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15/10/2012

Lucibel acquiert Homelights et se place sur le marché BtoC

En redressement judiciaire depuis juillet dernier, Homelights vient de passer sous le giron de la société Lucibel, par décision du tribunal de commerce d’Evry en date du 10 septembre 2012. Ce rachat permet à ce dernier de se positionner désormais sur le marché BtoC grâce au réseau de distribution mis en place par Homelights. Par décision du tribunal de commerce d’Evry, Lucibel vient de racheter les actifs de la société Homelights, dont sa marque, spécialisée dans les sources et luminaires LED. Si l’entreprise a enregistré une forte croissance l’an dernier (CA : 3.6 M€), elle n’a pas pu faire faire au financement de son besoin en fonds de roulement et a donc été placée en redressement judiciaire en juillet 2012. Homelights avait mis en place un réseau de distribution très vaste : ses produits sont référencés dans 2.000 points de vente en Europe, dont 1.400 en France. En grande surface alimentaire (GSA), la société détenait en 2011 23% de parts de marché, et plus de 35% de pdm en incluant les marques de distributeurs fabriquées par ses soins. Lucibel profitera donc de ce réseau BtoC immédiatement opérationnel, qui viendra compléter son réseau BtoB développé depuis 2010 en France et à l’international. Côté ressources humaines, le fondateur d’Homelights, Ludovic Rambert, rejoint le comité exécutif de Lucibel et devient le directeur général de Lucible Retail, filiale du groupe Lucible en charge des activités BtoC.
Source Batiactu

14/10/2012

Un nouveau partenaire pour l’industrie de la terre cuite au Maroc

KELLER HCW GmbH ainsi que l’entreprise morando S.R.L. à Asti font partie de la holding KELLER, une de trois divisions du Groupe Legris Industries. Les activités clés sont la construction de machines et d’équipements pour l’industrie des matériaux de construction. Le nom KELLER HCW est de plus synonyme de solutions intelligentes dans les domaines de l’automatisation, des mesures, de la commande et de la régulation ainsi que dans le domaine des matières plastiques avec des dérouleuses de haute précision pour le PE et PFTE.

KELLER HCW conçoit et construit des machines, installations et usines complètes pour la fabrication de tuiles et briques de tout type. Partenaire compétent de l’industrie des matériaux de construction, KELLER HCW se charge aussi bien de l’ingénierie et du management de projet que de l’exécution, du montage, de la mise en service et du service après-vente.

La société a trouvé en la personne de Zaim Abdelkbir un représentant fiable pour le secteur commercial marocain. Monsieur Abdelkbir était déjà actif pour le groupe KELLER lors de la CERAMITEC en mai 2012. Il sera également présent lors la SIB cette année qui se tiendra du 21 au 25 novembre à Casablanca. Vous nous trouverez au: stand n°123 – DANS LE GRAND PALAIS.

Zaim Abdelkbir avec sa société CENTEC est actif dans l’industrie des matériaux de construction ainsi que dans le secteur de l’automatisation. La société KELLER HCW – morando a trouvé en lui un partenaire compétent pour le secteur de la terre cuite.
Source Keller HCW

13/10/2012

La Tuilerie de Commenailles fête ses 100 ans autour de portes ouvertes ce samedi.

En 100 ans, la tuilerie de Commenailles a changé. Aujourd’hui, elle emploie une soixantaine de personnes et produit neuf sortes de tuiles.
Aujourd’hui, Commenailles peut sortir 90 000 tonnes de tuiles par an », lance Jean Louis, le directeur d’exploitation de la tuilerie de Commenailles.
On est loin des 600 tonnes de production par mois des années 30. À l’époque, l’extraction de la terre se faisait à la pelle et à la pioche et la cuisson durait six jours. L’entreprise employait 50 ouvriers.

Modernisation
En 100 ans, l’entreprise a changé de visage. Petit à petit, les bâtiments en briques ont été remplacés par de grands hangars.
En 1960, l’entreprise parvient à doubler sa production grâce à l’édification d’un deuxième four, la mise en place de nouvelles machines et d’un nouveau séchoir.
Dix ans plus tard, une deuxième presse est installée. Les fours à charbon sont remplacés par des fours à gaz qui permettent de gagner 50 heures de cuisson et de doubler à nouveau la production.

Meilleure qualité 
Petit à petit, la chaîne de production s’automatise : « Avant, les ouvriers formaient les tuiles sur leurs cuisses. Aujourd’hui, c’est fabriqué dans des moules, en série », raconte Jean Louis.
Des innovations qui ont permis d’améliorer la qualité des tuiles : « Aujourd’hui, vous sortez une tuile d’une série, c’est du premier choix », assure le directeur d’exploitation.
En 1987, la tuilerie Jacob est rachetée par le groupe IRB, mais le nom de l’entreprise ne changera qu’en 1999 pour devenir Imerys Toiture.
Aujourd’hui, la société possède trois carrières où elle extrait l’argile, située dans un rayon de huit kilomètres autour de la tuilerie.
Elle emploie 60 personnes qui travaillent au 3x8 pour que la tuilerie tourne en continu. Un rythme nécessaire pour maintenir la chaleur des fours.
Elle revend ensuite ses tuiles à des négociants de matériaux, principalement dans l’Est de la France, la région Rhône-Alpes, en Franche-Comté et en Bourgogne. Seul 1,4 % des tuiles part à l’exportation.

Portes ouvertes de la tuilerie ce samedi 13 octobre à partir de 9 h 30. Dernière visite à 16 heures. Inscriptions à l’arrivée sur le site. Contact 03.84.44.14.33.

Le Journal de Saône et Loire par Aurélie Bidaut

12/10/2012

Tondach Gleinstätten livre 160 000 m2 de tuiles en terre cuite

Le projet olympique « Gornaïa Carrousel » reçoit une solution de toiture haut de gamme de TONDACH Gleinstätten
  • Le produit choisi est la tuile en terre cuite « VENUS RV3 », spécialement développée pour ce projet
  • Une performance convaincante à Sotchi a permis d’obtenir une nouvelle commande pour un hôtel de luxe à Krasnaja Polyana

Le projet « Gornaïa Carrousel » pour les Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi, en Russie, sera couvert par une toiture de TONDACH Gleinstätten, le premier producteur de solutions de toiture en terre cuite en Europe centrale et du Sud-Est. L’an dernier, avec l’attribution de la couverture du Gornaïa Carrousel, TONDACH a décroché l’un des plus gros contrats de son histoire. La première livraison de tuiles et d’accessoires correspondants est à présent arrivée en Russie dans les délais.

160 000 m2 de surfaces de toiture pour le projet olympique
Le projet Gornaïa Carrousel est un complexe sportif et touristique qui abritera aussi le Village des médias des Jeux olympiques. Les bâtiments devront être achevés d’ici 2013 et comprendront environ 160 000 m2 de surfaces de toiture qui seront couvertes de tuiles et d’accessoires divers tels que ventilateurs, faîtages, systèmes de retenue de neige, etc. de TONDACH Gleinstätten. Les surfaces de toiture principales recevront une tuile spécialement développée pour ce projet par TONDACH – la VENUS RV3. Cette tuile a été spécifiquement conçue pour répondre aux exigences des architectes russes, de l’entrepreneur général et des couvreurs locaux.

Ce projet souligne la force et la capacité d’innovation de TONDACH Gleinstätten
« Gagner un appel d’offres international de l’importance de celui de Sotchi souligne la force et la capacité d’innovation de TONDACH Gleinstätten. J’y vois aussi la confirmation de notre décision de l’année dernière d’augmenter à 50 % notre participation dans TONDACH Gleinstätten », s’est réjoui Heimo Scheuch, Président du directoire de Wienerberger AG. « Les projets comme celui de Sotchi sont un excellent exemple de notre stratégie axée sur l’innovation et de notre positionnement en tant que fournisseur de solutions globales qui se retrouvent dans tous les secteurs du groupe Wienerberger », a ajouté M. Scheuch.

Nouveau projet: 6 500 m2 de tuiles pour la rénovation de l’hôtel PEAK
Les travaux de préparation des Jeux olympiques de 2014 comprennent la rénovation des bâtiments existants dans la région de Sotchi et TONDACH Gleinstätten a aussi remporté des succès dans ces projets. Les 6 500 m2 de toiture de l’hôtel de luxe PEAK à Krasnaja Polyana seront ainsi entièrement rénovés et recouverts de tuiles en queue de castor rouges engobées. Sécurité et protection par le double recouvrement ainsi que l’aspect traditionnel ont convaincu le client. « Cela représente pour nous non seulement un nouveau contrat dans la région, mais aussi une solide preuve de confiance et surtout une nouvelle occasion de démontrer notre compétence internationale dans les solutions de toiture », a déclaré Martin Olbrich, directeur général de TONDACH Gleinstätten.

TONDACH Gleinstätten est l’un des premiers fournisseurs de solutions de toiture en terre cuite en Europe centrale et du Sud-Est
TONDACH Gleinstätten AG, dont le siège est à Gleinstätten (Styrie), emploie environ 2 300 personnes dans 11 pays européens. Comptant parmi les premiers producteurs de solutions de toiture en terre cuite, l’entreprise a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires consolidé d’environ 191 millions d’euros. TONDACH Gleinstätten a commencé son expansion vers l’Europe orientale en 1992 et s’est imposée sur ces marchés grâce à ses produits innovants et de haute qualité. Ces dernières années, l’entreprise a fortement investi dans la modernisation et le développement de ses sites de production et dispose aujourd’hui d’un réseau d’usines moderne et efficace.

Wienerberger en position de leader dans les briques, les tuiles, les pavés en béton et les systèmes de canalisations
Wienerberger est le premier producteur mondial de briques (Porotherm, Terca) et le leader du marché des tuiles en terre cuite (Koramic, TONDACH) en Europe ainsi que des pavés en béton (Semmelrock) en Europe centrale orientale. Dans les systèmes de canalisations (tubes en grès de la marque Steinzeug-Keramo et tubes en plastique de la marque Pipelife), l’entreprise compte parmi les premiers fournisseurs en Europe. Avec un réseau de 230 usines, Wienerberger a réalisé un chiffre d’affaires de 2 024 millions d’euros et un EBITDA d’exploitation de 259 millions d’euros en 2011.

Pour toutes questions, contacter :
Barbara Braunöck, Head of Corporate Communications
T +43 1 601 92 - 471 | communication@wienerberger.com
Source Wienerberger

11/10/2012

La construction de logements s'enfonce encore un peu plus

Pas de pause pour la construction qui enchaîne les mauvaises nouvelles.
Selon les derniers chiffres du ministère du Développement durable, les mises en chantier enregistrent un repli de plus de 8% de juin à août 2012 par rapport à la même période de 2011. De son côté, la FFB annonce une perte globale de 11.200 postes au premier semestre. Détails. Imprimer Envoyer A lire aussi Chiffres de la construction Conjoncture toujours défavorable pour le bâtiment (Insee) Construction de logements : la situation se détériore... Le répit n’aura pas eu lieu. Les mauvais chiffres pleuvent en commençant par ceux délivrés par le ministère du Développement durable.
Sur les trois derniers mois, de juin à août 2012, le nombre des mises en chantier de logements s'élève à près de 76.500, soit une baisse de 8,1 % par rapport au chiffre constaté de juin à août 2011. Dans le détail, ce sont 40.400 logements individuels qui ont été mis en chantier, ce qui représente un recul de 9 % par rapport à la période de juin à août 2011. Quant au logement collectif, il affiche 31.200 logements, c’est-à-dire - 10,2 %. «Ces indicateurs confirment la tendance très préoccupante mise en évidence par l’observatoire de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) qui indiquait que la commercialisation au 1er semestre 2012 enregistrait une baisse de 27%», fait remarquer la Fédération. Même constat pour les autorisations qui sur les trois derniers mois diminuent de 0,8 %, à 132.000 logements. Néanmoins, les évolutions sont contrastées selon les différents secteurs : - 8,5 % pour le logement individuel et + 2,7 % pour le logement collectif. Avec 10.800 logements autorisés, le secteur des logements en résidence est à son plus haut niveau (+ 32,1 % par rapport à la période correspondante de l'année précédente). Reste que ce climat inquiétant est également relevé par les chefs d’entreprise qui indiquent dans la dernière note de conjoncture de l’Insee ne pas voir d’amélioration. «Les entrepreneurs estiment que leur activité reste dégradée sur la période récente.
Les entrepreneurs demeurent pessimistes concernant leur activité dans les prochains mois», souligne l’institut de la statistique. L’emploi chute Conséquences de ces performances : la chute de l’emploi. «Le secteur du bâtiment est mal orienté : les soldes correspondant à l’emploi passé et à l’emploi prévu se dégradent et se situent nettement en dessous de leurs moyennes de long terme», commente l’Insee. Chiffres à l'appui, la Fédération française du Bâtiment conforte ce sentiment : «Les chiffres définitifs de l’emploi au premier semestre, y compris intérim, affichent une perte globale de 11.200 postes». Résultat : les annonces faites par le gouvernement seront scrutées avec attention par l’ensemble du secteur de la construction et du logement. «Qu’il s’agisse de la mobilisation des terrains publics, de la réforme de la fiscalité de la cession des terrains à bâtir ou de la maîtrise des coûts de construction, la FPI constate que les orientations fixées par le Gouvernement montrent sa détermination à agir. La FPI espère que l’ampleur des mesures envisagées par le Gouvernement sera à la hauteur de la grave crise du logement qui frappe nos concitoyens», indique l’organisme. Pour la FFB, «plus que jamais, il s’avère indispensable, (…) que le dispositif appelé à remplacer le Scellier à compter du 1er janvier 2013 soit à la hauteur des besoins. Deux questions primordiales restent en suspens celle du zonage et celle du «nichage» (prise en compte ou non dans le plafond à venir de 10.000 euros)». Nul doute que la Fédération sera attentive aux annonces et ajustements du Gouvernement.
Source Batiactu

10/10/2012

Les tuiliers de Bresse fabriquaient également des mortiers

Ces 109 mortiers viennent de collectionneurs ou de familles bressanes. Certains reconnaîtront peut-être la signature de celui qui les a fabriqués. "A fait ce mortier : Clert Laurent tuilier à Chales Merd pour celi qui regardera mon qus". On peut trouver cette drôle d’inscription sous un des 109 mortiers en terre cuite du XIX e siècle, réunis par l’écomusée de la Bresse Bourguignonne pour sa nouvelle exposition qui débute samedi. Cet objet du quotidien, dans lequel on broie ou on écrase des épices ou des aliments grâce à un pilon, a curieusement retenu l’attention de Dominique Rivière, le conservateur du musée. « L’intérêt d’en avoir autant, c’est de pouvoir faire une typologie de ces mortiers », explique-t-il. C’est-à-dire un inventaire précis qui détaille leur forme, leur couleur, les inscriptions qui s’y trouvent, etc. Art populaire La plupart de ces mortiers sont ornés : des estampes faites au stylet, au compas, avec un clou ou encore un morceau de bois sculpté, que l’on enfonce dans la matière pour l’imprimer. On y retrouve des motifs géométriques, d’autres qui rappellent la nature (feuilles, fleurs…), des cœurs, ou encore des symboles religieux. Des motifs simples qui révèlent un art populaire. Fabriqués par les tuiliers « La comparaison de tous ces mortiers nous a permis de faire le lien avec d’autres objets fabriqués en Bresse : les tuiles », confie le conservateur. Comme celui de Laurent Clert, de nombreux mortiers ont été fabriqués par des tuiliers, des ouvriers pendant leur temps libre, ou des patrons qui les offraient à leurs clients qui refaisaient leur toit. On trouve de nombreuses signatures. En Saône-et-Loire, en 1838, on référençait 150 tuileries, dont les deux tiers étaient situés en Bresse. « De ce côté de la Saône, il n’y avait pas de mortier en pierre, matière trop rare en Bresse », explique Dominique Rivière. Ces mortiers en terre cuite servaient à l’usage domestique. « Et comme on ne jetait rien à cette époque, quand ils commençaient à être usés, ils finissaient en abreuvoir pour les poules », raconte Dominique Rivière. Ce n’est peut-être pas un hasard quand on sait que « mortarium » en latin signifie « auge ». Les mortiers de terre bressans, exposition visible du 29 septembre au 1 er avril 2013 à l’écomusée de Pierre-de-Bresse. Entrée : adulte 7 €, gratuit jusqu’à 18 ans.
Source Le Journal de Saône et Loire

09/10/2012

La Capeb et Poujoulat, partenaires dans la performance énergétique

La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) et Poujoulat, spécialiste des cheminées, se sont associés pour développer des actions visant à maîtriser les solutions thermiques à haute efficacité énergétique. Patrick Liébus, président de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (Capeb), via sa filiale Béranger Développement,et Frédéric Coirier, président du directoire de Poujoulat, ont signé un accord. Ce partenariat doit permettre à la marque ECO Artisan®, l’offre Eco Rénovation® ainsi que les modules de formation FEE BAT d’être valorisés auprès des entreprises clientes ou référencées chez Poujoulat. « Grâce à ce partenariat, les artisans du bâtiment répondront aux attentes de leurs clients, avec des produits performants dans le domaine de l’évacuation des fumées, sans générer de déperdition d’énergie. Au lendemain de la Conférence environnementale, cette démarche qui permet d’améliorer la performance énergétique des logements est des plus pertinentes», a déclaré Patrick Liébus, président de la Capeb. Plusieurs actions devraient être développées parmi lesquelles la conception d’un catalogue de solutions adaptées aux besoins des artisans du bâtiment, la mise en place d’offres commerciales en cohérence avec le dispositif de collecte des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et la diffusion d’ouvrages techniques de sensibilisation au sujet.
Source Batiactu

08/10/2012

"Le marché de la façade en terre cuite est tiré par l'ITE"

Yannick Laporte, Directeur du pôle façade de Terreal, nous parle de la nouveauté Thermoreal-Gebrik, une solution de façade terre-cuite avec de nouveaux coloris, notamment "moulés main". Il revient aussi sur le marché de la façade en terre cuite, tirée par l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) et le bardage.

Pouvez vous nous présenter votre offre façade Thermoreal-Gebrik ? Ce sont des panneaux d'un mètre carré constitués de plaquettes de terre cuite serties sur une mousse polyuréthane, chevillées sur un mur support. C'est un produit utile en neuf comme en réhabilitation. La solution est classée Q4 pour la résistance au choc, ce qui permet une utilisation en rez-de-chaussée y compris dans les zones d’accès public. Avec un revêtement brique c'est un produit qui possède une très longue longévité. Le système panneaux + accessoires (chevilles, isolation complémentaire, mortiers de rejointement) permet d'éviter les ponts thermiques et de traiter les points singuliers. Posés à sec, ces panneaux sont mis en œuvre très rapidement.

Vous proposez désormais cette solution dans une gamme Moulée-Main
En effet, de nouvelles finitions sont disponibles avec un aspect de vieilles briques. Cet aspect matière brute plaît aux architectes parce qu’il accroche la lumière et montre la terre cuite dans son aspect le plus traditionnel. Nous proposons des coloris classiques rappelant les briques d’antan mais lançons également dans le même aspect de surface brute des coloris très contemporains (des bruns, des gris, des reflets métallisés). Historiquement la brique moulée main était réellement moulée à la main, à partir d’argile « pâte molle » déposée dans des moules en bois. Une partie de la gamme est encore faite de façon traditionnelle pour de petites séries.

Comment se comporte le marché de la façade en terre-cuite ?
Le marché de la façade en terre cuite est tiré par l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) et le bardage. C'est donc un marché qui se porte plutôt bien, puisque porté par le marché de la rénovation. Matériau noble, la terre cuite est par ailleurs très appréciée par sa grande durabilité dans le temps. Mais on ne peut pas se contenter de vivre sur ses acquis. Il faut sans cesse innover en termes de couleurs, de formats, de performances. C'est pourquoi nous faisons évoluer nos gammes, afin de prendre de l'avance sur les nouvelles réglementations (thermique, feu, sismique). Thermoreal-Gebrik est par exemple un produit livré avec une isolation, et qui permet donc de répondre à la RT 2012 sur les chantiers. Source Batiweb par Laurent Perrin

07/10/2012

Le groupe Erlus renforce son équipe commerciale en France

Erlus, fabricant allemand de tuiles en terre cuite et conduits de fumée en céramique, annonce des nominations au sein de son équipe commerciale. Marc Maio est nommé délégué commercial de la région Alsace. Dominique Ginez, en poste dans l´est de la France depuis 2002, devient directeur commercial France. Une stratégie commerciale axée sur la conquête de nouvelles parts de marché. Ces nominations confirment l'ambition d'Erlus de s'implanter encore davantage sur le marché français. "La demande croissante de matériaux pour toitures et conduits de fumées représente un défi particulier. La focalisation claire et sans compromis de l'entreprise sur des produits haut de gamme et exceptionnels en matière de design et de fonctionnalité, est la garantie de gagner des parts de marché en France", explique Dominique Ginez. Avec 495 employés, Erlus est un fabricant leader dans le domaine des tuiles en terre cuite et des conduits de fumée en Allemagne. L'entreprise, qui a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires global de 115,4 millions d'Euros, est présente sur le marché français depuis plus de dix ans. Riche d'une tradition forte, Erlus développe ses fabrications sur trois sites en Allemagne : Neufahrn et Ergoldsbach (Bavière) et Teistungen (Thuringe). Les produits Erlus sont distribués exclusivement par l´intermédiaire des négoces de matériaux spécialisés et bénéficient de la certification DIN EN ISO 9001. Pour de plus amples informations sur Erlus et ses produits, nous vous invitons à consulter notre site web : www.erlus.com.

A propos de ERLUS :
ERLUS est l'une des entreprises allemandes leaders dans la fabrication de matériaux de couverture et de fumisterie. Elle possède 3 sites de production à Neufahrn, Ergoldsbach et Teistungen ainsi que 4 pôles logistiques répartis en Allemagne. Cette PME s'impose dans le domaine du conduit de fumée grâce à des systèmes innovants fonctionnant avec tous les types de combustibles et adaptés aux contraintes des maisons BBC. Dans la couverture, de nombreux prix et distinctions sont venus étayer une évolution constante dans le domaine du design : le iF Design Award pour les tuiles Linea®, Karat®, Forma® et GF XXL® et le reddot Design Award pour le modèle Karat® XXL. La tuile ERLUS Lotus®, première tuile autonettoyante, a reçu le MATERIALICA Design Award et la gamme d'architecture STUDIOLINIE ARCHI-TECTUM, le iF material Gold Awards en mars 2011. Le système Ergoldsbacher E58 SL a été salué au salon BAU 2009 avec le prix de l'innovation dans la catégorie "Prix pour produit innovant - Rénovation".
Source Espace Datapresse

06/10/2012

2012, une année de tuiles pour la construction de logements neufs

Le secteur immobilier se porte mal. Très mal même. Le ministère du Logement a annoncé, mardi 25 septembre, les chiffres pour la construction de logements neufs. Ils sont mauvais. Certains tombent même sous leur niveau d'il y a vingt ans, au moment de la plus grave crise immobilière. Ces indicateurs économiques tombent au moment où le Premier ministre ouvre, mardi, le congrès annuel des HLM à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Lundi, les députés ont entamé l'examen du projet de loi jugé prioritaire par le gouvernement. Il prévoit la cession à bas prix, et parfois gratuite, de terrains de l'Etat pour le logement social, ainsi que l'augmentation à 25% de la proportion obligatoire de logements sociaux, contre 20% actuellement. Du jamais-vu depuis 1997 "Jamais depuis un quart de siècle et la création de l'outil statistique mensuel un mois d'août n'avait enregistré un aussi petit nombre (7 896) de mises en chantier de logements neufs collectifs", souligne Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université Paris-Ouest et spécialiste du secteur, interrogé par l'AFP. Le total des mises en chantier de logements neufs a baissé de 10,3% pour la période allant de juin à août 2012, comparé à la même période en 2011, selon le ministère du Logement. Depuis 1997, jamais un mois d'août n'avait été aussi mauvais pour le total des mises en chantier. "Entre décembre 2011 et août 2012, le nombre de logements commencés a été divisé par deux et demi. C'est du jamais vu", constate Michel Mouillart. Sur les douze derniers mois (de septembre 2011 à août 2012), avec 341 838 logements commencés, les mises en chantier tombent, pour la première fois depuis longtemps, dans le rouge. La baisse est de 2,6% par rapport aux douze mois précédents.
Mais la situation est très variable selon les régions. De fortes disparités régionales Les raisons de ces mauvais chiffres restent inchangées : montée du chômage, interrogations sur le pouvoir d'achat et baisse des crédits et des aides publiques au secteur. Cependant, ce constat revêt des disparités régionales. Le plongeon pour les constructions (y compris sur bâtiment existant) est très fort dans le Languedoc-Roussillon (-25,2%), en Champagne-Ardenne (-20,9%), en Aquitaine (-18,8%), dans les Pays de la Loire (-18,7%) et dans le Centre (-17,6%). Par contre, certaines régions sont en plein essor : Corse (+64,1%), Ile-de-France (+22,4%) et surtout Provence-Alpes-Côte d'Azur (près de 100% de hausse). Une lueur d'espoir... pour 2014 Sur l'ensemble de l'année 2012, et même en 2013, le nombre de logements commencés devrait être de 310 000, selon Michel Mouillart, soit une chute de 19% par rapport à 2011 (378 600), très loin de l'objectif de 500 000 logements neuf par an, dont 150 000 sociaux, fixé par François Hollande. Le dispositif annoncé récemment par la ministre du Logement, Cécile Duflot, pour remplacer l'an prochain le "Scellier" pour les investisseurs achetant des logements neufs pour les louer devrait, selon le professeur d'économie, permettre la vente de 20 000 à 25 000 logements, contre 30 000 cette année, alors que le gouvernement table sur 40 000. "Les décisions prises aujourd'hui n'auront pas d'effet avant la mi-2014", souligne le professeur d'économie. Seule lueur d'espoir : les permis de construire décrochent doucement, mais ne dévissent pas, avec une baisse de 1,2% pour la période de juin à août. "Cela signifie que la chute est terminée et qu'on a atteint un palier bas", conclut Michel Mouillart.
Source  FTVi avec AFP

05/10/2012

Découverte de la briqueterie Capelle à Grépiac

Trois cents visiteurs émerveillés ont découvert l'art de la brique à la briqueterie Capelle, à l'occasion des Journées du Patrimoine. Fondée il y a cent trente ans par la famille Capelle, elle est restée une entreprise familiale. On y fabrique toujours à l'ancienne des briques pleines ou creuses, linteaux, jambages, seuils de portes, balustres, claustras, et multitude d'éléments de décoration, y compris sur commande, pour les professionnels et les particuliers. La visite est impressionnante : chaque ouvrier, à son poste, montrant le processus qui mène de la glaise à l'objet fini. Le four à charbon, long de 36 mètres (deux tunnels de 18 mètres. Il faut entre 14 et 21 jours à un homme seul pour remplir un tunnel de 18 mètres !), haut et large de 2 mètres, avec des murs épais de 1,5 mètre, cuit 130 m3 en une semaine (précuisson et cuisson). Les deux fours à gaz (10 m3 et 3,5 m3) fournissent 13,5 tonnes de produit fini, environ en 25 heures. Les briques sont cuites à 1 050° et, chaque année, la briqueterie utilise environ 3 500 tonnes de terre (salpêtre, marne, kaolin), stockée deux ans avant son utilisation.
www.briqueteriecapelle.com Contact : briqueterie.capelle@wanadoo.fr
 Source La Dépêche du Midi

04/10/2012

Terre cuite émaillée et acier brûlé-poli à Francfort

Un mur de plaques terre cuite émaillée rouge lumineux a été retenu pour mettre en valeur le "point de mire" du centre commercial «MyZeil» à Francfort imaginé par l'architecte romain Massimiliano Fuksas. La Piazza avec ses zones de restauration et accès aux espaces fonctionnels est illuminée par une façade légèrement voûtée de plaques terre cuite émaillées d'un rouge brillant. La façade est horizontalement mise en valeur par une structure rainurée de panneaux de 202 x 600 mm, spécialement conçus à cet effet par le fabricant, la société MOEDING Keramikfassaden GmbH, Marklkofen (Allemagne). L'horizontalité, une des caractéristiques de ce projet, est soulignée par des lignes lumineuses de lampes néon, librement réparties sur toute la surface céramique. Le volume Est, revêtu d'acier brûlé-poli, reflète de façon diffuse, le rouge focalisé sur ce niveau. Ce jeu de reflets, d'ombres et de lumières entre les parois légèrement galbées et la surface céramique rouge aux lignes lumineuses, se répète et se transforme suivant les angles de vision. MyZeil fait partie intégrante du Palais-Quartier réhabilité au centre ville de Francfort. Conçu par l'architecte italien Massimiliano Fuksas, ce paysage de verre rappelle le concept créateur d'un canyon, s'étendant sur l'ensemble du complexe de bâtiments et créant une atmosphère éclairée par la lumière du jour. D'où des espaces fluides offrant des communications visuelles intéressantes entre les différents niveaux de l'édifice. Source Batiweb

03/10/2012

La société de matériaux de construction Terreal veut préserver les emplois

La société Terreal, qui fabrique et commercialise des matériaux de construction pour le bâtiment, avait invité, hier, dans son usine Chaurienne de production de tuiles, vingt maires implantés dans diverses régions. Si chacun de ces élus connaît bien l'entreprise Terreal, du fait que celle-ci est précisément implantée sur les territoires dont ils ont la charge, l'objectif de cette réunion organisée par l'association "Terre et communes", était "d'échanger autour de la terre cuite".
Outre la présentation des projets de l'entreprise prenant en compte le domaine de l'évolution de l'urbanisme, le groupe Terreal a présenté ses intentions concernant de nouveaux matériaux de construction, une occasion pour les élus de visiter le centre de recherche et de développement du site chaurien. Par ailleurs, la capitale du Lauragais a l'honneur d'accueillir la construction de deux maisons pilotes à énergie positive (lire notre édition du 20 juillet). Concrètement, ces bâtiments devraient produire plus d'énergie qu'ils n'en consomment. "Ce projet d'envergure s'inscrit dans une démarche globale de Terreal, qui se traduit par la création du club Terre et communes, visant à renforcer les relations et actions avec les communes sur lesquelles le groupe est implanté", précise la société ayant mis, hier, en pratique l'objectif annoncé.
Autre information essentielle, le groupe Terreal annonçait que bien que se trouvant "dans une conjoncture très difficile", l'entreprise "essaierait de conserver tous les emplois", l'année prochaine. Sans doute histoire de faire triompher le proverbe, "Quand le bâtiment va, tout va".
Source L’indépendant

La briqueterie Ronde-Oustau au musée de Muret

La briqueterie Ronde-Oustau de l' avenue d'Ox, qui fut une des plus importantes fabriques de la ville, a sa vitrine au musée Clément Ader. Elle s'est garnie avec les dons faits au nom des établissements par Bernard Rondé-Oustau et datés de 1923 : quatre tuiles à crochets système Marseille et trois autres de la briqueterie Dardier, trois briques pleines type Bourgogne, deux briques tubulaires, un about de faîtière losangée. Une plaque de marbre de l'ancien musée : sauvée de la démolition de l'ancien hôtel de ville Saint-Germier, une plaque de marbre portant la mention «Hôtel de ville, musée historique, écoles, police» qui a pris sa place à l'entrée de l'actuel musée et des éléments de pierre du blason qui ornait la façade. Le musée est ouvert le mardi de 14h à 19h ; du mercredi au samedi de 14h à 17h30. Il est fermé le lundi, le dimanche et les jours fériés. Visite de groupe le jeudi sur rendez-vous. Tel : 05 61 51 91 40. Site : www.mairie-muret.fr Source La Dépêche du Midi

Un chiffre d’affaires en baisse pour VM Matériaux

Dans un contexte économique difficile, VM Matériaux enregistre un chiffre d’affaires en baisse de 4,9% au premier semestre 2012. Ainsi, le résultat net se dégrade. Détails. VM Matériaux affiche un chiffre d’affaires de 348,5 millions d’euros au premier semestre 2012, en repli de 4,9% par rapport à la même période de l’exercice 2011 (-7,8% à périmètre constant). Ce recul touche essentiellement trois domaines d’activité : le négoce de matériaux (- 5,7 %), la menuiserie industrielle (-9%) et le béton (-3,7%). Dans ce climat, le résultat net part du groupe se détériore à 1,9 million d’euros contre 6,8 millions d’euros à fin juin 2011. La rentabilité nette représente ainsi 0,6% du chiffre d’affaires. Côté perspectives, «le groupe aborde le second semestre avec prudence». Il étudie, par conséquent, la mise en place d’actions «afin de préserver les fondamentaux économiques et d’assurer sa compétitivité», souligne VM Matériaux dans un communiqué. L’entreprise devrait aussi poursuivre ses efforts de réduction de dépenses opérationnelles et d’investissements tout en travaillant à une baisse de son endettement. Il devrait enfin développer sa position de spécialiste en solutions constructives liées à la performance énergétique ainsi que sa politique d’innovation.
Source Batiactu

02/10/2012

Area Franceram lance sa production de tuiles céramiques photovoltaïques

Le groupe Area Franceram va lancer, à Châteauroux (36) une ligne de production de tuiles céramiques avec panneau solaire pour l’ensemble du groupe. « Une tuile photovoltaïque, explique Francesco Borgomeo, dirigeant du groupe, résulte du laminage d’un module photovoltaïque de technologie cristalline mais de dimension customisée, pour être utilisé avec un support céramique “tuile”, lequel sert de trame. Il s’agit d’un produit unique au monde, breveté par notre groupe, qui marie le “made in France” par sa technologie et sa fonctionnalité et le “made in Italy” par son esthétique et la créativité que le produit exprime. C’est aussi le premier produit qui unit le photovoltaïque avec l’efficacité énergétique que la céramique garantit. Et sans jamais oublier que les choses doivent être belles pour être appréciées ». Une nouvelle aire de production Après avoir investi entre trois et quatre millions d’euros pour la production et la formation des salariés, la prévision du volume de production annuelle est au régime de 50 000 unités par mois avec le système des 3/8. Il s’agit en effet de la première ligne de tuiles photovoltaïques en céramique conçues, industrialisées et commercialisées au monde. « Nous avons formé et reconverti les ouvriers qui, de céramistes, sont devenus assembleurs de panneaux photovoltaïques, poursuit Francesco Borgomeo. Ils travaillent dans une chambre climatisée, revêtus de chemises, gants et bonnets, comme dans un vrai laboratoire électronique. Cela a transformé le site de Châteauroux qui, de simple usine de carreaux, est devenue un complexe produisant des carreaux, des tuiles en céramique et des éléments photovoltaïques. Une nouvelle aire de production, dans laquelle la motivation et les nouvelles compétences des employés deviennent le véritable investissement sur l’avenir fait d’innovation, d’efficacité énergétique et d’une nouvelle culture dans la construction des bâtiments, » conclut-il. Source L'Industrie Céramique et Verrière

01/10/2012

Faites jouer la lumière...avec l’esthétique à Joints Vifs® TERCA

Innovation Wienerberger, la mise en oeuvre à Joints Vifs® met en évidence l’esthétique de la brique sans joint traditionnel, conférant aux murs apparents un cachet bien particulier et à la façade une apparence plus pure et une couleur plus intense. De nouvelles perspectives Les Joints Vifs® apportent au mur de briques TERCA un cachet bien particulier et proposent une nouvelle esthétique de la façade. L’impression d’un empilement naturel des briques donne à la façade une apparence plus pure et une couleur plus intense. Fort de son succès à l’étranger, Wienerberger propose maintenant en France cette technique de pose à Joints Vifs® TERCA, pour les réalisations les plus audacieuses. Des avantages techniques L’esthétique à Joints Vifs® est obtenue grâce à un liant spécial permettant de diminuer l’épaisseur du lit de mortier à environ 3 - 7 mm à l’aide d’un outillage adapté, manuel pour les petits chantiers ou mécanisé pour les chantiers importants. Cette technique permet une pose plus facile et rapide du fait de la suppression du jointoiement. Dans tous les cas, les risques d’efflorescences dues aux mortiers traditionnels, sont quasiment inexistants et la façade est exempte de toute salissure. La brique sert aussi de bouclier contre les intempéries et les chocs et protége l’isolant entre le parement extérieur et la structure du bâtiment dans le cas d’isolation par l’extérieur. La mise en oeuvre à Joints Vifs® TERCA est validée par le CSTB par DTA. Une esthétique innovante Le mouvement de la lumière sur les briques et les Joints Vifs®, donne vie aux volumes et rythme la façade. Au final le joint de la brique ne représente que 4 à 6% de la surface vue, renforçant ainsi l’identité du bâtiment. Cette esthétique pure et monolithique de la façade permet une approche contemporaine du bâtiment. Source Batijournal

30/09/2012

Inauguration de la nouvelle tuilerie CREATON (groupe Etex) en Pologne


C’est le 19 Septembre à Widziszewo , commune de Kościan, située à environ 50 kilomètres de Poznan en Pologne que CREATON a inauguré l’usine de production de tuiles terre cuite la plus moderne d’Europe.
Cette usine d’une capacité de plusieurs dizaines de millions de tuiles par an a été commencée au printemps 2011 sur un terrain d’une dizaine d’hectares. Le bâtiment principal abrite l’atelier de préparation des matières premières, le hall de production de tuiles et accessoires ainsi que les services administratifs. L’usine se situe a proximité immédiate de la carrière d’argile avec des réserves couvrant plusieurs dizaines d’année de production.
La gamme de produits actuels sera élargie à deux nouveaux modèles de tuiles à emboîtement , développés exclusivement pour les consommateurs polonais adeptes d'architecture classique et de qualité fiable.
La nouvelle usine est équipée de machines innovantes qui répondent aux plus hauts standards européens.
Les produits qui y sont fabriqués sont spécialement conçus pour répondre aux conditions climatiques qui prévalent en Pologne, et bénéficient d’une haute étanchéité. La gamme de couleurs des tuiles, s'est appuyé sur les traditions de l'architecture.
En conjonction avec le volume de production des deux autres usines appartenant à la filiale ETERNIT en Pologne ,les produits de cette nouvelle unité vont renforcer la position de l'entreprise et lui permettre de se targuer d'être le leader du secteur "- prévoit Wim Messiaen, directeur général d'Etex Matériaux de construction Poland Sp.o.o.
Existant depuis quelques années, les deux autres usines dans le nord et le sud de la Pologne, sont destinés principalement à la production de tuiles de ciment. Récemment ouvert dans la partie centre-ouest , la nouvelle tuilerie Creaton permettra à l'entreprise de devenir le leader incontesté sur le marché polonais. Grace à cet investissement  le groupe Etex offrira en Pologne une gamme complète de produits de la plus haute qualité fabriqués localement.
Source Biznet.onet.pl

Saverdun Terre Cuite: 3M d’investissement pour le développement d’une nouvelle gamme terre cuite



C’est un des plus anciens matériaux artificiels de construction, obtenu par la cuisson d’argile.
Utilisée par les romains, la terre cuite a traversé les siècles et ses multiples dérivés (tuiles, boisseaux, corniches, briques, hourdis ou entrevous…) sont encore bien présents dans la construction contemporaine, réputés pour leur résistance mécanique et thermique.
À Saverdun l’argile fait partie du paysage, les carrières sont nombreuses et son extraction depuis des centaines d’années a permis de créer une économie (d’abord artisanale puis industrielle) autour des briqueteries et des tuileries pourvoyeuses d’emploi.
La première briqueterie à Saverdun date de 1867, le savoir-faire s’est transmis de génération en génération.
La briqueterie Diligent devient en 1985 Saverdun Terre Cuite avec à la tête de cette PME familiale, Jean Christophe Valdebouze qui oriente la production vers la fabrication de pièces spéciales (accessoires de murs et de couvertures): fabrication de corniches en terre cuite (génoises), appuis de fenêtre, coffres de volets roulants, pièces pour planchers (hourdis, entrevous).

La carrière, située au-dessus du site, fournit la matière première et bien que les techniques aient évolué, les principes restent identiques: il faut rendre la terre homogène avant de pouvoir la travailler, elle est dépierrée avant d’être broyée.
La poudre est ensuite humidifiée puis extradée à travers un moule.
Les produits vont sécher avant une cuisson de 24h à 1 020°C dans des fours de 70 m de long.
Les briques en terre cuite sont transportées par palettes sur des chariots, tout est robotisé.
Avec une production de 17 000 tonnes par an, les terres cuites de Saverdun sont destinées aux négociants de matériaux ou aux industriels de la terre cuite (Monier Lafarge ou Imérys à Colomiers).

Cette PME (dont le siège administratif est domicilié dans l’Hérault) a décidé de réaliser d’importants investissements sur le site de Saverdun, ceci afin de développer une nouvelle gamme de produits (de taille plus importante et des produits pressés comme les tuiles).
Une nouvelle chaîne en cours d’installation dans un bâtiment de 4 500 m² (pour un investissement évalué à 3M€) permettra de développer des produits mieux adaptés à ce marché spécialisé en permanente évolution: «nous avons notre propre gamme adaptée aux nouvelles réglementations, comme les coffres pour volets roulants pour les bâtiments BBC.
Avec ce type de matériel on n’a plus de ponts thermiques […] nous sommes guidés par des préoccupations énergétiques, pour créer des produits adaptés et certifiés mais pas seulement.
Notre démarche industrielle s’inscrit également dans le Grenelle de l’Environnement, avec l’installation de cette nouvelle chaîne de fabrication et de séchage, nous avons mis en place un système permettant de récupérer l’énergie perdue pendant la cuisson» explique Jean-Christophe Valdebouze qui participe avec les partenaires locaux (issus du monde agricole) à une réflexion sur un projet de réseau chaleur autour du Biogaz.
En attendant ce chef d’entreprise, membre fondateur du réseau Effinergie* a décidé d’installer des panneaux solaires sur la toiture de la briqueterie et réfléchit au plan carbone, pour recycler les émissions de CO2.
Parmi ses grands défis, le stockage de l’énergie mais aussi l’adaptation aux bâtiments de demain en développant une maison en brique avec de la terre cuite comme système d’accumulation de chauffage.
Il existe déjà deux maisons pilotes (dans l’Aude et l’Hérault) sur ce modèle, entre le BPOS et le BBC.
Un patron discret mais qui se définit comme acteur citoyen, en matière d’énergie et de développement durable.

Pour en savoir plus: http://saverdunterrecuite.fr/

*Effinergie est un collectif associatif français créé en 2006, avec pour objectif de promouvoir les constructions à basse consommation d’énergie (en neuf et en rénovation).
Son premier label, lancé en 2007, est devenu «BBC-Effinergie», repris dans la réglementation thermique visant une consommation énergétique moyenne de 50 kWhep/m²/an (source: Wikipédia)
Source Ariegenews

29/09/2012

14 jobs at risk at brick firm in Hartlebury(GB)

JOBS are under threat at a brick manufacturers in Hartlebury. About 14 jobs could be cut at Wienerberger Ltd at the Hartlebury and Waresley brickworks on the Hartlebury Industrial Estate, as the firm reviews its production “in light of current market conditions and the UK’s unprecedented low levels of construction”. Harald Schwarzmayr, managing director, said: “It is likely there will be a reduction in production volume at Hartlebury, which may result in approximately 14 job losses. “We have now entered a period of consultation with trade unions and employees and hope to minimise the impact through redeployment of staff and a voluntary redundancy programme.”
Source Kiddermunstershuttle

Samse : bénéfice semestriel en recul de 25%


Le résultat opérationnel courant de Samse s'établit à 16,4 Millions d'Euros, contre 22,2 ME au premier semestre 2011.
Le résultat financier représente une charge de 0,6 ME,
en baisse de 20,2%. Le résultat net, part attribuable aux actionnaires de SAMSE, ressort à 11,4 ME (- 25,5%).
"La bonne activité du Négoce sur les mois de juin et juillet nous permet de rester confiant quant aux perspectives du 2e semestre. L'activité Bricolage devrait se maintenir au-dessus du marché", commente la société.
Source Boursier.com

28/09/2012

La brique s’adapte aux normes sismiques


Les fabricants anticipent l’entrée en vigueur prochaine de la réglementation sismique. Celle-ci impose de modifier les principes de construction dans les zones à risque. Les matériaux ont donc évolué pour s’adapter à ces nouvelles obligations. Cela concerne, notamment, les briques. Terreal vient d’ailleurs de commercialiser une gamme adaptée qui a pour particularité de conserver les dimensions des briques traditionnelles.

Des préconisations précises pour l’utilisation des matériaux en zone sismique

La refonte de la carte de zonage des risques sismiques en mai 2011 s’est accompagnée d’une nouvelle réglementation (pour en savoir plus sur les mises aux normes en présence de risque sismique, consultez notre publication concernant la nouvelle réglementation sismique) pour sécuriser les constructions ayant fait l’objet d’un permis de construire après mai 2011. Celle-ci s’appuie sur les codes parasismiques inclus dans l’Eurocode 8 de l’Union européenne. Son entrée en application définitive est programmée au 1er novembre 2012.

À compter de cette date, chaque construction devra appliquer les règles de construction définies dans les zones à risque. Pour cela, les constructeurs ont amélioré leurs matériaux pour les adapter aux nouvelles obligations. C’est le cas des briques qui doivent désormais disposer d’un processus de fabrication spécifique pour être utilisées dans ces zones.

Ainsi, leur épaisseur doit être au minimum de 20 cm et comprendre au moins trois cloisons porteuses longitudinales disposant d’une résistance en compression supérieure à 15 bars de façon longitudinale et 40 bars de façon horizontale. Les réservations minimales doivent, elles, être de 15×15 cm pour la mise en place de chaînages verticaux. Ces obligations ont souvent amené les fabricants à revoir l’épaisseur des briques, passant de 20 à 25 cm.
Une brique parasismique de dimension traditionnelle

Terreal, connu pour ses matériaux en terre cuite, a en revanche fait le choix de s’adapter aux obligations de l’Eurocode 8, tout en conservant les dimensions traditionnelles de la brique. L’objectif était ainsi de permettre aux professionnels de garder leurs habitudes de construction, tout en limitant le surcoût dans l’achat de ces matériaux. Celui-ci ne devrait d’ailleurs pas dépasser 100 euros pour un habitat de 130 m².

Si cette option peut faire craindre une fragilisation de la structure de la brique, il n’en est pourtant rien. En effet, les tests en laboratoire menés par le CSTB ont démontré la parfaite résistance de ce nouvel équipement.

Reste que la loi impose également un chaînage important. Aussi, si le surcoût n’est pas au niveau de la brique Terreal, il faudra, en revanche, compter avec celui des éléments de ferraillage.

27/09/2012

FFB : « Le temps est à la réactivité ! »

A l’occasion d’une conférence de presse ce midi, Didier Ridoret, président de la FFB, a confirmé la tendance à la dégradation de l’activité dans le bâtiment et les fortes incertitudes à l’horizon 2013. "Le temps n’est pas à la fatalité, mais à la réactivité !", a martelé Didier Ridoret lors de la conférence de presse de ce midi à la Fédération Française du Bâtiment. Face à une situation économique qui s’aggrave, le réseau des fédérations locales de la FFB intensifie l’action de ses cellules de crise et mène une coopération étroite avec l’ensemble des acteurs publics et privés impliqués dans la filière. Concernant la conjoncture (à fin septembre), dans le neuf, les prévisions de la FFB pour l’ensemble de l’année sur la base des données disponibles sur sept mois ressortent à près de 350.000 logements mis en chantier, soit un recul de 16,5% par rapport à 2011 ; et 22,5 millions de m² commencés dans le non-résidentiel soit un repli de 9,3%. Pour l’amélioration-entretien, la production en volume s’inscrit en baisse de 0,5% au premier semestre 2012 par rapport au même semestre de 2011. Ces éléments expliquent l’effritement des carnets de commandes observé depuis mars 2012 et confirment les évolutions prévues par la FFB pour l’ensemble de l’année, soit un recul de la production en volume de 1,9%. Si les défaillances d’entreprises sont en baisse, les cessations d’activité dans le bâtiment ont progressé de 13,4% en glissement annuel sur douze mois à fin mai 2012. Par ailleurs, les délais de paiement clients continuent de s’allonger, et les prix bâtiment reculent depuis l’été 2011, entraînant des problèmes de trésorerie pour un certain nombre d’entreprises. Enfin, les perspectives d'emploi dans le bâtiment s’avèrent négatives pour les mois à venir. La FFB maintient donc ses prévisions pour 2012, soit une perte globale nette de l’ordre de 35.000 postes en moyenne annuelle. Source France BTP

IMERYS : nouvelle nomination au conseil d'administration


Imerys a annoncé la nomination de Marion Guillou au conseil d'administration. Le leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie a précisé que Marion Guillou est présidente du Conseil d'administration de l'Ecole Polytechnique et membre du Conseil de surveillance d'Areva ainsi que Présidente d'Agreenium après avoir été, jusqu'en août dernier, Présidente et Directrice Générale de l'INRA.

- Imerys fait de l'innovation un fer de lance. Le groupe a créé un fond dédié à l'innovation (géré par le top management) afin de s'assurer que des projets ne seront pas abandonnés faute de budget prévisionnel dans les différentes unités du groupe ;
- Imerys bénéficie d'une très grande diversification de ses débouchés et d'une bonne répartition géographique. Imerys réalise plus d'un quart de son activité dans les pays émergents ;
- Imerys a su installer d'importantes barrières à l'entrée de ses activités. Le groupe ne connaît pas de concurrence chinoise. Il a ainsi une forte capacité à imposer ses prix à ses clients ;
- Le groupe a redressé sa situation financière, ce qui lui permet d'envisager des opérations de croissance externe notamment dans les nouveaux minerais et les pays émergents ;
- Le groupe bénéficie d'un actionnariat stable.

Les points faibles :
- Le management reconnait que la visibilité est actuellement très faible. Qui plus est, après une croissance organique de 8% en 2011, l'effet de base est défavorable cette année ;
- Le groupe est exposé à certains marchés à caractère cyclique, comme la sidérurgie, la construction et la publicité ;
- Imerys souffre d'un déficit de notoriété auprès de la communauté financière, ainsi que d'un flottant et d'une liquidité limités ;

Suivre Imerys :
- Le titre est dépendant de l'évolution de la conjoncture économique. Il est notamment sensible au marché de la construction, domaine où le groupe réalise un tiers de son activité ;
- Par ailleurs, la valeur est soumise à l'évolution du dollar, du prix de l'énergie, et plus particulièrement à celui du gaz ;
- Le groupe a une structure de coûts fixes importante induisant un fort effet de levier de la hausse des volumes sur le résultat opérationnel. Mais l'inverse est également vrai dans les phases de croissance plus difficile.

Le Syndicat français de l'industrie cimentière (SFIC) ne s'attend plus qu'à 360.000 logements mis en chantier cette année (contre 420.000 en 2011), ce qui entraînerait une baisse de 7% de la consommation de ciment. Cette détérioration intervient dans un contexte de surcapacités. Selon le SFIC les capacités sur le marché français s'élèvent à 25 millions de tonnes contre une consommation normale, de 22 à 23 millions de tonnes. Les acteurs français pâtissent d'une distorsion de concurrence du fait des réglementations environnementales européennes, qui ne pèsent pas sur les cimentiers hors d'Europe. Les produits importés ont donc un coût de revient de 10% à 20% inférieur au ciment français. C'est pourquoi importer la matière première du ciment, le clinker, pour uniquement la broyer au lieu de la produire en France est rentable. Il existe en France une dizaine de projets pour des stations de broyage.
Source Capital.fr

26/09/2012

Limoux. Tuilerie Monier : chômage partiel en décembre


Les 82 salariés de la tuilerie Monier vont voir leurs salaires diminués dans le chômage partiel.

Une période de chômage partiel est prévue courant décembre à la tuilerie Monier. Les salariés sont inquiets pour 2 013 de l'éventuelle baisse d'activité dans le secteur.

Quand le bâtiment va tout va, le bon sens populaire affirme là une évidence qui dans cette période de crise, par effet inverse, donne quelques sueurs froides aux 82 salariés de la tuilerie Monier à Limoux. En 2 011 les fours sont restés allumés jour et nuit, les équipes de roulement à la fabrication des tuiles sont passées de 4 à 5 fois 9,36 heures, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Dans l'usine route de Saint Polycarpe on éteignait jamais la lumière, elle fabriquait en continue, une activité soutenue qui alimentait un marché qui n'avait pas encore fléchi. Aujourd'hui les choses ont changé même si certaines rumeurs affirment pourtant qu'il y avait une volonté de la direction de faire des réserves pour ensuite «s'offrir» un chômage partiel moins coûteux, puisqu'une partie des heures payées aux salariés est prise en charge par l'État. Une sorte d'assurance d'avant crise. Mais les syndicats sur place démentent formellement. Rodolphe Fabrié responsable CFDT affirme : «Notre activité répondait bien à une demande, nous avons très peu de stock, nous n'avons pas été impactés pour l'instant par l'effondrement du marché et les problèmes espagnols ne touchent pas notre créneau de production. Notre tuile à Limoux est d'une esthétique et d'une qualité supérieure. Mais il est évident que nous allons entrer dans une période plus délicate ce qui explique notre semaine de chômage partiel cette fin d'année, nous sommes pour l'instant en négociation sur les acquis que nous voulons conserver. Mais l'idée de ce chômage partiel est de garder de la fabrication donc du travail sur le premier trimestre 2 013.Bien sûr nous avons peur à long terme pour nos emplois. L'année qui vient est annoncée comme l'année de tous les records à la baisse, toutes les prévisions sont extrêmement mauvaises. Il est prévu en France 35 000 licenciements dans le domaine du bâtiment tous secteurs confondus.» Difficile évidement de passer à travers les gouttes. Les trois autres leaders français de la tuile (Terreal, Imerys, Wienerberger) joueront la même partition que les établissements Monier à savoir prévoir une période d'une semaine de chômage partiel au mois de décembre 2 012.Période ou les salariés seront payés 75 % du salaire brut, soit 93 % du salaire net. Pas vraiment une bonne nouvelle pour Noël.
Source La Dépêche du Midi

25/09/2012

Terreal autorisé à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel

Journal officiel du 23 septembre 2012 Par arrêté du 24 août 2012, la société Terreal (13-17, rue Pagès, 92158 Suresnes Cedex) est autorisée à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel limitée à des opérations occasionnelles d'achat et de vente aux points d'échange de gaz du territoire français, pour les besoins de l'activité de ses sites industriels. Le volume de gaz échangé ou vendu au cours d'une année civile ne peut dépasser le volume de gaz consommé directement par ces sites industriels.
Source Energie 2007

Le solaire thermique, une technologie éprouvée


Après une première vague d’installations non maîtrisée dans les années 1980, le solaire thermique est aujourd’hui une technologie aboutie, respectueuse de l’environnement et économiquement intéressante. Pierre Mas, référent technique de Qualit’ EnR, revient pour Batiactu sur les avantages de cette solution et sur les erreurs à éviter lors de l’élaboration de son système.

Après les chocs pétroliers des années 1970, les pays européens se sont penchés sur des technologies énergétiques alternatives. Le solaire thermique fait partie de celles-ci : elle consiste à recueillir l’énergie du rayonnement solaire et à la transmettre à un fluide caloporteur (gaz ou liquide). La chaleur transmise est utilisée pour réchauffer un réservoir d’eau ou pour alimenter un dispositif de chauffage par le sol. Le procédé permet de couvrir environ 50 % des besoins annuels en eau chaude et d’apporter un complément de chauffage. « Une première vague d’installations a eu lieu au début des années 1980. Mais elle était non maîtrisée et beaucoup d’installations ressemblaient à du bricolage », nous explique Pierre Mas, couvreur plombier chauffagiste, spécialiste du solaire thermique et membre du bureau de Qualit’EnR. « D’où des contreperformances et des installations de moindre qualité ».

Tirant les enseignements de ce premier échec, l’Ademe lance, en 1999, le plan Helios 2006 avec pour objectif d’implanter durablement l’énergie solaire en France. Les produits et procédés de mise en œuvre sont alors mieux encadrés et les systèmes agrémentés par le CSTB. Les aides ne sont alors versées qu’aux utilisateurs de matériels performants. « Avec la hausse des prix de l’énergie et les aides apportées par les conseils régionaux, le solaire thermique connaît alors un certain engouement », poursuit Pierre Mas. « La technologie, dans les années 1990, reposait sur des capteurs plans classiques. Puis sont apparus les capteurs sous vide, avec ou sans caloduc. Quelques tentatives de capteurs à air ont également été menées. Mais il s’agit d’une technique non courante, risquée pour un installateur car elle a besoin d’être bien maîtrisée ».

Un rendement qui dépend de très nombreux facteurs
« L’amortissement des installations est la première question posée par les clients », constate l’installateur. « Le retour sur investissement doit être rapide, en 4 ans. Il s’agit donc d’une logique économique et non pas écologique », déplore le professionnel. « Pourtant, avec le solaire thermique, le rendement dépend de très nombreux facteurs : la localisation géographique, l’orientation et la pente de la toiture, la technologie choisie, la gestion des appoints et… la consommation d’eau chaude ! Si l’utilisateur ne tourne jamais le robinet, l’installation ne sera jamais rentabilisée ». Des logiciels permettant de simuler sa future installation sont disponibles mais les conseils de l’entreprise ou de l’artisan chargé de l’installation restent primordiaux. Il conviendra notamment de faire attention aux ombres portées et aux toitures non adaptées. « Il sera peut être nécessaire de renoncer et de choisir une autre technologie plus adaptée que le solaire thermique ».
Car les installations avec le ballon d’eau chaude double, sont beaucoup plus volumineuses que des chauffe-eau classiques. L’échange standard n’est donc pas possible. « C’est la maison qui décide de l’implantation, avant même le propriétaire », prévient Pierre Mas. Dans des appartements existants, il s’avère donc qu’une installation est très compliquée, faute de place. « En revanche, pour les maisons individuelles ou pour les hôtels, avec la plus forte affluence estivale au moment où le rayonnement solaire est important, la technologie thermique s’avère bien adaptée ».

Et quels seront les développements de la technologie à l’avenir ? Selon Pierre Mas, on assistera à un rapprochement entre le solaire photovoltaïque et le thermique. Des expérimentations sont actuellement menées afin de faire circuler un fluide caloporteur dans les capteurs PV, afin de récupérer la chaleur et faire ainsi baisser la température qui entraîne normalement une chute de leur rendement. Mais l’installateur prévient : « En tant que professionnel, je suis ouvert mais prudent face à ces nouvelles avancées. Quelle sera leur tenue dans le temps ? Que les industriels fassent tous les tests nécessaires en laboratoire afin que les clients n’essuient pas les plâtres. Quant à mes collègues installateurs, qu’ils n’oublient jamais de prescrire diverses solutions à énergies renouvelables : les clients n’auront pas forcément le réflexe de les demander. C’est donc à nous, professionnels, de jouer un rôle actif dans la transition énergétique ».

Composition d’un système solaire thermique :
- Des panneaux solaires (ou capteurs) qui captent l’énergie du rayonnement solaire en chauffant un fluide caloporteur dans un circuit primaire qui achemine les calories récupérées jusqu’au circuit secondaire ;
- Un réservoir où le volume d’eau est chauffé par le liquide caloporteur par simple échange thermique via un serpentin en cuivre ;
- Un dispositif de chauffage d’appoint peut être intégré au réservoir (résistance électrique ou liaison à une chaudière à gaz) ;
- Un vase d’expansion sur le circuit primaire afin de compenser la dilatation thermique du fluide ;
- Un circulateur sur le circuit primaire pour les matériels en circulation forcée.

Un réservoir placé plus haut que le panneau solaire permet de se passer d’une pompe : la circulation dans le circuit primaire se fait par thermosiphon la température de sortie étant plus élevée que celle d’entrée pour vaincre les pertes de charges dans le système. La circulation s’arrête donc pendant la nuit, ce qui permet de garder l’énergie accumulée dans le ballon durant la journée.

24/09/2012

Maisons individuelles: 46.000 emplois menacés en 2012


Le secteur des maisons individuelles pourrait voir disparaître en 2012, 46.000 emplois, sur un total de 250.000, parce qu’il va réaliser sa plus mauvaise année de ventes depuis 2006, a annoncé jeudi 13 septembre Christian Louis-Victor, président de l’Union des maisons françaises (UMF).

"Il faut appeler un chat, un chat et Voltaire un fripon comme on disait au XVIIIe siècle". Christian Louis-Victor, président de l'Union des maisons françaises,  a trouvé la formule qui fait mouche et ne s'est pas voilé la face vendredi 14 septembre lors de son point presse de rentrée. Le secteur de la maison individuelle va mal.

Les ventes de maisons indivividuelles ont enregistré une baisse de 18% au cours des douze derniers mois considérés (août 2011-juillet 2012) par rapport aux douze mois précédents. Sur les trois derniers mois (mai-juillet), la baisse des ventes brutes n'est que de 12% par rapport aux mois correspondants de 2011 mais elles devraient tomber, sur l'ensemble de l'année, sous la barre des 150.000 contre 180.000 en 2011, soit la plus mauvaise année depuis 2006.

Conséquence, 46.000 emplois sur les 250.000 du secteur sont menacés en 2012, dont 14.000 condamnés presque à coup sûr. Soit 5,5 % de pertes.

Relance

Pour relancer un secteur très atteint, Christian Louis-Victor a avancé deux pistes principales.

Outre la libération du foncier privé par une inversion de la fiscalité (lire notre article), le président de l'UMF propose de renforcer le Prêt à Taux Zéro Plus, le fameux PTZ +. Un PTZ + renforcé pour tous les territoires, sous conditions de ressources et concentré sur la production neuve, qui permettrait de contrebalancer les surcoûts de la construction BBC et resolvabiliser les ménages. Christian Louis-Victor prône une "déterritorialisation" des aides pour agir sur les prix "en respectant davantage les besoins en logements de bassins de vie et d'emploi. "

Enfin autre piste avancée au moment ou le Parlement s'apprête à adopter le projet de loi sur le logement social, prendre en compte dans le quot de logements sociaux, la production de logements en accession sociale qui participe selon l'UMF "au desserrement de l'offre". En effet, pour la seule primo-accession sociale (accédants ayant entre 1700 et 2300 euros de revenis nets mensuels) la chute des ventes de maisons individuelles est de 25 % sur les 12 derniers mois, donc nettement supérieure à la moyenne de 18 % tous segments confondus.
Source LE MONITEUR.FR  par Adrien Pouthier