Pages

11/02/2013

Nouvelle ligne FIBLOC pour la découpe et l’insertion d’isolant dans les briques et blocs béton


FIMEC Technologies et ADLER Technologies ont associé leurs compétences pour développer et breveter un process et des équipements innovants pour la découpe et l’insertion robotisée de différents types d’isolants monolithiques : la ligne FIBLOC®, conçue pour assurer des cadences de production industrielle tout en étant particulièrement flexible et évolutive.
L’optimisation de la résistance thermique des murs est l’un des principaux leviers de réduction de la consommation d’énergie des bâtiments. En travaillant en partenariat, FIMEC Technologies et ADLER Technologies ont développé une solution pour renforcer la résistance thermique des blocs en béton ou des briques.
Adaptée à tous les isolants, quel que soit leur type (laine de verre, laine de roche, polystyrène, polyuréthane…), la ligne FIBLOC est composée d’une unité de découpe automatique et d’une unité d’insertion robotisée pilotée par vision 3D.
Evolutivité et flexibilité
L’évolutivité et la flexibilité ont été les maitres-mots du développement de FIBLOC. Une grande souplesse d’utilisation est obtenue grâce à un concept de ligne qui a intégré dès le début ces impératifs.L’utilisation des derniers développements en mécatronique et en vision lui confèrent "intelligence" et autonomie.
Elle permet :
  • de traiter des panneaux et inserts de format différents sans modification de l’installation,
  • de changer automatiquement de gamme de production.
Les ingénieurs qui ont développé la ligne ont eu à cœur de la rendre évolutive en créant un système de modules complémentaires.
Il est par exemple possible d’ajouter:
  • une seconde ligne d’alimentation et de découpe lorsque la production requiert une alimentation mixte (laine de roche et polystyrène par exemple),
  • un module de gestion des déchets de coupes,
  • ou encore un module de contrôle de la qualité des inserts de laine par pesage individuel pour valider leur performance thermique. 

Source Fimec Technologies

Quelles tuiles pour le toit ?

La tuile en terre cuite: Artisanale ou industrielle, elle se taille la part du lion.
Avantages : une variété de coloris et de formes, une bonne résistance aux intempéries et une longue durée de vie. Elle est fabriquée à partir d'éléments présents dans la nature (argile et sable) et contribue à l'identité régionale. Inconvénient : le prix relativement élevé de la tuile artisanale. Erlus, Imerys, Koramic, Monier, Terreal...


 Double tuile. Conciliant esthétique, simplicité et rapidité de pose (à joints droits ou croisés), elle est disponible en 3 coloris : aubergine, anthracite et nuagé. Elle dispose d'une fiche FDES (fiche de déclaration environnementale et sanitaire) et peut donc s'inscrire dans une démarche HQE. 33,25 kg pour 9,5 tuiles au m2. "Opalys", Koramic.



 Spécial Ouest. Une palette de 5 coloris pour faire revivre les tons traditionnels de la façade Atlantique. Cette tuile se caractérise par un excellent rapport légèreté/résistance et une étanchéité parfaite, même à faible pente. 46,8 kg pour 12 tuiles au m2. "Latitude 12", Terreal.




Triple tuile. Esthétique, économique et facile à poser, cette tuile plate 3 en 1 permet de gagner 35 % en temps de pose. Elle s'adapte à la plupart des configurations. "Néoplate", entre 45 euros et 50 euros le m2 fourni posé, Imerys.


Autonettoyante. Cette tuile en terre cuite est disponible avec la fonction Erlus Lotus qui détruit les particules organiques (dépôts graisseux, suies, mousses et algues). La pluie devient l'agent nettoyant et le toit reste propre plus longtemps. "E 58 S", Erlus.

Source Coté Maison par Georges-François Rey

Monier/Braas lance la tuile Rubin 9V sur le marché Polonais


En Février Monier/Braas a lancé la tuile de très grand format Rubin 9V sur le marché Polonais.

Avec 9,4  tuiles au M² et 47cm de long, la Rubin 9V fabriquée en Allemagne devient la plus grande tuile du marché Polonais.
En outre cette tuile dispose d’un pureau variable de 30 mm qui facilité la pose et permet de diminuer le temps de couverture. Cette tuile est idéale pour une toiture neuve comme pour un chantier de rénovation.

La Rubin 9V sera proposée en tons engobés (cuivre, bronze, anthracite) comme en couleurs émaillées (marron, noir brillant) qui sont déjà réputées sur le marché grâce à la gamme Rubin 13PV. Cette palette de coloris classiques permet à la toiture de s’adapter à chaque type d’architecture.

La Rubin 9V permet à Monier/Braas de compléter sa gamme pour offrir un système complet de solutions pour la couverture.

Comme l’ensemble des modèles de la gamme la Rubin 9V bénéficie d’une garantie de 20 ans dont 5 ans contre le gel.

Caractéristiques techniques:
  • Longueur de couverture: 370 - 400 mm
  • Pureau variable: 30 mm
  • Largeur de couverture moyenne: 267 mm
  • Nombre de tuiles pour 1 m2: de 9,4 à 10,1 pc
  • Poids par tuile: 4,0 kg
  • Pente minimale recommandée 16 °

Source Budujemydom

10/02/2013

Pôle Européen de la Céramique: agenda administratif 2013

Le prochain conseil d’Administration du pôle Européen de la Céramique aura lieu le  Mardi 12 mars 2013 à 10 heures.
La prochaine  Assemblée Générale se déroulera le Mercredi 10 Avril 2013 à 10 heure.

Pôle Européen de la Céramique
ESTER Technopole
1, avenue d’Ester
87069 Limoges Cedex - FRANCE
Tél. (33) 05 55 38 16 21
Fax (33) 05 55 38 18 62

Source Cerameurop

Réduction de la consommation d’énergie : nouveaux développements de Ceric Technologies

L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par Ceric Technologies. La société explore plusieurs voies: les combustibles alternatifs n’entrant pas dans les quotas de CO2, l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses équipements et l’isolation thermique. Cette priorité donnée à la réduction de la consommation énergétique se retrouve dans l’ensemble de la gamme (une modification de la buse et des hélices de sortie d’un groupe d’étirage Pelerin a par exemple permis de réduire sa consommation d’énergie électrique de 10 %). Mais c’est sur les fours et les séchoirs que les efforts se concentrent.
Cuisson: isolation des fours
Les caractéristiques des fours, en termes d’isolation et de rendement thermique, sont sans cesse améliorées. L’isolation des panneaux est optimisée en fonction des zones de températures pour des performances énergétiques exceptionnelles et l’étanchéité des fours (enveloppe en acier avec des panneaux soudés…) reste le meilleur moyen de conserver leur performance à l’optimum.
Énergies alternatives: biogaz et sciure de bois
Des développements récents sur des combustibles alternatifs autorisent l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…). Le biogaz est une énergie renouvelable non fossile issue de la fermentation de matières organiques (animales ou végétales) et qui peut être produite dans les centres d’enfouissements techniques (CET). Essentiellement composé de méthane, de dioxyde de carbone, d’eau et d’autres gaz dans des proportions moindres, son pouvoir calorifique dépend de la concentration en méthane et varie donc de 4 à 7 kWh par Nm3. Ceric Technologies exploite un savoir-faire éprouvé dans l’installation de lignes de cuisson biénergie biogaz/gaz naturel. Composée de panoplies biogaz pour l’alimentation des zones de cuisson, de brûleurs Jet et de tuyères biénergies, cette solution flexible permet une gestion automatisée de la biénergie. Aucune intervention humaine n’est nécessaire pour le changement de combustible et la cuisson est garantie même en cas de défaut d’alimentation d’un des combustibles.Plus économique (le coût énergétique du biogaz est bien inférieur à celui du gaz naturel), plus écologique (utilisation d’énergie non fossile), l’utilisation du biogaz représente une alternative fiable à l’utilisation de combustibles fossiles. Cette solution est adaptable aux nouvelles installations et aux installations existantes.
La sciure de bois, ou encore les écorces et copeaux, les pellets ou autres déchets végétaux, constituent un combustible dont le bilan CO2 est neutre pour l’environnement, la quantité de CO2 dégagée lors de la combustion étant égale à la quantité absorbée lors de la croissance de l’arbre. Le pouvoir calorifique de la sciure dépend de son taux d’humidité, taux qui peut varier énormément.
Ceric Technologies a mis au point une centrale de cuisson qui fonctionne avec tous les types de sciures humides, sans séchage préalable. Un criblage de la sciure est nécessaire pour écarter les grains supérieurs à 5 mm avant de la déposer sur un convoyeur à chaîne installé à proximité du four. Il alimente des vis sans fin reliées aux centrales de cuisson. Chaque centrale, régulée automatiquement, envoie un mélange d’air et de sciure pulsé jusqu’aux tuyères installées sur le four. Ce dernier est équipé d’un dispositif d’obturation automatique des puits de chauffe afin d’éviter les remontées de gaz chaud vers les équipements de cuisson et une possible inflammation de la sciure.
En s’appuyant sur cette expérience de la combustion de matières non fossiles, Ceric Technologies explore de nouvelles voies et évalue d’autres sources exploitables.
Équipements de cuisson: le ThermoBooster
Les efforts de Ceric Technologies se sont aussi portés sur les équipements de fours, soit pour améliorer encore le rendement des équipements de chauffe (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…) ou les rendre compatibles avec l’utilisation d’énergies alternatives, soit pour optimiser les échanges thermiques lors de la cuisson des produits. Le recyclage des fumées, dans un premier temps, puis le brassage haute température se sont alors imposés comme des solutions efficaces pour réduire les consommations d’énergie.
En créant le ThermoBooster, Ceric Technologies a développé une solution pour optimiser les flux au sein du four et homogénéiser la température entre ses différentes sections. L’amélioration des échanges thermiques permet de réduire la différence de température entre le haut et le bas du wagon et améliore l’homogénéité de température du début à la fin du four. Cet équipement breveté de brassage d’air haute température présente la particularité de fonctionner à l’intérieur même du four, de 200° à 850°C. Il ne requiert pas l’installation de conduits d’air externes, souvent endommagés par des phénomènes de corrosion difficilement contrôlables. Son efficacité permet de réduire le nombre de brûleurs au niveau de la zone de pré chauffage et, par conséquent, les opérations de maintenance. Une nouvelle conception de la turbine a permis d’augmenter de 15 % l’efficacité aéraulique de l’ensemble.
Séchoirs
Les efforts de Ceric Technologies se sont portés sur l’isolation des séchoirs (utilisation possible de panneaux isolants), la récupération des calories du four et leur exploitation pour le séchage et l’introduction d’équipements de brassage d’air innovants qui optimisent le séchage et réduisent la consommation d’énergie.

Source Ceric Technologies

Réparer ou refaire sa toiture : comment choisir ?

Réparer ou refaire sa toiture : comment choisir ?
Monter sur un toit présente un certain danger et il faut tout de même respecter quelques règles techniques pour garantir la pérennité de la toiture. Au-delà des deux ou trois tuiles accessibles, ou lorsqu'il s'agit de zinc, l'intervention d'un spécialiste s'impose. Pour un bâti récent, vous n'aurez aucun mal à trouver les mêmes éléments de couverture. Mais avec un toit ancien, le problème se corse.

Solution 1 : la réparation du toit sans erreur
Comment ne pas modifier l'esthétique du toit ? Pour les tuiles en terre cuite, deux solutions :
1) Chercher des tuiles de récupération similaires, mais sans défaut. Ce n'est pas forcément le meilleur choix. Vous n'aurez pas toujours d'information fiable sur leur origine, leur qualité, et surtout vous ne disposerez d'aucune garantie de durabilité. Placées côté nord, par exemple, elles risquent de ne pas résister longtemps au gel.
2) Acheter du neuf au look vieilli. Certaines tuiles plates, losangées ou canal, imitent les dégradations dues au temps qui passe, dans toutes les dimensions et couleurs imaginables. L'idéal : le panachage, un mélange de tuiles neuves "vieillies" et anciennes.
Pour les tuiles mécaniques (à emboîtement), en revanche, les imitations sont moins probantes. Mieux vaut changer un pan entier de toiture.
Pour l'ardoise naturelle, l'occasion est possible, mais, s'il s'agit d'un matériau hyperrésistant (certains avancent 100 ans de durée de vie), c'est aussi l'un des plus fragiles. L'ardoise résiste mal au "démontage" et les belles ardoises de couverture récupérées sont difficiles à trouver, sinon localement.
Pour le zinc, ne prenez que du neuf. Aujourd'hui, sa surface se décline en de multiples teintes et finitions, plus ou moins brillantes, permettant d'obtenir l'aspect vieilli ou coloré souhaité.

Solution 2 : Changer de couverture
Se lancer dans une telle entreprise, onéreuse, est une décision délicate qui mérite une approche réfléchie. Quels sont les points à vérifier avant toute chose ?
- Faites inspecter la charpente par un professionnel pour garantir sa solidité et la pérennité de la nouvelle couverture. Et pour savoir quel poids elle peut supporter. Pour des tuiles plates, comptez 60 à 65 kg le m2. Les tuiles canal : 40 à 45 kg le m2. L'ardoise : environ 25 kg le m2. Le zinc : environ 7 kg le m2.
- Renseignez-vous sur les exigences locales en mairie pour vous assurer qu'il n'existe pas d'obligation en matière d'esthétique (couleur, forme, format). Le choix de la couverture devra aussi tenir compte du climat local (vitesse des vents, fréquence des pluies ou de la neige, etc.).
- Tenez compte de la pente de la toiture pour décider de la couverture adaptée.
- Contrôlez l'efficacité de la ventilation pour entreprendre les modifications nécessaires. Faites des économies d'échelle en entreprenant ce genre de travaux parallèlement à la réfection du toit. En profiter pour faire les travaux annexes
Changer de couverture, c'est l'occasion idéale pour :
1. Ajouter un écran de sous-toiture. L'écran de sous-toiture HPV (hautement perméable à la vapeur d'eau) contribue à imperméabiliser votre toit à l'air et à l'eau, tout en laissant la vapeur d'eau s'évacuer. Il réduit les phénomènes de pression-dépression de la toiture, responsables de l'envolée des tuiles lors de tempêtes, ce qui permet l'installation de tuiles sur des pentes plus faibles. Il évite enfin la pénétration de neige poudreuse, de poussière, de pollen. Comment choisir l'écran ? Tout dépend de la charpente, de l'écartement des chevrons, du type de couverture, mais aussi de la présence ou non de combles aménagés.
Seul un professionnel peut juger de la faisabilité de l'opération. Optez pour un produit de qualité et suffisamment épais, car il est fait pour durer. Une fois installé, l'écran est exposé au risque de vieillissement, d'abord à cause des rayons UV (avant la pose de la couverture), puis des fortes chaleurs sous la couverture en été (elles peuvent dépasser 80 °C). Certaines membranes sont dotées d'une surface métallisée et rejettent donc une partie de la chaleur l'été, tout en réduisant les pertes énergétiques l'hiver et en laissant s'évacuer la vapeur d'eau.
2. Installer des fenêtres de toit. Les fenêtres de toit de qualité (de bonne performance thermique et phonique) procurent un apport solaire appréciable dans des combles aménagés. Les liaisons périphériques doivent être parfaitement exécutées pour garantir une étanchéité et une isolation thermique fiables. Il existe aujourd'hui des modèles adaptés aux bâtiments classés, en métal ou en bois.
Source Coté Maison par Agnès Denoix-Molina

09/02/2013

FIMEC Technologies : l’innovation et l’expertise


Les filiales de Materials Technologies, Adler Technologies et Fimec Technologies affichent leur bonne santé en ce début d’année 2013. Le groupe développe toutes les synergies possibles entre ses deux entreprises afin de développer l’innovation et le service, clefs de son succès. Avec un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros en 2012, 150 personnes réparties sur trois sites en France, un au Maghreb, un au Brésil et un en Europe de l’Est, le Groupe escompte + 30% de croissance de son activité à l’export cette année.
L'année 2013 sera riche en challenges commerciaux et R&D pour Adler Technologies : 4 usines sont en cours de réalisation, une nouvelle presse de grande surface sera commercialisée au 1er semestre, la gamme de moules intégrera dès le 1er semestre des moules monoblocs démontables, et un moule de nouvelle génération sera commercialisé au second semestre. Pour le groupe Materials Technologies, 2013 s'annonce une année forte en développements et en croissance sur les marchés internationaux. Yann Jaubert, son Président nous en dit davantage…

Source France BTP Ch. Raynaud, le 05/02/2013

Le second cénotaphe d'Archimède est en briques de terre cuite

L'artiste Raphaël Zarka expose au musée des Beaux-Arts d'Angers une oeuvre intitulée : le second cénotaphe d'Archimède. Pour cette réalisation il s'est adressé à l'entreprise Les Terres Cuites d'Aizenay dirigée par Jean Paul Gauvrit. Briquetier de père en fils depuis 1868, Jean Paul Gauvrit représente la sixième génération d'une entreprise familiale située au coeur de la région pays de Loire. Il continue de perpétuer un savoir-faire traditionnel alliant tradition et modernité. Hautes de plus de trois mètres, deux colonnes jointes par leur base et leur sommet s'élèvent dans l'espace. L'une est ornée d'un motif de chevrons, l'autre hélicoïdale, semble tournée sur elle-même. L'artiste a travaillé tel un architecte : il a conçu les plans, fait façonner près de 1400 briques puis a construit la sculpture comme un jeu d'assemblage. Cette oeuvre est ce qu'il appelle une reconstruction : une réplique d'une cheminée anglaise du 16e siècle. Raphaël Zarka part du postulat que toutes les formes existent déjà, elles ne font que migrer d'un domaine. Avec cette oeuvre, l'artiste érige un monument à la mémoire du savant grec. Cette cheminée, devenue sculpture, reprend deux recherches menées par Archimède : la vis sans fin, dont la colonne en spirale reprend la forme, et le rhomicuboctaèdre. Ce volume, qui fascine l'artiste, est basé sur une section octogonale. Pour cette sculpture, l'octogone est simple à la base des colonnes puis se complexifie sur le fût et le sommet.

Source Batjournal

Maroc: Repli de la consommation de ciment de 25%!

Après le repli enregistré en décembre dernier, le mois de janvier a été marqué par une forte régression des volumes écoulés de près de 25 %. Ceci conforte le trend baissier entamé depuis le second semestre de l’année passée.
Les différents producteurs de matériaux de construction, surtout ceux utilisant le ciment, le fer à béton et le sable, ont du mal à maintenir l’équilibre.
Le marché du ciment continue sa dégringolade. Après la baisse enregistrée durant le mois de décembre dernier, avec des écoulements en régression de mois à mois de 12,40 % pour un volume de 1 346 430 tonnes, les réalisations de janvier 2013 causent du souci aux producteurs. Au cours du premier mois de l’année en cours, les ventes ont, à peine, atteint près de 1 150 000 tonnes, en repli de près de 25 %. À titre de comparaison, elles sont moins bonnes que celles réalisées durant le même mois de 2012 (1 578 070 tonnes) et celles de janvier 2011 (1 262 584 tonnes). Cette baisse est imputable, selon les professionnels, au recul de la production de logements sociaux, que ce soit ceux issus de l’auto-construction, après le durcissement du processus de lutte contre l’habitat clandestin, ou encore de la promotion immobilière. Et pour cause, malgré l’engouement enregistré pour les appartements à 250 000 DH HT, dans les grandes villes surtout. Il y a une mévente de ces dits logements dans les petites villes et même au niveau de Fès, Meknès et autres. Un autre facteur pouvant freiner la production de logements, et par ricochet, la consommation de ciment, c’est la lenteur dans l’octroi des autorisations de construire qui sont livrées au compte-goutte. Résultats : beaucoup de projets sont en stand-by en attendant un dénouement qui tarde à venir. La plupart du temps, il faut attendre plus d’un an pour obtenir le fameux sésame pour que les travaux puissent démarrer. Autre problème majeur, c’est le désaccord entre le gouvernement et les promoteurs immobiliers sur le produit introduit par la loi de Finances 2013 concernant la classe moyenne. Du coup, les mises en chantier attendues pour cette année, devraient être minimes, vu que seuls les opérateurs publics, à leur tête Al Omrane, qui devront lancer les premières réalisations d’appartements dédiés à cette tranche de la population dont le prix du m² est fixé à 6 000 DH. L’année 2013 s’annonce, à priori, difficile pour les différents intervenants dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics. Outre les cimentiers, les différents producteurs de matériaux de construction, surtout ceux utilisant le ciment, le fer à béton et le sable, soulignent qu’avec les taxes imposées pour renflouer le Fonds solidarité habitat et intégration urbaine (ex FSH), il serait difficile pour eux de maintenir l’équilibre, tout en achetant les intrants plus chers et en gardant les mêmes prix. Une vraie descente aux enfers, selon certains professionnels. Et dire que quand le bâtiment va mal, tout va mal.

Source Le Soir

08/02/2013

Arabie Saoudite : le ciment devrait connaître une croissance de 9% d'ici 2017

La demande de ciment en Arabie Saoudite devrait enregistrer une croissance de 9,4% à 80 millions de tonnes d'ici 2017.
Selon une nouvelle étude de marché publiée par CW Groupe, le développement des projets d'infrastructures à grande échelle en Arabie Saoudite engendrerait une croissance de la demande en ciment autour des 9,4% d'ici 2017. La production devrait atteindre les 23 millions de tonnes d'ici 2017 avec des entreprises telles que Yamama Cement et Eastern Province Cement qui planifient pour leur part une production respective de 3,2 millions de tonnes de ciment par an en Arabie Saoudite.

Source France BTP

07/02/2013

Briqueterie Wienerberger de Wanlin (B) : une réunion pour évoquer les pistes futures

Une réunion de travail s’est tenue mardi 06/02 matin au bureau du ministre Belge  Marcourt à Jambes concernant la fermeture de la briqueterie de Wanlin. Seul l’aspect économique a été évoqué, a indiqué le bourgmestre d’Houyet, Yvan Petit.
La direction de Wienerberger Belgique, le bourgmestre de Houyet Yvan Petit, le député wallon Jean-Claude Maene et le directeur du Bureau économique de la Province, Renaud Degueldre ont discuté d’éventuelles solutions favorables aux travailleurs et au site de la briqueterie.
«Le but était de voir s’il était possible de travailler ensemble ou si la rupture était nette et précise comme l’avait précédemment annoncé la direction de la briqueterie. Les conditions sont finalement moins radicales que prévues, un climat de confiance a été mis en place», a ajouté Yvan Petit.
Lors de cette réunion, c’est principalement la reprise de la briqueterie qui a été évoquée. «La direction est toujours favorable à une reprise mais ne veut pas céder l’entreprise à un autre fabriquant de briques. Nous faisons appel à tous les candidats. Mais il faudra attendre de voir les entreprises qui vont s’annoncer avant de prévoir la fabrication d’autres produits ou d’autres alternatives pour les travailleurs», a conclu le bourgmestre d’Houyet. Par ailleurs, une rencontre entre les travailleurs et la direction est prévue le vendredi 8 février 2013.
Source L'Avenir par Philippe BERGER

Lauréats Terroirs de Terreal : panaché de couleurs en toiture à l'honneur

Le spécialiste de la terre cuite, Terreal vient de dévoiler le palmarès de la troisième édition du concours «Les Terroirs de Terreal». Il s'agit pour l'industriel de réaffirmer son engagement dans la sauvegarde du patrimoine et la valorisation de l’expertise des professionnels de la couverture.
Terreal vient de décerner les prix de son concours «Les Terroirs de Terreal» dont le but est de mettre à l'honneur des chantiers et des savoir-faire locaux au service de la préservation du patrimoine architectural français.
"Loin des solutions standardisées, fait marquant cette année, la plupart des lauréats ont pour, point commun d’être des créateurs composants de solutions originales à travers des panaches de couleurs et de formats uniques", explique Terreal dans un communiqué.
Le palmarès des Terroirs 2012
Un jury composé de professionnels couvreurs et de spécialistes de la couverture Terreal a étudié plusieurs dizaines de dossiers parmi lesquels cinq d’entre eux se sont vus remettre un prix. Ils ont été choisis pour leur qualité technique, esthétique, le rendu global et le "côté historique" du chantier.

Prix Technique
"L’entreprise Morganti, dirigée par M. Gérald Morganti, a reçu le Prix Technique pour la rénovation de la toiture et de la façade de l’Hôtel- Restaurant le « Manoir de la Salamandre » situé au coeur d’Etretat (76). Ce célèbre bâtiment médiéval normand, datant du 14e siècle, démonté puis reconstruit à Etretat en 1912 a été restauré par l’entreprise Morganti, dans le respect de son histoire et de sa richesse d’origine".
Prix Historique
"L’entreprise Histoire de Toit, dirigée par M. Olivier Pourrit, a reçu le Prix Historique pour la rénovation de la couverture de l’Eglise, classée monument historique, de Gommecourt dans les Yvelines (78). La charpente et la toiture de cette église du 16e siècle, en très mauvais état ont été restaurées par un harmonieux panachage de tuiles et des finitions en cuivre".
Prix Esthétique
"L’entreprise Marie, dirigée par M. Eric Marie, a reçu le Prix Esthétique pour la rénovation complète d’une maison individuelle qui avait brûlé, comprenant environ 520 m² de toiture, à Deauville (14). Pour ce chantier, un magnifique travail de panachage de tuiles de différents coloris a été mis en oeuvre".
Prix de la Création
"L’entreprise Pineau Charpente, dirigée par M. Frédéric Pineau, a reçu le Prix de la Création pour la rénovation de la couverture d’une maison individuelle à Sillé-le-Guillaume dans la Sarthe (72), sur environ 300 m² de toiture. Ce prix récompense la combinaison esthétique et la complexité technique des travaux due à la complète transformation de la maison".
Coup de Coeur du Jury
"L’entreprise Rassaert SARL, dirigée par M. Jean-Marc Rassaert, a ravi le jury et ainsi remporté le Coup de Coeur du Jury pour la rénovation de la couverture d’une magnifique bâtisse de près de quatre siècle, située à Magny-en-Vexin (95). Pour venir à bien de la restauration des 312 m² de toiture et des huit lucarnes de cette maison de maître, pas moins quatre mois de travail et 21 000 tuiles ont été nécessaires". Source Batiactu

06/02/2013

Relance du BTP: Des députés réfléchissent à une taxe sur le recyclage des déchets de matériaux de construction

Ça bouge du côté de l'Assemblée nationale. « Un groupe d'études se met en place sur les carrières et les matériaux de construction pour imaginer un modèle économique et fiscal incitant au recyclage, car le secteur a été le grand oublié du Grenelle de l'environnement », a indiqué hier le député de l'Ardèche, Pascal Terrasse, à l'occasion de la signature par Yprema, spécialiste du recyclage des déchets de BTP, de son premier accord de franchise avec l'entreprise ardéchoise CBM, établie à Teil. C'est justement en Ardèche qu'a été créée il y a un mois la première entreprise française de recyclage de matelas. « Il existe une taxe sur les matelas finançant leur recyclage, pourquoi pas une taxe sur les matériaux de construction ? », s'est interrogé le député, par ailleurs membre de la commission des Finances de l'Assemblée. Qu'il s'agisse d'une écotaxe touchant tous les produits, comme pour l'emballage, ou d'une taxe spécifique applicable uniquement aux matériaux qui ne seraient pas recyclés, cela reste à définir, mais la réflexion est lancée.
200 millions de tonnes de granulats par an
La France est en retard dans le recyclage des déchets de BTP. Il s'agit notamment de recycler le béton issu des déconstructions de routes et de bâtiments, en le concassant pour le réemployer comme sous-couche des routes en substitut aux granulats « neufs » issus de carrières. La moitié des matériaux de construction naturels produits en France servent à la route, ce qui représente 200 millions de tonnes de granulats par an, dont 20 millions de tonnes seulement proviennent du recyclage.
Les plus importants acteurs du recyclage sont Eurovia, la filiale de travaux routiers de Vinci, suivi de Colas, son alter ego chez Bouygues, qui recyclent eux-mêmes les matériaux issus de leurs chantiers routiers. Entreprise familiale n'ayant pas les moyens financiers de constituer un maillage national, Yprema a lancé une franchise pour profiter du développement du marché. Une démarche inédite dans le monde des travaux publics. A partir de l'année prochaine, Yprema prévoit trois nouveaux franchisés par an.
Source Les Echos  par Myriam Chauvot

Wienerberger (Hulluch) : la mise en sommeil de l'usine en passe d'être prolongée

En sommeil depuis décembre 2011, la briqueterie du groupe Wienerberger, située à Hulluch, près de Lens, devrait voir cette période être prolongée de quatre ans. Faisant face à la baisse de la demande de briques dites de structure, la direction a ouvert des négociations avec les partenaires sociaux dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Sur les 41 salariés artésiens, une petite dizaine resteraient sur le site qui servira de base logistique. En 2008, le groupe autrichien avait investi 22 millions d'euros pour améliorer l'outil de production hulluchois.
Source La Voix Du Nord

Du low cost de matériaux sur internet

Deux jeunes Toulousains ont créé en novembre dernier une entreprise «Free matériaux», sur le net avec un très bon rapport «qualité prix» de matériaux de construction.
Ce nouveau concept permet d'économiser de 15 à 20 % sur tous les achats de matériaux et sur tous les travaux souhaités dans une maison. «Nous pouvons fournir tous les matériaux nécessaires à la construction d'une maison», déclare l'un des deux gérants, Ait Damou. «J'ai eu cette idée avec mon collègue car je travaillais dans le bâtiment et je me suis rendu compte que c'était possible de faire baisser les prix des matériaux de construction qui sont assez coûteux. Nous avons donc réfléchi et on a décidé de créer un négoce grâce à laquelle les personnes pourraient avoir des prix bas et de la qualité», explique-t-il. La société s'inspire de Free Mobile qui arrive à baisser ses prix en dissociant le téléphone et l'abonnement.
Afin de proposer les meilleurs prix le cogérant annonce «nous faisons des achats groupés sur les gros fournisseurs et nous n'avons pas d'entrepôt pour stocker les matériaux donc il n'y a pas de frais de stockage et les prix finals sont beaucoup moins élevés».
Grâce à son innovation les deux gérants connaissent un véritable succès «nous avons déjà environ 300 000€ de commandes pour les prochains mois», déclare Ait Damou. Les deux gérants souhaitent aussi pouvoir dupliquer Free Matériaux dans toute la France car ce concept est nouveau en France. Les commandes et les devis peuvent se faire par mail à l'adresse contact@freemateriaux.fr ou par téléphone au 06 51 00 48 49.
Source La Dépêche du Midi par Anais Royer-Adnot

Des tarifs bonifiés pour les installations photovoltaïques "made in Europe"

Deux arrêtés sont parus ce jeudi 31 janvier au Journal officiel, valorisant davantage le courant électrique provenant d'installations à base de composants "made in Europe". Une mesure d'urgence pour soutenir la filière qui a perdu près de la moitié de ses emplois depuis 2010 mais qui apparaît fragile juridiquement aux yeux de la Commission de régulation de l'énergie.
C'était une mesure attendue par les industriels français du photovoltaïque et Delphine Batho avait annoncé au début de l'année qu'elle souhaitait le mettre en place rapidement. Les nouveaux tarifs bonifiés de l'électricité solaire, qui favorisent les panneaux photovoltaïques français ou européens, sont entrés en vigueur avec la parution de deux arrêtés au Journal officiel. L'ajustement des tarifs d'achat est donc réalisé de la façon suivante : le producteur bénéficie d'un bonus de 5 % sur le tarif normal proposé par EDF, lorsque les cellules ou les panneaux solaires ont été produits en Europe. Ce bonus est porté à 10 % dans le cas où les cellules et les panneaux sont originaires du Vieux continent.
Un dispositif fragile juridiquement ?
Autre mesure prise par arrêté, le doublement des volumes cibles pour le développement de l'énergie solaire photovoltaïque, soit au total 1.000 MW installés en 2013. "Il s'agit de mesures d'urgence attendues pour mettre un coup d'arrêt aux destructions d'emplois et soutenir la filière photovoltaïque dans l'attente des conclusions du débat sur la transition énergétique. Nous devons maintenir notre outil industriel pour les énergies renouvelables", a déclaré Delphine Batho, la ministre de l'Ecologie, lors d'un déplacement chez Photowatt dans l'Isère (lien). Le gouvernement souhaite en effet donner des perspectives de commandes aux entreprises françaises du solaire qui ont vu leurs effectifs fondre depuis deux ans : selon les estimations de l'Ademe, 14.500 emplois auraient été détruits entre 2010 et 2012.
Mais la Commission de régulation de l'énergie (CRE) estime que le dispositif de bonification des tarifs pour les installations aux composants "made in France" ou "made in Europe" serait "fragile" juridiquement et pourrait mener à des attaques en justice pour protectionnisme et concurrence déloyale. Mais la ministre avait indiqué, au début du mois de janvier, que le gouvernement était prêt à "prendre ce risque". L'intégralité des textes des arrêtés sont disponibles sur Legifrance : texte n° 18 et texte n° 19.

Source Batiactu

05/02/2013

USA, Monier Inc échappe a une class action portant sur 250 millions de dollars


Le fabriquant de tuiles béton Monier Inc a échappé à une attaque judiciaire en série « class action »  portant sur 250 millions de dollars pour publicité mensongère concernant la durée de vie de ses produits. Le tribunal Californien a en effet jugé que  les plaignants avaient appuyés leur requête sur une méthodologie d’échantillonnage non représentative.
Le groupement de plaignants ( 128 000 membres) avait en effet exigé au près de la court un dédommagement d’un quart de milliard de dollars pour avoir faussement commercialisé ses tuiles bétons affichant  une durée de vie de 50 ans.

Source Law 360 par Gavin Broady

Chute massive des mises en chantier en 2012

Selon les derniers chiffres du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, les mises en chantier plongent sur l'ensemble de l'année 2012. Même observation pour les autorisations. L'objectif des 500.000 logements par an semble s'éloigner peu à peu.

Sur l'ensemble de l'année écoulée, le nombre de mises en chantier de logements s'élève à 346.500, soit un repli de 17,8 % par rapport au chiffre observé sur l'année 2011. Dans le détail, 156.600 logements collectifs ont été mis en chantier, soit un recul de 18,8 % par rapport à 2011. Dans l'individuel, le chiffre atteint plus de 168.600 logements, soit un repli de 16,6 % par rapport à 2011. Enfin, le logement en résidence représente environ 21.200 logements, soit une diminution de 19,2% par rapport à 2011. Selon le spécialiste de l'immobilier et professeur d'économie à l'Université Paris-Ouest, Michel Mouillart, ces résultats s'expliquent, pour le logement individuel, par "l'effet de la crise" et le recalibrage du PTZ+ (prêt à taux zéro) début 2012, avec l'introduction de plafonds de ressources et de conditions plus restrictives. Pour ce qui est du logement collectif, la disparition annoncée du dispositif Scellier pour l'investissement locatif a pesé, selon Michel Mouillart. Ce dernier anticipe 284.000 mises en chantier dans le neuf environ en 2013, soit un repli de 6,6% par rapport à l'an passé.
Les autorisations en chute libre au 4ème trimestre 2012 Du côté des autorisations, sur l'année 2012, 495.500 logements ont été autorisés à construire, soit une baisse de 7,3 % par rapport à l'année 2011. Quant au nombre de logements autorisés, en données CVS lissées, il chute de 5,6 % sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. Celui des logements mis en chantier augmente de 1,1 % sur les trois derniers mois. En données brutes, 115.900 logements ont été autorisés à construire en France au cours du quatrième trimestre de 2012, soit une baisse de 24,1 % par rapport au quatrième trimestre de 2011. La diminution est moins marquée pour les logements individuels (- 11,5 %) que pour les logements collectifs (- 33,1 %). Par ailleurs, les autorisations de logements en résidence baissent de 26,6 %. Au cours du quatrième trimestre, plus de 95.600 logements ont été mis en chantier sur l'ensemble du territoire français, soit une baisse de 28,4 % par rapport au quatrième de 2011. Ce repli affecte tous les secteurs : -19,7 % dans l'individuel, -34,4 % dans le collectif, -29,2 % dans le logement en résidence.
Concernant les perspectives, Michel Mouillart se montre plus que prudent puisqu'il conclut : "Le problème, ce n'est plus 2013, mais 2014". D'ailleurs, il anticipe seulement un très léger redressement des mises en chantier à cet horizon.

Source Batiactu

La société Josse invente l’Argibrique

Le spécialiste du carreau de terre cuite innove grâce à la brique de terre crue. Un produit breveté aux vertus thermiques.
Quoi de plus ancien que la brique de terre pour construire son chez soi ? La société Josse réussit à innover dans ce domaine avec l’Argibrique. Jusqu’à l’année dernière, la société costarmoricaine était connue par sa production de carreaux de décoration, cuits au feu de bois, émaillés ou brut.
Entreprise du patrimoine vivant (un label officiel) comme Henriot, elle partage avec la faïencerie, la fidélité au peint main pour les carreaux avec motifs. On l’a compris, Josse fait dans le produit plutôt haut de gamme. « En fait, nous avons des clients qui s’offrent nos carreaux dans une cuisine Ikéa », corrige Florence Le Brun, responsable du magasin quimpérois.
Un kit prêt à la pose
Avec Argibrique, Josse touche un nouveau domaine tout en restant fidèle à la matière première qui a fait sa renommée, la terre. Crue cette fois. « Philippe Josse, président de la société, a eu des demandes de clients qui l’ont amené à travailler sur un modèle de brique en argile », explique Arnaud Neveu, directeur général.
Particularités de cette brique, elle est emboîtable et permet le passage de câble. Un brevet a été déposé avec, pour nom commercial, Argibrique. « La brique permet d’augmenter l’inertie thermique d’une cloison, en particulier derrière un poêle à bois. »
Elle permet aussi de réguler l’hygrométrie et d’améliorer le confort acoustique. « Un minimum de 5 m sur une cloison permet d’obtenir des résultats. » C’est pour cela que la société commercialise un kit « prêt à la pose ». Il coûte 730 € livré à domicile.
Source Ouest France

04/02/2013

Direction resserrée à la tête du groupe Monier


Le groupe Monier a simplifié son organisation et réduit l’équipe de direction à la tête du grroupe. C’est la réponse apportée pour mieux affronter les challenges en cours et les développements sur le marché européen.  Mr Gerrit Sames, le directeur des technologies et de la production a quitté le groupe au 31 Décembre 2012.
La direction du groupe est par conséquent assurée depuis le premier Janvier par le président  Pepyn Dinandt et par le directeur financier Jürgen Koch.

Source Ziegelindustrie International

La briquetterie Imerys de Colomiers rachetée par Bouyer Leroux

Imerys Structure, réparti sur sept sites en France dont Colomiers près de Toulouse, fait l'objet d'une offre de rachat de la part du groupe Bouyer Leroux.
Roland Besnard, PDG du groupe coopératif Bouyer Leroux, était le 15 janvier à Colomiers pour rencontrer les personnels d'Imerys Structure, un département d'Imerys Terre Cuite, filiale du leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie Imerys. Son offre de rachat d'Imerys Structure, spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée), a en effet été acceptée par le conseil d'administration d'Imerys pour un montant proche d'un an de chiffre d'affaires. Avec sept sites et 400 salariés, Imerys a généré 95 millions d'euros de CA en 2011, en baisse à 85 millions d'euros en 2012.
Avec ce rachat, le groupe Bouyer Leroux qui emploie 370 salariés et réalise 95 millions d'euros de chiffre d'affaires doublera quasiment de taille. Il deviendra un des leaders de la brique de mur et de cloison en France.
Il reste deux conditions à remplir pour que cette offre soit finalisée : l'aval de l'Autorité de la concurrence attendu pour avril 2013, mais aussi celui des organes représentatifs des personnels (comité d'entreprise, comité d'hygiène et de sécurité, etc.). Roland Besnard se veut très rassurant. «Nous nous inscrivons dans une démarche de développement durable, notamment en terme de pérennité de l'emploi, pour servir nos clients sur le territoire national». Implanté dans le quart Nord-Ouest de la France, Bouyer Leroux améliore ainsi considérablement son maillage territorial avec ces sept sites répartis dans le Sud. La société coopérative veut associer ses salariés
Au plan social, pas de changement de voilure à craindre indique Roland Besnard qui prévoit «une entière continuité en matière d'organisation». Le groupe Bouyer Leroux, créé en 1955 est une entreprise familiale passée sous le régime de société coopérative (SCOP) dans laquelle tous les salariés sont actionnaires. Une formule qui a permis de réussir la transmission de l'entreprise aux employés. Et Roland Besnard d'insister, «nous avons une culture humaniste, le sens du travailler au pays et enfin une vraie politique de distribution de participation».
Côté financement de l'opération, Roland Besnard précise que Bouyer Leroux est une entreprise sans dettes et que cette opération se fera à plus de 50 % sur fonds propres, le montage juridique prévoyant la création d'une SAS Bouyer Leroux Structure destinée à être absorbée d'ici quatre ans par le groupe Bouyer Leroux. Les salariés pourront alors devenir sociétaires du groupe. Dans l'immédiat, Bouyer Leroux s'engage à investir trois millions d'euros par an dans sa nouvelle filiale sans compter 1,5 million sur le site de Colomiers pour un projet de production d'énergie des fours à base de biomasse.
Source La Dépêche par Jean-Pierre Martnot

03/02/2013

Allemagne : L’Usine Monier d’Obergräfenhain redémarre après 3 semaines de chômage partiel


La tuilerie Monier vient de redémarrer ses 6 lignes de production après 3 semaines de chômage partiel  à Obergräfenhain et à Narsdorf.

D’après la porte parole de la société, Susanne Kreuzberg, Monier a remis en service depuis le 14 Janvier l’ensemble des unités du site. « Nous estimons que le marché de la toiture en pente en 2013 se maintiendra au même niveau que l’année précédente. Nous travaillons au développement de nouveaux produits afin de nous permettre de gagner des parts de marché. Par exemple la tuile plate « Opal-Klosterbiber ». Nous souhaitons proposer une nouvelle offre destinée à la rénovation de monuments historiques. Nous allons produire à Obergräfenhain de manière industrielle cette tuile artisanale à partir du mois de Mars. »

Depuis mi-Décembre les 6 lignes de Obergräfenhain et à Narsdorf étaient à l’arrêt complet. Presque l’ensemble des 173 employés ont été touchés par le chômage partiel. Après 3 semaines de calme qui ont été mises  à profit pour réaliser des travaux  d'entretien, l’ensemble des salariés a repris le chemin de l’usine sous la direction du directeur d’usine  Heino Kleine le Lundi 14 Janvier. Celui-ci attend dans cette situation de marché faible que des décisions politiques soient prises pour favoriser la rénovation énergétique des bâtiments et ainsi relancer l'activité.

SAMSE : Un quatrième trimestre stable

Le groupe grenoblois de distribution de matériaux de construction, dont le titre gagne plus de 16% sur le mois de janvier, a publié ses facturations du dernier trimestre 2012. Le chiffre d’affaires de la période ressort quasiment stable à 233,5 millions euros contre 233,8 millions en 2011.
Sur l’ensemble de l’exercice, Samse a vu ses revenus s’inscrire en très légère baisse de 0,31%, à 1,138 milliard d’euros. Un chiffre en accord avec les 1,137 milliard d'euros attendus par les analystes du cabinet Gilbert Dupont. Le pôle Négoce, principale activité du groupe, faiblit de 1,28%. L’activité Bricolage quant à elle, plus minoritaire, progresse néanmoins de 4,58% à 198,5 millions euros.
« Malgré le manque de visibilité quant à l'évolution du marché, le groupe poursuit sa dynamique de développement », explique Samse dans son communiqué. Le groupe avait racheté début janvier neuf agences de négoce à VM Matériaux, pour renforcer son positionnement dans le Sud-est de la France
Les résultats 2012 détaillés seront annoncés le 8 mars prochain. Le groupe ne fait pas de commentaires à ce sujet. Rappelons qu’au premier semestre, le résultat opérationnel courant est ressorti à 16,4 millions d’euros contre 22,2 millions au premier semestre 2011. Nous attendons cette publication pour refaire un point complet sur le dossier.

Source Les Echos

Maroc: Immobilier/Matériaux de construction La taxation menace le prix du m2

La taxation menace le prix du m2
Les coûts de revient augmentent
Mais la crise freine la hausse des prix de vente
Risque de réduction de l’attractivité pour le logement social
Dans une étude réalisée par la FNPI, les promoteurs estiment leur marge à 5% dans le logement social. Avec la nouvelle taxation des matériaux de construction, cette marge est fortement impactée
La loi de Finances 2013 apporte un nouveau coup dur à l’immobilier. Après une année 2012 sous le signe de la crise, en particulier pour le moyen et le haut standing, les opérateurs ne risquent pas de renouer avec la croissance d’ici peu. La taxe sur le sable et sur le rond à béton a eu une incidence directe sur les promoteurs immobiliers. L’augmentation des prix des matériaux de construction se fait déjà sentir sur le coût de revient du mètre carré. «Les taxes ont déjà été répercutées sur les matériaux de construction avec des hausses parfois supérieures à l’augmentation prévue dans la loi de Finances 2013», explique Youssef Iben Mansour, président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). Depuis janvier 2013, le fer à béton subit une taxe de 100 DH la tonne. La taxe qui touche le plus le coût de revient de l’immobilier est celle du sable. La loi de Finances 2013 l’a fixée à 50 DH pour le m3 de sable des dunes, des cours d’eau et de dragage et à 20 DH le m3 pour celui provenant des carrières de concassage. Le début de cette année coïncide également avec l’application quasi totale de la taxe sur le ciment prévue dans la loi de Finances 2012. La taxe de 120 DH la tonne a été appliquée de façon progressive sur le prix de vente depuis mai dernier. La dernière hausse a eu lieu en novembre et une autre est à prévoir dans les mois à venir (voir L’ Economiste du 15 janvier). Pour l’instant, les promoteurs immobiliers n’ont pas encore tranché sur le mode de répercussion de la taxe. Dans un récent communiqué, la FNPI avait annoncé qu’«à cause de l’augmentation des prix des intrants, le haut et le moyen standing subiraient une hausse des prix de vente. Ce qui serait automatiquement répercuté sur le consommateur final». Crise oblige, la fédération modère un peu sa position. «Dans une conjoncture aussi tendue, il est difficile de répercuter cette hausse sur le prix de vente. En clair, la marge des promoteurs va être considérablement réduite», annonce Iben Mansour. Toutefois, certains promoteurs dans le haut standing sont tentés d’augmenter leur prix dans les mois à venir, en particulier à Casablanca et Rabat. Deux villes qui ne connaissent pas de fléchissement de la demande. La sur-taxation des matériaux impactent également les produits conventionnés, à savoir les produits à faible valeur immobilière (140.000 DH) et le logement social (250.000 DH). «Année après année, la taxation des matériaux de construction augmentent alors que le prix du logement social est fixé jusqu’à 2020. Si les opérateurs voient que leurs marges s’érodent de plus en plus, le 250.000 sera moins attractif», souligne le président. Depuis quelques années, l’essentiel de la croissance du secteur est tiré par le logement social. Durant le premier semestre de l’année 2012, le nombre d’unités produites s’élève à 66.195 dont 48.286 unités d’habitat social, contre 67.072 unités produites sur la même période en 2011, soit une baisse globale de 1,3%. La tutelle n’a pas encore communiqué sur les statistiques du deuxième semestre, mais les estimations laissent croire que la baisse annuelle est plus importante. «Au lieu de donner des avantages aux promoteurs pour encourager le moyen standing, nous avons eu droit à plus de taxes pour les matériaux de construction. Ces mesures pénalisent le coût du logement social dans un contexte où nous commençons à ressentir une décélération des ventes», regrette Karim Belmaachi, DG du groupe Alliances. Si les grands groupes disposent d’une taille critique qui leur permet d’absorber les différentes hausses, les petits promoteurs commencent à connaître des difficultés. Concrètement, cela pourrait se traduire par un désengagement de certains professionnels du logement social.
Blocus sur les transactions foncières
Les effets du passage de 20 à 30% pour la taxe sur la plus-value foncière se fait déjà sentir sur le marché. «Depuis le début de l’année, il y a un véritable blocage sur les transactions foncières», annonce Youssef Iben Mansour. En pratique, cette taxe est appliquée à la quasi-totalité du prix de vente puisque la valeur d’acquisition est généralement très faible. «Cette mesure va accentuer davantage la crise que traverse le secteur», tient à préciser Iben Mansour. Pour Me Ahmed-Amine Touhami Ouazzani, président de la Chambre nationale du notariat, la réduction des transactions foncières s’est fait sentir bien avant l’application de la hausse de la TPI. «Les véritables effets de la nouvelle taxation ne seront totalement visibles que d’ici 6 mois», estime Ouazzani.
Source L'Economiste par Ilham BOUMNADE

02/02/2013

Allemagne: Un incendie détruit une partie de la tuilerie Creaton de Malsch


Un incendie important a ravagé partiellement l’usine de tuiles de CREATON à Malsch le 31 Janvier. L’entreprise ne déplore aucun blessé par contre les dégats matériels s’élèveraient à plusieurs millions d’euros. L’entreprise est couverte par une assurance incendie avec une franchise de 175 000euros.

L’origine du sinistre n’est pas encore connue et l’étendue des dégâts reste en cours d’analyse. Bien que les moyens de production n’aient pas été touchés, la production reste à l’arrêt jusqu’à l’expertise complète du sinistre. Les risques de retard de livraison seront à évaluer lorsqu’une date de redémarrage de l’installation sera connue ou des solutions de secours seront défini. Pour l’heure les expéditions ne sont pas touchées.

Source Finanznarchrichten

Algérie/ Wilaya de Tizi Ouzou : la briqueterie de Fréha à l’arrêt

Les ouvriers de la briqueterie de Fréha sont en grève depuis dix jours pour réclamer l’amélioration des conditions de travail et la revalorisation des salaires.
Ils sont une centaine de travailleurs dont des contractuels et des ouvriers recrutés dans le cadre du pré-emploi à se rassembler depuis dix jours dans la cour de la briquèterie-tuilerie de Frèha, à 30km au nord de Tizi Ouzou. Sur le portail de l’usine, de larges banderoles demandant le départ des responsables de l’entreprise publique. Au milieu de la cour une table et une chaise sont préparées pour accueillir l’huissier de justice, attendu hier pour établir le constat.
La briqueterie de Fréha qui produit en moyenne 25 000 briques/jour couvrant une partie du marché local est à l’arrêt depuis 10 jours. «Nous vivons le calvaire depuis 8 ans avec la régression des conditions de travail et la dégradation de la relation avec la direction de l’usine. Et ce, du fait que nous avons décidé de nous organiser afin de revendiquer nos droits dont la révision des salaires, la régularisation des contractuels, l’application du plan d’investissement pour l’amélioration du cadre du travail», explique Madjid Cherifi, président du comité de participation et également responsable de la section syndicale affiliée à l’Ugta. Et de poursuivre : «Au lieu d’écouter et de prendre en charge les doléances des travailleurs, la direction a répondu par le licenciement abusif de 7 collègues».
La radiation des 7 travailleurs a été la goutte qui a fait déborder le vase. Visite dans la fabrique. Sur le chemin de l’atelier, le guide, un ouvrier pointe du doigt un bâtiment : «Voici le bloc administratif. Il n’y a personne, le directeur et son assistante ne se sont pas rendus à l’usine depuis le 21 janvier, soit le début de la grève». Plus loin, deux citernes d’eau sont installées à l’extérieur des toilettes. L’usine dispose d’un réservoir d’eau utilisée pour mouiller l’argile, mais point d’eau potable. Les travailleurs consomment malgré eux l’eau des citernes aux dépens de leur santé. Sur le plan sanitaire, l’unité ne dispose pas d’une salle de soins d’urgence. Pas même une ambulance pour les évacuations, notamment de nuit, pour cette usine qui fonctionne également avec une équipe de nuit.
«Les personnes qui se blessent pendant le travail, nous les évacuons avec nos véhicules. Encore, ce n’est pas tous le monde qui en possède», dit-on. A l’intérieur de la fabrique, des flaques d’eau de pluie témoignent de la mauvaise étanchéité de la toiture en zinc. «Ici nous n’avons aucun endroit pour manger, changer nos vêtements. Les responsables n’ont fait aucun effort pour aménager des vestiaires et équiper les travailleurs», regrette un autre ouvrier. Les travailleurs se débrouillent comme ils peuvent. Des petits espaces sont aménagés, séparés par des armoires métalliques pour leur servir de vestiaires.
La sécurité dans ce milieu de travail n’est pas en reste. Dans le petit atelier de mécanique et de soudure, le toit est maintenu à l’aide des pieds droits métalliques. «Cela peut s’effondrer sur nos têtes à tout moment et nous sommes plusieurs à fréquenter cet espace. Le four dégage d’importes quantités de gaz brulés que nous respirons malgré nous. Le même appareil n’a même pas un système d’allumage, étant cassé. Je le mets en marche à l’aide d’un manche à ballet qui me permet de connecter le gaz et l’étincelle pour éviter l’électrocution», dit ce père de famille qui s’occupe de la cuisson des briques.
Son collègue assure qu’un rapport détaillé sur la sécurité a été transmis, mais sans suite. Les syndicalistes rencontrés sur les lieux ont affirmé qu’il existe un plan d’investissement pour l’usine mais il peine à se concrétiser. «Ce sont les travailleurs qui ont sacrifié quelques mois de salaire pour acheter un chariot élévateur et un autre équipement», ajoute-t-on. A la sorti de l’usine, un ouvrier nous interpelle : «Parlez des œuvres sociales, nous n’avons jamais vu l’argent des œuvres sociale et les cadeaux de fin d’année. Nous sommes payes, tous, pas plus de 23 000 Da alors que nous travaillons dans des conditions difficiles de jour comme de nuit», dit, dépité, ce père de famille, une fiche de paie à la main.
Source El Watan par Nordine Douici

La monumentale édition de 1881: " La Brique et la terre cuite par Pierre Chabat."


 L'argile appartient aux matériaux les plus anciens travaillés par l'homme. Cette terre, facile à mettre en forme, permet d'obtenir aisément des pots simples, des bols, des coupes, des carreaux, etc. Il suffit d'un peu d'habileté pour façonner des objets plus complexes, comme des pichets avec des anses et un bec, par exemple. C'est aux alentours de 6000 ans avant Jésus-Christ que l'on retrouve les premières traces de l'existence de la poterie. Mais on sait que depuis près de 10.000 ans, les hommes exploitaient la terre et bâtissaient des cités en terre crue.
Depuis l'antiquité, la terre cuite a été utilisée pour la décoration des temples et des palais de la Grèce Antique. Les premières constructions en terre cuite et les premiers traitements datent du début de notre ère : il s'agit des casernes prétoriennes de Rome; il faudra attendre le VIIIè siècle en France pour utiliser les premières dalles et carreaux de terre cuite destinés à la construction des sols et des terrasses.
Les Romains, à leur tour très créatifs, ont apporté les sublimes mosaïques de marbre représentant des scènes de la vie quotidienne ou imaginaires. Ils déclinèrent la terre cuite sous de multiples formes en passant par les briques, les tuiles, les contenants en tout genre: flacons de parfum, amphores, cruches à vin, dalles, figurines, sculptures et conduites d'eau chaude pour le chauffage au sols.
En dehors des villes, les cultures rurales ont perpétué des traditions d'une grande diversité. La terre cuite a supplanté la terre crue au cours des siècles et sous toutes les latitudes, grâce à ses qualités de solidité, de résistance aux intempéries, à sa résistance aux incendies et depuis 150 ans grâce à son industrialisation.
C'est au douzième siècle que l'utilisation de carreaux de terre cuite vernissés se répand. Au cours des treizième et quatorzième siècle, ils sont énormément employés pour décorer les sols et les isoler de l'humidité.
Au seizième siècle, la Renaissance apporte en Europe un mouvement qui agite le milieu artistique et se manifeste sur toute la décoration (sur les reliures de livres, comme sur les parois peintes), les céramiques et les marbres. La recherche de la beauté pure conduit les artistes à privilégier la courbe, la stylisation et la préciosité de la matière. Ils jouent avec cette terre, matière si malléable, pour raconter des scènes de la vie quotidienne ou religieuse, ou encore s'inspirent de la nature tel Bernard Palissy qui trouve sa source d'inspiration dans les fossiles, les animaux, les plantes, etc. Il produit des plats en terre vernissée, surchargés de figurations animales en relief et très colorées.
Les dix-neuvième et vingtième siècles, avec l'apparition de l'ère industrielle, voient la fabrication des terres cuites révolutionnée. Actuellement, les techniques de chauffage par le sol relancent de façon heureuse la mode et l'utilisation de ces carrelages en terres cuites.
La terre cuite est également très utilisée pour la fabrication de tuiles, faîtières, arêtiers, noues, bardeaux, et tout élément de mise hors d'eau. Il est à noter que dans tous les pays méditerranéens, la terre cuite sous forme de briques fait partie intégrante de l'architecture comme dans la " Ville rose " mais aussi dans le nord de la France et en Belgique où la brique est le matériau noble des maisons bourgeoises des siècles derniers.
L'ouvrage que je propose aujourd'hui à la vente, réalisé par Pierre Chabat (1827-1892) traite de tout ceci en mieux et sous forme plus développée que dans ce billet. Grâce au concours d'une iconographie de toute beauté – des chromolithographies à pleine page - vous pourrez ainsi imaginer votre maison de rêve, pour quelques briques… Pierre
CHABAT (Pierre). La Brique et la terre cuite. Étude historique de l'emploi de ces matériaux, fabrication et usages ; motifs de construction et de décoration choisis dans l'architecture des différents peuples. Avec la collaboration de Félix Monmory. Paris, Veuve A. Morel et Cie, 1881.Un fort volume In-folio. Reliure demi-chagrin, à coins, vert empire. Première et unique édition de cette importante étude historique sur la brique. Belle publication illustrée de 80 chromolithographies et de nombreuses figures gravées dans le texte. Rares rousseurs claires sur quelques planches. Bel état. 500 € + port
Source Librairie Ancienne

01/02/2013

Le salon Samse Innovation entre Pros placé sous le signe de la RT 2012

La deuxième édition du salon Samse Innovations Entre Pros ouvrira ses portes à Chambéry les 14 et 15 février prochains et s'articulera autour de la performance durable et de la règlementation thermique 2012.
Le salon organisé par Samse, le négociant de matériaux de construction en Rhône-Alpes et Paca, proposera une deuxième édition s'articulant autour des nouvelles règlementations. Ainsi un parcours RT 2012 sera proposé aux professionnels du gros oeuvre, des TP, de l'isolation ou du bâtiment en général. Ils seront guidés par les spécialistes des secteurs de la construction bois BBC, de l'isolation thermique par l'extérieur, des énergies renouvelables et de la rénovation globales tels qu'Effinergie, Qualibat ou Néopolis, afin de mieux comprendre les différentes étapes du nouveau permis de construire 2013. Les fabriquants profiteront également du salon pour présenter leurs évolutions technologiques en termes de produits et en feront la démonstration sur les espaces qui y seront consacrés.
Source France BTP

Deux nouveaux adhérents pour BIGMAT

BigMat, réseau spécialisé dans le négoce de matériaux, annonce l’arrivée de deux nouveaux adhérents. Il s’agit du groupe Balitrand (BFSA), acteur majeur dans la région PACA de la distribution de produits du bâtiment aux professionnels, et d’Action Matériaux (MOMM 66), jeune pousse entrepreneuriale qui a ouvert fin 2012 son premier point de vente. Le groupement porte ainsi à 338 le nombre de ses points de vente en France.
Créé en 1981, BigMat est également présent en Belgique, en Espagne, en Italie et en République Tchèque à travers 820 magasins. En 2011, le réseau a enregistré 2,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé en Europe et 1,2 milliard d’euros en France.

Source Les Echos de la franchise

31/01/2013

VM Matériaux lance une émission obligataire de 3,1 millions d'euros.

VM Matériaux, centré sur l'univers du bâtiment, a émis le 16 janvier 2013, un emprunt obligataire de 3.100.000 euros qui doit être souscrit par le fonds Micado France 2018 géré par Portzamparc Gestion.
Les obligations porteront intérêt au taux fixe de 6,50% et seront remboursables in fine le 2 octobre 2018. Elles seront cotées sur le marché Nyse Alternext.
Cette émission obligataire s'intègre dans le projet Micado France 2018, fonds contractuel investi en obligations non notées initié par Accola, Investeam et Middlenext et permettant à des ETI (entreprises de taille intermédiaire) françaises d'accéder au marché obligataire.
Cette démarche s'inscrit dans une optique de diversification des sources de financement de VM Matériaux et d'allongement de maturité de sa dette.

Source le Figaro

"MyEnergi Lifestyle" La maison du futur imaginée par un groupe d'industriels

SunPower, Whirlpool et Ford ont annoncé le lancement du projet "MyEnergi Lifestyle" à l'occasion du salon CES de Las Vegas, où sont présentées toutes les nouveautés hi-tech. Il s'agit d'une maison futuriste qui relie toutes les applications électriques, y compris la voiture, à des panneaux photovoltaïques et des solutions de gestion intelligentes.
Le salon international de l'électronique grand public CES (Consummers Electronic Show) de Las Vegas (Etats-Unis), est la grand-messe de la haute technologie. C'est le moment qu'ont choisi un groupement d'industriels américains pour présenter leur vision de la maison du futur, à la fois connectée, intelligente, économe et… qui pourrait faire penser au concept MFC 2020 développé par le constructeur Maison France Confort. Là aussi, la mobilité trouvait sa place dans l'idée globale de l'habitat. Le géant de l'automobile Ford, s'associe donc à SunPower, fabricant de panneaux solaires, Whirlpool, spécialiste de l'électroménager et Eaton, producteur de systèmes de contrôle de l'alimentation, pour imaginer des solutions techniques qui seront intégrées prochainement dans les foyers outre-Atlantique.
Réduire la consommation et les émissions de CO2
Les industriels partent d'un constat simple : un ménage américain consomme annuellement 11.000 kWh d'électricité. Ils estiment qu'avec des solutions combinant énergies renouvelables, moyens de stockage de ces énergies et gestion de la consommation, il serait possible d'économiser 60 % sur la facture et de réduire de plus de 50 % les émissions de CO2. Soit 9 tonnes de gaz carbonique non rejetés dans l'atmosphère. Afin d'appuyer leur propos, les promoteurs du projet "MyEnergi Lifestyle" estiment que si les maisons américaines adoptaient toutes ces solutions, les économies d'énergie seraient équivalentes à supprimer New York, la Californie et le Texas du réseau de distribution électrique continental, soit 32 millions de foyers en moins à alimenter.
Le véhicule comme stockage de l'énergie
La maison idéale, selon Ford, SunPower et Whirlpool, est équipée de panneaux solaires photovoltaïques en toiture et d'un véhicule C-Max Energi hybride qui pourra servir de moyen de stockage de l'électricité. L'ensemble sera géré de façon à se recharger en heures creuses et, si nécessaire en cas de pic de consommation, de basculer vers la fourniture de courant par les panneaux solaires domestiques. L'intégration de telles habitations dans des smart-grids, ces réseaux de distribution intelligents, pourraient prévenir les risques de surcharges et de blackouts.
Source Batiactu