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03/04/2013

La construction en France toujours dans le rouge en février

Le nombre de mises en chantier de logements a progressé en février en France tandis que celui des permis de construire poursuivait son recul au même rythme que les mois précédents, selon les chiffres publiés mardi par le ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.
Baisse des permis de construire
La construction de logements neufs a accentué son recul au cours des trois derniers mois en France en raison de la conjoncture économique dégradée et de dispositifs moins incitatifs,
Au cours des trois mois allant de décembre 2012 à février 2013, les mises en chantier de logements neufs ont reculé de 22% par rapport à la même période un an plus tôt, à 77.113 unités, selon les statistiques du ministère du Logement publiées mardi. Le recul s'accentue puisque sur douze mois, soit de mars 2012 à février 2013, les mises en chantier de logements neufs sont en retrait de 19,6% à 295.345 unités, par rapport à la même période un an auparavant.
La situation est particulièrement critique pour les maisons individuelles, dont les mises en chantier chutent fortement (-24,8%) au cours des trois derniers mois (décembre 2012-février 2013) par rapport à la même période l'an dernier, à seulement 24.590 unités.
Le gouvernement a annoncé récemment une série de mesures pour relancer la construction, un secteur dont le marasme rend quasi inaccessible son objectif de construction de 2,5 millions de logements sur l'ensemble du quinquennat, soit 500.000 par an.

Source RTL

02/04/2013

TERREAL recycle ses palettes de chantiers

Le Groupe TERREAL, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, poursuit sa politique en faveur du développement durable à travers le recyclage et la réutilisation des palettes de sa gamme Calibric®. Mise en place depuis le 1er novembre 2012, cette mesure s’inscrit dans l’optique de faciliter la réduction des déchets de chantier pour ses clients.


Sous l’impulsion de la directive européenne 92/62/CE relative aux emballages et déchets d’emballage, TERREAL s’engage à réduire son impact sur l’environnement en allant au-delà de la seule fabrication de systèmes constructifs performants. En effet, la réduction des déchets d’emballage est devenue un défi majeur pour la réalisation de chantiers respectueux de l’environnement (HQE, LEED, BREEAM).
Ainsi, TERREAL a mis en circulation de nouvelles palettes Calibric® plus résistantes afin de pouvoir les réutiliser sur plusieurs chantiers.
Elles sont facilement identifiables sur les chantiers et les parcs de stockage grâce à leur marquage spécifique « Terreal 1 ».
De format unique (1.050 x 1.050 mm) et d’une hauteur sous chevron de 90 mm, elles permettent d’améliorer la manutention.
Outre l’aspect technique, TERREAL encourage ses clients à participer au recyclage de ses palettes. Elles sont en effet vendues 15 € l’unité et sont ensuite reprises par le Groupe pour une valeur de 12 €. La différence de 3 € servant à compenser une partie des frais de fonctionnement et le coût de leur remise en état.
Avec cette action, TERREAL souhaite :
  • promouvoir la réutilisation de ses palettes ;
  • faciliter leur recyclage ou leur valorisation ;
  • réduire, in fine, leur quantité.
Grace à cette action concrète, ce sont 120 000 platettes qui sont économisées chaque année !
Pour en savoir plus sur TERREAL, ses engagements et ses actions, rendez-vous sur le site www.terreal.com, dans la partie dédiée au RSE et au développement durable.

Source Wellcompresse

Le GIE Pierre reconstituée parie sur l’innovation


Un an après la création du GIE Pierre reconstituée en 2012, les 4 industriels français (1) font le point sur le marché et les avantages de leur solution en termes de bilan carbone.
Objectif du GIE : promouvoir les produits fabriqués en France et estampillés Pierre Reconstituée de France. Ces produits en béton, travaillés façon pierre, offrent des atouts que ne manquent pas de rappeler les membres du GIE : résistance au gel, résistance mécanique, durabilité, et produits bien calibrés facilitant la mise en œuvre.
Il se produit environ 1,5 million de m2 de dallage en France (15 000 piscines équipées de margelles), selon les estimations du GIE, dont les 4 membres comptent 12 sites de production sur le territoire (représentant environ 50 % de la production en France)
Si la pierre reconstituée produit 138 g équivalent C02/m2, seule la pierre naturelle du Chatillonais affiche de meilleurs résultats (128 g) en termes de bilan carbone.
L’un des meilleurs bilans carbone
En effet, selon le GIE, les autres matériaux ont des bilans moins bons comme le carrelage grès de Chine (502 g), la brique (431 g), le carrelage en grès d’Italie (398 g), la pierre naturelle de Chine (258 g), le bois du Brésil (180 g) ou la pierre de Turquie (148 g).
Quand ils ne sont pas pénalisés par l’énergie dépensée pour la cuisson (terre cuite), ces matériaux cités ci-dessus le sont par le transport (Chine, Brésil…). Aujourd’hui, les ventes sont néanmoins en baisse, crise et baisse de moral des Français oblige. D’où les efforts constants de l’industrie en matière de Recherche et développement.
« Nous travaillons sur des produits à haute performance, avec des épaisseurs plus faibles et de plus grands dimensions » explique l’un des membres du GIE. Autre thème de travail : l’entretien des dalles, au cœur des préoccupations des utilisateurs (un onglet « entretien » a été créé sur le site internet du groupement (2)).
Les produits de parement en vogue
« Les produits de parement sont également en hausse dans nos ventes car ce marché est en mutation. Derrière le poêle à bois, il devient courant de recouvrir un mur de produits en pierre reconstituée » reprend un représentant du GIE.
L’innovation et le renouvellement des gammes seront donc au cœur des réflexions des industriels. Ils travaillent aussi à mettre au point des packaging adaptés et à réfléchir sur l’évolution de la distribution aujourd’hui traditionnelle (négoce en matériaux mieux équipé pour manutentionner des charges lourdes) afin de viser un public plus large.
(1) Fabemi, Marlux, Pierra et Weser
(2) www.la-pierre-reconstituée-de-France.fr
Source : batirama.com / F. Leroy

01/04/2013

Premier BEPOS du constructeur lorrain Maisons ARCADE

Maisons ARCADE constructeur lorrain de maisons d'architecte personnalisées et sur mesure s'oriente vers la construction de maisons à énergie positive. L'entreprise vient de terminer sa première maison individuelle BEPOS.
Ce bâtiment de 250 m2 bénéficie d'une conception bioclimatique en briques terre cuite Monomur et des menuiseries fibre de verre et poses en tunnel, avec triple vitrage pour garantir confort et isolation.
Des capteurs solaires photovoltaïques assurent la production d'électricité. La ventilation double flux garantit air sain et récupération de chaleur et une chaudière à condensation au gaz naturel et chauffe-eau thermodynamique au CO2, optimisent encore la consommation d'énergie et le respect de l'environnement. L'isolation intérieure est sans COV.

José Martoran, dirigeant de l'entreprise, précise : « Grâce à son inertie, la brique reste une valeur sûre dans la construction pour le confort thermique, tant en hiver qu'en été. C'est particulièrement vrai pour la brique Monomur Porotherm PR 42 qui, avec son doublage isolant, nous a permis d'atteindre ici les hautes performances requises. Pour la toiture et l'installation de panneaux photovoltaïques - nécessaires pour accéder au niveau BEPOS - nous avons également fait confiance à Wienerberger. Les panneaux KorElios sont en effet conçus pour s'intégrer parfaitement aux toitures en tuiles plates KORAMIC, garantissant une étanchéité et durabilité recherchées.»

Source Batijournal

2.9 milliard d’euros seront investis dans la valorisation du gisement d’argile de l’île de Bomigo au Ghana


On estime que 2.9 milliards d’euros seront investis pour la valorisation d'environ 15 millions de tonnes de dépôts d'argile sur l'île Bomigo dans le secteur municipal Keta au Ghana pour créer un centre industriel majeur de la terre cuite.

Le projet de l'île Bomigo, une initiative de Norris Hill et partenaires en  France, le Conseil traditionnel Anlo et l'assemblée municipale Keta, sera financé par les Etats-Unis et certains pays du Golfe.

Le projet consiste à produire des briques creuses, des  tuiles, des articles de vaisselle, des tuyaux de grès  et de créer des opportunités pour les porteurs, a déclaré M. Fortune Norris Addor, président de Norris Hill et Partners, à l'Agence de presse du  Ghana (GNA).

Les réserves d’argile sont estimées à plus de 50 ans.

Des milliers de maisons, bâtiments vitaux, écoles publiques et une banque seraient également construits dans le cadre du projet.

M. Philip Thenoz, ingénieur  céramiste de CERIC Technologies en  France estime que  lesdits échantillons d'argile de Bomigo ont une bonne plasticité, qui correspond à  la capacité d'être en forme, mais d'autres tests seraient effectués en France sur sa composition chimique, la distribution de la taille des particules, l’étude des comportements pour le séchage et la cuisson.

M. Sylvester Tornyeava, chef de la direction (MCE) municipale de Keta a déclaré que le projet permettra une croissance économique  de la région et de ses habitants.

Togbe Sri III, Awomefia de Anlo, dans une déclaration lors d'une visite de courtoisie par les équipes visiteuses dit: «Le projet Bomigo doit être une fierté pour nous et un modèle pour d'autres programmes pour nos vastes ressources latentes».

Source Ghanaweb

31/03/2013

Ceric Technologies est en lice pour le prix de l'Innovation Industrielle.


Ce prix , à l'initiative du Ministère du Redressement Productif, vise à mettre sous les projecteurs aussi bien à l'échelle régionale que nationale les entreprises industrielles performantes aussi bien en matière d'innovation et d'impact sur l'emploi.
Source Ceric Technologies on facebook

30/03/2013

Algérie-Des nouveaux chantiers de logements "AADL" lancés en avril prochain

Concernant le nouveau programme de logements "AADL", le ministre a affirmé que les chantiers de réalisation seront lancés en avril prochain dans plusieurs wilayas, dont Annaba et Oran, ajoutant que le lancement du projet de la nouvelle ville de Bouinan (Blida) est prévu entre le 15 et 25 avril, selon le ministre.
Le délai de réalisation a été fixé à 26 mois, voire 30 au maximum, a indiqué le ministre, affirmant que le scénario du programme "AADL" 2001ne se reproduira plus.
Pour la réalisation de ces différents programmes de logements, l’Algérie a eu recours à la création de sociétés mixtes avec des partenaires étrangers selon la règle 51/49 % . Les procédures juridiques pour la création de 5 sociétés mixtes ont été finalisées alors que 11 autres sociétés sont en voie d’être lancés, a-t-il ajouté.
Le ministère procédera, par ailleurs, à l’élaboration d’une liste de firmes internationales pionnières dans le domaine du bâtiment et qui seront sollicitées pour la réalisation de programmes de logement public.
Dans ce sens, il a précisé que plus de 200 multinationales (13 nationalités) ont retiré le cahier de charges relatif à l’opération, avant qu’une commission nationale ne procède fin mars en cours au classement de ces dernières et à l’examen de leurs offres.
Le cahier de charges engage les sociétés intéressées par la réalisation des différents programmes de logement public à investir en Algérie, à travers la création d’une usine de construction de logements au cas ou les logements prévus dans la transaction dépassent un certain nombre.
S’agissant de la distribution des logements, le ministre a souligné qu’il sera procédé à l’élaboration de listes "préliminaires" en parallèle avec le lancement des chantiers, comme nouvelle mesure adoptée par le gouvernement pour accélérer la livraison des logements.
Le ministre a, dans ce sens, souligné que toutes les mesures susceptibles de garantir une distribution équitable de logements ont été prises, ajoutant qu’outre le fichier national, les dossiers déposés feront l’objet d’enquêtes. A ce jour, les enquêtes ont démontré que 16.800 résidences déposées sont "suspectes", a-t-il précisé.
S’agissant de la région du sud, le ministre a annoncé la création de nouvelles filiales de la société de gestion des participations de l’Etat (SGP-Indjab) dans les wilayas d’Illizi, de Tamanrasset et de Tindouf, dont la mission consistera à prendre en charge- avec les promoteurs immobiliers privés- la réalisation des programmes de logements au sud du pays qui accuse un retard.
Un soutien sera également apporté aux habitations groupées dans le Sud. L’Etat prendra en charge les opérations d’aménagement liées à la réalisation de réseaux d’assainissement, de conduites d’eau et de routes.
M. Tebboune a annoncé par ailleurs la promulgation d’un nouveau décret qui fixera avec précision les modes et critères de construction dans le Sud dont les matériaux de construction et le type de construction qui ne permet pas plus d’un étage.
Concernant la promotion immobilière, il a précisé que les facilitations des procédures prévues par la loi régissant la profession du promoteur immobilier durant ces derniers mois, ont permis d’attribuer 700 à 800 agréments.
Pour ce qui est de la loi 08-15 relative à la conformité et finalisation des constructions, il a affirmé que la taux de dossiers déposé à ce jour était de 40% ajoutant que "la lenteur des procédures administratives" était à l’origine de ce taux et ce avant quatre mois de la fin de l’opération de régularisation prévue le 20 juillet 2013.
A une question sur la crise interne que connait l’instance nationale des architectes, il a annoncé la création d’une commission sous l’égide du ministère composée d’anciens architectes pour assurer une réconciliation entre les parties et préparer un congrès national rassembleur.

Source Maghreb Emergent 

29/03/2013

Portes ouvertes à l’usine Wienerberger de Pont de Vaux

L’usine Wienerberger à Pont-de-Vaux fait partie des 51 entreprises qui ont ouvert  leurs portes pour la 8 e édition de Voyage au cœur de l'entreprise.
Celle-ci s'est déroulée du 18 au 24 mars sous l'égide de la Chambre du Commerce et de l'Industrie de l'Ain et de Aintourisme.
Cette entreprise est la plus ancienne activité du canton. En effet, elle est née d'une petite tuilerie-briqueterie artisanale dont on trouve la trace dans la première moitié du XXe siècle. Les fabrications de l'origine ont par la suite été reprises en 1958 dans une première usine (PDV1) construite sur le chemin des Nivres avec Tuilerie Briqueterie Bressane (TBB) pour raison sociale.
Cette entreprise a longtemps été dirigée par Robert Redon, que les pontévallois connaissent bien. Il fût 1er adjoint au maire, pendant plusieurs mandats avec Henri Gagnière.

Au fil du temps la société s'est considérablement développée. Après une succession de reprises, elle est entrée dans le giron du groupe Austro-Belge Wienerberger qui exploite actuellement 230 usines dans le monde.
La fabrique est installée dans une nouvelle usine ultra-moderne (PDV2) entièrement automatisée mise en service en 2004.
Elle fonctionne en travail continu grâce à 5 groupes de 6 agents sur la chaîne de fabrication. Cette entreprise emploie 90 salariés. L'effectif compte 54 personnes sur le site, attachées à la production. Le reste étant composé des commerciaux établis sur les secteurs de vente.
Cette usine produit 160 000 tonnes de briques par an, à partir de deux sites d'extraction d'argile situés à Vescours et Saint-Etienne-sur-Reyssouze. Elle produit ainsi, toutes les 45 minutes, l'équivalent en briques nécessaire à la construction d'une villa.
Le site de Pont-de-Vaux est dirigé par Robert Lacroix. Originaire d'Agen. Ce dernier a fait ses études à l'Ecole nationale supérieure de céramique industrielle (ENSCI) de Limoges, et a débuté dans la vie professionnelle au sein du groupe Villeroy et Boch, avant de poursuivre sa carrière à l'étranger. Notamment en Turquie,Syrie, Egypte, Liban, pays du Maghreb et de l'Europe de l'Est. Il s'agissait de distribution de matière première destinée aux usines de céramique.
Il a été nommé à l'usine de Pont-de-Vaux en 2007 où il a tout d'abord occupé le poste de directeur de production avant de devenir récemment le directeur général du site.
« Qualité, innovation, optimisation des fabrication et force de vente performante » sont les leitmotivs de l'usine Wienerberger qui parvient à tirer son épingle du jeu malgré la crise qui affecte depuis quelques mois la filière du bâtiment.
« Nous prenons quand même des parts de marché grâce à des produits innovants en conformité avec la RT 2012 (réglementation thermique) pour des bâtiments BBC (bâtiments basse consommation) » souligne M. Lacroix.
L'avenir est donc serein malgré un arrêt technique de trois mois en fin d'année, d'autant que les gisements d'argiles exploités jusqu'à présent sont encore productifs pour une quinzaine d'années et que d'autres existe dans le secteur de Haute-Bresse.
Source Le Journal de Saône et Loire

Limoux. Visite à la tuilerie Monnier : «Mieux que dans les livres»

Les élèves de 2e de Saint-Joseph ne connaissaient pas l'entreprise Monnier à Limoux autrefois voisine de leur établissement. La semaine de l'industrie était le prétexte tout trouvé pour organiser cette rencontre grâce à la chambre de commerce et d'industrie de Carcassonne-Limoux-Castelnaudary.
La visite a commencé par une présentation détaillée de l'entreprise et de l'activité (diaporama à l'appui), puis les élèves ont formé trois groupes pour faire une visite complète de la structure depuis l'arrivée de la matière première au façonnage des tuiles, au séchage, à l'engobage, la cuisson et le conditionnement. Toutes les techniques appropriées pour façonner la terre cuite. Une découverte «in situ» pour les adolescents qui ne connaissaient pas ce secteur d'activité et qui pour certains n'avaient jamais visité d'usine.

Source La Dépêche du Midi

28/03/2013

Le projet "Symbio2" valorisant la culture de micro-algues en façade bénéficiera d'une aide publique de l'Etat de 1,7 million d'euros.

Un équipement prototype doit être installé à Saint-Nazaire.
L'utilisation de micro-algues en façade afin de produire de l'énergie tout en régulant la température d'un bâtiment est une piste explorée depuis plusieurs années par plusieurs sociétés françaises, dont l'agence X-TU. Cette dernière a lancé le projet "Symbio2" avec le concours du laboratoire CNRS "Gepea" (Génie des procédés environnement & agroalimentaire) de l'université de Nantes et celui de la société AlgoSources Technologie, spin-off de cette unité de recherche. Il s'agit de cultiver des micro-algues vertes dans des "photo-bioréacteurs plans intensifiés" installés sur la façade d'un bâtiment où circule un fluide nutritif propice à la croissance des organismes végétaux qui seront ensuite récoltés. Outre cette création de biomasse potentiellement intéressante, un gain est attendu thermiquement : l'utilisation des façades à micro-algues pourrait permettre de réduire de plus de 50 % les consommations de chauffage et de rafraîchissement par rapport à des bâtiments standards.
Un prototype avant le stade industriel
Dans le cadre de ce projet, l'Etat a choisi d'allouer une aide publique de 1,7 million d'euros provenant du Fonds unique interministériel. Ce fonds, doté de 63,5 M€, servira au financement de 72 projets de R&D retenus comme celui de X-TU. Au printemps, un équipement prototype instrumenté sera installé à Saint-Nazaire, à proximité des laboratoires du Gepea. Puis, dans un deuxième temps, en fonction des résultats des études qui seront menées, le projet pourra passer au stade industriel avec l'aide du groupe Séché Environnement qui envisage d'installer des photo-bioréacteurs sur la façade de l'incinérateur Alcéa de Nantes. La chaleur dégagée par la combustion des ordures ménagères, le CO2 dégagé dans les fumées et la récupération d'eaux pluviales pourraient fournir un environnement idéal pour les micro-algues.

Source Batiactu

La brique géopolymère L.T.G.S.

La brique géopolymère LTGS est une technologie idéale de construction pour les pays émergents, car elle offre de très nombreuses caractéristiques conformes aux attentes des populations.
Cette brique utilise un matériau qui se trouve en grande quantité et très bon marché: la terre d'argile latéritique. Cette terre spéciale et abondante, mélangée à un simple liant géopolymère est compressée pour donner la forme d'une brique puis cuite dans un four. Cuite à 85°C, la brique LTGS est stable à l'eau et à une résistance suffisante pour en faire un mur. Cuite à 250°C, elle résiste au gel. À 450°C, sa résistance augmente encore, permettant de fabriquer des éléments de structure comme les poutres pour les portes et fenêtres. Par rapport à une brique traditionnelle cuite à près de 1000°C, la brique LTGS consomme en moyenne huit fois moins d'énergie pour une résistance équivalente. Contrairement à une briqueterie traditionnelle, elle nécessite moins d'équipements et est moins chère à produire .
Une briqueterie traditionnelle doit avoir une certaine taille avant d'être rentable, alors que la brique LTGS peut être produite par des petites briqueteries de village ou de petite ville avec moins d'équipements et de charges financiaire Mais au-delà de sa résistance équivalente à la brique traditionnelle, à son plus faible coût de fabrication et à sa faible consommation d'énergie, une maison construite en brique LTGS sera naturellement climatisée et plus fraîche .
Cette qualité de "confort intérieur" ou de "fraicheur passive", qui est celle du pisé, de la terre, est due au rôle de "climatisateur" lié à la caractéristique physico-chimique essentielle des géopolymères obtenus pour le LTGS. Ces géopolymères, qui constituent la matrice de la brique, ont des propriétés dites zéolitiques, c'est-à-dire la propriété de "respirer", d'être en équilibre hygrométrique constant avec l'habitation afin d'être un excellent matériau d'isolation contre le chaud. On sait que, dans les régions chaudes et sèches, le matériau traditionnel en terre sèche, procure un confort bien supérieur au matériau isolant moderne, utilisé dans les pays industrialisés. Les briques LTGS absorbent la vapeur d'eau. La nuit, elles emmagasinent l'humidité de condensation de l'air extérieur. Le jour, elles relâchent cette humidité, soit à l'intérieur s'il faut compenser le degré hygrométrique, soit vers l'extérieur.

Source La brique géopolymère LTGS

27/03/2013

Mauvaise passe pour Maisons France Confort

Le constructeur de maisons individuelles Maisons France Confort qui a vu son bénéfice net 2012 reculer de plus de 19 %, anticipe une baisse de son activité de 7 à 9 %. Et le groupe prévoit des conditions encore difficiles en 2014.
Maisons France Confort l'indiquait déjà au mois de février, son activité va se replier en 2013, mais de façon encore plus marquée qu'attendu. L'année 2012 avait été difficile, avec un chiffre d'affaires en recul de 3,5 % à 563 M€, et un bénéfice net en forte baisse de 19,3 % sur un an, à 18,3 M€. Mais les mois à venir seront encore plus rudes. Le groupe indique que, "dans un contexte économique qui demeure perturbé", il "vise un chiffre d'affaires 2013 en repli de 7 à 9 % avec le maintien d'un niveau de rentabilité satisfaisant".
Des conditions encore difficiles en 2013 et 2014 Au début de l'année, Maisons France Confort espérait maintenir le recul du CA à 7 % mais les prises de commandes sont restées faibles : 730 en deux mois, équivalent à une baisse en valeur de près de 19 %. Rappelons que l'an passé, le groupe livrait en moyenne 496 maisons par mois. Toutefois, le constructeur de maisons individuelles souligne que sa "situation financière est très solide, avec des capitaux propres qui s'élèvent à 124,1 M€ au 31 décembre 2012, une trésorerie de 100,8 M€ et un endettement de 50,1 M€". En revanche, les perspectives pour l'année à venir s'assombrissent : "Pour 2013 et 2014, Maisons France Confort anticipe des conditions encore difficiles". Le groupe estime que la forte chute des mises en chantier de logements neufs en France rend inatteignable l'objectif gouvernemental de 500.000 logements par an.

Source Batiactu

VM Matériaux fortement impacté par la baisse de l'activité

Le groupe de négoce VM Matériaux a été fortement impacté par le ralentissement de l'activité de la construction. Le chiffre d'affaires pour l'année 2012 s'établit ainsi à 690 M€, en baisse de 2,5 %. Pour 2013, l'entreprise entend ajuster son positionnement et adapter son outil industriel aux évolutions du marché.
VM Matériaux a subi de plein fouet la baisse d'activité du secteur de la construction en France, qui s'est traduit en 2012 par un repli du nombre de mises en chantier dans le neuf (-19,6 % en un an). Sur l'ensemble de l'année écoulée, le groupe a généré un chiffre d'affaires de 689,6 M€, en baisse "limitée" de 2,5 %. Le résultat opérationnel courant ressort, quant à lui, à 11,3 M€ (1,6 % du CA), quasiment réduit de moitié par rapport à 2011 (22 M€ soit 3,1 % du CA). La rentabilité s'en trouve donc affectée d'autant que les charges opérationnelles ont augmenté de 1,2 % en raison des variations de périmètre. Toutefois, dans un communiqué, le groupe souligne qu'à périmètre constant, la politique de réduction des charges externes et de personnel menée depuis le 2e trimestre 2012 a permis de les faire reculer de 1,5 % (-3,6 M€).
Un plan de réorganisation a par ailleurs été annoncé au mois de novembre et a permis de dégager des provisions non récurrentes de 10,8 M€. "Suite à l'annonce de ce plan et à l'évolution défavorable de l'activité, des écarts d'acquisition ont été dépréciés à hauteur de 13,4 M€", précise le communiqué. Il en résulte que le groupe affiche un résultat négatif de -15,2 M€, alors qu'il était de +13,5 M€ un an auparavant. L'endettement s'est également creusé, passant de 127,4 à 129,9 M€.
Perspectives 2013
Constatant la dégradation du marché de la construction qui semble durer dans le temps, VM Matériaux va poursuivre la réduction de ses charges opérationnelles et chercher à réduire son endettement. Il va donc réduire ses investissements internes et céder des actifs non stratégiques. Le groupe a notamment cédé, dans le sud-ouest, neuf agences de négoce de matériaux au groupe Samse. VM Matériaux déclare vouloir "ajuster son positionnement et adapter son outil industriel aux évolutions du marché", en renforçant sa stratégie commerciale par le déploiement d'une nouvelle organisation au sein de sa branche de Négoce qui représente 70 % de son activité. La menuiserie industrielle (18 % du CA) et l'industrie du béton (12 % du CA) sont les deux autres branches du groupe vendéen. Il emploie en tout 2.800 personnes en France, mais également en Chine et au Canada.

Source Baitactu

26/03/2013

La conjoncture continue de se dégrader dans le bâtiment

Les entrepreneurs du secteur du bâtiment estiment que leur activité a continué de se dégrader en mars et demeurent pessimistes pour les prochains mois,selon l'Institut national de la statistique et des études économiques.
En mars, l'indicateur synthétique du climat des affaires dans le secteur, constitué à partir des soldes d'opinion des chefs d'entreprise, a perdu un point par rapport au mois de février, pour s'établir à 92 points, selon l'enquête mensuelle de conjoncture de l'Insee dans l'industrie du bâtiment.
Le maintien de cet indicateur en dessous de sa moyenne de long terme, fixée à 100 points, confirme que "la conjoncture continue de se détériorer dans le bâtiment", souligne l'institut statistique. Et les choses ne vont pas s'arranger à court terme car l'indicateur de retournement de la situation est en "zone défavorable", ajoute l'Insee.
En particulier, l'emploi dans le bâtiment reste "mal orienté"."Les soldes correspondant à l'emploi passé et à l'emploi prévu restent nettement en dessous de leur moyenne de long terme", fait remarquer l'Insee. Quant aux carnets de commandes, comme le mois précédent ils sont jugés " largement inférieurs à la normale", écrit l'institut.
Toutefois, leur niveau permettrait d'assurer 7,1 mois d'emploi à temps plein des effectifs, "ce qui est supérieur à son niveau moyen", indique l'Insee.
Les capacités de production, elles, restent toujours sous-utilisées, avec un taux toujours placé sous sa moyenne de longue durée, alors que toujours près d'un chef d'entreprise sur cinq déclare rencontrer des obstacles à l'accroissement de son activité.Enfin, les prix sont peu dynamiques.
Les chefs d'entreprise sont en effet plus nombreux qu'en février à signaler des baisses de prix.
Source : batirama.com

Koramic Investment Group / Dumolin réclame 35 millions d'euros à la KBC

Koramic Investment Group attaque la KBC en justice et lui réclame 35 millions d'euros, indiquent jeudi L'Echo et De Tijd. La plainte du holding courtraisien de l'homme d'affaires Christian Dumolin a été déposée il y a un temps déjà mais les premières plaidoiries ont eu lieu mercredi 20 Mars devant le tribunal du commerce de Bruxelles.
Koramic Investment Group a investi en 2006 et 2007 un total de 35 millions d'euros dans des Collateralized Debt Obligations (CDO). La crise financière de 2008 a fait chuter la valeur de ces titres. Koramic estime qu'il n'a pas été suffisamment informé sur les risques de cet investissement. L'un des reproches adressés à KBC est notamment d'avoir présenté ces CDO comme des investissements sans risque comparables à des obligations traditionnelles. Ce n'est pas la première fois, dans ce dossier CDO, que la KBC est l'objet d'une plainte d'un client qui s'estime trompé. Mais il semble qu'une telle somme n'ait jamais été en jeu.

Source RTL Info

25/03/2013

Imerys tuilerie de Blajan. Une rencontre et des questions posées

En début de semaine, Jean-Bernard Castex, maire, entouré de président de la communauté de communes et de ses adjoints a reçu le responsable des ressources humaines d'Imerys à la mairie pour évoquer l'avenir des tuileries. «La proposition qui nous est faite de l'installation d'une société de coffrage précipiterait à mon sens la fin de l'activité terre cuite, commente Jean-Bernard Castex à la sortie de la réunion. Nous avons effectué une contre-proposition pour accueillir cette société sur le territoire de la communauté de communes, mais sur un autre site. Nous avons réellement l'impression qu'ils veulent précipiter l'arrêt de l'usine», poursuit-il.
Pour lui, il convient maintenant de mener une réflexion globale à la fois sur le bassin d'emploi du site et sur celui du bassin de vie d'une part, et sur l'avenir du site de l'autre. Il estime enfin, à son sens, qu'aujourd'hui «la situation est bloquée».
Pour autant, le maire de Blajan n'entend pas baisser les bras. Pour lui, le combat doit continuer autour de l'engagement «très déterminé» de la population, des salariés et des élus du territoire.

Le combat pour les tuileries de Blajan n'est pas terminé, loin s'en faut.

Source La Dépêche par Jean-Christophe Thomas

Belgique / Wanlin : Wienerberger met en vente la briqueterie

Le 22 avril prochain, les négociateurs examineront les offres de reprise de l’usine.
Les ouvriers de la briqueterie de Wanlin sont toujours au boulot.Mais la fermeture reste annoncée. En attendant un repreneur?
Les patrons de la briqueterie de Wanlin (Wienerberger) ont annoncé la fermeture du site. Du chômage économique est prévu, le temps de négocier l’arrivée d’un éventuel repreneur, qui ne ferait pas concurrence directe à la multinationale, elle a mis cette condition à la cession de l’outil.
Chômage économique? Pour l’instant, ce n’est pas le cas, nous explique un ouvrier. Bien au contraire : «On est tous au boulot, pour assurer les commandes. Pendant le salon Batibouw, Wienerberger a assuré que toutes les commandes arrivées, jusqu’à la fin du mois de mars, seront honorées. On a du travail jusqu’à fin avril. On a également reçu la commande pour la deuxième phase de travaux au centre hospitalier de Dinant. Nous travaillons, mais le moral n’y est pas. Car Wienerberger ne reviendra pas en arrière. Ils jouent avec nos pieds. On départ, on devait travailler jusqu’au 5 avril, c’est reporté. On joue involontairement le jeu du patron, car il y a des amendes au-dessus de 130 jours de chômage économique par an».
Lundi 18 Mars, une réunion s’est tenue, pour préparer une convention, destinée à ceux qui voudraient partir volontairement, avec une prime. Mais cela ne peut dépasser 9 personnes, explique notre interlocuteur : « Sinon, on passe au licenciement collectif». Pour rappel, la briqueterie de Wanlin occupe pour l’instant 23 ouvriers et 2 employés. Bizarre de voir une entreprise condamnée par ses propriétaires et qui continue à fonctionner. D’où le «blues» du personnel.
Dans un mois, examen des offres de reprise
Parallèlement, un «groupe de travail» continue à étudier la possibilité d’une reprise. Il rassemble, outre la direction de Wienerberger, le Bureau économique de la province de Namur, le cabinet du ministre de l’économie Marcourt, les partenaires sociaux, ainsi que la commune d’Houyet (Beauraing participe également).
Où en est-on de ce côté? Le bourgmestre houyetois ne désire pas révéler la coulisse des tractations, de peur de les faire capoter. Mais pas plus tard que ce lundi, il a rencontré en tête à tête le directeur du site de Wanlin, M. Barthélemy.
Commentaires d’Yvan Petit : « Tout cela se fait avec énormément de discrétion, mais avec efficacité. Trouverons-nous des solutions? On verra. Mais on est dans les temps, par rapport à ce qui avait été prévu».
La prochaine étape importante : une réunion entre toutes les parties est programmée le 22 avril prochain. Pour examiner les offres de reprise. Aux dires du bourgmestre Yvan Petit, il y a des candidats : «Depuis l’annonce de la fermeture, il y en a au moins une dizaine, avec sans doute 40 % qui méritent une attention. La réunion de fin avril permettra de faire le point officiellement, sur ces offres de reprise. La possibilité de recourir à un an de chômage économique a été prévue, on a de la marge».

Source: L'Avenir par Philippe BERGER / Emmanuel Wilputte

Collectif passif : le laboratoire d’un promoteur alsacien

Conçus par AeA Architectes, les premiers logements passifs du promoteur alsacien Perspective démontrent la compatibilité entre construction passive et techniques traditionnelles
Pour se conformer au référentiel de la construction passive, soit une consommation d’énergie primaire plafonnée à 15 kWh/m2.an, le promoteur alsacien Perspective mise sur les techniques traditionnelles.
Les 80 logements du parc Saint-Thomas, en chantier à Niederhausbergen (nord-ouest de Strasbourg) servent de laboratoire thermique et environnemental à leur maître d’ouvrage : « Il n’existe pas de retour d’expériences régionales en construction passive, sur un projet de cette importance », affirme Jean-David Adrian, directeur de la promotion immobilière chez Perspective. Cet opérateur strasbourgeois actif maison individuelle et logements collectifs a remporté la compétition orchestrée par la Société d’équipement de la région de Strasbourg pour les deux lots affectés à la promotion privée, dans le lotissement communal.
L’innovation ne doit rien aux techniques choisies : toitures à double-pans pour des logements intermédiaires agencés dans des grandes villas, isolation par l’intérieur associée à des briques de 30… «Plutôt que de choisir des technologies coûteuses en investissement comme en exploitation et qui enlaidissent les projets, nous voulons construire des immeubles qui vieillissent bien ». Selon le promoteur, ces objectifs s’accommodent difficilement avec l’esthétique des panneaux photovoltaïques et avec les risques de moisissure qui menacent l’isolation thermique par l’extérieur.
Coopération précoce
En amont du chantier, la réussite repose sur la coopération précoce entre l’architecte et les ingénieurs : «Aussitôt après la seconde esquisse, nous avons invité l’architecte à optimiser le projet avec les bureaux d’études chargés des structures, des fluides et de l’accompagnement environnemental », insiste Jean-David Adrian. Cette phase a permis de valider les choix de structure et des matériaux, en particulier les briques fournies par Wienerberger France et les fenêtres bois alu à double vitrage, en provenance d’Allemagne. Du point de vue de l’analyse du cycle de vie, le matériau de structure, fabriqué dans la briquerie d’Achenheim, distante d’une quinzaine de km, ajoute les atouts de la proximité au bilan énergétique de la construction. « L’essentiel de la performance vient du savoir-faire des entreprises locales qui ont su gagner notre confiance », poursuit Jean-David Adrian. L’hommage s’adresse d’abord au maçon Socasto, de Geispolhsheim (banlieue de Strasbourg), garant de l’étanchéité des murs.
Essai social à transformer
Pour intégrer l’objectif énergétique dans une démarche de développement durable, Perspective veille au respect de sa charte « Chantiers propres », assortie de pénalités pour ceux qui s’en affranchiraient. L’expérimentation en cours au parc Saint-Thomas s’applique également au paysage de l’ancien verger où se développe le lotissement : l’architecte AeA a dissimulé l’ensemble des parkings en sous-sol, et l’entreprise de paysage Thierry Muller Espaces verts a privilégié les essences locales et mellifères.
Le promoteur reconnaît que sur le plan social et au stade de la première tranche de 33 logements, le programme n’a pas encore atteint sa cible de jeunes ménages susceptibles de ramener des écoliers dans la commune, compte tenu d’un prix moyen de 268 000 euros par appartement de 108 m2, majoritairement acquis par des propriétaires occupants. « Grâce aux investisseurs, nous devrions atteindre l’objectif social initial dans la seconde tranche », espère Jean-David Adrian.
Air : deux logements instrumentés
Le promoteur entend positionner le Parc St-Thomas dans les politiques émergeantes d’amélioration de la qualité de l’air intérieur des bâtiments : des négociations en cours avec l’Association pour la surveillance des pollutions atmosphériques portent sur l’instrumentation de deux logements, l’un vide et l’autre occupé. « Comment se situent les appartements, juste après leur mise en peinture ? Comment évoluent-ils ensuite en fonction de l’occupation ? Il n’existe encore aucune donnée sur ces sujets cruciaux », constate Jean-David Adrian. Sans doute faut-il aussi voir dans ce suivi scientifique une opportunité pour tirer parti d’un rythme de commercialisation ralenti par la crise.
Source le Moniteur par Laurent Miguet, bureau de Strasbourg

24/03/2013

Vietnam : Des éco-matériaux pour un développement durable

Le remplacement progressif des briques en terre cuite par des éco-matériaux (non-cuits) contribuera - en plus de comporter des avantages indéniables sur le plan socioéconomique - à protéger l'environnement.
En avril 2010, le Premier ministre Nguyên Tân Dung a adopté le programme de développement des matériaux de construction vivants à l'horizon 2020 (programme 567). En avril 2012, le chef du gouvernement a signé une directive sur le renforcement de l'utilisation des matériaux non-cuits et de limitation de la production et l'utilisation des briques en terre cuite "traditionnelles".
Source  : Media Terre

23/03/2013

CERIC Technologies participera, pour la première fois cette année, au huitième Printemps de l'Industrie qui aura lieu du 14 mars au 07 avril 2013.

Le site de Soissons ouvrira ses portes deux demi-journées aux visites d'écoles, ce afin de faire découvrir la société et les différents métiers qui s'y exercent.

Ces visites sont l'occasion de montrer le savoir-faire des femmes et des hommes qui travaillent chez CERIC Technologies, d'échanger sur l'outil industriel, les innovations machines et pourquoi pas de susciter des vocations !

Venez nombreux !

Pour plus de renseignements : http://www.printemps-industrie.picardie.fr/

Source Facebook

22/03/2013

Marché de la construction en Aquitaine : 2 500 emplois menacés, alerte Didier-Paul Armand, Président régional de l'Union des Maisons Françaises

Didier-Paul Armand, Président de l'Union des Maisons Françaises en Aquitaine a entrepris en 2013 une campagne de sensibilisation des élus à la solution que représente la division parcellaire pour faciliter l'acquisition d'un terrain constructible. Il vient de s'adresser à nouveau à plusieurs d'entre eux (Jérôme Cahuzac, Bernard Cazeneuve, Michèle Delaunay, Alain Juppé, Alain Rousset, Ségolène Royal) par le biais d'un courrier d'alerte absolue.
Un marché en effondrement constant
Le marché de la construction neuve et tout particulièrement celui de l'accession à la propriété en individuel diffus sont en effondrement constant. Malmenées par la crise en 2012, les entreprises de construction de maisons individuelles craignent un véritable désastre industriel et social, alors qu'elles ont toujours démontré par le passé leur contribution essentielle à la croissance et à l'emploi. Ce rôle se double aussi par leur participation à la construction de logements sociaux au profit des primo-accédants.
La construction en Aquitaine : 2 500 emplois menacés
En Aquitaine, cette filière génère annuellement près de 7000 maisons en secteur diffus et près de 2000 en secteur groupé, soit plus de 900 millions d'euros de chiffre d'affaires pour l'année écoulée, ce qui représente environ 12 600 emplois non délocalisables. Une chute supplémentaire de ce secteur d'activité de 20 % se traduirait par une perte de 2 500 emplois au cœur des territoires aquitains.
Il existe donc un risque majeur à ne pas prendre en compte la gravité de la situation, due autant à l'insuffisance du PTZ+, qu'à l'inquiétude des ménages, qu'à l'accumulation des normes et règlementations techniques, qui sont des facteurs de renchérissement des coûts de construction (application de la RT 2012 depuis le 1er janvier 2013).
L'Union des Maisons Françaises réclame un dispositif d'urgence
Dans un tel contexte, et afin d'endiguer le désastre qui s'annonce, l'UMF plaide constamment auprès de Madame la Ministre de l'Égalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, pour qu'un dispositif d'urgence d'incitation à l'accession soit proposé afin que la reforme trop timide du PTZ soit amplifiée pour les ménages modestes. Ce dispositif pourra concourir à une politique de logement adaptée et souhaitée sur l'ensemble du territoire national et notamment en Aquitaine.

Source Directgestion

21/03/2013

CRH conclut 2012 en croissance sauf en Europe (recul de -7%)

Le groupe CRH qui possède en France les distributeurs de matériaux Raboni et Busca, connaît une hausse globale de son chiffre d’affaires en 2012, mais son activité en Europe recule en raison des difficultés économiques et de l’incertitude qui pèsent sur la zone euro.
Le groupe CRH, présent dans le monde entier dans les secteurs des matériaux et de la distribution (en France via les enseignes Raboni et Busca), affiche une croissance de 3 % de son chiffre d’affaires en 2012, à 18,7 milliards d’euros. Cette progression est permise par la reprise économique en Amérique du Nord.
En Europe, les activités de CRH sont toujours impactées par le repli de la consommation et des investissements. Le chiffre d’affaires du groupe y recule de 7 % pour s’établir à 9,3 milliards d’euros.
Une politique des prix pour contrer la baisse de la division « Distribution »
L’activité de la branche « Europe Distribution » recule de 5 %, à 4,14 milliards d’euros. Néanmoins le groupe annonce avoir limité les pertes au second semestre grâce à une politique d’évolution des prix. Les ventes en France sont inférieures à celles de 2011, mais la rentabilité a pu être conservée suite à un contrôle des coûts, des achats, et du prix.
La branche « Distribution » continue néanmoins sa politique de croissance externe dans le secteur du sanitaire/chauffage avec l’acquisition de deux sociétés en Belgique, et d’une au Pays-Bas.
Les activités « Matériaux » et « Produits » très impactées en Europe
La branche « Matériaux » est la plus impactée avec une baisse de 10 % de son activité, affectée par une baisse générale de la demande en ciment. Néanmoins l’Europe de l’Est s’est mieux maintenue en raison des travaux liés à la tenue du championnat européen de football. Au contraire de l’Espagne et de l’Irlande où les volumes de construction restent très bas.
La branche « Produit » qui rassemble le béton, l’argile et la menuiserie, recule de 6 %, en raison d’un hiver jugé difficile, et des difficultés économiques de la zone euro.
Maîtriser les coûts
En 2013, le groupe s’attend à des difficultés pour ses divisions européennes. Pour y faire face, CRH a annoncé se concentrer sur la réduction des coûts, avec comme objectif une économie de 300 millions d’euros par an jusqu’ en 2015.
Source Le Moniteur

Point P crée 75 emplois et une base logistique à Derval (44)

Filiale de Saint-Gobain, le groupe va investir 12 millions d’euros dans une nouvelle base logistique dans cette commune située sur l’axe Nantes-Rennes.
Le site prévoit un bâtiment de 30.000 m² qui servira à approvisionner dans le grand Ouest les enseignes du groupe spécialisées en sanitaire et chauffage.
L'implantation à Derval s'effectuera dans la Zac des Estuaires, le long de la 2x2 voies Rennes/Nantes (RN 137), selon la lettre API du 12 février. L'entrepôt que construira la filiale sanitaire-chauffage de Point P sera doté de cinq cellules, l'emprise foncière autorisant le cas échéant la réalisation ultérieure d'une sixième. Les marchandises stockées seront des produits de grande consommation, à destination des professionnels et du grand public : chauffe-eau, pompes à chaleur, baignoires, parois de douche, etc.
L'ouverture du site, annoncée pour le premier trimestre 2014, s'accompagnera de la création de 75 emplois, effectif amené à être doublé par la suite. La base rayonnera sur un territoire grand Ouest, depuis la Normandie jusqu'aux Charentes.
Le distributeur compte s'appuyer à terme sur un maillage national organisé autour de sept bases régionales. Point P appartient au groupe Saint-Gobain qui détient un quart du marché de la distribution sanitaire et chauffage en France.

Source Ouest France

20/03/2013

Samse : les résultats 2012 reculent, mais restent solides

Samse a limité l'érosion de ses résultats en 2012, avec un bénéfice net qui s'est contracté de -6,9% à 30,8 millions d'euros pour la part revenant aux actionnaires. Le résultat opérationnel courant, lui, a reculé de -12,6% à 47,5 millions d'euros, matérialisant une marge de 4,2% contre 4,8% un an avant. Le chiffre d'affaires s'était tassé de -0,3% à 1,138 milliard d'euros en 2012. Quant au bilan, il fait apparaître des fonds propres renforcés à 345,5 millions d'euros et une dette nette réduite légèrement à 162,6 millions d'euros, ce qui ramène mécaniquement le taux d'endettement de 51,2 à 47%.
Gilbert Dupont misait sur un résultat opérationnel courant de 43,6 millions d'euros et un bénéfice net de 26,4 millions d'euros sur la période.
Le groupe de négoce de matériaux de construction et de bricolage explique que la contraction de la rentabilité s'explique par sa volonté, malgré le contexte économique, de maintenir les effectifs, "pour un meilleur service client". La direction propose le versement d'un dividende de 2 euros par action, payé à compter du 21 juin prochain après l'aval des actionnaires réunis en assemblée générale. Il est en baisse par rapport aux 2,20 euros versés en 2012 au titre de 2011.
La société grenobloise ne fournit pas de prévisions chiffrées mais signale qu'elle se tient prête à profiter du rebond d'activité attendu lorsque les conditions de marché seront de nouveau favorables. En attendant, elle poursuit son maillage du territoire, à l'image de la filiale M+ Matériaux qui a acquis dix nouveaux points de vente dans le sud-ouest, ou de Doras, qui a acquis une agence multi-spécialiste située dans l'Yonne.
Source Boursier.com

Un concours d'architecture élargi pour Bigmat

Le négoce de matériaux BigMat a lancé le BigMat’13 International Architecture Award à destination des cinq pays où il est présent. Objectif : récompenser les meilleures oeuvres architecturales de ces pays réalisées entre 2005 et 2013.
Jusqu'ici organisé exclusivement en Espagne, sous le nom du Prix BigMat d’Architecture, le concours biennal d'architectes de Bigmat s'élargit et devient BigMat’13 International Architecture Award. Ce dernier est désormais ouvert aux 5 pays où l’enseigne est présente, à savoir l'Espagne, la France, l’Italie, la République Tchèque et la Belgique.
Ce prix vise à récompenser les meilleures œuvres architecturales de ces cinq nations. Daniel Kroëll, Président de BigMat International, a déclaré : "Ce prix est l’occasion pour BigMat de rappeler son attachement à l’architecture. Et, surtout, d’ancrer le négoce de matériaux dans une vision plus globale de la construction. Une vision esthétique, fonctionnelle, écologique ou encore économique".
Présidé par Jesus Aparicio, Docteur en Architecture et Agrégé des projets architecturaux de l’Ecole Technique Supérieure d’Architecture de Madrid, le jury sera composé d'architectes de renom de chacun des cinq pays participants. Pour la France, il s'agit de Dominique Perrault.
Au total, 4 prix nationaux BigMat’13 et 10 prix finalistes seront décernés. Une mention spéciale sera attribuée à l’oeuvre d’un architecte de moins de 40 ans. Le prix et la récompense d’un montant de 65 000 € (à partager entre les lauréats), seront remis le 22 novembre 2013 à Grenade (Espagne) dans le cadre du congrès BigMat International.
Les candidats pourront déposer, du 15 mars au 10 juin 2013, leur dossier présentant des œuvres réalisées entre le 1er janvier 2005 et le 1er janvier 2013.
Source Batiactu

19/03/2013

Canada: hausse inférieure aux attentes des permis de construire en janvier

Les municipalités canadiennes ont délivré pour 5,8 Milliards de dollars de permis de bâtir en janvier, un chiffre en hausse de 1,7% par rapport à décembre.
L'augmentation observée dans le secteur résidentiel a plus qu'effacé la baisse enregistrée dans le secteur non résidentiel.
En dépit de cette progression, la valeur totale des permis de bâtir montre une tendance à la baisse depuis octobre 2012. Le consensus tablait par ailleurs sur une hausse plus prononcée de 5,3%.

Source Boursier.com

Le logement dope la construction aux Etats-Unis

La croissance des emplois entraînée par la reprise du marché du logement aux Etats-Unis relance le secteur de la construction en 2013.
Selon une étude de Trulia, une société de médias spécialiste de l'immobilier, les emplois liés à la reprise du marché du logement dopent significativement les emplois dans la construction et le secteur des matériaux en dépit d'une baisse de 2,1% des dépenses de construction au mois de janvier 2013. "Grâce à la reprise du marché du logement, l'emploi dans la construction résidentielle a grimpé de 125 000 postes, à l’instar des activités connexes telles que la fabrication des matériaux de construction, ou les commerces de bricolage, qui ont gagné 184 000 emplois", indique ainsi Trulia. Par ailleurs, les emplois dans la construction résidentielle ont augmenté de 3,1% en douze mois. Ce chiffre représente plus du double du taux de croissance de l'emploi national (+1,5%). Globalement, le nombre total d'emplois dans la construction et dans les secteurs connexes est en hausse de 2,7% d'une année sur l'autre.

Source France BTP

18/03/2013

En Vendée, l'entreprise Tecauma stocke, robotise et innove

Spécialisée dans la conception de transstockeurs et de produits de robotique pour les PME, l'entreprise Tecauma, aux Essarts, renaît. Une réussite trois ans après sa reprise par des cadres.
Séquence souvenir. Fin 2009, Keyria, filiale du groupe industriel rennais Legris, est en pleine déconfiture. Aspiré, comme les autres sites, dans la dégringolade de sa société-mère, Tecauma, aux Essarts, est placée en redressement judiciaire, 63 de ses 104 salariés licenciés. En mars 2010, six associés, dont quatre ex-cadres de Tecauma, repartent à zéro avec les 41 salariés sauvés du naufrage. Une SAS (société par actions simplifiée) baptisée société nouvelle Tecauma se lance le défi de retrouver le chemin de la réussite en volant de ses propres ailes.
Trois ans plus tard, presque jour pour jour, le redécollage est en bonne voie. Philippe Breillac, le président, et Eddy Daunas, directeur-général, sont à la tête d’une PME indépendante de 60 employés qui remonte la pente par étapes et se développe année après année. Lors de la reprise, les deux dirigeants escomptaient atteindre 8 M € de chiffre d’affaires en cinq ans. Ils y sont au bout de trois (1) : « Ce qui nous a permis d’y parvenir c’est notre constante volonté d’innovation et notre développement à l’export », résume Philippe Breillac. Tec’up, fer de lance du transstockage
Dès ses débuts, Tecauma a fait phosphorer son service recherche et développement sur l’amélioration de ses produits de transstockage. En termes simples, ces systèmes automatisés qui permettent d’empiler du sol au plafond des lattes profilés en PVC. Pile poil dans les besoins des PME clientes de Tecauma, les entreprises de menuiserie industrielle très présentes dans le grand ouest (SFPI, à Fougères, en Vendée, Elva, aux Brouzils, ou Janneau menuiserie, dans le bocage choletais) : « Grâce à ces solutions innovantes de stockage, les entreprises réalisent des gains de productivité et diminuent la pénibilité au travail de leurs salariés », estime Eddy Daunas.
Tecauma vient d’ailleurs de sortir Tec’up, toujours dans le stockage grande taille. Ce nouveau système va lui permettre d’étendre ses produits en direction de la métallurgie ou des ports à sec : « Nous avons trois contacts avec des ports », lâche Le président.
Cet élargissement de la gamme (accompagné d’autant de dépôts de brevets) va de pair avec la volonté d’exporter de plus en plus vers des économies émergentes : « Notre objectif est de passer de 25 % de notre chiffre d’affaires à 50 % réalisé à l’export », indique Philippe Breillac. Tecauma a aussi des « touches » pour Tec’up en Pologne et aux Pays-Bas.
Dernier volet du développement, la robotique. Que ce soit dans les profilés, le vitrage, l’emboutissage ou la manipulation de pièces de bois dans la tonnellerie, Tecauma se targue « d’une vraie expertise. Nous sommes consultés par de grands groupes ». Qui l’eût cru quand Tecauma faillit « plonger » pour de bon ?
Quelques chiffres sur Tecauma...
- 60 salariés
- Chiffre d’affaires 2010 : 4,2 millions d'euros ; 2011 : 7,3 millions d'euros ; 2012 : 8,6 millions d'euros. Objectif 2013 : 8,6 millions d'euros (à l’époque de sa disparition, l’ex-Tecauma réalisait 14 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008) .

Source Ouest France

Une Tour réduit de 66 % sa consommation d’énergie

Les quatre immeubles du quartier de la Verrerie à Dunkerque ont fait l’objet d’une rénovation complète afin d’obtenir le label BBC. La Tour Robelet a bénéficié d’une ITE performante avec un bardage terre cuite innovant.
Le quartier de la Verrerie à Dunkerque (260 logements répartie sur 4 immeubles) a été un des premiers reconstruits après la deuxième guerre mondiale. La Tour Robelet, livrée en 1951, a été réhabilitée une première fois en 1997, sans prise en compte de la qualité thermique du bâti.
La Tour Robelet a été restaurée avec pour objectif l’obtention du label BBC rénovation. Très mal isolée, elle présentait avant les travaux une consommation annuelle d’énergie de 265 kWh énergie primaire par m2.
L’isolation thermique mise en oeuvre prévoit une amélioration considérable de la performance du bâtiment, avec une réduction de plus de 66 % de la consommation d’énergie, à 88 kWhep/m2/an.
Opération en zone classée
L’opération étant située en zone classée, l’agence Wallyn - Sezille a travaillé en concertation avec l’Architecte des Bâtiments de France, qui n’a pas jugé nécessaire d’en modifier le caractère architectural.
Seul élément vertical du quartier, cette Tour devait être distinguée des autres bâtiments grâce au choix d’un module d’isolation à son échelle.
C’est pourquoi les architectes ont proposé un bardage rouge en terre cuite séduits par :
  • son esthétique linéaire, grâce à des arêtes nettes et des horizontales soulignées, 
  • le volume de sa double peau de 4 cm qui donne du relief au bâti et caractérise l’identité du matériau en terre cuite.
Mise en œuvre traditionnelle
Le parement de l’immeuble en briques apparentes, mis en oeuvre de façon traditionnelle, ainsi que le dessin assez caractéristique des balcons ont ainsi été conservés.
Réaliser un doublage en brique apparente maçonnée sur une telle hauteur était assez délicat en raison du retrait du rez-de-chaussée. L’isolation rapportée et le bardeau Piterak® agrafé sur le profilé support courant constituent un complexe d’une épaisseur totale de 211 mm qui vient s’ajouter au retrait des châssis accentuant l’enfoncement des baies.
De plus, les tableaux et voussures prennent une place importante. Les capotages en tôle laquée étant disponibles dans un nuancier RAL uniquement, le choix s’est porté sur la nuance de rouge qui se rapprochait le mieux de la terre cuite.
*Piterak® de Terreal
Source : batirama.com

17/03/2013

CERIC Technologies déménage !

Pour faire face à sa croissance et permettre d’intégrer facilement de nouveaux collaborateurs, CERIC Technologies double sa surface de bureaux et déménage fin avril 2013 au 42 rue de Paradis, 75010 PARIS.

16/03/2013

Le gouvernement va-t-il relancer le bâtiment par la baisse de la TVA?

Vous connaissez l'adage. Quand le bâtiment va, tout va! Or, le bâtiment va très mal, et le gouvernement aussi. En effet, elle est loin cette promesse de François Hollande. Il y a à peine un an, il annonçait la construction de 500.000 logements par an dont 150.000 logements sociaux. Ces chiffres ne seront jamais atteints cette année avec, probablement moins de 300 000 nouveaux logements.
La construction de logements a baissé de 100.000 unités de 2011 à 2012 selon Benoît Apparu.
L'ancien ministre Jean-Louis Borloo, président de l'UDI dresse un constat alarmant...
"Je constate que nous sommes entrés dans la plus grande crise du bâtiment depuis la guerre!"
En fait, Jean-Louis Borloo demande, pour ne pas s'associer à la motion de censure de l'UMP contre le gouvernement la semaine prochaine, que le gouvernement revienne sur sa décision d'augmenter la TVA dans le secteur du bâtiment. Un passage de 7 à 10% est en effet prévu à la fin de l'année. Et ce secteur estime que 40.000 emplois seront détruits pour cette raison.
Or l'emploi est la priorité numéro 1 affichée par le gouvernement et François Hollande l'a encore rappelé en début de semaine, lors de son déplacement à Dijon:
"La première priorité en ce moment, c'est la construction de logements parce que ce sont des emplois localisables."
Jeudi prochain, un plan d'urgence sera annoncé par le Président de la République en personne à l'issue d'un grand raout ministériel à l'Elysée. Le gouvernement va donc tenter de corriger le tir avec, pour première correction, la non augmentation de la TVA pour le logement social. Et même une baisse, défendue par la ministre du logement, Cécile Duflot:
"Cet objectif de 150.000 logements sociaux serait fragilisé par une augmentation de la TVA."
Mais pour l'ancien ministre du logement, l'UMP Benoît Apparu, ce n'est pas le logement social qui s'effondre. C'est avant tout la construction privé qu'il faut aider:
"En 2011, sous notre majorité : 435.000 logements. En 2012, sous leur majorité : 100.000 logements de moins."
Des socialistes partagent l'avis de ne faut pas augmenter la TVA sur le bâtiment comme l'explique le maire de Dijon et patron des sénateurs socialistes, François Rebsamen :
"Un, il ne doit pas y avoir de hausse. Et, deux, si on peut baisser à 5% la TVA sur la construction de logement locatif et sur les travaux de rénovation thermique, il faut le faire."
La rénovation thermique, c'est mieux isoler sa maison. Il s'agit là de l'autre chantier qui sera annoncé par le gouvernement la semaine prochaine avec de nouveaux prêts et de nouvelles mesures d'incitations financières. Enfin, une autre proposition a déjà été esquissée cette semaine, c'est la simplification des normes de construction. Normes handicapés, normes sismiques, normes d'urbanismes... Pour aller vite, le gouvernement passerait par des ordonnances.
Mais, malgré toutes ces mesures, les professionnels restent pessimistes comme le confirme Patrick Lièbus, le Président de la CAPEB, la confédération des artisans du bâtiment:
"Malgré ces mesures significatives, elles ne sont pas suffisantes pour atteindre les objectifs du Président de la République."
Les annonces de jeudi prochain feront donc, de toute manière, des déçus.

Source France Info

Le pressoir de la tuilerie de Bavent (Calvados): toiture dans la tradition du XIX e siècle

M. et Mme Philippe Asquini, domiciliés en bordure de la route Caen-Cabourg, au bas de la côte de Bréville, vivent avec émotion la réfection de la toiture de leur maison qui date du XIX e siècle.
Toute une histoire est liée à ce qui était autrefois le pressoir de la propriété de la tuilerie de Bavent. En 1842 fut fondée la poterie placée, actuellement, sous la direction de Dominique Kay Mouat. S'y adjoignaient des dépendances dont une maison de maître dans la côte de Bavent et son pressoir. La tuilerie de Bavent fut implantée tout à proximité vers la même époque, elle est aujourd'hui dirigée par le groupe « Terréal terre cuite » et fabrique des tuiles dans la plus pure tradition : la fameuse tuile plate de Bavent, de renommée internationale.
Refuge dans le pressoir
La maison de maître était occupée au cours de la Seconde Guerre par le couple Morin. Une bombe, en 1944, détruisit la maison qui devait avoir été construite vers 1860. Une tuile retrouvée sur le toit lors de travaux en témoigne : « CH Comptet Bavent Calvados ». Le couple se réfugia alors dans le pressoir qu'il transforma en maison d'habitation.
Philippe Asquini et son épouse sont les actuels propriétaires. La charpente et le toit, d'époque, « étaient en piteux état, nous devions absolument faire quelque chose. Notre souci était de restaurer à l'identique et selon les mêmes traditions et matériaux », explique le propriétaire.
Charpente traditionnelle et tuiles de Bavent
C'est l'entreprise de Didier Laurent de Bénouville, associé à son fils Benjamin qui assurera le relais à l'avenir, qui a accepté de refaire la charpente exactement à l'identique avec la tuile de l'usine locale implantée à quelques centaines de mètres.
« Notre souhait était également de faire travailler des artisans locaux, nous y sommes arrivés et en sommes ravis. » Francis Besnard, commercial à Terreal, a alors proposé une technique de panachage de tuiles du meilleur effet : pommard sablé champagne la plus claire pour 30 %, sablé Bourgogne pour 65 % et sablé lauze pour 5 %. « Cette harmonie apporte couleur et chaleur à l'ensemble, c'est ce que nous voulions ». La repose des épis de faîtage y donnera prochainement le lustre d'antan.Du beau travail !

Source Ouest France

15/03/2013

Terreal Lasbordes à la pointe de l'innovation

L'usine Terreal, de Lasbordes, est spécialisée dans les accessoires monolithes : linteaux, coffres de volet roulant jusqu'à 5,2 m de long, briques de hauteur d'étage (2,80x60)
C'est l'usine la plus ancienne de Terreal. «Depuis 1855, on fabrique ici, à Lasbordes, de la terre cuite», présente Patrick Leblans, directeur du pôle briques et qui dirige aussi l'unité de Colomiers. «Terreal, c'est 2 300 salariés et 23 usines dans le monde, 14 en France, 120 salariés à Lasbordes, 500 en Lauragais», présente le responsable. C'est aussi une grande diversité de productions avec des carrières à Saint-Papoul et Labécède d'où viennent argile et sable utilisés ici.
Le site de Colomiers (31) fabrique des briques standard- 200 000 tonnes par an ; 600 par jour tandis que celui de Lasbordes a deux lignes de production. De la première sortent des cloisons intérieures, accessoires de briques et conduits de cheminée ; la seconde est spécialisée dans les accessoires monolithe (linteaux, coffres de volet roulant, brique hauteur d'étage). La production totale sur les deux sites est de 150 000 tonnes.
Si pour la partie standard, la clientèle de Terreal Lasbordes vient de tout le sud de la France, de Nice jusqu'à Bordeaux, pour la partie monolithe, elle vient de tout l'Hexagone. «Le marché est national et même international», souligne Éric Risser, directeur du marketing.
Le monolithe, dont Terreal s'est fait une spécialité et pour lequel il a le leadership, se fabrique, ici, depuis 1982 et s'il a aujourd'hui, quelques concurrents, aucun ne propose une gamme aussi élargie et techniquement si aboutie. «Nous sommes par exemple les seuls à disposer sur l'ensemble de notre gamme d'avis techniques délivrés par le CSTB (centre scientifique et technique du Bâtiment) qui certifient les performances de nos produits», précise M. Risser.
«Le linteau, d'un seul tenant, a, pour le maçon un double intérêt : rapidité de pose et propreté d'exécution. Idem pour le coffre de volet roulant qui, de surcroît, est étanche à l'air c'est même le seul coffre certifié avec un classement C4 pour des baies d'ouvertures jusqu'à 5,2 m de long.
Autre produit unique, que seul Terreal fabrique : la brique à hauteur d'étage de 2,80 m sur 0,60. Là aussi, rien que des avantages et des inconditionnels, comme le secteur agricole pour les bâtiments d'élevage. «C'est uns système modulable très vite posé dans lequel, l'animal vit même mieux selon des études».
Autres adeptes, «ceux qui veulent construire différemment et veulent une bonne isolation ou encore des architectes qui aiment ces parois verticales et laissent ainsi la brique à nu. «Nous avons, tous les ans, quelques belles réalisations», relève M. Risser. «C'est un bijou technique de Terreal qui n'a pas d'équivalent en France, en Europe ni même dans le monde».
Côté environnement, Patrick Leblans rappelle que l'usine n'emploie que des matériaux naturels, proches puisque du pied de la Montagne Noire et ni adjoint aucun additif. C'est une très vieille industrie, à la pointe de la construction qui a su se renouveler». Et qui a, n'en doutons pas, de beaux jours devant elle.
Le chiffre : 23 usines dans le monde . Terreal en compte 14 en France. «Pour le monolithe, le marché est national et même international», Gladys Kichkoff

Source La Dépêche du Midi