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11/12/2013

Un bardage tuiles pour redynamiser les façades d'un pavillon

Comment transformer une vieillotte maison des années 1940 en maison contemporaine tout en l'isolant thermiquement par l'extérieur ? En la relookant grâce à des bardages de tuiles en façade. Une utilisation inattendue de ces tuiles de terre cuite qui nous est expliquée par Olivier Lafore, directeur marketing d'Imerys Toiture.

"L'architecte Thierry Barreau voulait un résultat moderne", nous annonce Olivier Lafore, directeur marketing d'Imerys Toiture. "L'opération consistait à redynamiser une maison des années 1940, située à Dôle dans le Jura, mais avec de la tuile en façade", poursuit-il. Car, outre la toiture, la tuile de terre cuite peut également être utilisée en vertical, afin d'embellir et de protéger l'isolant des éléments.
La mise en œuvre reste, pour sa part, très classique : pour réaliser le bardage, une structure bois est fixée au gros œuvre par le biais d'équerres métalliques. Puis, un isolant, typiquement de la laine de verre ou de la laine minérale, est inséré dans l'espace contenu entre le mur et ce bardage. "Ici, c'était de la ouate de cellulose biosourcée, sur une épaisseur de 20 centimètres", nous précise Olivier Lafore. Sur la structure porteuse, se met en place le système de protection, constitué des tuiles, de la lame d'air verticale et, éventuellement, d'un pare-vapeur. "La tuile terre cuite est facile à poser : elle ne nécessite pas de technique particulière. Un seul intervenant, le couvreur, peut réaliser à la fois la toiture et la façade. La seule différence ? Les vis de fixation sont doublées", poursuit le directeur marketing d'Imerys.
Esthétisme et performance thermique
Les avantages attendus sont avant tout d'ordre esthétique. La variété des tuiles en termes de couleurs et de profils ou dimensions autorise une grande liberté aux architectes. "De plus, la tuile ne nécessite aucun entretien spécifique mais présente cependant une très grande durabilité dans le temps, d'au minimum 30 ans", explique Olivier Lafore. Outre la protection mécanique et physique de la tuile sur l'isolant, elle jouerait également un rôle dans l'efficacité thermique de la solution. "Elle apporte une inertie thermique et participe à la performance. Mais dans quelles proportions, là il faudra attendre les résultats d'une étude dans quelques mois", glisse le directeur marketing. Ce dernier insiste sur la sensibilisation des couvreurs à ce nouvel emploi et aux nombreux débouchés potentiels : "Des milliers de mètres carrés pourraient être revêtus de ces bardages chaque année". Car cette isolation par l'extérieur nécessite moins de maîtrise, pour sa mise en œuvre, que la délicate ITE sous enduit.

Source Batiactu

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