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04/12/2013

Les ardoisières de Trélazé ne sont pas mortes !

Mercredi 4 décembre 2013, jour de la fête des mineurs, la Sainte Barbe, les ardoisiers de la dernière mine de schiste ardoiseux en France manifestent, à l'appel de la CGT, devant la mairie de Trélazé (Maine-et-Loire). Ils protestent contre la fermeture de la mine décidée par le groupe Imerys et appelent à la lutte.
Après mille ans d’exploitation, la tradition de l’ardoise risque de s’éteindre en Anjou. Le groupe Imerys a annoncé la fermeture programmée de sa filiale Les Ardoisières d’Angers, leader français de l’ardoise de couverture, et sa dernière mine de Trélazé où 153 mineurs travaillaient. La production angevine d’ardoises servait essentiellement à la couverture de luxe comme le château de Versailles. D’après la direction du groupe, « la mine est arrivée en fin de vie », précisant que, depuis dix ans, « nous avons tenté de trouver de nouvelles sources d’ardoise, sans succès ». Une annonce contestée par la CGT qui dénonce une enveloppe financière trop faible pour faire des recherches sérieuses. « Avec un peu de moyens, on sait qu’on aurait pu trouver de la matière première », insiste Hervé Sabba, secrétaire du syndicat. La CGT a par ailleurs décidé de monter un projet de reprise afin d’éviter que les 130 hectares de la mine ne termine en base de loisir comme le prévoit la direction.

Source L'Humanité

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