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27/01/2013

Des cultures de micro-algues en façade pour réguler thermiquement les bâtiments



Pourquoi intégrer des milieux de culture pour micro-algues aux façades des bâtiments ? Réponse avec Olivier Scheffer, directeur R&D de X-TU, qui collabore avec le laboratoire CNRS "GEPEA" de l'université de Nantes et avec AlgoSources Technologies.
L'idée d'intégrer des milieux de culture algale aux façades des bâtiments date maintenant de plusieurs années. Anouk Legendre, architecte et fondatrice de l'agence X-TU, s'y intéresse depuis 2008, année où elle a déposé un brevet. "Mais nous sommes une agence d'architecture et nous n'avions pas toute la légitimité pour mener à bien un projet transverse de cette envergure", nous explique Olivier Scheffer, directeur R&D. "Nous sommes donc allés à la rencontre de différents acteurs". Deux projets d'étude émergent alors : une tour à la Défense en 2009-2010 et la tour D3A dans le 13e arrondissement parisien en 2010-2011. "Suite au premier projet, où nous étions partenaires avec l'espagnol Bio Fuel Systems, nous avons perçu les limites des tubes bioréacteurs de plusieurs mètres plaqués sur une façade", poursuit le responsable R&D. Des limites tant liées au bâtiment, avec des surcoûts engendrés par le renforcement des structures afin de supporter le poids des tubes, qu'au milieu de culture avec une faible productivité et des problèmes d'encrassement.
En 2010, l'agence d'architectes se rapproche donc du GEPEA, un laboratoire du CNRS considéré comme l'un des plus en pointe dans le monde sur la culture des micro-algues. Tout l'enjeu consiste alors à développer un système rentable et pérenne, intégrable aux façades des bâtiments. L'équipe, constituée avec X-TU, les scientifiques et AlgoSource Technologies, une entreprise d'ingénierie spin-off du laboratoire, met au point un "photobioréacteur plan intensifié". "Il s'agit en fait de sorte de panneaux solaires thermiques où les micro-algues poussent dans une lame d'eau de quelques centimètres d'épaisseur comprise entre deux parois en verre", détaille Olivier Scheffer. Une solution qui permet de mieux bénéficier du rayonnement solaire que dans les bassins et tubes. "De plus, une technique d'agitation du milieu appelée 'Airlift' permet encore d'augmenter la concentration en micro-algues grâce à de l'injection contrôlée de gaz, air ou CO2, pour assurer leur croissance".
Une très forte productivité
Le résultat ? Une productivité de 50 à 100 fois supérieure aux procédés antérieurs qui permet en sus de gérer des volumes d'eau moindre et donc, d'alléger l'ensemble. Le photobioréacteur plan s'insère donc mieux aux bâtiments. "L'intégration permet de contribuer à la régulation de la température par un concept de double peau ventilée, qui crée une serre verticale sur les façades exposées", expose le directeur de la R&D. En 2010, une seconde demande de brevet est déposée pour des murs rideaux qui intègrent les bioréacteurs. "L'économie finale est de l'ordre de 40 % sur les consommations cumulées du bâtiment et des photobioréacteurs : une association vertueuse", affirme X-TU. Les algues produites, qui fixent du gaz carbonique, seront récoltées et utilisées pour l'alimentation humaine et animale (compléments type Oméga-3 ou -6).
Un projet industriel
"L'usage des micro-algues est pour l'instant cantonné à des domaines à très forte valeur ajoutée, comme la santé ou la cosmétique, car le coût de revient est encore très élevé. Mais avec des productions de l'ordre de 20 à 30 tonnes par façade et par an, on pourra viser un marché plus large", annonce Olivier Scheffer. En revanche, il n'est pas encore question de produire des algocarburants en façade, avant 10, 15 ou 20 ans, toujours à cause des prix : "Brûler des lipides et des algues qui valent 350 €/kg est un non-sens et le bilan énergétique est défavorable !".
Test grandeur nature
La prochaine étape pour X-TU et ses partenaires est l'installation d'un banc d'essai grandeur 1, en façade, qui sera instrumenté afin de vérifier l'impact à la fois sur les cultures et sur le bâtiment. Il sera implanté au printemps 2013 à Saint-Nazaire, non loin des laboratoires du GEPEA. "Et si les résultats sont concluants, le groupe Séché Environnement déploiera le système sur la façade d'une usine d'incinération", conclut le directeur de la recherche et du développement X-TU. Un projet industriel qui pourrait voir le jour avant la fin de l'année. L'installation récupérerait alors de la chaleur des fumées et du CO2 afin d'exploiter ces ressources perdues et d'alimenter les cultures. Des solutions qui intéressent déjà des maîtres d'ouvrage et des collectivités, peut-être pour une diffusion plus large en 2014. Mais les micro-algues envahiront-elles toutes nos façades ?

Source Batiactu

26/01/2013

Construction : 30 000 emplois créés en décembre aux Etats-Unis

L'industrie de la construction aux Etats Unis a vu l'émergence de 30 000 nouveaux emplois au mois de décembre 2012 malgré une augmentation globale du taux de chômage dans le secteur.
Selon le rapport de l'US Labor Department publié le 4 janvier dernier, le secteur de la construction compte 30 000 nouveaux emplois au mois de décembre 2012. Il s'agit de la plus forte croissance de l'emploi dans la construction depuis février 2011 en dépit d'un taux de chômage de 13,5%.

Source France BTP

Le groupe Bouyer-Leroux se porte acquéreur d’Imerys

Dans quelques mois, le groupe Imerys, dont l’un des sites se trouve à Vergongheon, aura intégré le groupe Bouyer-Leroux. Pour son P-DG, Roland Besnard, c’est le début d’une nouvelle aventure industrielle… et humaine.
D'ici la fin du premier semestre, le groupe Imerys Structure, l'un des acteurs clés du marché français des matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminées…), devrait intégrer le giron du groupe Bouyer-Leroux, spécialisé dans la fabrication de briques et de tuiles en terre cuite, mais aussi dans la fabrication de coffres de fermeture pour l'habitat et la valorisation des déchets. Cette acquisition programmée concerne les sept sites français d'Imerys, dont celui de Vergongheon (*), où s'est rendu le président directeur général de Bouyer-Leroux, Roland Besnard, il y a quelques jours. Avec le statut d'une Scop
Comment est né ce projet d'acquisition d'Imerys par Bouyer-Leroux ?
Dans ce métier de la terre cuite, tous les groupes présents sur le marché ont grossi par croissance externe, en rachetant des entreprises au fil du temps. Malgré un secteur de la construction en crise, le groupe Bouyer-Leroux et ses 370 salariés peuvent s'appuyer sur une situation financière très saine. Et des passerelles informelles existaient déjà entre nos deux groupes. Une première tentative d'achat avait donc été menée en 2010, puis nous avions gardé le contact en 2011, année où Ymeris était revenu vers nous. Tout s'est précisé l'année dernière, où nous avons concrètement travaillé sur cette fusion. Le conseil d'administration d'Imerys a donné son feu vert le 12 décembre, dans les conditions proposées.
Justement, quelles ont été les conditions de ce projet de fusion ?
L'une des premières conditions était évidemment de conserver tous les sites de production d'Imerys et tous les emplois, mais aussi d'avoir un vrai projet industriel. Notre intention n'est pas de fermer des usines ! Bien au contraire… Nos activités respectives et nos savoir-faire sont complémentaires et cette fusion va nous permettre de devenir l'un des leaders de la brique de mur et de cloison en France et de proposer à nos clients une gamme de produits et de services plus larges sur l'ensemble du territoire.
Quel est le coût de cette opération ?
Il représente une valeur d'entreprise de l'ordre d'une année de chiffre d'affaires, soit environ 90 millions d'euros, autofinancé par Bouyer-Leroux à hauteur des deux tiers.
Le fait que Bouyer-Leroux soit une société coopérative et participative, dont le capital est détenu par ses salariés-associés depuis plus de trente ans, est une particularité…. Dans une Scop, la réussite est collective. Chacun est impliqué, avec des droits, mais aussi des devoirs. L'individualisme n'a pas sa place. Cette philosophie est essentielle pour nous et nous tenons à partager ces valeurs avec les 400 salariés d'Imerys qui vont bientôt rejoindre Bouyer-Leroux.
Comment cela va-t-il se traduire ?

 Nous proposerons d'ici quatre ans aux salariés d'Imerys qui le souhaitent de devenir à leur tour sociétaires de notre groupe.
Quelles répercussions ce changement culturel, humain et industriel va-t-il avoir sur un site comme celui de Vergongheon ? 

La priorité est d'abord que le site, qui reste dirigé par Christophe Mérand, maintienne son niveau d'activité actuel. Nous allons aussi réfléchir très rapidement à l'élaboration de nouveaux produits en nous fondant sur le savoir-faire et les compétences de ce site en matière de conduits de cheminées, tout en investissant dans l'outil de production, comme sur les autres sites d'Imerys en France. Au total, cela représentera 6,7 millions d'euros en 2013.
(*) Les autres se situent à Colomiers (Haute-Garonne), Mably (Loire), Saint-Marcellin (Isère), Vihiers (Maine-et-Loire), La Boisisière-du-Doré (Loire-Atlantique) et Gironde-sur-Dropt (Gironde). En tout, Ymeris Structure emploie 400 salariés, dont une quarantaine à Vergongheon.
Source La Montagne par Christian Lefèvre

25/01/2013

Wienerberger Durtal. Et si le projet de la carrière de Daumeray aboutissait finalement ?

Enterré ou pas, le projet de carrières d’extraction d’argile à Daumeray fait toujours polémique et cela depuis 2008. Il y a cinq ans, devant l'opposition d'habitants, le Conseil municipal de l'époque avait pris une délibération pour renoncer à installer des carrières dans la commune. Mais l'affaire a ressurgi l’été dernier. Le 3 juillet, les élus ont voté à l’unanimité une modification de son Plan local d’urbanisme.
L’objectif : permettre à la société Wienerberger, basée à Durtal, d’étudier la possibilité d’installer à La Rochette une carrière d’extraction d’argile destinée à la fabrication de briques. Une association d'habitants s'est à nouveau mobilisée contre ce projet qui selon elle présente de graves nuisances sonores et environnementales. En novembre, pour calmer le jeux, les élus ont annulé la décision prise en juillet ! A l'unanimité. Depuis le dossier, en cours d'instruction à La Préfecture, est bloqué. Mais le maire comme le briquetier ont bien l'intention d'installer une carrière aux Rochettes. L'industriel devrait même envoyer un courrier à la mairie de Daumeray demandant au Conseil municipal de revoir à nouveau sa position et ainsi faire en sorte que le projet de carrière aboutisse.

Source Courrier de L'Ouest

Pargny-sur-Saulx/Société IMERYS Trente-cinq médaillés

La fidélité à l'entreprise mise une nouvelle fois en avant.
Belle cérémonie mercredi 09 Janvier 2013, dans le grand gymnase de Pargny-sur-Saulx. En présence d'élus et de personnalités, 35 salariés de l'entreprise IMERYS étaient à l'honneur. Après une allocution de M. Martin, directeur du site, Mme Sandre a rappelé que l'entreprise, qui a fêté son bicentenaire en 201, « voyait dans la fidélité de ses salariés une des clefs de sa réussite ». En effet, l'ancienneté moyenne est de 17 années ici.
Les récipiendaires sont Armant Tony, Cordelois Marc et Girard Arnaud (médaille de la profession) ; Collin Lecoq Valérie (médaille d'argent) ; Leroy Heully Corinne (médaille de vermeil) ; Baillot Jean-Marie, Bloch Joël, Dubois Didier, Epis Christian, Gaulet Christian, Giraldo Mario, Girard Régis, Hannequin Gilles, Husianycia Jean-Michel, Intins Jean-Luc, Monoy Régis, Payot Eric, Payot Hervé et Ragon Catherine (médaille d'or) ; Armant Joël, Billot Jean-François, Billot Louison, Bristhuille Rémy, Cottray Joël, Domingues José, El Khider Abdeslam, Fagnières Pierre, Gérard Joël, Gouteyroux Jean-Pierre, Havage Gilles, Maciejewski Georges, Marques Jean-Claude, Sanfaute Dominique et Stock Philippe (médaille grand or)
Source L'Union

24/01/2013

Matériaux de construction : 2012 se conclut sur une baisse de 8,9% pour les tuiles et 12.8% pour les briques , selon l’Unicem

Un premier bilan fait état d’une baisse de -5% pour les granulats et de -6,2% pour le béton prêt à l’emploi. Le recul serait encore plus important pour d’autres matériaux comme la brique (-12,8%) ou les tuiles (-8,9%).
L'année 2012 s'est conclue sur une baisse de production de -5% pour les granulats, de -6,2% pour le béton prêt à l'emploi (BPE), selon un premier bilan réalisé l'Union nationale des industries de carrières et de matériaux de construction (Unicem). Si ces chiffres demandent encore à être consolidés, ils confirment les estimations communiquées fin 2012 par l'Unicem. La tendance est néanmoins plus négative qu'attendue pour les granulats (estimation à -4%) alors qu'elle l'est moins pour le BPE (-7%). Il s'agirait, pour le béton prêt à l'emploi, d'une "bonne nouvelle conjoncturelle, l'activité ayant été moins dégradée que prévu".
Dans le détail, l'Unicem note que "l’activité de fin d’année s’est plutôt bien tenue, les livraisons de granulats ayant progressé de 2 % par rapport à novembre mais reculé de 1,1 % par rapport à décembre 2011". Le bilan du quatrième trimestre reste cependant mitigé pour les granulats, l'activité s'étant contractée par rapport au troisième trimestre (-0,7%) et en comparaison avec la même période en 2011 (-3,6%). Même constat pour le BPE : la production de décembre a augmenté de 2,7 % par rapport à novembre mais reculé de 3,3 % par rapport à il y a un an. "Sur les trois derniers mois de l’année, l’activité BPE a fléchi par rapport au trimestre précédent (-0,9%), et ce, de façon plus sensible au regard du quatrième trimestre de 2011 (-5%)", note l'organisation professionnelle.
Des perspectives peu encourageantes pour 2013
De façon générale, l'Unicem souligne que l'année 2012 restera "un mauvais cru pour la quasi-totalité des matériaux" de construction, avec une baisse globale de -5,9% selon les premières estimations. Le marché de la brique afficherait notamment un recul de -12,8%, celui de la tuile de -8,9%, les produits béton et le ciment s'en sortant à peine mieux avec des baisses de, respectivement, -7,8% et de -6,4% (voir tableau ci-dessous). Ces chiffres restent néanmoins légèrement meilleurs que la prévision de -6,6% établie cet automne par l'Unicem.
La baisse globale des marchés des matériaux atteindrait 5,9% en 2012, selon l'Unicem.
Les perspectives pour 2013 restent peu encourageantes pour les marchés des granulats et du BPE. L'Unicem note que, "alors que l’année 2013 aurait dû être favorable à un rebond des investissements avec l’échéance des municipales en 2014, les professionnels demeurent très inquiets". Les commandes des collectivités sont toujours prévues en recul par la profession. L'Unicem relève tout de même quelques points encourageants, comme l’annonce, le 11 janvier dernier par le ministre des Transports, du déblocage d’une enveloppe de 450 millions d’euros par l’État pour les collectivités. Le contexte financier est également plus favorable en 2013, souligne l'organisation professionnelle, notamment grâce à la mise en place de la nouvelle banque des collectivités locales et au lancement de la Banque publique d’investissement (BPI).
Source Le Moniteur par Paul Falzon

23/01/2013

Réduction de la consommation d’énergie : nouveaux développements de Ceric Technologies


L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par Ceric Technologies. La société explore plusieurs voies: les combustibles alternatifs n’entrant pas dans les quotas de CO2, l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses équipements et l’isolation thermique. Cette priorité donnée à la réduction de la consommation énergétique se retrouve dans l’ensemble de la gamme (une modification de la buse et des hélices de sortie d’un groupe d’étirage Pelerin a par exemple permis de réduire sa consommation d’énergie électrique de 10 %). Mais c’est sur les fours et les séchoirs que les efforts se concentrent.
Cuisson: isolation des fours
Les caractéristiques des fours, en termes d’isolation et de rendement thermique, sont sans cesse améliorées. L’isolation des panneaux est optimisée en fonction des zones de températures pour des performances énergétiques exceptionnelles et l’étanchéité des fours (enveloppe en acier avec des panneaux soudés…) reste le meilleur moyen de conserver leur performance à l’optimum.
Énergies alternatives: biogaz et sciure de bois
Des développements récents sur des combustibles alternatifs autorisent l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…). Le biogaz est une énergie renouvelable non fossile issue de la fermentation de matières organiques (animales ou végétales) et qui peut être produite dans les centres d’enfouissements techniques (CET). Essentiellement composé de méthane, de dioxyde de carbone, d’eau et d’autres gaz dans des proportions moindres, son pouvoir calorifique dépend de la concentration en méthane et varie donc de 4 à 7 kWh par Nm3. Ceric Technologies exploite un savoir-faire éprouvé dans l’installation de lignes de cuisson biénergie biogaz/gaz naturel. Composée de panoplies biogaz pour l’alimentation des zones de cuisson, de brûleurs Jet et de tuyères biénergies, cette solution flexible permet une gestion automatisée de la biénergie. Aucune intervention humaine n’est nécessaire pour le changement de combustible et la cuisson est garantie même en cas de défaut d’alimentation d’un des combustibles.Plus économique (le coût énergétique du biogaz est bien inférieur à celui du gaz naturel), plus écologique (utilisation d’énergie non fossile), l’utilisation du biogaz représente une alternative fiable à l’utilisation de combustibles fossiles. Cette solution est adaptable aux nouvelles installations et aux installations existantes.
La sciure de bois, ou encore les écorces et copeaux, les pellets ou autres déchets végétaux, constituent un combustible dont le bilan CO2 est neutre pour l’environnement, la quantité de CO2 dégagée lors de la combustion étant égale à la quantité absorbée lors de la croissance de l’arbre. Le pouvoir calorifique de la sciure dépend de son taux d’humidité, taux qui peut varier énormément.
Ceric Technologies a mis au point une centrale de cuisson qui fonctionne avec tous les types de sciures humides, sans séchage préalable. Un criblage de la sciure est nécessaire pour écarter les grains supérieurs à 5 mm avant de la déposer sur un convoyeur à chaîne installé à proximité du four. Il alimente des vis sans fin reliées aux centrales de cuisson. Chaque centrale, régulée automatiquement, envoie un mélange d’air et de sciure pulsé jusqu’aux tuyères installées sur le four. Ce dernier est équipé d’un dispositif d’obturation automatique des puits de chauffe afin d’éviter les remontées de gaz chaud vers les équipements de cuisson et une possible inflammation de la sciure.
En s’appuyant sur cette expérience de la combustion de matières non fossiles, Ceric Technologies explore de nouvelles voies et évalue d’autres sources exploitables.
Équipements de cuisson: le ThermoBooster
Les efforts de Ceric Technologies se sont aussi portés sur les équipements de fours, soit pour améliorer encore le rendement des équipements de chauffe (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…) ou les rendre compatibles avec l’utilisation d’énergies alternatives, soit pour optimiser les échanges thermiques lors de la cuisson des produits. Le recyclage des fumées, dans un premier temps, puis le brassage haute température se sont alors imposés comme des solutions efficaces pour réduire les consommations d’énergie.
En créant le ThermoBooster, Ceric Technologies a développé une solution pour optimiser les flux au sein du four et homogénéiser la température entre ses différentes sections. L’amélioration des échanges thermiques permet de réduire la différence de température entre le haut et le bas du wagon et améliore l’homogénéité de température du début à la fin du four. Cet équipement breveté de brassage d’air haute température présente la particularité de fonctionner à l’intérieur même du four, de 200° à 850°C. Il ne requiert pas l’installation de conduits d’air externes, souvent endommagés par des phénomènes de corrosion difficilement contrôlables. Son efficacité permet de réduire le nombre de brûleurs au niveau de la zone de pré chauffage et, par conséquent, les opérations de maintenance. Une nouvelle conception de la turbine a permis d’augmenter de 15 % l’efficacité aéraulique de l’ensemble.
Séchoirs
Les efforts de Ceric Technologies se sont portés sur l’isolation des séchoirs (utilisation possible de panneaux isolants), la récupération des calories du four et leur exploitation pour le séchage et l’introduction d’équipements de brassage d’air innovants qui optimisent le séchage et réduisent la consommation d’énergie.

Source Ceric Technologies

22/01/2013

Saint-Gobain CertainTeed investit 100 millions de dollars aux USA

Le groupe français de matériaux de construction Saint-Gobain a annoncé son intention de construire une nouvelle usine de bardeaux asphaltés (revêtement pour toitures) aux Etats-Unis.
Le groupe compte construire "une usine ultramoderne dédiée à la production de bardeaux de toiture asphaltés, destinée à approvisionner le centre des Etats-Unis", a-t-il indiqué dans un communiqué, soulignant que "plusieurs sites d'implantation possibles sont actuellement à l'étude dans le Midwest américain".
Cette usine, qui portera à onze le nombre de sites de production de bardeaux asphaltés en Amérique du Nord de CertainTeed (filiale de Saint-Gobain), devrait employer environ 125 personnes.
Elle permettra à CertainTeed "de renforcer son positionnement stratégique, de répondre à la demande croissante en bardeaux asphaltés, de renforcer son engagement pour un service haut de gamme et d'être au plus près de ses clients aux Etats-Unis", a relevé le groupe français.
Le groupe n'était pas en mesure d'indiquer immédiatement la date de lancement du site.
Source : batirama.com / AFP

Les taux de crédits atteignent leur plus bas niveau historique

C'est un record ! Les taux de crédit atteignent en décembre leur plus bas niveau historique à 3.23 % en moyenne, selon le dernier Observatoire Crédit Logement/CSA.
Le plus bas niveau historique des taux de crédit est atteint. Si au mois de novembre, les experts le pressentaient, cette fois, c'est fait !
Ainsi, selon le dernier observatoire Crédit Logement/CSA, les taux des prêts du secteur concurrentiel ont encore baissé pour atteindre 3,23% en moyenne en décembre (3.23 % pour l’accession dans le neuf et dans l’ancien). Ce taux moyen était de 3.31 % en novembre 2012 et le record historique le plus bas enregistré auparavant était de 3,25%. "En s’appuyant sur cette baisse des taux totalement inédite et historique, les établissements de crédit limitent la chute d’activité d’un marché particulièrement déprimé", explique l'observatoire.
En décembre 2012, la durée des prêts est de 208 mois. Les durées semblent se stabiliser : dans l'ancien, on compte 217 mois en moyenne depuis avril contre 226 mois en moyenne en 2011 ; et dans le neuf, on note 226 mois en moyenne depuis avril contre 233 mois en moyenne en 2011.
Recul des prêts accordés en 2012 Concernant le coût relatif par emprunt, il s’allège et s'élève à 3.80 années de revenus en décembre contre 3,86 années en novembre 2012. L’apport personnel progresse maintenant moins vite que par le passé (+ 6.7% en 2012, après + 9.7 % en 2011). "Le niveau actuel de l’indicateur de solvabilité illustre la faiblesse de la demande et l’atonie des marchés immobiliers", analyse l'observatoire.
Enfin, après un mauvais mois d’octobre 2012, la production de crédit s’est redressée en novembre, comme en 2011 à la même époque. Mais elle a chuté en décembre 2012 (-4.1%). Au final, sur 2012, le total des prêts accordés affiche un recul de 33.1% en glissement annuel.
Source Batiactu

21/01/2013

Ceric Technologies déménage 42 rue du Paradis Paris 10ème

Ceric Technologies a pris à bail (6-9 ans) 1 095 m2 de bureaux, auprès de RSI, situés au 42 rue du Paradis, à Paris (10e).
La valeur HT HC/m2 s'élève à 320 €.
Lors de cette transaction, Arthur Loyd Paris Ile-de-France a agi en tant que conseil.
Source BusinessImmo

Une villa 100% TERREAL labellisée BBC-Effinergie® à Porcheville (78)

Entièrement engagé dans la construction positive, TERREAL, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, met l’ensemble de son expertise et de ses produits au service du projet de maison individuelle labellisée BBC-Effinergie à Porcheville (78). Ce chantier garantit ainsi une très bonne performance énergétique et environnementale.



Des fondations jusqu’au toit, cette habitation de 240 m² répartis sur 2 niveaux, maîtrise parfaitement son impact sur l’environnement. Réellement rentable à moyen terme, cette construction possède de vraies qualités techniques normalisées et certifiées.
Adoptant un système de maçonnerie 20 cm, la villa dispose de murs à enduire composés de la brique de structure à pose collée Calibric®Th Evolution. L’atout majeur de cette brique en terre cuite est bien entendu sa résistance thermique (R=1.10 m².K/W) mais surtout la garantie d’une parfaite qualité de construction (produits rectifiés, excellente tenue des enduits…). Et les performances de la bâtisse ne s’arrêtent pas là…
Pour compléter, des caissons monoblocs ont été mis en place et assurent une réduction optimale des ponts thermiques aux ouvertures. Des planelles de rive à rupture thermique ont été utilisées pour réduire les ponts thermiques des planchers et répondre aux exigences de la RT2012.
Pour traiter les appuis de fenêtre, TERREAL met en œuvre ses appuis monolithes isolés decouleur gris anthracite pour un style plus contemporain.
A travers cette réalisation, TERREAL permet aux propriétaires de bénéficier d’une maison de qualité, économe en énergie. Avec un rejet de CO2 divisé par 4, les futurs résidants profiteront d’un milieu confortable, tempéré en hiver comme en été. Ce chantier est ainsi un exemple de référence en termes de construction positive, labellisée BBC-Effinergie, pour un meilleur respect de l’environnement.
Source Wellcom

Tellus Ceram, Monsempron-Libos (47), sort de la procédure de redressement judiciaire en s’associant au distributeur Sistrac

Mesmin Béragnes, président depuis juin 2010 de la SAS Tellus Ceram exploitante de la Briqueterie de Libos créée en 1911 à Monsempron-Libos (47), poursuit sa lutte pour la survie de son entreprise. Il n’a pu éviter que sa société spécialisée dans la fabrication de matériaux réfractaires soit placée en redressement judiciaire en septembre 2011 par le tribunal de commerce d’Agen (voir ICV n° 1038/39, page 9). Ce même tribunal vient de valider un plan imaginé par Mesmin Béragnes et qui lui permet de lever cette mesure de redressement. Un groupe de distribution anglais coté à la bourse de Londres.
« Je suis en relations commerciales régulières depuis 2010 avec la société Sistrac, filiale française du groupe anglais SIG, explique Mesmin Béragnes. Coté sur la Bourse de Londres depuis 1989, le groupe SIG fondé à Sheffield en 1957 est un distributeur spécialisé sur plusieurs marchés dont le nôtre, qui a établi des relations commerciales avec l’Europe, l’Australie, la Chine…, et compte pas moins de 15 000 personnes. Il est représenté en France depuis 1959 par sa filiale Sistrac située à Alizay (27) près de Rouen qui emploie plus de 1500 personnes ». Retrouver de la croissance et redonner confiance à nos clients
« J’ai donc pris la décision, poursuit Mesmin Béragnes, de m’associer, moi, producteur, avec Sistrac, distributeur : une situation qui a l’avantage d’enterrer cette situation de redressement judiciaire vis-à-vis de ma clientèle, et une idée qui a été validée par le tribunal de commerce. Désormais, Tellus Ceram distribuera les produits Sistrac sur ses propres marchés et les produits Tellus Ceram sont intégrés sur le catalogue Sistrac à ses produits. Et je suis satisfait de cette situation nouvelle, car la levée de cette mesure de redressement va d’abord redonner confiance à nos clients puis permettre dans la foulée à Tellus Ceram de renouer avec la croissance, » conclut Mesmin Béragnes.
Source L'Industrie  Céramique et Verrière

20/01/2013

Le Groupe coopératif Bouyer-Leroux a remis une offre ferme à Imerys pour l'acquisition de son activité de fabrication de matériaux de construction.

L'activité Imerys Structure devrait bientôt changer de bannière. En visite le 16 Janvier sur le site de la briqueterie de Gironde-sur-Dropt, Roland Besnard, PDG du Groupe Bouyer-Leroux est venu confirmer une offre ferme au groupe Imerys pour l'acquisition de son activité Imerys Structure spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction en terre cuite. L'activité du Groupe Bouyer-Leroux qui réalise un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros et emploie 370 collaborateurs, se répartit en trois branches que sont la fabrication de briques et tuiles, la fabrication de coffres de fermetures pour l'habitat et la valorisation des déchets. Un rapprochement avec Imerys permettrait au Groupe Bouyer-Leroux de devenir un des leaders de la brique de mur et de la brique de cloison en France.
Conserver les effectifs
Les négociations en cours devraient surtout permettre de renforcer la complémentarité géographique des deux dispositifs industriels. À Gironde-sur-Dropt, sur un site qui compte 75 emplois sur des postes de production et de commercialisation, le PDG de Bouyer-Leroux a tenu à informer les personnels que son groupe s'était engagé à conserver l'ensemble des effectifs et confirmait la volonté de mettre en place de nouvelles stratégies de développement, en prônant notamment une gestion exemplaire des ressources, une maîtrise de la consommation énergétique inscrite dans un process de développement durable, sans oublier d'associer un modèle différent de gestion des ressources humaines : « De part notre statut de société coopérative, les salariés du site deviendront des salariés sociétaires associés au capital de l'entreprise », insiste Roland Besnard. Vers un rapprochement
Imerys examine actuellement l'offre qui lui a été remise par Bouyer-Leroux pour une valeur d'entreprise de l'ordre d'une année de chiffre d'affaire. En suivant un planning de négociation bien avancé, la marque Imerys est appelée à disparaître progressivement pour se substituer au nom du futur groupe qui devrait s'appeler Bouyer-Leroux Structures. On sait que les conseils d'administration des deux groupes ont d'ores et déjà donné leur accord au projet de rapprochement. Le projet doit être soumis à la consultation des instances représentatives du personnel ainsi qu'à l'obtention des autorisations administratives représentatives, notamment le secteur de la concurrence.
Dans la perspective d'un accord définitif, le rapprochement pourrait aboutir dans le courant du premier semestre de l'année 2013.

 Source Sud Ouest

Nomination de Jean-Jacques WAGNER au poste de Directeur Général CERIC Technologies

CERIC Technologies vous informe de la nomination de Mr. Jean-Jacques WAGNER au poste de Directeur Général de la société. Il rejoint ainsi le Directoire de CERIC Technologies, dont Mr. Patrick HEBRARD assure la Présidence.
« J’ai été très touché par l’accueil extraordinaire qui m’a été réservé lors de mon retour dans cette industrie à l’occasion du salon CERAMITEC à Munich au printemps dernier. Qu’ils s’agissent d’anciens clients, d’anciens collègues (même si certains sont devenus aujourd’hui concurrents), ou d’autres partenaires de la Terre Cuite, j’ai eu l’impression que trois ans d’intermède s’effaçaient en l’espace d’un salon. Je suis aussi fier de retravailler aujourd’hui avec les hommes et les femmes de CERIC qui ont su préserver et pérenniser les technologies de CERIC. Ensemble, et grâce à la forte ambition et au soutien de nos actionnaires, nous allons porter cet héritage et développer plus avant ce leadership parmi nos clients », a-t-il déclaré après sa nomination.
Mr. MERIENNE, fondateur du Groupe CERIC, et aujourd’hui actionnaire de CERIC Technologies, a déclaré: « Je soutiens fortement l’engagement de J.J. Wagner. Son objectif est de renforcer la puissance internationale du groupe et organiser sa pérennité, en traçant un chemin inventif et rigoureux. Il devra continuer ce par quoi CERIC a profondément marqué l’histoire de la fabrication des matériaux de construction en terre cuite pendant les 50 dernières années : faire évoluer en permanence les technologies, fabriquer les produits demandés par les marchés de ses clients, et satisfaire aux normes de plus en plus exigeantes de la construction ».
Source Ceric Technologies

Dispositif d'aération insérable dans un toit revêtu de tuiles

La présente invention concerne un dispositif de ventilation comprenant une plaque de couverture de toit (1), qui présente un dôme (2) doté d‘un capot (3) pouvant être réglé au niveau de l‘inclinaison par rapport à l‘inclinaison respective du toit, d‘un tube de ventilation (4, 5, 7, 18) qui présente une section de tube supérieure rigide (4) réglable au niveau de l‘inclinaison conjointement avec le capot (3) et présentant une ouverture de sortie d‘air (8), une section de tube inférieure rigide (5) présentant un élément de raccordement (10) avec une ouverture d‘entrée d‘air (9), et une zone flexible (7) située entre la section de tube supérieure (4) et la section de tube inférieure (5). Afin d‘améliorer le montage, la présente invention prévoit que la zone flexible (7) s‘étende – dans au moins une position d‘inclinaison de la section de tube supérieure (4) – vers le plan d‘étendue de la plaque de couverture de toit (1), partiellement jusqu‘à l‘intérieur du dôme (2), et que l‘élément de raccordement (10) puisse être fixé – en croisant avec son axe de tube (11) perpendiculairement le plan de toit – sur le chevron (32), sur une isolation sur chevrons (12), sur une ossature porteuse de toit (13) ou sur un passage pour tuyaux, et plus particulièrement sur une douille d‘isolation (19).
Signet EP 2492411 (A2) - Dispositif d'aération insérable dans un toit revêtu de tuiles
Date de pub : 2012-08-29
Inventeur(s) : HILPERT MATTHIAS [DE]; WANNER WENDELIN [DE]; WILLEN DIRK [DE] +
Demandeur(s) : MONIER ROOFING COMPONENTS GMBH [DE] +
Classification : - internationale: E04D1/30; E04D13/147; E04D13/17; F16L21/00; F16L25/00; F24F7/00
N° de demande : EP20120154694 20120209

Source Espacenet

19/01/2013

Dispositif d'introduction de matériaux d'isolation dans des briques alvéolées

La présente invention concerne un dispositif 1 permettant d‘introduire des matériaux isolants dans des alvéoles 2 formant un modèle de briques alvéolées 3 (briques de construction), en particulier pour introduire des matériaux isolants en bandes de laine de roche dans des alvéoles 2 de briques alvéolées fabriquées par exemple à partir d'matériau minéral, comme de la perlite, de l'argile ou similaire. Le dispositif découvert comporte un réceptacle 5 pour briques supporté par un châssis 4, ainsi que des éléments d'amenée 13, 14 prévus pour un dispositif d'amenée 12 levable et abaissable de matériaux isolants, adaptés au nombre et à la configuration du modèle d'alvéoles 2 des briques alvéolées 3. Les éléments d'amenée peuvent être introduits dans les alvéoles 2 des briques et en être extraits et à ces éléments d'amenée 13, 14 sont adjoints des enfileurs, plus précisément en forme de tôles à ressort, fixés à un dispositif d'enfilement 7 tout en pouvant se déplacer vers le haut et vers le bas. L'invention se caractérise par le fait que les enfileurs 8 s'engrènent avec des réceptacles d'appui 9 adaptés au nombre et à la configuration du modèle de briques alvéolées d'un portail d'appui qui se lève et s'abaisse et est situé sous le dispositif d'amenée 12 et le dispositif d'enfilement 7 (Fig. 3).
Signet EP 2431145 (A2) - Dispositif d'introduction de matériaux d'isolation dans des briques alvéolées
Date de pub : 2012-03-21
Inventeur(s) : BARKOWSKY UDO [DE]; JOOSTBERENS BERTHOLD [DE]; MANSFELD MICHAEL [DE] +
Demandeur(s) : KELLER HCW GMBH [DE] +
Classification : - internationale: B28B11/04

Source Espacenet

18/01/2013

Un camion venant de Roumazières en vrac à Chasseneuil, des centaines de tuiles sur la route

Un peu trop vite dans le rond-point de Chantebuse, à la sortie de Chasseneuil, ce vendredi 18 Janvier un peu avant 11 heures. Un routier espagnol y a laissé une partie de son chargement de tuiles.
Le chauffeur venait de charger des tuiles chez Terreal à Roumazières. Dans le rond-point, six palettes ont glissé de la semi-remorque et se sont déversées sur la chaussée, en face de la route qui mène au bourg de Chasseneuil.
Par chance, aucune voiture n’était engagée sur le rond-point. L’incident occasionne cependant une gêne à la circulation. Deux patrouilles de gendarmerie ont été dépêchées sur place pour régler la circulation.

Source La Charente Libre

Avoir de l’argile dans le sous-sol ce n'est pas forcément une tuile

A Neuilly-la-Forêt (14), ils travaillent la terre et trouvent des vertus à l’argile. Derrière ce “ils” se cache Terreal. Le groupe est notamment spécialisé dans la fabrication de tuiles. Après exploitation du sous-sol, les parcelles peuvent retrouver une vocation agricole.
Dans certaines parcelles de Neuilly-la-Forêt, les pelleteuses remplacent provisoirement les tracteurs. Les engins ont retiré la plus ou moins fine couche de terre végétale. Dans ce bain d’argile gigantesque, l’agriculture a provisoirement cédé sa place. L’ocre de la terre rappelle celui des tuiles ou des briques. Ces terres argileuses, causes de faibles rendements pour les cultivateurs, se nomment gisements pour la société Terreal.
Pour trouver le puits idéal, le groupe sonde analyse les terrains. L’argile de Neuilly-la-Forêt a donc ses vertus aux yeux de l’industriel. Les mètres cubes extraits sont traités à l’usine de Bavent. “Chaque argile est unique. Chacune correspond à un procédé de fabrication. L’argile de Neuilly-la-Forêt apporte une meilleure résistance mécanique. Elle a également permis de baisser la température des tuiles. Moins de degrés Celsius, ce sont des économies de gaz”, explique Jean-Denis Gariel, responsable carrière-pôle tuile Nord.
2 ans pour retrouver ses rendements après la remise en culture

 Pour les agriculteurs, l’argile n’est pas qu’une tuile. Il y a 10 ans, la famille Richart a ainsi négocié avec le groupe Terreal. A l’origine, elle était propriétaire de 10 des 40 hectares de carrières de l’industriel. Les agriculteurs ont vendu leurs terres. Mais, ils les exploitent avant et après extraction de leur matière première. Avant et après… Car une fois l’argile du sous-sol prélevée, les terres sont remises en cultures. “La terre végétale est stockée. A l’issue de l’extraction, elle est étalée sur la parcelle”, précise Jean-Denis Gariel. A Neuilly-la-Forêt, la topographie des terrains baisse d’environ trois mètres. La surface s’aplanit. La terre est nivelée. “Une parcelle bombée deviendra plate ou en pente douce”, précise le représentant de Terreal.
6 hectares de gelé sur 40

Sur les 10 hectares vendus par la famille Richard, Terreal gèle actuellement trois hectares pour l’extraction. Et sur la totalité du site (40 ha), l’industriel mobilise 6 hectares. Les agriculteurs bénéficient d’un bail à tarif adapté. Le prix est censé compenser la chute de rendement provoqué par l’extraction. “La contrainte est de récréer une vie microbienne dans le sol. Nous avons donc mis du trèfle qu’on a broyé pour ramener de l’humus”, explique Nathanaël Richart. La remise en culture nécessite un peu de patience. “La deuxième année, le rendement redevient correct. Mais, il ne faut pas directement mettre de blé car ça pompe dans le sol”, souligne le jeune agriculteur.
L’accord passé avec Terreal semble satisfaire l’exploitation agricole. La famille n’avait pas d’attachement particulier à ces terres. Leur potentiel s’avère assez faible (60 qx de moyenne). Ces parcelles sont également situées à une quinzaine de kilomètres de la ferme. Reste à connaître la volonté de Terreal une fois l’extraction terminée sur la totalité du site. “A la fin de la mise à disposition des terres, on peut recéder la parcelle aux exploitants ou la louer. Le foncier ne nous intéresse pas. Nous tenons à notre réputation pour que d’autres agriculteurs nous fassent confiance. Le sous sol demeure notre fond de commerce”, insiste Jean-Denis Gariel.
Nouvelles négociations avec la SAFER
Outre la famille Richart, d’autres agriculteurs ont cédé leurs terres à Terreal sur le secteur de Neuilly-la-Forêt. La négociation s’est déroulée sous l’égide de la Safer. “Nous faisons les études de sol. Nous réalisons des études zoologiques pour identifier les zones favorables”, explique l’industriel. L’expert en tuile adonc choisi de déléguer les négociations et les discussions avec les propriétaires. A chacun son métier, la Safer de Basse-Normandie se charge donc des tractations avec les propriétaires et les exploitants agricoles. La Safer réalise donc une Convention de Mise à Disposition (CMD) avec Terreal et une Convention de Mise en Exploitation (CME) avec les agriculteurs. “Nous sommes là pour apporter notre expertise. Exemple avec les DPU, c’est typiquement le genre de système incompris par les personnes hors du monde agricole. On sait qu’un DPU ne se perd pas s’il n’est pas activé deux années de suite”, souligne Olivier Godart, conseiller collectivité à la Safer de Basse-Normandie. Concernant le prix du foncier : pas d’action de régulation utile. Terreal achète et vend les terres au prix agricole. Car selon Jean-Denis Gariel : “le sous-sol n’a de valeur que si on dispose des outils de transformation”.
Le groupe Terreal
Fabricant de matériaux de construction en terre cuite, TERREAL propose des systèmes constructifs dans ses trois domaines : la toiture (tuiles, cheminées, panneaux solaires, composants métalliques), la structure (murs porteurs en briques) et la façade (vêtures, bardages en terre cuite et murs-manteau). L’argile extraite à Neuilly-la-Forêt est dédiée aux tuiles plates rustiques. Ces dernières sont fabriquées à Bavent à partir d’un mélange de terre et de sable. L’usine est approvisionnée à hauteur de 40 000 tonnes par le site du Bessin, et aux environs 30 000 tonnes par une carrière jouxtant le site de transformation. « Le travail de prospection est permanent’, résume Jean-Denis Gariel. A l’international, Le groupe TERREAL réalise environ 400 millions d’euros de chiffres d’affaires et compte 2 700 salariés dans le monde dont 1.600 en France. TERREAL possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie.
Source L'agriculteur Normand par V. Motin

17/01/2013

En 2016, DisaSolar produira à Limoges (Haute-Vienne) ses premiers panneaux photovoltaïques organiques sur mesure.


L'installateur français de panneaux photovoltaïques de première et deuxième génération DisaSolar, implanté à Limoges (Haute-Vienne), va pouvoir lancer la construction d'une ligne pilote dédiée à la fabrication de films solaires organiques sur mesure dits de troisième génération grâce à la technique de l'impression jet d’encre.
Le projet baptisé "Inkjet OPV" et chiffré à 16 millions d'euros a été retenu par Oséo dans le cadre du programme Innovation Stratégique Industrielle. Ce qui lui assure un financement de 45 %, soit un apport de 7,3 millions d'euros. DisaSolar abondera à hauteur de 4,3 millions tandis que le reste sera assuré par les partenaires industriels regroupés au sein d'un consortium qui comprend trois entreprises de Limoges (Ceradrop, Cerinnov et Ceritherm), In-Core Systèmes à Saint-Priest (Rhône) et le CEA/INES (Institut national de l'énergie solaire) basé au Bourget-du-Lac (Savoie).
Construite à Limoges, cette unité de production sera opérationnelle en 2016 avec une capacité initiale de 25 000 mètres carrés équivalent à 1,5 MWc. Sa mise en service générera à terme la création de 150 à 200 emplois.
Président de DisaSolar, Stéphane Poughon se félicite du soutien apporté par Oséo. "C'est une très bonne nouvelle qui dépasse le simple cadre du financement de projet car cela représente pour nous et la région le coup d'envoi d'une filière industrielle, celle du solaire de troisième génération sur laquelle la France est particulièrement bien positionnée. Trop souvent, on associe le photovoltaïque à un pari industriel perdu par notre pays. Le solaire de troisième génération, issu de l'électronique imprimée et dont la vocation sera notamment d'apporter de l'énergie aux futurs objets connectés, relève le défi et se dresse aujourd'hui comme une opportunité historique au service de l'innovation technologique et du développement économique de notre région"
Pour accélérer son développement DisaSolar entend renforcer ses fonds propres et lancera une première levée de fonds dans les prochaines semaines.
La PME s’appuie sur les moyens techniques, logistiques et humains de son actionnaire de référence, le groupement limougeaud Disa Megamark (150 salariés) qui a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 45 millions d'euros et dispose d’un savoir-faire dans les domaines de l’impression, du déploiement et de la pose de films souples.
DisaSolar prévoit en fin d'année un chiffre d'affaires de 1,4 million d'euros, l'effectif est de 13 salariés, auquel il faut ajouter 12 ingénieurs qui travaillent sur ce projet dans le consortium.
Source L'Usine Nouvelle par Corinne Mérigaud

16/01/2013

Briques de terre crue : la caractérisation des performances est en cours

Les blocs de terre comprimés sont généralement produits à l’aide de presse manuelle. Le moule est rempli de terre humide. Un bras de levier permet d’exercer une forte pression sur le bloc, qui est ensuite démoulé, puis stocké.
A la demande des industriels, le Centre technique des matériaux naturels de construction (CTMNC) analyse de plus en plus les briques de terre crue. L’objectif ? Caractériser le matériau et chiffrer leurs performances en termes d’isolation, d’inertie et prochainement de régulation hygroscopique.
Matériau à faible énergie grise disponible presque partout, la terre crue utilisée en construction revient au goût du jour. Qu’il s’agisse de pisé, de bauge, de torchis ou de briques de terre comprimée, la terre crue est utilisée depuis toujours et a fait la preuve de sa durabilité. Pour autant, il reste difficile de convaincre assureurs et bureaux de contrôle de ses propriétés en construction neuve. Devant le manque de documentation pour définir et caractériser la terre crue et ses usages dans le bâtiment, la filière s’organise. Au Centre technique des matériaux naturels de construction (CTMNC), Pascal Maillard, chargé de projet recherches et développement a vu sa pratique évoluer depuis 2008 : « A l’origine nous étudiions les propriétés des briques de terre cuite. Ce sont nos adhérents qui petit à petit nous ont posé davantage de questions sur les performances des briques de terre crue. Aujourd’hui, notre équipe de trois personnes travaille pleinement sur le sujet. »
Pour l’instant, les briques extrudées testées sont destinées à former des cloisons intérieures sans rôle structurel. La plupart d’entre elles mesurent 11 x 22 x 5 cm, le format classique des briques apparentes. Certaines peuvent aller jusqu’à 45 cm de longueur. Pour ces produits, les innovations visent avant tout à simplifier la mise en œuvre avec des plots pour faciliter la superposition, ou des perforations pour passer un tuyau de chauffage ou d’eau chaude. Parfois recouvertes d’enduit pour des raisons esthétiques, certaines briques sont déjà rainurées pour faciliter l’application de ce dernier.
Capitalisation des connaissances
Outre la caractérisation du matériau proprement dit, à travers sa granulométrie, sa composition minérale et chimique, les essais portent sur la conductivité thermique et depuis peu sur l’inertie. Les performances hydriques relatives à la perméabilité à la vapeur, c'est-à-dire à la capacité du matériau à se laisser traverser par la vapeur d’eau? et la sorption hygroscopique, soit sa capacité de stockage de l’humidité? seront au programme en 2013. « Il s’agit de mesurer concrètement le ressenti que chacun peut avoir avec ce matériau connu pour réguler l’humidité et la température », indique Pascal Maillard.
Le manque de normes sur la terre crue constitue le point délicat. D’autant plus que les essais ne peuvent pas être simplement transposés du béton ou de la terre cuite. « Suivant le protocole d’essai et la taille des échantillons, les résultats diffèrent. Nous cherchons donc à valider dans les prochains mois un format et un résultat à la compression également fiable », précise Pascal Maillard.
La prochaine étape, qui fait aussi partie des objectifs pour la mise au point de règles professionnelles, sera donc le partage des connaissances entre utilisateurs et scientifiques. Le CTMNC, qui participe aux réunions pour l'élaboration des règles professionnelles sous l'égide de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et du paysage (DHUP) et l'association Asterre, a d'ailleurs organisé une première journée technique en 2012.
Retrouvez toute l'enquête sur la construction en terre crue dans Le Moniteur n° 5695 du 18 janvier 2013 et en vidéo, le chantier réalisé en terre crue du Pôle espaces verts de la ville de Bouguenais, près de Nantes.
Source LE MONITEUR.FR par Julie Nicolas

NORMES DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION : UN NOUVEAU DÉCRET CONFORME AU RÈGLEMENT IMPOSÉ PAR L’UE

Normes des matériaux de construction : un nouveau décret conforme au règlement imposé par l’UE
Désormais, en ce qui concerne la commercialisation des matériaux de construction au niveau du cadre réglementaire, de nouvelles normes attestées par un nouveau décret ont été établies. Dans le journal officiel datant du 29 décembre dernier, on a pu apprendre que l’arrêté n° 2012-1489 adopté le 27 décembre 2012 dicte dorénavant les règles régissant les ventes et le marquage CE concernant les matériaux spécifiques à la construction.
Un nouveau décret
Un des objectifs principaux de l’adoption de ce nouveau décret n° 2012-1489 est lié à un souci de conformité avec le règlement/UE n° 305/2011 adopté par le Parlement européen et issu du Conseil datant du 9 mars 2011. Un nouveau décret pour répondre à de nouvelles exigences pour les matériaux de construction vient alors d’être mis en place, et cela au détriment de la directive 89/106/CEE qui, quant à elle, vient de faire l’objet d’une abrogation. Il faut souligner que le décret qui a vu le jour récemment renferme différentes mesures à appliquer sur l’ensemble du territoire français. Des mesures concernant de loin et de près l’ensemble du marché des matériaux de construction, lesquelles doivent impérativement être conformes au règlement imposé par l’UE, au risque de sanctions en cas de non-respect des règles établies. Certaines de ces mesures portent sur les modalités de désignation des organismes notifiés ainsi que les systèmes de contrôle et d’évaluation s’y rapportant. D’autres mesures, quant à elles, concernent l’expertise et l’estimation au niveau technique. En même temps, des mesures de pénalisation constituant un dispositif de sanctions ont également été élaborées et ledit dispositif fera partie intégrante du code de la consommation. De telles mesures, a priori répressives, serviront de garde-fou au cas où une ou des exigences dictée par le règlement serait ignorée et ne serait appliquée ni suivie à la lettre.
Les types d’organismes responsables du marquage CE
Le nouveau décret n° 2012-1489 adéquat aux nouvelles normes régissant les matériaux de construction qui figurent dans le règlement/ UE n° 305/2011 concerne aussi bien les ventes que le marquage CE des produits dont il en est question. Au sujet du marquage CE, on distingue différents types d’organismes qui sont désignés pour s’en charger, et cela en fonction notamment de la catégorisation des matériaux de construction concernés. Ainsi, pour des produits qualifiés de standards qui sont des produits répondant à une norme harmonisée, les organismes qui sont admis pour s’occuper de leur marquage CE sont en l’occurrence les ‘’organismes notifiés’’. Ces derniers sont surtout sollicités pour vérifier scrupuleusement l’efficacité, la fiabilité et la durabilité des produits à évaluer. Quant à l’autre type d’organisme, il existe pour la réalisation du marquage CE des matériaux de construction spécifiques qui ont bénéficié d’un concept plus novateur et d’un savoir-faire plus moderne et innovant. Ces organismes sont libérés de toute norme harmonisée et ils collaborent avec d’autres organismes spécialisés dans l’évaluation technique. À noter que les organismes indiqués pour s’acquitter du marquage CE des produits de construction doivent obligatoirement faire partie de ceux autorisés par le COFRAC/ Comité français d'accréditation.
Source Les Clés du Midi

Limoux. Un camion de tuiles Monier dans le fossé

Un camion de la société espagnole de transport routier Maquestrans Europe venait de charger des tuiles de chez Monier route de Saint Polycarpe lundi 14 Janvier en fin de journée quand le conducteur du poids lourd a fait une manœuvre malencontreuse et s'est retrouvé avec son 30 tonnes couché sur le coté dans le fossé. La marchandise qui devait être livrée à Aix en Provence, bien amarrée à l'intérieur n'a finalement pas bougé. Le conducteur sain et sauf expliquait hier en venant récupérer ses affaires personnelles, qu'il avait croisé une moto venant en sens inverse et que c'est en voulant l'éviter qu'il avait atterri de tout son long, le flanc couché ,dans le ravin. Sa cabine s'est carrément enfoncée dans le talus comme sur un parking de mauvaise fortune. Le chauffeur roumain a appellé la société qui l'emploie et un collègue est venu le chercher. Ils attendait hier une grue pour enlever l'engin du ravin. «Ce ne sera pas une opération facile, le camion chargé est très lourd» nous expliquait h ier le deuxième chauffeur également roumain venu aider le malheureux chauffeur en panne de véhicule.Les enquêteurs des assurances devraient déterminer les circonstances de l'accident.
Source La Dépêche du Midi

Béton cellulaire : Cellumat se donne les moyens de ses ambitions

KeBek I vient d'acquérir une participation minoritaire dans le capital du fabricant de béton cellulaire de nouvelle génération, Cellumat. Un soutien de poids pour l’entreprise de Saint-Saulve dans le Nord.
Fonds d'investissement de capital privé, KeBeK I a pour financier principal LGT Capital Partners, spécialiste en investissements alternatifs. Ce dernier détient plus de 25 milliards de dollars d'avoirs en gestion et compte plus de 300 clients institutionnels. Une solidité qui doit constituer un atout important pour le développement de Cellumat.
Créée il y a quatre ans, l’entreprise de gros-œuvre dégage, pour sa part, un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros qu’elle compte bien faire progresser, et ce malgré l’environnement économique actuel. Une ambition revendiquée par son président directeur général, Dominique de Cock, qui n’oublie pas de souligner la croissance de 11 % enregistrée par l’entreprise en 2012. Avec des perspectives qui restent bien orientées, le dirigeant entend continuer "à investir dans [des] projets d'innovation, dans l'outil de production, dans la logistique et les infrastructures destinées à [son] personnel."
Source France BTP

15/01/2013

TERREAL Décoration lance une nouvelle gamme inédite et complète de chaperons monolithes, pour des espaces extérieurs chaleureux et durables

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment et leader des produits de décoration en terre cuite dans le Sud de la France, dévoile sa toute nouvelle ligne de produits pour les dessus de murs : le chaperon monolithe. Un aspect contemporain et une dimension de 1m pour des clôtures élégantes. Le groupe TERREAL est ainsi le seul à proposer aujourd’hui une gamme de dessus de murs en terre cuite combinant une forme hyper moderne d’une grande longueur et une palette de coloris variés ; des produits facile à poser (en neuf comme en rénovation) et à entretenir.
Une gamme exclusive par sa forme et ses coloris Pour un aménagement extérieur contemporain, TERREAL Décoration a conçu le chaperon monolithe, un produit naturel 100% terre cuite. Il est proposé en 3 couleurs : rouge-orangé, ton pierre, anthracite, pour être assortis aux appuis monolithes isolés de TERREAL. Grâce à sa fonction de recouvrement des enduits, il convient aussi bien en neuf qu’en rénovation de murs. Il peut également venir habiller les acrotères des toits terrasses ou plus généralement tous garde corps maçonnées.
Un produit facile à poser avec peu d’entretien Plus léger qu’un produit en béton, (16 kg/ml vs 24 kg/ml), le chaperon monolithe est facile et rapide à poser. Son format 1m permet aussi un gain de temps à la pose de 30% (moins de produits, moins de joints à réaliser). Le produit est parfaitement rectifié pour une pose à joint fin (de 2 à 4 mm) à la colle qui assure la continuité de la goutte d’eau. C’est l’assurance de diminuer considérablement les coulures inesthétiques sur les murs et donc moins d’entretien à long terme. Le chaperon monolithe a bien sûr passé avec succès les tests de résistance au gel et de tenue aux chocs.
Sa pose facile et rapide grâce, en outre, à des accessoires de finition (chaperon d’extrémité, chapeau de pilier assortis) et sa facilité d’entretien, font de lui un produit accessible à tous. Les initiés comme les amateurs peuvent se le procurer aisément auprès des négoces matériaux.
D’autre part, afin d’optimiser le vieillissement des chaperons, il est conseillé de les protéger à l’aide d’un hydrofuge de type oléofuge incolore, particulièrement dans les zones exposées (arbres…).
Contrairement à d’autres matériaux, la terre cuite peut recevoir des traitements de nettoyage plus forts, sans s’abîmer, pour éliminer les tâches accidentelles.

La gamme chaperon monolithe comprend des accessoires pour une finition impeccable :
- Le chaperon monolithe d’extrémité : pour réaliser les abouts de murs
- Le chapeau de pilier arrondi : pour habiller les piliers
Source Wellcom

La brique rattrape le béton sur le marché des maisons individuelles

La filière est arrivée à maturité », assure Hervé Pétard. Ce spécialiste de la Fédération française des tuiles et briques voit dans le rapprochement entre Imerys et Bouyer Leroux la fin des grandes manoeuvres dans ce secteur des matériaux de construction qui pèse 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Le nouvel ensemble disputera le marché au français Terreal et à l'autrichien Wienerberger, tous deux produisant en France ces matériaux pondéreux qui ne s'exportent et ne s'importent pas. Si la production de la brique pèse autant que celle de la tuile, elle ne génère en fait que 25 % des ventes du secteur, sa valeur ajoutée étant inférieure.
La brique, en revanche, n'a cessé depuis dix ans de prendre des parts de marché dans la construction de logements. Seules 20 % des maisons individuelles étaient construites en terre cuite dans les années 1990. Près de la moitié le sont aujourd'hui.
En logement collectif, ces parts sont passées de 15 % à 24 %. « La montée en performance exigée par les différentes réglementations thermiques (RT) a tiré ce matériau cinq fois plus isolant que les blocs béton », insiste Hervé Pétard. La production marque le pas
Le PDG de Bouyer Leroux, Roland Besnard, confirme que, en dépit du ralentissement dans la construction, le marché de la brique en terre cuite reste porteur du fait de la nouvelle RT 2012. En 2011, il a progressé de 18 %, contre 2 % pour le bloc béton.
Hervé Pétard rappelle toutefois que la production a marqué le pas en 2012, à 2,25 millions de tonnes contre un point haut de 3 millions de tonnes en 2007. A la Fédération française du bâtiment, le responsable de la performance thermique, Philippe Lansard, nuance également l'effet de la RT 2012 : « Il est trop tôt pour constater un impact sur la structuration des filières. » Enfin, la brique monomur alvéolaire, très isolante par rapport à la brique pleine de 20 centimètres d'épaisseur, plus classique, ne représente que 10 % des ventes de briques. Elles permettent de se passer de toute isolation supplémentaire sous un climat tempéré européen.
Source Les Echos par Matthieu Quiret

Ralentissement de la hausse de l'indice du coût de la construction (ICC)

L'indice du coût de la construction (ICC) en France a augmenté de 1,48% sur un an pour atteindre 1.648 points au troisième trimestre 2012, marquant une forte décélération.
Il avait battu son record historique au deuxième trimestre 2012 en atteignant 1.666 points. La baisse des prix des logements individuels purs explique le recul trimestriel (-1,08%) de l'ICC, explique l'INSEE.
Depuis la loi sur les services à la personne du 26 juillet 2005, l'ICC, un indice créé en 1953, ne sert plus de référence à la révision des loyers en cours de bail dans le parc locatif privé.
Toutefois, l'indice du coût de la construction sert de référence pour la révision de certains loyers commerciaux, aux côtés de l'indice des loyers commerciaux.
Source : batirama.com

14/01/2013

Bouyer Leroux finalise le rachat d'Imerys Structure

L'ensemble représente la moitié du marché français de la brique de terre cuite, en vogue pour ses propriétés thermiques.
Le groupe coopératif Bouyer Leroux va plus que doubler de volume en reprenant son concurrent Imerys Structure, filiale du groupe minier Imerys, qui fabrique, comme lui, des matériaux de construction en terre cuite, dont des briques de mur et de cloison mais aussi des conduits de cheminée. Les deux groupes ont engagé des négociations exclusives qui devraient aboutir, sous réserve d'autorisations administratives, en avril prochain.
Imerys Structure (400 salariés) a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 95 millions d'euros en 2011. Quant à Bouyer Leroux (370 salariés), basé à La Séguinière (Maine-et-Loire), il affiche un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros, dont 63 millions dans la production de matériaux de terre cuite sur deux sites, dans le Maine-et-Loire et en Vendée. Complémentarité
Le montant de la transaction avoisinerait une année de chiffre d'affaires d'Imerys Structure. Elle serait financée pour deux tiers sur fonds propres et pour le reste par endettement. « Le statut coopératif a permis de consolider année après année le bilan et les fonds propres », mentionne Roland Besnard, le PDG de Bouyer Leroux, lui-même ancien d'Imerys. « Cette opération ne nous dégarnit pas financièrement, nous gardons des capacités d'investissement », ajoute-t-il. Près de 3 millions d'euros seront investis sur le site Imerys Structure de La Boissière-du-Doré, près de Nantes, en 2013. Et le groupe garde en ligne de mire la possibilité d'un nouveau site industriel à Hodeng-Hodenger (Seine-Maritime), un projet évalué à 30 millions d'euros.
La complémentarité des deux entreprises est telle que, en 2010, c'est Imerys qui avait envisagé l'acquisition de Bouyer Leroux, mais le statut coopératif ne facilitait pas cette transaction. Il est d'ailleurs prévu qu'Imerys Structure converge vers un statut de SCOP dans un délai d'environ quatre ans.
Imerys Structure apporte à Bouyer Leroux une complémentarité territoriale, avec 7 unités principalement situées dans le sud du pays, mais aussi un supplément de gamme sur les produits de grands formats. Le nouvel ensemble affiche une capacité annuelle de fabrication de 1,5 million de briques de mur et de cloison, soit près de la moitié du marché français. Un produit « ecofriendly »
« La recherche a amélioré la résistance thermique de ce produit, perçu comme noble et "ecofriendly" », note Roland Besnard. Bouyer Leroux a contribué à faire évoluer la brique de terre cuite, avec notamment sa « BGV » (brique grande vitesse), son Monomur ou des éléments de grande longueur, destinés à faciliter le travail du maçon tout en renforçant la résistance thermique. Les emplois des deux entreprises seraient conservés. Au-delà de la fabrication de briques et de tuiles en terre cuite, Bouyer Leroux est présent dans la menuiserie industrielle (SPPF) et dans le traitement de déchets (Bouyer Leroux Environnement), valorisés en chaleur pour ses process de briqueterie.
Source Les Echos par Emmanuel Guimard

10ème mois de déclin de la construction en Europe

Eurostat annonce le 10ème mois consécutif de déclin de l’activité de la construction en Europe, selon une comparaison avec les mêmes mois de l’année précédente.
L’organisme de la Commission européenne en charge de l’information statistique à l’échelle communautaire relève ainsi une baisse de 4,1 % de l’activité du secteur dans la zone Euro et de 4,4 % au niveau des 27 Etats membres.
Les plus fortes baisses sont le fait du Portugal, de la Slovénie, de la Slovaquie et de l'Italie.
Dans le même temps, la Bulgarie, la Hongrie et l’Espagne s’inscrivent en nette progression.
Source France BTP

CHASSIS DE WAGON DESTINE AU TRANSPORT DE PRODUITS DANS LES FOURS


Châssis de wagon destiné au transport de produits dans les fours, notamment les fours à haute température des industries céramiques constitué pour partie d'un assemblage de plaques (8, 9) de formes allongées, au moins certaines d'entre elles ayant été découpées par des encoches (10, 11) sur au moins un bord, lesdites encoches (10, 11) permettant d'encastrer lesdites plaques (8, 9) entre elles perpendiculairement les unes aux autres en réalisant ainsi un assemblage de profils plats interpénétrés qui collaborent mécaniquement.

Signet FR 2976543 (A1) - CHASSIS DE WAGON DESTINE AU TRANSPORT DE PRODUITS DANS LES FOURS

Date de pub : 2012-12-21

Inventeur(s) : ZAMPARO GIOVANNI [FR] +

Demandeur(s) : CERITHERM [FR] +

Source Espacenet















13/01/2013

Des tuiles Françaises sur une maison de Hobbit reproduite avec exactitude par un architecte américain

Un architecte américain a réussi à construire une maison de Hobbit similaire à celle que l'on peut voir dans la saga de Peter Jackson, le Seigneur des Anneaux.
Un architecte américain a réussi à reproduire pour un client la maison dans laquelle vit les habitants de la Terre du milieu, à savoir les Hobbits. Cette maison destinée aux hommes de petite taille a été reproduite avec exactitude et dans son intégralité pour un couple ainsi que leurs enfants qui vivent dans le Comté de Chester en Pennsylvanie. Avant de construire la maison semblable au monde de fantaisie écrit par J. R. R. Tolkien, et adaptée à l’écran par Peter Jackson en trois parties, il a fallu près de 30 ans à Peter Archer pour réunir les écrits, les plans détaillés afin de se familiariser avec l’esprit du film le seigneur des anneaux.
Une maison unique
"Dès le démarrage du projet, j'ai lu le livre Bilbo le Hobbit et j’ai regardé le Seigneur des Anneaux au cinéma. Mais plus important encore, j’ai lu tous les écrits de Tolkien, y compris les croquis étonnants qu'il avait fait pour illustrer son travail", raconte l’architecte Peter Archer à un journaliste de l’AP. "Je me souviens, au début j’étais heureux de concevoir la structure, mais je ne pensais pas faire quelque chose similaire à celui concepteurs d’Hollywood. Mes clients et moi voulions qu'elle soit intemporelle. Elle a été construite en 2004, mais en la regardant, vous pourriez penser qu’elle a été construite en 1904 ou en 1604."
Peter Archer n’a pas été le seul architecte à s’être foulé le poignet sur ce projet. En effet, un autre architecte de Pennsylvanie du nom de Mark Avellino a lui aussi aidé Peter à interpréter des écrits de Tolkien. Il attribue aussi le mérite "aux entrepreneurs du bâtiment qui ont su créer de beaux détails, qui font de cette maison un bâtiment spécial. Une vraie maison de Hobbit". Pour le moment, le couple ainsi que leurs enfants ne vivent pas encore dans la maison puisque l’heure est à l’admiration du travail. Selon Peter Archer, les matériaux utilisés pour la construction ont été choisies selon leurs couleurs et leurs textures, l’intemporalité et la compatibilité avec la pierre utilisée. Ces matières "rendent la structure de la maison du Hobbit unique".
Une demeure équipée comme n'importe quelle autre
"La porte de l’entrée principale est en bois de cède venu d’Espagne, c’est un chef d’œuvre. Il s'ouvre avec une charnière en fer forgée d'une seule main, et comme l'avait décrit Tolkien, le pommeau repose en plein centre." Le bois qui est à l’intérieur de la maison est un travail qui a été fait par un ébéniste de l’état du Delaware. Les fenêtres "papillon" en acajou ont été réalisées telles que le décrit l’écrivain anglais. Les tuiles de terre cuites qui recouvrent le toit de la maison ont été faites à la main et sont venues de la France. Cette maison de Hobbit est équipée comme n’importe qu'elle autre maison. Elle possède l'électricité, ainsi que le chauffage. Mais tout cela est caché habilement par le design rustique de la maison.

Source Gentside

12/01/2013

La terre, un béton d'argile

Pourquoi la terre constitue-t-elle un matériau de construction si universel et si robuste ?
L'explication réside dans les forces capillaires qui font tenir les châteaux de sable et les forces électrostatiques s'exerçant au sein de l'argile:
- La terre reste l'un des matériaux les plus utilisés pour construire des habitations.
- Les effets de capillarité, conjugués à la présence d'argile, lui confèrent une stabilité et une solidité considérables.
- Certaines argiles, électriquement chargées, jouent un rôle en tous points comparable à celui du ciment dans le béton. L'auteur
Cette case obus bâtie par les Musgum, ethnie du Nord du Cameroun, est faite de terre, un remarquable matériau de construction qui traverse les siècles.
Le centre de Lyon est en partie bâti en terre ; plus d'un million d'habitations le sont en France, comme des centaines de millions dans le monde. La terre crue a toujours été l'un des tout premiers matériaux de construction de l'humanité. Elle le reste pour près de deux milliards d'êtres humains sur tous les continents, et elle ne sert pas qu'à construire de rudimentaires abris individuels : un bâtiment sur cinq du patrimoine de l'humanité inscrit à l'unesco est construit en terre.
Comment un matériau qui devient poussière s'il est trop sec, qui devient boue s'il est trop humide, peut-il servir à construire des édifices qui, comme les immeubles yéménites, dépassent dix étages, et qui, comme les murs d'enceinte de l'Alhambra ou de certaines portions de la Grande Muraille de Chine, traversent les siècles et les millénaires ? La réponse est à l'image du matériau lui-même : multiple. À mi-chemin, sur le plan constructif, entre les châteaux de sable et les gratte-ciel, l'architecture de terre l'est aussi sur le plan scientifique. On sait désormais que la terre doit sa cohésion à des forces attractives qui relèvent soit de la physique des tas de sable, soit de celle du ciment. Nous verrons qu'elles sont...
H. Van Damme, physicien, est professeur à l'ESPCI-ParisTech et directeur scientifique de l'Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR)

Source pour la science par Henri Van Damme