Les fabricants anticipent l’entrée en vigueur prochaine de
la réglementation sismique. Celle-ci impose de modifier les principes de
construction dans les zones à risque. Les matériaux ont donc évolué pour
s’adapter à ces nouvelles obligations. Cela concerne, notamment, les briques.
Terreal vient d’ailleurs de commercialiser une gamme adaptée qui a pour
particularité de conserver les dimensions des briques traditionnelles.
Des préconisations précises pour l’utilisation des matériaux
en zone sismique
La refonte de la carte de zonage des risques sismiques en
mai 2011 s’est accompagnée d’une nouvelle réglementation (pour en savoir plus
sur les mises aux normes en présence de risque sismique, consultez notre
publication concernant la nouvelle réglementation sismique) pour sécuriser les
constructions ayant fait l’objet d’un permis de construire après mai 2011.
Celle-ci s’appuie sur les codes parasismiques inclus dans l’Eurocode 8 de
l’Union européenne. Son entrée en application définitive est programmée au 1er novembre
2012.
À compter de cette date, chaque construction devra appliquer
les règles de construction définies dans les zones à risque. Pour cela, les
constructeurs ont amélioré leurs matériaux pour les adapter aux nouvelles
obligations. C’est le cas des briques qui doivent désormais disposer d’un
processus de fabrication spécifique pour être utilisées dans ces zones.
Ainsi, leur épaisseur doit être au minimum de 20 cm et
comprendre au moins trois cloisons porteuses longitudinales disposant d’une
résistance en compression supérieure à 15 bars de façon longitudinale et 40
bars de façon horizontale. Les réservations minimales doivent, elles, être de
15×15 cm pour la mise en place de chaînages verticaux. Ces obligations ont
souvent amené les fabricants à revoir l’épaisseur des briques, passant de 20 à
25 cm.
Une brique parasismique de dimension traditionnelle
Terreal, connu pour ses matériaux en terre cuite, a en
revanche fait le choix de s’adapter aux obligations de l’Eurocode 8, tout en
conservant les dimensions traditionnelles de la brique. L’objectif était ainsi
de permettre aux professionnels de garder leurs habitudes de construction, tout
en limitant le surcoût dans l’achat de ces matériaux. Celui-ci ne devrait
d’ailleurs pas dépasser 100 euros pour un habitat de 130 m².
Si cette option peut faire craindre une fragilisation de la
structure de la brique, il n’en est pourtant rien. En effet, les tests en
laboratoire menés par le CSTB ont démontré la parfaite résistance de ce nouvel
équipement.
Reste que la loi impose également un chaînage important.
Aussi, si le surcoût n’est pas au niveau de la brique Terreal, il faudra, en
revanche, compter avec celui des éléments de ferraillage.
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