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29/04/2013

Une sensibilisation au handicap au sein de l'usine Terréal de Bavent

L'usine de tuiles Terréal de Bavent que dirige Jean-Luc Régnier a souhaité sensibiliser tout son personnel pedant une journée aux déficiences motrices et sensorielles sur le site même de Bavent. C'est ainsi, que, par roulement, les employés ont vécu une demi-heure en situation de handicap.
Le sport avait été choisi comme fil rouge de la journée avec basket en fauteuil, handbike (vélo couché) avec slalom, tennis de table en fauteuil et torball, sorte de handball pour déficients visuels, qui mobilise surtout l'écoute afin d'intercepter un ballon sonore qui roule au sol.
Handicap et vie en collectivité
Jean-Luc Régnier avait voulu que cette journée de sensibilisation soit la plus complète possible avec, sur place, de très nombreux intervenants. Pour cela, il avait fait appel au Comité régional handisport de Basse-Normandie avec Muriel Elissalde qui manageait les sports collectifs d'extérieur : « Il est très difficile pour des valides d'anticiper et même de gérer un certain temps ces situations qui leur sont complètement étrangères » Au bout d'une demi-heure, les employés avaient compris ce qu'est la vie en fauteuil... Il y avait là aussi Dominique Bec de la médecine du travail qui avait présenté tout un panneau informatif avec conseils sur le handicap et le maintien dans l'emploi.
Timothée Jaeckin, responsable des ressources et relations humaines sur le site, gérait quant à lui les rotations. Il répondait aux sollicitudes des employés car Terréal, qui a signé en 2009 un diagnostic avec un organisme de collecte de fonds des entreprises qui n'ont pas le quota de personnes handicapées dans le groupe, avait voulu, en son temps, faire un état des lieux avec mise en place d'une communication interne de sensibilisation avec plaquettes, mais aussi formations puis suivi auprès des salariés.
C'est dans ce cadre précis qu'avait lieu cette journée très révélatrice pour nombre d'employés. Personne n'est à l'abri d'un accident ; un retraité de la marine présent sur les lieux déclarait « pour le handicapé accidentel, repartir dans la vie n'est pas quelque chose d'extraordinaire, c'est naturel, encore faut-il qu'on lui en donne les moyens ». Une maxime à méditer.

Source Ouest France

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