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28/03/2013

Le projet "Symbio2" valorisant la culture de micro-algues en façade bénéficiera d'une aide publique de l'Etat de 1,7 million d'euros.

Un équipement prototype doit être installé à Saint-Nazaire.
L'utilisation de micro-algues en façade afin de produire de l'énergie tout en régulant la température d'un bâtiment est une piste explorée depuis plusieurs années par plusieurs sociétés françaises, dont l'agence X-TU. Cette dernière a lancé le projet "Symbio2" avec le concours du laboratoire CNRS "Gepea" (Génie des procédés environnement & agroalimentaire) de l'université de Nantes et celui de la société AlgoSources Technologie, spin-off de cette unité de recherche. Il s'agit de cultiver des micro-algues vertes dans des "photo-bioréacteurs plans intensifiés" installés sur la façade d'un bâtiment où circule un fluide nutritif propice à la croissance des organismes végétaux qui seront ensuite récoltés. Outre cette création de biomasse potentiellement intéressante, un gain est attendu thermiquement : l'utilisation des façades à micro-algues pourrait permettre de réduire de plus de 50 % les consommations de chauffage et de rafraîchissement par rapport à des bâtiments standards.
Un prototype avant le stade industriel
Dans le cadre de ce projet, l'Etat a choisi d'allouer une aide publique de 1,7 million d'euros provenant du Fonds unique interministériel. Ce fonds, doté de 63,5 M€, servira au financement de 72 projets de R&D retenus comme celui de X-TU. Au printemps, un équipement prototype instrumenté sera installé à Saint-Nazaire, à proximité des laboratoires du Gepea. Puis, dans un deuxième temps, en fonction des résultats des études qui seront menées, le projet pourra passer au stade industriel avec l'aide du groupe Séché Environnement qui envisage d'installer des photo-bioréacteurs sur la façade de l'incinérateur Alcéa de Nantes. La chaleur dégagée par la combustion des ordures ménagères, le CO2 dégagé dans les fumées et la récupération d'eaux pluviales pourraient fournir un environnement idéal pour les micro-algues.

Source Batiactu

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