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10/05/2013

Une ITE pour la toiture de 50 logements sociaux

Améliorer le confort thermique de logements sociaux sans gêner le quotidien des locataires. Telle a été la problématique de la rénovation d’un parc locatif dans le Nord-Pas-de-Calais.
Des fuites au niveau de la toiture d’un parc locatif de petits pavillons situé à Villeneuve d’Ascq (59) ont entrainé un chantier de rénovation thermique de 5 mois.
Initialement, ce chantier concernait le remplacement des tuiles mais Alexandre Lebrun, responsable réhabilitation de la Société Régionale des Cités Jardin, a voulu aller plus loin dans la rénovation de ce parc locatif.
Son objectif, améliorer le confort thermique des occupants et baisser leur facture de chauffage. La solution d'une isolation thermique par l'extérieur (ITE) de la toiture s'est rapidement imposée au Maître d'ouvrage.
«Il était, en effet, difficile d’imaginer une solution d’isolation par l’intérieur pour ce chantier qui aurait occasionné de nombreux désagréments pour les locataires et probablement la nécessité d'une solution de relogement transitoire», explique ce dernier.
Cinq mois de travaux
Après consultation et avis technique de l'économiste en charge du projet, le choix s'est donc porté sur une solution technique comportant un isolant en 100 mm.
Ce système* inclut l’écran de sous-toiture intégré, les tuiles et leurs accessoires et pour le faîtage un closoir souple ventilé en largeur 28/32 mm. Les travaux sur une surface totale de 3000 m2 de toitures se sont donc déroulés durant 5 mois environ.
Ils ont consisté en la dépose de la couverture et des linteaux, à la pose des panneaux isolants, rainurés bouvetés, à la colle des bandes d’étanchéité adhésives, au traitement du faîtage avec le closoir.
Un écran de sous-toiture intégré
Ils se terminent par un contre-lattage avec double fixation par vis au droit des chevrons et enfin à la repose de la nouvelle couverture et finitions des rives et bas de pentes.Particularité des panneaux prescrits : ils comportent un écran de sous toiture intégré, ont ainsi une étanchéité à l'eau comme à l'air optimale.
Leur composition leur confère une capacité d'isolation intéressante (lambda de 0,022 soit 1,8 fois meilleur que la laine minérale). « Ainsi, ici, avec des panneaux de 100 mm, on obtient un coefficient d'isolation R = 4,50 m2K/W», souligne le maître d’ouvrage.
Et concernant les tuiles de grands formats, elles présentent un nez façonné et arrondi et un profil traditionnel adapté au style architectural de cette région.

*Système Monier
Source : batirama.com / Aude Moutarlier

Transition énergétique : le photovoltaïque mis en avant par le groupe de travail EnR

Le groupe de travail "Quels choix en matière d'énergies renouvelables et quelle stratégie de développement industriel et territorial ?" a présenté son rapport devant le Conseil national du débat sur la transition énergétique.
 Il contient une soixantaine de propositions concernant l'ensemble des filières, dont le photovoltaïque, très concerné. Le SER se déclare satisfait des principales mesures.
Dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, le groupe de travail "Energies renouvelables" vient de rendre son rapport au Conseil national du débat (CNDTE). Après une dizaine de séances qui ont réuni les 65 participants de ce groupe, un ensemble de 60 mesures a été proposé. Parmis elles, le groupe propose de fixer un nouvel objectif très ambitieux pour le photovoltaïque : atteindre 15 voire 25 GW au lieu de 5,4 GW attendus en 2020 !
La soixantaine de propositions avancées ont reçu le soutien d'une majorité des membres du collectif de travail. Certaines portent sur l'ensemble des filières, comme la demande de simplification des procédures administratives (réclamée par l'éolien, le photovoltaïque ou la géothermie), le développement industriel ou le soutien accru dans les DOM. D'autres mesures sont plus spécifiques, portant sur des filières précises : là encore, le photovoltaïque est concerné avec le relèvement de l'éligibilité au tarif pour les installations d'une puissance inférieure ou égale à 250 kWc, jusqu'ici soumises à un système d'appel d'offres. Le rapport propose également le doublement du fonds Chaleur de l'Ademe ou la création d'un fonds de mobilisation de la biomasse (bois énergie).
Etre au rendez-vous de 2020
"Le groupe de travail s'est principalement concentré sur les politiques et mesures permettant de développer au mieux la production d'énergies renouvelables et de ses filières", précise le document. Car l'objectif, rappelé par le rapport, est bien d'atteindre les chiffres prévus pour la fin de la décennie : "En premier lieu, il s'agit d'insuffler la dynamique nécessaire à l'atteinte des objectifs du paquet énergie-climat à l'horizon de 2020, qui nécessite encore un effort considérable pour développer la part des énergies renouvelables dans la consommation finale de 13,4 % (fin 2011) à 23 % (2020)". Sa
ns surprise, le Syndicat des Energies Renouvelables s'est déclaré satisfait des mesures du rapport. Jean-Louis Bal, déclare : "Il est de première urgence d'être au rendez-vous de 2020. Cette date constitue une étape essentielle. Il faut qu'à cet horizon, la France ait développé des filières industrielles fortes, pourvoyeuses d'emplois et de croissance pour que les entreprises présentes sur son territoire soient en mesure de répondre à de nouveaux objectifs plus ambitieux". Selon le SER, les nouvelles formes d'énergie seraient un atout pour le pays à la fois en termes environnementaux, sociétaux et économiques. Reste à savoir quelles mesures seront effectivement adoptées par le CNDTE et si leur mise en place sera effective à temps.

Source Batiactu

09/05/2013

Résultat net en baisse pour Poujoulat en 2012

Le spécialiste des cheminées affiche un résultat net en baisse de 24,3% en 2012 à 8,1 millions d'euros. De son côté, le chiffre d'affaires progresse soutenu notamment par les activités liées à l’efficacité énergétique et au bois énergie.
Poujoulat vient de publier ses résultats 2012. Ainsi, le spécialiste de la cheminée enregistre une hausse de son chiffre d'affaires de 7,8% à 175 millions d'euros. Ce résultat est porté par la croissance des activités liées à l’efficacité énergétique et au bois énergie. Concernant le résultat net, il chute de 24,3% à 8,1 millions d'euros. Même chose pour le résultat opérationnel qui diminue de 13,3% à 12,3 millions d'euros "impacté par une légère baisse des marges, une hausse des amortissements et des coûts énergétiques et une augmentation sensible de la fiscalité", précise un communiqué du groupe.
Côté perspectives, les chiffres du premier trimestre sont encourageants grâce à un "très fort développement du bois énergie et grâce à l’intégration de la société VL STAAL acquise en janvier 2013". Malgré un marché de la construction neuve en chute libre et des conditions climatiques difficiles pour lancer des chantiers, l'activité conduit de cheminée s'est montrée plutôt stable. Enfin, la croissance du groupe "devrait se poursuivre sur l’ensemble de l’exercice à un rythme d’environ 10%".

Source Batiactu

Sorbier Terre de Rose par la société Clair de Terre

Les origines de la société Clair de Terre remontent à la fin du 19ème siècle par l’ouverture de Briqueterie Bergeal Robert à Lescure d’Albi spécialisée à l’époque dans la fabrication de tuiles, de briques et de barotins en argile rouge.
En 1962, Henri Bergeal et son épouse inaugurent la Poterie Bergeal à Albi. Dix huit ans plus tard, elle est rachetée par la famille Camillo qui oriente la fabrication vers la poterie culinaire, l’horticole et la pierre reconstituée.
En 1997, Clair de Terre voit le jour sous l'impulsion de Lore, la petite fille de Bernard Camillo, qui enrichit les procédés de fabrication par l’intégration de patines et de la cire et innove par de nouveaux designs et de nouvelles couleurs.
Dates clés :
1891 : Création de la Briqueterie Bergeal Robert.
1962 : Ouverture de la Poterie Bergeal.
1980 : Rachat de la Poterie Bergeal par la famille Camillo.
1997 : Création de Clair de Terre.
2003 : Obtention du premier Prix Régional Dynamique Artisanale de gestion de la Chambre des Métiers et de la Banque Populaire.
2009 : Obtention du Prix Export Midi-Pyrénées.
2012 : Obtention du Trophée de Bronze Jardi'Innov.
2013 : Lancement de Sorbier Terre de Rose.
Présentation du produit :
Le Sorbier Terre de Rose est un ensemble de deux vases en argile sous forme de boules de couleurs rose dragée et cacao prune mat. De diamètres de 18 et 24 cm, ils sont utilisés comme pots pour plantes dans le jardin.
Le Sorbier Terre de Rose est fabriqué à la main et est disponible en grandes surfaces de jardinage au prix de 27,20€ TTC.

Source LSA Conso

08/05/2013

USA/Immobilier-Promesses de ventes en hausse en mars

Les principaux indicateurs du marché immobilier américain publiés en Avril:

* PROMESSES DE VENTE DE LOGEMENTS EN HAUSSE DE 1,5% EN MARS
29 avril - Les promesses de ventes immobilières aux Etats-Unis ont augmenté de 1,5% en mars, la reprise du marché restant solide, selon les chiffres de l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).
L'indice des promesses de vente calculé par la NAR a augmenté de 1,5% en mars par rapport au mois de février, à 105,7. Les économistes tablaient en moyenne sur une croissance limitée à 1,0%.
La reprise du marché immobilier devrait soutenir l'économie américaine cette année.
Sur un an, les promesses de ventes ont enregistré une progression de 7,0% le mois dernier. Tableau de la statistique
* HAUSSE DES VENTES DE LOGEMENTS NEUFS EN MARS
23 avril- Les ventes de logements neufs ont à nouveau augmenté en mars après avoir diminué le mois précédent, ce qui suggère que la tendance à l'amélioration du marché immobilier reste intacte.
Les ventes ont augmenté de 1,5% en données corrigées des variations saisonnières au taux annuel de 417.000 unités, contre 411.000 en février, correspondant à un recul révisé de 7,6%. Les économistes ancitipaient 420.000.
En base annuelle les ventes ont bondi de 18,5%.
Les prix médian des maisons a quant à lui augmenté de 3,0% sur un an à 247.000 dollars.
* LES VENTES DANS L'ANCIEN EN BAISSE DE 0,6% EN MARS
22 avril - Les reventes de logements ont enregistré une légère baisse de 0,6% en mars, traduisant une pause dans la reprise du du marché immobilier qui a fortement contribué à la reprise de l'économie américaine, annonce lundi l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).
En données annualisées, le nombre de ventes de logements existants est revenu à 4,92 millions le mois dernier contre 4,95 millions en février, chiffre inchangé par rapport à la première estimation.
Les économistes attendaient en moyenne une progression des ventes de logements anciens à 5,01 millions (+0,6%).
Le stock de maisons existantes à vendre a augmenté de 1,6% en mars, à 1,93 million, ce qui représente 4,7 mois de ventes au rythme actuel, contre 4,6 mois en février.
De nouveaux logements devraient arriver sur le marché le mois prochain en perspective de la période des achats de l'été, a précisé l'éconOmiste de la NAR Lawrence Yun.
Le prix de vente médian d'un logement a augmenté de 11,8% en mars par rapport au même mois de 2012, sa plus forte hausse en rythme annuel depuis novembre 2005, à 184.300 dollars. Cette hausse est liée entre autres à la faiblesse de l'offre de biens immobiliers à vendre.

* HAUSSE DE 7% DES MISES EN CHANTIER EN MARS
16 avril - Les mises en chantier de logements ont enregistré une augmentation plus forte que prévu en mars, atteignant leur plus haut niveau depuis 2008, mais le nombre de permis de construire a diminué le mois dernier contrairement aux attentes.
Selon le département du Commerce, les mises en chantier ont augmenté de 7,0% au rythme annuel de 1.036.000, alors que le consensus était de 930.000. Le chiffre de février a été révisé en hausse à 968.000 au lieu de 917.000 initialement annoncé, soit.
Indicateur avancé du marché de la construction, les permis de construire ont en revanche diminué de 3,9% en mars au rythme annuel de 902.000 unités, contre 939.000 en février et par rapport à un consensus qui se situait à 940.000.
Tableau de la statistique
* L'INDICE NAHB EN BAISSE EN AVRIL POUR LE 3E MOIS DE SUITE
15 avril - Le sentiment des promoteurs immobiliers s'est de nouveau dégradé en avril, affichant son troisième mois de baisse en raison d'inquiétudes liées à la hausse des coûts des matériaux et à des tensions dans la chaîne d'approvisionnement, montre l'enquête mensuelle de la fédération NAHB.
L'indice NAHB/Wells Fargo du marché du logement a baissé à 42 contre 44 en mars alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une légère remontée à 45.
Il reste ainsi à son plus bas niveau depuis octobre mais affiche néanmoins une hausse de 18 points sur un an, et sa composante sur les perspectives de ventes à un horizon de six mois a progressé à 53 contre 50.
L'indice NAHB n'a plus franchi depuis avril 2006 le seuil de 50 au-dessus duquel il traduit une majorité d'opinions favorables sur l'évolution du marché.
* REBOND DES DÉPENSES DE CONSTRUCTION EN FÉVRIER
1er avril - Les dépenses de construction ont rebondi en février, portées aussi bien par les secteurs public que privé, des données qui renforcent l'hypothèse d'une accélération de la croissance au premier trimestre.
Selon des données publiées lundi par le département du Commerce, ces dépenses ont augmenté 1,2% en février, après un recul confirmé de 2,1% en janvier.
Elles ressortent ainsi à 885,1 milliards de dollars en rythme annualisé.
Les analystes avaient anticipé une hausse de 1,0%.
Ces données en matière de dépenses de construction viennent après une série d'autres indicateurs macro-économiques américains qui ont conduit nombre d'économistes à relever leur prévision de produit intérieur brut (PIB) pour le premier trimestre.
Celui-ci est désormais vu comme pouvant afficher une hausse allant jusqu'à 3,5% après la progression de 0,4% des trois derniers mois de l'année 2012.
Dans le seul secteur de l'immobilier résidentiel privé, les dépenses de construction ont augmenté de 2,2%, atteignant leur plus haut niveau depuis novembre 2008.
Dans le secteur public, elles ont progressé de 0,9%, augmentant ainsi pour leu deuxième mois successif.
Source Les Echos

Le marché de la construction stagne en Slovénie

Selon le cabinet d'études PMR, le marché de la construction en Slovénie devrait se stabiliser en 2013 après une baisse moyenne de 17% entre 2009 et 2011. En 2012, il avait poursuivi sa baisse de -13% à 1,5 milliard d'euros.
Les améliorations les plus prometteuses du marché de la construction en Slovénie sont attendues dans le secteur du génie civil, favorisé par les investissements engagés par le gouvernement slovène dans les infrastructures, les centrales hydroélectriques sur la rivière Sava et la modernisation du réseau ferré. Les analystes de PMR prévoient en 2013 une vraie sortie de crise progressive pour le secteur du génie civil avec une croissance de près de 6%. De même, le secteur de la construction résidentielle devrait être l'un des principaux moteurs de la reprise du marché entre 2013 et 2015 dopé par les grands projets de construction tels que le deuxième réacteur à Krsko. Cependant la baisse du nombre de mises en chantiers et dépôts de permis de construire poursuivra sa baisse entre 2013 et 2014. PMR s'attend toutefois à une légère amélioration en 2015. Enfin, la construction non-résidentielle affichera également une tendance négative en 2013/2014 à -10% contre -15% en 2012 mais une reprise est envisagée en 2015.

Source France BTP

07/05/2013

L'Association des briquetiers algériens appelle à faciliter l'accès aux carrières d'argiles

Le président de l'Association des briquetiers algériens (ABA) M.Miloudi Salah Eddine a appelé lundi à Alger à faciliter l'accès aux carrières d'argiles, une matière nécessaire pour la production de produits rouges, dont la brique.
Une réflexion "sérieuse et positive" devrait être lancée en impliquant tous les acteurs du secteur notamment le ministère de l'industrie, l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) et les briquetiers pour gérer le problème d'approvisionnement d'argile", a indiqué à l'APS M. Miloudi en marge d'un séminaire sur l'industrie de la terre cuite organisé à l'occasion du 16ème salon international du bâtiment "Batimatec 2013".
"L'argile est disponible mais l'accès à cette matière première est difficile en raison de la mauvaise gestion et de lourdeurs administratives, ce qui "freine" l'activité des briqueteries nationales'', a déploré ce professionnel.
Une usine qui souffre d'épuisement de carrière est contrainte de s'approvisionner d'argile auprès des fournisseurs à des coûts élevés, d'où la nécessité de faciliter l'accès aux réserves d'argiles à ces producteurs à moyen et long terme, a-t-il souligné.
Dans la région du centre, au moins une vingtaine de briqueteries s'approvisionnent auprès d'un seul fournisseur à des prix élevés au lieu de disposer de leurs propres carrières, a noté M. Miloudi.
La société de gestion des participations de l'Etat (SGP des produits rouges) qui gérait auparavant les briqueteries rendait disponible des réserves d'argile pour remplacer l'épuisement de certaines carrières et pouvait même ouvrir l'accès à d'autres en cas de besoin, a-t-il expliqué.
Les briqueteries en exploitation sont au nombre de 160 auxquelles s'ajoutent une cinquantaine en réhabilitation, selon les chiffres cités par M. Miloudi qui rappelle que ces usines ont été toutes privatisées.
Elles produisent notamment de la brique, les tuiles et les hourdis (éléments préfabriqués de planchers).

"Batimatec 2013" (4-8 mai) qui a ouvert samedi ses portes au Palais des expositions (Pins Maritimes, Alger) enregistre la participation de plus de 1.000 exposants dont 544 étrangers.

Source Le Temps d'Algérie

Le marché de la maison individuelle toujours en chute: -27% au premier trimestre 2013!

La dégradation se poursuit dans le secteur de la maison individuelle. Ainsi, le nombre de ventes au 1er trimestre 2013 affiche un recul de 27% par rapport à l'année prochaine, confirmant les prévisions du président de l'UMF de l'ordre de -25% sur l'année.
Rien ne va plus dans le secteur de la maison individuelle ! Les ventes, au mois de mars 2013, ont enregistré une baisse de 21%, soit un recul de 27% sur l'ensemble du premier trimestre, annonce un communiqué de l'Union des maisons françaises (UMF). Et d'ajouter que sur les 12 derniers mois, le nombre de ventes brutes en diffus s'élève à quelque 118.000 unités, soit un recul de 19% par rapport aux douze mois précédents. Ces chiffres viennent ainsi confirmer la prévision du président Christian Louis-Victor, d'une chute de -25% des ventes en 2013.
Des mesures directes et rapides En cause ? "L'absence de mesures rapides et directes en faveur de l'accession en général et en particulier en maisons", souligne le président de l'UMF, dans un communiqué. Parmi celles qu'il préconise, la baisse de la TVA et le doublement du PTZ, qui ont, selon lui, fait leurs preuves dans le passé pour redresser la production de logements. En outre, il fustige la taxation des plus-values immobilière, qui sonnent davantage comme une "punition" et qui ne fera, d'après lui, que renforcer la rétention foncière. Soit l'effet inverse de celui attendu…
"Il faudrait au contraire exonérer fiscalement de la plus-value les détenteurs de foncier qui s’engageraient à remployer en faveur du logement le fruit de leur vente, incitation qui conduirait les bénéficiaires de la rente foncière à participer à l’effort collectif en faveur de la production de logements", explique-t-il.

Source Batiactu

Les matériaux minéraux de construction attendent aussi le printemps

Le premier trimestre de l'année a été difficile pour les membres de l'Unicem : l'hiver interminable a pesé lourdement sur les livraisons de granulats et de béton prêt à l'emploi.
Le printemps se fait attendre pour tout le monde, y compris pour les industriels de l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem). Les résultats du mois de mars 2013 ont en effet été fortement impactés par le facteur climatique, avec une contre-offensive hivernale qui s'est prolongée et s'est étendue à tout le territoire. D'autant que, comparativement au mois de mars 2012, le climat avait été plutôt clément et avait entraîné un effet de rattrapage partiel du mois de février. Cette année, les livraisons de granulats sont en repli de -4,7 % sur un mois et -10,6 % sur un an. En cumul sur les trois premiers mois de l'année, elles restent légèrement supérieures à celles du premier trimestre 2012 mais en recul de -4,3 % par rapport au dernier trimestre de cette même année.
Du côté du béton prêt à l'emploi, les livraisons sont également en baisse : -2,5 % sur un mois et -15,6 % sur un an. La contraction de l'activité atteint -5,1 % par rapport au trimestre précédent et -5,3 % comparé au trois premiers mois de 2012. Pour le béton, comme pour les granulats, l'Unicem décèle donc une accentuation du repli en ce début d'année. Cependant, les membres de la Commission économique n'ont pas jugé nécessaire de revoir leurs prévisions pour l'année 2013. Elles sont maintenues à -3 % pour les granulats et -5 % pour le béton prêt à l'emploi.
Pas vraiment d'embellie pour le logement
Pour les statistiques du logement, "le mois de février 2013 ne traduit pas vraiment d'embellie", note l'Unicem. Les autorisations ont ainsi continué de se replier (-0,4 % sur un mois). Mais en cumul sur douze mois, le niveau de permis de construire demeure encore relativement élevé à plus de 496.000 fin février, le recul dans le segment de l'individuel tendant à se modérer. Les mises en chantier également se trouvent en deçà de ce qu'elles étaient en 2012 à la même période (-18,3 %) avec moins de 336.000 logements lancés. Mais les données montrent une stabilisation par rapport au mois de janvier et même une légère hausse sur les trois derniers mois connus (+0,9 % sur septembre-novembre). "Reste que l'écart entre les permis et les mises en chantier continue de se creuser tandis que le niveau d'annulation demeure stable", ajoute l'Unicem.
Concernant les carnets de commandes, ils resteraient relativement garnis, "excepté dans le second œuvre où ils apparaissent moins étoffés qu'il y a six mois". Pour les travaux publics, les carnets "bénéficient de l'impact favorable des grands travaux de LGV mais les professionnels du secteur font preuve d'une confiance toute relative dans leurs perspectives d'activité et déplorent un manque réel de visibilité à court et moyen terme", insiste l'Union des industries de carrières. L'organisme dénonce les contraintes financières qui pèsent sur les collectivités (gel des dotations de l'Etat, ralentissement des recettes) et voit d'un bon œil le lancement de l'Agence de financement des investissements locaux (Afil) au mois de mars de cette année, ainsi que la création de la co-entreprise Banque Postale Collectivités locales qui pourrait contribuer à des levées de fonds, pour 3 à 5 Mrds € de prêts.

Source Batiactu

CERIC Technologies renforce sa présence en Tunisie et en Egypte

Mohamed Handous a récemment rejoint l’équipe commerciale CERIC Technologies. Arrivé le 1er janvier de cette année, Mohamed Handous agit en qualité d’agent exclusif pour la société CERIC Technologies sur les territoires Tunisiens et Egyptiens et assure un support logistique, technique et linguistique sur tous les pays de langue arabe.
Directeur Technique du CTMCCV Tunisien jusqu’en 2012, Mohamed Handous est un homme d’expérience et de terrain. Il a fait toute sa carrière dans le domaine de la Céramique et plus particulièrement de la Terre Cuite, commençant celle-ci dans une usine CERIC proche de Tunis (El Alia) avant d’intégrer le centre technique à Tunis. Au cours de sa carrière il a eu l’occasion de participer à de nombreux programmes d’échanges avec le CTTB et le CTTC en France. Son expertise et ses compétences lui ont permis de participer à de nombreuses missions tant en Tunisie qu’en Algérie, Libye, Egypte, etc., missions de formation, de mise en place de norme, d’expertise géologique et d’expertise d’unités de productions.
Toute l’équipe commerciale de Ceric Technologies lui souhaite la bienvenue et bonne chance dans sa tâche.
Ses coordonnées :
Mobile : + 216 98 467 699
Tél/ Fax : +216 71 776 479
mohamed.handous@cerictechnologies.com

Source Ceric Technologies

06/05/2013

Salon Batimatec à Alger du 04 au 08 mai

Record de participation au salon batimatec

Plus de 1 000 entreprises dont CERIC exposent!

L'engouement pour ce salon est motivé par la situation exceptionnelle du secteur de la construction en Algérie.

Source Facebook

La briqueterie Wienerberger de Wanlin (Belgique) s’est éteinte en 30 secondes

Frisson à Wanlin. : entouré de quelques anciens, le directeur de la briqueterie a abaissé quelques curseurs. Les machines se sont tues. Fin d’une histoire de 102 ans.
Lundi, les dernières briques sont sorties de l’usine de Wanlin. À la fin de la journée de production, le directeur de l’usine a coupé le four. Première étape de la mise à mort de l’entreprise. Le lendemain, mardi, il restait à arrêter les grands ventilateurs, laissés quelques heures en activité afin d’évacuer la chaleur résiduelle. Dernière opération en vue de trucider une plus que centenaire.
Michel Barthélémy a abaissé quelques curseurs sur un grand tableau de commandes et 30 secondes plus tard, ce fut le silence. Ce geste a provoqué beaucoup d’émotion chez le directeur du site de production. Depuis 1977, la briqueterie est un peu son «bébé». Les patrons, eux, se sont succédé. Il en a connu 7. Et voilà que le dernier, la multinationale Wienerberger, a décidé de tout arrêter. Cette fois, ce sera sans doute définitif. Michel Barthélemy ne serait pas étonné qu’on démonte carrément le four. Les propriétaires veulent bien céder l’outil à d’autres, mais pas à des concurrents. Donc la brique, c’est fini, là où on la fabriquait depuis 102 ans.
« Je suis révolté »
M. Barthélémy est entouré d’un quarteron d’anciens, pour faire taire définitivement les machines. Il est directeur de Wanlin, il n’est pas facile pour lui de s’exprimer. Il est un peu coincé entre les grands patrons et les ouvriers. Mais il ne peut se taire, il ne peut cacher son énorme déception. Pire, il se décrit comme révolté. Ce spécialiste de la transformation de l’argile en matériaux de construction, avec sa très longue expérience, estime que Wienerberger commet une erreur. Des clients le disent également. À Wanlin, on fabriquait la meilleure brique de Belgique, dit-il. Un produit de niche qu’il aurait fallu valoriser. Par exemple en chargeant spécifiquement des commerciaux de promouvoir celle que l’on surnommait la «brique de fer». Mais la logique d’une multinationale est tout autre. «On avait du travail jusqu’à la fin juin» soupire le directeur. Dans le hall d’entrée de l’entreprise, une banderole syndicale résume l’état d’esprit : «Il faut des sacrifices pour des bénéfices». Le site de Wanlin a été sacrifié, essentiellement à cause des coûts énergétiques : sans adduction de gaz, il fallait l’amener par camion.
Cela revient deux fois plus cher. Un paramètre négatif, dans une concurrence entre usines d’un même groupe, et on saute.
On ne refera pas l’histoire, elle semble scellée. Entouré de quelques anciens, le directeur a lui-même arrêté la chaîne de production, qu’il avait améliorée au fil des années. Les autres ouvriers, les plus jeunes, ne se trouvent pas en première ligne, en ce moment symbolique. Michel Barthélémy leur en veut, il critique leur attitude de ces derniers jours. Cette semaine, quelques-uns ont fait un barbecue, musique à fond.
Il ne l’avale pas. Comme si on faisait la fête à l’enterrement d’une plus que centenaire.
Source: lavenir par Emmanuel Wilputte

Du Bepos à la RT 2012 : retour d’expérience sur un chantier mayennais

Dès l’été prochain, 38 maisons vont sortir de terre à Laval au cœur du nouvel écoquartier Les Jardins d’Hélios. Après les maisons à énergie positive, la deuxième tranche conforme à la RT 2012 innove encore : la brique en terre cuite, notamment, a été préférée aux blocs béton cellulaire. Une première en Mayenne.
Le maître d’ouvrage, CIL, constructeur et organisme HLM en Mayenne et filiale du groupe CIL Atlantique s’est appuyé sur la réalisation, en 2010, de la première tranche de construction des logements de l’éco-quartier des Jardins d’Hélios à Laval, labellisés BBC RT 2005 et Bepos (Bâtiment à énergie positive), pour apporter à la seconde tranche de nouvelles améliorations en termes d’économie d’énergie et de confort des occupants.
"Ainsi, pour ces nouvelles constructions, le choix de l’énergie s’est porté vers des chaudières gaz à condensation et plancher chauffant basse température pour les émetteurs", nous signale l’architecte Jean-Tugdual Reboul. Les maisons précédentes avaient été équipées, elles, de pompes à chaleur air et eau, donc alimentées en électricité. D’après l’organisme HLM, avec le gaz, le Coefficient d’énergie primaire (Cep) – un des trois indicateurs RT 2012 auquel le logement doit être conforme – est plus efficace.
Le photovoltaïque, une solution peu conluante
Autre évolution : la conformité à la RT 2012 a été cette fois privilégiée à l’équipement de panneaux photovoltaïques pour atteindre le niveau Bepos. "Nous regrettons, en effet, une implantation de panneaux sur la première tranche difficile à gérer d’un point vue administratif, et des interrogations se posent quant au recyclage en fin de vie", témoigne, de son côté, Denis Deffrasnes, directeur de la construction au groupe CIL de la Mayenne. En outre, le manque de lisibilité sur le coût de rachat de l’électricité par EDF et la politique générale des pouvoirs publics à ce sujet ont été un frein majeur.
"Par ailleurs, nous avons décidé d’opter pour la brique BGV Thermo 2 de Bouyer Leroux pour sa bonne inertie et sa bonne résistance thermique, (R=1,5m² K/W), développe aussi l’architecte. Nous l’avons privilégiée aux blocs béton cellulaire car elle représente jusqu’à 30 % de gain de productivité par rapport à la brique traditionnelle."
Sur le chantier, Thierry Sourice, formateur de Bouyer Leroux précise que "la brique de terre cuite est naturellement isolante et empêche le développement de moisissures et ne libère pas de Composés organiques volatils (COV), ce qui garantit une bonne qualité de l’air intérieur." La climatisation naturelle réversible est également mise en avant par la société coopérative.
La brique terre cuite préférée au béton cellulaire
Et d’autres arguments ont joué en sa faveur. Cette brique en terre cuite est, en effet, fabriquée dans la région Maine-et-Loire, et sa mise en œuvre est bien maîtrisée par les artisans. "Avec cette brique, la mise en œuvre de cette maison BBC et conforme à la RT 2012 et rapide et plus adaptée pour le quotidien des artisans, indique Cédric Chalain, chef d’équipe de l’entreprise de maçonnerie Dosso, à Château-Gontier (Mayenne). Le confort de pose est particulièrement pertinent (Ndlr : le chantier représente 250 kg de briques contre 10 tonnes de mortier classique) et on n'a pas la présence d'une bétonnière qui tourne sans cesse…"
Toutefois, l’artisan reconnaît que la venue d’un formateur de l’entreprise Bouyer Leroux durant l’étape de pose et de réglage est nécessaire. "Sur le premier rang, le formateur nous aiguille et nous devons à cette étape des travaux redoubler de vigilance, ajoute le maçon. Ensuite, ça se monte plus facilement !"
Dernier point qui a retenu l’attention de l’organisme HLM : son bon rapport qualité et prix, point important pour construire des logements destinés à l’accession sociale avec pour objectif de proposer un habitat de qualité au meilleur coût et accessible au plus grand nombre.

Source Batiactu

04/05/2013

Algérie: Un millier d’entreprises au rendez-vous Batimatec

Le 16e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec) qui se tiendra du 4 au 8 mai 2013 au Palais des expositions de la Safex, à Alger, enregistrera cette année un nouveau record de participation d’entreprises aussi bien nationales qu’étrangères.

La société organisatrice fait part de plus de 1000 exposants déjà inscrits, parmi lesquels figurent 534 firmes étrangères en provenance de 24 pays. L’exposition, qui s’étalera sur une superficie de 44 000 m², occupera l’ensemble des pavillons du Palais des expositions de la Safex. Bon nombre de demandes n’ont pu être satisfaites faute d’espace disponible. L’engouement pour ce salon est motivé principalement par la situation exceptionnelle du secteur de la construction en Algérie et notamment celui de l’habitat doté d’un programme de 2,5 millions de logements à réaliser dans l’intervalle du quinquennat en cours (2010-2014). La mise en chantier de 650 000 logements qui seront lancés durant l’année en cours et l’intensification du partenariat avec des sociétés étrangères en vue d’une industrialisation du mode de construction sont les éléments phares d’une nouvelle approche du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, qui ont beaucoup contribué à rendre attrayante cette 16e édition du Batimatec, notamment au regard des sociétés étrangères.
La plus forte participation étrangère est réalisée par la Turquie avec 126 sociétés, suivie de l’Italie avec 87, l’Espagne (74) et la France (60). Au programme des journées techniques, il y aura, nous apprend Saddek Stiti, PDG de Batimatec Expo, plusieurs conférences qui se dérouleront en marge du salon et traiteront de plusieurs thèmes répondant aux préoccupations de l’heure du secteur, à savoir le respect des délais de réalisation et des normes de qualité ainsi que le transfert des technologies modernes pour le compte du secteur de la construction. Le cycle de conférences sera entamé par une journée technique, le 5 mai 2013, qui sera animée par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. La seconde rencontre, programmée sur deux jours, sera consacrée à différents thèmes sur l’architecture et l’art urbain, les systèmes d’information dans la gestion du patrimoine et sur le coût global et le développement durable dans l’aménagement et l’immobilier.
D’éminents architectes de renommée internationale, dont certains d’origine algérienne, ont été conviés pour animer ces deux journées techniques. Pour la première fois, un séminaire international sur l’industrie de la terre cuite réunira un grand nombre de professionnels d’un important secteur industriel qui compte, à l’échelle nationale, plus de 400 usines de production de céramique, de briques et de tuiles. Plusieurs communications sur les nouveaux procédés de production et sur les innovations technologiques seront développées par des experts de sociétés renommées en la matière. D’ailleurs, le salon Batimatec enregistre d’année en année une très forte participation d’industriels de la terre cuite et la présence des plus grands fabricants du continent européen. Le groupe CTC a inscrit une conférence-débat qui portera sur le thème «La fabrication du béton et sa mise en œuvre».
Cette rencontre vise à rassembler la communauté des constructeurs pour discuter des missions et rôles que doivent assurer les professionnels dans l’acte de bâtir dans la fabrication et la mise en œuvre du béton. Des ateliers spécifiques de démonstration de produits et procédés seront animés par plusieurs entreprises. Enfin, des rencontres de partenariat B2B sont programmées durant le salon.
Source El Watan par Nordine Grim

La terre cuite pour une performance énergétique des habitations

La réglementation thermique 2012 (RT 2012) mise en place à l’article 4 du Grenelle de l’environnement, a permis d’explorer de nouvelles dispositions pour une parfaite isolation thermique et un traitement correct des ponts thermiques des habitations. Elle favorise la réduction des consommations d’énergie dans les bâtiments, une nécessité actuelle quand on sait que celles-ci représentent 40 % des consommations totales d’énergie en France. L’utilisation des procédés de construction bioclimatique est ainsi encouragée, et les matériaux en terre cuite en sont de bons exemples.
Les briques en terre cuite pour lutter contre les déperditions énergétiques
L’objectif de la RT 2012 est d’encourager la construction des maisons BBC ou maisons à basse consommation, de manière à diviser par trois le niveau des consommations d’énergie dans les habitations. Cependant, cet objectif ne peut être atteint sans une isolation des bâtiments, une démarche simple et réaliste avec les briques en terre cuite. Elles sont d’ailleurs considérées en maçonnerie comme des matériaux bien indiqués pour lutter contre les déperditions énergétiques. Les briques en terre cuite ont de très bonne qualité isolante du fait de leur fabrication naturelle avec de l’argile, et aussi de par la présence d’air en leur sein. On utilise très souvent des rupteurs pour lutter contre les ponts thermiques. Cependant, ils ne sont plus utiles avec les briques en terre cuite qui empêchent la formation de ces zones. Elles sont en outre de bonnes régulatrices de température car elles réussissent à capter la chaleur et parviennent à la restituer quand il le faut. Les systèmes de chauffage sont ainsi sollicités de façon réduite avec ce matériau de construction.
Des tuiles en terre cuite pour l’efficacité thermique de la toiture
On estime à 30% le niveau des déperditions énergétiques issues de la toiture des habitations. C’est donc un endroit à isoler en priorité lors des travaux de rénovation ou de construction. Il est nécessaire que l’efficacité thermique recherchée pour la toiture soit effective pendant longtemps, d’où le choix des tuiles en terre cuite. Elles sont solides, étanches, incombustibles et assurent une protection contre la pluie et le gel. Les tuiles en terre cuite sont 100 % naturelles et respectent les normes actuelles de protection de l’environnement. Elles ont une garantie de 30 ans durant lesquels leur aspect ne présente aucune dégradation.
La terre cuite, un choix écologique et économique
Les ménages français ont une préférence pour la terre cuite qui est à la fois écologique et économique. Ceux qui hésitent encore à le choisir peuvent se servir de l’exemple de Karine et Frédéric, un couple français qui a décidé de fuir les bruits de Paris pour aller s’installer dans le département des Pyrénées orientales. Leur projet était de construire une maison correspondant aux particularités climatiques et paysagères de la région et d’avoir un apport solaire gratuit. Et pour le matériel de construction, ils ont très vite opté pour la terre cuite, sachant que c’est un matériau qui prend soin de l’environnement, et connu pour être totalement naturel et sain. La maison de ce couple est sortie de terre aujourd’hui et présente une isolation efficace, avec l’air intérieur de bonne qualité. La terre cuite, dans toute sa procédure de fabrication tient compte de l’environnement. Tout commence par la préparation des terres, l’obtention de la pâte argileuse, le séchage et la cuisson pilotée par ordinateur. Aucun élément susceptible de dégrader l’environnement n’est intégré dans ce processus. Et puis, l’économie réalisée est conséquente avec l’utilisation de ce matériau. En plus, les particuliers ayant opté pour la construction avec des briques de terre cuite, peuvent obtenir des aides telles que l’Eco-Prêt ou le crédit d’impôt pour financer leurs travaux. Enfin, la performance de la terre cuite est inaltérable dans le temps.
Pour obtenir des informations supplémentaires, merci d’appeler au 01 44 37 07 10 ou de visiter http://www.jeconstruisterrecuite.com/.

Source Libertalia

03/05/2013

TERREAL enrichit ses solutions de façade rapportée avec un nouveau système de bardage : le Zéphir® Evolution

Afin de répondre au mieux aux besoins des architectes et de ses clients, TERREAL, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, a conçu le Zéphir® Evolution, un bardage économique de grande longueur. Léger et flexible, il offre à la fois une rapidité de mise en œuvre et de hautes performances thermiques pour les parois.
Le Zéphir® Evolution est une solution de façade rapportée posée sur des rails porteurs horizontaux. Son système de fixation simple et rapide allié à sa légèreté (32 kg/m²) et sa flexibilité (recoupe horizontale et verticale possible sur chantier) le rendent particulièrement adapté pour les chantiers de réhabilitation. De plus, son accessoire Q4 pour la résistance aux chocs lui permet une utilisation en rez-de-chaussée y compris dans les zones d’accès public.
L’optimisation des rails et profilés porteurs, permet d’augmenter les entraxes d’ossature primaire (jusqu’à 120 cm) et rendent donc le système économique, tout en permettant d’apporter une isolation thermique par l’extérieur même en forte épaisseur
Son esthétique linéaire très contemporaine est renforcée par sa longueur pouvant atteindre 120 cm. Pour offrir toujours plus de liberté architecturale, il est disponible dans 13 coloris et 5 finitions : lisse, sablée, perforée, twin, émaillée.
Les atouts du Zéphir® Evolution
  • Une solution économique.
  • Une esthétique contemporaine : longueur jusqu’à 120 cm, 13 coloris, 5 finitions : lisse, sablée, twin, perforée, émaillé.
  • Une pose simple et rapide : sur rail porteur horizontaux et optimisation des ossatures primaires, entraxe jusqu’à 120 cm.
  • Un produit léger et fléxible : 32 kg /m², recoupe horizontale et verticale possible sur chantier.
  • Des accessoires de finition Q4 : pour une résistance aux chocs optimale.
Source Wellcom

02/05/2013

Imerys Toiture parie sur la tuile photovoltaïque

Offre prête à poser, formations dédiées en électricité pour une intervention qualifiée des couvreurs, Imerys Toiture croit toujours au photovoltaïque. Explications de son responsable marketing Olivier Lafore. Vous avez revu votre offre de tuiles photovoltaïques, pourquoi ?
Olivier Lafore : Quand nous avons développé notre offre de Tuiles photovoltaïques, ce marché n’a fait que suivre les subventions de l’État. Depuis nous l’avons retravaillé, à destination des couvreurs, mais aussi des constructeurs de maisons individuelles. Le kit permet d’apporter des points supplémentaires au calcul du Coefficient d’énergie primaire (Cep) que la construction exploite le gaz ou l’électricité.
Ce positionnement permet donc de répondre à la RT 2012, nous allons vers une réelle ouverture des énergies renouvelables vers l’autonomie énergétique. Notre kit photovoltaïque permet de se brancher directement avec une technologie de produit identique. La seule différence est que l’offre est mieux packagée et déclinée en fonction de la zone et de la surface du bâtiment. Cette approche permet aussi de limiter le coût financier. De plus, le maître d’ouvrage peut ensuite s’il le souhaite ajouter d’autres modules solaires.
Pourquoi développer la tuile photovoltaïque plus que le panneau ?
D’abord, la tuile est plus esthétique, mais elle est aussi manuportable et plus facile à mettre en œuvre, puisqu’un panneau nécessite d’être deux pour le manipuler. Cette facilité de mise en œuvre se traduit aussi d’un point de vue de l’étanchéité qui concerne 80 % des sinistres avec les panneaux. En outre, les DTU couvertures de la série 40 vont évoluer. La réglementation oblige la pose d’un écran de sous-toiture.
En rénovation, la mise en œuvre de photovoltaïque va nécessiter de déposer les tuiles pour installer cet écran de sous-toiture. Cette manipulation est difficile et chronophage. Nous serons capable de proposer des écrans de sous-toiture dans notre kit. Le positionnement prix va alors faire la différence entre tuiles et panneaux, ainsi que les garanties supplémentaires apportées.
Sauf que les couvreurs ne sont pas des électriciens ?
C’est la raison pour laquelle, cette offre est équipée d’une platine Plugg&Play qu’il suffit de raccorder au plateau électrique. Ensuite, nous nous sommes rapprochés de l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) afin de proposer une formation photovoltaïque qui permet de recevoir l’habilitation électrique pour le câblage, au moins jusqu’à la partie platine Plug&Play.
Cette formation proposée sur deux jours depuis le début de l’année, est prise en charge dans le cadre de la formation continue. Elle a déjà fait l’objet d’une première session de sept stagiaires et a surtout intéressé des couvreurs. C’est une réelle valeur ajoutée pour eux, surtout dans un contexte où ils connaissent une baisse d’activité. Ce type d’offre va permettre d’attirer de nouveaux clients. Cependant, il faut qu’ils soient proactifs, car il s’agit d’une nouvelle technique de vente.
Est-ce opportun de miser sur le photovoltaïque, après les déboires qu'il a connus ?
Jusqu’à maintenant, le gouvernement avait mis en place un plan photovoltaïque déconnecté de la réalité. Il s’agissait d’un placement financier, sans volonté de production et ni de consommation. Maintenant, cette production d’électricité est aussi liée à un changement de comportement. Le premier pas a été la RT 2012 et le recours obligatoire à des énergies renouvelables.
D’ici 2020, les maisons devront être en tout énergie renouvelable, et d’ici là, le photovoltaïque aura reconquis ses lettres de noblesse. Ainsi, comme Koramic, Monier ou Terreal, nous mettons en place en place des stratégies globales car en tant qu’éléments de la couverture, il faut que nous soyons positionnés sur ce marché du photovoltaïque.
Mais il va falloir aussi rassurer le consommateur ?
Certes, le développement du photovoltaïque a été généré par un effet d’aubaine, en créant artificiellement une filière. Pour l’instant, elle retombe, et il va falloir la restructurer en se fondant sur la crédibilité. Pour l’instant, le photovoltaïque n’est pas rentable, mais il va bientôt le devenir notamment en rénovation et grâce à l’autoconsommation. D’ici 10 ans, le coût de l’électricité va exploser.
Pour une installation, au budget de 2 000 à 3 000 euros fournie posée, les particuliers vont vite y trouver un intérêt. C’est la raison pour laquelle nous sommes déjà dans une première approche de l’autoconsommation, et que nous avons également entamé une réflexion sur le stockage de l’électricité.
Source : batirama.com / Stéphanie Lacaze Haertelmeyer

La maxibrique : une maçonnerie 3-en-un

La tradition des briques apparentes demeure, notamment dans le nord de la France. Intégrée au style architectural, elle a toutefois dû s’adapter aux dernières obligations thermiques. Pour y répondre, de nouveaux matériaux sont aujourd’hui disponibles. C’est le cas de la gamme Maxi Thermique de la marque Terca.
Les performances de la maxibrique
La brique n’a jamais été aussi performante qu’aujourd’hui. Avec l’entrée en application de la RT 2012, celle-ci a suivi la même évolution que beaucoup d’autres matériaux, en s’adaptant aux nouvelles contraintes thermiques. C’est le cas de la maxibrique Terca.
Principalement destiné aux constructions du nord de la France, privilégiant la brique apparente, ce matériau présente plusieurs utilisations en un seul bloc. Ainsi, il est à la fois, élément de façade, de structure et isolant performant.
Proposée par le briquetier Wienerberger par l’intermédiaire de sa marque Terca, la brique en terre cuite Maxi Thermique dispose notamment d’alvéoles à l’agencement revu, la rendant trois fois plus performante qu’une maçonnerie classique en blocs de béton. Cette évolution dans sa fabrication lui permet de participer efficacement à la réduction des ponts thermiques et donc au confort de l’habitat.
Une maxibrique certifiée NF
La nouvelle gamme Maxi Thermique a obtenu la certification NF, garante de ses qualités. Teintée dans la masse, elle est aussi résistante aux UV. Sa longévité est, quant à elle, estimée à plus de 100 ans.
Élément monomur, cette brique offre enfin une surface habitable plus importante en permettant la pose d’un isolant intérieur moins épais. Elle s’accompagne aussi de matériaux complémentaires pour prolonger la performance des constructions mises en œuvre : les linteaux de portes et de fenêtres, les appuis de fenêtres ou encore mortier isolant.
Ainsi, la maxibrique fait une arrivée remarquée parmi les nouveaux éléments de construction, répondant aux contraintes thermiques mais également architecturales.

Source ETI construction

01/05/2013

IMERYS : « Imerys maintient une marge opérationnelle élevée »

Le leader mondial de la valorisation des minéraux poursuit sa stratégie offensive dans un environnement économique mondial contrasté. Par ailleurs, le groupe accentue la réduction des coûts.
Les réponses de Monsieur Gilles Michel
Vous venez de publier vos résultats du premier trimestre; comment les qualifiez-vous ?
Dans un contexte devenu difficile dans plusieurs grandes régions du monde, à commencer par l’Europe, en période récessive, ces résultats sont satisfaisants et font preuve d’une grande résistance. Si notre chiffre d’affaires se tasse un peu, notre marge opérationnelle est stable par rapport à 2012, à un niveau élevé. Notre politique de réduction des coûts et de gestion de notre cash, qui a été renforcée dès la fin du premier semestre de 2012, a donné sa pleine mesure. Sa contribution au résultat a été de l’ordre de 15 millions d’euros au premier trimestre 2013.
Quelles sont les disparités régionales auxquelles le groupe a été confronté ?
En Europe, l’économie souffre et Imerys le ressent, notamment dans les métiers de la construction. Dans le neuf, le recul du premier trimestre est équivalent à celui constaté au second semestre de 2012. La rénovation résiste mieux, sans pour autant être en croissance. Aux Etats-Unis, la situation est exactement inverse. Après cinq années épouvantables, où les mises en chantier ont été divisées par quatre, on a assisté, l’an dernier, à un rebond du marché qui s’amplifie cette année. Après un plus haut niveau de 2,2 millions de mises en chantier avant la crise, le niveau était tombé à 550.000. En 2013, le nombre de 900.000 pourrait être dépassé, et les indicateurs avancés laissent penser que l’amélioration devrait se poursuivre car la moyenne annuelle sur longue période est de l’ordre de 1,5 million. Dans les autres domaines, l’économie américaine va mieux aussi. Dans les pays émergents, la croissance est moindre, même s’il est vrai qu’elle reste élevée.
Les contrastes géographiques et sectoriels s’accentuent, mais notre diversification nous permet de maintenir nos marges en ce début d’année 2013.
Par exemple ?
Désormais, Imerys réalise moins de la moitié de son chiffre d’affaires en Europe. La part réalisée en Amérique (22 %) et dans les pays émergents (25 %) progressent régulièrement. Sur le plan des métiers, nous avons acquis Talc de Luzenac, en 2011, et l’avons intégré plus rapidement que nous ne l’avions imaginé. Son apport positif sur le bénéfice par action a été constaté dès la première année. En outre, ce leader mondial poursuit son développement de façon très satisfaisante. Nous avons annoncé ce mois-ci l’acquisition, aux Etats-Unis, de PyraMax Ceramics LLC, spécialisé dans la fabrication de proppants céramiques, utilisés dans le domaine de l’exploitation pétrolière. Avec cette opération, le groupe se donne les moyens d’accélérer son développement sur un secteur porteur.
Etes-vous ailleurs qu’aux Etats-Unis en ce qui concerne les proppants ?
Ce métier est totalement nouveau pour le groupe, qui y est entré en 2011 en créant une ligne de production au sein de son usine américaine d’Andersonville. L’unité de production de PyraMax va nous permettre de tripler nos capacités. Nous allons très vite, mais nous ne voulons pas brûler les étapes. Les Etats-Unis offrent de très bonnes perspectives. L’implantation mondiale d’Imerys nous permettra, en temps utile, de nous développer ailleurs. Notre dispostif actuel nous permet de cibler 150 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2016.
LA QUESTION INTERNAUTE DE LA SEMAINE de Bouthi1
Seriez-vous en joint-venture ou toute autre forme de présence avec les entreprises chinoises, qui comptent bien exploiter les nombreux gisements et terres rares de leur pays ?
Nous avons, pour l’essentiel, bâti notre présence en Chine sans partenaire. Surtout, nous ne sommes pas du tout présents sur les terres rares. Cela ne correspond pas à notre logique économique. La valeur des terres rares réside justement dans leur seule rareté. Or nos minéraux ont une valeur ajoutée technique et industrielle.
C’est-à-dire ?
Nous ne vendons pas de commodités en vrac. Notre métier consiste à élaborer des produits dont les applications sont spécifiques aux besoins des clients. Nous pouvons les répertorier selon trois types d’usage : les additifs fonctionnels (modifier les propriétés des produits, les peintures pour sécher plus vite, par exemple) ; les matières de compositions (les minéraux sont la base des produits fabriqués, comme les céramiques) ; enfin, des produits utilisés dans les procédés de fabrication de nos clients tels que la filtration de la bière. A ces usages viennent s’ajouter les produits finis, avec, en particulier, la tuile en terre cuite, qui représente aujourd’hui 10 % de notre chiffre d’affaires.
Quels sont les grands axes de votre plan stratégique 2012-2016 ?
Ce programme consiste à accélérer la croissance du groupe. Il est organisé autour de deux axes. Tout d’abord, l’accroissement de la diversification géographique, avec en point de mire les pays émergents. Si les priorités sont, avec la Chine, dont nous avons parlé, le Brésil et l’Inde, où nous sommes déjà fortement implantés, nous sommes très attentifs à l’Indonésie, la Thaïlande, la Turquie, le Mexique, voire la Russie. Le second axe est celui de la recherche et du développement. Il s’agit de sans cesse trouver de nouvelles applications pour nos minéraux. C’est le cas avec les proppants, pour l’exploitation pétrolière et gazière, des batteries Lithium-Ion, dont les débouchés dans l’automobile ou ailleurs croissent très vite, ou encore le talc, de plus en plus utilisé dans les automobiles pour les alléger. Les minéraux du groupe entrent dans le champ de toutes les applications industrielles.
Quelle est votre situation financière ? Vous permet-elle de poursuivre une politique active de croissance externe ?
Elle est très saine, avec une dette nette consolidée qui s’élevait, à la fin de l’an dernier, à 875 millions d’euros, soit 1,3 fois notre excédent brut d’exploitation, et un taux d’endettement qui ne représente que 38 % de nos fonds propres. L’acquisition de PyraMax a nécessité 180 millions d’euros. C’est tout à fait compatible avec notre situation. D’ailleurs, notre note de crédit long terme, Baa2, avec une perspective stable, postérieurement à cette opération, a été confirmée.
Source Bourse les Echos propos recueillis par Jean-Laurent Maurel

30/04/2013

Wienerberger/ Briqueterie de Wanlin: le nom du repreneur n'est toujours pas connu

Briqueterie de Wanlin: 5 ou 6 repreneurs se seraient manifestés
A Houyet, les 23 ouvriers et les deux employés de la briqueterie de Wanlin ne savent toujours pas qui reprendra le site. Ce lundi, plusieurs noms de sociétés de la région ont été avancés, lors de la réunion entre la direction autrichienne Wienerberger, les bourgmestres de Houyet et Beauraing, les représentants syndicaux, un représentant du BEP et un représentant du Cabinet Marcourt. Une nouvelle réunion est prévue pour la mi-juin.
Il y aurait cinq ou six candidats belges potentiels. Mais pour faire quoi ? On sait que le propriétaire, le groupe Wienerberger accepte de céder l’entreprise à condition que le repreneur ne fabrique pas le même produit, c'est-à-dire de la brique étirée. Motus et bouche cousue, personne ne veut ou ne peut en dire plus. Il y a une liste qui nous a été présentée, la direction nous a demandé une certaine discrétion.
"Vous devez pouvoir comprendre que nous ne pouvons pas vous dévoiler le nom de ces sociétés. Ce sont des entreprises qui sont intéressées par de nouveaux projets", justifie Pascal Vivone secrétaire permanent FGTB Namur.
Tout type d'activité économique est envisageable pour cette reprise. Tout sauf de la brique étirée, un produit qui n'aurait plus la côte auprès des architectes. Du coup la demande a fortement baissé en quelques années.
La semaine prochaine, le four sera donc définitivement mis à l'arrêt. Le protocole d'accord prévu entrera en application.
Pour la mi-juin, le nom du repreneur devrait être connu. Et à partir de là, les travailleurs qui n'auraient pas retrouvé un emploi auront peut-être une possibilité de reconversion sur le site de Wanlin.

Source RTBF par Colette Jaspers avec Sonia Boulanger

Le constructeur d’équipements pour la terre cuite LINGL licencie 172 salariés


Coup dur pour la société Lingl qui est en procédure judiciaire de sauvegarde : Près d’un tiers des salariés sont licenciés. Ils avaient en moyenne 20 ans d’ancienneté dans l’entreprise.

Suite à la baisse des ventes d’équipements dans l’industrie de la terre cuite depuis le début de la crise , Lingl a engagé une procédure de sauvegarde.

Qui part , qui a la chance de conserver son poste ? L’ambiance parmi les salariés de l’entreprise familiale Lingl était tendue jusqu’à l’annonce du plan de sauvegarde de l’entreprise le Jeudi 18  Avril. Ce plan est basé sur une réduction massive des effectifs.

Le nombre de licenciement avait été divulgué quelques jours plus tôt lors d’une assemblée générale du personnel : 172 personnes soit presque un tiers des 550 salariés ont perdu leur emploi. « Cependant les salariés ne savaient pas encore qui était concerné » déclare Siegfried Bägendörfer, le secrétaire du syndicat IG Metall pour la région de Neu-Ulm/Günzburg.
La direction a finalement convoqué les personnes concernées pour leur signifier leur licenciement à effet immédiat.  Siegfried Bägendörfer décrit cet entretien comme «  froid et impersonnel ». D’autrant plus que l’ancienneté moyenne des personnes qui ont perdu leur travail était en moyenne de 20 ans et que presque tous sont âgés de plus de 50 ans. « Pour eux il s’agit d’un véritable drame ». Ils vont être transféré dans une société de reclassement afin de leur faciliter le retour à l’emploi.

La société Lingl était depuis quelques années dans une situation chaotique. Depuis le début de la crise financière les entrées de commande s’étaient effondrées. A partir de 2009 la société avait eu recours massivement au chômage partiel. La direction, le comité d’entreprise et le syndicat IG Metall avaient trouvé des accords pour maontenir l’emploi. Cependant la situation est devenue de plus en plus tendue. Mi Janvier Lingl a du se placer sous la protection de la justice pour faire face à ses créanciers. Cette procédure a permis en 3 mois de mettre sur pied un plan de sauvegarde. Il est vite devenu évident que le sauvetage de l’entreprise passerait par le licenciement massiv. Le 18 Avril marquait la fin de la procédure de sauvegarde : Lingl avec 100 millions de chiffre d’affaire rentre dans une phase de redressement judiciaire.
Siegfried Bägendörfer parle ouvertement d’erreurs de gestion qui seraient à l’origine des problèmes que connaît la société. Parmi ces erreurs des contrats qui ont été pris dans de mauvaises conditions de négociation. Dernièrement les négociations entre le syndicat et la direction se sont envenimées. Le syndicat IG Metall a du prendre des positions de blocage afin d’éviter qu’encore plus d’emplois soient sacrifiés.

Le point de vue de la direction est tout autre : « le 18 Avril a été un Jeudi noir pour l’entreprise » déclare Sandra Hommel-Liebich la porte parole de l’entreprise, « pour ceux qui sont touchés par les licenciement, mais également pour l’ensemble des parties prenantes ».  A la suite de la chute des commandes, la société avait eu recours au chômage partiel et les salariés avaient alors fait le sacrifice des primes de vacances et de fin d’année. En contrepartie ils avaient reçu la garantie de maintient de l’emploi jusqu’en Juin 2013.
C’est pourquoi l’entreprise aurait manqué de « flexibilité » sur les questions liées au personnel selon M. Hommel-Liebich.
La situation sur le marché est restée délicate. Par conséquent Lingl a du accepter des contrats qu’elle n’aurait pas du signer. « en des temps meilleurs, nous n’aurions pas pris ces commandes » parce qu’elles n’étaient pas rentables.
D’ici six à huit semaines la société Lingl pense pouvoir sortir de la procédure de redressement judiciaire et reprendre la marche normale des affaires. Un accord de compétitivité est en train de se mettre en place, il prévoit des coupes sombres dans les primes de vacances et de fin d’année jusqu’en 2016.
La société reste sur son site de Krumbach ( Bavière) il n’est pas prévu de délocalisation.
Les contrats sont honorés, les affaires continuent déclare Mr Hommel-Liebich «  encore une fois , la pendule a été remise à zéro pour Lingl » .

Source Süd West Presse  par  STEFAN CZERNIN

29/04/2013

Examen approfondi de la cession d'IMERYS STRUCTURE à la SCOP BOUYER LEROUX

L'Autorité de la concurrence a annoncé mardi sa décision d'approfondir l'examen de la cession par le groupe de minéraux industriels Imerys de son activité Imerys Structure, à la société coopérative Bouyer Leroux, en raison de "risques d'atteinte à la concurrence".
"L'opération envisagée pose des problèmes de concurrence et nécessite l'ouverture d'une phase d'examen approfondi", a indiqué l'Autorité dans un communiqué, à propos du projet de cession par Imerys de son activité spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite.
Selon elle, Bouyer Leroux "disposerait à l'issue de l'opération d'un quasi-monopole sur la fabrication de briques de cloison dans le grand ouest de la France et d'une position très importante sur la fabrication de briques de mur en Aquitaine". Les engagements pris par la société coopérative "ne suffisent pas à lever les risques d'atteinte à la concurrence identifiés à ce stade de la procédure", a-t-elle souligné.
Dans son examen approfondi de la cession, l'Autorité de la concurrence va déterminer "si les fortes positions de Bouyer Leroux et d'Imerys TC portent atteinte à la concurrence compte tenu du fonctionnement actuel des marchés concernés".
En décembre dernier, Imerys avait annoncé l'existence d'une offre ferme de Bouyer Leroux pour reprendre Imerys Structure. La vente devait se faire d'ici cet été.
Le groupe n'avait pas précisé le montant de cette offre, mais avait indiqué qu'elle représentait une valeur d'entreprise proche d'une année de chiffre d'affaires des activités acquises. L'opération devrait donc avoisiner une centaine de millions d'euros.
Imerys Structure est présent sur le marché français des matériaux de construction en terre cuite, à savoir les briques de murs et de cloisons et autres conduits de cheminée. L'activité (qui est un des deux départements d'Imerys TC, l'autre étant dédié aux tuiles en terre cuite) détient 7 usines localisées essentiellement dans le sud de la France, et emploie 400 salariés.
Son acquéreur potentiel, Bouyer Leroux, est un ancien groupe familial créé en 1955, devenu une SCOP (société coopérative et participative) en 1980, et de taille à peu près équivalente.
Bouyer Leroux, détenu par ses salariés, emploie près de 370 collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros durant son exercice clos fin septembre. Il est implanté principalement dans le nord-ouest du pays et réalise près des trois-quarts de son activité dans les produits de structure en terre cuite.

Source FUSACQ

Monier met le cap sur la rénovation

Le fabricant de tuiles a opéré un repositionnement stratégique lourd depuis trois ans, mettant l'accent sur la rénovation. A l'origine de ce changement d'orientation, un produit dédié à l'isolation des toitures qui rencontre un véritable succès. Explications avec Benoît Hennaut, président de Monier France.
"Notre métier de couvreur a véritablement changé", s'exclame Benoît Hennaut, président de l'entreprise Monier, expert de la toiture. Un changement opéré depuis maintenant trois ans, avec le lancement du produit d'isolation des toits ClimaConfort. En 2012, il a bénéficié d'un déploiement national, soutenu par des partenariats avec EDF, Total et la capeb et, en région, par la création d'organisations dédiées aux marchés du neuf et de la rénovation. "L'essai a été transformé", se réjouit le dirigeant, qui avoue que la rénovation est un second souffle pour l'entreprise.
L'artisan au cœur du dispositif
Tout le travail de Monier s'est fait sur le terrain. "C'est par capillarité que nous avons réussi à nous déployer", insiste Benoît Hennaut. Avec notamment la constitution d'un noyau dur d'artisans en région et le bouche-à-oreille qui a fonctionné. L'entreprise dit avoir convaincu avec un produit technique mais simple à installer qui, au final, n'a qu'un seul objectif : valoriser l'habitat.
Avec le lancement, il y a quelques semaines d'un site web grand public, www.renoversontoit.com, et la préparation d'outils à destination des entreprises et des distributeurs, Monier entend, pour le moment, se concentrer sur une communication btob. "D'ici moins d'un an, nous aurons une densité d'entreprises qui nous permettra de passer à l'échelle du grand public en matière de communication et de publicité", souligne Benoît Hennaut.
Source Batiactu

Une sensibilisation au handicap au sein de l'usine Terréal de Bavent

L'usine de tuiles Terréal de Bavent que dirige Jean-Luc Régnier a souhaité sensibiliser tout son personnel pedant une journée aux déficiences motrices et sensorielles sur le site même de Bavent. C'est ainsi, que, par roulement, les employés ont vécu une demi-heure en situation de handicap.
Le sport avait été choisi comme fil rouge de la journée avec basket en fauteuil, handbike (vélo couché) avec slalom, tennis de table en fauteuil et torball, sorte de handball pour déficients visuels, qui mobilise surtout l'écoute afin d'intercepter un ballon sonore qui roule au sol.
Handicap et vie en collectivité
Jean-Luc Régnier avait voulu que cette journée de sensibilisation soit la plus complète possible avec, sur place, de très nombreux intervenants. Pour cela, il avait fait appel au Comité régional handisport de Basse-Normandie avec Muriel Elissalde qui manageait les sports collectifs d'extérieur : « Il est très difficile pour des valides d'anticiper et même de gérer un certain temps ces situations qui leur sont complètement étrangères » Au bout d'une demi-heure, les employés avaient compris ce qu'est la vie en fauteuil... Il y avait là aussi Dominique Bec de la médecine du travail qui avait présenté tout un panneau informatif avec conseils sur le handicap et le maintien dans l'emploi.
Timothée Jaeckin, responsable des ressources et relations humaines sur le site, gérait quant à lui les rotations. Il répondait aux sollicitudes des employés car Terréal, qui a signé en 2009 un diagnostic avec un organisme de collecte de fonds des entreprises qui n'ont pas le quota de personnes handicapées dans le groupe, avait voulu, en son temps, faire un état des lieux avec mise en place d'une communication interne de sensibilisation avec plaquettes, mais aussi formations puis suivi auprès des salariés.
C'est dans ce cadre précis qu'avait lieu cette journée très révélatrice pour nombre d'employés. Personne n'est à l'abri d'un accident ; un retraité de la marine présent sur les lieux déclarait « pour le handicapé accidentel, repartir dans la vie n'est pas quelque chose d'extraordinaire, c'est naturel, encore faut-il qu'on lui en donne les moyens ». Une maxime à méditer.

Source Ouest France

28/04/2013

CERIC Technologies, franc succès au salon Mosbuild

Présence de l'équipe Franco-Russe CERIC sur le salon Mosbuild (02 au 05 avril) à Moscou. L'occasion notamment d'annoncer aux nombreux visiteurs le déménagement dans de nouveaux bureaux communs à son agent Salvena.
Cette collaboration permet d’élargir le panel d’offres de Ceric en Russie à savoir : machines de Préparation Terre PELERIN, usines complètes, ventes de pièces de rechange, audits d’usines.
Source Facebook

27/04/2013

Pourquoi et comment Chausson Matériaux absorbe une partie de Réseau Pro

Chausson Matériaux met à profit la crise pour croître. Et devrait embaucher dans le cadre de la reprise des agences méridionales de Réseau Pro.
Le comité d’entreprise de Chausson Matériaux a avalisé à l’unanimité le protocole d’accord pour la reprise de 88 agences du sud de la France de Réseau Pro. Pour que l’affaire soit bouclée, la famille Chausson attend le verdict du CE de Réseau Pro et celui de l’autorité de la concurrence.
Sans crainte. En septembre le négociant toulousain passera de 241 à 330 agences sous son logo. Auxquelles s’ajoutent 11 centrales à béton, trois usines de fermette et huit usines de fabrication de parpaings. Le tout réparti dans 50 départements.
Si l’exercice en cours prévoit un recul de « 5 à 6 % du chiffre d’affaires et de 20 % des résultats » selon Pierre-Georges Chausson, le PDG de Chausson Matériaux, induit par la détérioration du marché de la construction, il n’empêche que la reprise des agences de Réseau Pro est abordée comme l’opportunité à saisir : « Nous nous développons expressément parce que c’est la crise ! Les meilleures opérations de croissance se font en période de crise. Ainsi, nous anticipons la reprise » se justifie Pierre-Georges Chausson.
« Un rachat sans conséquence sociale »
Une opération menée avec subtilité : Chausson Matériaux ne déboursant pas un euro. Les négociations avec le groupe britannique Wolseley, propriétaire de Réseau Pro, proposent en effet l’émission d’obligations convertibles en 2021. Soit 11,6% du capital de Chausson Matériaux. L’investissement représente ainsi 43 millions d’euros.
L’absorption de Réseau Pro n’aura « aucune conséquence sociale » fait rearquer Pierre-Georges Chausson. Mieux, l’entreprise devrait embaucher sur le site de son siège social à Toulouse pour faire face à l’intégration des 900 collaborateurs de Réseau Pro et l’augmentation de l’activité. Les 88 agences ont généré en 2012 287 millions d’euros de chiffre d’affaires.
De quoi, pour Chausson Matériaux, approcher bientôt un milliard d’euros de chiffre d’affaires en optimisant ses outils logistiques et industriels et en renforçant son management opérationnel. Chausson Matériaux a opéré depuis une petite décennie un virage en ne ciblant plus que les professionnels du bâtiment (carcasse et isolation) : « un choix produit et un choix client fort » souligne Pierre-Georges Chausson qui ont hissé l’entreprise parmi les leaders.
Source ToulEco par Nathalie Malaterre