Une réflexion "sérieuse et positive" devrait être lancée en impliquant tous les acteurs du secteur notamment le ministère de l'industrie, l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) et les briquetiers pour gérer le problème d'approvisionnement d'argile", a indiqué à l'APS M. Miloudi en marge d'un séminaire sur l'industrie de la terre cuite organisé à l'occasion du 16ème salon international du bâtiment "Batimatec 2013".
"L'argile est disponible mais l'accès à cette matière première est difficile en raison de la mauvaise gestion et de lourdeurs administratives, ce qui "freine" l'activité des briqueteries nationales'', a déploré ce professionnel.
Une usine qui souffre d'épuisement de carrière est contrainte de s'approvisionner d'argile auprès des fournisseurs à des coûts élevés, d'où la nécessité de faciliter l'accès aux réserves d'argiles à ces producteurs à moyen et long terme, a-t-il souligné.
Dans la région du centre, au moins une vingtaine de briqueteries s'approvisionnent auprès d'un seul fournisseur à des prix élevés au lieu de disposer de leurs propres carrières, a noté M. Miloudi.
La société de gestion des participations de l'Etat (SGP des produits rouges) qui gérait auparavant les briqueteries rendait disponible des réserves d'argile pour remplacer l'épuisement de certaines carrières et pouvait même ouvrir l'accès à d'autres en cas de besoin, a-t-il expliqué.
Les briqueteries en exploitation sont au nombre de 160 auxquelles s'ajoutent une cinquantaine en réhabilitation, selon les chiffres cités par M. Miloudi qui rappelle que ces usines ont été toutes privatisées.
Elles produisent notamment de la brique, les tuiles et les hourdis (éléments préfabriqués de planchers).
"Batimatec 2013" (4-8 mai) qui a ouvert samedi ses portes au Palais des expositions (Pins Maritimes, Alger) enregistre la participation de plus de 1.000 exposants dont 544 étrangers.
Source Le Temps d'Algérie
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