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09/12/2013

Conjoncture : les tuiles et briques anticipent un nouveau recul en 2014

A l’occasion d’une rencontre informelle avec des architectes, le président de la Fédération française des tuiles et briques est revenu sur la conjoncture 2013 et a dressé les perspectives pour 2014.
«La conjoncture n’est pas fameuse», a assuré Bruno Martinet, le directeur général de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB), le 6 décembre, en marge d’une rencontre avec des architectes intéressés par la brique de parement. Pour rappel, la FFTB regroupe 96 adhérents soit « 99% de la profession» avec 149 usines réparties dans toute la France et 500 emplois directs, pour une production de 4,7 millions de tonnes. Au sein de la filière, les tuiles et leurs accessoires occupent le premier rang (52% des fabrications), suivis par les briques de structure (43%) les briques apparentes et de pavage (4%) et les produits divers représentent 1%. La filière est assez concentrée et est détenue par des entreprises de taille nationale (Bouyer-Leroux, Ymerys), internationale (Monier, Terreal, Wienerberger) mais tout en conservant des entreprises de taille intermédiaires (Briqueteries du Nord, Rairies Montrieux, Saverdun Terre Cuite) et des PME.
En 2012, l’industrie des tuiles et briques a réalisé un chiffre d’affaires de 919 millions d’euros (France et exportations). « En 2013, le chiffre d’affaires du secteur aura reculé d’environ 5%, a indiqué Bruno Martinet. Nous nous attendons d’ailleurs à une nouvelle baisse en 2014 de 3 à 5% ». Si le chiffre d’affaires du secteur baisse plus rapidement que celui du bâtiment en général (-2,6% en 2013 et -0,4% en 2014 selon la Fédération française du bâtiment), c’est que le marché de la brique est principalement porté par le neuf, un segment qui est moins dynamique que la rénovation.

Source Le Moniteur

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