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15/12/2013

Réduction de la consommation d’énergie : nouveaux développements de Ceric Technologies

L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par Ceric Technologies. La société explore plusieurs voies: les combustibles alternatifs n’entrant pas dans les quotas de CO2, l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses équipements et l’isolation thermique. Cette priorité donnée à la réduction de la consommation énergétique se retrouve dans l’ensemble de la gamme (une modification de la buse et des hélices de sortie d’un groupe d’étirage Pelerin a par exemple permis de réduire sa consommation d’énergie électrique de 10 %). Mais c’est sur les fours et les séchoirs que les efforts se concentrent.
Cuisson: isolation des fours
Les caractéristiques des fours, en termes d’isolation et de rendement thermique, sont sans cesse améliorées. L’isolation des panneaux est optimisée en fonction des zones de températures pour des performances énergétiques exceptionnelles et l’étanchéité des fours (enveloppe en acier avec des panneaux soudés…) reste le meilleur moyen de conserver leur performance à l’optimum.
Énergies alternatives: biogaz et sciure de bois
Des développements récents sur des combustibles alternatifs autorisent l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…). Le biogaz est une énergie renouvelable non fossile issue de la fermentation de matières organiques (animales ou végétales) et qui peut être produite dans les centres d’enfouissements techniques (CET). Essentiellement composé de méthane, de dioxyde de carbone, d’eau et d’autres gaz dans des proportions moindres, son pouvoir calorifique dépend de la concentration en méthane et varie donc de 4 à 7 kWh par Nm3. Ceric Technologies exploite un savoir-faire éprouvé dans l’installation de lignes de cuisson biénergie biogaz/gaz naturel. Composée de panoplies biogaz pour l’alimentation des zones de cuisson, de brûleurs Jet et de tuyères biénergies, cette solution flexible permet une gestion automatisée de la biénergie. Aucune intervention humaine n’est nécessaire pour le changement de combustible et la cuisson est garantie même en cas de défaut d’alimentation d’un des combustibles.Plus économique (le coût énergétique du biogaz est bien inférieur à celui du gaz naturel), plus écologique (utilisation d’énergie non fossile), l’utilisation du biogaz représente une alternative fiable à l’utilisation de combustibles fossiles. Cette solution est adaptable aux nouvelles installations et aux installations existantes.
La sciure de bois, ou encore les écorces et copeaux, les pellets ou autres déchets végétaux, constituent un combustible dont le bilan CO2 est neutre pour l’environnement, la quantité de CO2 dégagée lors de la combustion étant égale à la quantité absorbée lors de la croissance de l’arbre. Le pouvoir calorifique de la sciure dépend de son taux d’humidité, taux qui peut varier énormément.
Ceric Technologies a mis au point une centrale de cuisson qui fonctionne avec tous les types de sciures humides, sans séchage préalable. Un criblage de la sciure est nécessaire pour écarter les grains supérieurs à 5 mm avant de la déposer sur un convoyeur à chaîne installé à proximité du four. Il alimente des vis sans fin reliées aux centrales de cuisson. Chaque centrale, régulée automatiquement, envoie un mélange d’air et de sciure pulsé jusqu’aux tuyères installées sur le four. Ce dernier est équipé d’un dispositif d’obturation automatique des puits de chauffe afin d’éviter les remontées de gaz chaud vers les équipements de cuisson et une possible inflammation de la sciure.
En s’appuyant sur cette expérience de la combustion de matières non fossiles, Ceric Technologies explore de nouvelles voies et évalue d’autres sources exploitables.
Équipements de cuisson: le ThermoBooster
Les efforts de Ceric Technologies se sont aussi portés sur les équipements de fours, soit pour améliorer encore le rendement des équipements de chauffe (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…) ou les rendre compatibles avec l’utilisation d’énergies alternatives, soit pour optimiser les échanges thermiques lors de la cuisson des produits. Le recyclage des fumées, dans un premier temps, puis le brassage haute température se sont alors imposés comme des solutions efficaces pour réduire les consommations d’énergie.
En créant le ThermoBooster, Ceric Technologies a développé une solution pour optimiser les flux au sein du four et homogénéiser la température entre ses différentes sections. L’amélioration des échanges thermiques permet de réduire la différence de température entre le haut et le bas du wagon et améliore l’homogénéité de température du début à la fin du four. Cet équipement breveté de brassage d’air haute température présente la particularité de fonctionner à l’intérieur même du four, de 200° à 850°C. Il ne requiert pas l’installation de conduits d’air externes, souvent endommagés par des phénomènes de corrosion difficilement contrôlables. Son efficacité permet de réduire le nombre de brûleurs au niveau de la zone de pré chauffage et, par conséquent, les opérations de maintenance. Une nouvelle conception de la turbine a permis d’augmenter de 15 % l’efficacité aéraulique de l’ensemble.
Séchoirs
Les efforts de Ceric Technologies se sont portés sur l’isolation des séchoirs (utilisation possible de panneaux isolants), la récupération des calories du four et leur exploitation pour le séchage et l’introduction d’équipements de brassage d’air innovants qui optimisent le séchage et réduisent la consommation d’énergie.

Source Ceric Technologies

14/12/2013

CERITHERM : Produire différemment pour préparer l'avenir !

CERITHERM est issue de la volonté des principaux cadres de CERIC WISTRA de poursuivre l'activité de cette société du groupe CERIC qui centralisait la conception et la réalisation de tous types de fours (fours pour le marché de la Terre Cuite et fours spéciaux jusque 1750°C).
CERITHERM est une équipe pluridisciplinaire d'hommes motivés et experts dans leur domaine, dédiée à la conception /réalisation de nouvelles installations thermiques, à la modification/amélioration d'installations existantes, et au développement de solutions innovantes (CERITHERM est agréée Crédit Impôt Recherche ).
CERITHERM bénéficie de l'environnement universitaire et scientifique riche et reconnu du Pôle de compétitivité Européen de la Céramique de Limoges .
Forte de ses expertises et de ses innovations (CERITHERM a développé une gamme de bruleurs à haut rendement, une gamme de foyers biomasse et de générateurs de gaz chauds à partir de Biogaz...) , CERITHERM vous accompagne dans vos challenges industriels: fabriquer de nouveaux produits, produire mieux, produire plus, consommer moins, polluer moins... Produire différemment pour préparer l'avenir !

Source BPI France

13/12/2013

Le marché des matériaux minéraux de construction se dégradera en 2014

Des baisses d'activités pour 2013... mais aussi pour 2014. C'est ce que prévoit, en effet, l’Union nationale des industries de carrières et de matériaux de construction, qui en appelle désormais au soutien de l'Etat pour s'en sortir.

Chiffres de la construction | Gouvernement | Organismes et organisations professionnelles "Le moral est à l’heure actuelle bas chez nos 2.683 entreprises adhérentes et nous prévoyons une année 2014 avec une baisse des volumes plus importante qu'en 2013, nous commente d’entrée Didier Riou, président de l’Unicem, ce jeudi 28 novembre. Ce n'est pas réjouissant. C'est même très inquiétant, nous sommes quand même en récession."
En effet, la fédération signale une nouvelle dégradation du marché en repli global de 2%. En détails, le recul de la production de béton prêt à l’emploi est également de 2% alors que les granulats "parviennent à stabiliser leur production au niveau de 2012." Ces baisses consécutives portent ainsi la contraction du marché à - 20 % pour les granulats et - 15 % pour le béton prêt à l’emploi, sur la période 2007-2013.
Baisse constante de la production depuis 2008
"Cette baisse constante de la production de matériaux de construction depuis 2008 nous inquiète davantage d’autant plus que nous nous attendons à une nouvelle dégradation en 2014, avec une chute de 4% pour les granulats et de 3% pour le béton prêt à l'emploi (BPE), après une année 2013 "moins catastrophique que prévu", complète Didier Riou.
Les raisons de cette tendance à la baisse ? "La persistance d’un niveau élevé de chômage qui pèse sur la décision d’investissement des ménages (logement), des niveaux de permis de construire qui restent en fort repli et qui laissent craindre une nouvelle baisse des mises en chantier et un repli dans le non-résidentiel sont les principales explications", souligne le dirigeant de l’Unicem. De plus, l’année de baisse des dotations de l’Etat et l’année électorale peu favorables aux projets de travaux des collectivités locales !
La FNTP a, en effet, prévu ces jours-ci une baisse de son volume d’activité de -4%."
Un appel à la commande publique
Pour y remédier, Didier Riou en appelle justement au Gouvernement pour qu'il soutienne le secteur par le biais de la commande publique et pour qu'il "ne rajoute pas d'entraves législatives ou réglementaires" à des entreprises déjà fortement frappées par la crise. "Nous avons l'impression qu'en France, nous avons perdu la fierté et la conscience de la valorisation de notre sous-sol, estime Didier Riou. Il s'agit pourtant d'une opportunité d'emplois."
Et de conclure : "L’Unicem défend la filière ‘Made in France’ qui se caractérise par des emplois de proximité et des emplois non délocalisables. Une fois de plus, ce n’est pas normal de faire venir des bateaux de Scandinavie pour construire par exemple des voiries en granit en Bretagne alors que nos amis Bretons sont bien dotés en matériaux !" Dernier chiffre en 2013 : la France importe 11 millions de tonnes de matériaux alors qu’elle en exporte 8 millions de tonnes.
*L'Unicem regroupe 2.683 entreprises employant 38.100 personnes
VNF et l'Unicem main dans la main pour le transport des matériaux
Voies navigables de France (VNF) et l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) viennent d’achever un partenariat qui vise à augmenter de 50% la part du fluvial dans le transport de matériaux pour la porter à 9% à l'horizon 2022 (contre 6% actuellement). Pour parvenir à cet objectif, les deux parties projettent de développer la capacité et la performance du réseau fluvial, d'améliorer la synergie entre le réseau "grand gabarit" et les voies connexes qui l’irriguent, et de défendre la disponibilité des sites industriels bord à quai au départ et à l’arrivée des matériaux, et de développer l’offre de cale sur le réseau fluvial. Un comité de pilotage sera ainsi chargé de la mise en oeuvre des actions concrètes inclues dans cet accord. Elles permettront, entre autres, d'obtenir une meilleure connaissance des trafics et de définir les priorités d'améliorations d'offre de service.

Source Batiactu

12/12/2013

Repli des ventes de matériaux de construction

Les ventes de produits issus des carrières et des matériaux de BTP (tuiles, briques, ciment etc...) reculeront de 2 % cette année (- 2,4 % à fin octobre), a estimé leur syndicat, l'Unicem, pour qui « 2014 sera encore moins bon ». La consommation de matériaux de travaux publics (les granulats) a progressé de 1,5 % sur dix mois, mais les matériaux destinés aux maisons sont en fort recul : de - 8 % à - 9 % pour les produits béton et les tuiles, - 4 % pour les briques et le ciment.

Source Les Echos

MONIER/ BRAMAC : la toiture s'embrase dans les Balkans!

Le nouveau Directeur Général Michael Utvary s'attend à un recul des ventes cette année.


Cela ne va pas sans heurts pour le tuilier BRAMAC depuis la prise de contrôle par Monier : la filiale d'Europe de L'Est accuse à présent des pertes de 70 millions de euros. Le nouveau patron sort le crayon rouge.
Les plans de croissance sont aux oubliettes: Alors qu'en 2011 lors du rachat par MONIER de 100% des parts de BRAMAC à WIENERBERGER, le PDG Ingo Wedam avait des objectifs ambitieux. La croissance de BRAMAC , Mr Ingo Wedam ainsi que son successeur Josef Weinzierl font maintenant parti de l'histoire.
Les ventes de l'entreprise de couverture sont tombés en 2012 de 1,6 million € à 30,8 M €. La structure en Macédoine a été fermée représentant une charge au bilan de 70,6 millions d'euros.
Pour les autres filiales d'Europe centrale et orientale, le bénéfice net de 21,7 M € en 2012 a été suivie d'une diminution de 60,6 M €.

Source Wirtschafstblatt

11/12/2013

Un bardage tuiles pour redynamiser les façades d'un pavillon

Comment transformer une vieillotte maison des années 1940 en maison contemporaine tout en l'isolant thermiquement par l'extérieur ? En la relookant grâce à des bardages de tuiles en façade. Une utilisation inattendue de ces tuiles de terre cuite qui nous est expliquée par Olivier Lafore, directeur marketing d'Imerys Toiture.

"L'architecte Thierry Barreau voulait un résultat moderne", nous annonce Olivier Lafore, directeur marketing d'Imerys Toiture. "L'opération consistait à redynamiser une maison des années 1940, située à Dôle dans le Jura, mais avec de la tuile en façade", poursuit-il. Car, outre la toiture, la tuile de terre cuite peut également être utilisée en vertical, afin d'embellir et de protéger l'isolant des éléments.
La mise en œuvre reste, pour sa part, très classique : pour réaliser le bardage, une structure bois est fixée au gros œuvre par le biais d'équerres métalliques. Puis, un isolant, typiquement de la laine de verre ou de la laine minérale, est inséré dans l'espace contenu entre le mur et ce bardage. "Ici, c'était de la ouate de cellulose biosourcée, sur une épaisseur de 20 centimètres", nous précise Olivier Lafore. Sur la structure porteuse, se met en place le système de protection, constitué des tuiles, de la lame d'air verticale et, éventuellement, d'un pare-vapeur. "La tuile terre cuite est facile à poser : elle ne nécessite pas de technique particulière. Un seul intervenant, le couvreur, peut réaliser à la fois la toiture et la façade. La seule différence ? Les vis de fixation sont doublées", poursuit le directeur marketing d'Imerys.
Esthétisme et performance thermique
Les avantages attendus sont avant tout d'ordre esthétique. La variété des tuiles en termes de couleurs et de profils ou dimensions autorise une grande liberté aux architectes. "De plus, la tuile ne nécessite aucun entretien spécifique mais présente cependant une très grande durabilité dans le temps, d'au minimum 30 ans", explique Olivier Lafore. Outre la protection mécanique et physique de la tuile sur l'isolant, elle jouerait également un rôle dans l'efficacité thermique de la solution. "Elle apporte une inertie thermique et participe à la performance. Mais dans quelles proportions, là il faudra attendre les résultats d'une étude dans quelques mois", glisse le directeur marketing. Ce dernier insiste sur la sensibilisation des couvreurs à ce nouvel emploi et aux nombreux débouchés potentiels : "Des milliers de mètres carrés pourraient être revêtus de ces bardages chaque année". Car cette isolation par l'extérieur nécessite moins de maîtrise, pour sa mise en œuvre, que la délicate ITE sous enduit.

Source Batiactu

10/12/2013

Siniat (ETEX) et Cofely Services nouent un partenariat

Siniat (Groupe Etex) vient de signer un partenariat avec Cofely services (Groupe GDF Suez) portant sur la mise en place d’un programme destiné à réduire son empreinte environnementale.
Le programme, lancé il y a un an par Siniat et Cofely Services, consiste à créer de la synergie entre tous les projets et optimiser les ressources et la vitesse d'exécution du plan d'action mis en oeuvre sur trois sites pilotes sélectionnés par Siniat à Auneuil (60), Rantigny (60) et Ottmarsheim (68). Objectif ? Parvenir à une réduction de 15% de la consommation d'énergie de Siniat.
Pour cela, les deux partenaires s'appuient sur un outil spécialement conçu par Cofely Services : le Smart Energy Management. A Ottmarsheim, il consiste à favoriser l'efficacité énergétique par l'amélioration du rendement des équipements. Autre levier, l'utilisation d'énergies alternatives et renouvelables : la cogénération pour l'usine de Ottmarsheim, et la chaudière biomasse pour les usines de Auneuil et Rantigny. D'autre part, les deux partenaires ont signé un premier contrat gaz permettant de réduire significativement la consommation d'énergie sur l'ensemble des sites.
A noter que Siniat et Cofely Services prévoient d'étendre ce programme dès 2014 à d'autres sites français et européens.

Source France BTP

Wienerberger: fin de la procédure d'entente illicite sur le marché des tuiles en Allemagne

Le fabricant de briques autrichien Wienerberger peut refermer le long  dossier  concernant la longue procédure antitrust en Allemagne.
Un communiqué de Wienerberger annonce que la procédure qui portait sur des soupçons de fixation illégale des prix contre l'ancienne filiale de produits de toiture Koramic a été abandonnée.
Ceci permettra de réintégrer dans les résultats du quatrième trimestre une provision de 10 millions d'euros qui avait été mise en place il y a cinq ans dans l'éventualité d'une amande.
La décision de mettre fin à la procédure a été prise suite au recours de  Koramic contre l'amende de  l'office fédéral allemand des cartels datant de 2008.
Les tuiles terre cuite de Wienerberger continuent à être commercialisés sous la marque Koramic.

Source Der Standard

Four Deforcet

Kiln Deforcet, a project by French firm Cleia, has received support from both the French Government and the Total energy group as par
t of a drive to improve energy efficiency. The project aims to reduce energy consumption in industrial tunnel kilns for firing heavy clay building materials by more than 25%.
Source IOM3

09/12/2013

Conjoncture : les tuiles et briques anticipent un nouveau recul en 2014

A l’occasion d’une rencontre informelle avec des architectes, le président de la Fédération française des tuiles et briques est revenu sur la conjoncture 2013 et a dressé les perspectives pour 2014.
«La conjoncture n’est pas fameuse», a assuré Bruno Martinet, le directeur général de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB), le 6 décembre, en marge d’une rencontre avec des architectes intéressés par la brique de parement. Pour rappel, la FFTB regroupe 96 adhérents soit « 99% de la profession» avec 149 usines réparties dans toute la France et 500 emplois directs, pour une production de 4,7 millions de tonnes. Au sein de la filière, les tuiles et leurs accessoires occupent le premier rang (52% des fabrications), suivis par les briques de structure (43%) les briques apparentes et de pavage (4%) et les produits divers représentent 1%. La filière est assez concentrée et est détenue par des entreprises de taille nationale (Bouyer-Leroux, Ymerys), internationale (Monier, Terreal, Wienerberger) mais tout en conservant des entreprises de taille intermédiaires (Briqueteries du Nord, Rairies Montrieux, Saverdun Terre Cuite) et des PME.
En 2012, l’industrie des tuiles et briques a réalisé un chiffre d’affaires de 919 millions d’euros (France et exportations). « En 2013, le chiffre d’affaires du secteur aura reculé d’environ 5%, a indiqué Bruno Martinet. Nous nous attendons d’ailleurs à une nouvelle baisse en 2014 de 3 à 5% ». Si le chiffre d’affaires du secteur baisse plus rapidement que celui du bâtiment en général (-2,6% en 2013 et -0,4% en 2014 selon la Fédération française du bâtiment), c’est que le marché de la brique est principalement porté par le neuf, un segment qui est moins dynamique que la rénovation.

Source Le Moniteur

Les isolants sous vide, une technologie à suivre

Les isolants sous vide sont connus en France depuis 5 ans, environ. Cette technologie devrait intéresser les industriels, qui vont développer leurs premières offres de PIV…
Les isolants sous vide, le plus souvent appelés PIV (Panneaux Isolants sous Vide) ou VIP (Vacuum Insulation Panels), possèdent plusieurs caractéristiques distinctives, certaines enviables, d'autres gênantes. La plus remarquable est leur très faible conductivité thermique.
La conductivité thermique, notée λ en W/m.K, exprime l'efficacité d'un isolant et permet de comparer des isolants entre eux : plus la conductivité thermique est faible, plus l'isolant est efficace.
Plusieurs fabricants proposent diverses solutions avec des λ de 0,0042 à 0,0050W/m.K, soit 6 à 8 fois moins que les plus performantes des laines de verre actuelles. Dow Corning a présenté un PIV à Batimat avec un λ 0,0050 W/m.K. Il s'agit de panneaux destinés à la réalisation de murs-rideaux.
Des produits de pointe
Les PIV sont des produits de pointe, disponibles auprès de 6 à 7 marques en Europe seulement et fabriqués en séries relativement courtes. Leur prix est extrêmement élevé et dépasse 100 € HT/m² pour des épaisseurs de 25mm.
Second inconvénient, les PIV possèdent des dimensions fixes et ne peuvent être recoupés sur le chantier. Les entreprises envoient un plan des surfaces à isoler, le fournisseur retourne un plan de calepinage qui maximise l'emploi de panneaux dans des dimensions standards et minimise le nombre de panneaux réalisés sur mesure afin de ne pas faire exploser les coûts de fourniture.
Ensuite, il vaut mieux poser les PIV en couches croisées, sinon, un pont thermique apparaît à chaque joint entre panneaux. Si les PIV sont posés en isolation par l'intérieur, il faut que les occupants successifs du local évitent de planter des clous ou des vis dans le mur.
Enfin, il demeure une inconnue quant à la longévité dans le temps. Un PIV est un panneau de nano-poudre de silice, enfermée dans une enveloppe aluminium étanche, placée en dépression.
Le Prebat a co-financé une étude sur la durée de vie des PIV, menée conjointement par le Cstb, EDF R&D et Acome. Ses résultats indiquaient que la valeur initiale des PIV en partie centrale était de l’ordre de 0,005 W/(m.K) pour la silice nanostructurée à 10 mbar.
Après un vieillissement de 700 jours à 50°C et 90% HR, qui correspond à 15 ans de mise en place sur site, la conductivité thermique de l’âme demeurait faible à 0,008W/(m.K). Les auteurs soulignaient que le pont thermique périphérique du VIP peut représenter 25 à 35% de pertes de chaleur. L'étude ne se prononçait pas quant à la fiabilité de l'étanchéité à l'air de l'enveloppe d'aluminium.
Les emplois des isolants sous vide
On voit apparaître sur les marchés suisses et allemands des panneaux de bois, de béton, de PSE, de polyuréthane, prêts-à-l'emploi et contenant une lame de PIV. Saint-Gobain a présenté à BAU 2013 à Munich des panneaux contenant des PIV. Mais il n'a pas encore décidé de les commercialiser en France, même sous la marque Weber.
Eternit, une marque du groupe Etex, commercialise diverses solutions d'isolation thermique, dont des sandwichs contenant du PIV, sur le marché allemand, mais en France, Eternit en reste à la toiture ardoise et au bardage en façade.
Promat, une autre entreprise du groupe Etex qui n'exposait pas à Batimat, propose Slimvac, des panneaux contenant un PIV. Slimvac vient du portefeuille de produits Microtherm, une entreprise néerlandaise, acquise par le groupe Etex.
Siniat, une autre filiale du groupe Etex, envisage d'introduire sur le marché français en 2014 un système complet d'isolation thermique par l'intérieur à base de plaques de plâtre contenant des PIV. Les PIV Siniat devraient offrir des épaisseurs de 10 à 40 mm, dans six dimensions standard. A notre connaissance, ce sera la première offre de PIV sur le marché français.
Pour une résistance thermique donnée, le PIV sera bien plus mince que tout autre isolant. Dans les centres villes où le prix du m² est élevé et où, pour diverses raisons, il est impossible d'isoler par l'extérieur, l'emploi du PIV en isolation par l'intérieur prend tout son sens.
Dans le centre de Paris, par exemple, où le prix du m² en bureaux ou en logement peut dépasser 8000€, si l'utilisation d'un PIV de 25mm au lieu d'un isolant de 20cm d'épaisseur fait économiser des m² habitables, donc vendables, le calcul économique est sans aucun doute en faveur du PIV.
En isolation par l'extérieur, il est particulièrement difficile de justifier l'emploi du PIV par rapport à d'autres solutions plus classiques. Sauf si l'épaisseur possible est restreinte en raison de réglementations d'urbanisme.
L'isolant translucide
Pour l'avenir, tous les fabricants, dont Saint-Gobain Isover, s'accordent sur le fait que deux solutions d'isolation thermique paraissent particulièrement intéressantes : les isolants sous vide d'une part, les aérogels d'autre part.
Les aérogels de silice, qui n'étaient pas exposés à Batimat cette année, présentent l'immense avantage d'être translucide et d'offrir une bonne protection acoustique. Une seule marque, Cabot Inc., représentée dans notre pays par Cabot France, en commercialise réellement.
Ce produit, baptisé Nanogel par Cabot, est incorporé à l'intérieur de doubles vitrages, de profilés de verre ou de polycarbonate pour réaliser des parois extérieures laissant passer la lumière, thermiquement isolantes avec des λ de l'ordre de 0,017 à 0,018, et avec un bon isolement acoustique.
Une vingtaine de bâtiments, la plupart étudiés par le BET Pouget Consultants, utilisent l'aérogel de silice de Cabot en France, dont un gymnase à Carquefou, une médiathèque à Bri-sous-Forges et un hypermarché Carrefour à Mont-de-Marsan.
Des intégrateurs français ont conçu des produits spécifiques avec le Nanogel : Alcaud (panneaux extrudés jusqu'à 7m de long et 2,1m de large, à deux ou trois parois en polycarbonate alvéolaire transparent, de 10, 16 ou 25mm d'épaisseur avec remplissage des alvéoles par Nanogel), Airsun (éclairement zénithal), Unidek (isolant en rouleaux de 10mm d'épaisseur au maximum, avec un λ de 0,014), etc.
Le CNRS et l'Ecole des Mines sont parvenus à mettre au point un aérogel de silice qui n'est plus translucide, mais transparent à 90% et dont le λ atteint 0,016. Pour l'instant, cette solution n'est pas industrialisée.

Source Batirama

08/12/2013

Salon ANICER 2013 : de nombreux contacts venus de toute l’Amérique du Sud pour CERIC Technologies

La 42ème Rencontre de l’Industrie de la Terre Cuite, organisée par ANICER, s’est tenue du 25 au 28 octobre 2013 à Recife, Brésil.

Pour la 2ème année consécutive, CERIC Technologies a participé à cet événement international considéré comme le plus important du secteur de la Terre Cuite en Amérique latine, et accueillir ainsi de nombreux visiteurs historiques et nouveaux, venus de toute l’Amérique du Sud.

Cette année, CERIC Technologies a présenté ses machines de séchage et de cuisson (en particulier le séchoir rapide et le Four CASING ) et mis l’accent sur ses produits phares tels que le groupe d’étirage Pelerin® DEMETER ou encore les centrales à sciures.

Ce fut l’occasion de rencontrer bon nombre de producteurs de Terre Cuite brésiliens, que CERIC Technologies a eu le plaisir d’accueillir le 6 novembre 2013 en France, à l’occasion d’un partenariat avec ANICER dans le cadre du salon BATIMAT 2013.

Cette délégation brésilienne a pu visiter l’usine Bouyer Leroux de Saint Martin des Fontaines, fabricant leader de matériaux en Terre Cuite, ainsi qu’un chantier de construction mettant en œuvre les produits de cette même marque .


07/12/2013

Ceradrop, Cerinnov et Ceritherm : trois entreprises engagées dans un projet d’envergure !

Stéphane Poughon, président de DisaSolar, une PME spécialisée dans le photovoltaïque souple a annoncé en Mars dernier le lancement du projet Inkjet OPV, dans le cadre du programme ISI (Innovation Stratégique Industrielle) d'OSEO.
Cette étape majeure dans l'ambitieux programme initié par DisaSolar en 2009, ouvre la voie à la création d'un consortium industriel dédié à la réalisation de l'outil de production de films solaires organiques par impression jet d'encre. Il réunira ainsi les entreprises suivantes : Ceradrop, Cerinnov et Ceritherm, implantées à Limoges, l'entreprise In-core Systèmes basée à Lyon et le CEA / INES au Bourget-du-Lac.
Le projet INKJET OPV a pour objectif le développement d'une ligne de fabrication, par impression jet d'encre, de modules photovoltaïques organiques sur mesure. La ligne pilote sera opérationnelle dès 2016 avec une capacité de production initiale de 25.000 m2 soit environ 1.5 MWc.
L'outil industriel complet, qui devrait générer la création d'environ 150 emplois dans la région, permettra la fabrication de 150 MWc par an de panneaux solaires de 3ème génération à base de matière plastique organique.
Grâce à la mise au point de ce process industriel de fabrication de l'OPV par impression jet d'encre, la filière française de l'électronique imprimée (AFELIM) se trouve renforcée pour aborder au mieux la conquête de nouvelles parts de marché liée à l'irruption de cette rupture technologique majeure a affirmé la société DisaSolar.
Le projet INKJET OPV, d'un montant global de 16 ME est financé à 45% par OSEO, soit un apport de 7,3 ME. Le reste de l'investissement étant assuré par les partenaires industriels du consortium.
"La confirmation du soutien d'OSEO est une très bonne nouvelle qui dépasse le simple cadre du financement de projet car cela représente, pour nous et la Région, le coup d'envoi d'une filière industrielle : celle du solaire de 3ème génération sur laquelle la France est particulièrement bien positionnée. Trop souvent, on associe le photovoltaïque à un pari industriel perdu par notre pays. Le solaire de 3ème génération, celui issu de l'électronique imprimée et dont la vocation sera notamment d'apporter de l'énergie aux futurs objets connectés, relève le défi et se dresse aujourd'hui comme une opportunité historique au service de l'innovation technologique et du développement économique de notre région. Pour encore accélérer notre développement nous cherchons désormais à renforcer nos fonds propres et nous allons organiser une première levée de fonds dans les semaines à venir" a conclu Stéphane Poughon, Président de DisaSolar.
Films solaires organiques : une ligne pilote à venir dans le Limousin
Le consortium INKJET OPV associe également le CEA / Ines qui, depuis le début, accompagnent DisaSolar dans la mise au point de la technologie. Elles apportent leurs compétences et expertises respectives :
- CERADROP est fabricant d'imprimantes jet d'encre pour l'électronique imprimée. La technologie brevetée de fabrication de composants électroniques par impression jet d'encre permet à CERADROP de proposer des machines très innovantes dans des domaines à haute valeur ajoutée comme l'aérospatiale, le militaire, l'instrumentation, la carte à puce, le biomédical et le solaire.
- CERINNOV est une société qui dispose d'une gamme d'équipements large couvrant toutes les étapes de production de la céramique: le façonnage (en particulier coulage sous pression), l'émaillage, le marquage laser et la décoration. CERINOV regroupe aussi le centre de recherche CERLASE, historiquement basé sur une technologie brevetée « Procédé et technique pour marquer des objets par frittage laser de poudres minérales ».
- CERITHERM est une société d'Ingénierie qui développe et réalise des installations thermiques industrielles « clefs en main », adaptées aux contraintes de différentes industries (Céramiques, métallurgie, chimie, électronique, dépollution…) notamment des fours et séchoirs.
- IN-CORE Systèmes est concepteur et installeur de solutions d'inspection et de mesure automatiques pour procédés R2R (Roll-to-Roll) ou S2S (Sheet-to-sheet) adaptables à n'importe quelles surfaces telles que : papier de sécurité, composite, imprimés électroniques, cellules solaires, électrodes de batterie, plastique, tissu, non-tissé, feuille métallique, etc. Les systèmes permettent d'inspecter 100% de la surface en temps réel, de détecter les défauts d'aspect ou de contrôler toutes les caractéristiques géométriques produites.

Source Enerzine

06/12/2013

Le groupe Cerinnov était présent au forum “Open innovation” à Moscou

C’était une première. La semaine dernière le président du Conseil régional a accompagné une délégation en mission de prospection dans la région de Kalouga en Russie avant de participer au salon “Open Innovation” à Moscou.
La semaine aura été intense pour la délégation limousine qui est repartie vendredi soir de Moscou. La mission avait commencé lundi dans la région de Kalouga, à 200 kilomètres au sud de Moscou. La délégation limousine, conduite par le président de région, Jean-Paul Denanot, y a signé, à Kalouga et Obninsk, plusieurs conventions de partenariats qui permettront, dans les années qui viennent, de mettre en place de nouveaux échanges avec notamment l’école nationale supérieure d’ingénieurs de Limoges (Ensil), l’incubateur de l’agence pour la valorisation de la recherche universitaire du Limousin (Avrul), le lycée Jean-Monnet de Limoges et les artisans d’art.
L’année prochaine, les deux régions célébreront, à Limoges, leurs dix ans de coopération.
En fin de semaine, c’est une délégation plus réduite qui a participé au forum “Open innovation” à Moscou. Une présence organisée par la CCI Limousin, avec le soutien de la Région Limousin, d’Ubi France et de l’Ambassade de France à Moscou. Le forum a été inauguré jeudi par le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre russe Dimitri Medvedev et le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen. Le Limousin et la région PACA étaient les deux seules régions invitées sur le stand français.
Jean-Paul Denanot a eu, à cette occasion, l’opportunité de rencontrer plusieurs ministres de la délégation française et de participer à des tables rondes pour présenter les deux pôles de compétitivité de la région, Elopsys et le pôle européen de la céramique.
Le groupe limougeaud Cerinnov, spécialisé dans la conception et la fabrication de machines de production et de décoration pour les industries céramique et verrière, très actif sur le marché russe, était lui aussi présent sur le stand France pour y présenter ses dernières innovations.
Source Le Populaire par Anne-Sophie Pédegert

05/12/2013

Des tuiles en béton ou en terre cuite pour ma maison ?

Tous ceux qui ont déjà du rénover leur toiture ou qui ont choisi de faire construire leur maison sont déjà passés par cette question : quelles tuiles vais-je choisir pour ma maison ? Des tuiles en terre cuite ou en béton ? Quels sont les avantages et inconvénients de chaque type de tuiles ? C’est ce que nous allons tenter d’analyser dans cet article.

Les tuiles : le premier choix pour une toiture

Lorsque les consommateurs doivent choisir le type de toiture qu’ils veulent pour leur habitation, c’est la tuile qui revient le plus souvent devant les ardoises, les membranes asphaltiques ou encore les toitures en zinc.
La raison de cette prédominance de la tuile réside à la fois par son esthétique que par ses performances et une certaine habitude que les gens ont à opter pour ce type de toiture. 
Mais lorsqu’on choisit une toiture en tuiles, il faut encore effectuer un choix entre des tuiles en béton et des tuiles en terre cuite.

Les tuiles en béton
Les tuiles en béton sont composées de ciment et de sable puis sont teintées grâce à des oxydes métalliques. Cette tuile qui devient solide grâce à son mélange est le type de tuile le plus récent puisqu’elle est venue concurrencer la tuile en terre cuite vers la moitié du XIXème siècle.

Les principaux atouts de Les tuiles en terre cuite
Ces tuiles en terre cuite sont disponibles dans des formes et des couleurs variées et sont construites depuis la nuit des temps (ou presque). Depuis quelques années, ce sont les tuiles plates qui connaissent le plus de succès mais toutes les tuiles en terre cuite offrent une excellente protection contre le vent, la pluie mais aussi la mousse.
Les tuiles en terre cuite proviennent d’un mélange argileux qui est cuit à haute température afin de devenir solide. Le prix de ces tuiles est un peu plus élevé que celui des tuiles en béton mais plus le format sera grand, plus cette différence s’atténuera.

04/12/2013

Les ardoisières de Trélazé ne sont pas mortes !

Mercredi 4 décembre 2013, jour de la fête des mineurs, la Sainte Barbe, les ardoisiers de la dernière mine de schiste ardoiseux en France manifestent, à l'appel de la CGT, devant la mairie de Trélazé (Maine-et-Loire). Ils protestent contre la fermeture de la mine décidée par le groupe Imerys et appelent à la lutte.
Après mille ans d’exploitation, la tradition de l’ardoise risque de s’éteindre en Anjou. Le groupe Imerys a annoncé la fermeture programmée de sa filiale Les Ardoisières d’Angers, leader français de l’ardoise de couverture, et sa dernière mine de Trélazé où 153 mineurs travaillaient. La production angevine d’ardoises servait essentiellement à la couverture de luxe comme le château de Versailles. D’après la direction du groupe, « la mine est arrivée en fin de vie », précisant que, depuis dix ans, « nous avons tenté de trouver de nouvelles sources d’ardoise, sans succès ». Une annonce contestée par la CGT qui dénonce une enveloppe financière trop faible pour faire des recherches sérieuses. « Avec un peu de moyens, on sait qu’on aurait pu trouver de la matière première », insiste Hervé Sabba, secrétaire du syndicat. La CGT a par ailleurs décidé de monter un projet de reprise afin d’éviter que les 130 hectares de la mine ne termine en base de loisir comme le prévoit la direction.

Source L'Humanité

Couverture : les tuiles à emboîtement montent en gamme


Dans un marché toujours porteur mais très concurrentiel, les fabricants de tuiles redoublent d’imagination pour concilier deux paramètres à priori antagonistes : l’esthétique et l’économie. En clair, proposer des tuiles à emboîtement économiques, mais capables de se rapprocher esthétiquement, en fonction des régions, de la tuile plate ou de la tuile canal.
Du Nord au Sud
Les productions les plus récentes sont parfois bluffantes, particulièrement les modèles du Sud qui, à quelques mètres, arrivent à se confondre avec les tuiles canal. De plus, les couvreurs ont tendance à préférer ces tuiles à emboîtement, particulièrement dans les secteurs ventés et en bord de mer, car elles génèrent peu d’interventions ultérieures, contrairement aux tuiles canal, susceptibles de se déplacer en cas de tempête ou de fort coup de vent.
L’exercice est un peu plus difficile pour les régions de tuiles plates, tout dépend de la superficie du toit. Les plus petits modèles de tuiles à emboîtement (20 au mètre), rappellent effectivement la tuile plate, dès lors qu’ils sont mis en œuvre sur une couverture de grandes dimensions. Les 10 au mètre, de loin les plus répandues et les plus économiques, conservent néanmoins un aspect relativement massif.

Source Zepros

03/12/2013

Défaillances d’entreprises : alerte rouge dans la construction

Une défaillance d'entreprise sur trois en France frappe la chaîne de la construction, et la situation devrait s'aggraver en 2014 dans le secteur du BTP, d'après une étude alarmante de l’assureur-crédit Coface publiée ce jeudi 21 novembre. Explications et réactions.
Les défaillances d'entreprises dans le secteur de la construction devraient atteindre en 2013 un niveau historiquement élevé en France et 2014 ne devraient pas connaître de réelle amélioration sur ce front, alerte, ce jeudi 21 novembre, l'organisme d’assurance-crédit Coface, qui publie depuis fin 2007 son baromètre sectoriel des risques de non remboursement des crédits.

"Nous avons analysé les entreprises du BTP et du génie civil, mais aussi l'amont de la filière -matériaux et équipement- et l'aval -agents immobiliers- soit au total 2,5 millions de sociétés, explique à Batiactu, Frédéric Wissocq, responsable de branche secteur BTP & Construction de Coface. Et nous nous rendons compte que dans la chaîne de la construction, les cabinets d'architectes, d'ingénierie et autres services sont désormais à la peine."
Les chiffres à retenir ? A la fin octobre 2013, le nombre d’entreprises en faillite dans la construction était en hausse de 5,1% sur un an et dépassait les 20.000 (Ndlr : dont 78 % dans le BTP), alors qu'il était "proche de 14.000 fin 2006", précise Frédéric Wissocq. En 2014, les chiffres devraient encore amplifier pour atteindre 22.000 défaillances dans le secteur du BTP.
Toutefois, la situation dans l’immobilier et les services à la construction est moins dramatique, d’après lui ; mais se "dégrade" de manière plus marquée ( + 3,5% et + 9 % de défaillances sur un an).
"Un rythme plus soutenu que les autres secteurs"
"C’est historique, il y a une inflexion à la hausse à partir de la fin du premier semestre, début du second semestre 2013. Dans ce secteur qui représente 170 milliards d’euros d’activité, et qui concentre un tiers des défaillances, on confirme que la situation est extrêmement tendue en France (contre 30 % en Espagne et 19 % en Allemagne) et qu’elle devrait se poursuivre l’année prochaine ",ajoute le spécialiste expert.
Pour rappel : la construction française est aussi très soumise aux aléas domestiques, car "hors travaux publics, 95 % de l'activité du bâtiment est nationale", tient à préciser Frédéric Wissocq. Quant aux travaux publics, ils représentent 70 % de clientèle publique française."
La construction, le secteur le plus couteux
Cette situation se traduit donc par une augmentation des pertes d'emplois. "A septembre 2013, en moyenne, 2,88 emplois sont menacés par défaillance", précise la Coface dans son analyse.
Concernant "la part des impayés", la construction est le secteur le plus "sinistrogène". Le coût financier des défaillances, progresse donc. "Fin septembre 2013, il était sur un an de 1,21 milliard d'euros, soit une hausse de 7,8 % par rapport aux douze mois précédents, détaille l’organisme. Comme cela représente 28,6 % du coût total des défaillances en France, la construction est donc le secteur le plus 'coûteux', loin devant l'agroalimentaire (8 % du total) et la distribution (10 %)."
Vers quelles perspectives en 2014 ?
mise en chantierDans ce contexte, l’assureur-crédit reste vigilant quant aux perspectives 2014 du secteur de la construction. "Les permis de construire, qui sont les mises en chantier de demain, ont diminué de -16% à fin septembre 2013 et, de ce fait, aucune reprise réelle et durable n’est envisageable dans le neuf avant le deuxième trimestre 2014", reconnaît à son tour l’économiste en chef de Coface, Yves Zlotowski. Et d’analyser : "Le marché de la rénovation, traditionnellement dynamique, est dans une situation d’incertitude, suite à l’attentisme des ménages. Les carnets de commandes continueront à se dégrader dans les travaux publics, pénalisés par la raréfaction des marchés."
Enfin, l’économiste anticipe une poursuite de la tendance baissière des prix immobiliers. Dans cette hypothèse, une baisse des prix immobiliers de -5% provoquerait une augmentation de +7% du nombre de défaillances.
Patrick Liébus, président de la Capeb réagit
"Tous les voyants sont au rouge au travers de ce bon rapport réalisé par Coface, nous confie Patrick Liébus, président de la Capeb. Nous les artisans, nous avions alerté le Gouvernement, désormais c'est l'ensemble de la chaîne de la construction (L'immobilier, les cabinets d'architectes, les ingénieurs) qui est bien affaiblie. En effet, il y a eu des atermoiements de la part de Cécile Duflot, ministre du Logement, pendant un an et voilà les résultats... La crise, on n'est en plein dedans et on ne voit pas un horizon qui se dégage. Et cela ne va pas s'améliorer pour 2014 si l'on ne donne pas des signaux forts." Que faire pour ralentir les défaillances ? "Il faut donc avant la fin de l'année, des mesures incitatives sur la TVA, comme nous le demandons, et des mesures d'aide, de crédit d'impôt pour que nos clients puissent enclencher des travaux", conclut Patrick Liébus.

Source Batiactu

02/12/2013

Castelnaudary. Le bâtiment à énergie positive se dévoile

Visite d'élus et d'une quinzaine d'entreprises du bâtiment dans la maison Bepos.


Le bâtiment basse consommation d’énergie est la réalité d’aujourd’hui pour les constructions neuves, mais demain… ? 
Demain, le groupe Terreal et le bailleur social Habitat Audois y pensent déjà avec le Bepos. Le Bepos, bâtiment à énergie positive est, dès maintenant, réalité au Vallon-du-Griffoul. 
En effet, deux logements seront livrés courant décembre 2013. En attendant, Pôle Énergie 11 a organisé une visite à destination des professionnels audois du bâtiment. L’occasion pour ces professionnels de voir comment sera fait le bâtiment de demain.

Au programme de la visite : découverte du centre de recherche Terreal à Castelnaudary et visite des bâtiments Bepos. Pour être Bepos. Il faut d’abord abaisser au maximum les besoins énergétiques des bâtiments. Terreal poursuit l’amélioration continue des matériaux de construction en brique, que ce soit pour le confort d’hiver ou pour le confort d’été (inclusion de matériaux isolants dans les briques, emboîtement pour éviter les ponts thermiques, pigments sur les tuiles pour abaisser l’été l’apport solaire…).

Pour être Bepos, il faut ensuite rendre «productives» les surfaces de toit (récupération d’air chaud sous toiture pour améliorer le rendement du chauffe-eau, cellules photovoltaïques). Le projet chaurien se traduit donc par des charges d’énergie réduites et un loyer de base à 470 €/mois pour un T4 avec garage et petit jardin, le tout dans une maison à énergie positive (le revenu du photovoltaïque permettra à Habitat Audois de couvrir le surcoût de la labellisation Bepos). Un demain à vivre dès maintenant pour les futurs locataires.

Saint-Martin-Lalande. Récompenses bien méritées pour les salariés de Terréal

Quelques chiffres pour commencer : 750, le nombre d’employés sur les établissements de la région Sud ; 9, le nombre de sites implantés sur cette même région ; 2500, le nombre d’employés au niveau mondial ; 20, 30, 35, 40, le nombre d’années passées à servir ; 63, le nombre de médailles, 4, le nombre de médailles féminines qui ont eu le privilège de recevoir en plus de la galette métallique, le bien plus poétique bouquet de fleurs !… Parle-t-on des Jeux Olympiques ? pas tout à fait : on parle de vies ! De vies de travail, de vies de labeur au service d’une ou plusieurs entreprises, mais aussi de record de longévité atteint au sein d’une entreprise qui reconnaît la juste valeur du salariat : l’entreprise Terréal. Lundi, à la maison du peuple de notre village, ladite maison n’a jamais aussi bien porté son nom, quand on pense à la référence cinématographique de cette appellation ! Le président exécutif Hervé Gastinel et le directeur des relations et des ressources humaines Stéphane Fayol étaient présents aux côtés de Guy Bondouy pour distribuer les médailles du travail à 63 personnes, salariées de Terréal, et pour féliciter les 20, 30, 35 ou même 40 années de salariat ! Un symbole fort en période de précarité, qui a ravi toutes les personnes récompensées, mais aussi leurs collègues, familles et amis ! Bravo à tous ces marathoniens du travail salarié !

Source La Dépêche du Midi

01/12/2013

CERIC - Supervision, pilotage et suivi de performance

CERIC, expert mondial en solutions et services destinés à la production des matériaux de conctruction en terre cuite (briques, tuiles, parement, pavés) livre des usines clés en main.
CERIC a choisi la solution MES COOX d’ORDINAL Software pour créer sa nouvelle suite logicielle dont la première mise en service a été réalisée sur le site d’ETEX à Kościan en Pologne.
L’application développée assure la supervision, le pilotage (gestion de l’atelier four ayant une capacité de production de 30 millions de tuiles grand format - 10/m2 - ) et le suivi de performance de l’ensemble de l’usine.

Source Ordinal
Source CFI

30/11/2013

Barceló, l’alchimiste au musée de Céret

Terra ignis de Miquel Barceló au Musée d’art moderne de Céret a fermée ses portes le 12 Novembre . L’artiste espagnol y présentait des terres cuites, témoins  d’une recherche et d’un travail initiés dans les années 1990.

Une découverte stimulante.

Une brique, surmontée d’un tube et d’une autre brique à l’aspect meuble, est encastrée dans un vase de terre cuite. Née d’une collision insolite, cette forme aussi incongrue qu’improbable trône avec de nombreuses compagnes dans la première salle de Terra ignis. Chaque pot, chaque vase porte les stigmates d’une bataille d’où il ressort amoureusement difforme, fêlé, troué, égratigné... « Mes pièces, où on dirait qu’il y a très peu d’intervention manuelle de l’artiste, sont recouvertes de traces : je reconnais mes doigts aux endroits où je posais mes mains pour les soulever ou les déplacer. Je reconnais si c’était l’été ou l’hiver aux traces de textiles, je peux reconstruire le processus d’élaboration de l’œuvre grâce à ces légères traces, comme j’ai appris à le voir chez Cézanne ou Picasso par des bribes d’informations », explique Miquel Barceló dans le livre qui accompagne cette exposition du Musée d’art moderne de Céret. On dit de lui qu’il est un « artiste pariétal », tant son intérêt est grand pour la préhistoire et l’art des civilisations les plus anciennes. Renommé pour sa peinture, l’Espagnol a également engagé, depuis les années 1990, sa créativité dans l’art de la céramique. Il a commencé à s’y intéresser à la suite d’un voyage au Mali, dans le pays Dogon, dont l’architecture devient pour lui source d’inspiration. « L’Afrique est le lieu de l’initiation, des échecs et des premières pièces sorties indemnes des fours de fortune alimentés de bouse et de paille », explique-t-on au musée. De retour à Majorque, Barceló s’engage dans un apprentissage technique. Des années de formation et de recherche plus tard, il réalise en 2007 le manteau de céramique de la chapelle de la cathédrale de Palma de Majorque, son chef-d’œuvre.
Bâillements et égarements de formes
« Les toiles brûlent ou servent à construire des abris contre la pluie. Le bois chauffe, les bronzes redeviennent canons. Les vieilles céramiques restent fendues dans un coin sombre à l’abri des regards, elles savent devenir invisibles le temps nécessaire », explique l’artiste, qui, pour Terra ignis, met en scène ses travaux les plus récents en une exposition à l’accent archéologique. Si l’autoportrait est un thème récurrent, matérialisé par des terres cuites arborant des visages aux yeux vides et aux traits griffés, il n’est pas exclusif. A Céret, de nombreuses pièces sont des vases ou des récipients, notamment, auxquels s’ajoute un travail inouï sur les briques traditionnelles. Dans une des salles, imbriqués les uns aux autres, tous ces éléments érigent un mur à la fois éphémère et étrange. Savant mélange de lignes et de courbes, de matière rigide, déformée aussi, avec ses bâillements, ses égarements de formes, il devient vivant par le geste de l’artiste. Et respire.
Dans la dernière salle, sorte de réserve oubliée d’un cyclope céramiste, d’immenses pots aux allures déglinguées se laissent admirer. Le visiteur se penche sur eux, les ausculte, se retient de passer discrètement la main sur leurs flancs. Parcourues de lignes de faille, ces œuvres semblent au bord de la rupture. Invitation, nous dit-on, à une réflexion sur la vanité de toute chose. « Le sujet de beaucoup de ces œuvres est la peinture, comment l’argile devient peinture, toile dessin. Une transmutation en somme », explique Miquel Barceló. Chez lui, tout est peinture. « L’argile fraîche, c’est comme la chair, la peinture aussi, ça va de soi », écrit-il entre parenthèses.
Contact. Du 1er juillet au 15 septembre, de 10 h à 19 h, du 16 septembre au 30 juin, de 10 h à 18 h. Ouvert tous les jours du 2 mai au 30 septembre. Tél. : 04 68 87 27 76. www.musee-ceret.com. Le site de l'artiste.

Source Artshebdomedias

29/11/2013

IMERYS : succès de l'émission obligataire de 300 millions d'euros

Imerys a réussi le placement de son émission obligataire.
D'un montant de 300 millions d'euros à échéance novembre 2020 (7 ans), elle est assortie d'un coupon annuel de 2,5%.
Le groupe de minéraux pour l'industrie précise qu'elle a été plus de cinq fois sursouscrite. « Cette émission obligataire permettra à Imerys d'allonger la maturité moyenne de sa dette et d'anticiper le refinancement de sa prochaine échéance obligataire, tout en bénéficiant de conditions de marché très favorables », indique la société.
La date de règlement est prévue le 26 novembre 2013, date à compter de laquelle les obligations seront admises aux négociations sur le marché réglementé de la Bourse de Luxembourg.

Source Capital

28/11/2013

Un partenariat industriel international avec l’Algérie est-il réalisable ?

Le 15 juillet 2013, un appel à partenariat industriel national et international pour la création de sociétés par actions avec les Sociétés de gestion des participations (SGP) a été lancé par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement algérien.
L’Algérie, selon l’OCDE, dépense deux fois plus en rapport à des pays similaires pour deux fois moins de résultats
Cette action s’insèrerait dans le cadre de 18 filières industrielles visant la relance de la production nationale et le développement de l’investissement et concerne notamment les textiles et habillement, le bois et l’industrie du meuble, les produits sidérurgiques et métallurgiques, les produits électroménagers et électroniques, la mécanique industrielleet les produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques. Les opérateurs économiques nationaux et étrangers auquel cet appel à projets est destiné ont jusqu’au 31 décembre 2013 pour soumettre leurs dossiers de candidatures. L’objet de cette contribution, est de voir si cette vision répond à une logique économique, tenant compte de la dure réalité des nouvelles mutations mondiales. Les filières répertoriées seront-elles concurrentielles dans le temps dans la mesure où l’Algérie est liée à un Accord de libre échange avec l’Europe dont le dégrèvement tarifaire zéro est prévu en 2020 ? Le seront-elles si elle adhère à l’organisation mondiale du commerce(OMC) où les pays membres accaparent plus de 95 % du commerce mondial et la majorité des pays de l’OPEP dont le niveau de production est bien plus élevé que celui de l’Algérie, les derniers en date étant l’Arabie Saoudite et la Russie, étant membres de cette organisation ?
1.- Partir du constat de l’économie algérienne
a- Les hydrocarbures représente 97/98% des exportations en devises du pays, 40% du produit intérieur brut directement et 80% avec les effets indirects via la dépense publique ( à travers notamment le BTPH et les subventions), les exportations hors hydrocarbures 2/3% dont 50% sont des déchets eux mêmes des déchets hydrocarbures. Les réserves de change estimées à environ 190 milliards de dollars le premier trimestre 2013 non compris les 173 tonnes d’or sont dues essentiellement à la rente des hydrocarbures. Environ 70/75% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées (matières premières et équipement avec un taux d’intégration ne dépassant pas 15% ) sont importées toujours grâce aux hydrocarbures. La règle des 49/51% où l’Etat algérien supporte tous les surcoûts, instaurée dans la loi de finances 2009, étendue aux banques en 2010, n’a pas pu dynamiser l’attrait à l’investissement productif tant local qu’étranger, s’étant concentrés dans le secteur hydrocarbures à l’amont dans les grands gisements, la pétrochimie étant inexistante et les canalisations ne les intéressant pas, le taux de profit étant inférieur à environ de 30% par rapport à l’amont. Le dérapage du dinar qui est passé successivement de 25 dinars un dollar vers les années 1990 à 77 dinars un dollar courant 2013 (1 euro égal à 100 dinars mais 150 dinars sur le marché parallèle) qui est un dumping à l’exportation comme le montre tous les pays qui dévaluent, l’expérience chinoise récente a accru paradoxalement le caractère mono exportateur de l’économie algérienne avec parallèlement des transferts illégaux de capitaux estimées par la Banque africaine de développement dans on rapport 2013 de 173 milliards de dollars entre 1980 et 2009.
b- L’économie algérienne est caractérisée par un dépérissement du tissu productif, 83% des activités selon l’ONS étant concentrées dans le tertiaire avec une prédominance du commerce de détail, un commerçant pour quatre habitants et l’industrie représente moins de 5% dans le produit intérieur brut(PIB). Plus de 85% des PMI/PME ; existant de rares exceptions mais étouffées par la bureaucratie, sont d’organisations familiales peu initiées au management stratégique, croulant souvent sous le poids de la dette. L’assainissement des entreprises publiques a coûté au Trésor plus de 60 milliards de dollars entre 1991/2013 alors que dans leur majorité sont revenues à la case de départ (environ 70%), les banques publiques étant malades de leurs clients, (les entreprises publiques). Cela explique également, couplé avec la faiblesse de l’efficacité des dépenses publiques, 500 milliards de dollars de dépenses publiques programmées (part dinars et part devises) entre 2004/2013 pour un taux de croissance moyen de 3% alors qu’il aurait du dépasser les 10%.
L’Algérie selon un rapport de l’OCDE dépense deux fois plus en rapport à des pays similaires pour deux fois moins de résultats. Cela explique les tensions sociales actuelles, le taux d’emploi étant en fonction du taux de croissance et que ce n’est pas une question de finances mais renvoie à l’urgence d’un réajustement de la politique économique et sociale algérienne dominée notamment par la sphère informelle. Cette sphère produit des dysfonctionnements des appareils de l’Etat et du poids de la bureaucratie fausse la concurrence, décourager les producteurs locaux parallèlement aux subventions généralisées, non ciblées et mal gérées permettent des fuites hors des frontières comme les carburants ou le blé car les actions des services de sécurité ponctuelles ont un impact limité sans une politique qui s‘attaque à la racine du mal supposant de nouveaux mécanismes économiques. Il existe des liens dialectiques avec la logique rentière et cette sphère qui contrôle 40% de la masse monétaire en circulation, avec une intermédiation financière informelle à des taux d’usure, où tout se traite en cash. Cette sphère contrôle également plus de 65% des segments des produits de première nécessité : marché des fruits/ légumes, du poisson, viande blanche/rouge et à travers une importation désordonnée le textile /cuir. 80% des citoyens percevant moins de 25.000 dinars par mois s’adressent pour plus de 70% de leurs modestes revenus, et ce avec une concentration au profit de quelquesmonopoleurs. Face à cette situation, le secteur financier public algérien qui contrôle plus de 90% du crédit octroyé, les banques privées malgré leurs nombres étant marginales, est un guichet administratif et un lieu de distribution de la rente, expliquant que les réformes structurelles du secteur financier, enjeu de pouvoir, souvent annoncées sont différées car s’attaquant à de puissants intérêts.
2.- Les conditions de réussite
a- Il y a lieu d ‘éviter à la fois de se verser d’illusion grâce à la rente des hydrocarbures car les expériences historiquement montrent clairement qu’aucun développement durable ne peut se réaliser au sein d’une société anémique et l’Algérie ne saurait échapper à cette règle universelle. Avec une chute de 50% des recettes d’hydrocarbures, l’Algérie risque de vivre le drame des années 1990. Il s’agit également d’éviter le juridisme stérile, l’important pour mener une bonne politique étant d’analyser au préalable les facteurs de blocage du fonctionnement d’une société. Viennent ensuite la mise en place d’institutions adaptées tant au contexte local qu’international et des lois qui doivent se mouler au sein d‘une vision stratégique. La corruption ne se combat pas par des lois mais par l’amélioration de la gouvernance (et un véritable Etat de droit) qui conditionne le devenir futur du pays. Aussi, sans une gouvernance renouvelée, un Etat de droit évitant cette instabilité juridique perpétuelle, cette politique n’a aucune change d’aboutir concrètement. C’est qu’ en Algérie, l’administration publique tant centrale que locale (bureaucratisation avec plus de 2 millions de fonctionnaires pour 37 millions d’habitants, sans compter les emplois rentes et les sureffectifs des entreprises publiques que l’on fait rentrer dans la rubrique économique) souffre de graves faiblesses qui entravent et pervertissent son action, favorisent les comportements douteux et suscitent chez les citoyens et les usagers un sentiment de frustration et parfois de rejet. Le bureau est nécessaire mais lorsqu’il est efficace et n’alourdit pas ce que les économistes appellent les couts de transaction en fonctionnant en tant que pouvoir bureaucratique, en vase clos, en donnant l’illusion de prendre des décisions au nom de la majorité.
b.- Cette politique industrielle algérienne doit être adaptée aux nouvelles mutations mondiales. En cette ère de mondialisation, il me semble erroné de parler de stratégie industrielle, ce qui supposerait une autonomie totale de la décision économique surtout pour un micro-Etat comme l’Algérie, alors que la tendance est aux grands ensembles, d’où l’importance d’espaces économiques fiables maghrébin, euro-méditerranéen et euro-africain, espace naturel de l’Algérie qui peut devenir un pays pivot son avantage comparatif futur étant l’Afrique.. C’est que l’on assiste au niveau mondial à l’évolution d’une accumulation passée se fondant sur une vision purement matérielle, caractérisée par des organisations hiérarchiques rigides, à un nouveau mode d’accumulation fondé sur la maîtrise des connaissances, des nouvelles technologiques et des organisations souples en réseaux comme une toile d’araignée à travers le monde avec des chaînes mondiales segmentées de production où l’investissement, en avantages comparatifs, se réalisant au sein de sous-segments de ces chaînes. Les filières annoncées s’inséreront-elles dans le cadre des valeurs internationales tenant compte des importantes mutations technologiques. L’économie est comme un corps humain, des cellules meurent et d’autres naissent. L’observation empirique de l’économie mondiale nous montre également que des activités naissent périodiquement et des activités disparaissent. La mentalité bureaucratique largement dépassée et déconnectée des réalités est de croire qu’une politique volontariste de l’Etat, des lois (l’Algérie ayant les meilleures lois du monde mais rarement appliquées), résout les problèmes. Or en ce XXIème siècle l’élément déterminant n’est pas l’offre mais la demande segmentée, les besoins étant fonction du culturel (les médias, la publicité) et du revenu par couches sociales). Le consommateur algérien parabolé, est un consommateur mondial et l’objectif stratégique, étant dans une économie ouverte, est que les entreprises algériennes aient un prix de la marchandise coût/qualité se conformant aux standards internationaux.
c- Cette politique doit s‘inscrire dans le cadre d’une plus grande cohérence et visibilité de la réforme globale, supposant une révision de l’actuelle politique socio-économique qui a concentré ses dépenses monétaires avec des surcoûts exorbitants à plus de 70% sur les infrastructures et en réhabilitant l’entreprise et le savoir (12 milliards de sorites de devises pour le poste services en 2012). Il faut avoir une vision d’ensemble, une approche basée sur une identification claire des missions et responsabilités et une restructuration des fonctions et des services chargés de la conduite de toutes les activités administratives, financières, techniques et économiques. Et particulièrement de lever les contraintes qui freinent l’épanouissement de l’entreprise qu’elle soit publique ou privée, locale ou internationale dont la bureaucratie étouffante, le système financier qui favorise l’importation, le système socio-éducatif en misant sur la qualité et non la quantité, et l’épineux problème du foncier. Certes, le gouvernement en mars 2013 vient d’annoncer le programme de création et d’aménagement de 42 nouvelles zones industrielles (extensibles à 50) dont 10 sites prioritaires auraient du être lancés au 1er semestre 2013. Or, ces zones doivent évoluer dans un environnement moins bureaucratique notamment par la réalisation de services d’appui aux entreprises (bureaux de Douanes, de banques d’assurances, d’impôts…), des lieux de restauration, des moyens de transport, des motels, les utilités, la gestion et la maîtrise des eaux, électricité/gaz, téléphone.
Aussi, le plus important n’est pas de créer seulement des zones qui ne servent que de point d’appui, mais de dynamiser le tissu productif selon une vision stratégique d’ensemble. Sinon ces dépenses, comme un beau stade sans joueurs, ne serviront à rien. D’une manière générale, la réussite de ce nième projet après tant d’autres mis dans un tiroir, impose d’impliquer les entrepreneurs, les citoyens, de dépasser cette vision autoritaire centrale, renvoyant à une régionalisation économique maitrisée que certains confondent avec le régionalisme, source d’intolérance et du centralisme bureaucratique. Au contraire, l’expérience des USA, l’Allemagne à travers les länder, les cantons suisses, l’Italie ou l’Espagne est là pour le démontrer, la régionalisation économique à ne pas confondre avec le régionalisme néfaste qui remet en cause l’unité nationale, renforce le rôle de l’Etat régulateur, renforce l’efficience économique et la cohésion sociale régionale fondement de l’unité nationale.
d- En dehors des secteurs stratégiques qu’il s‘agit de définir clairement car ce qui est stratégique aujourd’hui peut ne pas le devenir demain, étant historiquement datée, la règle des 49/51% doit être réadaptée, devant introduire d’autres critères plus objectifs comme une balance devises, technologique et managériale profitable à l’Algérie. Comme doit être spécifié d’une manière claire ce que l’on entend par partenariat gagnant/ gagnant ou encore les co-localisations, à travers de nouveaux réseaux, afin d’élaborer des projets fiables dans le temps pour une prospérité partagée entre l’étranger et le local mais ne devant jamais oublier que tout entrepreneur (chinois, américain ou européen) est mû par la seule logique du profit et qu’il appartient aux Etats régulateur de concilier les coûts sociaux et les coûts privés. Cela passe par une démystification idéologique vis-à-vis de l’entrepreneur privé qu’il soit algérien ou international. Nous sommes à l’ère de la mondialisation, devant éviter de vendre des utopies néfastes, l’économie de marché concurrentielle, tenant compte des anthropologies sociales spécifiques à chaque Nation, ayant ses propres règles.
En bref, la réussite de l’appel à un partenariat industriel national et international n’est pas réalisable sans une autre gouvernance, une vision cohérente se fondant sur des réformes structurelles tant politiques, sociales (dont le marché rigide du travail) qu’économiques. Cela dépasse largement un seul département ministériel, impliquant la présidence de la République et tout le gouvernement, d’où l’importance dans une future organisation institutionnelle d’avoir un grand Ministère de l’Economie avec plusieurs secrétariats d’Etat techniques. Les tactiques doivent s’insérer au sein de la fonction/ objectif stratégique qui est de maximiser le bien-être social de tous les Algériens. Pour cela, la dominance de la démarche bureaucratique devra faire place à la démarche opérationnelle économique se souciant de l’impact économique et social des dépenses monétaires, et pas seulement aux réalisations physiques sans se préoccuper de la bonne gestion, (coûts/qualité). Il y a lieu de dépasser les ambiguïtés dans la gestion des capitaux marchands de l’Etat. Mais comme analysé précédemment une nouvelle gouvernance est déterminante devant avant tout réhabiliter la morale, c’est-à-dire la vertu du travail et de l’intelligence.
Source Le Matin DZ par Abderrahmane Mebtoul, Professeur des Universités et Expert international en management stratégique

27/11/2013

La brique creuse, plus performante que le béton banché

Si la RT 2012 a permis de mettre en avant de nouveaux produits, elle a aussi amené à redécouvrir les qualités de matériaux anciens. C’est le cas avec la brique creuse. Répondant aux exigences de cette nouvelle réglementation thermique, elle montre aujourd’hui ses performances, en faisant un élément de construction incontournable pour les habitats individuels et collectifs.
Les qualités de la brique creuse
L’amélioration de la performance énergétique des bâtis, si elle était un indispensable pour faire évoluer la qualité des habitats, a aussi longtemps été perçue comme l’ennemie des anciennes méthodes de construction. Près d’un an après l’entrée en application de la RT 2012, c’est plutôt l’idée inverse qui est avancée, avec des matériaux utilisés depuis plusieurs décennies et qui prouvent jour après jour leurs qualités isolantes, en association avec d’autres éléments constructifs. L’une des conséquences est la limitation du coût des travaux.
La brique creuse fait partie de ces matériaux venant démontrer leurs performances. Ainsi, une récente étude de la FFTB (Fédération française des tuiles et briques) a mis en avant ses atouts, associée à une isolation par l’intérieur, en comparaison du béton banché isolé par l’extérieur. Selon les résultats publiés, l’économie de chauffage obtenue entre les deux solutions serait de 6,5 % au profit de la brique, pour un coût de construction inférieur de 28 %.
La résistance thermique de la brique creuse
Testée pour une épaisseur de 20 cm, la brique creuse affiche une résistance thermique de 1,4 m².k/W. Associée à la pose de briques spécifiques pour réaliser la liaison avec les planchers et balcons, la mise en place de rupteurs de ponts thermiques devient même inutile.
Pour obtenir ces performances, sa surface extérieure ne requiert qu’un simple crépi, sans nécessiter de remplir les joints verticaux ou d’enduire préalablement la face intérieure avant la mise en œuvre de la solution d’isolation. L’étanchéité à l’air s’avère en effet efficace, sans travaux supplémentaires et sans surcoût.

Source ETI