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11/01/2014

SAINT-SAMSON-LA-POTERIE : Les internautes au secours de la briqueterie !

La briqueterie des frères Alglave lance un nouvel enduit décoratif intérieur à base d'argile. Un produit financé par des internautes. Une première locale. La briqueterie a été reprise en 2008 par les frères Alglave. Elle lance un nouveau produit dont le développement est co-financé par des internautes.

La briqueterie de Saint-Samson-la-Poterie a essuyé les plâtres en se lançant dans une nouvelle aventure : celle du financement participatif. Alors qu'elle s'apprête à lancer, en janvier, un nouvel enduit décoratif à base d'argile, elle a bénéficié d'un prêt à taux 0 de 1 500 € octroyé... par des internautes.
Comment ? Par le biais de Tellement prêt, une plateforme internet de financement participatif, lancée il y a peu par Oise Ouest initiative, un réseau associatif qui aide les entrepreneurs dans leur quête de financements.
Le concept se rapproche d'autres sites internet de financement participatif, à l'instar du plus connu - My major company. À la différence que les internautes financent des prêts à taux 0, qui leurs sont ensuite remboursés.
Entre 1 et 90 jours de collecte
Le temps de collecte est limité de 1 à 90 jours. La briqueterie a été la première à se lancer dans ce nouveau système de financement en Picardie. Les frères Alglave ont trouvé eux-mêmes leurs cinq premiers dons. Elle a ainsi obtenu un prêt de 1 500 euros pour lancer leur nouvelle innovation.
« Ce prêt à taux 0 est remboursé à l'euro près à nos financeurs. Nous allons commencer à le faire dès le mois de janvier, au moment du début de la commercialisation de ce nouveau produit », explique Thomas. Seize contributeurs ont apporté leur soutien.
Leur nouveau produit est un enduit décoratif intérieur à base d'argile, 100 % d'origine naturelle. Renouvelable et retouchable à l'infini. Recyclable et sans solvants. Applicable sur tous les types de murs avec une primaire d'accroche et manipulable à main nue. « Parmi les nombreuses propriétés de ces enduits : ils résistent au feu, absorbe les odeurs et les ondes magnétiques ou rediffuse la chaleur ».
Guillaume et Thomas Alglave ont repris en 2008, les locaux de la briqueterie de la commune créée en 1836. Restant les seuls en France à avoir une fabrication de A à Z manuellement, ils décident de se diversifier. En plus des briques et autres pièces de carrelages en argile, les deux frères ont étudié depuis plus de deux ans, de nouvelles variantes au travail de l'argile.
C'est ainsi que le projet « Enduits de terre » est sorti des cartons. Et c'est ainsi qu'ils se sont tournés vers cette nouvelle plateforme de financement participatif. « Avec ce nouveau produit, nous espérons avoir un rayonnement national. Nous allons démarcher maintenant les distributeurs », concluent les entrepreneurs.
Source Le Courrier Picard par INGRID CORDIER

10/01/2014

Photovoltaïque : l'avenir à l'autoconsommation ?

Photovoltaïque : l'avenir à l'autoconsommation ?Alors qu'il est question d'abandonner le soutien au photovoltaïque intégré au bâti, et de réviser le soutien à la filière dans son ensemble, l'autoconsommation sur le lieu de production semble promise à un bel avenir. Encore faudrait-il que son cadre juridique et fiscal soit défini.
La Cour des comptes recommandait récemment « l'abandon du soutien au solaire photovoltaïque intégré au bâti et la révision du niveau de soutien public à cette filière ». Une annonce à laquelle avait vivement réagi le GMPV-FFB (Groupement des métiers du photovoltaïque), relayé dans nos colonnes. Directeur QSE (Qualité, sécurité, environnement) chez EDF-ENR Solaire, Jean-François Rousseau replace le débat dans son contexte : « Nous sommes dans une spirale de resserrement des aides publiques, tout le monde cherche à faire des économies. L'intégré au bâti (IAB), très franco-français, a permis de développer des technologies adaptées au bâti, avec des notions d'esthétique et des produits couplant couverture et production d'énergie ».
Une technologie qui n'est pas sans défaut. « Avec l'IAB, il est difficile de vérifier si les contraintes ont été respectées. Il faut monter sur le toit et de ce fait, il n'y a aucun contrôle. Il y a bien un Plan avec la Commission de régulation de l'énergie pour déceler les erreurs ou les fraudes. Mais les règles sont établies par une administration qui réalise des estimations sans consulter la profession de la couverture », poursuit l'expert de chez EDF-ENR Solaire.
Ne pas laisser la filière aux mains des seuls électriciens
Là est l'enjeu : ne pas laisser aux seuls électriciens le développement du solaire. Avec des produits parfois très proches des systèmes de couvertures (tuiles photovoltaïques, ardoises, lauses, etc.), et des problématiques propres (étanchéité), les couvreurs ont leur rôle à jouer, rappelle Olivier Lafore, Directeur marketing Europe chez Imerys Terre Cuite.
Autre pierre d'achoppement : la ventilation. Alors que la question se pose moins sur les systèmes en sur-imposition, elle est centrale en ce qui concerne l'intégré au bâti. « Avec l'encastrabilité, le nerf de la guerre, c'est l'échauffement. C'est une question de rentabilité. En effet avec de petits panneaux interconnectés, on observe une baisse de la production. Il faut donc introduire une double lame d'air, l'une sous le panneau, l'autre sous le châssis, pour limiter cet effet », note Olivier Lafore.
D'une filière subventionnée à une énergie autoconsommée
Alors, faut-il cesser de subventionner l'intégré au bâti, et réviser le soutien à la filière dans son ensemble, comme le suggère la Cour des comptes ? Peut-être. Mais il faudrait surtout amorcer la transition vers une énergie solaire autoconsommée.
L'autoconsommation, on en dit que du bien. Elle permet « de responsabiliser le consommateur », « de sortir enfin de la logique non viable du tarif d'achat », « de dynamiser la transition énergétique » et de régénérer la filière, estime David Haïun, président de Groupe solaire de France, dans une tribune parue sur le Huffington Post.
« C'est une bonne et belle idée capable de ré-enchanter les citoyens. L'autoconsommation est une opération triplement gagnante. Pour le producteur, le gestionnaire de réseau et la collectivité en limitant la CSPE (voir encadré) », juge Bruno Lechevin, président de l'Ademe.
Pour le Syndicat des énergies renouvelables (SER) : « L'autoconsommation à l'échelle du bâtiment, de l'îlot urbain ou de la commune, et la gestion intelligente de l'équilibre entre la production et la consommation, permettront rapidement à l'énergie solaire photovoltaïque d'être compétitive et attractive. »
Pour Arnaud Mine, président SOLER au sein du SER, « le débat national doit voir l'avènement de l'autoconsommation à large échelle, par voie d'expérimentation ». Pour y parvenir, complète le président du syndicat Jean-Louis Bal, seul « un système de soutien visible sur le moyen terme permettra un développement industriel de la filière en France ».
Quel cadre juridique et fiscal pour l'autoconsommation ?
Dans son étude intitulée « Anticiper le développement du solaire photovoltaïque compétitif », le SER note que pour « faciliter le déploiement d'un parc photovoltaïque en autoconsommation (et donc hors tarif d'achat), il semble important de définir juridiquement le statut et les droits de ce nouvel acteur du monde de l'électricité : le consommateur / producteur / fournisseur ».
Trois pistes seraient envisagées. Un mécanisme de prime au kWh autoconsommé : chaque kWh produit et immédiatement consommé par le producteur / consommateur lui donne droit à un bonus ; les kWh non consommés et injectés dans le réseau étant rémunérés par un tarif spécifique.
Le système de « Net Metering » : le client reçoit un crédit pour chaque kWh qu'il produit en sus de sa consommation propre et qu'il injecte sur le réseau ; en fin de période de facturation, il paie les kWh supplémentaires consommés, et les crédits dus pour les kWh injectés sont reportés à la période suivante.
Une troisième piste, l'aide à l'acquisition, « ne se fera jamais », selon Jean-François Rousseau, de chez EDF-ENR Solaire, car comme en 2005, lorsque le photovoltaïque a démarré avec l'aide de l'Etat et des Régions au kWh installé, « le risque est de faire gonfler les prix d'acquisition ».
La CSPE, un mode de calcul inadapté à l'autoconsommation
La Contribution au service public de l'électricité (CSPE), acquittée par les consommateurs, compense les surcoûts de production dans les zones non-interconnectées (outre-mer), ceux liés au soutien aux énergies renouvelables, et aux dispositions sociales (tarif de première nécessité). Le mode de calcul pour les filières renouvelables fait abstraction des coûts de transport et de distribution. Or dans le cas de l'autoconsommation – locale par définition – l'électricité ne nécessite pas d'être acheminée sur de longues distances. Il importe donc de faire évoluer le modèle de calcul de la CSPE pour accompagner le développement du photovoltaïque décentralisé.
Source Batiweb par Laurent Perrin

09/01/2014

Tuilerie Imerys Blajan : le tribunal annule le plan social

«La justice a fait son travail». Pascal Niollet, Jean François Fourcade et Patrick Loubens, trois représentants du personnel de la tuilerie au comité d'’entreprise, se sont retrouvés vendredi 20/12/13, dans les locaux du personnel de l'’usine, savourant la bonne nouvelle.
Le plan social présenté par la société Imerys a été annulé, jeudi 19/12, par le tribunal de Grande instance de Toulouse. Un combat de plusieurs mois pour les salariés, le groupe Imérys ayant décidé d’arrêter la production de la tuile canal.
L’ensemble des éléments du plan social a été déclaré recevable de la part de la justice, mais c’est sur la revitalisation du site, proposée par Imerys, que le tribunal a pris sa décision.
L'’engagement hypothétique d’une entreprise tierce destinée à la fabrication de coffrets de volets roulants a pesé dans les débats, repoussant même la décision des juges après l’audience du 31 octobre et la réouverture des débats le 28 novembre dernier, rendant caduc l’ensemble des mesures, surtout que les salariés auraient bien pu croire à de réelles perspectives d’emploi sur le site.
Neuf d’entre eux ont fait le choix de refuser ces propositions sur des bases incertaines.
Décision incompréhensible
Pour Philippe Rustenholz, le directeur des ressources humaines d'’Imerys joint par téléphone, «La décision est absolument incompréhensible. Le plan tient par sa validité. Le projet de revitalisation a semé la confusion. La situation était réglée pour beaucoup de gens. Seulement quatre personnes étaient concernées. C’est un sujet compliqué. Nous allons devoir représenter un PSE et probablement faire appel».
Sur les vingt-cinq salariés concernés, treize sont en attente de solution, les autres ont accepté les propositions de la direction, la plupart sur d'’autres sites du groupe, mais ont trois mois depuis le début de leur nouvelle affectation, pour confirmer ou infirmer.

Source La Dépêche du Midi

08/01/2014

Le bardage de terre cuite en rénovation

Les façades en rénovation utilisent de multiples matériaux parmi lesquels la terre cuite. Celle-ci a été récemment choisie lors de travaux sur un ensemble d’immeubles à Gennevilliers, intégrés dans un plus vaste projet de restructuration. Cette solution séduit également de plus en plus de particuliers, avec une mise en œuvre sur les façades des habitats individuels.
Une nouvelle apparence et un confort thermique renforcé
Performance thermique et esthétique des bâtiments ne font aujourd’hui plus qu’un. La personnalisation est d’autant plus au rendez-vous suivant les matériaux choisis, que ce soit pour s’adapter au style régional ou pour donner à la construction une image unique. C’est le cas des travaux de rénovation engagés à Gennevilliers sur les immeubles de la Cité Rouge.
En effet, le projet architectural retenu opte pour une façade entièrement recouverte en terre cuite, matériau ancien qui a fait ses preuves concernant ses qualités isolantes. Il a ainsi permis d’offrir un nouveau visage au bâti, tout en garantissant une protection thermique renforcée, afin de diminuer la consommation énergétique.
Ce bardage en terre cuite a aussi pour atout d’être pérenne et sans entretien, s’adaptant à tous les types de construction.
Des façades en terre cuite, également adaptées aux constructions individuelles
Facile à poser, cette solution d’isolation par l’extérieur commence à faire son apparition sur les logements individuels, répondant aux nouveaux critères d’esthétisme, de performance, mais également d’écologie. En effet, la terre cuite reste entièrement naturelle tout en affichant une durabilité importante. Son aspect ne se réduit pas non plus aux seules couleurs rouges : elle est aujourd’hui proposée dans des teintes plus claires telles que le champagne ou le blanc ivoire.
Elle représente ainsi une autre façon de protéger les habitats en optant pour la particularité de sa couleur ocre ou en offrant plus de nuance. Facile à mettre en œuvre, ce bardage en terre cuite permet aussi un phasage des opérations simplifié. Dans le cas du projet de Gennevilliers, les travaux ont d’ailleurs été réalisés progressivement, limitant la gêne occasionnée.

Source ETI

07/01/2014

Indre - Tuileries : Deux vieilles dames unissent leurs destinées

Ruffec-le-Château. Les Terres cuites de la Lorne augmentent leur capacité de production en reprenant la tuilerie de Saint-Plantaire.

La tuilerie de Ruffec-le-Château fonctionne depuis 1774, celle de Saint-Plantaire a vu le jour en 1848. Ces deux entreprises artisanales liées par l'obsession d'échapper à l'extinction des derniers dinosaures, viennent d'unir leurs destinées et leurs compétences pour asseoir une vraie pérennité. « J'ai racheté l'établissement de Daniel Lagonotte, déjà exploité par son grand père, le 15 novembre », explique Pascal Robin qui avait déjà repris la suite des Terres cuites de la Lorne, en mars 2011.
Capter le marché des artisans
La création de nouveaux formats, de carrelages inédits, de plaques à pizza, de repose plats, de presse-papiers, lui a amené de clients supplémentaires. Des pièces originales en forme de sapin ou d'étoile ont même été fabriquées pour les fêtes de fin d'année. Mais au-delà de cette diversification réussie, couronnée voici peu par un Ruban vert de l'Agriculture, il a souhaité s'ouvrir davantage sur les artisans : « Il fallait pour cela étendre notre capacité de production, limitée à 60.000 pièces avec le four le bois de Ruffec. A Saint-Plantaire, nous pouvons faire trois cuissons au gaz par semaine et sortir 500.000 tuiles par an ». Pascal Robin qui a obtenu un prêt d'honneur à la reprise, sans intérêt, de 15.000 € d'Initiative Brenne, a préparé pendant un an le passage de témoin avec Daniel Lagonotte. Nanti du label Entreprise du patrimoine vivant, il espère maintenant réussir un défi basé sur l'association de longues expériences et de savoir-faire, en perpétuant une activité ancestrale fragilisée par le temps. Il n'existe plus que trois tuileries artisanales dans l'Indre.
Source La Nouvelle République par Jean-Michel Bonnin

06/01/2014

Coffres de volets roulants : l’étanchéité à l’air intégrée

En prenant en compte les différentes contraintes de la RT 2012, dont l’incontournable étanchéité à l’air, les coffres de volets roulants apportent une réponse réelle.

Quelle barrière isolante pour une crèche passive ?
Selon le SNFPSA*, le gain apporté par un volet roulant sur les consommations de chauffage d’une maison individuelle peut atteindre 9% et réduire la température de 5°C en période chaude, par rapport à une maison sans volet roulant.
Or, faute de connaissance à leur sujet «les coffres de volet roulant s’avèrent encore trop souvent rabaissés aux critères de la RT 2005, voire supprimés des projets», regrette le syndicat. Pourtant ils sont une réponse aux exigences de la RT 2012, et ont intégré son indispensable corollaire: l’étanchéité à l’air. «Les coffres de volet roulants sont performants sans limites techniques.
Les fabricants ont pris en compte ces problématiques, explique Renaud Pfalzgraf, responsable marketing produits et services chez Soprofen. Maintenant, si les entreprises ont l’habitude de traiter les liaisons entre coffre et menuiserie, entre menuiserie et maçonnerie, etc., l’obligation de résultat pour l’étanchéité à l’air, induite par la RT 2012, a mis en exergue l’importance de la mise en œuvre de ces produits.»
Des coffres pour très grandes baies vitrées
Une autre composante importante est à prendre en compte dans le marché de la RT 2012 : «la dimension de conception bioclimatique», rappelle Eric Risser, directeur marketing gros œuvre et décoration chez Terreal. Et notamment la fameuse règle qui impose une surface de baies vitrées d’au minimum 1/6 de la surface habitable, et le maximum de grand vitrage orienté au sud.
CQFD?: les longueurs des baies vont s’allonger et nécessiter des coffres adaptés et pérennes qui ne subissent pas de déformation. «La RT 2012 va pousser les solutions rigides de coffre tunnel car très naturellement la construction de maisons neuve va en avoir besoin», assure Eric Risser. D’autant que ceux qui bénéficient des classes C3 ou C4 du CSTB apportent la garantie de l’étanchéité à l’air en toute conformité avec la RT 2012.
* SNFPSA : Syndicat national de la fermeture, de la protection solaire et des professions associées.
RAPPEL
Pour répondre à l’objectif de résultat d’étanchéité à l’air imposé par la Réglementation thermique (RT) 2012, le test d’infiltrométrie obligatoire à l’achèvement des travaux limite la valeur minimale de la perméabilité à l’air à 0,6m2/h.m2 en maison individuelle. Les fuites admissibles représentent une ouverture de 211cm2 pour une maison de 110m2 de surface habitable, soit un disque de Ø16,4cm.
Quatre classes de perméabilité à l’air
Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) a initié une campagne d’essai pour classer les coffres de volets roulants en quatre classes d’étanchéité à l’air. À l’instar des essais A,E,V réalisés pour les menuiseries, les coffres de volets roulants subissent le test d’étanchéité à l’air (A) et de déformation au vent (V).
Ces classes s’échelonnent de C1 à C4, sachant que les C3 et C4 sont nécessaires pour les bâtiments devant répondre à la RT 2012. Depuis septembre 2011, tous les avis techniques des coffres ont dû être révisés. Sont concernés les coffres tunnel, les coffres demi-linteau et les coffres blocs-baies. En revanche, les coffres menuisés ne sont pas sous Avis technique.

Source Batirama

05/01/2014

Leers: gros dégâts à la briqueterie après la tempête du vendredi 03 Janvier après-midi

Les pompiers, toujours sur place, sont apparemment toujours submergés d’appels. Des arbres ont été déracinés : dans le centre-ville, rue du Général-de-Gaulle, axe qui vient d’être rouvert à la circulation, mais aussi sur la rocade près d’Auchan-Leers.
Des briques, des tuiles se sont envolées. Les secours sécurisent les lieux. Idem à la Briqueterie de Leers où la cheminée se serait effondrée. De nombreuses habitations seraient aussi privées de courant.
Pour le moment, seul un enfant d’un an et demi aurait été légèrement blessé par des bris de glace, à la résidence des Hameaux.
Par ailleurs, à Croix, vers 16 h, un automobiliste roubaisien qui circulait à bord d’une Laguna rue Robert-Schuman à Croix a reçu de grosses branches d’arbres sur son véhicule. Le conducteur a eu une grosse frayeur mais il a pu repartir à bord de son véhicule, un peu cabossé quand même.
A peu près au même moment, un arbre a été déraciné rue d’Hem et a bloqué la chaussée. La mairie a immédiatement déployé les grands moyens afin que l’arbre soit débité sur place pour rendre la route à la circulation.

Source NordEclair

CERIC TECHNOLOGIES - Le four casing : un jalon historique de la thermique industrielle

Dans l’histoire de la thermique industrielle, il y a un avant et un après du four Casing. Souvent imité, il a rarement été égalé. Concentré de technologie, il est le fruit du savoir-faire, de l’inventivité de plusieurs générations d’ingénieurs et d’une démarche d’optimisation constante née de la collaboration étroite avec les clients de Ceric et de Ceric Technologies aujourd’hui. Retour sur les épisodes d’un véritable succès industriel.


Les atouts historiques
En 1972, l’année de son lancement, le four Casing offrait déjà des atouts qui ont fait son succès : son étanchéité optimale assurée par une structure soudée, sa souplesse et parfaite reproductibilité de réglage (cuisson en pression/dépression), sans oublier sa modularité et sa rapidité de construction. Le temps a passé depuis ce premier four livré à une briqueterie d’Apt dans le Vaucluse en 1972 et les avancées technologiques se sont chargées de faire du four Casing un équipement high-tech toujours incontournable, plus de 40 ans après sa création.
Rapidité de mise en œuvre
Le four Casing est composé de panneaux préfabriqués. La préfabrication est un gage de qualité de réalisation et permet d’écourter les plannings de montage aussi bien pour un four neuf (un four de 120 mètres peut être monté en 20 jours environ) que pour les modifications de four. On peut déplacer, rénover, modifier, allonger un four Casing sans difficulté grâce à sa conception modulaire en panneaux. Les panneaux peuvent être recoulés sous la supervision des ingénieurs de Ceric pour des interventions simples et rapides. Le déplacement et/ou remplacement des panneaux ou l’extension par le rajout d’équipements complémentaires sont d’autant plus aisés. Les réparations et les opérations de maintenance sont aussi facilitées par la modularité et le principe de fabrication du four. De nouveaux perçages peuvent être faits pour accompagner un changement demandé par l’utilisateur pour, par exemple, utiliser de nouvelles argiles, accélérer la production, améliorer l’homogénéité, sans détériorer son étanchéité. Ainsi en 2012, Ceric a rénové et/ou rallongé 4 fours construits dans les années 70 et 80 pour augmenter leur production ou permettre l’ajout d’équipements n’existant pas à la date de leur création. L’évolution du four Casing n’est pas près de s’arrêter dans les décennies à venir car ses concepteurs l’ont voulu dès sa création souple, adaptable et modulaire. 

Le four Casing : une “plateforme” industrielle
Le four Casing a toujours été porté par la volonté de ses concepteurs d’être proactifs et de s’adapter aux exigences des industriels de la céramique. À de nombreux égards, l’évolution de cet équipement de traitement thermique est comparable à celle des plateformes de l’industrie automobile. La plateforme est une structure de base d’un véhicule, composée d’un châssis et de certaines pièces non visibles. Elle peut être utilisée pour construire des véhicules de modèles différents. À l’instar des plateformes automobiles, le four Casing a évolué grâce à l’ajout d’équipements et a donné naissance à plusieurs variantes de four. Les fours Casing des années 2000 et ceux des années 1980 partagent un même ADN technologique mais les modifications apportées l’ont fait évoluer de façon radicale.
Dans les années 1980, les fours Casing avaient uniquement des brûleurs latéraux dans la zone de cuisson, un ventilateur de tirage et un ventilateur de surpression. Dans les années 1990, l’in­troduction d’équipements de chauffe à haut rendement (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…), de systèmes de refroidissement rapide ainsi que des dispositifs de récupération à basse et haute température ont permis d’apporter des réponses concrètes pour réduire les consommations des fours et l’homogénéité de cuisson. Dans les années 2000, la pression des réglementations environnementales et la nécessité d’alléger la facture d’énergie, dont le prix est constamment soumis aux aléas de la conjoncture internationale, ont amené les fabricants de produits en terre cuite à demander à Ceric de diversifier le mix énergétique d’alimentation des fours. L’objectif ultime étant d’obtenir un équipement thermique le moins énergivore possible. Les ingénieurs de Ceric ont donc redoublé d’inventivité pour optimiser la performance globale du four et réduire sa consommation énergétique. Des études poussées ont été menées afin de gagner plusieurs dizaines de thermies à la tonne pour permettre aux clients de garder leurs avantages compétitifs par rapport à leurs concurrents. Et c’est ainsi que sont arrivés les Thermoboosters (dispositif de brassage avant feu et arrière feu), les brûleurs de voûte ou bien encore la possibilité d’utiliser de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, petcoke, sciure de bois…) pour cuire briques et tuiles en faisant du four Casing un four multicombustibles. L’innovation incrémentale a permis au fil du temps de faire d’une plateforme industrielle une référence technologique mondialement reconnue pour sa performance, sa modularité et son évolutivité. La performance globale du four Casing a naturellement bénéficié d’autres avancées technologiques réalisées au sein de Ceric : les supports de cuisson en U, les supports unitaires en H et les claies de cuisson VFT (Variable Firing Tray) faites en cordiérite et carbure de silicium pour la cuisson des tuiles et accessoires, etc.
Un four qui s’adapte aux propriétés des argiles locales
La pression démographique à l’échelle internationale amène de plus en plus les fabricants de produits de terre cuite à utiliser des argiles qui n’auraient pas été sélectionnées il y a 20 ans en raison de leur teneur en soufre et en chlore. Or, soufre, chlore, fluor et alcalins (chlorures de potassium et de sodium) peuvent s’avérer nocifs pour l’intégrité structurelle d’un four, si aucune mesure préventive n’est prise. Dans ce cas, la mission et la responsabilité d’un spécialiste en céramique, en thermique et en fumisterie industrielle comme Ceric est d’adapter ses fours à cette donnée de terrain difficilement contournable. Ceric a su apporter des réponses concrètes et fiables à ces risques de corrosion potentiels. Pour éviter tout problème de corrosion vis-à-vis du soufre, il faut maintenir la tôle Casing, dans toute la zone à risques, à une température suffisante pour éviter la condensation des composés acides. La mise en place d’une isolation extérieure au Casing (laines minérales en doubles couches croisées) sur les murs et la voûte, depuis le tirage du four jusqu’à l’entrée de la zone de feu, permettent ainsi de maintenir la structure métallique du four à une température supérieure à 150°C. Dans les zones où la température intérieure d’un four ne permet pas la mise en œuvre de cette solution, une injection d’air chaud dans une double peau du Casing garde les tôles à la température voulue.
Un four à la conduite souple

Outre son adaptabilité et sa modularité, le four Casing se caractérise par une grande souplesse de réglage. Les changements de cadence ou de produits se font facilement grâce à sa faible inertie.
Arrêts et redémarrages rapides sont possibles en cas de nécessité. Les perfectionnements apportés au fil du temps (brassage avant-feu, Thermoboosters et brû­leurs jets de voûte) ont fini d’en faire l’un des équipements universels de la terre cuite d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Dans les tuileries, on peut passer des wagons complets d’accessoires au milieu de wagons de tuiles sans dégrader l’homogénéité et ce, grâce au four Casing, à ses équipements et au système de supervision Diapason.
L’Hydrocasing : une variante du four Casing
Au fil du temps, des innovations décisives ont été apportées au four Casing, donnant naissance à une variante : l’Hydrocasing, en rendant étanche la quatrième paroi du four (les wagons). Plusieurs déclinaisons ont ensuite suivi (four à plateforme élévatrice, four à transbordeur incliné, four à écluses et four cuvette). Avec le four Hydrocasing, Ceric a conçu un four étanche sur les quatre faces. Partant du four Casing, les ingénieurs l’ont doté d’une cuve métallique ou en béton remplie d’eau. La partie basse des wagons est entourée d’une jupe métallique fermée sur les quatre côtés. Les étanchéités latérales et frontales sont assurées par le joint d’eau dans lequel sont immergées les jupes des wagons. Les différentes versions du Casing ont permis de mieux gérer l’eau.
Le four Casing : le four des défis de demain
De nos jours, avec plus de 400 fours tunnels installés à travers le monde, Ceric a une réputation de performance, de fiabilité et de qualité grâce au four Casing. C’est le four tunnel le plus installé et le plus utilisé au monde. Aujourd’hui, les ingénieurs de Ceric travaillent déjà sur une version permettant de raccourcir les cycles de cuisson, de gagner en homogénéité, de diminuer les consommations et d’intégrer de nouveaux combustibles à faible empreinte en CO2. Par définition modulaire et évolutif, le four Casing est déjà prêt à recevoir des nouveaux dispositifs pour permettre aux clients de respecter les consignes des instances européennes dont l’objectif est de réduire les émissions de CO2 de 20 % d’ici 2020.

04/01/2014

Histoire d'un lieu : les tuileries des Combes de Punay à Malbrans (Doubs)

A la fin des années 70, Le petit patrimoine industriel de la région a bénéficié d'une protection des monuments historiques. C'est le cas des tuileries des Combes de Punay près d'Ornans. Mais une protection "officielle" ne sauve pas automatiquement les bâtisses des périls du temps qui passe.
En 1845 au moment de leur création, ces tuileries utilisaient même une machine à vapeur. Une prouesse à l'époque. La fabrique était l'une des plus importantes de la région et de nombreuses maisons de la vallée de la Loue avaient un toit en petites tuiles jaunes typiques des Combes de Punay. Elles exploitaient une marne en abondance juste de l'autre côté de la route.
Aujourd'hui, la conservation de ce bâtiment, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, est chaotique. Son propriétaire, Henri Mourot, explique qu'il n'a pas assez de revenus pour l'entretenir. Et pourtant des solutions existent pour que ces travaux ne soient pas une charge trop lourde. En 2002, la DRAC de Franche-Comté a donné une subvention de 4891.00€ soit 40% de la totalité de la facture de restauration (12228.45€) au titre de l'entretien. Le Conseil Général du Doubs a versé 3424€ et la communauté de communes du Pays d'Ornans 3926.02€ . Soit un total d'aide de 12241€, la totalité des travaux. Depuis 2012 , ce montage financier n'est plus possible sur l'ensemble des dossiers de restauration, nous précise la Drac. L'aide globale ne peut pas dépasser 80% du montant TTC pour un propriétaire privé. Le but des collectivités territoriales n'étant pas d'entretenir entièrement des monuments historiques. De son côté, la municipalité de Malbrans et la communauté de communes du Pays d'Ornans souhaitent que ce lieu vive. Un projet d'écomusée a failli voir le jour en 1979 et un artisan de Malbrans, fabricant des briques de Chanvre, aurait bien voulu s'installer dans ces locaux adaptés à son activité. Vous pouvez écouter l'interview de Philippe Bouquet, maire de Malbrans et vice président de la communauté de communes du Pays d'Ornans en charge du Tourisme.
Source France 3 par Isabelle Brunnarius

03/01/2014

Le prince William et Kate Middelton choisissent des tuiles rouge naturel pour embellir leur cottage de Anmer Hall

Il n'y a pas que la naissance de baby George qui a tenu Kate et William très occupés ces derniers temps, il y a aussi eu la rénovation de deux de leurs résidences. Oui, deux. Leur appartement de Kensington Palace d'abord, leur cottage d'Anmer Hall ensuite (situé au cœur de Sandringham Estate, où la Reine aime à venir se reposer, c'est d'ailleurs elle qui leur en a fait cadeau). Le premier a achevé sa mue, mais pas le second qui pose, en plus, problème... à quelques-uns de leurs voisins.
Car le couple, qui a initié d'importants travaux (payés par mamie) dans cette imposante bâtisse de style géorgien a eu l'idée un peu folle de poser sur le toit des tuiles en  terre cuite... rouges.

02/01/2014

Algérie: 55 entreprises au 8ème salon du bâtiment et de la construction de Sétif

Un public nombreux, constitué essentiellement de professionnels et d’intervenants dans le secteur du BTPH (bâtiment-travaux publics-hydraulique), a commencé à affluer, mardi 10 Décembre, au salon du bâtiment et de la construction de Sétif, inauguré la veille par les autorités locales.
Des entrepreneurs des secteurs public et privé, d’experts, de promoteurs immobiliers, de chefs de projets, d’architectes et de cadres techniques prennent part à cette manifestation qui se poursuivra jusqu’à jeudi prochain à la galerie d’expositions de la cité Maâbouda (sortie ouest de Sétif). Raouf Stiti, directeur général-adjoint de la société Bâtimatec-Expo, organisatrice de l’événement avec la collaboration de la SAFEX (Société algérienne des foires et exportations) et de la wilaya de Sétif, a souligné que les participants ont été choisis parmi les entreprises les plus expérimentées, considérées comme des leaders dans le domaine du BPTH, qui exposent leur savoir-faire, leurs produits (ciments, céramique, briques, marbre, bois) et les techniques modernes utilisées aujourd’hui pour la construction.
Outre le contact et les échanges entre professionnels du secteur, le 8ème salon du bâtiment et de la construction de Sétif permet aux gens du métier mais aussi au large public de découvrir les compétences algériennes et de se rendre compte des énormes progrès en matière de construction réalisés dans notre pays, transformé à la faveur des différents programmes de développement en un immense chantier à ciel ouvert, a ajouté M. Stiti.
La nouveauté de cette édition, a-t-il ajouté, réside dans la signature d’une convention de partenariat avec le Conseil local de l'ordre des architectes de la wilaya de Sétif qui, désormais, participera activement à ce salon devenu ‘’l’une des plus importantes rencontres d’affaires dans l’est algérien’’, a encore affirmé le directeur général-adjoint de Bâtimatec-Expo.
Il est attendu de cette manifestation économique qu’elle permette la signature d’accords et de conventions de partenariat entre les différents acteurs du secteur du bâtiment et de la construction, en vue de promouvoir le savoir-faire, les produits et les matériaux présents sur le marché sétifien, d’autant, a conclu M. Stiti, que la wilaya de Sétif est ‘’considérée à juste titre comme un pôle économique et commercial de tout premier plan’’.

Source L'Echonews

01/01/2014

Bonne année à tous

Tous nos vœux de bonheur de santé et de prospérités pour 2014.



Les retraités de la terre cuite,

31/12/2013

Carrelage : Koramic rachète Petracer’s Ceramic

Le groupe belge Koramic annonce l’acquisition du créateur italien de carrelages de luxe Petracer’s Ceramic. Son fondateur, Angelo Marchesi, conservera un poste à la direction artistique de la marque. « Nous complétons notre portefeuille de produits et de matériaux en intégrant une marque haut de gamme à la renommée internationale, bénéficiant d’un savoir-faire unique », précise dans un communiqué le président du groupe, Graziano Verdi. L’investissement s’est porté à un total de14 millions d’euros. Petracer’s Ceramics rejoint notamment les sociétés Desvres et Sphinx Tegels, filiales de Koramic spécialisées dans la production de céramiques. Créée en 1997, l’entreprise s’est particulièrement implantée en Italie, en Allemagne et en Russie. Avec cette acquisition, la marque se hisse au deuxième rang des entreprises de Modena, en Italie, cotées en bourse.

Source Zepros

30/12/2013

La tuilerie Imerys de Blajan: point de situation

Echec d’Imerys

Le plan social que voulait mettre en place Imerys a été mis en échec. Néanmoins le groupe Imérys n’a pas abandonné l’idée d’abandonner la fabrication à base de terre cuite à Blajan. Depuis quelques mois le groupe a abandonné un certain nombre de production à base de terre cuite et vendu ses activités à Bouyer Leroux.
Quelle stratégie du groupe :
Nous constatons qu’une stratégie qui nous rappelle ce qui s’est passé à Péchiney à Marignac est mise en place. Comme à Péchiney on trouve un repreneur qui gardera une partie du personnel (dans des conditions de travail et de salaire très différentes) Comme à Péchiney le groupe propose des aides à la mobilité : aides à la reprise des salariés, aides au déplacement aide au repreneur. Nous savons comment a fini l’histoire de Péchiney : à la suite du premier repreneur un troisième repreneur est arrivé avec des méthodes très cavalières pour ne pas dire plus : licenciement du personnel restant sans respect des lois sociales, accidentologie importante, non-paiement des heures supplémentaires etc…. . Les salariés contestant la situation ont saisi le Conseil de prud’homme et ont été entendus, l’entreprise a été condamné sauf que ces salariés se retrouvent au chômage et pire le patron voyou c’est évaporé et les dommages et intérêts sont restés à la charge de la collectivité puisque le patron véreux n’était plus là. Pour la petite histoire il faut savoir que le dernier patron logeait à l’hôtel, avait une voiture de location était canadien : sur le territoire il n’était propriétaire que de son ordinateur. D’autre part plus de 10 ans après des salariés sont encore en procédure judiciaire devant l’ancien employeur. Cet ancien employeur qui répondait des errements litigieux de péchiney, puis ferro-Pem le 1er repreneur indique aujourd’hui qu’il n’est plus sur la proposition de l’entreprise Coffrelite :
Elle confirmerait l’abandon de l’exploitation et la valorisation de la terre sur place. Le savoir-faire des salariés en place n’est pas pris en compte : aucun rapport avec le métier sur la terre, la cuisson , la façon, tout ceci démontre à priori le peu de consistance de cette proposition ; ce type d’entreprise peut s’installer n’ importe où. Rien n’est dit sur la terre et au vu des orientations d’Imérys on peut supposer que la terre exploitée serait transportée vers une autre usine de ce groupe. La richesse locale serait pillée, transport en camion sur les routes départementales … La proposition de Coffrelite pourrait être envisagée si les coffrets (coffret en terre cuite) étaient fabriqués sur place et venait en complément de l’activité actuelle ou une autre activité terre cuite.
La casse de l’outil industriel en cours : Nous pouvons constater qu’en ce moment la direction locale mis en place est plus préoccupée par le management du personnel et la mutation de celui-ci. En effet la direction technique se limite à la programmation des arrêts et marche de l’entreprise rien n’est fait sur l’aspect technique, une réflexion sur la productivité et les améliorations de l’outil de travail. L’essentiel des actions de la direction se borne à des réunions, des entretiens avec le personnel. D’autre part des arrêts sont programmés tous les jours ce qui conduit à des temps de chauffe très importants, pour la remise en température de fonctionnement. A terme ce type de fonctionnement conduit à majorer de manière significative les couts du produit fini. Ce qui justifiera à terme la fermeture de l’usine. Nous rappelons qu’un des éléments essentiel de notre bataille était la bonne santé financière du site de production et notre proposition pour un système de chauffe alternatif au gaz. Nous notons que la direction tente de faire oublier cette proposition essentielle qui à la fois économiserai la ressource de gaz et utiliserai une ressource locale à savoir la sciure pour chauffer et cuire la terre.

Source CGT Comminges

Quand habitat social rime avec énergie positive à Castelnaudary

Le premier "logement social à énergie positive de France" a été inauguré, le mardi 10 Décembre 2013, aux Vallons des Griffouls.

Un laboratoire pour demain.
Un T3 et un T4 tous neufs ont été inaugurés hier matin dans le nouveau quartier des Vallons-du-Griffoul. Ces deux maisons du bailleur social Habitat Audois sont sans doute une première en France, puisqu'elles sont "à énergie positive". L'ensemble du quartier avait déjà remporté, en 2010, le prix "Nouvelles formes urbaines durables" décerné par la Région. Ce sont désormais ces deux logements qui attirent l'attention du secteur de la construction réuni mardi matin.
Un condensé de nouveaux matériaux
Exposé plein sud, le quartier profite déjà d'une énergie gratuite et durable, le soleil. La convergence de divers intérêts a permis la réalisation de deux maisons modèles, qui ont même fait l'objet d'un colloque au lycée Andréossy, à l'heure de midi. Pour l'entreprise Terreal, il s'agissait de trouver un "laboratoire" pour son secteur recherche et développement. C'est le groupe bien implanté dans le Lauragais qui fourni toutes les nouveautés techniques, produites localement, de la brique "terre crue" aux cloisons de terre et à l'écran thermique sous toiture.
Laboratoire pour tous
Contacté par le groupe Terréal, le maire a fait l'intermédiaire avec Habitat Audois, qui s'essaie aux nouvelles normes en matière d'économie d'énergie (pour ses locataires). L'enseignement professionnel supérieur s'est, lui aussi, greffé à ce projet, puisque le lycée Andréossy a adapté son enseignement aux normes et aux matériaux mis en place dans ces deux maisons et qu'il a ouvert un micro-chantier sur le site.
Des maisons hors catégorie
Les différents acteurs impliqués dans sa réalisation sont unanimes : le label BEPOS Effinergie (consommation d'énergie quasi nulle, normes de 2020) attribué à ces deux maisons est l'un des premiers en France et sans doute le premier pour un logement social. Dans la pyramide des consommations d'énergie (que l'on retrouve aussi sur les appareils ménagers), la maison BEPOS est hors catégorie, tout au sommet, au-dessus de la maison passive, et la flèche bleue indique même un négatif. Ces maisons produisent plus d'énergie qu'elles n'en consomment. Ce qui se traduira sur la facture des locataires.
Maison, mode d'emploi
Pour aider les futurs locataires (ils sont attendus dans une quinzaine de jours), il y aura "un accompagnement pour une prise en main de ce logement", notamment pour comprendre le fonctionnement du poêle à granulés, de la pergola à lames inclinables (confectionnée par des élèves du lycée Andréossy), et saisir l'impact des panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, de la récupération des eaux de pluie, du composteur...
Ces bâtiments sont tellement révolutionnaires que leurs performances techniques réelles seront étudiées de près pendant trois ans, tout comme les locataires, qui seront "suivis" par un sociologue. Pour sa thèse, un étudiant va tenter de voir comment le comportement humain s'adapte à cette nouvelle façon de vivre, "durablement".

Source L'Indépendant

ALGERIE - importations de matériaux de construction : Légère hausse durant 2013

La facture des importations des matériaux de construction de l’Algérie a atteint les 2,53 milliards de dollars (mds usd) durant les 10 premiers mois de l’année en cours contre 2,50 mds usd à la même période de 2012, enregistrant une légère hausse de seulement 1,2 %, malgré une hausse de plus de 28 % des quantités importés, a-t-on appris auprès des Douanes algériennes.
La facture des importations des matériaux de construction de l’Algérie a atteint les 2,53 milliards de dollars (mds usd) durant les 10 premiers mois de l’année en cours contre 2,50 mds usd à la même période de 2012, enregistrant une légère hausse de seulement 1,2 %, malgré une hausse de plus de 28 % des quantités importés, a-t-on appris auprès des Douanes algériennes. Les quantités importées des principaux matériaux de construction (ciments, bois et aciers) sont passées de 5,956 millions de tonnes les dix premiers mois de 2012 à 7,64 millions de tonnes à la même période de 2013, soit une augmentation de 28,3 %. Cette hausse des quantités importées a été tirée essentiellement par la hausse des importations de ciments (+63 %), du bois (+6,4%) et du fer et aciers (+4%), précisent les chiffres des Douanes obtenus par l’APS. La valeur des importations de ciment a atteint 351 millions usd durant les dix premiers mois de 2013 contre 215,7 millions usd à la même période de l’année dernière, en hausse de 62,7%. Les quantités de ciment importées ont connu également une augmentation de 63,52 %, passant de 2,385 millions de tonnes à 3,900 millions de tonnes durant la même période de référence. De janvier à octobre dernier, les importations de bois ont également connu une augmentation de 4,6 % durant la même période, puisque leur valeur est passée de 566,25 millions usd à 592,64 millions usd, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) relevant des Douanes algériennes. La quantité importée est passée de 1,088 million de tonnes à 1,158 million de tonnes, également en hausse de 6,4 %.
Les importations de fer et d’acier destinés à la construction se sont chiffrées à 1,59 milliard usd durant les dix mois de 2013 contre 1,72 milliard usd à la même période de comparaison de 2012, en baisse de 7,3 %, alors que les quantités ont augmenté de plus de 4 %, passant de 2,482 millions de tonnes à 2,585 millions de tonnes. En 2012, les importations des matériaux de construction ont augmenté de près de 12 % totalisant 2,89 milliards usd. Cette hausse a été tirée par les importations de ciments qui ont augmenté de plus de 94% pour totaliser 244,4 millions usd. Pour répondre à cette forte demande et atténuer la flambée des prix accentuée notamment par la spéculation et éviter le retard dans les délais de réalisation des projets, le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) a entamé dès juin 2012 des importations mensuelles de ciment qui se poursuivent à ce jour. Le déficit de l’Algérie en ciment dépasse actuellement les 5 millions de tonnes/an, alors que la production nationale actuelle est de plus de 18 millions de tonnes/an dont 11,5 millions de tonnes sont assurés par les 12 cimenteries publiques.
Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes à l’horizon 2016 et 29 millions de tonnes d’ici à 2018.

Source El Moudjahid

29/12/2013

SOLUMIX : UN PRODUIT MULTIFONCTION

UN PRODUIT MULTIFONCTION pour la performance des briques terre cuite!
SOLUMIX est un composant multifonction (isolant, structurel, cohésif) qui élargit les fonctions des matériaux traditionnels.
Véritable innovation, il ouvre de nouveaux horizons aux matériaux de construction grâce à ses qualités uniques. Il permet aux fabricants de briques en terre cuite d’anticiper les nouvelles réglementations en associant une solution qui respecte le code génétique de leur produit.
Véritable matériaux de construction tout en un, une brique associée à SOLUMIX permet de réduire considérablement les temps de construction et les coûts de main d’oeuvre en permettant, en une opération :

  1. de construire le mur
  2. de l’isoler
  3. de le décorer dans le cas ou des plaquettes de parement sont intégrées en usine.

UN CONCENTRÉ DE QUALITÉS EXCEPTIONNELLES
SOLUMIX présente des caractéristiques exceptionnelles, réunies en en seul matériaux pour une polyvalence unique :

  •  structure isolante autoporteuse,
  • forte adhérence à la brique,
  • résistant à la compression,
  • léger
  • ininflammabilité
  • respirant

28/12/2013

Le serpent de mer de la tuile 9 au m2

La « 10 au mètre » s’est progressivement imposée dans le monde de la tuile à emboîtement et des couvertures économiques. La pose est rapide, et la taille moyenne des couvertures standard fait que l’échelle de cette tuile n’est pas trop disproportionnée. Pour les fabricants, il est tentant d’aller plus loin, et de proposer une tuile encore plus grande, qui réduit le nombre d’éléments au m2, et impacte favorablement le temps de pose. C’est ce qu’a fait Koramic, qui lance une 9 au m2 sur Batimat. L’idée n’est pas nouvelle ; d’autres l’ont déjà fait, mais ont seulement connu un succès d’estime. 9 tuiles au m2 nécessitent des pans de toiture importants, pour que l’aspect visuel reste acceptable. D’autre part, plus la tuile est grande, plus elle génère des chutes non réutilisables. Dans les faits, les couvreurs n’ont jusque-là pas adhéré à ces très grands formats. Wait and see…

Source Zepros

27/12/2013

La brique de parement, une opportunité pour la RT 2012

Si la brique de terre cuite a maintenant fait ses preuves, celle de parement fait doucement son entrée sur le marché de la construction et de la rénovation. Encore à ses balbutiements, le matériau sait offrir les avantages de la terre cuite et des possibilités architecturales qu'apprécient les professionnels. Les industriels, eux, ne manquent pas d'idées pour la faire davantage connaître.

A l'occasion d'une rencontre organisée par la Fédération française des tuiles et briques (FFTB), industriels et architectes ont pu confronter leurs attentes en matière de brique, et plus particulièrement de brique de parement. "Avec la brique de parement, on espère profiter de l'opportunité qu'offre la RT 2012, à travers les solutions d'isolation thermique par l'extérieur", a ainsi introduit Bruno Martinet, directeur général de la FFTB. "Il ne faut pas rater le marché de la rénovation", a poursuivi l'architecte Andréas Christo-Foroux.
Aujourd'hui, la brique de parement est essentiellement utilisée en extérieur, elle n'est pas une brique de structure, mais a besoin néanmoins d'être protégée. D'où la pertinence de leur utilisation en isolation thermique par l'extérieur. "En intérieur, la terre cuite perd son sens, estime un des architectes présents. Mais en extérieur, avec une isolation répartie, ça devient intéressant".
Les industriels de la terre cuite mettent en avant la créativité, la conception, la finition et les dimensions des produits, qui ouvrent de nouvelles voies adaptées à l'évolution des bâtiments. A l'exemple du projet de logements à Vitry-sur-Seine (Val de Marne), réalisé par l'agence Bruno Rollet, basé sur une structure brique TC et parement brique en extérieur.

Source Batiactu

26/12/2013

Condamnation de CLEIA par la justice française au profit de CERIC Technologies

Millau : les Terres cuites de Raujolles, une création familiale, un succès mondial

Grâce à l'export et la vente en ligne, l’entreprise millavoise connaît un fort développement ces derniers années. Aujourd'hui, ses créations ne sont plus seulement appréciées dans le sud de la France : elles font également le bonheur des fortunés dans le Golfe Persique, aux USA, mais aussi en Chine et en Turquie.
Comme beaucoup de briqueteries françaises, la société des Terres cuites de Raujolles aurait pu disparaître à jamais au milieu des années 1970. "Après le premier choc pétrolier, rares ont été les survivants dans notre secteur. Par chance, mon père qui gérait alors l’entreprise a eu le nez creux, raconte Patrice Rivière. Voyant le prix du combustible grimper en flèche, il s’est lancé à fond dans la décoration murale sans abandonner les tuiles et les briques. Il a ainsi pu vendre plus cher nos produits et pérenniser l’entreprise."
55 % des ventes réalisées à l’étranger
Réputé pour son travail “fait maison” et l’excellence de ses réalisations, cette petite entreprise familiale a vécu bien des tournants depuis sa création à Millau, en 1830. Patrice Rivière, lui-même, a joué gros à la fin des années 1990 en misant sur Internet et la vente à l’export. "J’y ai cru et l’histoire m’a donné raison, sourit le patron. Actuellement, poursuit-il, 55% de notre chiffre d’affaires est réalisé à l’étranger, principalement aux Etats-Unis, dans le Golfe Persique, en Chine et Turquie. Quant à nos bénéfices sur la toile, ils ont doublé cette année."

L’héritier ne s’en cache pas : l’entreprise dont il a repris la destinée en 1999 collectionne les références, et plus seulement dans la rubrique des édifices historiques. Aujourd’hui, du Japon à Rio de Janeiro, en passant par Chicago, Dubaï, Londres ou Paris, les propriétaires privés les plus fortunés du globe s’arrachent le savoir-faire séculaire de sa famille qui a élu domicile sur les pentes du Larzac.
Des relations privilégiées avec les architectes des richissimes
C’est là, dans une petite carrière qu’est extraite l’argile, ce matériau fin et naturel que l’on retrouve dans les briques, les tuiles, mais aussi les carreaux de sol, les vasques et les faïences unies et décorées de l’enseigne. "Ce qu’on fabrique n’a rien à voir avec ce que proposent nos concurrents de l’industrie. C’est ce souci de se démarquer, d’être original dans nos créations qui expliquent le succès des Terres cuites de Raujolles", présume Patrice Rivière.
Si on peut le croiser à Millau, au showroom de l’entreprise qui emploie six salariés à ses côtés (CA non communiqué), ce dynamique dirigeant de 47 ans voyage énormément. Il s’agit d’entretenir des relations privilégiées avec les architectes des richissimes... Cette stratégie se révèle payante puisqu’il décroche des contrats juteux, comme la livraison de 150 tonnes de terres cuites pour une villa à 80 millions d’euros à Koweit-City. Avec de tels clients, l’avenir peut s’entrevoir avec sérénité.
DU LOUVRE À LA MAISON CARRÉE DE NÎMES, DE RIO À BIENTÔT SAN DIEGO
Ces dernières décennies, les Terres cuites de Raujolles ont participé à de nombreux projets pour des bâtiments historiques : on pense à la toiture en tuiles romaines de la Maison Carrée à Nîmes, aux tuiles “canal” émaillées du Debenham House de Londres, mais encore aux carreaux ornés du Lys au château de Blois, aux carreaux de sol pour le Musée du Louvre...
Actuellement, la société livre des terres cuites pour la galerie des Invalides, à Paris, et expédie de la faïence pour la marque de chocolats Godiva qui dispose de 600 magasins à travers le monde. Elle participe aussi à la création d’un hôtel de luxe à Rio de Janeiro et devrait bientôt livrer pour le palais du roi de Jordanie. L’enseigne est également présente dans 40 boutiques partenaires aux Etats-Unis, et envisage de créer une succursale à San Diego. Elle dispose de stocks impressionnants entreposés à Millau et d’un excellent site de vente en ligne, ce qui lui permet de livrer rapidement dans le monde entier.
Source Midi Libre par JEREMY BEAUBET

25/12/2013

MAROC-Briqueteries : comment réduire la consommation d'énergie?

Six entreprises Marocaines ont été visitées par la GIZ et une entreprise allemande, et leurs pratiques comparées à ce qui se fait à l'étranger.
L'utilisation de combustibles alternatifs et déchets dans le mélange d'exploitation, l'augmentation de la température d'extraction, le recours à l'air ambiant pour le séchage sont parmi les solutions préconisées.
Dans un marché de plus en plus concurrentiel, l’industrie de la brique en terre cuite se doit aujourd’hui de faire face à la question de l’énergie qui demeure le premier poste de dépense des professionnels.
Partant de ce constat, la composante industrielle du Programme de gestion et de protection de l’environnement (PGPE), mené par la GIZ, en partenariat avec le ministère délégué chargé de l’environnement, a conduit un benchmarking énergétique entre 6 unités marocaines et des briqueteries internationales.
Belbrique à Berrechid, Slaoui à Salé, Somabrique et Bab Mansour à Meknès, Menara Briques à Marrakech et Jbel Nour à Mohammédia ont donc ouvert leurs portes aux experts conduisant l’étude, dont les résultats ont été présentés début Novembre 2013. Cette étude a d’ailleurs été réalisée par une entreprise allemande, spécialisée dans les machines et équipements pour l’industrie de la céramique de bâtiment, et dans la fourniture d’usines clés en main pour la production des briques. L’objectif est de sensibiliser les industriels du secteur sur leur performance énergétique et de leur proposer des mesures efficaces pour réduire sensiblement leur consommation d’énergie et l’impact environnemental de leurs activités, dans le but ultime d’améliorer leur compétitivité.
Il faut d’abord se rappeler que les différentes phases du processus de fabrication font à la fois appel à l’électricité et au combustible (principalement fioul et pétrole). L’extraction de matières premières, la préparation, le façonnage, le chargement/déchargement et le transport sont ainsi très gourmands en électricité alors que le séchoir et le four carburent au combustible.
Du fait d’une automatisation moindre que les briqueteries européennes, les briqueteries marocaines consomment moins d’électricité que les européennes (44kWh/t en moyenne contre 53 kWh/t pour les européennes). La consommation de combustible est en revanche plus grande dans les briqueteries marocaines (1305 kJ/kg) qu’à l’international (1 295 kJ/kg). Cela est dû aux équipements (séchoirs et fours) qui restent comparativement anciens. Si la différence n’est pas très grande, il n’empêche que les briqueteries marocaines peuvent encore faire des efforts. L’étude met ainsi en évidence entre 7 et 11 mesures d’économie d’énergie à court, moyen ou long terme pour chaque unité visitée. Cela va de l’utilisation de combustibles alternatifs (huile lourde, charbon, bois, biogaz, noyaux d’olive ou encore boues d’épuration) à l’utilisation des déchets dans le mélange d’exploitation, en passant par l’éventuelle augmentation de la température d’extraction voire de l’utilisation de l’air ambiant pour le séchage. Si certaines de ces mesures peuvent présenter un surcoût, le retour sur investissement reste attractif. En modifiant le séchage par exemple, le retour sur investissement est estimé à 3 ans et demi.
La Vie éco par Anne-Sophie Martin. 

Le sapin 2013, made in Albi, est en briques

Les amateurs de sapin en vrai bois d’arbre seront déçus. Les autres, les accros des matériaux premiers, seront aux anges. Le 16/12 au  matin, le club des partenaires du musée Toulouse-Lautrec et le musée Toulouse Lautrec ont présenté le sapin 2013, conçu par les étudiants designers-matiéristes de l’école européenne de l’Art et des Matières d’Albi. Un sapin en briques où la terre cuite est mise en valeur par un jeu de lumières intégré. Quinze propositions ont été posées sur la table du jury et celle de Mathieu Guérin a été choisie avant que les étudiants ne se mettent au travail. Leur bébé de 300 kg sera exposé dans le hall d’accueil de la salle Choiseul du musée pendant un mois. Une bonne entrée en matière pour l’école qui est en train de concocter sa biennale art et matière, sur le thème de la terre, les 5,6 et 7 juin 2014.
«Depuis 2005, à l’occasion des fêtes de fin d’année, le musée propose à ses visiteurs de découvrir une œuvre originale : le Sapin du musée . Plus qu’un arbre à proprement parler, ce sapin est la vision, la représentation symbolique et plastique de ce moment particulier de l’année», confie Christine Devoisins, administrateur au musée Toulouse-Lautrec. Ce n’est pas tout, le musée invite les familles à une visite guidée ludique de l’exposition Sarthou, les samedis 21 et 28 décembre, à 14 h 30, suivie d’un atelier de pratique artistique. Cette manifestation privilégiera la convivialité et le partage entre les adultes et les enfants qui créeront des œuvres où couleurs et sons se mêleront au fil de l’eau. La rencontre se poursuivra autour du sapin en briques avec une distribution de chocolats. Il est indispensable de s’inscrire.

Source La Dépêche du Midi

Des perspectives d’exportations pour les matériaux de constructions tunisiens en Algérie

Sous l’égide du CEPEX et de son bureau de représentation à Alger, dix sept entreprises tunisiennes actives dans les BTP, l’engineering, les matériaux construction ceux électriques liés à la construction ont participé du 09 au 12 décembre 2013 à une mission de contacts professionnels ciblés avec des opérateurs algériens.
Dans ce contexte, la programmation de ce voyage d’affaires décidé dans la ville de Sétif à 300 km d’Alger a été planifiée non seulement selon le profil et les besoins de la délégation tunisienne mais aussi et surtout selon les potentialités identifiées de l’est algérien en matière d’engineering et constructions. A ce titre, les rencontres professionnelles tuniso-algériennes se sont déroulées le mardi 10 décembre 2013 dans la ville de Sétif. Selon le décompte final après les rencontres, les 17 entreprises tunisiennes ont rencontré plus de 206 opérateurs algériens inscrits le jour des rencontres. Ces derniers avaient des objectifs aussi diversifiés qu’ambitieux avec les tunisiens. Parmi les plus importants éléments traités et négociés par les deux parties, l’on note la commercialisation des matériaux de constructions et électriques tunisiens en Algérie, la participation des bureaux d’études tunisiens au marché de l’engineering en Algérie et la création d’entreprises mixtes en Algérie, en Tunisie et même en Libye. Aussi et bien que les rencontres de Sétif avaient pour but d’approcher les entreprises de la région est algérienne, plusieurs opérateurs localisés dans les villes du centre (Alger, Blida, Boumerdès) et celles de l’ouest (Oran, Chlef, Tlemcen notamment) ont aussi participé aux rencontres de Sétif.
Le CEPEX et son bureau à Alger ont offert une réception en l’honneur de la ville de Sétif qui a accueilli ses rencontres. L’Ambassadeur de Tunisie à Alger, a notamment saisi cette occasion pour rappeler aux opérateurs économiques présents de la mise en vigueur prochaine de l’accord commercial préférentiel entre la Tunisie et l’Algérie et ses répercussions sur les échanges entre les 2 pays. Outre les opérateurs économiques tunisiens et algériens présent, ont assisté à cette cérémonie, des élus locaux de la ville de Sétif, les cadres administratifs et personnalités de la ville.
Le programme de la délégation tunisienne s’est le lendemain poursuivi avec des visites dans les locaux des entreprises et les chantiers de la ville. La délégation tunisienne s’est déplacée à l’occasion au salon professionnel du Bâtiment et du Logement SETIFBAT qui s’est déroulé du 9 au 13 décembre 2013. Il faut bien rappeler que le programme de développement économique en vigueur en Algérie consacre une enveloppe budgétaire importante aux infrastructures avec 62 milliards US $ pour le développement de nouvelles infrastructures (logements, routes, hôpitaux…), 48 milliards US $ pour la rénovation des infrastructures existantes (réseaux routiers, infrastructures portuaires existantes…), 1 milliard US $ pour le développement des infrastructures routières.

Source Investir en Tunisie

24/12/2013

Castres/Terreal . «Navidad con la familia !»

C'’est une année vraiment particulière que viennent de vivre Maria del Pinar et Salvador, un couple d’'Espagnols arrivé dans le sud du Tarn il y a quelques mois. Salvador Aguilar-Huerta et sa famille habitaient jusque-là dans la région de Valencia et travaillait depuis toujours pour le groupe Terreal, fabriquant de produits de construction en terre cuite (tuiles, briques ...etc.).
L'’an dernier, Terreal a fermé son unité de Valencia et Salvador a fait le choix de l’'émigration : «C'’était venir en France ou accepter le chômage. Rester en Espagne, avec la crise que nous connaissons, c’'était vraiment une aventure dangereuse.»
Avec son épouse Maria del Pinar Rubio-Bachiller, Salvador, responsable de production, et ses deux enfants ont choisi de s’installer à Castres bien que l'’usine Terreal se trouve à Saint-Amans : «On aime la ville. Nous avons toujours vécu dans une ville importante.»
La petite famille va donc passer une partie des vacances en Espagne pour rejoindre leurs proches: «Chez nous, la tradition de Noël est très importante. J’'y tiens beaucoup, raconte Salvador. Le repas de la Noche Buena se fera avec des fruits de mer bien sûr, de l'’agneau et toutes sortes de gâteaux traditionnels. Ce sont les anciens qui perpétuent ça.»
Chez eux du côté de l'’Albinque, arbre de Noël et crèche ont été installés comme s’ils étaient de l’'autre côté des Pyrénées: «Nous fêtons Noël avec les cadeaux le 25 décembre. Mais en Espagne, la règle voudrait que ce soit pour la fête des rois que cela se passe. Et puis il y a toujours beaucoup de gourmandises pour cette période de l’année: les mantecados, polvorones, les gateaux de boniato, roscos de vino ...etc. Et beaucoup de fruits secs aussi. Ce sont des moments où l'’on fait de bons repas. La famille aime se réunir à cette occasion. Pour le 31 décembre, cela se passera davantage avec les amis.» Pour la Saint-Sylvestre d’ailleurs, Maria del Pinar et Salvador n'oublieront pas de perpétuer une tradition bien espagnole qui consiste à croquer douze grains de raisins au rythme des douze coups de cloche à minuit: «Une tradition qui doit donner du bonheur pour toute l'’année.» ajoute Salvador qui soufflera la première bougie de sa carrière en France dès la rentrée.
Source La Dépêche du Midi par Jean-Marc Guilbert

Le préfet de Région en visite à Limoux

Le 21 novembre 2013, Pierre de Bousquet, le préfet de la région, a visité la cave Sieur d’Arques et la tuilerie Monier, à Limoux (Aude). Un déplacement assez rare de la part d’un haut fonctionnaire mais qui s’explique par la volonté du prefet «à venir rencontrer les acteurs économiques de la région pour leur apporter mon soutien».
«Nous lui avons présenté la situation générale à laquelle nous sommes confrontés», confie Maurice Lautard, le président de la Cave, «et le préfet de région nous a entendus».
Le problème de la chaptalisation a été abordé, le président de Sieur d’Arques rappelant qu’il est «anormal», selon lui, que «nous soyons le seul effervescent de France à ne pas pouvoir chaptaliser. Personnellement, je milite pour que l’on attribue le droit de chaptaliser en fonction de la région, et par type de vin. Et je suis favorable à la chaptalisation pour les AOC Limoux». Le préfet de région a pris conscience du problème.
Le représentant de l’État dans la région s’est ensuite rendu à la tuilerie Monier. Francis Sauner, le directeur de l’unité de production appartenant au groupe Monier, lui a présenté l’entreprise et la difficulté à recruter certains personnels hautement qualifiés.

Source  L'Indépendant

23/12/2013

Tuilerie de Blajan: la justice annule un plan social d'Imerys

Le tribunal de grande instance de Toulouse a prononcé jeudi la nullité du plan social présenté par le groupe de minéraux industriels Imerys pour la fermeture de la tuilerie de Blajan (Haute-Garonne, 25 salariés), a-t-on appris jeudi19 Décembre auprès de syndicalistes et du groupe.

Les délégués des personnels d'Imerys avaient engagé ces poursuites judiciaires pour "insuffisance du plan social" et "irrégularités de procédure".
A l'audience, en octobre, le tribunal avait demandé des informations complémentaires à la direction d'Imerys Terre Cuite (TC) sur son projet de "revitalisation" du site.
Le directeur des ressources humaines d'Imerys TC, Philippe Rustenholz, joint jeudi par un correspondant de l'AFP à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), a estimé que la décision du tribunal d'annuler le "plan de sauvegarde de l'emploi" était "incompréhensible". "C'est une grande surprise", a-t-il dit, en indiquant qu'Imerys allait probablement faire appel.
De leur côté, les syndicats ont confirmé à l'AFP que la justice avait prononcé la nullité du plan, mais ils attendaient de consulter les détails du jugement avant de se prononcer.
En janvier 2012, la direction d'Imerys avait annoncé un premier projet de fermeture de la tuilerie de Blajan, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Gaudens. Le groupe français invoquait une surcapacité de production de "tuiles canal", de forme arrondie, très courantes dans le sud de la France.
Les salariés avaient reçu le soutien d'élus locaux et du ministère du Redressement productif et le projet avait été retiré en juillet 2012.
En mai 2013, le groupe avait annoncé un nouveau plan de fermeture du site et présenté, en juin, un plan prévoyant des reclassements au sein du groupe, des départs en pré-retraite ainsi que des reclassements externes dans le cadre d'une "revitalisation" du site.
Ce plan social avait été rejeté par un comité central d'entreprise d'Imerys, près de Lyon.
Les syndicats avaient assuré que 15 des 25 salariés allaient être "laissés sur le carreau". Le syndicat CGT, notamment, avait présenté comme "un leurre" les propositions de revitalisation du site.
Le groupe Imerys compte plus de 16.000 salariés et 253 implantations industrielles dans 50 pays, selon son site internet.

Source Le Parisien

Retour à la croissance en vue pour Imerys en 2014

Le leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie s'est recentré sur sa forte capacité historique à l'innovation pour relancer sa croissance. Avec l'objectif visé de tirer près de 700 millions d'euros de chiffre d'affaires additionnel des produits nouveaux à l'horizon 2016. Le groupe compte également s'appuyer sur son développement dans les marchés finaux à fort potentiel de croissance. L'Inde, la Chine et le Brésil sont à ce titre appelés à jouer un rôle moteur. Au-delà de la croissance, tous ces projets tendent vers un objectif de rentabilité supérieur à 15%. Si l'année 2013 s'annonce encore terne, marquée par les effets de change négatifs, le groupe a tout de même réussit à préserver ses marges. Autre élément prometteur, la tendance sur les volumes redevient plus favorable.

Alors que la réorganisation des activités s'accélère avec la cession d'Imerys Structure, l'acquisition de PyraMax Ceramics pour l'exploitation pétrolière aux Etats-Unis et la conclusion de deux opérations en Asie, le retour à la croissance est en vue pour 2014. Nous devenons plutôt positifs.
Source Votre argent  par Ludivine Szado

22/12/2013

Adler Technologies lance la première presse grand format pour blocs légers

Sur Batimat, Adler Technologies présentait un nouveau type de presse vibrante grand format dédié aux blocs légers : l’A880. Grâce à sa conception novatrice, cette presse « nouvelle génération » grand format va permettre aux industriels de la préfabrication de produire des blocs légers de qualité à un prix de revient compétitif!

L’A880 permet la production de 12 blocs avec une précision et une régularité en hauteur de +/- 0,5 mm. L’introduction d’un système exclusif de répartition du béton dans les moules et de vibration optimise et accroît la qualité des blocs. Conséquence des innovations intégrées, la productivité augmente de 30% par rapport à des installations classiques, et le coût d’exploitation s’améliore de 25%. AdlerTechnologies a ainsi opté pour une conception novatrice dédiée aux blocs légers, un design inédit, stricto sensu. Ce travail l’a conduit à reconsidérer en profondeur les presses vibrantes grand format, à développer de nouveaux châssis et tiroirs, de créer un agitateur spécifique, à modifier l’hydraulique, à mettre au point de nouveaux systèmes de remplissage des moules, de vibration exclusifs et d’intégrer un système VIP (Valeurs Intégrées aux Process). L’A880 assure la fabrication de blocs légers à base de granulats minéraux (lave, argile et schiste expansés par exemple) ou moins traditionnels, agro sourcés, à hautes performances thermiques. Leur résistance thermique pouvant atteindre R > 2 m2 k/W pour une épaisseur de 30 cm ou avec complexion PU (par insertion latérale par robot, exclusivité Adler) pour une épaisseur de 36 cm, R > 5 m2 k/W.

Source France BTP