapprochement des deux clubs.
Faire le buzz en dehors du terrain, c’est le challenge relevé par une poignée de rugbymen de l’amicale des joueurs de l’Ovale chabanois et du Rugby club Terre cuite (RCTC) de Roumazières. Ensemble, pour bien montrer que l’entente entre les deux clubs - qui ont amorcé un rapprochement en début de saison et qui va se solder par une fusion dès la saison prochaine - est plus que cordiale, franche et sincère. Sur le terrain tout d’abord mais aussi et surtout dans les vestiaires et pendant la célébrissime troisième mi-temps.
C’est là que l’idée de faire un calendrier a germé. Et pour pimenter ces douze mois à venir, ils ont osé le nu et exposé leur corps d’athlète dans le plus simple appareil, vêtus uniquement d’un ballon de rugby. Des piliers aux premières lignes en passant par les trois-quarts et les troisièmes lignes sans oublier l’entraîneur reconnaissable à sa façon d’encadrer ses joueurs de "main de maître". Tous ont posé pour l’objectif du photographe dans une ambiance potache et très bon enfant. Sexy, joli mais pas vulgaire, le calendrier du RCTC et de l’Ovale dévoile mois après mois les visages et les corps de quinze sportifs.
Des nus artistiques
La page d’accueil présente le groupe dans les vestiaires. Chaque mois est ensuite un florilège de nus artistiques individuels ou en petit groupe avec un récapitulatif en dernière page de tous les joueurs qui ont participé.
"L’objectif premier du calendrier est de faire parler des deux clubs, explique le responsable de l’amicale. Il fallait aussi prouver à tous, et particulièrement aux réticents de la fusion, que le rapprochement avait du bon et pouvait à l’avenir déboucher sur une équipe plus forte et plus soudée, capable de s’imposer en mettant en avant les forces vives des deux entités."
L’autre but de l’opération est de vendre un maximum de calendriers au profit de l’amicale des joueurs qui pourra ainsi organiser un voyage de fin d’année pour tous les membres. "Car ce sont aussi ces moments de convivialité qui soudent une équipe."
Pour l’heure, le calendrier a été tiré à 750 exemplaires. Il est en vente à Chabanais à l’Hôtel de la Barrière et à Roumazières au bar tabac de la Barrière au prix de 10 euros l’exemplaire.
Les deux clubs, qui jouent ensemble sous l’intitulé "Ovale chabanois" pour la saison 2014, évoluent en Promotion d’Honneur. L’équipe est actuellement en milieu de tableau. "Elle se cherche encore mais la mayonnaise prend bien, explique un des deux présidents. L’année prochaine elle sera encore plus soudée et homogène."
Source La Charente Libre

14/02/2014

Une dentelle de briques blanches émaillées TERREAL pare l’Arboretum d’Eurallile (59)

L’Arboretum est l’opération phare de la ZAC de la porte de Valenciennes à Lille (59). 
Il s’inscrit dans le schéma urbain élaboré par l’agence d’architectes urbanistes Dusapin Leclercq. 
Ce bâtiment labellisé BBC et livré en juillet 2013, dévoile de grandes performances énergétiques grâce à la mise en œuvre de la vêture Thermoreal®-Gebrik® de TERREAL. 

Cette solution d’isolation thermique par l’extérieur a également su séduire les architectes par la luminosité de son émaillé blanc offrant une touche originale et moderne à cette dentelle de terre cuite. 

Mixité de programme dans une volumétrie forte Construit à l’intersection du boulevard urbain Président Hoover et de l’axe de la gare Lille Saint-Sauveur, l’Arboretum d’Euralille constitue une transition entre un quartier d’activités tertiaires et une zone résidentielle. 

Subissant des contraintes volumétriques relativement fortes, le tandem promotion / maîtrise d’œuvre Nacarat / Coldefy & associés, lauréat du concours, ont travaillé sur un programme de mixité contemporain en offrant un volume continu mais infléchi en rotule. 
Ils souhaitaient un bâtiment qui contraste par sa douceur et une certaine neutralité plus urbaine avec l’alignement des immeubles précédemment réalisés qui jouent sur un registre assez coloré.

Le choix de la brique blanche émaillée s’est très rapidement imposé
Cette architecture épurée permet ainsi de regrouper près de 2 700 m² de bureaux, 68 logements et 900 m² de commerces Isolation performante grâce à la vêture Thermoreal®-Gebrik®  llisation BBC, les architectes recherchaient une solution d’isolation thermique par l’extérieur performante et durable sans compromis esthétique. 

La vêture Thermoreal®-Gebrik® de TERREAL s’est donc imposée comme la solution idéale.Panneau d’environ 1m² constitué de plaquettes de terre cuite serties sur une mousse polyuréthane et, chevillées sur un mur support, le Thermoreal®-Gebrik® a permis de répondre aux différentes contraintes du projet. 

Solution d’isolation par l’extérieure (ITE), il est posé ici avec un isolant complémentaire de 100 mm qui renforce sa performance thermique. Grâce à sa simplicité d’utilisation et sa modularité, cette solution de vêture a permis de suivre avec souplesse le découpage des façades et le traitement d’un grand nombre de points singuliers. 

Les retours de tableaux et de linteaux des baies des logements tout comme les balcons et les façades dentellées sont ainsi habillés de briques émaillées d’un blanc éclatant sur onze étages. Classée Q4 pour sa résistance aux chocs, le Thermoreal®-Gebrik® a pu être posé en rez-de-chaussée. 
En outre, son revêtement en brique, lui confère une longévité importante sans nécesité d’un entretien particulier. Thomas Coldefy, architecte du projet explique : « Le choix de la terre cuite blanche émaillée permet de transcender la connotation domestique, l’humanité tactile, de la brique et de renforcer l’image très contemporaine du bâtiment. Nous souhaitions un blanc éclatant. Nous avons pris le parti d’un joint un peu creusé, en retrait qui souligne le module. »

Source Wellcom presse

Les fibres céramiques réfractaires : un danger pour l’Homme ?

Les FCR ont été utilisées de façon significative dans le domaine domestique en raison de leurs propriétés isolantes jusqu’en 1990 et le public n’y est plus aujourd’hui exposé.

Ces fibres sont actuellement destinées aux secteurs industriels de l’énergie, de la sidérurgie, des industries de la céramique et des métaux non ferreux, de la fonderie et de l’automobile.
En France, on compte actuellement 500 ouvriers exposés aux FCR dans le cadre du processus de production et 4 000 dans des installations utilisant les FCR.
Une fraction des fibres contenues dans les produits FCR peut être suffisamment fine pour pénétrer dans le poumon profond. Les FCR sont plus biopersisantes que les laines de verre mais moins biopersistantes que l’amiante et de même niveau que les laines de roche traditionnelles. Les autorités sanitaires européennes ont classé les FCR comme étant "des substances potentiellement cancérogènes pour l’Homme".
Des études sur l’animal ont montré l’apparition de mésothéliomes et de carcinomes pulmonaires. Ces derniers ont été après analyse attribués à un phénomène de surcharge pulmonaire.
Les études épidémiologiques rapportent l’existence de dyspnée et de pathologies respiratoires récurrentes, une diminution de la CVF et du VEMS chez les fumeurs seulement, occupant un poste à la production uniquement pendant la première décennie des années 1980 et enfin une majoration de la prévalence des plaques pleurales. Il n’a été mis en évidence ni mésothéliomes, ni carcinomes bronchiques, ni pathologie infiltrative diffuse. Les études de mortalité étaient négatives en ce qui concernait les pathologies pulmonaires.
Pour la protection des travailleurs, une valeur limite d’exposition professionnelle a été fixée en France à 0,1 f/cm3 depuis le 1er juillet 2009. La substitution (pour 70% des FCR) est assurée grâce au développement de nouvelles alternatives à base de silicates d’alcalinoterreux moins biopersistantes dites AES.
Une évaluation du risque permet d’adapter les mesures de prévention générale (sachant que les FCE sont en catégorie 2 de la classification européenne).
En ce qui concerne le suivi médical, il n’existe pas de consensus dans la littérature relativement à la périodicité et aux moyens de suivi des différents travailleurs exposés. La fréquence sera fonction du degré d’exposition et de l’état ou non de fumeur.
Source CAMIPINFO par L. Kiakouama, D. Faucon

13/02/2014

Belgique: 19 licenciements chez Wienerberger à Courtrai

Les syndicats et la direction de la société Wienerberger, basée à Courtrai et active dans le secteur de la construction, se sont mis d’accord sur une réduction du nombre de licenciements, 19 travailleurs au lieu de 28 devant désormais quitter l’entreprise.

Le personnel a approuvé mardi 04/02/14  soir le plan social. Dans le détail, six licenciements secs interviendront tandis que 13 personnes, partant notamment à la prépension, ne seront pas remplacées.
Les discussions avec les six travailleurs concernés débutent ce mercredi. Chacun bénéficiera d’un accompagnement individuel.

Source Sud Infos

Royaume Uni: IMERYS supprime 64 emplois sur son site de Kaolin de Cornwall

Mardi 28 Janvier 2014, Imerys Minerals Ltd a déclaré que 64 emplois seraient supprimés dans le cadre de la restructuration consécutive à la fusion entre Imerys et son ancien rival Goonvean .
La porte-parole régional de Cornwall du syndicat Unite dit que les travailleurs ont été « abasourdis » par cette annonce. «Les employés de Goonvean sont vraiment choqués" dit-elle.«Ils n'ont jamais fait partie d'une grand groupe jusqu'à présent, c'est donc un grand choc pour eux . "
Dans une déclaration Imerys a fait part que sa priorité était d'assurer l'avenir de l'industrie du kaolin dans la région de Cornwall . " Notre objectif est de répondre aux besoins futurs de nos clients et les aider à garantir à long terme l'avenir durable de l'industrie du kaolin dans la région du Cornwall , " a indiqué le communiqué ." Nous nous attendons à ce que ces propositions se traduiront par une réduction d'environ 64 employés . "

Il s'agit de la deuxième série de suppressions d'emplois dans l'entreprise en moins d'un an après que plus de 60 postes aient été sabré en Avril dernier , en sus de transferts de postes de St Austell à Heathfield dans le Devon .
Imerys a déclaré qu'il est actuellement en pourparlers avec le personnel et les syndicats et espère que les suppressions de postes se traduiront par des départs volontaires . Cependant ,les  licenciements n'ont pas été écartés.
La déclaration dit : " Imerys regrette beaucoup qu'il est nécessaire de prendre ces mesures et reconnaît que c'est un moment difficile pour tous ses employés. " Tous les efforts seront déployés pour atteindre les réductions proposées par les départs volontaires , mais des licenciements secs peut également être nécessaire . "
Le député de  St Austell et Newquay, Stephen Gilbert, dit que  cette annonce a été dévastatrice pour toutes les familles touchées . "Toute perte d'emploi est dévastateur pour les individus et les familles concernées et je travaillerai en étroite collaboration avec Imerys et les organismes locaux de soutien pour m'assurer que les personnes soient en mesure d'accéder à l'aide à trouver un nouvel emploi le plus rapidement possible ."

Le maire de  St Austell, Steve Double, dit que c'était un autre coup dur pour sa ville . «Ce n'est pas tout à fait inattendu , mais la perte d'emplois est une tragédie personnelle pour les familles touchées », at-il dit .
Source This is Cornwall

12/02/2014

Construction : les ventes de maisons individuelles en chute de 19%

Selon l’UMF, plus de 37.000 ménages ont renoncé à faire construire leur maison individuelle en secteur diffus entre 2010 et 2013. Sipa Selon l’UMF, plus de 37.000 ménages ont renoncé à faire construire leur maison individuelle en secteur diffus entre 2010 et 2013.
Les Français renonceraient-ils à leur rêve de propriétaire, la maison individuelle ? Toujours est-il que le secteur de la maison individuelle en secteur diffus (hors lotissement) a clôturé l’année 2013 sur une nouvelle chute des ventes de – 19 %, selon l’Union des Maisons Françaises (UMF) qui regroupe les constructeurs. Après un effondrement de – 25 % des ventes en 2012 avec environ 126.000 unités commercialisées, le secteur n’a enregistré que 101.000 ventes de maisons neuves. Principal facteur de ce repli drastique : les primo-accédants, ceux qui achètent leur première résidence principale, ont renoncé à leur projet : globalement entre 2010 et 2013, la part des moins de 49 ans est passée de 65 % des ventes à 46 %, soit une chute d’environ 37.500 unités. Les secundo-accédants, eux, ont progressé dans le même temps de près de 9.000 ventes, passant de 16 % à 27 % du marché. "Mais cela n’a pas suffit à compenser le recul des primo-accédants, analyse Christian Louis-Victor, président de l’UMF. Le marché à perdu plus de 28.000 ventes en 3 ans".
-28.000 ventes en 3 ans
Les taux de crédit immobilier extrêmement bas n’ont pas suffit à soutenir la demande les banques ayant des critères d’octroi des prêts immobilier très prudents vis-à-vis notamment des jeunes ménages."Il manque un choc de confiance, souligne Christian Louis-Victor. Les ménages sont notamment freinés par la peur du chômage". L’UMF demande aussi une refonte du prêt à taux zéro (PTZ), dont les derniers aménagements ont modifié le différé d’amortissement pour les premières tranches de revenus. Le prêt à taux zéro a néanmoins connu un regain d’intérêt au cours de l’année, selon les chiffres SGFGAS : de 2.833 prêts accordés au 1er trimestre 2013, on est passé à 12.388 prêts accordés au 3ème trimestre 2013. Très loin des 60.000 à 70.000 PTZ accordés entre 2005 et 2006. Un coup de pouce "nécessaire" alors que 57 % des acquéreurs ont des revenus nets mensuels compris entre 1.600 et 3.700 euros.
Vers un repli du marché de -5% en 2014
L’entrée en vigueur de la RT (réglementation thermique) 2012 au 1er janvier 2013, qui oblige à construire des logements plus performants en matière de consommation d’énergie, s’est traduite par une hausse des coûts de construction de 8 % à 14 % selon l’UMF. Le prix moyen d’une maison s’élève à 154.000 euros TTC hors terrain pour une surface de plancher de 115 m², soit 1.340 €/m² en 2013, contre 132.000 euros TTC en moyenne hors foncier en 2012 pour 107 m², soit 1.234 €/m². En conséquence selon l’UMF, le marché devrait connaître un repli plus modéré des ventes en 2014, de l’ordre de 5 %. De fortes disparités régionales devraient toutefois persister. Ainsi, si l’Ile-de-France a reculé de 4 % l’an dernier, l’effondrement des vents a atteint - 30 % en Bretagne, - 28 % dans le Languedoc-Roussillon et entre – 25 % et – 27 % sur la façade atlantique.
Source: Le Nouvel Observateur par Virginie Grolleau

VM MATERIAUX : Un dernier trimestre plus compliqué

Le repli de l’activité s’est accentué au dernier trimestre de 2013 pour le spécialiste des matériaux de construction. Les conditions de marché restent difficiles. Cela devrait se poursuivre en 2014.
Une fin d’année plus difficile pour VM Matériaux, dont le chiffre d’affaires a glissé de plus de 9% au quatrième trimestre, à 159,9 millions d’euros. En données retraitées des effets de périmètre, le recul des facturations se limite cependant à 4,5%. Le spécialiste des matériaux de construction explique que le repli de l’activité constaté depuis le mois de septembre s’est poursuivi sur les trois derniers mois de l’année, « dans un marché de la construction neuve qui s’est fortement dégradé (-8,8% de mises en chantier sur les trois derniers mois de 2013). »
D’où, par exemple, la baisse de 12% à périmètre courant et de 4,5% en constant des activités de négoce au quatrième trimestre, et de 7,1% (-1,6% en retraité) sur l’ensemble de l’exercice. Ce métier contribue pour près de 70% aux ventes consolidées du groupe.
A l’échelle du groupe pris dans son ensemble, le chiffre d’affaires recule de 5,5% en données publiées, à 651,8 millions d’euros, mais de 1,7% hors effets de périmètre. VM Matériaux a ainsi un peu mieux résisté que le marché dans son ensemble, en repli de 3,2% en 2013.

Poursuite des mesures d’adaptation
Dans ce contexte, le groupe indique poursuivre son travail d’adaptation ainsi que son programme de cessions d’actifs non stratégiques, avec la vente d’actifs immobiliers intervenue pour partie au 31 décembre 2013. Suite à la finalisation de ces opérations, l’ensemble des cessions devrait atteindre un montant total de près de 18 millions d’euros, explique VM Matériaux, proche du programme annoncé.
Aucune prévision n’est fournie sur le plan de la rentabilité mais au premier semestre, le plan d’adaptation avait déjà porté ses fruits, le résultat opérationnel courant ayant bondi de 70% à 7,7 millions d’euros. Nous attendons sur l’ensemble de l’année un total de 17 millions d’euros environ, soit une progression annuelle de l’ordre de 50% par rapport aux 11,3 millions d’euros de profits dégagés en 2012. La publication des résultats annuels est programmée pour le 19 mars.

Source Bourse Les Echos

11/02/2014

hane Tranier ( Ex Monier) , une volonté en béton chez Alkern

Avec un père et un grand-père Gadzarts, Stéphane Tranier, le nouveau président d' Alkern Nord, pouvait-il échapper à la tradition ? Né dans l'Oise d'une mère enseignante et d'un père ingénieur, le jeune élève se révèle, de fait, rapidement brillant. Curieux de tout, l'esprit scientifique, il décroche aisément son bac à seize ans, avant de prendre la direction des classes prépa à Nogent-sur-Oise. Qui le conduisent aux... Arts et Métiers. Diplômé sans fioritures, il met le cap sur Saint-Cyr, le temps de partager son service militaire avec les élèves de 1re année de l'école jusque dans les parcours du combattant de Coëtquidan. Il en gardera de solides amitiés. Et finira major à la fin de l'année.
Son commandant essaie, sans succès, de le débaucher pour une carrière militaire. Il ne sera pas le dernier. Michelin l'approche aussi.
Mais Stéphane Tranier cède aux sirènes de Lafarge. Adepte du contre-pied, il ne suit pas la voie royale des Gadzarts vers l'aéronautique ou l'automobile. Il lui préfère l'univers moins glamour du ciment. Et s'y régalera quinze ans : d'abord chez Béton de Paris à la maintenance et aux travaux neufs, puis à l'audit, au siège parisien du groupe, réalisant de multiples missions d'un mois à l'étranger, au Brésil, en Suède, en Turquie... avant de rejoindre Lafarge Couverture, où il devient, en 2004, directeur d'usine près de Lyon. « Ce fut ma première expérience de management de terrain à grande échelle », se souvient-il. En parallèle, il suit le programme de formation d'élite de Lafarge : le Management Development Program. C'est par hasard que cet adepte du demi-fond quitte le groupe du CAC 40, quand celui-ci revend sa division toiture, rebaptisée « Monier SAS», au terme d'un des plus gros LBO de l'année 2007. Stéphane Tranier y oeuvre comme directeur des achats puis du contrôle de gestion industriel. Il est alors sollicité par un nouvel acteur du béton, encore modeste, Alkern.
Un vieux rêve : le piano
Séduit par ses produits innovants (notamment les écomatériaux) et par sa stratégie de croissance externe intense, il en est, dès 2012, le directeur industriel Nord. Un poste où il pilote 20 usines et 300 salariés, dans ce groupe détenu par Fondations Capital, qui emploie 750 personnes et réalise 151 millions d'euros de ventes.
Malgré le climat morose, Alkern, dont le siège est à Harnes, près de Lens, revendique une politique constante de petites acquisitions. D'abord pour mailler le territoire et réduire ainsi les coûts logistiques, mais aussi pour être prêt à profiter du rebond : « Nos produits nouveaux permettent de compenser largement la baisse du marché. On construit l'avenir », déclare Stéphane Tranier, qui vient de prendre la présidence d'Alkern Nord. Un rang qui lui ouvre les portes du directoire d'un groupe dont il apprécie la vitesse de décision et les circuits courts. Une efficacité qui ne l'empêche pas d'être aussi un peu artiste. Car, depuis trois ans, ce père de cinq enfants d'une famille recomposée réalise un vieux rêve en apprenant le piano. Il en garde un autre en tête, pour plus tard : créer son entreprise. « Mais, sourit-il, ce n'est ni du court ni du moyen terme. Il y a de beaux challenges de développement chez Alkern. »
Source Les Echos par Olivier Ducuing

Leader mondial et numéro 3 en France, Monier a investi 2,6 millions d’euros en Charente limousine

A Roumazières, Monier investit 2,6 millions d'euros et lance la tuile Fériane
L’entreprise, dirigée par Jean-François Longère, parie sur la tuile Fériane, à l’aspect canal Médoc (une forme en ogive esthétique de la région), très facile à poser et économique.
Clin d'œil aux ferias du Sud-Ouest, la Fériane est une tuile. Et pas n'importe quelle tuile. C'est la dernière-née du groupe Monier, leader mondial et numéro 3 du marché français de la tuile, derrière Imerys et Terreal. Commercialisée depuis novembre 2013, elle a vu le jour en Charente limousine, dans l'usine de Roumazières-Loubert, la plus grosse des sept unités françaises de ce groupe qui dégage 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans le monde (1) et 150 millions d'euros en France.
« Nous avons investi 2,6 millions d'euros ici à Roumazières et rénové toute une ligne de production en 2012 pour lancer la Fériane. Nous avons fabriqué en deux mois 600 000 tuiles, et ça va monter en puissance », explique Jean-François Longère, directeur du site charentais.
Alors que le marché de la tuile a tendance à décliner en France (crise du bâtiment, attraits pour les toits plats), Monier espère ainsi préserver l'emploi sur le site (185 salariés, cinq équipes). Après avoir connu une période faste de 2000 à 2006 (l'effet tempête du siècle), l'entreprise a dû en effet, l'an passé, digérer un plan social, soldé à Roumazières par quelques départs naturels.
Neuf et rénovation
« La Fériane, une tuile de 12 au mètre carré, est une réelle prouesse technique et esthétique, une réponse de conquête sur le marché grand moule », assurent ses concepteurs. « Elle a tout d'une tuile canal traditionnelle, notamment cette forme en ogive typique de la région du Grand Sud-Ouest de la France. L'illusion est parfaite. » Avec deux avantages qui font la différence, la facilité de pose et son confort. « Les coupes sont considérablement limitées et la pose instinctive. Sur une dizaine de chantiers tests en France, on est aussi bien accueillis dans le neuf que dans la rénovation », explique le responsable qualité de l'entreprise.
L'usine charentaise fonctionne quasiment à feux continus (sauf une interruption de quatre semaines en été) en 5/8, sur quatre lignes de production. La richesse de la tuilerie lui vient du sol de Roumazières, capitale européenne de la tuile en terre cuite depuis plus d'un siècle. Ici, la tuile a même son festival. Elle est l'âme de la région.
« L'extraction se fait à 10-15 kilomètres de l'usine, à Cherves-Châtelars, pendant la saison sèche. Un gisement de plusieurs qualités d'argile qui confèrent aux tuiles de Roumazières une résistance optimale dans le temps. Et aussi un gisement qui est loin d'être épuisé », assure le directeur. Lequel insiste néanmoins sur l'attention permanente portée à la politique de tri, au recyclage et à la réhabilitation des déchets et des carrières.
Hier, sur la ligne de production réservée à la Fériane et à deux autres tuiles, on pouvait suivre la fabrication de la tuile, de la préparation de l'argile (broyage, extrusion) au pressage entre deux moules en plâtre, particularité revendiquée par Monier car « le plâtre garantit de belles finitions ». Mais aussi du séchage (la tuile passe d'un taux d'humidité de 20 à 30 % à 1 voire 2 %) à l'engobage (coloration de la tuile), de l'empilage (une qualité revendiquée par Monnier) à la cuisson des tuiles.
74 millions de tuiles par an
« La cuisson s'effectue en suivant une courbe jusqu'à une température maximale de 950 °C selon le type d'argile », explique Jean-François Longère, devant une allée de 140 mètres de fours. « En une journée, on consomme en énergie ce qu'Angoulême et son agglomération consomment en une année [10 millions de mégawatts/h] », ajoute-t-il.
Une comparaison plus parlante que des chiffres, même si ces derniers le sont aussi. L'entreprise Monnier produit en effet 74 millions de tuiles et 5 millions d'accessoires par an sur le site de Roumazières. Et fabrique une dizaine de types de tuiles et leurs accessoires expédiés dans toute la France (Grand Sud-Ouest et Sud-Est en particulier) et un peu à l'export, environ 5 % de sa production.
(1) 122 sites dans 30 pays, 8 600 employés en Europe et en Asie.
Source Sud Ouest

Samse : légère croissance annuelle, grâce aux acquisitions

Le grenoblois Samse a terminé son année 2013 sur un chiffre d'affaires de 1,168 milliard d'euros, en progression de 2,7% par rapport à 2012, mais en retrait de -1,4% sur un périmètre comparable. Le dernier trimestre de l'exercice s'est affiché en hausse de 2,5% en données publiées, même si le groupe n'a pu réitérer sa performance du précédent trimestre, qui avait renoué avec la [croissance] organique. Gilbert Dupont visait un chiffre d'affaires annuel de 1,17 milliard d'euros, proche de ce qui a été annoncé.
Dans le négoce, les revenus annuels atteignent 960,1 millions d'euros, en hausse de 2,2%, soutenus par l'acquisition de neuf agences de VM Matériaux dans le sud-ouest de la France au début du mois de février 2013. Le bricolage est en hausse de 5% à 208,3 millions d'euros, aidé par la contribution des magasins d'Alès et Montélimar.
Samse va poursuivre son développement commercial et muscler son réseau de distribution.

Source Bourse Trader Finance

10/02/2014

TERREAL : une nouvelle gouvernance pour une meilleure performance opérationnelle

Après l’annonce en juillet 2013 de son changement d’actionnaires, qui lui a permis de se redonner des marges de manœuvre et de valider sa stratégie, TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe du bâtiment en terre cuite, annonce aujourd’hui la mise en place d’une nouvelle gouvernance autour de son Président, Hervé Gastinel.
Hervé Gastinel, Président de TERREAL Diplômé de l’Essec, du DESS 203 marchés financiers, marchés de matières premières et gestion de l’entreprise (Paris IX, Dauphine), lauréat de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Hervé GASTINEL est également ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration.Il a été successivement Inspecteur des Finances (1993), Conseiller technique au Cabinet du Président du Sénat en charge des affaires économiques et financières et des nouvelles technologies (1997), Directeur du Plan et secrétaire du Comité exécutif du Groupe Saint-Gobain (1998).
En septembre 2000, Hervé Gastinel a été nommé Directeur Général de Saint-Gobain Terreal, puis Président – Directeur Général en 2002. Il en est aujourd’hui le Président depuis la cession par Saint-Gobain de TERREAL à des fonds d’investissement en 2003.
Une gouvernance composée de véritables experts du monde industriel et de la construction Effectif depuis le 29 janvier 2014, le nouveau Conseil d’Administration de TERREAL a notamment pour mission de valider toutes les décisions stratégiques du Groupe et les comptes de la société.
Il est composé de 3 administrateurs indépendants prenant chacun part aux votes et possédant un parcours exemplaire dans le milieu industriel :

Gilles Auffret, Président non exécutif du Conseil d’Administration de TERREAL
Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, de l’école Polytechnique et de l’Ecole Nationale d’Administration, Gilles Auffret a occupé successivement les postes d’Administrateur de l’INSEE, de Magistrat à la Cour des Comptes et de Directeur général d’Aluminium Pechiney.Il a rejoint Rhodia (Chimie) en 1999 en tant que Directeur Général délégué en charge de la division Polyamide avant de devenir Directeur Général des opérations en 2001. Il a occupé le poste de Directeur Général de Rhodia en 2011 et, membre du comité exécutif de Solvay, a œuvré à la fusion des deux groupes. « Ma nomination à la Présidence du Conseil d’Administration de TERREAL est le fruit de discussions entre les actionnaires, les prêteurs et le management pour aboutir à proposer une structure légère de trois personnes indépendantes et qui n’ont pas de rôle exécutif. Le patron de TERREAL est et reste Hervé Gastinel », indique Gilles Auffret. « Mon rôle est d’aider le management à améliorer la performance du Groupe, mais également d’aider les actionnaires et les prêteurs à comprendre les logiques de la stratégie suivie par TERREAL ».
Bertrand Dumazy, Directeur Général de Materis Paints Diplômé de ESCP-Europe et de la Harvard Business School, Bertrand Dumazy a débuté sa carrière chez Bain, cabinet de conseil, notamment au sein des bureaux de Paris de Los Angeles.

De retour en France en 1999, il rejoint le fonds d’investissement BC Partners. Il crée ensuite Constructeo, une start-up spécialisée dans les logiciels de gestion des chantiers de BTP qu’il revendra à Bricsnet.
Il rejoint le Groupe Neopost (leader des solutions courrier) en 2002 en tant que directeur du marketing et de la stratégie, PDG de la filiale française puis directeur financier du Groupe.
Il a ensuite exercé des fonctions de PDG du groupe Deutsch (spécialiste mondial des connecteurs électriques en environnement sévère dont le siège est à New-York) de 2011 à 2012. Il intègre ensuite le Groupe Materis en 2012 comme Directeur général adjoint du Groupe Materis et Directeur général de MaterisPaints.
Patrick Mathieu, Président Directeur Général d’Armacell Président Directeur Général d’Armacell International (équipements d’isolation) depuis mai 2012, Patrick Mathieu possède une solide expérience professionnelle dans le secteur de la construction : il a occupé divers postes de Direction au sein du Groupe Saint-Gobain depuis plus de 20 ans, y compris celui de Directeur Général de Weber & Broutin France (enduits de façade).
Il a ensuite exercé des responsabilités de Directeur Général de la division Isolation du Groupe Saint-Gobain en Europe de l’Ouest, puis au sein de la région Europe méditerranéenne, pour les matériaux de construction Plâtres, Isolation et Produits de Mortier.
Avant de prendre la direction d’Armacell, il fut également Président Europe de l’Ouest et de la Division Internationale Flooring dans le Groupe Tarkett, un des principaux fabricants mondiaux de revêtements de sol.

Le Conseil d’Administration est également composé de 3 censeurs dont le rôle consiste à représenter les investisseurs et à assister les administrateurs dans l’élaboration de la stratégie de développement de TERREAL : Elvira KRUGER, ING Bank Joanna HISLOP, Park Square Capital Moritz JOBKE, Goldman Sachs Group

La gouvernance de TERREAL compte aussi un Comité de Direction (CODIR) présidé par Hervé GASTINEL dont la mission est d’assurer le pilotage opérationnel du Groupe et de préparer toutes les décisions stratégiques de nature à influer sur l’avenir de la société.
Il est composé de :
François AMZULESCO, Directeur des Opérations Internationales, de l’Innovation et des projets industriels,
Patrick DESTANG, Directeur des Opérations France,
Stéphane FAYOL, Directeur des Relations et des Ressources Humaines,
Georges LE DONGE, Directeur Financier.

Cette nouvelle organisation résulte d’une volonté d’instaurer une gouvernance pérenne et collégiale avec des administrateurs ayant une solide connaissance du marché et de l’industrie et qui sauront s’inscrire dans la continuité de la stratégie conduite par Hervé GASTINEL, Président de TERREAL depuis plus de 10 ans.

Une situation financière renforcée permettant de poursuivre le développement du groupe TERREAL

L’arrivée de nouveaux actionnaires, associée à la réorganisation financière de juillet 2013, donnent aujourd’hui les moyens à TERREAL de poursuivre son développement malgré un contexte économique difficile pour le secteur du bâtiment.

En effet, le Groupe a bâti un Business plan de croissance pour les années à venir dont le projet « TERREAL 2020 » constitue l’un des piliers.
Cette initiative vise à conforter la position de précurseur du Groupe en matière de bâtiments durables tel que l’illustre la concrétisation, en 2013, du projet Habitat Social Positif à Castelnaudary (Aude), à savoir la réalisation des premières maisons individuelles labellisées Bepos Effinergie du parc de logement social français (maisons actives générant plus d’énergie qu’elles n’en consomment).

TERREAL prévoit également de poursuivre sa politique d’innovation en élargissant ses gammes de produits tout en s’appuyant sur son cœur de métier – les matériaux de construction et de décoration en terre cuite – afin d’accroître ses domaines d’expertise et d’offrir une enveloppe étanche, isolante et durable pour des bâtiments moins énergivores et plus respectueux de l’environnement. « Avec l’arrivée de ces trois nouveaux administrateurs et la solidité financière que nous avons acquise grâce à l’accord signé en juillet dernier avec les investisseurs du Groupe, TERREAL est en mesure de démontrer pleinement sa capacité d’innovation et de développement, même en ces temps de crise », indique Hervé Gastinel. « Nous avons défini une feuille de route solide dès 2014 qui nous permettra, à terme, de proposer l’offre la plus complète et de profiter de la reprise du marché ». Article original : TERREAL : une nouvelle gouvernance pour une meilleure performance opérationnelle.

Source Wellcom Presse

Imerys a bouclé la cession à Omya de 4 sites de carbonate de calcium

Le producteur de minéraux industriels et de matériaux de construction Imerys a annoncé avoir finalisé la cession de quatre sites de carbonate de calcium.
Le groupe a cédé ces sites industriels à Omya, un groupe d'origine suisse spécialisé dans les minéraux industriels.
Ce projet de vente avait été annoncé en septembre 2013, et Imerys avait précisé qu'il comptait finaliser la transaction dans le courant du premier trimestre 2014.
"Dédiées au marché du papier, ces usines sont situées en France (Sainte-Croix de Mareuil), en Suède (Köping), en Italie (Massa) et aux Etats-Unis (Kimberly) et ont réalisé, en 2012, un chiffre d'affaires global d'environ 75 millions d'euros", a précisé Imerys dans son communiqué.

Source Bourse les Echos

09/02/2014

PLEIADE investissement, le fond long terme

Ce cercle d'entrepreneurs formé par Marie-Laure de Bordais, ancienne directrice générale de la société d'import des Centres Leclerc, Patrick Solvay, l'actionnaire du groupe du même nom, ou Christian Toulouse, ex-directeur général des Docks de France, est certainement le plus long terme des sociétés d'investissement de dirigeants.

Pléiade s'est créé en 2000 au travers d'un holding, sans horizon de cession de ses participations ni de contrainte de levée de fonds. Dédié à l'investissement dans des PME en développement, la structure s'est déclinée également auprès des entreprises en création. Au total, ses dirigeants ont investi une centaine de millions d'euros dans des entreprises comme le concept de restauration rapide Cojean ou le groupe leader dans l'ingénierie d'usines de briques et tuiles en terre cuite Ceric.

Source Les Echos

CERIC Technologies sponsorise 4 L pour l'humanité

CERIC sponsorise 2 étudiants originaires de Soissons, P. Vosniac et V. Walchewski, qui participent au 4L Trophy, qui aura lieu du 13 au 23 février 2014. L'objectif de l'association Quatre 'L pour l'humanité est d'acheminer au Maroc des fournitures scolaires et sportives à des enfants démunis.

Source Facebook/ CERIC Technologies

08/02/2014

Algérie: Sept paquettiseurs réalisés par Tecauma en 2013

En 2007, Tecauma réalisait ses premiers paquettiseurs en Algérie. Il y a un an, l’entreprise vendéenne a sorti la nouvelle version du paquettiseur de briques : une ligne de manutention des briques, qui réalise des paquets carrés cerclés horizontalement et verticalement, avec des trous au centre pour le passage des fourches de chariot élévateur. Chargés sur camion côte à côte, ces paquets de briques occupent la place de façon optimale pour un transport efficace.

En 2013, le paquettiseur a fait ses preuves. Présenté à Oran Expo comme “la Formule 1 des paquettiseurs”, il atteint la cadence record de 50 wagons/jour en deux postes de 7 heures. Autre nouveauté : sa zone de tri ergonomique, qui constitue pour les opérateurs un espace de travail confortable. Enfin, son nouveau système de compactage des briques pendant le cerclage garantit la bonne tenue des paquets finis.

Pas moins de sept paquettiseurs ont été réalisés au cours de l’année 2013. Deux paquettiseurs nouvelle génération ont d’abord été réalisés avec la société Mansouri, puis deux autres chez Protimgad. Un troisième paquettiseur est en commande chez ce dernier pour 2014 pour sa troisième unité de production. Deux autres clients se sont laissé tenter par le paquettiseur Tecauma : il s’agit des sociétés Belhoul et Taghaste, qui ont fait confiance à Ceric Technologies et Tecauma pour réaliser leurs usines en intégrant le paquettiseur Tecauma. Et pour 2014, trois projets sont déjà en cours de discussion….

« Nous sommes très satisfaits de ces performances, explique Philippe Breillac, président de Tecauma, notre paquetiseur, étant, il faut le rappeler, le seul à atteindre cette cadence de plus de 50 wagons/jour sur une simple ligne. Notre challenge, poursuit-il était de proposer une simplicité de ligne associée à une cadence performante. ».

Une présence renforcée au Maghreb 

En 2013, Tecauma a assuré une forte présence en Algérie, au plus près de ses clients. Philippe Breillac, Eddy Daunas (directeur général) et Emmanuel Nauleau (chef de projet), étaient en effet présents aux deux grands rendez-vous annuels de la construction : les salons Batimatec et Oran Expo. Avec la mise en place d’un stock de pièces de rechange à Alger pour assurer un SAV express, Tecauma renforce sa proximité avec l’Algérie.
Le prochain rendez-vous de Tecauma au Maghreb : Batimatec 2014 à Alger. Tecauma y exposera sa gamme de coupeurs, chargeurs, empileurs, dépileurs, paquettiseurs….

07/02/2014

Accident mortel à Exideuil: grosse émotion à Terreal

«Les salariés ont été très touchés, Dominique Chanlaud était apprécié de ses collègues de l’UD62 où il travaillait depuis plusieurs années et de la direction de l’usine. C’était un très bon collaborateur» soulignait Estelle Jourdain-Richelots, la responsable relation et ressources humaines au sein de l’entreprise tuilière.
Dominique Chanlaud était conducteur de presse. Il travaillait depuis 35 ans dans l’entreprise Terreal.
Un dispositif de soutien avec l’ouverture d’une ligne téléphonique de soutien psychologique a été mis en place pour tous les salariés qui en éprouveraient le besoin.
Une délégation de Terreal se rendra aux obsèques de Dominique Chanlaud qui se dérouleront dimancheà 15h30 en l’église de Saint Maurice des Lions.
Tous les salariés qui le souhaitent pourront s’y rendre.
C'était tôt ce jeudi matin 06 Février 2014, vers 3h du matin, sur la RN141, entre Roumazières et Chabanais, sur la commune d'Exideuil, à hauteur du carrefour réputé dangereux de Maisonneuve.
Un homme âgé de 53 ans, originaire de Saint-Maurice des Lions, a violemment heurté une voiture au guidon de sa moto, alors qu'il se rendait à son travail à Terreal à Roumazières. Il est mort sur le coup. Visiblement, le motard a été surpris par le véhicule qui manoeuvrait en plein virage. A son bord, un couple de la Vienne qui aurait raté la direction Confolens à Etagnac et qui tentait de faire demi-tour.

Source La Charente Libre

Le Plan Bâtiment Durable veut être encore plus dynamique en 2014

Philippe Pelletier vient de dévoiler le rapport d'activité du Plan Bâtiment Durable, qui dresse un bilan plutôt positif pour l'année 2013, tant dans la construction neuve qu'existante. De la RT 2012 au programme Habiter Mieux, en passant par l'obligation de rénovation dans le résidentiel, il détaille également les perspectives de ces chantiers pour l'année à venir.

"L'élan est donné !", s'est exclamé le président du Plan Bâtiment Durable, Philippe Pelletier, à l'occasion du rendu du rapport d'activité 203 de son organisation. Malgré un contexte difficile, les objectifs du PBD sont restés ambitieux, mais il s'agit maintenant de les pérenniser sur 2014.
Rappelant que le bâtiment représente 43% de l'énergie consommée en France et que la facture énergétique continue de s'envoler, il a néanmoins insisté sur l'importance de la transition énergétique et de la Directive énergétique adoptée en octobre 2012, dont la prochaine grande étape est la "réalisation et la transmission de la stratégie à long terme pour l'après-2020, destinée à mobiliser l'investissement dans la rénovation". L'objectif est d'établir, avant avril 2014, une stratégie de long terme pour organiser la rénovation énergétique du parc tertiaire et résidentiel, précise le rapport.
Nouveaux groupes de travail
Ce dernier s'attarde ensuite sur les différentes mesures prises et mises en place en 2013, comme le Plan d'investissement pour le logement (PIL), le Débat national de la transition énergétique (DTNE), le lancement de la Nouvelle France Industrielle, le Programme de rénovation énergétique de l'habitat – et sa campagne J'éco-rénove, J'économise -, la 2e conférence environnementale, Objectif 500.000 lancé par Cécile Duflot. Autant d'outils, dont les performances seront synthétisées dans un tableau de bord actualisé et publié à l'été 2014. Le Plan Bâtiment Durable, ce sont aussi une trentaine de groupes de travail thématiques, dont trois ont été créés l'an dernier : "Obligation future de rénovation énergétique dans le parc résidentiel", "maquette numérique" et "rénovation énergétique et filière bâtiment : accompagnement des petites entreprises du secteur". Au 1er semestre 2014, d'autres groupes viendront grossir la liste, tandis que les travaux sur la rénovation énergétique des copropriétés reprendront.
RT 2012 et rénovation énergétique
Parmi les thématiques fortes abordées et suivies minutieusement par le Plan Bâtiment Durable, celle de la RT 2012, désormais applicable à l'ensemble des constructions. Si la nouvelle réglementation semble trouver ses marques, quid des labels HPE et THPE qui devaient entrer en vigueur dès 2013 ? Pendant que les discussions se poursuivent encore en ce début d'année, les labels volontaires Effinergie+ et Bepos Effinergie ont vu le jour via le collectif Effinergie. Le Plan Bâtiment Durable a mis en place un groupe de travail intitulé "RBR – Réflexions Bâtiment responsable – 2020-2050" en charge de proposer une vision prospective des futurs bâtiments. Un colloque aura lieu à la fin du 1er semestre 2014 avant que ne soient présentées aux pouvoirs publics les propositions de ce groupe de travail.
La rénovation des bâtiments est l'autre axe fort des travaux du Plan Bâtiment Durable. Notamment avec le Programme de rénovation énergétique de l'habitat (PREH), qui est aujourd'hui au cœur de l'action Gouvernement. Via le programme Habiter Mieux porté par l'Anah, qui vise à sortir 30.000 ménages en situation de précarité énergétique, peine encore à trouver ses marques et fait encore l'objet d'ajustements. En revanche, la campagne de communication grand public "J'éco-rénove, J'économise", soutenue par la simplification de la distribution de l'éco-PTZ, devrait trouver une traduction opérationnelle en 2014. Sans oublier la mention RGE et l'éco-conditionnalité qui entrera en vigueur dès le 1er juillet 2014, instaurées pour relancer la filière…
Du côté du logement en copropriété, on notera l'obligation d'un audit énergétique (arrêté du 28 février 2013), tandis qu'une disposition de la Loi Alur prévoit la baisse de la majorité requise pour le vote de travaux de rénovation, l'élargissement de l'obligation de diagnostic à la création d'un diagnostic technique global. Ce dernier devra être mis à jour tous les 10 ans et sa réalisation obligatoire avant le 1er janvier 2017.
L'obligation de rénover : une question épineuse
Enfin, un chantier important, amorcé en 2013, devrait mobiliser les acteurs du bâtiment en 2014 : celui de l'obligation de rénovation des logements, qui fait l'objet d'un nouveau groupe de travail au sein du Plan Bâtiment Durable. Confié à Jacques Chanut (vice-président de la FFB) et Raphaël Claustre (CLER), ce chantier se heurte à plusieurs obstacles, dont tout d'abord à la définition même d'obligation. D'où les nombreuses tergiversations sur ce dossier, qui a abouti à définir un champ d'application sur les maisons individuelles et les logements en copropriété. Le logement social en a été tout simplement exclu.
Le Plan Bâtiment Durable a ainsi exploré les leviers et pistes de réflexion, en demandant une politique plus incitative et plus lisible, une réforme du DPE indispensable, un moyen d'identifier et résoudre les obstacles juridiques, mais surtout une mise à jour de la RT dans l'existant.

Source Batiactu

06/02/2014

IMERYS : Les ardoisiers entament un long blocus, la CGT prépare le débat de vendredi 07

Depuis lundi 03/02 , les ardoisiers bloquent leur entreprise, rue Albert-Camus, à Trélazé. Plus aucun camion n'est entré ou sorti des Ardoisières. « Nous occupons le site jusqu'à ce que nous obtenions une ouverture, explique ce salarié entouré de ses collègues, à proximité de la benne transformée en brasero qui bloque l'accès. Nous voulons que l'activité se poursuive. Nous montrons notre détermination. Notre force est là. »
Les actions n'ont pas manqué depuis l'annonce du projet de fermeture des Ardoisières, fin novembre, avec 153 salariés mis en « dispense d'activité ».
Ce blocus porte évidemment préjudice à l'entreprise. « Nous avons des commandes à honorer et tout cela est perturbé », ne peut que constater Philippe Dufour, directeur général des Ardoisières. Il regrette de ne pouvoir travailler sur les reclassements : « Les représentants du personnel ne souhaitant pas entrer dans cet échange. » Or, les échéances se rapprochent.
En attendant, la CGT travaille au débat public qu'elle organise, vendredi, à partir de 19 h, salle Aragon, rue Joseph-Bara, à Trélazé. « Toute la population est invitée, précise Hervé Sabba.Chacun pourra apporter sa contribution quant à l'avenir des Ardoisières, échanger avec les mineurs actifs et retraités. »

Algérie : 17 titres miniers attribués pour 814,307 millions de dinars

L’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a attribué 17 titres miniers, soit huit pour l’exploration de l’argile, huit pour le calcaire et un pour le grès au montant global de 814,307 millions de dinars (env. 7,7 millions d’euros), rapporte APS.
D’après la même source, l’attribution de ces titres est consécutive à une séance publique d’adjudication des offres financières relatives à la 41ème session d’adjudication de titres miniers d’exploration portant sur 26 sites.
De nouveaux sites de substances minérales métalliques à usage industriel « devraient être mis en évidence et proposés à l’adjudication selon les dispositions de la nouvelle loi minière », a annoncé le président du conseil d’administration de l’ANPM, Hocine Annane.
L’attribution des 17 titres miniers intervient à quelques jours du vote, par le Conseil de la Nation, de l’adoption du texte de la nouvelle loi minière qui prévoit, entre autres, de redimensionner le rôle de l’ANPM avec l’attribution de nouvelles prérogatives.

Source Agenceecofin

MAISONS FRANCE CONFORT reprend BERMAX CONSTRUCTION

Maisons France Confort annonce l'acquisition de la totalité du capital de la société Bermax Construction dont le siège social est basé à Angoulême, avec effet au 1er janvier 2014.
Constructeur de maisons individuelles traditionnelles depuis plus de vingt ans, la société Bermax Construction compte deux agences sur la Charente et la Charente-Maritime et commercialise environ 80 maisons par an.
Cette société emploie 14 personnes et affiche, en 2013, un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros, un résultat d'exploitation d'environ 0,7 million d'euros, soit une rentabilité opérationnelle de près de 7%, et un résultat net de 0,4 million d'euros, soit une marge nette de 4%.
La structure du bilan de la société est jugée très solide avec une trésorerie qui s'élève à 1,5 million d'euros et des capitaux propres consolidés de l'ordre de 1,5 million d'euros également.

Source Fusacq

05/02/2014

SOLUMIX SUR FRANCE 3

Les premiers pas de SOLUMIX suscitent l’intérêt !

Les journalistes de France 3 sont venus interroger les dirigeants de la société.
Un aperçu des nouveaux bureaux de l’entreprise et du lieu ou sera implanté sa première ligne pilote de production et d’insertion du tout nouveau produit isolant créé par la société.

Source SOLUMIX

Formation: contrôle non destructif des céramiques