Le délai de réalisation a été fixé à 26 mois, voire 30 au maximum, a indiqué le ministre, affirmant que le scénario du programme "AADL" 2001ne se reproduira plus.
Pour la réalisation de ces différents programmes de logements, l’Algérie a eu recours à la création de sociétés mixtes avec des partenaires étrangers selon la règle 51/49 % . Les procédures juridiques pour la création de 5 sociétés mixtes ont été finalisées alors que 11 autres sociétés sont en voie d’être lancés, a-t-il ajouté.
Le ministère procédera, par ailleurs, à l’élaboration d’une liste de firmes internationales pionnières dans le domaine du bâtiment et qui seront sollicitées pour la réalisation de programmes de logement public.
Dans ce sens, il a précisé que plus de 200 multinationales (13 nationalités) ont retiré le cahier de charges relatif à l’opération, avant qu’une commission nationale ne procède fin mars en cours au classement de ces dernières et à l’examen de leurs offres.
Le cahier de charges engage les sociétés intéressées par la réalisation des différents programmes de logement public à investir en Algérie, à travers la création d’une usine de construction de logements au cas ou les logements prévus dans la transaction dépassent un certain nombre.
S’agissant de la distribution des logements, le ministre a souligné qu’il sera procédé à l’élaboration de listes "préliminaires" en parallèle avec le lancement des chantiers, comme nouvelle mesure adoptée par le gouvernement pour accélérer la livraison des logements.
Le ministre a, dans ce sens, souligné que toutes les mesures susceptibles de garantir une distribution équitable de logements ont été prises, ajoutant qu’outre le fichier national, les dossiers déposés feront l’objet d’enquêtes. A ce jour, les enquêtes ont démontré que 16.800 résidences déposées sont "suspectes", a-t-il précisé.
S’agissant de la région du sud, le ministre a annoncé la création de nouvelles filiales de la société de gestion des participations de l’Etat (SGP-Indjab) dans les wilayas d’Illizi, de Tamanrasset et de Tindouf, dont la mission consistera à prendre en charge- avec les promoteurs immobiliers privés- la réalisation des programmes de logements au sud du pays qui accuse un retard.
Un soutien sera également apporté aux habitations groupées dans le Sud. L’Etat prendra en charge les opérations d’aménagement liées à la réalisation de réseaux d’assainissement, de conduites d’eau et de routes.
M. Tebboune a annoncé par ailleurs la promulgation d’un nouveau décret qui fixera avec précision les modes et critères de construction dans le Sud dont les matériaux de construction et le type de construction qui ne permet pas plus d’un étage.
Concernant la promotion immobilière, il a précisé que les facilitations des procédures prévues par la loi régissant la profession du promoteur immobilier durant ces derniers mois, ont permis d’attribuer 700 à 800 agréments.
Pour ce qui est de la loi 08-15 relative à la conformité et finalisation des constructions, il a affirmé que la taux de dossiers déposé à ce jour était de 40% ajoutant que "la lenteur des procédures administratives" était à l’origine de ce taux et ce avant quatre mois de la fin de l’opération de régularisation prévue le 20 juillet 2013.
A une question sur la crise interne que connait l’instance nationale des architectes, il a annoncé la création d’une commission sous l’égide du ministère composée d’anciens architectes pour assurer une réconciliation entre les parties et préparer un congrès national rassembleur.
Source Maghreb Emergent
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire